jeudi 8 août 2019

Actualité 08.08.2019


Nicolas Bouzou@nbouzou : Les réactions à mon papier dans L’Express confirment que le débat sur l’écologie met face à face l’anti-capitalisme vert et l’écologie scientifique. Les premiers détestent le marché, l’innovation et la modernité (c’est leur droit). Les seconds s’intéressent à l’écologie.

1) Pour sauver la planète, faites des enfants (Nicolas Bouzou)
2) Les Bretons récoltent les fruits du « multiculturalisme » (Daniel Conversano)
3) Article censuré par La Tribune en moins de 24 heures sur la politique migratoire
4) Comprendre l'avenir que se sont choisi les pays d'Europe centrale et orientale en 23 cartes
5) L'économie de la Grèce a été ruiné par les globalistes pour initier la crise des migrants (Poséidon)
6) Tueries de masse aux USA : Renaud Camus (l'auteur de l'essai Le grand remplacement) répond aux accusations selon lesquelles il est le cerveau de ces fusillades.



Nicolas Bouzou@nbouzou : Les réactions à mon papier dans L’Express confirment que le débat sur l’écologie met face à face l’anti-capitalisme vert et l’écologie scientifique. Les premiers détestent le marché, l’innovation et la modernité (c’est leur droit). Les seconds s’intéressent à l’écologie.
https://twitter.com/nbouzou/status/1158632244363309056



Julien Martel
Il faut que les zones en bleu fassent plus d'enfants pour augmenter le QI global.

Il faut que les zones en rouge et en beige fassent beaucoup moins d'enfants pour éviter la prolifération de QI inadaptés au monde moderne.



Daniel Conversano@D_Conversano : Les Bretons récoltent les fruits du « multiculturalisme » qu’ils ont semé dans leur belle région par leur vote débile pour la gauche de l’immigration.

Je suis allé à Brest, Rennes et Nantes en juillet : on ne peut plus dire que la Bretagne est épargnée.


Morgat : Un homme lardé de coups de couteau par un couple de récidivistes
https://news.suavelos.eu/morgat-un-homme-larde-de-coups-de-couteau-par-un-couple-de-recidivistes/

3) Article sur la politique migratoire censuré par La Tribune en moins de 24 heures

L'article https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/a-l-enrichissement-multiculturel-de-l-ouest-l-europe-de-l-est-prefere-sa-tranquillite-825283.html a été supprimé du site. Heureusement, j'ai réussi à le retrouver. Mais qu'est-ce qui peut bien choquer les propriétaires de La Tribune ? La vérité ? Peut-on alors encore appeler ce journal du nom de La Tribune ? Ne faudrait-il pas l'appeler La Censure ou La Propagande ?

À l’enrichissement multiculturel de l’Ouest, l’Europe de l'Est préfère sa tranquillité
 Par Patrick Edery  |  06/08/2019, 14:34  |  1665  mots


(Crédits : DR)

OPINION. La chute du mur de Berlin avait provoqué un nouvel engouement réciproque entre l'Europe de l'Ouest et de l'Est, séparées pendant un demi-siècle. Quel bilan 30 ans plus tard. Par Patrick Edery, Pdg du cabinet Partenaire Europe.
La chute du mur de Berlin en 1989, symbole de l'effondrement du communisme, avait provoqué un nouvel engouement réciproque entre l'Europe de l'Ouest et de l'Est, séparées pendant un demi-siècle. Les Pays d'Europe Centrale et Orientale (PECO) ressentaient une vraie soif d'apprendre de nos modèles occidentaux et envie de les transposer chez eux. Il y a 20 ans, la France était considérée comme un exemple dans les « pays de l'Est ». Aujourd'hui l'évocation de notre pays évoque soit un sourire narquois soit une mine désolée, il est même parfois considéré comme le pire des repoussoirs.

Entre temps est arrivée la crise des migrants en 2015, que le politologue bulgare Ivan Krastev qualifie de «11 Septembre de l'Europe». Elle a provoqué une véritable division entre l'Est et l'Ouest de l'UE. L'Est reprochant à l'Ouest de lui imposer non seulement sa politique migratoire, mais aussi, et peut-être surtout, un discours officiel qui rappelle bien trop, à certains, les techniques de la propagande communiste. Ce discours est celui du multiculturalisme heureux, du pur enrichissement, excommuniant ceux qui émettent des doutes.

