Quels sont vos rapports avec la communauté musulmane de votre diocèse ?
Il répond immédiatement :
Oh ! J’ai de bonnes relations avec ses imams et ses notables que je rencontre souvent. Ils m’invitent parfois à partager leur repas. J’apprécie beaucoup leur piété. Ils prient toujours avant de commencer le repas. C’est un bon signe de respect et de convivialité !
On lui demande alors :
– Monseigneur ! Prient-ils en français ?
– Non, en arabe, c’est leur langue liturgique.
– Avez-vous compris le contenu de leur prière?
– Non, mais je suppose qu’elle est, comme toute prière, un louange au Seigneur, notre Dieu commun.
– Ayez le courage, la prochaine fois, de leur demander la traduction de cette prière ! Lui a-t-on recommandé.
Les non-musulmans, et tous ceux qui ne comprennent pas l’arabe, doivent s’interroger sur le contenu des prières que les musulmans récitent en cette langue, afin de savoir s’il s’agit en réalité de prières purement religieuses ou d’imprécations à connotation antisémite, antichrétienne et haineuse.
