mercredi 10 janvier 2018

Le Coran est illégitime et apocryphe (Site Contre l'islam)

Il s'agit de l'article "Pourquoi ce site ?" du site Contre l'islam qui a été fermé soit par l'auteur soit par les autorités qui empêchent le public de se faire une opinion éclairée sur le danger mortel que représente à terme l'islamisation pour un pays : génocide, guerre civile, esclavage, viols, etc. (voir conquête sanglante de la Perse, de la Syrie, de l'Inde, du Maghreb, de l'Andalousie, du sud de la France, esclavage, razzias côtières et piraterie, etc.). Regardez les conflits dans le monde encore aujourd'hui. Des gens meurent tous les jours dans des guerres civiles entre l'état non-musulman et des rebelles musulmans qui veulent faire sécession et massacrent des civils, entre un état musulman et des minorités non-musulmanes opprimées, pillées et persécutées, entre deux groupes musulmans opposés chiites et sunnites, mais d'accord pour combattre les non-musulmans. 

Pourquoi ce site ?

Contrairement à ce que d'aucuns pourraient croire, ce site a été conçu POUR les musulmans et non contre eux, mais à une condition : qu'ils repensent leur foi en profondeur !

Nous avons souhaité regarder l’islam sans a priori, tel qui se présente à nos yeux, des yeux naïfs, en vérité, désireux d’apprendre sans complaisance, sans souci d’érudition, mais avec l’esprit de "l’honnête homme". Sans nous laisser conter ni par les barbus menaçants qui prétendent imposer leurs vues par la force plus ou mois dissimulées, ni par les bons esprits qui prétendent imposer les leurs par l'angélisme armé.

Qu'avons nous découvert?

Tout d'abord un texte, le Coran. En trois traductions différentes, afin de garantir un abord plus ou moins neutre, car la traduction est un piège redoutable. Elle est fréquemment une objection non fondée à l’analyse du Coran pour un non arabisant qui se voit dénier le droit même de se faire une opinion. La chose est plaisante, car, transposée dans la chrétienté, cela revient à autoriser l’examen de la Bible uniquement aux fins connaisseurs de l’hébreu, de l’araméen et du grec ancien. Il en va de même pour le Coran. Combien parmi le milliard de musulmans, tout d'abord savent lire, et combien connaissent l'arabe médiéval? La conséquence logique d'un abandon à ce stade revient à remettre entre les mains des clercs musulmans (car il y a bien un clergé de facto en islam, chiite ET sunnite); une terrible régression à notre avis, doublé d'une incohérence avec le coeur de  l'islam qui veut que le croyant n’ait pas d'intermédiaire pour s'adresser à Dieu.

Ceci posé, qu'en est-il du Coran vu par l’athée francophile au 21 ème siècle?

Il faut reconnaître que nous avons été effarés à la première lecture, et encore plus par les suivantes, et cela bien avant le 11/09/2001. Ce Texte est un incessant appel à la haine, à la guerre, au machisme, à l’esclavage,... et de plus, souvent vague et contradictoire.  Bref, une horreur, pour quiconque est de bonne foi, si on ose dire. 

Nous avons constaté, par le Livre d'Or, le peu de connaissance des musulmans de leur propre religion,  leur impossibilité totale à regarder ce Texte et encore plus à le défendre par un argumentaire solide, dans le cadre d'une discussion respectueuse. Normal : si on s'en tient au fait que le Coran est la parole de Dieu, intemporelle, intangible. Personne ne peut raisonner sur le Coran et s'en faire l’avocat pour le rendre compatible avec une société laïque respectueuse des Droits de l’Homme. Les moyens communément employés par nos contradicteurs sont par ordre de fréquence décroissante : l'injure, la menace pour là-Haut et ici-Bas, l’utilisation de versets hors de leur contexte coranique, des versets souvent tronqués à dessein, des comparaisons avec les turpitudes de la Bible ou de la Chrétienté, ....


