Certains historiens estiment qu’entre 1000 et 1515, environ 80 millions d’hindous ont été massacrés lors de la colonisation musulmane. Il pourrait s’agir du plus grand génocide de l’Histoire. Nous vous proposons un long article sur ce sujet, un sujet difficile à traiter car nous ne voulons pas tomber dans l’anti-islamisme primaire. Mais il semble en effet que ces massacres ont été très importants. Par ailleurs, pour différentes raisons, ce génocide est tu en Inde et ce passé est occulté, et c’est là une grande source d’interrogation.
Certains historiens estiment qu’entre 1000 et 1515, environ 80 millions d’hindous ont été massacrés lors de la colonisation musulmane. Il pourrait s’agir du plus grand génocide de l’Histoire. Nous vous proposons un long article sur ce sujet, un sujet difficile à traiter car nous ne voulons pas tomber dans l’anti-islamisme primaire. Mais il semble en effet que ces massacres ont été très importants. Par ailleurs, pour différentes raisons, ce génocide est tu en Inde et ce passé est occulté, et c’est là une grande source d’interrogation.
Le génocide tu (1/3)
http://www.indiablognote.com/article-le-genocide-tu-1-4-45939447.html
Les envahisseurs musulmans commencèrent leurs incursions au début du 8ème siècle, sous le règne de Hajjaj, le gouverneur de l'actuel Irak.
En 712, sous le commandement de Mohammed Kasim, les auteurs des raids démolirent les temples, brisèrent les sculptures, pillèrent les palais, tuèrent un nombre incalculable d'hommes – le massacre des habitants de Debal se prolongea pendant trois jours – et emmenèrent les femmes et les enfants en esclavage.
Après la vague de violence initiale, Kasim tenta toutefois de rétablir la loi et l'ordre sur ces terres nouvellement conquises, et à cette fin, il autorisa même un certain degré de tolérance religieuse. Mais quand Hajjaj, son maître, entendit parler de ces usages pleins d'humanité, il objecta : « Il apparaît dans votre lettre que l'ensemble des règles que vous avez promulguées pour le confort et le bien-être de vos hommes est en parfait accord avec la loi religieuse. Mais la manière d'accorder le pardon prescrite par la loi est différente de celle que vous avez adoptée, puisque vous accordez votre pardon à chacun, riche ou pauvre, sans faire aucune distinction entre ami et ennemi. Le Grand Dieu dit dans le Coran [47.4] : “O Vrais Croyants, quand vous rencontrez des incroyants, coupez-leur la tête.” Ce commandement du Grand Dieu est un commandement supérieur et doit être respecté et suivi. Vous ne devez pas être trop indulgent et montrer de la pitié, ceci pourrait anéantir la portée de l'acte. Désormais, n'accordez de pardon à aucun ennemi et n'en épargnez aucun, car si vous le faites, tous vous considéreront comme un homme à l'âme faible. »
Dans une communication ultérieure, Hajjaj répéta que tout homme valide devait être tué, et que les fils et filles en bas âge devaient être emprisonnés et retenus en otages. Kasim obéit, et en arrivant à la ville de Brahminabad, il massacra entre 6 000 et 16 000 hommes.
Les exploits de Kasim le précurseur se poursuivirent au début du 11ème siècle, quand Mahmoud de Ghazni « traversa l'Inde comme une tornade, détruisant, pillant et massacrant », appliquant avec zèle l'injonction coranique qui demande la mort des idolâtres qu'il avait juré de châtier chaque jour de sa vie.
Au cours des dix-sept vagues successives de cette invasion, du propre aveu de l'érudit Alberuni que Mahmoud avait emmené en Inde, « Mahmoud ruina complètement la prospérité du pays, et accomplit de merveilleux exploits, dignes de figurer dans la mémoire du peuple, telle une ancienne légende, réduisant les hindous en atomes de poussière éparpillés dans toutes les directions. Les restes dispersés [de cette population] nourrirent de ce fait, une aversion invétérée à l'encontre des musulmans. »
Les envahisseurs musulmans commencèrent leurs incursions au début du 8ème siècle, sous le règne de Hajjaj, le gouverneur de l'actuel Irak.
En 712, sous le commandement de Mohammed Kasim, les auteurs des raids démolirent les temples, brisèrent les sculptures, pillèrent les palais, tuèrent un nombre incalculable d'hommes – le massacre des habitants de Debal se prolongea pendant trois jours – et emmenèrent les femmes et les enfants en esclavage.
Après la vague de violence initiale, Kasim tenta toutefois de rétablir la loi et l'ordre sur ces terres nouvellement conquises, et à cette fin, il autorisa même un certain degré de tolérance religieuse. Mais quand Hajjaj, son maître, entendit parler de ces usages pleins d'humanité, il objecta : « Il apparaît dans votre lettre que l'ensemble des règles que vous avez promulguées pour le confort et le bien-être de vos hommes est en parfait accord avec la loi religieuse. Mais la manière d'accorder le pardon prescrite par la loi est différente de celle que vous avez adoptée, puisque vous accordez votre pardon à chacun, riche ou pauvre, sans faire aucune distinction entre ami et ennemi. Le Grand Dieu dit dans le Coran [47.4] : “O Vrais Croyants, quand vous rencontrez des incroyants, coupez-leur la tête.” Ce commandement du Grand Dieu est un commandement supérieur et doit être respecté et suivi. Vous ne devez pas être trop indulgent et montrer de la pitié, ceci pourrait anéantir la portée de l'acte. Désormais, n'accordez de pardon à aucun ennemi et n'en épargnez aucun, car si vous le faites, tous vous considéreront comme un homme à l'âme faible. »
En 712, sous le commandement de Mohammed Kasim, les auteurs des raids démolirent les temples, brisèrent les sculptures, pillèrent les palais, tuèrent un nombre incalculable d'hommes – le massacre des habitants de Debal se prolongea pendant trois jours – et emmenèrent les femmes et les enfants en esclavage.
Après la vague de violence initiale, Kasim tenta toutefois de rétablir la loi et l'ordre sur ces terres nouvellement conquises, et à cette fin, il autorisa même un certain degré de tolérance religieuse. Mais quand Hajjaj, son maître, entendit parler de ces usages pleins d'humanité, il objecta : « Il apparaît dans votre lettre que l'ensemble des règles que vous avez promulguées pour le confort et le bien-être de vos hommes est en parfait accord avec la loi religieuse. Mais la manière d'accorder le pardon prescrite par la loi est différente de celle que vous avez adoptée, puisque vous accordez votre pardon à chacun, riche ou pauvre, sans faire aucune distinction entre ami et ennemi. Le Grand Dieu dit dans le Coran [47.4] : “O Vrais Croyants, quand vous rencontrez des incroyants, coupez-leur la tête.” Ce commandement du Grand Dieu est un commandement supérieur et doit être respecté et suivi. Vous ne devez pas être trop indulgent et montrer de la pitié, ceci pourrait anéantir la portée de l'acte. Désormais, n'accordez de pardon à aucun ennemi et n'en épargnez aucun, car si vous le faites, tous vous considéreront comme un homme à l'âme faible. »
Dans une communication ultérieure, Hajjaj répéta que tout homme valide devait être tué, et que les fils et filles en bas âge devaient être emprisonnés et retenus en otages. Kasim obéit, et en arrivant à la ville de Brahminabad, il massacra entre 6 000 et 16 000 hommes.
Les exploits de Kasim le précurseur se poursuivirent au début du 11ème siècle, quand Mahmoud de Ghazni « traversa l'Inde comme une tornade, détruisant, pillant et massacrant », appliquant avec zèle l'injonction coranique qui demande la mort des idolâtres qu'il avait juré de châtier chaque jour de sa vie.
Au cours des dix-sept vagues successives de cette invasion, du propre aveu de l'érudit Alberuni que Mahmoud avait emmené en Inde, « Mahmoud ruina complètement la prospérité du pays, et accomplit de merveilleux exploits, dignes de figurer dans la mémoire du peuple, telle une ancienne légende, réduisant les hindous en atomes de poussière éparpillés dans toutes les directions. Les restes dispersés [de cette population] nourrirent de ce fait, une aversion invétérée à l'encontre des musulmans. »
Une estimation universitaire évalue que du XIe au XVIe siècles, de l'an 1000 à l'an 1525, 80 millions d'Hindous auraient été tués par la répression musulmane sans parler des famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre.
En l'an 1000 la conquête islamique de l'Afghanistan fut suivie par la destruction de toute la population hindoue de cette région. Le nom "Hindu Kush" signifie aujourd'hui encore le massacre des hindous.
Les sultans turcs Bahmani, qui régnèrent sur le Deccan de 1347 à 1425, avaient fixé un quota annuel de 100 000 hindous.
En l'an 1399, le turco-mongol Tamerlan aurait fait mettre à mort de sang-froid en une seule journée 100 000 Hindous prisonniers lors de la prise de Delhi. Les têtes des victimes s'entassaient en énormes pyramides. Après quoi, un certain nombre d'Hindous embrassèrent l'islam pour échapper à la mort.
Le fait qu'une disposition à la culture et une sensibilité développée puissent aller de pair avec la bigoterie et la cruauté trouva son illustration avec Firuz Shah, qui gouverna le Nord de l'Inde à partir de 1351. Ce chef musulman tyrannique, bien qu'éduqué, surprit un jour une célébration hindoue dans un village, et ordonna que toutes les personnes présentes soient exécutées. Il raconta fièrement qu'après avoir perpétré le massacre, il détruisit les temples et fit ériger des mosquées à leur place.
L'empereur Moghol Akbar a laissé le souvenir d'un monarque tolérant, du moins selon les standards musulmans en Inde : au cours de son long règne (1542-1605), on ne peut porter à son actif qu'un seul massacre, quand, le 24 février 1568, il ordonna la mise à mort de près de 30 000 prisonniers rajpoutes après la bataille de Chitod. Mais si Akbar accepta les autres religions et toléra la célébration publique de leurs cultes, s'il abolit l'impôt sur les non-musulmans, son intérêt pour les croyances différentes ne reflétait pas un quelconque esprit de tolérance musulman. Bien au contraire, cette attitude indiquait une propension à la libre-pensée dans le domaine religieux qui l'amena finalement à une apostasie complète. Ses plus hautes actions consistèrent en une déclaration formelle de son infaillibilité en matière religieuse, sa promulgation d'un nouveau credo et son adoption des fêtes et pratiques hindoues et zoroastriennes. C'est un modèle dans l'histoire musulmane que l'on ressasse encore et toujours, y compris à l'heure actuelle : pour peu que l'on découvre un musulman raisonnable, éclairé et tolérant, un examen plus minutieux laisse apparaître qu'il s'agit de quelqu'un qui a commencé par être musulman, et qui progressivement s'est éloigné de l'orthodoxie de cette foi.
Le dernier des grands empereurs moghols, Aurangzeb (1618 – 1707) fut intransigeant sur l’islam et est responsable de beaucoup de destructions de temples hindous. Les chroniques de l’époque rapportent que :"Aurangzeb ordonna à tous les gouverneurs de province de détruire tous les temples et toutes les écoles des païens et de mettre radicalement fin à tous les enseignements et les pratiques païennes.
Aurangzeb fit décapiter, après l’avoir torturé, le 11 novembre 1675, le maître sikh Tegh Bahadur (9ème gourou des Sikhs) parce qu'il refusait de se convertir.
A SUIVRE
En l'an 1000 la conquête islamique de l'Afghanistan fut suivie par la destruction de toute la population hindoue de cette région. Le nom "Hindu Kush" signifie aujourd'hui encore le massacre des hindous.
Les sultans turcs Bahmani, qui régnèrent sur le Deccan de 1347 à 1425, avaient fixé un quota annuel de 100 000 hindous.
En l'an 1399, le turco-mongol Tamerlan aurait fait mettre à mort de sang-froid en une seule journée 100 000 Hindous prisonniers lors de la prise de Delhi. Les têtes des victimes s'entassaient en énormes pyramides. Après quoi, un certain nombre d'Hindous embrassèrent l'islam pour échapper à la mort.
Le fait qu'une disposition à la culture et une sensibilité développée puissent aller de pair avec la bigoterie et la cruauté trouva son illustration avec Firuz Shah, qui gouverna le Nord de l'Inde à partir de 1351. Ce chef musulman tyrannique, bien qu'éduqué, surprit un jour une célébration hindoue dans un village, et ordonna que toutes les personnes présentes soient exécutées. Il raconta fièrement qu'après avoir perpétré le massacre, il détruisit les temples et fit ériger des mosquées à leur place.