Les élites de l'Ouest, elles, ont développé une forte hostilité pour leurs homologues de l'Est qui trahiraient les valeurs européennes. On ne compte plus les éléments de langage outranciers à leurs égards : « démocrature, régime autoritaire, national-conservateur, national-catholique, ultra-catholique, ultra-conservateur, dirigeants fous, etc. ». Une méfiance s'est donc logiquement installée.

Des économies libérales en plein boom
Du fait des occupations et totalitarismes germano-russes, qui ont duré près de 200 ans, l'État est considéré dans les PECO, comme plus oppresseur que protecteur. Il en découle une méfiance envers l'État comparable à celles des Américains, dont le modèle libéral est d'ailleurs apprécié et copié. Avec le Royaume-Uni et l'Irlande, les PECO possèdent les prélèvements obligatoires parmi les plus bas d'Europe. Ils connaissent aussi un boom économique sans précédent, qui, s'il continue, pourrait être comparé à nos Trente Glorieuses. Revers de la médaille, les salaires ne cessant d'augmenter et le chômage de baisser, des tensions importantes sur le marché du travail se font jour.

Pour y faire face, la Pologne a ouvert ses portes à de nombreux migrants, elle est même le pays qui a délivré le plus de permis de résidence dans l'UE en 2016 et 2017. Mais contrairement à nombre de pays de l'Ouest, elle a décidé de mettre en place une politique d'immigration choisie. Plus généralement, les migrants accueillis dans les PECO ont des profils très différents de ceux de l'Ouest.

D'abord si l'on regarde le taux d'emploi des personnes âgées entre 20 et 64 ans nées hors de l'UE, il est bien plus important à l'Est qu'à l'Ouest. En France près d'1 personne sur 2, en âge de travailler, nées hors de l'UE, n'a pas d'emploi et est à la charge de la société, alors qu'en Pologne c'est moins de 3 personnes sur 10.

Des citoyens conservateurs attachés à leurs racines
Le profil des migrants diffère aussi en matière de racines religieuses, à l'Est, ils sont principalement de racines chrétiennes. C'est bien sûr pour des raisons géographiques, mais aussi politiques. À tort ou à raison, les PECO ont déduit des exemples français, britanniques et suédois (pays où les migrants ne sont pas principalement de racines chrétiennes) que des sociétés multiculturelles se transformaient inévitablement en sociétés multi-conflictuelles. Il est vrai que si l'on regarde le nombre de victimes du terrorisme et agrège les classements des meurtres, des agressions et des viols, l'Est de l'UE semble être un havre de paix.

L'homogénéité de la population explique, en partie, un bas niveau conflictuel au sein de ces sociétés. L'attachement aux traditions et aux valeurs, que certains appelleraient la vieille Europe, l'explique aussi sûrement (l'Est possédant encore de forts taux de populations rurales).

Quelles que soient les raisons de la sécurité plus grande de ces pays, les nouvelles provenant de l'Ouest inquiètent beaucoup. Contrairement à l'Ouest, où les informations concernant les migrants sont systématiquement relativisées dans les médias de masse, à l'Est, il n'est pas rare qu'elles soient données sans aucun fard. Pour bien comprendre l'effet de sidération qu'ont nos politiques migratoires, il faudrait imaginer un Français d'avant mai 68, auquel on dirait qu'en France d'ici 50 ans, des Français tueront d'autres Français au nom de l'Islam.

Que dans certaines villes françaises, moins de 5% des jeunes sont d'origine européenne. Qu'en 2017, près d'un enfant sur 5 né en France portaient un prénom arabo-musulman, et 1 sur 2 en Seine-Saint Denis. Qu'en Belgique Moham(m)ed  était de loin le prénom le plus donné à Bruxelles (plus de 18.000 fois) devant Jean (un peu moins de 7.500 fois). Que plus de la moitié des habitants de la ville d'Anvers sont d'origine étrangère, la majorité des enfants sont musulmans en primaire. Que plus globalement la première condition pour qu'un parti politique soit considéré comme légitime à gouverner, soit qu'il ne s'oppose pas à l'immigration. Imaginez-vous l'anxiété que toutes ses informations brutes provoqueraient chez notre Français vivant en 1960?

