lundi 10 septembre 2018

L’ombre du Djihad (Guy Millière)

L'ombre du jihad de Guy MillièreCela se dit parfois, mais cela doit se dire davantage: nous sommes en guerre. C’est une guerre planétaire : aucun endroit sur terre n’est à l’abri ; aucune frontière n’existe qui ne soit susceptible d’être transpercée.
C’est une guerre longue déjà. Elle était là le 11 septembre 2001, lors des attentats qui ont frappé New York et Washington. Elle était là, même, bien des années plus tôt : à Beyrouth en 1983, dans l’attaque contre les troupes françaises et américaines, ou à Munich en 1972, dans les crimes commis contre des athlètes juifs israéliens lors des Jeux Olympiques.
C’est une guerre totale. Elle est menée avec des armes à feu et des poignards, des bombes et des voitures, des camions et des avions emplis de passagers, des hachoirs et des couteaux de boucher parfois. Elle pourrait l’être bientôt avec des produits et dispositifs chimiques, bactériologiques, nucléaires.
C’est une guerre qui recourt au terrorisme parce qu’il sème la peur et peut paralyser des pays entiers pour un prix dérisoire ; mais c’est une guerre qui utilise aussi les mots et les flux financiers. C’est une guerre menée au nom d’Allah et du djihad.
C’est une guerre qui n’est pas achevée, et qu’il nous faut regarder en face. De toute urgence. De nombreux livres ont déjà été consacrés au sujet. J’ai écrit les pages qui vont suivre pour aller plus loin.

Auteur : Guy Millière, ancien président de l’Institut Turgot à Paris, est économiste et géopolitologue. Il a travaillé aux Etats-Unis pour plusieurs think tanks. Il est Senior Fellow au Gatestone Institute à New York et à l’American Freedom Alliance à Los Angeles. Il est l’auteur de milliers d’articles en français et en anglais. Il a publié de nombreux livres parmi lesquels Qui a peur de l’islam! (Michalon), Houdna. La trêve (Underbahn) Face à l’islam radical (David Reinharc), Le désastre Obama (Tatamis), La révolution Trump ne fait que commencer (David Reinharc). Il a reçu le Prix du livre libéral pour l’ensemble de son oeuvre.
Sommaire
  • Introduction
  • Islam
  • Occident
  • Revanche
  • Dissolution
  • L’ombre du djihad
  • Conclusion