L'empereur Moghol Akbar a laissé le souvenir d'un monarque tolérant, du moins selon les standards musulmans en Inde : au cours de son long règne (1542-1605), on ne peut porter à son actif qu'un seul massacre, quand, le 24 février 1568, il ordonna la mise à mort de près de 30 000 prisonniers rajpoutes après la bataille de Chitod. Mais si Akbar accepta les autres religions et toléra la célébration publique de leurs cultes, s'il abolit l'impôt sur les non-musulmans, son intérêt pour les croyances différentes ne reflétait pas un quelconque esprit de tolérance musulman. Bien au contraire, cette attitude indiquait une propension à la libre-pensée dans le domaine religieux qui l'amena finalement à une apostasie complète. Ses plus hautes actions consistèrent en une déclaration formelle de son infaillibilité en matière religieuse, sa promulgation d'un nouveau credo et son adoption des fêtes et pratiques hindoues et zoroastriennes. C'est un modèle dans l'histoire musulmane que l'on ressasse encore et toujours, y compris à l'heure actuelle : pour peu que l'on découvre un musulman raisonnable, éclairé et tolérant, un examen plus minutieux laisse apparaître qu'il s'agit de quelqu'un qui a commencé par être musulman, et qui progressivement s'est éloigné de l'orthodoxie de cette foi.
Le dernier des grands empereurs moghols, Aurangzeb (1618 – 1707) fut intransigeant sur l’islam et est responsable de beaucoup de destructions de temples hindous. Les chroniques de l’époque rapportent que :"Aurangzeb ordonna à tous les gouverneurs de province de détruire tous les temples et toutes les écoles des païens et de mettre radicalement fin à tous les enseignements et les pratiques païennes.
Aurangzeb fit décapiter, après l’avoir torturé, le 11 novembre 1675, le maître sikh Tegh Bahadur (9ème gourou des Sikhs) parce qu'il refusait de se convertir.
A SUIVRE
Le génocide tu (3/3)
Mais comme nous le disions au début de cet article, ce génocide est occulté. Il faut bien sûr remettre les choses dans le contexte de l’histoire de la partition et comprendre que les dirigeants indiens de 1947 ne voulaient en aucun cas évoquer ce passé noir. Et au-delà il construisait le « sécularisme » indien qui impliquait une cohabitation pacifique et harmonieuse des religions en Inde.
Sri Aurobindo écrivait en 1909 : "Toute action qui pourrait soulever une objection chez un certain nombre de musulmans est maintenant passible d'interdiction... sous prétexte qu'elle risque de perturber l'ordre public, et on commence à se demander si l'on n'en viendra pas un jour à interdire le culte dans les temples hindous en invoquant ce motif si valable.
"La cruelle histoire de l'invasion musulmane de l'Inde, qui fut suivie d'un énorme génocide et de la prise en esclavage de millions d'Hindous n'est pas très connue dans le monde, particulièrement en Occident, où l'histoire de l'Inde n'est pas jugée très importante. Certains préféreraient qu'elle n'existât pas du tout ou que l'échelle des atrocités fût insignifiante, ou même que les intentions des musulmans ne fussent pas de convertir, mais uniquement de conquête militaire. D'autres arguent que cet épisode appartenant au passé, nous devrions l'oublier afin de préserver l'harmonie laïcisante de l'Inde."
"La cruelle histoire de l'invasion musulmane de l'Inde, qui fut suivie d'un énorme génocide et de la prise en esclavage de millions d'Hindous n'est pas très connue dans le monde, particulièrement en Occident, où l'histoire de l'Inde n'est pas jugée très importante. Certains préféreraient qu'elle n'existât pas du tout ou que l'échelle des atrocités fût insignifiante, ou même que les intentions des musulmans ne fussent pas de convertir, mais uniquement de conquête militaire. D'autres arguent que cet épisode appartenant au passé, nous devrions l'oublier afin de préserver l'harmonie laïcisante de l'Inde."
À Aligarh, importante université réservée en majorité aux musulmans avec l'assentiment des Anglais, furent conçus plusieurs mouvements islamiques militants et à partir des années 1930 l'idée d'un état séparé pour les musulmans qui deviendra le Pakistan.
Mais aussi sous l'influence plusieurs dont Mohamed Habib, à partir de 1920, les historiens musulmans, entreprirent de travestir l'Histoire de l'Inde en imposant un certain nombre de clichés
1) Les chroniques et biographies vantant les massacres d'Hindous, la mise en esclavage des femmes et des enfants, et la destruction de leurs temples, "étaient le plus souvent des exagérations de poètes de cour".
Mais aussi sous l'influence plusieurs dont Mohamed Habib, à partir de 1920, les historiens musulmans, entreprirent de travestir l'Histoire de l'Inde en imposant un certain nombre de clichés
1) Les chroniques et biographies vantant les massacres d'Hindous, la mise en esclavage des femmes et des enfants, et la destruction de leurs temples, "étaient le plus souvent des exagérations de poètes de cour".
2) Les atrocités indiscutables devaient être imputées aux seuls Turcs, "sauvages venus des steppes".
3) La cause de la destruction des temples hindous résultait de ce qu'ils "regorgeaient d'or et d'argent et que tout naturellement les armées musulmanes les ont pillés".
4) Les conversions d'Hindous à l'islam s'expliquent par le fait que "la population, d'elle-même, décida de choisir la charia contre la smriti hindoue car ils étaient tous opprimés par les brahmanes…"
4) Les conversions d'Hindous à l'islam s'expliquent par le fait que "la population, d'elle-même, décida de choisir la charia contre la smriti hindoue car ils étaient tous opprimés par les brahmanes…"
L'ancien dirigeant du communisme international Manabendra Nath Roy affirme : "L'islam a rempli en Inde une mission d'égalitarisme et qu'en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. C'était une question de lutte des classes tout à fait justifiée entre des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les Hindous de haute caste)."
Nehru, à propos de Mahmud Ghazni (997-1030), déclare : "L'architecture fascinait Mahmud Ghazni et il était très impressionné par la ville de Mathura, où il y avait des milliers d'édifices à la gloire de dieu. Mahmud n'était pas un homme religieux ; il était musulman, mais c'était secondaire, car avant tout c'était un soldat et un brillant guerrier."
Or, en fait d'architecture Ghazni a surtout rasé des milliers de temples, en particulier ceux de la ville de Mathura, considérée par les Hindous comme le lieu de naissance de Krishna.
Au sein de la prestigieuse Jawaharlal Nehru University de New Delhi on a ainsi construit le mythe des méchants brahmanes et des bons intouchables, et surtout des excellents et délicieux Moghols. De l'oppression nationale on a prétendu faire un conflit de classes. Les musulmans auraient ainsi "libéré les castes défavorisées en leur donnant accès à l'islam".
L'historien belge Koenraad Elst, à propos de la négation des atrocités musulmanes en Inde met en lumière le rôle des marxistes indiens dans ce négationnisme.
Une journaliste indienne connue, Tawleen Singh, attribue ce « révisionnisme » au dogme du sécularisme : « Le prix que l’Inde a payé pour avoir fait du « sécularisme » une arme idéologique est, à mes yeux de séculariste, incalculable. Entre les mains de partis prétendument laïcs, tels que le Congrès, les partis marxistes et ceux, plus récents, conduits par des dirigeants hindous de basses castes, cela se ramène à considérer que tout aspect de la culture indienne qui ne rend pas justice à l’influence de l’Islam doit être non seulement ignoré mais condamné comme étant « communaliste ». C’est ainsi que l’Inde est devenue la seule civilisation ancienne qui a honte de son ancienne culture et se trouve embarrassée de devoir dire qu’il y avait une civilisation avant la domination musulmane ».
Sources :
Le Révisionnisme et le négationnisme en Inde, François Gauthier
L’Inde, une autre victime de l’Islam, Serge Trifkovic
L'INDE, UNE AUTRE VICTIME DE L'ISLAM
par Serge Trifkovic
Adapté de : « Le Sabre du Prophète : Un guide de l'Islam politiquement incorrect »,
par Serge Trifkovic*.
Traduction de l'article « Islam's Other Victims : India »
paru dans « Front Page Magazine.com » du 18 novembre 2002
[...] Avant les invasions musulmanes, l'Inde jouissait d'une des civilisations les plus élaborées dans le monde. L'Hindustan du 10ème siècle égalait ses contemporains de l'Est et de l'Ouest dans les domaines de la philosophie, des mathématiques et des sciences naturelles. Les mathématiciens indiens avaient découvert le zéro, sans oublier l'algèbre et d'autres théories, qui furent transmises plus tard au monde musulman auquel on en attribua faussement le mérite. L'Inde médiévale, avant l'invasion musulmane, était une culture richement imaginative, une des cinq ou six civilisations les plus avancées de tous les temps. Ses sculptures étaient vigoureuses et sensuelles, son architecture richement ornée et envoûtante. Et tout ceci était une réalisation purement autochtone et non, comme c'est le cas de nombre des plus fameux hauts-lieux de la culture musulmane, des reliquats de civilisations pré-islamistes dont les musulmans s'étaient rendus maîtres.
Les envahisseurs musulmans commencèrent leurs incursions au début du 8ème siècle, sous le règne de Hajjaj, le gouverneur de l'actuel Irak. [...] En 712, sous le commandement de Mohammed Kasim, les auteurs des raids démolirent les temples, brisèrent les sculptures, pillèrent les palais, tuèrent un nombre incalculable d'hommes – le massacre des habitants de Debal se prolongea pendant trois jours – et emmenèrent les femmes et les enfants en esclavage, certains réservés aux pratiques sexuelles. Après la vague de violence initiale, Kasim tenta toutefois de rétablir la loi et l'ordre sur ces terres nouvellement conquises, et à cette fin, il autorisa même un certain degré de tolérance religieuse. Mais quand Hajjaj, son maître, entendit parler de ces usages pleins d'humanité, il objecta : « Il apparaît dans votre lettre que l'ensemble des règles que vous avez promulguées pour le confort et le bien-être de vos hommes est en parfait accord avec la loi religieuse. Mais la manière d'accorder le pardon prescrite par la loi est différente de celle que vous avez adoptée, puisque vous accordez votre pardon à chacun, riche ou pauvre, sans faire aucune distinction entre ami et ennemi. Le Grand Dieu dit dans le Coran [47.4] : “O Vrais Croyants, quand vous rencontrez des incroyants, coupez-leur la tête.” Ce commandement du Grand Dieu est un commandement supérieur et doit être respecté et suivi. Vous ne devez pas être trop indulgent et montrer de la pitié, ceci pourrait anéantir la portée de l'acte. Désormais, n'accordez de pardon à aucun ennemi et n'en épargnez aucun, car si vous le faites, tous vous considéreront comme un homme à l'âme faible. »
Dans une communication ultérieure, Hajjaj répéta que tout homme valide devait être tué, et que les fils et filles en bas âge devaient être emprisonnés et retenus en otages. Kasim obéit, et en arrivant à la ville de Brahminabad, il massacra entre 6 000 et 16 000 hommes.
La portée de ces événements ne se limite pas seulement à l'horreur qu'inspire le nombre de personnes massacrées, mais étend sa signification au fait que les auteurs de ces massacres n'étaient pas les soudards d'une armée désobéissant aux enseignements éthiques de leur religion, comme l'étaient les croisés européens en Terre Sainte, mais bien qu'ils faisaient exactement ce que leur religion enseignait. (On peut noter que le Christianisme a évolué et ne prêche plus les croisades, ce qui n'est pas le cas de l'Islam. Il est abondamment prouvé que la jihad a été prêchée depuis les centres officiels de l'Islam et non pas seulement par des groupes marginaux d'extrémistes fanatiques.)
Les exploits de Kasim le précurseur se poursuivirent au début du 11ème siècle, quand Mahmoud de Ghazni « traversa l'Inde comme une tornade, détruisant, pillant et massacrant », appliquant avec zèle l'injonction coranique qui demande la mort des idolâtres qu'il avait juré de châtier chaque jour de sa vie.
Au cours des dix-sept vagues successives de cette invasion, du propre aveu de l'érudit Alberuni que Mahmoud avait emmené en Inde, « Mahmoud ruina complètement la prospérité du pays, et accomplit de merveilleux exploits, dignes de figurer dans la mémoire du peuple, telle une ancienne légende, réduisant les hindous en atomes de poussière éparpillés dans toutes les directions. Les restes dispersés [de cette population] nourrirent de ce fait, une aversion invétérée à l'encontre des musulmans. »
Doit-on s'en étonner ? À ce jour, les citoyens de Bombay, New Delhi, Calcutta et Bangalore vivent dans la crainte du Pakistan, pays politiquement instable et détenteur de l'arme nucléaire, qui contrairement à l'Inde (mais comme tout pays musulman), n'a pas réussi à maintenir la démocratie depuis l'indépendance.
Mathura, la ville sainte du dieu Krishna, fut la victime suivante :
« Au milieu de la ville se trouvait un temple plus grand et plus finement ouvragé que tout le reste, impossible à décrire par un texte ou une peinture. » Le sultan Mahmoud pensait qu'il avait fallu plus de 200 ans pour le construire. Les idoles, parmi lesquelles « cinq statues d'or rouge de cinq mètres de haut » avaient les yeux sertis de pierres précieuses inestimables. « Le sultan donna l'ordre de brûler tous les temples par le naphte et le feu, et de les raser jusqu'au niveau du sol. »
Conséquences de cette invasion, dans les antiques cités de Vanarasi (Bénarès), Mathura, Ujjain, Maheswar, Jwalamukhi et Dwaraka, pas un seul temple intact ou complet ne subsistait. C'est comme une armée qui marcherait sur Paris, Rome, Florence et Oxford et qui annihilerait tous ces trésors architecturaux. Il s'agit d'un acte qui dépasse le nihilisme ; un négativisme absolu, une haine de la culture et de la civilisation.