C'est ce que vivent actuellement les pays de l'Est. Ils ont une peur irrépressible que leurs pays soient submergés et que leurs mode de vie, culture et traditions disparaissent. Bien sûr, le parallèle entre la majorité des habitants des pays de l'Est et la « France périphérique », décrite par Christophe Guilluy, vient immédiatement à l'esprit. Le même attachement à des valeurs traditionnelles, la même angoisse de devenir minoritaire chez soi et la même défiance envers les classes dirigeantes occidentales.

Défiance qui s'est aggravée avec les procédures diligentées par Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie pour menaces planant sur l'État de droit. Pour nombre de pays de l'Est, il est évident que cette procédure est un alibi pour mettre au pas deux pays ayant tenu tête à l'Allemagne, pour refus d'accueil de migrants originaires de pays musulmans.

L'arrivée au pouvoir d'Angela Merkel fût un tournant pour l'UE, son départ en sera un aussi
L'arrivée au pouvoir d'Angela Merkel, en 2005, marqua un tournant important dans la politique allemande. Première dirigeante de la République fédérale allemande née après la Seconde Guerre mondiale et en Allemagne de l'Est, elle fit sortir l'Allemagne du rôle de gentil géant bienveillant auquel ses prédécesseurs l'avaient cantonnée.

De nain politique, l'Allemagne se transforma en leader unique de l'UE via une politique mercantiliste agressive, lui assurant une hégémonie dans les échanges intra-européens et le leadership mondial des excédents commerciaux. Désormais attaquée par l'Amérique de Trump qui veut réduire ses excédents commerciaux, l'Allemagne de Merkel dépend de la capacité de l'UE à protéger ses intérêts. Aussi il est vital pour elle de s'assurer de la totale coopération des institutions européennes.

Hélas pour Berlin, Varsovie et Budapest ont organisé la contestation à l'Est. D'abord via le groupe de Visegrád (V4), agrégeant à elles, la Slovaquie et la Tchéquie. Puis elles ont ensuite créé l'Initiative des 3 Mers (soutenu par les États-Unis) regroupant le V4 et 8 autres PECO.

Ces alliances ont permis à la  Pologne et la Hongrie, lors du sommet européen de juillet 2019, d'empêcher la désignation du socialiste Franz Timmermans (Vice-Président de la Commission européenne qui a déclenché les poursuites contre elles) en tant que Président de la Commission, comme le voulait M. Macron.

Angela Merkel, qui a prévu de partir à la retraite en 2021, fait donc face à une coalition de ses principaux fournisseurs (PECO) et de son principal client (les États-Unis). Seuls des changements politiques à Washington (2020) et Varsovie (2019) pourraient sauver son modèle mercantiliste. Dans le cas contraire, elle obtiendra un peu de répit en divisant pour mieux régner, comme elle l'a fait avec succès lors du sommet européen de juillet qui a désigné, une de ses plus fidèles ministres, Présidente de la Commission. Pour ce faire, la Chancelière a endossé le costume du pompier pyromane entre les forces progressistes de l'Ouest (équivalent PS, Verts et LREM) qui veulent la tête de la Pologne et de la Hongrie, car s'opposant à leurs politiques migratoires et revendiquant des racines chrétiennes. Et d'un autre coté les pays de l'Est profondément pro-européens, mais refusant de se soumettre à la politique migratoire de l'Ouest. L'objectif étant de retarder, jusqu'à son départ à la retraite, l'échéance d'un déclin allemand inévitable. À sa suite, il est évident qu'un rééquilibrage de l'UE s'effectuera.

Un nouvel équilibre des puissances
Si la France et l'Allemagne ont été longtemps la locomotive de l'UE, c'est parce qu'elles représentaient les intérêts et valeurs de deux Europe : celles du Nord et du Sud. Et lorsqu'elles arrivaient à s'entendre, c'était qu'un compromis acceptable et bénéfique pour ces deux Europe avait été trouvé.

Aujourd'hui, non seulement les intérêts du Sud sont ignorés, mais en plus il faut prendre en compte une « troisième » Europe.

La « révolte» des pays de l'Est, alliés aux États-Unis, devrait permettre de remettre l'Allemagne à sa juste place et, espérons-le, à la France de reprendre la sienne dans une locomotive à trois moteurs (allemand, français et est-européen essentiellement polonais).