Les musulmans les plus "tolérants" comme Adelwaab Meddeb, Mohamed Charfi, Mohamed Arkoun, Soheib Bencheikh restent dans une situation impossible d’essayer de "reinterpréter" le Coran. Ce qui signifie peu ou prou le nier, l’écorner, le travestir, mais sans résoudre le problème, car c'est une tentative aussi engageante que de démontrer la possibilité de la quadrature du cercle en géométrie euclidienne. Si on accepte l’idée traditionnelle (axiome) que le Coran est un livre sacré, parole incontestable de Dieu, délivrée par Mahomet qui est un vrai Prophète, et que tout musulman doit s'en réclamer aveuglément, alors tout est perdu. Or, nous avons découvert qu'il n'en est rien. Pourquoi?  


Pour une raison si évidente qu'elle échappe au regard comme la lettre volée d’Edgar Poe.


Le Coran est illégitime et apocryphe.



Apocryphe tout d'abord. Ceci est connu, mais nié par les musulmans. Aucune source sérieuse ne permet de retrouver les paroles exactes de Mahomet entre 610 et 632, alors que le Texte a été colligé par ses disciples (Abu Bakr et Uthman ) sur une période de 20 ou 30 ans. Il a par ailleurs fallu plusieurs siècle pour que ce texte mis sur papier, en au moins 5 versions officielles soit admis comme "vrai".

On nous objectera qu'il en va de même de la Bible, ce qui est vrai, mais il s'agit d'un texte, en morceaux disparates, dont nul ne songe sérieusement à dire qu'il est la parole unique de Dieu transmise par UNE personne. Néanmoins, la démolition du Coran laisse les musulmans désemparés devant l’alternative d'abandonner leurs points de repères ou de se soumettre corps et à âme à ce Coran qu'ils renoncent à pouvoir modeler à une société laïque, moderne. C'est bien sûr la voie la plus simple, celle de Ibn Taymia, Ibn Hanbal, et plus récemment Adel Whahab : la bédouinisation (retour rêvé à l’époque prophétique) ou la névrose sociale comme on la voit en action en Iran ou en Arabie, mais de façon plus ou moins larvée dans tous les pays musulmans. "Faire comme si" la fusion islam - modernité était possible. Le retour du refoulé, car il en va des sociétés comme des hommes s'appelle le fondamentalisme.



Illégitime, et ceci est, à notre avis une objection plus profonde et novatrice, car elle permet de concilier un large déisme, l’acceptation de l’acquis culturel arabo musulman, de valeurs sociétales, le tout dans un contexte cohérent et dynamique. Illégitime, le Coran? Cela ressort de l’examen du Texte même.

Le titre Al-Quran, qui signifie "récitation" "Appel" ou "Rappel"; ces mots font de l’exercice oral prophétique une négation de la tentative de mettre ces paroles en Livre. Mahomet en aurait eu l’occasion, même compte tenu de son illettrisme, mais il n’a jamais demandé à ses affidés de le faire de son vivant. 

L’initiative d’Abu Bakr et Uthman de le faire après la mort de Mahomet peut donc être perçue légitimement comme un véritable abus de pouvoir posthume!

 Dans leur rédaction aussi hasardeuse que contestable, qui sait ce qui a été vraiment dit par Allah et transmis par Mahomet? Personne. Mahomet aurait eu un motif réel de contester cette réalisation fondamentale qu'il n’a pas voulue. 