Dans son livre « Histoire de la Civilisation », le célèbre historien Will Durant s'affligeait des conséquences de ce qu'il nommait « probablement l'épisode le plus sanglant de l'Histoire ». Il considérait cette invasion comme « une histoire décourageante, puisque l'évidente morale qui s'en dégage nous assène que la civilisation est un bien précieux, dont la liberté et l'ordonnancement délicat et complexe peuvent à tout moment être balayés par des barbares déferlant de l'extérieur et se multipliant de l'intérieur ».
Les envahisseurs musulmans « détruisirent et brûlèrent tout ce qu'ils rencontrèrent de beau dans l'Hindustan », affichant le ressentiment de guerriers sous-développés, intimidés par la confrontation avec « une culture plus raffinée », comme le souligne un commentateur indien. « Les sultans musulmans construisirent des mosquées sur l'emplacement des temples détruits, et de nombreux hindous furent vendus comme esclaves. Ils étaient des kafirs, des païens par excellence. À la différence des chrétiens et des juifs, ils n'étaient pas des peuples "du Livre", et ils furent les victimes toutes désignées – les pacifiques bouddhistes également mais dans une moindre mesure – de l'injonction de Mahomet contre les païens : "Tuez ceux qui rejoignent d'autres dieux que Dieu, où que vous puissiez les découvrir." (Non pas que le fait d'être "du Livre" ait beaucoup aidé les juifs et les chrétiens contre d'autres agressions musulmanes, mais ceci est une autre histoire.)
Depuis cette époque, les abords montagneux du Nord-Ouest de l'Inde se nomment Hindu Kush, « le massacre des hindous » en souvenir du temps où les esclaves hindous du sous-continent mouraient dans les rudes montagnes d'Afghanistan sur le chemin de la déportation vers les cours musulmanes d'Asie centrale. La boucherie de Somnath, sur le site d'un temple hindou célèbre, où 50 000 hindous furent tués sur l'ordre de Mahmoud, a donné le ton pour des siècles.
Les paisibles bouddhistes furent les victimes suivantes à être désignées pour les massacres de masse en 1193, quand Mohammed Khilji incendia également leur célèbre bibliothèque. À la fin du 12ème siècle, après la conquête musulmane de leur bastion du Bihar, ils perdirent toute présence significative en Inde. Les survivants se retirèrent au Népal ou au Tibet ou s'échappèrent vers le Sud du sous-continent. Les restes de leur culture s'éparpillèrent dans des contrées aussi lointaines que le Turkestan. À la merci des conquérants musulmans et de leurs héritiers, ces témoignages furent systématiquement anéantis, comme le furent, de nos jours encore, les quatre statues géantes des Bouddhas d'Afghanistan en mars 2001.
Le fait qu'une disposition à la culture et une sensibilité développée puissent aller de pair avec la bigoterie et la cruauté trouva son illustration avec Firuz Shah, qui gouverna le Nord de l'Inde à partir de 1351. Ce chef musulman tyrannique, bien qu'éduqué, surprit un jour une célébration hindoue dans un village, et ordonna que toutes les personnes présentes soient exécutées. Il raconta fièrement qu'après avoir perpétré le massacre, il détruisit les temples et fit ériger des mosquées à leur place.
L'empereur Moghol Akbar a laissé le souvenir d'un monarque tolérant, du moins selon les standards musulmans en Inde : au cours de son long règne (1542-1605), on ne peut porter à son actif qu'un seul massacre, quand, le 24 février 1568, il ordonna la mise à mort de près de 30 000 prisonniers rajpoutes après la bataille de Chitod. Mais si Akbar accepta les autres religions et toléra la célébration publique de leurs cultes, s'il abolit l'impôt sur les non-musulmans, son intérêt pour les croyances différentes ne reflétait pas un quelconque esprit de tolérance musulman. Bien au contraire, cette attitude indiquait une propension à la libre-pensée dans le domaine religieux qui l'amena finalement à une apostasie complète. Ses plus hautes actions consistèrent en une déclaration formelle de son infaillibilité en matière religieuse, sa promulgation d'un nouveau credo et son adoption des fêtes et pratiques hindoues et zoroastriennes. C'est un modèle dans l'histoire musulmane que l'on ressasse encore et toujours, y compris à l'heure actuelle : pour peu que l'on découvre un musulman raisonnable, éclairé et tolérant, un examen plus minutieux laisse apparaître qu'il s'agit de quelqu'un qui a commencé par être musulman, et qui progressivement s'est éloigné de l'orthodoxie de cette foi. En d'autres termes : les meilleurs musulmans sont souvent les moins musulmans (un théorème qui ne semble pas s'appliquer aux autres religions.)
Les choses reprirent un cours normal avec Shah Jahan (1593-1666), un petit-fils d'Akbar le Grand et le cinquième empereur Moghol. La plupart des occidentaux se souviennent de lui comme le commanditaire du Taj Mahal, mais n'ont aucune idée de la cruauté de ce roi qui engagea quarante-huit campagnes militaires contre les non-musulmans en moins de trente ans. Sur le modèle de ses coreligionnaires ottomans, à l'occasion de son couronnement, il tua tous les membres mâles de sa famille sauf un qui réussit à s'enfuir en Perse. Shah Jahan avait 5 000 concubines dans son harem, ce qui ne l'empêchait pas d'entretenir des rapports incestueux avec deux de ses filles, Chamani et Jahanara. Au cours de son règne, rien qu'à Bénarès, 76 temples hindous furent détruits, ainsi que des églises chrétiennes à Agra et Lahore. À la fin du siège de Hugh (une enclave portugaise près de Calcutta) qui dura trois mois, dix mille habitants furent « déchiquetés par la poudre, étouffés par noyade ou brûlés. » Quatre mille captifs furent emmenés à Agra où on leur offrit de choisir entre l'Islam ou la mort. La plupart refusèrent de se convertir et furent tués, à l'exception des jeunes femmes qui rejoignirent des harems.
Ces massacres perpétrés par les musulmans en Inde n'ont pas de parallèle dans l'histoire. En valeur absolue, ils sont plus importants que l'holocauste des juifs, la Terreur soviétique, les massacres japonais sur les Chinois pendant la seconde guerre mondiale, les dévastations de Mao contre la paysannerie chinoise, le génocide des Arméniens par les Turcs, ou que tout autre de ces fameux crimes contre l'humanité du 20ème siècle. Hélas, ils restent pratiquement ignorés à l'extérieur de l'Inde.
Plusieurs raisons expliquent ce fait. À l'époque où ils dirigeaient l'Inde, les Britanniques, fidèles à leur politique du « diviser pour régner », blanchirent les archives musulmanes pour que les membres de cette communauté puissent contrebalancer politiquement le poids de leurs administrés hindous plus nombreux. Dans la période de la lutte pour l'indépendance, Gandhi et Nehru minimisèrent l'étendue historique des atrocités afin de présenter la façade d'une unité hindou-musulmane contre les Britanniques. (Bien entendu, cette façade s'évanouit immédiatement après l'indépendance, et plusieurs millions de personnes furent tuées dans les violences religieuses qui accompagnèrent la partition de l'Inde britannique et la création du Pakistan.) Après l'indépendance, les écrivains indiens marxistes, aveuglés par leur idéologie, supprimèrent la vérité des registres musulmans, parce qu'elle ne correspondait pas à la théorie marxiste de l'histoire. Aujourd'hui, l'équivalent indien de la mode du « politiquement correct » passe sous silence les crimes des musulmans qui sont devenus une « minorité opprimée » dans une Inde majoritairement hindoue. Enfin, les intellectuels de gauche du pays ne cessent de blâmer l'Inde et haïssent leur propre civilisation hindoue, de la même manière que leurs congénères de Berkeley condamnent sans relâche les États-Unis et l'Occident.
À la différence de l'Allemagne qui a présenté des excuses à ses victimes juives et de l'Europe de l'Est, contrairement au Japon qui a au moins su se tenir depuis la seconde guerre mondiale, et même comparé aux États-Unis qui sont allés jusqu'au paroxysme de la culpabilisation pour les actes commis à l'encontre d'un nombre bien plus réduit d'Amérindiens, les agresseurs musulmans de l'Inde et leurs successeurs n'ont même jamais cessé leurs tentatives pour finir le travail qu'ils avaient commencé. À ce jour, les militants islamistes considèrent encore l'Inde comme « une affaire non réglée », et le problème est inscrit tout en haut de l'agenda de certains pays musulmans enrichis par leur pétrole, comme l'Arabie Saoudite, qui dépensent des millions chaque année pour tenter de convertir les hindous à l'Islam.
Une petite satisfaction nous est laissée : ils trouvent que cela avance plutôt lentement.
Les envahisseurs musulmans commencèrent leurs incursions au début du 8ème siècle, sous le règne de Hajjaj, le gouverneur de l'actuel Irak. [...] En 712, sous le commandement de Mohammed Kasim, les auteurs des raids démolirent les temples, brisèrent les sculptures, pillèrent les palais, tuèrent un nombre incalculable d'hommes – le massacre des habitants de Debal se prolongea pendant trois jours – et emmenèrent les femmes et les enfants en esclavage, certains réservés aux pratiques sexuelles. Après la vague de violence initiale, Kasim tenta toutefois de rétablir la loi et l'ordre sur ces terres nouvellement conquises, et à cette fin, il autorisa même un certain degré de tolérance religieuse. Mais quand Hajjaj, son maître, entendit parler de ces usages pleins d'humanité, il objecta : « Il apparaît dans votre lettre que l'ensemble des règles que vous avez promulguées pour le confort et le bien-être de vos hommes est en parfait accord avec la loi religieuse. Mais la manière d'accorder le pardon prescrite par la loi est différente de celle que vous avez adoptée, puisque vous accordez votre pardon à chacun, riche ou pauvre, sans faire aucune distinction entre ami et ennemi. Le Grand Dieu dit dans le Coran [47.4] : “O Vrais Croyants, quand vous rencontrez des incroyants, coupez-leur la tête.” Ce commandement du Grand Dieu est un commandement supérieur et doit être respecté et suivi. Vous ne devez pas être trop indulgent et montrer de la pitié, ceci pourrait anéantir la portée de l'acte. Désormais, n'accordez de pardon à aucun ennemi et n'en épargnez aucun, car si vous le faites, tous vous considéreront comme un homme à l'âme faible. »
Dans une communication ultérieure, Hajjaj répéta que tout homme valide devait être tué, et que les fils et filles en bas âge devaient être emprisonnés et retenus en otages. Kasim obéit, et en arrivant à la ville de Brahminabad, il massacra entre 6 000 et 16 000 hommes.
La portée de ces événements ne se limite pas seulement à l'horreur qu'inspire le nombre de personnes massacrées, mais étend sa signification au fait que les auteurs de ces massacres n'étaient pas les soudards d'une armée désobéissant aux enseignements éthiques de leur religion, comme l'étaient les croisés européens en Terre Sainte, mais bien qu'ils faisaient exactement ce que leur religion enseignait. (On peut noter que le Christianisme a évolué et ne prêche plus les croisades, ce qui n'est pas le cas de l'Islam. Il est abondamment prouvé que la jihad a été prêchée depuis les centres officiels de l'Islam et non pas seulement par des groupes marginaux d'extrémistes fanatiques.)
Les exploits de Kasim le précurseur se poursuivirent au début du 11ème siècle, quand Mahmoud de Ghazni « traversa l'Inde comme une tornade, détruisant, pillant et massacrant », appliquant avec zèle l'injonction coranique qui demande la mort des idolâtres qu'il avait juré de châtier chaque jour de sa vie.
Au cours des dix-sept vagues successives de cette invasion, du propre aveu de l'érudit Alberuni que Mahmoud avait emmené en Inde, « Mahmoud ruina complètement la prospérité du pays, et accomplit de merveilleux exploits, dignes de figurer dans la mémoire du peuple, telle une ancienne légende, réduisant les hindous en atomes de poussière éparpillés dans toutes les directions. Les restes dispersés [de cette population] nourrirent de ce fait, une aversion invétérée à l'encontre des musulmans. »
Doit-on s'en étonner ? À ce jour, les citoyens de Bombay, New Delhi, Calcutta et Bangalore vivent dans la crainte du Pakistan, pays politiquement instable et détenteur de l'arme nucléaire, qui contrairement à l'Inde (mais comme tout pays musulman), n'a pas réussi à maintenir la démocratie depuis l'indépendance.
