mardi 30 avril 2019

L'action des pacifistes des années 30 (Peter Columns)

En 1934, les  Nouvelles Editions Latines publient en français Mein Kampf. L’objectif de cette traduction, interdite par le régime national-socialiste, est de faire prendre conscience aux Français de la dangerosité et des intentions réelles de ce nouveau régime politique à leur frontière.

En effet, dans le texte, il apparait clairement que le mouvement politique national-socialiste repose sur une nouvelle idéologie: celle de la guerre perpétuelle. Les intentions sont marquées noir sur blanc dès le départ: la guerre est un but en soit, le vecteur de la sélection naturelle des peuples. Les Allemands doivent mener cette guerre darwinienne au reste du monde, car le reste du monde la lui mènerait de toutes façons s’il refusait d’y prendre part.
L’éditeur des Nouvelles Editions Latines, Fernand Sorlot, se retrouvera mis en procès par Adolf Hitler en 1936, du fait qu’il ait publié la traduction sans avoir les droits. Procès qu’il perdit devant le tribunal de la Seine. Le tribunal l’obligea à verser des dommages et intérêts pour chaque exemplaire publié et à détruire les stocks. 2000 exemplaires furent offerts à la Résistance. En 1938, Hitler autorisera la publication de son livre épuré de toutes les parties concernant la France. [1] 
Avertissement aux lecteurs inséré au début de la version française de Mein Kampf par les Nouvelles Editions Latines en 1934. L’éditeur lui-même compare à cette époque Mein Kampf au Coran de l’islam.

L’action des pacifistes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle: l’aveuglement, la censure des sonneurs d’alerte puis la collaboration

Les voix qui commencent à s’élever pour informer sur les événements graves qui se déroulent en Allemagne sont censurées. La Première Guerre Mondiale et son cortège d’horreurs sont passés par là. Le courant du pacifisme est devenu très influent en France et en Angleterre.  La paix est recherchée à n’importe quel prix, à n’importe quel compromis.
De 1933 à 1939, Winston Churchill sera interdit d’antenne en Angleterre du fait de sa germanophobie. [2,3]. Arthur Ponsonby, élu du parti travailliste et pacifiste forcené, aux affaires étrangères du gouvernement britannique de 1924 et de 1929 s’opposera avec la fermeté la plus constante au réarmement de l’Angleterre. Lorsque le parti travailliste décide de se rallier à Churchill, comprenant que la guerre est désormais là, il refuse cette évidence et quitte son parti. Tout, même le nazisme, plutôt que la guerre.
De nombreuses voix prévenaient du danger imminent que représentait le régime national-socialiste en Allemagne. Non seulement elles n’ont pas été écoutées, mais elles ont été insultées, traînées dans la boue, censurées. Le pacifisme avait rendu les Français et les Anglais aveugles à cette guerre inéluctable. Ils ne voulaient pas la voir. Le socialisme était forcément signe de paix. Quiconque critiquait ce régime était désireux de voir l’Europe sombrer dans la guerre à nouveau. Plus tard, on apprendra que beaucoup de ces pacifistes firent allégeance au fascisme, une fois la guerre déclarée, allant jusqu’au bout de leurs convictions pour le pire.
Pendant que les ouvriers défilent et font blocage dans les industries en France et en Angleterre, les usines tournent à plein régime en Allemagne, et toute l’économie est redirigé vers les préparatifs de guerre. En 1934 et comme dans tout régime socialiste, les syndicats sont interdits en Allemagne. En 1922, douze ans plus tôt, l’URSS votait une subordination totale des syndicats à l’entreprise, désormais collectivisée et dirigée par le Parti. Plus besoin de syndicat quand il y a le Parti. On peut notamment citer la Grève Générale de 1926 au Royaume-Uni ou bien les Grèves générales de 1934 en France organisée par la gauche. Le Front populaire, qui gouvernera la France de 1936 à 1938 ne parviendra jamais à faire revenir les ouvriers dans les usines malgré les nombreux acquis sociaux concédés.
Alors que l’Allemagne vient d’annexer l’Autriche et se montre très carnassière à l’endroit de la Tchécoslovaquie, le 5 octobre 1938, Churchill prononce son fameux discours pour dénoncer les accords de Munich : « Ils ont eu le choix entre le déshonneur et la guerre ; ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre ». Lors de cet accord de Munich, signé par les Alliés (France et Angleterre) et l’Entente (Allemagne et Italie), Chamberlain et Daladier cèdent à toutes les exigences d’Hitler pour retarder la guerre. Ils ne sont pas prêts, le réarmement n’a pas pu se faire du fait des grèves syndicales socialistes et de l’opposition des pacifistes au gouvernement. Et le peuple, traumatisé par la guerre précédente, et charmé par les mensonges des pacifistes, ne la veut pas. De 1936 à 1938 : le cinéma français exalte le pacifisme internationaliste. 