En schématisant à l'extrême, trois Europe devraient cohabiter : une du Nord, intolérante à la dette, libérale et multiculturelle. Une autre du Sud, tolérante à la dette, étatiste et multiculturelle. Une de l'Est sans religion sur la dette, économiquement très libérale, mais conservatrice au niveau des valeurs, refusant le multiculturalisme pour préserver son mode de vie et un niveau de sécurité élevé.

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4) Pour compléter cet article, Patrick Édery présente une analyse "Comprendre l'avenir que se sont choisi les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) en 23 cartes"
Économie, démographie, criminalité nous avons réalisé un état des lieux et rapporté le point de vue, rarement exposé à l’Ouest, des pays de l'Est sur l'UE.
PECO est l'acronyme pour Pays d'Europe Centrale et Orientale. Il désigne un groupe de 11 États : Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, République Tchèque, Slovénie, Slovaquie.

https://www.partenaire-europe.com/download/8831/






5) L'économie de la Grèce a été ruiné par les globalistes pour initier la crise des migrants. Le youtubeur grec Poséidon émet cette accusation dans une vidéo en anglais. Pour ceux qui captent : Greece's Economy Was Wrecked by Globalists to Initiate the Migrant Crisis - Poseidon

6) Tueries de masse aux USA : Renaud Camus (l'auteur de l'essai Le grand remplacement) répond aux accusations selon lesquelles il est le cerveau de ces fusillades.

Plieux, lundi 5 août 2019, six heures du soir. Comme il était à prévoir, les demandes d’interviews pleuvent. L’une d’entre elles m’a mis dans un tel état de fureur que j’y ai répliqué sur un ton un peu vif. Elle émanait d’une journaliste de Die Welt qui déjà était venue ici au printemps, avec d’autres représentants de la presse internationale, et qui déjà m’avait frappé par son peu d’écoute — plus exactement par son air de savoir parfaitement à quoi s’en tenir, d’avoir son siège fait depuis longtemps, et d’être bien résolue à  ne pas se laisser embobiner par des explications inutiles. Conformément à ce schéma, cette dame m’écrivait ceci, ce matin :

« Bonjour Monsieur,

 « J’ai eu le plaisir de vous rencontrer au mois de mai avec un petit groupe de confrères européens.

 « Mon journal souhaite avoir votre position sur le fait que le terroriste d’el Paso s’est referé à votre „théorie“ (qui n’est pas une, je le sais bien) du Grand Remplacement.

 « J’ai vu que vous avez réagi sur Twitter et je me souviens aussi de votre réponse pendant notre entretien, mais permettez-moi de vous demander une nouvelle fois la précision :

 « - Pourquoi réfutez-vous tout lien de votre livre aux actes commise au nom du „Great Replacement“, quels sont vos arguments ?

 « - A vos yeux, comment pourrait-on arrêter le grand remplacement, est-ce possible par des moyens intellectuels ? (Vu que vous êtes persona non grata dans l’édition et le milieu des médias français) ?

 « - Avez vous des regrets que votre livre (pas traduit) ait provoqué des tels actes ?

 « - Souhaitez vous les condamner publiquement ?

« Malheureusement je n’ai pas votre numéro de téléphone. Je serais ravis d’échanger avec vous.

 « Bien cordialement,

 « Martina Meister »

DIE WELT

Ulcéré, je viens de répondre à cette dame ceci — qui pourra servir pour d’autres journalistes :

« Madame,

 « Une au moins de vos questions est parfaitement insultante, et bien caractéristique du présent état intellectuel et moral du journalisme de collaboration au génocide par substitution en Europe. C’est :

« “ Avez vous des regrets que votre livre (pas traduit) ait provoqué des tels actes ? ”

Une telle question implique, présuppose et contient très abusivement sa réponse. Ce n’est pas une question, c’est une affirmation. Elle montre, accessoirement, que vous n’avez pas lu mon livre et n’avez pas la moindre idée de mon œuvre et de ma réflexion, dont le concept central est celui d’in-nocence, de non-nocence, de non-nuisance, de non-violence. Comment mon livre aurait-il pu “provoquer de tels actes” puisque de tels actes sont absolument contraires à tout ce qu’il recommande et conformes à tout ce qu’il condamne ? C’est précisément parce que je suis partisan de l’in-nocence que je suis hostile au Grand Remplacement, qui n’amène avec lui que violences, viols, meurtres, établissement de l’hébétude dans le bidonville global et décivilisation  — dont votre questionnaire, répudiant toute déontologie, est un bon exemple.