Mathura, la ville sainte du dieu Krishna, fut la victime suivante :
« Au milieu de la ville se trouvait un temple plus grand et plus finement ouvragé que tout le reste, impossible à décrire par un texte ou une peinture. » Le sultan Mahmoud pensait qu'il avait fallu plus de 200 ans pour le construire. Les idoles, parmi lesquelles « cinq statues d'or rouge de cinq mètres de haut » avaient les yeux sertis de pierres précieuses inestimables. « Le sultan donna l'ordre de brûler tous les temples par le naphte et le feu, et de les raser jusqu'au niveau du sol. »
Conséquences de cette invasion, dans les antiques cités de Vanarasi (Bénarès), Mathura, Ujjain, Maheswar, Jwalamukhi et Dwaraka, pas un seul temple intact ou complet ne subsistait. C'est comme une armée qui marcherait sur Paris, Rome, Florence et Oxford et qui annihilerait tous ces trésors architecturaux. Il s'agit d'un acte qui dépasse le nihilisme ; un négativisme absolu, une haine de la culture et de la civilisation.
Dans son livre « Histoire de la Civilisation », le célèbre historien Will Durant s'affligeait des conséquences de ce qu'il nommait « probablement l'épisode le plus sanglant de l'Histoire ». Il considérait cette invasion comme « une histoire décourageante, puisque l'évidente morale qui s'en dégage nous assène que la civilisation est un bien précieux, dont la liberté et l'ordonnancement délicat et complexe peuvent à tout moment être balayés par des barbares déferlant de l'extérieur et se multipliant de l'intérieur ».
Les envahisseurs musulmans « détruisirent et brûlèrent tout ce qu'ils rencontrèrent de beau dans l'Hindustan », affichant le ressentiment de guerriers sous-développés, intimidés par la confrontation avec « une culture plus raffinée », comme le souligne un commentateur indien. « Les sultans musulmans construisirent des mosquées sur l'emplacement des temples détruits, et de nombreux hindous furent vendus comme esclaves. Ils étaient des kafirs, des païens par excellence. À la différence des chrétiens et des juifs, ils n'étaient pas des peuples "du Livre", et ils furent les victimes toutes désignées – les pacifiques bouddhistes également mais dans une moindre mesure – de l'injonction de Mahomet contre les païens : "Tuez ceux qui rejoignent d'autres dieux que Dieu, où que vous puissiez les découvrir." (Non pas que le fait d'être "du Livre" ait beaucoup aidé les juifs et les chrétiens contre d'autres agressions musulmanes, mais ceci est une autre histoire.)
Depuis cette époque, les abords montagneux du Nord-Ouest de l'Inde se nomment Hindu Kush, « le massacre des hindous » en souvenir du temps où les esclaves hindous du sous-continent mouraient dans les rudes montagnes d'Afghanistan sur le chemin de la déportation vers les cours musulmanes d'Asie centrale. La boucherie de Somnath, sur le site d'un temple hindou célèbre, où 50 000 hindous furent tués sur l'ordre de Mahmoud, a donné le ton pour des siècles.
Les paisibles bouddhistes furent les victimes suivantes à être désignées pour les massacres de masse en 1193, quand Mohammed Khilji incendia également leur célèbre bibliothèque. À la fin du 12ème siècle, après la conquête musulmane de leur bastion du Bihar, ils perdirent toute présence significative en Inde. Les survivants se retirèrent au Népal ou au Tibet ou s'échappèrent vers le Sud du sous-continent. Les restes de leur culture s'éparpillèrent dans des contrées aussi lointaines que le Turkestan. À la merci des conquérants musulmans et de leurs héritiers, ces témoignages furent systématiquement anéantis, comme le furent, de nos jours encore, les quatre statues géantes des Bouddhas d'Afghanistan en mars 2001.
Le fait qu'une disposition à la culture et une sensibilité développée puissent aller de pair avec la bigoterie et la cruauté trouva son illustration avec Firuz Shah, qui gouverna le Nord de l'Inde à partir de 1351. Ce chef musulman tyrannique, bien qu'éduqué, surprit un jour une célébration hindoue dans un village, et ordonna que toutes les personnes présentes soient exécutées. Il raconta fièrement qu'après avoir perpétré le massacre, il détruisit les temples et fit ériger des mosquées à leur place.
L'empereur Moghol Akbar a laissé le souvenir d'un monarque tolérant, du moins selon les standards musulmans en Inde : au cours de son long règne (1542-1605), on ne peut porter à son actif qu'un seul massacre, quand, le 24 février 1568, il ordonna la mise à mort de près de 30 000 prisonniers rajpoutes après la bataille de Chitod. Mais si Akbar accepta les autres religions et toléra la célébration publique de leurs cultes, s'il abolit l'impôt sur les non-musulmans, son intérêt pour les croyances différentes ne reflétait pas un quelconque esprit de tolérance musulman. Bien au contraire, cette attitude indiquait une propension à la libre-pensée dans le domaine religieux qui l'amena finalement à une apostasie complète. Ses plus hautes actions consistèrent en une déclaration formelle de son infaillibilité en matière religieuse, sa promulgation d'un nouveau credo et son adoption des fêtes et pratiques hindoues et zoroastriennes. C'est un modèle dans l'histoire musulmane que l'on ressasse encore et toujours, y compris à l'heure actuelle : pour peu que l'on découvre un musulman raisonnable, éclairé et tolérant, un examen plus minutieux laisse apparaître qu'il s'agit de quelqu'un qui a commencé par être musulman, et qui progressivement s'est éloigné de l'orthodoxie de cette foi. En d'autres termes : les meilleurs musulmans sont souvent les moins musulmans (un théorème qui ne semble pas s'appliquer aux autres religions.)
Les choses reprirent un cours normal avec Shah Jahan (1593-1666), un petit-fils d'Akbar le Grand et le cinquième empereur Moghol. La plupart des occidentaux se souviennent de lui comme le commanditaire du Taj Mahal, mais n'ont aucune idée de la cruauté de ce roi qui engagea quarante-huit campagnes militaires contre les non-musulmans en moins de trente ans. Sur le modèle de ses coreligionnaires ottomans, à l'occasion de son couronnement, il tua tous les membres mâles de sa famille sauf un qui réussit à s'enfuir en Perse. Shah Jahan avait 5 000 concubines dans son harem, ce qui ne l'empêchait pas d'entretenir des rapports incestueux avec deux de ses filles, Chamani et Jahanara. Au cours de son règne, rien qu'à Bénarès, 76 temples hindous furent détruits, ainsi que des églises chrétiennes à Agra et Lahore. À la fin du siège de Hugh (une enclave portugaise près de Calcutta) qui dura trois mois, dix mille habitants furent « déchiquetés par la poudre, étouffés par noyade ou brûlés. » Quatre mille captifs furent emmenés à Agra où on leur offrit de choisir entre l'Islam ou la mort. La plupart refusèrent de se convertir et furent tués, à l'exception des jeunes femmes qui rejoignirent des harems.
Ces massacres perpétrés par les musulmans en Inde n'ont pas de parallèle dans l'histoire. En valeur absolue, ils sont plus importants que l'holocauste des juifs, la Terreur soviétique, les massacres japonais sur les Chinois pendant la seconde guerre mondiale, les dévastations de Mao contre la paysannerie chinoise, le génocide des Arméniens par les Turcs, ou que tout autre de ces fameux crimes contre l'humanité du 20ème siècle. Hélas, ils restent pratiquement ignorés à l'extérieur de l'Inde.
Plusieurs raisons expliquent ce fait. À l'époque où ils dirigeaient l'Inde, les Britanniques, fidèles à leur politique du « diviser pour régner », blanchirent les archives musulmanes pour que les membres de cette communauté puissent contrebalancer politiquement le poids de leurs administrés hindous plus nombreux. Dans la période de la lutte pour l'indépendance, Gandhi et Nehru minimisèrent l'étendue historique des atrocités afin de présenter la façade d'une unité hindou-musulmane contre les Britanniques. (Bien entendu, cette façade s'évanouit immédiatement après l'indépendance, et plusieurs millions de personnes furent tuées dans les violences religieuses qui accompagnèrent la partition de l'Inde britannique et la création du Pakistan.) Après l'indépendance, les écrivains indiens marxistes, aveuglés par leur idéologie, supprimèrent la vérité des registres musulmans, parce qu'elle ne correspondait pas à la théorie marxiste de l'histoire. Aujourd'hui, l'équivalent indien de la mode du « politiquement correct » passe sous silence les crimes des musulmans qui sont devenus une « minorité opprimée » dans une Inde majoritairement hindoue. Enfin, les intellectuels de gauche du pays ne cessent de blâmer l'Inde et haïssent leur propre civilisation hindoue, de la même manière que leurs congénères de Berkeley condamnent sans relâche les États-Unis et l'Occident.
À la différence de l'Allemagne qui a présenté des excuses à ses victimes juives et de l'Europe de l'Est, contrairement au Japon qui a au moins su se tenir depuis la seconde guerre mondiale, et même comparé aux États-Unis qui sont allés jusqu'au paroxysme de la culpabilisation pour les actes commis à l'encontre d'un nombre bien plus réduit d'Amérindiens, les agresseurs musulmans de l'Inde et leurs successeurs n'ont même jamais cessé leurs tentatives pour finir le travail qu'ils avaient commencé. À ce jour, les militants islamistes considèrent encore l'Inde comme « une affaire non réglée », et le problème est inscrit tout en haut de l'agenda de certains pays musulmans enrichis par leur pétrole, comme l'Arabie Saoudite, qui dépensent des millions chaque année pour tenter de convertir les hindous à l'Islam.
Une petite satisfaction nous est laissée : ils trouvent que cela avance plutôt lentement.
Robert Locke
(* Serge Trifkovic a obtenu son Doctorat de Philosophie à l'Université de Southampton en Angleterre, et a poursuivi ses recherches à l'Institut Hoover de Stanford. Ses antécédents journalistiques comprennent : « BBC World Service », « Voice of America », « CNN International », « MSNBC », « U.S. News and World Report », « The Washington Times », « The Philadelphia Inquirer », « The Times of London », et le « Cleveland Plain Dealer ». Il est rédacteur en chef du service étranger et chroniqueur à : « A Magazine of American Culture ». Cet article a été adapté par Robert Locke pour« Front Page Magazine ».)
http://www.jaia-bharati.org/histoire/ind-victim-islam.htm
LE RÉVISIONNISME ET LE NÉGATIONNISME EN INDE
par François Gautier
1ère PARTIE : LE RÉVISIONNISME EN INDE
À l'heure où un gouvernement de la droite hindoue va peut-être, pour la première fois, prendre le pouvoir dans le sous-continent, un intense débat sur le « négationnisme » fait rage en ce moment en Inde. Il range d'un côté les marxistes alliés aux musulmans, et de l'autre les hindous.
Au centre de ce débat, plusieurs livres, dont « Le négationnisme en Inde », (Voice of India, New Delhi), écrit par l'historien et sociologue belge Konraad Elst. Pour M. Elst, le négationnisme, « c'est la perversion des données historiques d'un pays par ceux qui en rédigent l'histoire officielle ». Dans le cas de l'Inde, estime M. Elst, ce négationnisme s'est surtout appliqué à gommer l'horreur des invasions musulmanes en Inde et à dénigrer l'identité hindoue de la nation indienne.
M. Elst commence par rappeler que Nehru, le premier leader de l'Inde indépendante, était un grand admirateur de l'URSS. C'est lui d'ailleurs qui initia l'étatisation de l'Inde sur le modèle soviétique, suivi en cela par sa fille Indira, qui plus tard nationalisa toutes les banques. Pendant longtemps, l'Inde suivra aveuglement sa politique pro-soviétique, qui par exemple faisait des Juifs les oppresseurs et des Arabes les opprimés ; c'est pourquoi New Delhi n'aura pas de relations diplomatiques avec Israël pendant 47 ans. Sous l'impulsion de Nehru, trois générations d'historiens et d'intellectuels indiens marxistes s'efforceront de persuader leurs compatriotes (et le reste du monde) qu'il n'y a jamais eu de génocide musulman sur la personne des Hindous, alors que de nombreux historiens, tels Alain Daniélou, Will Durant, Sitaram Goel, ou Konraad Elst ont toujours affirmé le contraire. Le Professeur K.S. Lal dans son livre « La croissance de la population musulmane en Inde », affirme par exemple qu'entre les seules années 1000 à 1525, 80 millions d'Hindous furent tués directement et indirectement (famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre) par les musulmans. Ils leur apprendront également à haïr le système des castes et à ridiculiser tout ce qui est hindou, même si pour beaucoup d'indianistes, l'Hindouisme constitue le génie particulier de l'Inde. Écoutez ce qu'en dit Alain Daniélou dans son « Histoire de l'Inde » (Fayard) : « Le Congrès, dont la plupart des journaux étaient de langue anglaise, présenta les partis hindous (dont le Jana Sangha, l'ancêtre du Bharata Janata Party) comme barbares, fanatiques, ridicules ; et la presse britannique eut beau jeu de reprendre les propos de ses “confrères” indiens ». (Aujourd'hui, rien n'a vraiment changé : les journaux indiens de langue anglaise en Inde continuent de « croquer » du Hindou (fondamentalistes, nazis, sectaires), fidèlement copiés en cela par les correspondants occidentaux, qui à leur arrivée en poste se tournent spontanément vers leurs confrères indiens pour comprendre ce pays si compliqué et contradictoire). La Mecque intellectuelle du marxisme nehruvien en Inde se situe à New Delhi, au sein de la prestigieuse JawaharlalNehru University. C'est là que les intellectuels indiens façonnèrent le mythe musulman, en s'attardant sur le génie bienveillant des Moghols. Ainsi, dans le célèbre livre « Communalism and the writing of Indian history », Romila Thapar, Harbans Mukhia et Bipan Chandra, professeurs à la JNU, nient le génocide musulman, en le remplaçant par un conflit de classes : « les Musulmans libérèrent les castes défavorisées en leur donnant accès à l'Islam ». La redoutable Romila Thapar, une sommité intellectuelle en Inde, a publié par ailleurs chez Penguin, en collaboration avec l'historien britannique Percival Spear, une « Histoire de l'Inde » où elle écrit « que la supposée intolérance d'Aurangzeb (un des empereurs moghols les plus sanglant qui soit), n'est rien d'autre qu'une légende hostile basée sur quelques actes épars, comme l'érection d'une mosquée sur un temple à Bénarès ».
