jeudi 9 mai 2019

Macron a chassé l’immigration du Grand débat, elle revient par la grande porte des Européennes !


Macron a chassé l’immigration du Grand débat, elle revient par la grande porte des Européennes !
Macron tremble…
Etonnant, le discours du journaliste Guillaume Durand dans la video ci-dessous ; étonnant aussi cet article du Monde qu’il cite : entre 2014 et 2018, chaque année un million de demandeurs d’asile sont arrivés en Europe (et c’est le chiffre des identifiés, des recensés…), la moitié a reçu l’autorisation de rester, les autres… sont dans la nature. Donc en Italie ou en France pour la majorité d’entre eux.
Bref, 4,5 millions de migrants arrivés en 4 ans.  4 millions, la moitié de la population suisse.


































































Combien sont-ils ? Se plonger dans la statistique européenne pour rendre compte de la « crise migratoire » qu’a connue le continent au cours de la dernière législature, c’est se confronter à des données partielles. On sait que, entre 2014 et 2018, les 28 Etats membres de l’UE ont enregistré plus de 4,5 millions de demandes d’asile, dont plus du quart pour la seule Allemagne. Un chiffre à regarder avec prudence. « On sait comptabiliser les demandes, mais pas les personnes et il y a un nombre de doublons non marginal qu’on est incapable d’estimer aujourd’hui, prévient Jamil Addou, directeur du Bureau européen d’appui en matière d’asile.Cela limite notre capacité à avoir un tableau fidèle de la situation. »
Sur la même période, 2,1 millions de décisions positives de protection ont été prises. Aujourd’hui, plus de 878 000 procédures demeurent en cours d’examen. L’Allemagne concentre à elle seule près de 380 000 procédures encore pendantes.


 

Qu’est devenu le million et demi de personnes à qui des refus de protection internationale ont été notifiés ? En principe, elles font l’objet de mesures de retour dans leur pays ou elles tentent d’autres voies de régularisation. Mais, bien que le phénomène soit impossible à quantifier précisément, on sait qu’une part non négligeable d’entre elles se trouve aujourd’hui dans les méandres du règlement de Dublin : pour ne pas être expulsées, elles tentent leur chance dans un autre pays, en contournant la règle selon laquelle seul l’Etat membre par lequel elles sont entrées en Europe est responsable de l’examen de leur situation.
En réalité, au terme de six à dix-huit mois d’attente, un migrant peut déposer une demande d’asile dans un autre Etat de l’UE. Ces cohortes de « dublinés » sont devenues le principal problème de la politique migratoire européenne. « C’est un sujet très discuté au conseil », reconnaît Jamil Addou, alors que les chiffres des arrivées irrégulières sur le continent ont atteint le niveau le plus faible depuis cinq ans – 150 000 en 2018.

Un pays de rebond

L’an dernier, près de 240 000 demandeurs d’asile qui ont été enregistrés dans un Etat de l’UE avaient déjà été enregistrés auparavant dans un premier Etat membre. Avec plus de 77 000 cas,la France arrive en tête de ces mouvements secondaires, devant l’Allemagne. La France est ainsi devenu un pays de « rebond ». Un tiers des demandeurs d’asile en France sont des « dublinés », en provenance d’un autre pays européen.
La suite est réservée aux abonnés.


Un million et demi sont donc dans la nature. Une bonne partie est chez nous, en plus de notre quota accueilli les bras ouverts par Macron. Tous les migrants refoulés d’Allemagne ( pas les meilleurs, forcément ; pas les plus en danger dans leur pays, forcément ; disparaissent dans la nature et filent… en Italie ou en France.


[…]
« Mon colocataire est parti il y a six mois pour Paris, depuis il n’arrête pas de me dire de venir »,témoigne Umar, 28 ans, qui a été définitivement débouté de sa demande d’asile en 2018. Il reste en Allemagne avec un Duldung, qui n’est pas une autorisation de séjour, mais un statut d’étranger « toléré », accordé jusqu’à ce que l’expulsion puisse être organisée. « J’hésite à le rejoindre, ça fait quatre ans que j’habite ici, j’ai appris la culture », dit-il en allemand.
L’Allemagne a donné l’asile aux Afghans dans 37,5 % des cas en 2018, alors qu’en France le taux de protection a été jusqu’en 2017 de plus de 80 % (il est retombé à 59 % début 2019). Ce chiffre est connu par tous « nos Afghans de Bavière », comme les nomme Stephan Dünnwald, porte-parole du conseil des réfugiés du Land. « Il y a même des rumeurs selon lesquelles on peut obtenir l’asile en trois mois », assure ce militant, qui s’est récemment rendu à Paris pour retrouver des déboutés venus d’Allemagne dans les campements de la porte de La Chapelle, dans le nord de la capitale : « Les conditions y sont merdiques, mais pour eux tout est mieux que Kaboul. »


D’où une inquiétude qui monte, qui monte… 


Même en Belgique, où l’extrême droite est pourtant peu représentée et où la proportion d’étrangers hors UE est inférieure à la moyenne européenne (celle-ci se situe à 4,4 %), 56 % des personnes interrogées lors d’un récent sondage jugeaient que leur pays accueille trop de demandeurs d’asile, et 49 % d’entre elles pensent qu’ils doivent être renvoyés dans leur pays, même s’il s’agit de dictatures.


Et donc, pour Guillaume Durand et les autres invités présents sur le plateau, c’est une évidence : «L’insécurité identitaire est le fondement aujourd’hui du vote aux élections européennes» (merci à Marcher sur des oeufs qui nous a signalé la video ci-dessous).
Et le présentateur Olivier Truchot (de confirmer  : «On parle écologie mais visiblement les électeurs ont plus envie de parler migration, sécurité, frontières»
Alexandre Devecchio (Journaliste au Figaro) : «Emmanuel Macron est mal à l’aise avec les questions d’immigration, d’islam, d’insécurité, donc il sera toujours moins fort que Marine Le Pen sur ce terrain»

Alors voilà, malgré les manipulations, malgré les sujets interdits et par Macron et sa clique, et par les journaleux, et par les gauchistes qui ont pris le dessus sur les ronds-points… l’immigration s’impose comme le thème majeur.
Vous vous doutez, amis lecteurs, que cela ne fait pas du tout plaisir à Macron. Pas du tout.
Tout ça pour ça ?
Toutes ses déclarations, la main sur le coeur, la voix suave ? Pour rien.
Tous ses discours, toutes ses videos, tous ses clips, pour faire peur au bon peuple de France en agitant la figure de la croquemitaine Marine ? Pour rien.
Toutes ces lois, tous ces règlements, toutes ces injonctions faites aux responsables des réseaux sociaux de ne rien laisser passer et d’interdire l’expression de la haine ? Pour rien.
Depuis des mois, Macron s’épuise à courir partout, à occuper la place médiatique, jouant tous les rôles, Président, Premier ministre, journaliste, animateur de réunion, conférencier, vidéaste… Tout ça pour ça ?
Quel désastre ! Quelle gifle !
Confirmée par les deux derniers sondages, puisque Marine est en tête, que la liste de Loiseau est en deuxième position pendant que celle de Bellamy remonte en flèche…
Et il semble bien que ce soit l’islam et l’islamisation qui soient les sujets majeurs, loin devant l’écologie, malgré toutes les manipulations macroniennes.
Jamais les européennes n’auront eu autant d’importance…

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