Extraits

EXTRAIT 1
L’idée d’égalité de droit entre êtres humains est elle-même essentiellement contraire à tous les principes énoncés dans al-Quran : un Musulman, selon l’islam, ne peut être l’égal d’un dhimmi, d’un esclave, de quelqu’un qui doit être tué. Un non Musulman ne peut, selon al-Quran, être l’égal d’un Musulman. Un homme musulman ne peut être l’égal d’une femme musulmane : al-Quran entérine la polygamie, l’usage de coups envers les femmes, compare celles-ci à des champs de labour, souligne de façon répétée leur infériorité.
L’idée de démocratie est essentiellement contraire à tous les principes énoncés dans al-Quran.
Selon al-Quran, le pouvoir, absolu, ne peut qu’appartenir à Allah et au dictateur absolu en position de vecteur sur terre de la parole d’Allah. Aucun autre détenteur de pouvoir n’est admissible. D’autres détenteurs du pouvoir sont apparus: des rois qui se sont affirmés descendants de la famille de Mohammed, et qui se sont efforcés de se montrer vecteurs légitimes sur terre de la parole d’Allah, des dictateurs qui ont pu tenter de se présenter comme vecteurs sur terre de la parole d’Allah, mais qui ont eu, toujours, une absence de toute légitimité islamique et ont du, en conséquence, se montrer résolument féroces pour rester en place. Les rares tentatives d’implanter la démocratie dans le dar al-islam ont été détruites, vite, ou un peu plus lentement.
Hors du dar al-islam, le pouvoir politique doit aussi appartenir à Allah et au dictateur absolu en position de vecteur sur terre de la parole d’Allah. Aucun autre détenteur de pouvoir n’est admissible où que ce soit sur terre, et tout autre détenteur du pouvoir est illégitime et doit être éliminé.
L’idée que les êtres humains puissent se gouverner eux-mêmes, se doter eux-mêmes de lois, ou choisir eux-mêmes leurs gouvernants viole tous les principes énoncés dans al-Quran.
L’idée de présence sur la terre du dar al-islam de sociétés où des êtres humains prétendraient se gouverner eux-mêmes, ou de sociétés où des détenteurs du pouvoir seraient illégitimes, viole elle-même tous les principes énoncés dans al-Quran.
EXTRAIT 2
Malgré l’action de Donald Trump et sa volonté de stabiliser les choses, l’implosion du monde musulman est toujours à l’œuvre.
L’islamisme y fonctionne comme une lame de fond.
La lame de fond est chiite. L’Iran tient l’Irak, de Bagdad à Mossoul, la Syrie de Bachar al Assad, le Liban par le hizbu-llāh. Il mène la guerre au Yémen par anṣār allāh et voudrait tenir le Bab el-Mandeb, et le détroit d’Ormuz, donc l’entrée de la mer Rouge, le canal de Suez, et le Golfe arabo-persique. Les discours tenus par les dirigeants iraniens, pour galvaniser les foules, parlent en termes apocalyptiques du retour imminent du mahdi.
La lame de fond est aussi sunnite.
Elle est constituée, bien au-delà de l’Etat Islamique,  désormais défait, par tous les groupes islamistes qui se sont rattachés à lui ou dissociés de lui et qui existent encore.
Elle a le soutien de plusieurs régimes sunnites en place dans le monde musulman (Qatar, Turquie), même si la coalition forgée à Riyad a pour but de mettre fin à ce soutien.
Elle permet de voir que les régimes islamistes peuvent se rapprocher malgré ce qui les sépare théologiquement: l’Iran soutient le Qatar dans son opposition à la coalition forgée à Riyad. Il soutient aussi le Hamas. Il a soutenu Al-qāʿidah. La Turquie a désormais des liens avec l’Iran, quand bien même Erdogan poursuit sa propre stratégie.
La lame de fond sunnite est, pour partie, instrumentalisée par des puissances non musulmanes hostiles au monde occidental, qui l’utilisent pour son pouvoir de nuisance.
Elle est très difficile à combattre par des dirigeants du monde musulman, car elle est fondamentalement retour à l’islam, strict, tel que l’énoncent al-Quran et les ahadith.
Elle est imprégnée d’une volonté de voir l’islam dominer le monde, anéantir ce qui n’est pas lui.
Cette volonté est, essentiellement, fidèle à al-Quran et aux ahadith.
EXTRAIT 3
Cinquante millions de Musulmans vivent en Europe. Un peu plus de quarante pour cent d’entre eux, disent les enquêtes, sont adeptes de l’islam strict et veulent vivre selon les préceptes d’al-Quran et des ahadith. Seulement selon les préceptes d’al-Quran et des ahadith. C’est ce qu’exigent al-Quran et les ahadith. Un tiers d’entre eux, montrent les sondages, seraient prêts à recourir au djihad violent pour défendre l’islam ou le faire avancer.
Un tiers de cinquante millions correspond à un peu plus de seize millions. Même si un pour cent de ces seize millions, et pas davantage, entendait tuer, cela ferait une quantité considérable de tueurs. Le nombre de tueurs effectifs est bien moindre, certes. Des tueurs tuent néanmoins.
Le nombre de Musulmans en Amérique du Nord est moins s’accroit vite. La proportion de ceux qui sont adeptes de l’islam strict et des adeptes potentiels de la violence est peu ou prou identique à ce qu’elle est en Europe.
