Vincent C@_VincentC_
#Sofzilog Message au "twitter politique" : lorsque vous êtes en peine, je ne peux que vous conseiller de couper tous les réseaux. Sans exception. Pour vous protéger.
On manie des informations chaque jour. Qui, pour certaines, nous font mal. Nous changent. Nous démoralisent.
Ces informations nous démoralisent à peu près autant que ce sentiment, terrible, que, quoi qu'on fasse, le camp national n'avance pas.
Je sais que Sofzilog passait son temps à faire des recherches sur la pédophilie, à éplucher les articles, et que ça lui pesait.
Passer son temps à lire @F_Desouche ou tous ces comptes que vous connaissez à peu près autant que moi, tous ces articles, ces analyses, ces informations qui nous poussent chaque jour, au mieux à la folie, au pire à la haine... ne peut que nous atteindre négativement.
Lorsque j'ai commencé mon traitement d'antidépresseurs, j'ai coupé Twitter. J'ai coupé les infos. J'ai coupé les réseaux. J'ai tout coupé. Depuis le début de l'été, environ.
Je suis toujours en dépression, et je sais que je ne peux pas tout gérer à la fois.
Je pense me jeter sous un train à peu près chaque jour que Dieu fait. Je suis très seul dans la vie, je me demande comment vont des proches, des amis et des camarades meurent autour de moi, ma famille s'éloigne, et ne sera pas éternelle, et mes soirs sont tristes et caverneux.
Sans compter le fait qu'entre nous, nous nous tirons constamment dans les pattes. Untel est trop gauchiste, un autre pas assez ceci, etc. Nous passons notre temps à nous pigner pour rien, alors que nous sommes d'accord sur l'essentiel, à savoir l'inversement des flux migratoires.
Éloignez-vous des réseaux. Éloignez vous des infos. Il en va de votre bien-être mental et, parfois, de votre vie. Surtout si, comme moi, vous êtes très seuls. Sans éloignement, je serais probablement mort à l'heure qu'il est.
On survit, pour certains.
Prenez soin de vous.
Restez loin de la négativité du camp national si vous ne pouvez pas la supporter, qu'il s'agisse de notre tambouille interne, de ne guerres de clochers, ou des informations que nous traitons et lisons chaque jour.
Je sais que s'engager dans un combat qui semble perdu pèse. Et qu'assumer nos idées irl sur la question migratoire *et* sur la question européenne (qu'il s'agisse des plus "softs" ou des plus radicales), est particulièrement démoralisant. Qu'on a l'impression d'être Sisyphe.
Essayer de vider la mer avec une petite cuillère n'a jamais rendu personne heureux. Alors éloignez-vous. Aidez les vôtres. Attendez qu'ils vous aiment à nouveau, un jour, avec force patience. Épaulez les malades. Ceux qui ont des soucis. Les éclopés. Les âmes en peine. Les Beaux.
Prenez soin de vous. Profitez. Vivez sur le passé, si cela vous rassure. Vivez dans le présent, si vous avez la force. Prenez soin des gens que vous aimez. Même dans le doute. Il ne restera que cela quand vous trépasserez.
A tous nos amis tombés.
#Sofzilog Message au "twitter politique" : lorsque vous êtes en peine, je ne peux que vous conseiller de couper tous les réseaux. Sans exception. Pour vous protéger.
On manie des informations chaque jour. Qui, pour certaines, nous font mal. Nous changent. Nous démoralisent.
Ces informations nous démoralisent à peu près autant que ce sentiment, terrible, que, quoi qu'on fasse, le camp national n'avance pas.
Je sais que Sofzilog passait son temps à faire des recherches sur la pédophilie, à éplucher les articles, et que ça lui pesait.
Passer son temps à lire @F_Desouche ou tous ces comptes que vous connaissez à peu près autant que moi, tous ces articles, ces analyses, ces informations qui nous poussent chaque jour, au mieux à la folie, au pire à la haine... ne peut que nous atteindre négativement.
Lorsque j'ai commencé mon traitement d'antidépresseurs, j'ai coupé Twitter. J'ai coupé les infos. J'ai coupé les réseaux. J'ai tout coupé. Depuis le début de l'été, environ.
Je suis toujours en dépression, et je sais que je ne peux pas tout gérer à la fois.
Je pense me jeter sous un train à peu près chaque jour que Dieu fait. Je suis très seul dans la vie, je me demande comment vont des proches, des amis et des camarades meurent autour de moi, ma famille s'éloigne, et ne sera pas éternelle, et mes soirs sont tristes et caverneux.
Sans compter le fait qu'entre nous, nous nous tirons constamment dans les pattes. Untel est trop gauchiste, un autre pas assez ceci, etc. Nous passons notre temps à nous pigner pour rien, alors que nous sommes d'accord sur l'essentiel, à savoir l'inversement des flux migratoires.
Éloignez-vous des réseaux. Éloignez vous des infos. Il en va de votre bien-être mental et, parfois, de votre vie. Surtout si, comme moi, vous êtes très seuls. Sans éloignement, je serais probablement mort à l'heure qu'il est.
On survit, pour certains.
Prenez soin de vous.
Restez loin de la négativité du camp national si vous ne pouvez pas la supporter, qu'il s'agisse de notre tambouille interne, de ne guerres de clochers, ou des informations que nous traitons et lisons chaque jour.
Je sais que s'engager dans un combat qui semble perdu pèse. Et qu'assumer nos idées irl sur la question migratoire *et* sur la question européenne (qu'il s'agisse des plus "softs" ou des plus radicales), est particulièrement démoralisant. Qu'on a l'impression d'être Sisyphe.
Essayer de vider la mer avec une petite cuillère n'a jamais rendu personne heureux. Alors éloignez-vous. Aidez les vôtres. Attendez qu'ils vous aiment à nouveau, un jour, avec force patience. Épaulez les malades. Ceux qui ont des soucis. Les éclopés. Les âmes en peine. Les Beaux.
Prenez soin de vous. Profitez. Vivez sur le passé, si cela vous rassure. Vivez dans le présent, si vous avez la force. Prenez soin des gens que vous aimez. Même dans le doute. Il ne restera que cela quand vous trépasserez.
A tous nos amis tombés.
incroyable , c'est exactement ce que je ressens Vincent
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