« Il s’ouvre sur une affirmation totalement fausse et gravement diffamatoire. Vous écrivez que le tueur d’El Paso s’est référé à ma “théorie” (qui n’en est pas une) du Grand Remplacement. C’est parfaitement inexact. Le tueur d’El Paso s’est référé au manifesto du tueur de Christchurch, une brochure de quelques pages intitulée The Great Replacement, et qui elle-même ne fait pas la moindre référence à ma personne ou à mes travaux. Le Grand Remplacement, la chose, est de très loin le phénomène le plus important de notre époque : des millions de gens  en parlent, vont en parler et vont écrire son sujet. J’ai contribué à le nommer, voilà tout, comme d’autres ont nommé en leur temps la Grande Peste, la Grande Guerre ou la Grande Dépression. Les écrits des deux tueurs n’ont strictement rien à voir avec les miens, leurs auteurs ne m’ont manifestement pas lu, ils ne se réclament nullement de moi (sans quoi ils n’agiraient pas comme ils font) et ils paraissent ne connaître même pas mon existence. Leurs vues sont extrêmement éloignées des miennes, et même contraires à elles, en cela d’abord qu’ils sont violents, dans leurs écrits et dans leurs actes, alors que je suis ardemment non-violent. L’homme de Christchurch est également très vivement nataliste alors que je suis persuadé pour ma part que toutes les prétendues politiques écologistes sont totalement vaines aussi longtemps que la population globale, Européens compris, n’est pas stabilisée ou, mieux encore, en décroissance.

« Il n’y a pas d’actes commis “au nom du Grand Remplacement” (sinon le génocide par substitution en Europe, l’ethnocide culturel, le changement de peuple et de civilisation). Le Grand Remplacement est le nom de l’actuelle substitution ethnique et civilisationnelle, le crime contre l’humanité par excellence du XXIe siècle. De plus en plus d’êtres à travers le monde sont conscients de cette monstruosité, malgré les efforts de gens comme vous et comme votre journal pour la leur dissimuler. Ils luttent contre elle comme ils le peuvent, les uns par des écrits et conférences, les autres ou les mêmes par des tentatives d’action politique ; un petit nombre, enfin, par des crimes aussi monstrueux que celui qu’ils prétendent empêcher. Je m’en tiens pour ma part à la non violence, à l’In-nocence, titre d’un livre de six cents pages qui, curieusement, semble moins vous intéresser que Le Grand Remplacement.

 « Mettre un terme au Grand Remplacement ne peut se faire que par des moyens intellectuels puisque tous les moyens d’action effectifs, politiques, économiques, médiatiques, appartiennent à ceux qui le promeuvent et qui alimentent ce que j’ai nommé le remplacisme global (ça, c’est une théorie, contrairement au Grand Remplacement, qui n’est qu’un nom). J’ai essayé plusieurs fois la voie électorale, en tâchant de me présenter à la présidence de la République, en France, ou tout récemment aux élections européennes. Mais il est évident que, sans argent ni relais médiatique, cela n’a aucune chance d’aboutir à quoi que ce soit. Cependant nous avons une force, une seule, mais considérable, et nos adversaires une grande faiblesse. Nous sommes porteurs d’une vérité : à savoir qu’il y a bel et bien un changement de peuple et de civilisation, qu’il a lieu maintenant et que c’est un crime épouvantable, car aucun gouvernement n’a le droit moral de changer de peuple. La société remplaciste ressemble beaucoup à la société soviétique en ceci qu’elle est entièrement construite sur le mensonge. Le plus actif négationnisme aujourd’hui, c’est la négation du Grand Remplacement. Or ces sociétés bâties sur le faux tendent à s’effondrer d’un coup. Une étincelle de vérité y suffit.

« Condamner publiquement de tels actes ? Très volontiers, si vous voulez, avec horreur, et dix fois plutôt qu’une. Mais pourquoi aurais-je à le faire ? Toute mon œuvre les a condamnés par avance depuis toujours. Ce à quoi ils ressemblent le plus, comme une image dans un miroir, c’est à ceux de l’Occupant en Europe colonisée.