Des colères et des frustrations s’expriment parfois au sein des populations occidentales, envers et contre tout.
Elles sont presque partout minoritaires. Insultées. Fustigées. Écrasées.
Le monde occidental  est dans une situation difficile,  presque désespérée.
La conjonction synergique des combattants qui mènent le djihad violent, des agents de la da’wa et des Occidentaux anti-occidentaux est effroyablement efficace.
L’islam le dit: le dar al-islam est censé, un jour, couvrir toute la terre.
L’islam est censé, un jour, soumettre l’humanité entière.
Le monde occidental a été pour partie dar al-islam. Ce qui en lui a été dar al-islam doit, selon l’islam, redevenir dar al-islam.
Le reste du monde occidental, selon l’islam, est censé devenir dar al-islam.
La guerre en cours a un but.  Depuis quatorze siècles.
Ceux qui la mènent poursuivent ce but. Obstinément.
EXTRAIT 4
Il n’y a pas, et il n’y a jamais eu, où que ce soit sur terre, de développement économique musulman.
Les quelques pays musulmans qui ont connu des éléments d’effectif développement économique n’ont connu ceux-ci que parce qu’ils se sont, un temps, éloigné des règles de l’islam, et ils sont néanmoins restés des pays sous-développés (ou, comme on dit en langage politiquement correct, “en voie de développement”). Ces pays sont, qui plus est, des pays où ce sont, presque toujours, des non Musulmans qui ont créé les éléments de développement.
Il n’y a pas, et il n’y a, de fait, jamais eu, généralement parlant, de développement humain musulman : le monde musulman est, et n’a cessé d’être un vivier d’analphabétisme, de misère culturelle, de brutalité, de non créativité.
Des investissements sont effectués dans le monde occidental par des pays musulmans producteurs de pétrole et de gaz naturel, mais ils ne peuvent se substituer au développement économique et humain des pays concernés.
Il n’y a pas et il ne peut y avoir de démocratie musulmane.
La démocratie est incompatible avec l’islam. Le pouvoir, en islam, c’est stipulé précisément dans al-Quran, appartient à Allah, au dictateur (au roi) qui dit parler au nom d’Allah. Les tentatives d’introduction de la démocratie dans le monde musulman se sont toujours achevées, tôt ou tard, par l’arrivée au pouvoir d’un parti rappelant que le pouvoir, en terre d’islam, appartient à Allah.
Il n’y a pas et il ne peut y avoir de tolérance, d’égalité de droit,  de pluralisme, de liberté individuelle et de respect de l’altérité de l’autre en islam.
Quand l’islam a reculé, dans un pays ou un autre du monde musulman, tolérance, égalité de droit, pluralisme, liberté individuelle et respect de l’altérité de l’autre ont, un peu, avancé. Quand l’islam est venu reprendre sa place, tolérance, égalité de droit, pluralisme, liberté individuelle et respect de l’altérité de l’autre ont immédiatement reculé, et glissé vers la disparition. Aucune exception n’existe. Aucune exception ne peut exister. Les règles énoncées dans al-Quran et celles encloses dans les ahadith recevables forment un tout, précis.  Al-Quran  ne peut être expurgé.
EXTRAIT 5
Les dirigeants politiques occidentaux incarnant colères et frustrations et prêts à agir sont presque partout minoritaires. Insultés. Fustigés.
Est-il trop tard pour qu’ils soient entendus et pour qu’ils puissent susciter un sursaut ?
Quelques livres d’auteurs occidentaux paraissent aussi, qui ne sont pas porteurs d’un esprit soumis.
Est-il encore temps pour que ce qu’expliquent ces livres soit compris?
Est-il encore possible d’inverser les tendances qui s’inscrivent sur la surface du monde, ou les tendances sont-elles décidément trop lourdes ?
Nul n’a la réponse.
Rien n’est assuré, ou plus exactement, une seule chose semble assurée : les années à venir seront très turbulentes, meurtrières, vraisemblablement douloureuses.
La guerre va se poursuivre. Elle est loin d’être achevée.
Le monde occidental est loin, très loin, extrêmement loin d’avoir gagné.
Il en est à peine, peut-être, à la prise de conscience.  Ce n’est même pas certain.
Il semble souvent en train de glisser vers l’inconscience.
L’offensive du djihad est loin, très loin, extrêmement loin  d’être achevée.
Nous allons vivre longtemps, très longtemps encore, sous l’ombre du djihad.
Et, vu l’état présent du monde en son ensemble, vu ce qui se profile sur l’horizon, l’ombre risque fort de se faire plus pesante, bien plus pesante, et encore et toujours souillée de sang.
L’ombre du Djihad de Guy Millière
Prix:  18 euros       Format 14 x 20 cm  – 250 pages       ISBN 9782371530492
En librairie à partir du 15 Octobre 2018. Vous pouvez le précommander dés aujourd’hui via ce bpouton Paypal et le recevoir dés à présent:bouton paypal

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