Konraad Elst, pour qui le négationnisme, c'est aussi la négation des grands génocides de l'humanité, prend en exemple le sac de la ville de Vijaynagar au XVIème siècle par Husain Nizam Shah. Vijaynagar fut le dernier grand royaume hindou des Indes, un des plus beaux, celui qui symbolisait une renaissance hindoue après 9 siècles de conquête musulmane. Pour Alain Daniélou, « la mentalité chevaleresque, la justice humaine, le respect de la vie et de la propriété qui y régnaient, forment un contraste étonnant avec la cruauté, la barbarie, les massacres, les viols, les populations entières réduites à l'esclavage, qui caractérisent les empires musulmans ». Et il ajoute : « Barbosa remarque avec étonnement que le roi (de Vijaynagar) permet une telle liberté que chacun peut aller, venir et vivre sa religion sans que personne ne l'inquiète ou lui demande s'il est chrétien, juif, musulman ou hindou ». Le 23 janvier 1565, Husain Nizam Shah s'empara de Vijayanagar : « pendant cinq mois les musulmans s'employèrent à tout détruire... les scènes de massacre et d'horreur, disent les contemporains, dépassèrent tout ce que l'esprit peut imaginer et il ne resta plus de la belle et prospère cité que quelques ruines fumantes »... (Histoire de l'Inde. A. Daniélou).
Que dit cependant l'histoire officielle ? Prenez par exemple « l'Histoire de l'Inde Moderne », parue en 94 chez Fayard. Dans le chapitre consacré à Vijaynagar, on ne peut s'empêcher de percevoir l'inimitié de l'auteur (7 historiens ont coécrit cette histoire) pour l'Hindouisme. On accuse d'abord les deux jeunes princes fondateurs de Vijaynagar, qui furent convertis de force à l'Islam, d'avoir « renié l'Islam », aussitôt remis en liberté ; puis on souligne « l'ambition des brahmanes », qui se servirent de ces princes renégats pour reconquérir leur pouvoir perdu aux mains des Arabes (p.54). On mentionne ensuite « l'insatiable exigence du pouvoir central (hindou, bien sûr), à l'égard de ceux qui lui étaient soumis » (p.56), en oubliant de mentionner qu'à Vijaynagar les Hindous connaissaient enfin la liberté du culte, qu'on ne les tuait pas, qu'on ne rasait pas leurs temples, qu'on ne violait pas leurs femmes, qu'on n'envoyait pas leurs enfants en esclavage. On qualifie par ailleurs Vijaynagar de « royaume guerrier » (p.57), comme si les Hindous avaient le privilège du militantisme et qu'il leur fallait baisser les bras devant l'ennemi musulman, le belliciste sans pitié par excellence... Et tout cela finalement pour passer en exactement sept mots sur l'horrible sac de Vijaynagar: « pillages et massacres durèrent trois jours entiers », ajoutant, pour bien montrer la magnanimité des Moghols : « les sultans laissèrent à chacun ses prises, joyaux, esclaves, tissus précieux, ne gardant que les éléphants chargés de trésor » (p.60). Que de pages et de pages qui sous-entendent l'esprit fanatique des Hindous, la cupidité des brahmanes et le pouvoir absolu des maharajas (en l'occurrence le merveilleux Krishna Deva Raya), et si peu sur un des massacres les plus terrible, les plus inutile, les plus monstrueux de l'histoire de l'Inde. « Voilà bien du négationnisme », s'exclame l'historien indien Ram Swarup !
2ème PARTIE : LE NÉGATIONNISME EN INDE
L'INDIANISME FRANÇAIS
L'historien français Alain Daniélou, qui avait vécu l'Inde du dedans, résidant pendant vingt ans à Bénarès, où il apprit le sanskrit et la musique indienne, se plaignait souvent du « biais islamisant de l'indianisme français ». Les choses ont-elles vraiment changé aujourd'hui ? Prenez par exemple le livre de Christophe Jaffrelot « Le nationalisme hindou ». M. Jaffrelot, qui est chercheur au CNRS, possède une remarquable connaissance académique de l'Inde, mais il prend un tout petit bout de l'histoire indienne – de 1920 à nos jours – pour expliquer la naissance du nationalisme hindou. Pour l'historien indien Sitaram Goel, « s'il y a nationalisme hindou – et c'est discutable – il résulte de dix siècles de soumission peureuse, abjecte, absolue, aux persécutions musulmanes. Gandhi ne nous a-t-il pas appelé des couards » ? Quand on lui parlait de nationalisme hindou, Daniélou rétorquait toujours « que tout au long de son histoire, l'Hindouisme a fait montre d'une une remarquable tolérance, permettant aux Chrétiens de Syrie, aux marchands arabes, aux Parsis de Zoroastre, aux Juifs de Jérusalem, persécutés chez eux, de s'établir en Inde et d'y pratiquer leur religion en toute liberté ». Peut on en dire autant des musulmans ? « On ne dira jamais assez l'horreur que furent les invasions arabes en Inde. Les ignorer parce qu'elles appartiennent au “passé” est ridicule, car elles se répercutent encore dans les événements politiques d'aujourd'hui », affirme l'historien belge Konraad Elst dans son livre « Le négationnisme en Inde » (Voice of India, New Delhi). On ne peut donc comprendre l'Inde de 1998 sans une connaissance approfondie de son histoire. « Ne prendre par exemple qu'Ayodhya pour en faire les fondations du “fanatisme” hindou, c'est non seulement ne percevoir qu'un tout petit bout de l'iceberg, mais c'est aussi un mensonge flagrant », écrit toujours M. Elst.
Pour M. Elst, le négationnisme en Inde, qui est d'inspiration marxiste, s'est appliqué à gommer des livres d'histoire écrits après l'indépendance indienne de 1947, toute l'horreur des invasions musulmanes et à dénigrer l'identité hindoue de l'Inde, en s'attaquant aux partis politiques, tel le Jana Sangh, (l'ancêtre du Bharata Janata Party, qui vient de prendre le pouvoir en Inde), qui au début des années 20 s'efforcèrent de contrebalancer l'influence grandissante de la Ligue Musulmane qui commençait déjà à réclamer la création d'un état séparé pour les musulmans indiens.
L'indianisme français du XXème siècle semble s'être fortement inspiré de ce négationnisme-là, témoin « L''Histoire de l'Inde Moderne », paru en 1994 chez Fayard et qui fait référence aujourd'hui chez nous. Dans le chapitre « La splendeur moghole », Marc Gaborieau, Directeur du Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud, parle en termes élogieux de l'empereur Aurangzeb, lequel avait la réputation – même aux yeux des musulmans indiens – d'avoir été le plus sanguinaire et le plus pervers des Moghols : « Aurangzeb a concentré sur sa personne la haine des Hindous militants qui lui attribuent des destructions systématiques de temples et des conversions forcées massives... cette image manichéenne doit être sérieusement corrigée » (126). « Malheureusement, intervient Konraad Elst, Aurangzeb était si fier de ses actes, qu'il les avait fait dûment archiver et qu'ils sont parvenus jusqu'à nous ». M. Elst rappelle donc qu'Aurangzeb (1658-1707), ne construisit pas seulement une énorme mosquée sur le plus vénérable temple de Bénares, la ville sainte hindoue, temple qu'il avait auparavant fait raser, il ordonna les destruction de TOUS les temples en Inde, dont le Kashi Vishvanath, un des plus sacrés du pays, celui de Krishna à Mathura, le temple de Somanath au Gujurat, ou le temple Treka-ka-Thakur à Ayodhya, et fit construire des mosquées à leur place. Le nombre de temples détruits par Aurangzeb se compte non pas en centaines mais en milliers. Aurangzeb ne se contenta pas de détruire des temples, il fit aussi éliminer les païens : « Ahmed Khan fit savoir à sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu'ils continuaient leurs abominations religieuses », rapporte une chronique de l'époque. Le gourou sikh Tegh Bahadur fut décapité parce qu'il protestait contre les conversions forcées d'Aurangzeb. Et même le propre frère de l'empereur, Dara Shikoh, fut exécuté pour s'être intéressé à la religion hindoue.
Par contre Shivaji, un des rares Hindous, qui au XVIIème siècle, seul dans un océan de terreur, osa s'élever contre les Moghols, ne trouve pas grâce aux yeux des auteurs de l'Histoire de l'Inde : « Il s'illustre par son sens de la provocation » (127). (Ce n'est pas bien de provoquer les pauvres Moghols, ô Shivaji) ! « Il put mettre en déroute par traîtrise l'armée de Bijapur ». (Ce qui prouve qu'il ne faut jamais faire confiance à un Hindou). D'ailleurs, « Il fait aussi une fausse soumission à Aurangzeb ». (Oh, le vilain traître) ! En plus bien sûr, c'est un païen, un idolâtre : « Il ressuscite la vieille cérémonie hindoue du sacre et se pose comme le protecteur des vaches, des brahmanes et des dieux » (128) (Notez la triple association pernicieuse : vaches, brahmanes et dieux)...
L'indianisme français du XXème siècle semble s'être fortement inspiré de ce négationnisme-là, témoin « L''Histoire de l'Inde Moderne », paru en 1994 chez Fayard et qui fait référence aujourd'hui chez nous. Dans le chapitre « La splendeur moghole », Marc Gaborieau, Directeur du Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud, parle en termes élogieux de l'empereur Aurangzeb, lequel avait la réputation – même aux yeux des musulmans indiens – d'avoir été le plus sanguinaire et le plus pervers des Moghols : « Aurangzeb a concentré sur sa personne la haine des Hindous militants qui lui attribuent des destructions systématiques de temples et des conversions forcées massives... cette image manichéenne doit être sérieusement corrigée » (126). « Malheureusement, intervient Konraad Elst, Aurangzeb était si fier de ses actes, qu'il les avait fait dûment archiver et qu'ils sont parvenus jusqu'à nous ». M. Elst rappelle donc qu'Aurangzeb (1658-1707), ne construisit pas seulement une énorme mosquée sur le plus vénérable temple de Bénares, la ville sainte hindoue, temple qu'il avait auparavant fait raser, il ordonna les destruction de TOUS les temples en Inde, dont le Kashi Vishvanath, un des plus sacrés du pays, celui de Krishna à Mathura, le temple de Somanath au Gujurat, ou le temple Treka-ka-Thakur à Ayodhya, et fit construire des mosquées à leur place. Le nombre de temples détruits par Aurangzeb se compte non pas en centaines mais en milliers. Aurangzeb ne se contenta pas de détruire des temples, il fit aussi éliminer les païens : « Ahmed Khan fit savoir à sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu'ils continuaient leurs abominations religieuses », rapporte une chronique de l'époque. Le gourou sikh Tegh Bahadur fut décapité parce qu'il protestait contre les conversions forcées d'Aurangzeb. Et même le propre frère de l'empereur, Dara Shikoh, fut exécuté pour s'être intéressé à la religion hindoue.
Par contre Shivaji, un des rares Hindous, qui au XVIIème siècle, seul dans un océan de terreur, osa s'élever contre les Moghols, ne trouve pas grâce aux yeux des auteurs de l'Histoire de l'Inde : « Il s'illustre par son sens de la provocation » (127). (Ce n'est pas bien de provoquer les pauvres Moghols, ô Shivaji) ! « Il put mettre en déroute par traîtrise l'armée de Bijapur ». (Ce qui prouve qu'il ne faut jamais faire confiance à un Hindou). D'ailleurs, « Il fait aussi une fausse soumission à Aurangzeb ». (Oh, le vilain traître) ! En plus bien sûr, c'est un païen, un idolâtre : « Il ressuscite la vieille cérémonie hindoue du sacre et se pose comme le protecteur des vaches, des brahmanes et des dieux » (128) (Notez la triple association pernicieuse : vaches, brahmanes et dieux)...