« Bien entendu vous ne publierez pas mes réponses, ou si tronquées, trafiquées ou traduites de travers qu’elle me feront dire le contraire de ce que je dis. Je suis très habitué à ces procédés. Mais je pourrai les publier, moi, pour quelques dizaines de lecteurs. C’est pourquoi je vous remercie très vivement, Madame, de vos intéressantes et révoltantes questions ; et vous prie d’agréer l’assurance de ma vive considération,


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Allemagne : un ancien général accuse Merkel de pratiquer une politique anti-allemande et rejoint l’AfD

« J’ai été horrifié que la politique d’ouverture des frontières se poursuive si brutalement. »

L’ancien général allemand Joachim Wundrak, trois étoiles, veut devenir maire de Hanovre sous les couleurs de l’AfD. Il accuse la chancelière allemande d’une politique « anti-allemande » visant à « dénationaliser » l’Allemagne.

Monsieur Wundrak, vous avez été membre de la CDU pendant six ans. Vous avez démissionné en 2014, pourquoi ?

A l’époque, j’ai constaté que la politique migratoire du gouvernement fédéral était complètement hors de contrôle et que la police fédérale était même empêchée de rétablir l’ordre.

Qu’avez-vous pensé quand la crise des réfugiés a éclaté un an plus tard ?

J’ai été horrifié que la politique allemande d’ouverture des frontières se poursuive aussi brutalement. Mais je n’ai pas rejoint l’AfD à ce moment. J’espérais que la dissolution des frontières n’était pas un calcul politique.

Vous sous-entendez donc une perte délibérée de contrôle de la part du gouvernement ?

Je n’irais pas aussi loin : Bien entendu, l’Etat ne voulait pas perdre le contrôle. Mais il l’a accepté avec sa politique. En 2017, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré qu’elle ne voyait pas ce qu’elle aurait dû faire différemment. En d’autres termes, rétrospectivement, elle n’a rien compris. Quand j’ai entendu cela, j’ai décidé de rejoindre l’AfD. Mais j’y ai bien réfléchi. Parce que je savais qu’il y avait des risques. […]

[,,,]

Friedrich Merz, politicien de la CDU, a récemment déclaré dans une interview au journal « Bild » que son parti risque de perdre le soutien de la police et de l’armée. A-t-il raison ?

C’est certainement un problème pour la CDU/CSU. L’AfD est le seul parti qui soutient pleinement la Bundeswehr [NDLR : l’armée allemande]. Cependant, l’appui de l’AfD dans les milieux policiers est susceptible d’être encore plus important que parmi les soldats.

Pour quelle raison?

Parce que les camarades de la police constatent tous les jours dans la rue les dérives de la politique allemande. Ils se trouvent aux premiers rangs, au front.

Hier, votre parti vous a désigné comme candidat aux élections municipales de Hanovre avec 98 % d’approbation. Dans votre discours, vous avez décrit la liberté, la raison et la responsabilité comme étant des termes clés de votre vie. L’AfD est-il un parti raisonnable?

Oui. Mais savez-vous une chose? Personne ne lit notre programme. Si vous le lisez, vous aurez une impression différente de ce parti. Le programme de l’AfD d’aujourd’hui s’inscrit dans le droit fil du programme de la CDU de 2003 et j’ai même juxtaposé les deux programmes une fois. En écoutant les discours de l’AfD au Bundestag, je dois dire que c’est du pur bon sens.

[…]

Lors de votre première apparition, vous avez déclaré que « lorsqu’une grande partie du spectre de la gauche, y compris la chancelière d’un parti autrefois plutôt conservateur, se positionne comme anti-allemand, cela signifie que beaucoup de choses ont dû mal fonctionner ». Qu’entendez-vous par « anti-allemand » ?

Je veux parler de la tendance de l’Allemagne à s’éloigner de plus en plus de l’État-nation. Madame Merkel a prêté serment sur l’Allemagne, mais elle a déjà du mal à parler d’un peuple allemand. Elle préfère parler de « population ». Beaucoup de politiciens allemands ont du mal à s’engager pour leur propre nation. Même la protection de leurs propres frontières n’est plus un objectif prioritaire. L’Allemagne cède de plus en plus de souveraineté à l’UE, à la Banque centrale européenne et aux organisations supranationales. Je ne pense pas que ce soit juste. L’État-nation est la première forme d’organisation de l’Allemagne. Là où les structures deviennent trop grandes, un esprit antidémocratique émerge rapidement.

[…]

Nzz.ch et Fdesouche

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