Que voulait Allah via Mahomet? Curieusement, le Coran l’explique même déformé par ses rédacteurs audacieux, voire en véritable état de trahison. Le Livre auquel le Coran se réfère comme "rappel", ce n'est pas lui-même comme certains traducteurs encore plus légers que les rédacteurs du Coran veulent faire accroire, au besoin en notant à l’intérieur du Texte cette référence putative, non, il s'agit de l 'Ancien Testament. Pour s'en convaincre, nous invitons le lecteur à se munir des 3 traductions mentionnées plus bas, et à se reporter à nos pages consacrées aux sourates. Cela semble logique. Mahomet n’a de cesse de se présenter comme un simple homme choisi par Dieu, incapable de quelques miracles que ce soit, mais qui se dit dans la lignée des précédents prophètes (Abraham, Moïse, Jésus). Ceci n'est pas contestable. Le Message étant : "Je suis là uniquement pour vous rappeler, un grand principe que vous avez oublié, il n’y a de Dieu que Dieu". Le monothéisme contre le retour aux croyances polythéistes. Rien d'autre. Via Mahomet, Allah rappelle les devoirs des Fidèles, ceux consignés de "Le Livre". Un Livre déjà écrit et qui ne peut rien être d'autre que l’Ancien Testament. Cette thèse n'est pas originale, et Monder Sfar (Le Coran est-il authentique?) l'avait déjà esquissée.



Le Coran est une imposture gigogne, et les musulmans qui croient que Dieu est Dieu et Unique ne sont NULLEMENT forcés de prendre TOUT le Coran au pied de la lettre pour toutes ces bonnes raisons. Une lecture dégagée du Coran, et de l’Ancien Testament, la croyance au monothéisme suffisent amplement à se déclarer authentiquement musulman.


S'il  était besoin de le répéter,  les "Gens du Livre" dont il est fait mention dans le Coran et la tradition musulmane (Juifs, chrétiens, et musulmans) sont TOUS Fidèles, seuls diffèrent les Textes, mais cette différence n'est qu’accessoire, et nullement à la hauteur du point commun : Dieu.


La haine fluctuante de Mahomet dans le Coran  à l’égard des Juifs est motivée uniquement par leur refus de le suivre comme prophète.



Reste le problème des "mécréants" athées ou polythéistes. Ils sont voués à l' Enfer, mais compte tenu de la distance à prendre avec le Coran, nous dirons que ce choix les regarde dans leur rapport à Dieu, et plus rien ne s'oppose à leur coexistence avec les Croyants qui, eux, ont fait "le bon choix". Les musulmans ne sont pas tenus par autre chose que par leur éthique personnelle dans leurs rapports à Dieu et aux autres. On pourrait dire que "coller" aux Textes est un signe de faiblesse morale de la part du Croyant envers Dieu, sachant la relativité avec laquelle lesdits Textes apocryphes et illégitimes  doivent être manipulés.


Le musulman croit en un Dieu unique. Le MOYEN par lequel il croit est une affaire personnelle, éclairée, avec grande prudence par les Textes et l’Histoire. Et quand d'aucuns s'instituent "Commandeur des Croyants", "Calife", "Ayatollah", ... il est de notre point de vue hérétique et lamentable pour un musulman de se soumettre à leurs avis, car ces "curés" s'insinuent entre le Croyant et Dieu, en occupant une place hiérarchique intermédiaire entre le Fidèle et Dieu, ce qui contredit "Il n’y a de Dieu que Dieu".

Surprise! Le Coran n'est pas la pierre angulaire de l’islam. Pourtant nous bâtirons notre site, notre réflexion sur l' islam en faisant comme si il l' était, afin de montrer que si l'on peut être musulman et "modéré", la chose ne va nullement de soi, et ne peut être que le fruit d'un travail personnel auquel se livrent bien peu de Soumis.... et de mécréants qui prétendent un peu vite que toutes les religions se valent et ont le même degré d'adaptabilité à une société laïque respectueuse des Droits de l' Homme.

La communauté musulmane existe sur une Histoire et une croyance commune. Rien d'autre, car ce serait faillir que de suivre un "Guide". Le dernier qui ait pu se prétendre devoir être suivi légitimement était Mahomet. Ceux qui prétendent, au nom du Coran, se mettre à sa place aujourd'hui sont des imposteurs. Les musulmans doivent s'en défendre activement.

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