De nombreux observateurs estiment aujourd'hui « que l'Indianisme français doit se remettre en question, car ses bases reposent sur des données archéologiques et linguistiques qui datent du XIXème siècle ». Le magazine indien « India Today », que l'on ne peut accuser de « nationalisme », vient par exemple de publier un grand dossier racontant comment des récentes découvertes archéologiques et linguistiques prouvent – entre autre – qu'il n'y a jamais eu d'invasion aryenne en Inde. Or, l'indianisme français continue à défendre ce théorème, comme c'est le cas à Pondichéry, par exemple.
Pondichéry, c'est la Mecque de l'Indianisme français en Inde : l'École française d'Extrême Orient et l'Institut français y font un remarquable travail de recherche depuis l'indépendance ; les uns traduisent des vieux textes tamouls écrits sur parchemin de palme ; d'autres photographient les temples de Tanjore afin d'en recenser toutes les subtilités ; d'autres encore sont des sanskritistes de renom. « Malheureusement, se plaint un chercheur indien qui a été associé à l'EFEO, les Français semblent mépriser l'hindouisme en tant que religion ». « Nous ne faisons pas de la théocratie », a rétorqué l'un des chercheurs français, lorsqu'on lui demandait, lors d'une conférence internationale de Sanskrit à Pondichéry, le sens de certaines écritures religieuses hindoues. Mais comment prétendre étudier les temples de Tanjore, le Sanskrit ou le Tamoul ancien, tout en les dissociant de l'hindouisme, qui est la trame de l'Inde, son génie culturel et spirituel ? « Voilà une arrogance bien française que de tenter d'appliquer à l'Inde des paramètres qui ne sont valables qu'en France, en l'occurrence la séparation de l'Église et l'État », s'offusque un chercheur indien. Il faudait donc que l'indianisme français de Pondichéry remette aussi de l'ordre dans sa maison : l'École Française d'Extrême Orient et l'Institut français collaborent rarement ensemble ; et l'EFEO s'est scindée en deux pour cause d'incompatibilité de ses chercheurs.
Pondichéry, c'est la Mecque de l'Indianisme français en Inde : l'École française d'Extrême Orient et l'Institut français y font un remarquable travail de recherche depuis l'indépendance ; les uns traduisent des vieux textes tamouls écrits sur parchemin de palme ; d'autres photographient les temples de Tanjore afin d'en recenser toutes les subtilités ; d'autres encore sont des sanskritistes de renom. « Malheureusement, se plaint un chercheur indien qui a été associé à l'EFEO, les Français semblent mépriser l'hindouisme en tant que religion ». « Nous ne faisons pas de la théocratie », a rétorqué l'un des chercheurs français, lorsqu'on lui demandait, lors d'une conférence internationale de Sanskrit à Pondichéry, le sens de certaines écritures religieuses hindoues. Mais comment prétendre étudier les temples de Tanjore, le Sanskrit ou le Tamoul ancien, tout en les dissociant de l'hindouisme, qui est la trame de l'Inde, son génie culturel et spirituel ? « Voilà une arrogance bien française que de tenter d'appliquer à l'Inde des paramètres qui ne sont valables qu'en France, en l'occurrence la séparation de l'Église et l'État », s'offusque un chercheur indien. Il faudait donc que l'indianisme français de Pondichéry remette aussi de l'ordre dans sa maison : l'École Française d'Extrême Orient et l'Institut français collaborent rarement ensemble ; et l'EFEO s'est scindée en deux pour cause d'incompatibilité de ses chercheurs.
François Gautier
New Delhi/Pondichéry
(Écrivain, journaliste et photographe français, François Gautier, né à Paris en 1950, fut le correspondant en Inde et en Asie du Sud du Figaro pendant plusieurs années. Il vit en Inde depuis plus de trente ans, ce qui lui a permis d'aller au-delà des clichés et des préjugés qui ont généralement trait à ce pays, clichés auxquels il a longtemps souscrit lui-même comme la plupart des correspondants étrangers en poste en Inde (et malheureusement aussi la majorité des historiens et des indianistes).
François Gautier a été invité à présenter Un Autre Regard sur l'Inde à l'émission Bouillon de Culture en juin 2000.)
Fernand Braudel dans l’histoire des civilisations (1995) décrit la loi islamique en Inde comme une «expérience coloniale d’une extrême violence durant laquelle les musulmans ne pouvaient diriger ce pays que par l’exercice d’une terreur systématique.»
Présence des musulmans en Inde en 1909, en pourcentage de la population de chaque région (tiré de The Imperial Gazetteer of India).
Je publie ci-dessous un article sur la conquête islamique génocidaire de l'Inde [à la fin de l'article, vous trouverez des liens vers l'original anglais et vers une traduction en arabe].
L'invasion islamique de l'Inde: le plus grand génocide de l'histoire
Il me semble important de considérer cet article comme une contribution à la nécessité de connaître une histoire très massivement méconnue. Celle de la colonisation de l'Inde, non par les Britanniques, mais par les musulmans. Colonisation islamique qui fut un désastre sociétal sans nom et une saignée humaine dont l'imagination peine à en restituer durée, intensité et portée historique. Il est vrai que notre inconscient culturel est lourdement imprégné, presque structuré de manière à ne concevoir que les seuls britanniques dans le rôle de colons en Inde. Ce qu'ils furent assurément. Mais qu'ils le furent et que cela soit assurément éminemment condamnable n'absout en rien la colonisation musulmane génocidaire. Bien au contraire ! Car les raisons qui font condamner la colonisation britannique se trouvent démultipliées lorsqu'on envisage la colonisation musulmane, autrement plus désastreuse par son ampleur et ses conséquences négatives jusqu'à aujourd'hui.
Une colonisation musulmane qui laisse un héritage menaçant la paix mondiale et même le devenir de l'humanité. La fondation de la République islamique du Pakistan (en ourdou, Pākistān veut dire « pays des purs », pâk signifiant « pur » et stân signifiant « pays », avec un i de liaison. Il y a les « purs » et les « impurs » que sont les non-musulmans !!!) issue de la partition sanglante [2] de l'Inde à l'occasion de l'obtention de son indépendance les 14 et 15 août 1947 est l'une des manifestations des conquêtes musulmanes au XXème siècle, lourde de dangers. «Il suffirait d’une guerre atomique entre deux puissances nucléaires parmi les plus faibles, tels l’Inde et le Pakistan – qui réunissent toutefois, à eux deux, bien plus d’une centaine d’armes de ce genre – pour que l’espèce humaine disparaisse» écrivait Fidel Castro le 23 août 2010 [1].
Première carte : L'Empire britannique des Indes dans l'édition de 1909 du Imperial Gazetteer of India. Les zones gouvernées directement par les Britanniques sont en rose ; les États princiers sous suzeraineté britannique sont en jaune.
Il demeure une méconnaissance profonde et une ignorance de maints moments constitutifs plus dramatiques les uns que les autres qui jalonnent l'histoire de l'Inde envahie et illustrent les méfaits innombrables de la colonisation islamique.
Ainsi qui connaît l'étymologie donnée par Ibn Battûta de ces deux mots Hindou-Kouch? Pas Aymeric Caron face à Véronique Genest [3], semble-t-il, si l'on se remémore sa tentative orientée de démontage des positions défendues par cette dernière lors de l'émission de ONPC (On n'est pas couché) du 9 mars 2013 [4].
Ibn Battûta, qui traverse la région vers 1333, signale qu'« il y a au milieu de la route une montagne nommée Hindou-Kouch, c'est-à-dire qui tue les Hindous, parce que beaucoup d'entre les esclaves mâles et femelles que l'on emmène de l'Inde meurent dans cette montagne à cause de la violence du froid et de la quantité de la neige » [5].
Notes :
[1] Fidel Castro, L’Hiver nucléaire: http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/09/04/2206478_l-hiver-nucleaire.html
[2] «Immédiatement, dans l'affolement, la plupart des hindous et sikhs du nouveau Pakistan plient bagage et rejoignent vaille que vaille l'Union indienne ; ils sont imités en sens inverse par de nombreux musulmans. De 1947 à 1950, dix à quinze millions de personnes se croisent ainsi par-dessus les frontières des deux nouveaux États, occasionnant au passage d'innombrables incidents meurtriers.
Dans les villages où cohabitent les communautés (hindous, musulmans, sikhs) ont lieu des scènes d'épouvante, pires qu'en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, aux dires de témoins britanniques : massacres à l'arme blanche, viols, mutilations... On compte 400 000 à un million de morts rien que dans l'été 1947.»
[5] Voyages d'Ibn Batoutah, traduction par M. Defrémery, Paris, Thunot, 1848, vol. I, p. 156.
Michel AYMERICH
L'invasion islamique de l'Inde: le plus grand génocide de l'histoire
L’historien musulman Firishta [de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah, (1560-1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval que subit l'Inde durant la loi islamique. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique de l’Inde.
Les survivants étaient réduits en esclavage et les mâles castrés. La population Indienne était initialement estimée à près de 600 millions d’individus. Vers le milieu du XVe siècle, elle était tombée à 200 millions.
À l’époque où les anglais arrivèrent sur les côtes Indiennes et après des siècles de loi islamique, sa population ne se comportait plus conformément à son identité d’origine. Elle était devenue musulmane. Les archives anglaises relatent de nombreux témoignages sur les horribles incidents qui choquèrent les anglais (à leur arrivée en Inde NDLT) par leur cruauté et ils qualifiaient de “sauvages” ce peuple en évoquant leur cruauté. Quiconque est contaminé et associé à la culture islamique devient en effet un sauvage. Voilà exactement pourquoi cela est dangereux et dégradant.
Aujourd’hui comme les autres cultures spirituelles qui eurent à subir les massacres de l’islam, l’Inde n’est plus authentiquement une nation hindoue. L’Inde est une ombre de l’Islam, une version Hindouisée de l’islam où chaque atrocité commise a été émulée et adoptée dans une culture qui auparavant en était dépourvue. L’incorporation à l’Inde de cette peste Mahométane étrangère, de ces habitudes islamiques importées sont aujourd’hui acceptées comme des caractéristiques naturelles de la culture Indienne. Mais si nous regardons la période pré-islamique de l’Inde, nous nous rendons compte que la culture de l’Inde est à l’origine une culture plutôt douce, centrée sur le savoir et l’apprentissage bien davantage qu’aujourd’hui.
De l’époque de Umayyad Dynasty (711AD) jusqu’à celle du dernier Mughal, Bahadur Shah Zafar (1858) si hautement loués comme un grand dirigeant par les historiens Indiens eux-mêmes, des villes entières furent rasées et leurs populations massacrées, des centaines de milliers d’individus massacrés durant chaque campagne et un nombre similaire déporté comme esclaves. Chaque nouveau conquérant érigeait, souvent littéralement, des montagnes de crânes d’Hindous. Ainsi la conquête de l’Afghanistan dans les années 1000 fut suivie par l’anéantissement de toute sa population Hindoue. La région est toujours appelée aujourd’hui l’Hindou Kouch, le massacre des Hindous.
Le génocide enduré par les Hindous et les Sikhs aux mains des Arabes, des Turcs, des Mohgols et des forces musulmanes d’occupation de l’Afghanistan dura 800 ans. Il est toujours, à ce jour, largement méconnu par le monde.
Le seul génocide analogue d’un passé récent fut celui du peuple juif aux mains des Nazis (NdT ou celui des Arméniens aux mains des Turcs).
L’holocauste des Hindous d’Inde fut autrement plus important en proportion. Sa différence principale tient au fait qu’il se déroula sur une période de 800 ans sans discontinuer, jusqu’à ce que ce régime brutal fut effectivement renversé dans une lutte à mort par les Sikhs dans le Punjab et par les armées Hindou Maratha dans les autres parties du sous-continent indien dans les années 1700.
Nous avons réunis des preuves littéraires du plus important holocauste mondial sous la forme de récits provenant de témoins oculaires contemporains de cette époque. Les historiens et les biographes de ces armées d’invasion et de leurs dirigeants ont laissé des récits détaillés des atrocités qu’ils commettaient durant leur avancée vers l’Inde.
Ces documents historiques d’époque vantent et glorifient les crimes commis et relatent le génocide de dizaines de millions d’Hindous, les viols de masse des femmes, la destruction de milliers de temples Hindouistes ou Bouddhistes ainsi que de bibliothèques avec force détails apportent une preuve solide de la véracité de ce qui peut être considéré comme le plus grand génocide de tous les temps.
Dr.Koenraad Elst déclare ainsi dans son article Y a-t-il eu un génocide islamique des Hindous :
«Il n’y a pas d’estimations officielle du nombre total de victimes Hindous aux mains des musulmans. Au premier abord, à la vue des importants témoignages des chroniqueurs musulmans de l’époque au cours de 13 siècles et sur un territoire aussi vaste que le sous-continent indien, la guerre sainte tua facilement plus de 6 millions d’Hindous. Ferishtha lista de nombreuses occasions où le sultan Bahmani en Inde centrale (1347-1528) tua une centaine de milliers d’Hindous. Ce qui est considéré comme une sorte de barème punitif minimum. Et ce sultan n’était qu’un dirigeant provincial de troisième rang dans l’ordre dynastique.