Vincent LOWY, historien du cinéma français, « On a déjà dans le cinéma de 1938, les germes de tout ce qui va conduire à l’effondrement de la France »
La Grande Illusion en 1937 récolte un succès immense par un mélange de pacifisme, de lutte des classes et une légère teinte d’antisémitisme (d’une manière étonnante, les camps pacifiste et fasciste s’accordaient souvent sur l’antisémitisme, le camp pacifiste les voyant comme les instigateurs des guerres). Renoir déclarera à propos de son film:

Je voulais faire un acte de foi sur la fraternité des Hommes au delà des frontières politiques en insistant sur le fait que la division du monde en nations était un système en voie de disparition. En 1937, la présence d’Hitler et la montée du nationalisme en Allemagne et ailleurs réfutait cruellement mes convictions, mais  je restais persuadé que cette maladie ne durerait pas éternellement.
Jean Renoir, à propos de la sortie de son film la Grande Illusion de 1937
Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas qu’il était la cause de la montée du fascisme. Si le traumatisme des Hommes de nos générations est la Seconde Guerre Mondiale, celui des Hommes des années 30 est La Grande Guerre. Et ce traumatisme les conduisit à commettre la même erreur.
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Après la signature de cet accord donnant à Hitler toute la manœuvre nécessaire à la continuité de son effort de guerre et de ses conquêtes, et alors que Daladier descend de l’avion au Bourget, la foule l’acclame. Il a évité la guerre! Quel homme! Les Français sont reconnaissants. La légende raconte qu’il se serait exclamé « Ah les cons, s’ils savaient ! » [4].
Ce qui devait arriver arriva. Le peuple français est aveuglé, bercé d’illusions et de mensonges. Tout était sous ses yeux mais il n’a pas voulu voir. Les pays européens tombent les uns après les autres. L’Allemagne s’est réarmée avec un effort industriel colossal, chacune de ses conquêtes la renforce. Ce n’est que lorsqu’elle écrase la Pologne, que la France et l’Angleterre se décident à lui déclarer la guerre en 1939 par le jeu des traités défensifs. La France est écrasée tant ses forces sont désorganisées. Une honte totale et une tragédie historique qui ne peut s’expliquer sans voir tous les événements qui ont précédés.
A la rupture du pacte germano-soviétique, les communistes français appellent dans le journal l’Humanité à accueillir à bras ouverts l’armée allemande conquérante invoquant l’amitié entre les peuples.

Extrait du journal L’Humanité paru le 4 juillet 1940 

La genèse du pacifisme, déconstruction des peuples, des nations et des cultures au profit de la paix mondiale

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le pacifisme n’est pas né en 1945. C’est un courant très ancien, trouvant ses racines dans la Grèce antique. Plus l’étude de l’Histoire se veut approfondie, plus l’action des pacifistes pendant et après la première guerre mondiale devient incontournable pour comprendre l’émergence du fascisme en Europe et l’apathie de la France ou du Royaume-Uni.
 Quels sont les composantes de ce courant pacifiste? Le courant affairiste, considérant que la guerre détruit massivement les investissements réalisés. Le courant chrétien. Le courant socialiste antimilitariste, s’opposant à l’idée de guerre mais adoptant l’idée de patrie. Le courant socialiste antipatriotique, refusant toute une idée de nation et de patrie.
Par le prisme de la lecture de la lutte des classes, la guerre est dépeinte comme un complot des bourgeois mondialisés à l’encontre des classes prolétaires des nations européennes.
L’idéologie du pacifisme de ces années ne se contente pas de vouloir la paix. Elle œuvre activement à la transformation des peuples et des nations pour s’assurer que plus jamais aucun conflit n’adviendra. Une humanité unie sous une seule bannière est son désir profond.
Ainsi, la déconstruction culturelle et civilisationnelle pris place.
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Affiche des années 30 de
la Ligue internationale 
des combattants de la paix

extrémistes pacifistes
tuons la guerre par le désarmement général (1928)
Affiche de 1928 du parti socialiste français
En 1889, se tient le Congrès universel de la paix en marge de l’exposition universelle de Paris. Sur cette base sera créée la Cour permanente d’Arbitrage de La Haye en 1899. En 1887 est créé la langue de l’Esperanto, avec pour objectif de devenir une langue mondialement parlé et d’unifier les peuples.
C’est aussi à ce moment que de nombreuses architectures sont ravagées en Allemagne, dévastant l’architecture classique européenne pour les bâtiments modernes que nous connaissons. C’est le cas pour la Potsdamer Platz à Berlin, ravagée entre 1914 et 1932. C’est dans ces années que le courant du réalisme dans la peinture s’éteint au profit de formes plus abstraites.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que le pacifisme est un mouvement idéologique absolument dominant dans le spectre politique et intellectuel européen de l’époque.
Photographie de la Potsdamer Platz de Berlin en 1918
Photographie de la Potsdamer Platz de Berlin en 1932