Les plus grands massacres eurent lieu durant les raids de Mahmud Ghaznavi (ca. 1000 CE) au cours de la conquête du Nord de l’Inde, par Mohammed Ghori et ses lieutenants, jusqu’en 1192, et durant le sultanat de Delhi (1206-1526). »
Il écrit également dans son livre Négation de l’Inde :
«Les conquêtes musulmanes jusqu’au 16e siècle furent pour les Hindous une lutte de pure survie, une question de vie ou de mort. Des villes entières furent réduites en cendres et leur population massacrée faisant des centaines de milliers de morts durant chaque campagne, et un nombre similaire de déportés comme esclaves. Chaque nouvel envahisseur faisait sa montagnes de crânes.
Ainsi la conquête de l’Afghanistan dans les années 1000 fut suivie par l’anéantissement de la population Hindou, la région est ainsi appelée Hindu Kush le massacre Hindou.»
Will Durant écrit dans son livre de 1935 : L’histoire de la Civilisation - Notre héritage oriental (Page 459) :
«La conquête de l’Inde par les Mahométans est probablement l’ histoire la plus sanglante de toute l’histoire. Les historiens islamiques, les érudits, ont écrit avec la plus grande joie et fierté le massacre des Hindous, les conversions forcées, l’enlèvement des femmes et des enfants vers les marchés d’esclaves ainsi que la destruction des temple menés par les guerriers de l’islam entre les années 800 et 1700 après J.-C. Des millions d’Hindous furent convertis à l’islam par l’épée durant cette période.»
Francois Gautier dans son livre Réécrire l’histoire indienne (1996) écrit:
«Les massacres perpétrés par les musulmans sont sans parallèle dans l’histoire. Plus important que l’holocauste des juifs par les nazis ou le massacre des Arméniens par les turcs. Plus étendus encore que le massacre des populations sud-américaines par les envahisseurs Espagnols et Portugais.»
Fernand Braudel dans l’histoire des civilisations (1995) décrit la loi islamique en Inde comme une:
«expérience coloniale d’une extrême violence durant laquelle les musulmans ne pouvaient diriger ce pays que par l’exercice d’une terreur systématique. La cruauté était la norme, les crémations, les exécutions sommaires, les crucifixions ou empalements, les tortures inventives ... Les temples Hindous furent détruits et remplacés par des mosquées. Il y eut des conversions forcées à l’occasion. Si jamais une révolte éclatait, elle était instantanément et sauvagement réprimée, les maisons étaient brûlées les campagnes dévastées, les hommes massacrés, les femmes et enfants réduits en esclavage.»
Dans son livre Histoire de l’Inde Alain Danielou écrit :
«De l’époque où les musulmans commencèrent leur conquête vers 632, l’histoire de l’Inde devint une longue et monotone série de meurtres de massacres, de spoliations et de destructions. C’était comme toujours au nom de la Guerre Sainte et de leur foi en un Dieu unique que les barbares détruisirent des civilisations et anéantirent des races entières.»
Irfan Husain dans son article Les démons du passé observe :
«Alors que les événements historiques doivent être jugés dans le contexte de leur temps, il ne peut être contesté que même dans cette période historique sanglante, aucune pitié ne fut montrée aux Hindous suffisamment malchanceux pour se trouver sur le chemin des conquérants arabes du Sindh et sud Punjab ou d’Asie centrale qui déferlèrent d’Afghanistan. Les héros musulmans qui figurent plus grand que nature dans nos livres d’histoire commirent des crimes monstrueux. Mahmud de Ghazni, Qutb-ud-Din Aibak, Balban, Mohammed bin Qasim, et Sultan Mohammad Tughlak, tous ont les mains tachées d’un sang que le passage des années n’a jamais pu nettoyer; d’un point de vue Hindou, l’invasion musulmane de leur territoire est un désastre sans pareil.»
«Leurs temples furent rasés, leur idoles brisées, leurs femmes violées, leurs hommes massacrés ou réduits en esclavage lorsque Mahmud de Ghazni entra dans Somnath, Durant l’un de ses raids annuels, il en massacra les 50 000 habitants. Aibak en tua et réduisit en esclavage des centaines de milliers. La liste des horreurs est longue et douloureuse, ces conquérants justifiaient toujours leurs méfaits sur la base de leurs devoirs religieux qui était de frapper les non croyants. Drapés dans la bannière de l’islam, ils proclamaient qu’ils se battaient pour leur foi alors que en réalité, ils s’adonnaient complaisamment à leur passion du massacre et du pillage...»
Voici un échantillon de témoignages et de récits de témoins contemporains de l’invasion et de l’exercice du pouvoir des conquérants durant la conquête indienne.
Le despote Afghan Mahmud al-Ghazni envahit l’Inde pas moins de 17 fois entre 1001 et 1026. Le livre ‘Tarikh-i-Yamini’ écrit par son secrétaire documente de nombreux épisodes de ses campagnes militaires sanglantes.
«Le sang des infidèles coulaient si copieusement dans la vie de Thanesar que le fleuve était décoloré, nonobstant sa pureté, et que les gens ne pouvaient plus en boire l’eau. Les infidèles désertèrent le fort et tentèrent de traverser la rivière fumante mais beaucoup furent massacrés pris ou noyés, près de 50 000 d’entre eux furent tués.»
Dans un témoignage contemporain Taj-ul-Ma’asir’ par Hassn Nizam-i-Naishapuri, il est dit que lorsque Qutb-ul- Din Aibak (d’origine Turco-Afghane et qui fut le premier Sultan de Delhi, 1194-1210 AD) conquit Meerat, il en détruisit tous les temples hindous de la ville et érigea des mosquées à leur place. Dans la ville de Aligarth, il convertit par l’épée les habitants Hindous de la ville à l’islam et décapita tous ceux qui refusèrent de s’y soumettre.
L’historien Persan Wassaf écrit dans son livre ‘Tazjiyat-ul-Amsar wa Tajriyat ul Asar” que lorsque le Alaul-Din Khilji (Un Afghan d’origine Turque et second commandeur de la dynastie Indienne de Khilji, 1295-1316 AD) captura la ville de Kambayat au commencement du golf de Cambay, il tua tous les adultes Hindous mâles pour la gloire de l’islam, déversa des rivières de sang, déporta toutes les femmes du pays avec leur or, leur argent et leurs bijoux vers sa ville natale et fit de 20 000 filles indiennes ses esclaves privées.
L’Inde a une riche et longue histoire culturelle. L’Hindouisme débuta autour de 1500 avant J.C. et le Bouddhisme autour du sixième siècle avant J.C. Cette culture a porté des achèvements artistiques religieux et intellectuels très impressionnants. Avant et après les premiers jours de l’islam, les érudit Indiens avaient apporté leur science à la cour des autres empires (y compris à celle de Bagdad) le zéro, l’algèbre, la géométrie, le système décimal, la soi-disant “numérotation arabe” sont en réalité des inventions Indiennes.
Les érudits indiens enseignaient dans les universités Indiennes, les enfants, garçons et filles étaient élevés dans un système d’éducation largement développé sur des sujets aussi variés que la science, la philosophie, la médecine. L’art et l’architecture indienne était magnifiques et florissants, ils formaient un peuple prospère. Puis vint l’Islam, les massacres, l’esclavage, les viols, la violence, les pillages, la destruction des sites religieux, de l’art, de l’architecture, la pauvreté, l’exploitation, l’humiliation, la famine, les conversions forcées, le déclin de la recherche intellectuelle, les destructions sociales et une aggravation générale des conditions de vie.
Pour l’islam tout ce qui n’est pas musulman provient d’un temps d’ignorance, “Jahiliyya”, et doit être détruit et rebaptisé “Islamique”. Ces massacres créèrent les bandes nomades de Gitans, ils détruisirent l’Afghanistan Hindou et formèrent ce qui est aujourd’hui le Pakistan, le Cachemire et le Bangladesh.
Le coût de ces invasions musulmanes est considérable en vies humaines, en prospérité et en culture. Des estimations suggèrent que les conquêtes et la domination musulmane en Inde fit entre 60 et 80 millions de morts dans la seule période allant de l’an 1000 à l’an 1525. (Lal cité dans Khan p. 216)
Vous pensez ce chiffre impossible ? Dans la guerre d’indépendance du Bangladesh en 1971, l’armée pakistanaise tua entre 1,5 et 3 millions de personnes (principalement des musulmans) en seulement neuf mois (Khan p. 216)
Le reste du monde détourna à la tête, mais n’est-ce pas toujours le cas lorsque ce sont de musulmans qui commettent les violences ?
Le nombre d’Hindous brutalement assassinés par les musulmans est estimé à 400 millions et non à 60-80 millions selon Firishta (1560-1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim.
La conquête de l’Inde par les musulmans fut probablement le moment le plus sanglant de toute histoire du monde:
«Les historiens et érudits musulmans ont enregistré avec la plus grande joie et la plus grande fierté le massacre des Hindous, les conversions forcées, l’enlèvement des femmes et des enfants Hindous et leur vente dans les marchés d’esclaves ainsi que la destruction des temples menés à bien par les guerriers musulmans entre 800 et 1700 après Jésus Christ. Des millions d’indiens furent convertis par le fer à l’islam durant cette période» (Durant cited in Khan p 201)
Rizwan Salim (1997) a écrit ce que les envahisseurs arabes ont effectivement fait:
«Des sauvages d’un très bas niveau de civilisation et sans culture digne de ce nom provenant d’Arabie et de l’Asie de l’Ouest commencèrent à pénétrer en Inde à partir du début du siècle. Ils démolirent un nombre incalculable de temples. Ils détruisirent un nombre incalculable de sculptures et d’idoles. Ils pillèrent un nombre incalculable de places fortes et de palais de roi Hindous, tuèrent un nombre immense d’Hindous mâles, et enlevèrent les femmes… mais beaucoup d’Hindous semblent ne pas reconnaître ou ne pas savoir que les envahisseurs musulmans détruisirent l’évolution historique de la civilisation probablement la plus avancée que la terre ait porté à cette époque, la culture la plus richement imaginative, la société la plus vigoureusement créative.» (Cité par Khan, p.179.)
Il y avait bien sûr des guerres dans l‘Inde pré-slamique, mais elles n’aboutissaient pas à l’esclavage, ni aux ravages ou aux massacres à grande échelle, ne détruisaient pas les sites religieux, ni les récoltes, ni les paysans. Les batailles étaient habituellement menées en raz campagne et mettaient en contact des armées régulières. (Khan p. 205-207.)
Il n’y avait pas de concept de razzia c’est pourquoi les Indiens ne s’attendaient pas aux massacres qui les suivaient. Les indiens étaient forcés de fuir dans la jungle ou dans les montagnes ou de faire face aux massacres, ou à la réduction en esclavage et à leur exploitation impitoyable, tandis que leur société était réduite puis détruite. Les musulmans attaquaient constamment les populations indigènes, les populations idolâtres et parfois se battaient également entre eux au cours de révoltes de généraux, de chefs ou de Princes durant toute la période de l’occupation islamique. (Khan p. 205.)
L’esclavage: A l’origine, l’Inde incluait également le Pakistan (Sindh), le Bangladesh, le Bengale et le Cachemire. L’Hindouisme et le Bouddhisme étaient florissants en Afghanistan avant son invasion au septième siècle. Au 16 ème siècle l’Afghanistan fut divisé entre l’empire Mogul d’Inde (Mughal) et l’empire perse Safavid.
À l’origine les Omeyades autorisaient le statut de Dihmis pour les Hindous, probablement à cause du très grand nombre de ces derniers, de leur résistance à l’Islam et de leur valeur économique en tant que population à taxer. Cela allait à l’encontre de la loi islamiques qui prescrit la mort ou la conversion pour les idolâtres et les polythéistes. Lorsqu'on demanda au sultan Iltutmish (d. 1236) pourquoi il ne donnait pas le choix aux Hindous entre la conversion ou la mort, il répondit :
«En ce moment en Inde les musulmans sont aussi peu nombreux que du sel dans un grand bol, mais après un certain nombre d’années, lorsque les musulmans seront bien établis et que leurs forces seront plus importantes, il sera alors possible de donner aux Hindous le choix entre la mort et l’islam» (Cité dans Lal [c] p 538.)
En dépit de leur statut supposé de Dhimmi, les massacres de masse, les conversions forcées de masse et les réductions en esclavage de masse furent pratiquées tout au long de la loi islamique et jusqu’au XXe siècle comme beaucoup demandaient la conversion des idolâtres polythéistes ou leur mort. Les combattants Hindous et les mâles étaient massacrés alors que les femmes et les enfants étaient réduits en esclavage, l’esclavage eunuque était appliqué aux jeunes enfants mâles (impliquant leur castration NdT).