La genèse du fascisme, une construction en miroir du pacifisme

Il est une erreur fondamentale de considérer que le fascisme ait pris sa source dans le Traité de Versailles ou dans la crise économique majeure de 1929. En lisant Mein Kampf, ces thématiques sont clairement triviales dans les motivations du nazisme. Une seule motivation revient constamment: les Allemands et les Autrichiens sont devenus faibles, corrompus et rongés de l’intérieur. Le fascisme est dans la recherche d’une force qui a été perdue, minée, volée. Ce thème de la force perdue fut déjà au cœur de l’œuvre fondatrice de Friedrich Nietzsche, Ainsi Parlait Zarathoustra paru entre 1883 et 1885.

La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur, » — disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil.
[…] Vous dites que c’est la bonne cause qui sanctifie même la guerre ? Je vous dis : c’est la bonne guerre qui sanctifie toute cause. La guerre et le courage ont fait plus de grandes choses que l’amour du prochain. Ce n’est pas votre pitié, mais votre bravoure qui sauva jusqu’à présent les victimes.
Ainsi Parlait Zarathoustra, 1885, Friedrich Nietzsche
Pacifisme et fascisme furent deux idéologies en concurrence, se répondant l’une à l’autre. La première fut à la recherche de la faiblesse absolue. La seconde fut à la recherche de la force absolue. Cependant, la première nécessite que tous se convertissent au pacifisme pour fonctionner. La seconde se suffit à elle même. Nul besoin de collaboration dans le massacre.
Dans Mein Kampf, plusieurs souvenirs de guerre d’Adolf Hitler sont évoqués. La question du sabotage durant « la Grande Guerre » est abordée. Hitler souligne que de nombreux sabotages avaient lieu. Les soldats allemands se retrouvaient ainsi sous le feu de l’ennemi avec des munitions inutilisables parce que des pacifistes dans les usines opéraient des missions de sabotage. Également, il évoque la propagande pacifiste qui frappait très durement l’esprit des soldats pris dans l’horreur de la guerre. Il estimait que les soldats devaient bénéficier de la propagande de guerre pour supporter l’épreuve.
La destruction de l’économie nationale, afin d’établir la domination du capital international – but atteint grâce à la sottise et la crédulité des uns, l’insondable lâcheté des autres. Quoi qu’il en soit, la grève des munitions n’eût point le dernier succès espéré ; priver d’armes le front : elle dura trop peu pour qu’un manque de munitions eût condamné l’armée à sa perte. Mais combien plus terrible était le préjudice moral ! Premièrement : pour quoi l’armée combattait-elle encore, si le pays lui-même ne voulait plus de la victoire ? Pour qui les immenses sacrifices et privations ? Il fallait donc que le soldat combattît pour la victoire, tandis que le pays faisait la grève!
Mein Kampf, 1925, Adolf Hitler à propos de la Grève des munitions
La notion de décadence et d’affaiblissement du peuple est au cœur de l’idéologie fasciste. Hitler parle dans Mein Kampf très longuement d’un remplacement à l’œuvre dans la population de Viennes, où les anciens viennois auraient laissés leur place à des populations slaves. Il considère d’ailleurs que d’une certaine façon, l’Autriche est une cause perdue. Il se désole de la gentillesse et de l’apathie des Allemands face à cet affaiblissement racial, culturel et intellectuel. Il pointe la responsabilité des médias dont la tache lui semble d’abêtir la population. Il met également en avant les ravages du modernisme dans les architectures et l’art européens. Tous les thèmes que nous connaissons aujourd’hui ne sont en effet pas nouveaux.
Pour le fascisme, le lien entre pacifisme et décadence générale de la société est évident. Hitler identifiait les juifs et les communistes comme la cause de ce pacifisme. L’holocauste avait pour objectif secondaire de ne jamais laisser derrière les lignes allemandes de potentiels saboteurs. La première motivation était le prisme raciste du nazisme qui divisait l’humanité en deux: les peuples supérieurs devant pouvoir s’étendre et bénéficier de nouveaux territoires, et les peuples inférieurs qui ne devaient leur survie qu’au métissage.
Ainsi, les bases étaient posées pour une doctrine de la guerre perpétuelle, rédemptrice du peuple allemand.
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Emil Nolde. Die Groteske. Les oeuvres de l’artiste furent interdites par le régime national-socialiste allemand.
Affiche de propagande allemande de 1932, « La France dans 100 ans », « Les derniers Français désintéressés constituent la grande attraction du zoo de Paris »
Pour cette raison, les affinités ont toujours été très fortes entre le fascisme et l’islam, religion de guerre perpétuelle. Ainsi, Mussolini se déclarait le Glaive de l’Islam selon le testament d’A. Hitler. De nombreux travaux nazis essayeront d’islamiser l’histoire de l’Europe, comme ceux de Sigrid Hunke en 1963, travaux qui seront d’ailleurs repris ultérieurement par la communauté islamique et celle des mondialistes pour vanter l’apport de la civilisation islamique à l’Europe. Tout comme Friedrich Nietzsche, le nazisme verra dans le christianisme une religion contrevenant aux pulsions vitales de l’Homme, une religion prônant la paix et l’affaiblissement. Le contrepied du pacifisme fut l’idéal revendiqué encore une fois.
Le coup le plus dur qui ait jamais frappé l’humanité fut l’avènement du christianisme. Le bolchevisme est un enfant illégitime du christianisme. Tous deux sont des inventions du Juif. C’est par le christianisme que le mensonge délibéré en matière de religion a été introduit dans le monde. […] L’époque arabe fut l’âge d’or de l’Espagne la plus civilisée. Puis vint l’époque des persécutions toujours recommencées. […] Nous avons la malchance de ne pas posséder la bonne religion.

Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, 1952
Pourquoi n’avons nous pas la religion des Japonais, pour qui se sacrifier à sa patrie est le bien suprême ? La religion musulmane aussi serait bien plus appropriée que ce christianisme, avec sa tolérance amollissante.

Au cœur du troisième Reich, Albert Speer, propos d’Adolf Hitler, 1971

Le mouvement de balancier, oscillant violemment entre pacifisme et fascisme

Il est une différence fondamentale à comprendre entre le fascisme et le bellicisme. Le bellicisme considère qu’il existe des menaces externes et qu’une attitude agressive envers ces menaces potentielles est la meilleure des postures possibles. Il considère que l’emploi de la force reste la meilleure solution pour résoudre les conflits. Le fascisme n’a pas la même vision de la guerre. Il considère que la guerre est une hygiène de vie, une mécanique indispensable à la bien portance d’un peuple. Il considère que sans guerre, le peuple est diminué progressivement.
La guerre seule porte toutes les énergies humaines à leur tension maximum et imprime le sceau de noblesse sur ceux qui ont le courage de lui faire face.
Benito Mussolini
De la même façon, il peut exister deux sens possibles au pacifisme. Il peut-être à la fois la recherche de la résolution d’un conflit par la désescalade et la paix, mais aussi une attitude de refus de prendre les armes même en cas de danger imminent, la préférence pour la mort plutôt que pour le conflit.
Les deux approches sont des approches presque spirituelles. La réalisation de l’Homme dans la guerre, refusant toute paix. La réalisation de l’Homme dans la paix, refusant toute guerre. La paix pour la paix. La guerre pour la guerre.
Irrémédiablement, chaque époque marquée par une doctrine entraine la suprématie de sa rivale dans l’âge suivant. Le pacifisme, par la déconstruction et les ravages civilisationnels qu’il opère entraine des réactions très violentes de peuples que ne désirent que survivre et rester ce qu’ils sont. Le fascisme, une fois constitué, provoque des guerres dévastatrices et fratricides et traumatisent des générations entières, qui chercheront la paix à tout prix, y compris celui de la déconstruction et des ravages civilisationnels du pacifisme.
Or, ce cycle n’est pas éternel. Chaque oscillation modifie structurellement la situation, harmonisant tous les pays occidentaux sur une seule fréquence de métronome.

Conséquence de l’internationalisme, harmonisation de tous les pays occidentaux et basculement général dans le pacifisme ou le fascisme

A l’époque de la naissance du fascisme, les états occidentaux étaient encore désunis. Chacun avait sa propre dynamique. Cette époque est révolue. L’effort du pacifisme à travers la mondialisation ou la construction européenne a fini par faire battre le cœur des nations occidentales à l’unisson. Cela veut dire que toutes ensembles sombrent dans le pacifisme, et que demain, toutes ensemble sombreront dans le fascisme. Il n’y aura pas de conflit entre nations occidentales cette fois. Le pacifisme les a toutes réglées sur la même fréquence. Il n’existera plus d’interférence à la violence des oscillations du balancier occidental.
La montée de l’extrême-droite en Occident est inexorable car elle se nourrit de la dévastation répandue par le pacifisme. Elle passe alors pour le remède au mal qui nous ronge, un remède qui se présente comme naturel et inévitable.

Références

[1] Antoine Vitkine, Mein Kampf, histoire d’un livre, Éditions Flammarion, 2009, p. 12
[2] Milton Friedman, Capitalisme et Liberté, 1962
[3] Antoine Capet , Churchill Le Dictionnaire, 2018
[4] Jean Daladier, Film-documentaire Les Dessous des accords de Munich de Christine Rütten.

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