Des nombres sont rarement évoqués. Les commentaires parlent le plus souvent d’un nombre incalculable de captifs ou d’esclaves, ou ils précisent que toutes les femmes et les enfants furent réduits en esclavage. Quand les nombres sont enregistrés, ils sont terrifiants. Outre les esclaves, les musulmans prenaient tout ce qu’ils pouvaient : l’argent, les bijoux, les vêtements, les meubles, les animaux, et ils détruisaient le reste.
La loi musulmane était étrangère jusqu’au 13e siècle, la plupart des esclaves étaient envoyés hors de l’Inde. Mais à la suite de l’établissement du sultanat de Delhi en 1206, ils étaient gardés pour travailler, vendus en Inde même ou envoyés ailleurs. Des esclaves étaient importés d’autres contrées et les armées musulmanes étaient composées d’un large éventail de groupes d’esclaves étrangers ou d’indiens convertis à l’islam. Les esclaves étaient une des principales promesses de butin dans l’islam et les obtenir était une puissante motivation pour le Jihad.
«Ils étaient si nombreux que leur prix tombèrent très bas… la condition des hommes était dégradée mais c’est là la bonté d’Allah de faire pleuvoir les honneurs sur sa propre religion et de dégrader les infidèles.» (selon un chroniqueur musulman à la suite du raid et de la capture des esclaves Utbi par le Sultan Subuktigin de Ghazni» [942-997] dans Sookdheo p.166)
Dans le Sindh (Pakistan) première région attaquée avec succès, les premières communautés de musulmans étaient composées de larges groupes d’esclaves convertis de force à l’islam et d’un petit nombre de maîtres arabes (Khan 299).
A l’origine, les esclaves étaient exportés hors de l’Inde. Exemple. Qasim (Arabe), le conquérant du Sindh envoyé par Hajjaj bin Yusuf Sakifi dans le califat de Walid I, prit 300 000 esclaves durant une campagne de 3 ans entre 712-715 (Khan p 299, Trifkovic p 109).
Les combattants musulmans venaient de partout pour prendre part au Jihad. Qasim fut soudain rappelé et exécuté en étant cousu vif dans une peau d’animal pour avoir soi-disant violé deux princesses Sindih qui étaient destinées au harem du calife. (Lal [c] p 439)
Sur les Turcs Ghaznivids de Ghazni, Afghanistan (997-1206) qui s’emparèrent du Punjab
Au cours des 17 raids commis entre 997 et 1030, le sultan Muhmud Ghazni (Turc d’Afghanistan) envoya des centaines de milliers esclaves à Ghanzi (Afghanistan) ce qui, compte tenu des massacres qui étaient nécessaires pour aboutir à leur capture, permet d’estimer les pertes en vie humaines à 2 millions.
Des chroniqueurs (par exemple Utbi, le secrétaire du sultan) apporte certaines précisions de nombres. Par exemple, après la prise de Thanesar, l’armée musulmane ramena 200 000 captifs à Ghazni. En 1019, 53 000 esclaves furent pris. A un moment, la part du calife, 1/5 ème des prises montait à 150 000 captifs ce qui suggèrent un nombre total de 750 000 esclaves. 500 000 furent pris en une seule campagne à Waihind (Lal [c] p 551.)
Le secrétaire de Mahmud ai-Utbi écrit :
«Les épées envoyaient des éclairs au milieu des ténèbres de la mêlée et des fontaines de sang coulaient comme à la chute des étoiles du matin. Les amis de Dieu défirent leur adversaires… Les musulmans firent s’abattre leur vengeance sur les infidèles, ennemis de Dieu en tuant 15000 d’entre eux… en faisant de la nourriture pour les bêtes sauvages et les oiseaux de proies…. Dieu récompensa ses amis par des butins au delà de toute mesure et espoirs, incluant 500 000 esclaves et de magnifiques hommes et femmes.» (Khan p 191)
Les Ghaznivides dominèrent le sultanat islamique du Punjab jusqu’en 1186. Des attaques du Cachemire, Hansi, et des régions du Punjab résultèrent en des massacres de masse et des réductions en esclavage. Par exemple 100 000 personnes en 1079 au Punjab Tarik –i-Alfi in Khan p 276-7, Lal [d] p 553.
Durant la domination Ghaurivide (Turque) par exemple, Muhammad Ghauri (Afghan)et son commandant militaire alors gouverneur Qutbuddin Aibak (r1206-1210), le sultanat de Delhi fut érigé. Les décapitations de masse, réductions en esclavage, conversions forcées, pillages et destructions de temples continuèrent. Les esclaves étaient exceptionnellement nombreux. En 1195, Aibak prit 20 000 esclaves de Raja Bhim et 50 000 de Kalinjar (1202) (Lal [c] p 536).
«Même le musulman le plus pauvre devint propriétaire d’esclaves» (Khan 103, Lal [c] p 537).
Durant les 13ème et 14ème siècles et la domination des Khilji (Khaljis) et des Tughlaq, l’esclavage s’acroissa et l’islam se répandit. Des milliers d’esclaves étaient vendus quotidiennement à bas prix. (Khan p 280). Le nombre d’esclaves capturés par Alauddin Khilji’s (r 1296-1316) était prodigieux et il enchaina et humilia des esclaves (Lal [c] p 540).
Durant le seul sac de Somnath, il «prit un grand nombre de captifs et de très belles et élégantes jeunes filles d’un nombre approchant les 20 000 et des enfants des deux sexes plus que la plume ne peut les compter. Les armées mahométanes amenèrent le pays à sa ruine totale, détruisirent la vie de ses habitants et mit à sac les villes capturant les enfants.» (historien cité chez Bostom p 641, Lal [c] p 540).
Plusieurs milliers furent massacrés Alauddin Khilji (r 1296-1316) avait 50 000 garçons esclaves à son service personnel et 70 000 esclaves travaillaient en permanence dans son palais (Lal [c] p 541). Les femmes préféraient se faire Jauhar (en se brûlant vives ou en se tuant) pour éviter le viol et l’esclavage.
Le Souffi Amir Khusrau nota : «Les Turcs quand il leur plaisait, pouvaient s’emparer d’un Hindou, le vendre ou l’acheter.» (Lal [c] p 541)
Réduits en esclavage et castrés. Les Eunuques
A travers tout l’empire islamique, les conquérants castraient les mâles conquis, y compris en Inde. De cette façon, les hommes pouvaient garder les harem, pouvaient servir d’objets sexuels et être dévoués à leur maître dans la mesure où ils n’avaient aucun espoir de fonder leur propre famille. Naturellement, cela réduisait rapidement la population conquise. La castration “était une pratique commune dans la totalité du monde musulman, contribuant au déclin de la population Indienne de 200 millions en 1000 Apr. JC. À 170 millions en 1500 (Khan p 314)
Lorsque le Sultan Bakhtiyar Khilji eut conquis le Bengale en 1205, il devint rapidement le pourvoyeur d’esclaves castrés. Cela dura jusqu’à la période Moghul (1526-1857)
Akbar le grand (1556-1605) possédait des eunuques. Said Khan Chaghtai (officier du fils d’Akhbar Jahangir durant le règne de Aurangzeb) en possédait 1200.
En 1659 à Golkunda (Hyderabad), 22,000 garçons furent émasculés et offerts au commandeur musulman ou vendus. (Khan 313).
Le Sultan Alauddin Khilji (r 1296-1316) avait 50 000 garçons à son service personnel, le Sultan Muhammad Tughlaq (r 1325-51) en avait 20,000, et le Sultan Firoz Tughlaq (r 1351-1388) en avait 40 000 (Firoz Tulghlaq aimait collectionner les garçons et avait un total de 180 000 esclaves. (Lal [c] p 542)
De nombreux commandants sous différents Sultans étaient des Eunuques. Les historiens musulmans rapportèrent le désir épourvé par les Sultans Mahmud Ghazni, Qutbuddin Aibak, et Sikandar Lodi pour les beaux jeunes hommes.
Le Sultan Mahmud était amoureux de son commandant Hindou Tilak (Khan p. 314)
Conclusion
Le traitement inhumain appliqué à la population hindoue par les musulmans fut le même selon que les musulmans étaient Souffis, Arabes, Afghans, Turcs ou Mongols, car tous appliquaient la loi Coranique et suivaient l’exemple de Mahomet.
Il doit être noté également que la violence et la réduction en esclavage continua même après qu’ils eurent acquis le contrôle virtuel de toute l’Inde, car leur but n’était pas uniquement de conquérir des territoires mais de forcer la conversion de toutes les populations qui y résidaient. Les Musulmans ne vinrent pas pour se joindre à la société hindoue mais pour l’éradiquer et la remplacer par l’Islam car cette religion leur assure qu’ils possèdent tout car tout est butin promis par Allah. Les païens idolâtres polythéistes devaient se convertir ou mourir et alors seulement la paix Islamique pourrait régner. Les esclaves n’étaient que des récompenses, des parties du butin promis par Allah aux guerriers de l’islam.
Références:
1) Bostom, A. G. ‘The Legacy of Jihad: Islamic holy war and the fate of the non-Muslims.’ Prometheus Books. New York. 2005.
2) Khan, M. A. ‘Islamic Jihad: A legacy of forced conversion, imperialism and slavery.’ Universe, Bloomington, IN. 2009. (An Indian ex-Muslim)
2) Khan, M. A. ‘Islamic Jihad: A legacy of forced conversion, imperialism and slavery.’ Universe, Bloomington, IN. 2009. (An Indian ex-Muslim)
3) Lal [a], K.S. Muslims invade India p 433-455 in Bostom (1) above.
4) Lal [b], K.S. Jihad under the Turks and jihad under the Mughals p 456-461 in Bostom (1) above.
5) Lal [c], K.S. Slave-taking during Muslim rule p. 535-548 in Bostom (1) above.
6) Lal [d], K.S. Enslavement of Hindus by Arab and Turkish invaders p 549-554 in Bostom (1) above.
7) Lal [e], K.S. The Origins of Muslim slave system p 529-534 in Bostom (1) above.
8) Reliance of the Traveller: A classic manual of Islamic sacred law. In Arabic with facing English Text, commentary and appendices edited and translated by Nuh Ha Mim Keller Al-Misri, Ahmad ibn Naqib; Amana publications Maryland USA 1994.
9) Sookhdeo, P. ‘Global Jihad: The future in the face of Militant Islam.’ Isaac Publishing. 2007.
10) Trifkovic, S. ‘The sword of the prophet.’ Regina Orthodox Press, Inc. 2002.
11) Ye’or, Bat. ‘Islam and Dhimmitude: Where civilisations collide’ translated from the French by Miriam Kochan and David Littman. Fairleigh Dickinson University Press 2002, reprint 2005.
4) Lal [b], K.S. Jihad under the Turks and jihad under the Mughals p 456-461 in Bostom (1) above.
5) Lal [c], K.S. Slave-taking during Muslim rule p. 535-548 in Bostom (1) above.
6) Lal [d], K.S. Enslavement of Hindus by Arab and Turkish invaders p 549-554 in Bostom (1) above.
7) Lal [e], K.S. The Origins of Muslim slave system p 529-534 in Bostom (1) above.
8) Reliance of the Traveller: A classic manual of Islamic sacred law. In Arabic with facing English Text, commentary and appendices edited and translated by Nuh Ha Mim Keller Al-Misri, Ahmad ibn Naqib; Amana publications Maryland USA 1994.
9) Sookhdeo, P. ‘Global Jihad: The future in the face of Militant Islam.’ Isaac Publishing. 2007.
10) Trifkovic, S. ‘The sword of the prophet.’ Regina Orthodox Press, Inc. 2002.
11) Ye’or, Bat. ‘Islam and Dhimmitude: Where civilisations collide’ translated from the French by Miriam Kochan and David Littman. Fairleigh Dickinson University Press 2002, reprint 2005.
Traduit en français par G. Muller.
Article traduit en arabe: https://mustafaris.com/post/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history/
(M. Abdelaziz Berhili l'a également traduit en français à partir de l'arabe:http://reformerlislam.blogspot.fr/2017/09/conquete-musulmane-inde.html)
NOUVEAU! Lien vers une vidéo qui corrobore l'idée qu'il y a eu un nombre faramineux de tués du fait des invasions musulmanes, mais aussi des conséquences du refus musulman d'accepter le non-musulman dans la durée!
Hindous, Bouddhistes, Musulmans Rohingyas. Origines, Histoire, Perspectives. (Sous titres Français)
Le douloureux destin que vivent les Rohingyas actuellement ne peut trouver sa solution que par une meilleure connaissance de leur origine, de leur histoire, et une meilleure compréhension de leur ...
Commenter cet article
Karl l'insoumis12/11/2017 01:44
Aymerich Michel12/11/2017 14:13
Karl l'insoumis20/10/2017 01:48
Aymerich Michel21/01/2018 12:17
Jhansi21/01/2018 05:59
Aymerich Michel20/10/2017 02:29
Emad Zengis le tueur de croisés07/10/2017 12:36
Aymerich Michel20/10/2017 02:06