vendredi 13 mars 2020

Coronavirus au jour le jour : Annexes

À cause de sa "diversité", la France serait incapable d'imiter l'Italie...

5 981 vues - publié le 9 Mar 2020 par Martin Moisan
https://ripostelaique.com/a-cause-de-sa-diversite-la-france-serait-incapable-dimiter-litalie.html

Confirmé : le coronavirus est bien une arme de guerre biologique
23 244 vues - publié le 25 Fév 2020 par Louise Guersan
https://ripostelaique.com/confirme-le-coronavirus-est-bien-une-arme-de-guerre-biologique.html

Iran : les Mensonges des Mollahs sur le Coronavirus
par Majid Rafizadeh
12 mars 2020
https://fr.gatestoneinstitute.org/15728/iran-mensonges-coronavirus

Coronavirus : la situation va rapidement dégénérer en terme de victimes
9 325 vues - publié le 10 Mar 2020 par Julien Martel
https://ripostelaique.com/coronavirus-la-situation-va-rapidement-degenerer-en-terme-de-victimes.html

Pourquoi Soros a investi discrètement dans un laboratoire de biotechnologie à Wuhan AU 666 Gaoxin Road?
Mar 12, 2020Elishean1 769 Vues
https://www.elishean.fr/pourquoi-soros-a-investi-discretement-dans-un-laboratoire-de-biotechnologie-a-wuhan-au-666-gaoxin-road/

https://twitter.com/globaltimesnews/status/1237984761508810752
Global Times
Alert! The #COVID19 infection may cause testicular damage and male #infertility. Chinese experts advised infected male patients to take tests to check...

https://www.lapresse.ca/covid-19/202003/12/01-5264343-une-entreprise-de-quebec-croit-avoir-trouve-un-vaccin-contre-covid-19.php

Une entreprise de Québec croit avoir trouvé un vaccin contre COVID-19

https://mobile.twitter.com/DocteureCBD/status/1238215128446840834

Les USA risque de voler l'exclusivité aux québécois ! 

https://www.985fm.ca/nouvelles/sante/291506/les-americains-pourraient-bien-produire-en-premier-le-vaccin-pour-se-premunir-du-coronavirus

https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-mutation-du-coronavirus-a-deja-eu-lieu-et-cest-plutot-une-bonne-chose_fr_5e6130cfc5b601904ea6ebe0

La mutation du coronavirus a déjà eu lieu et c'est plutôt une bonne chose

Virus - A la frontière, les Français souhaitant se rendre en Italie filtrés par les policiers - En revanche, il n’y a aucun contrôle pour passer de l'Italie à la France - VIDEO
https://www.jeanmarcmorandini.com/article-418414-virus-a-la-frontiere-les-francais-souhaitant-se-rendre-en-italie-filtres-par-les-policiers-en-revanche-il-n-y-a-aucun-controle-pour-passer-de-l-italie-a-la-france-video.html



Dr Bertrand Legrand : “Coronavirus : ceux qui ne veulent pas restreindre leur vie sociale sont des criminels !”

Luc Pierre : Ma belle-soeur, qui est infirmière, a le coronavirus. Heureusement elle est pas dans un état grave mais cela la touche pas mal notamment au niveau pulmonaire. Elle prend le traitement suivant pour améliorer ses défenses immuniataires. Mon épouse, qui est médecin, a commandé le même au cas où. Je dois aller le chercher à la pharmacie, je partage au cas où des braves seraient inétressées. Pour l'un, il faut le prendre par inhalation


Amélie : l'eucalyptus globuleux c'est surtout un antiseptique des voies respiratoires, pas un "booster" de système immunitaire
j'ai de l'huile essentielle d'eucalyptus globuleux depuis très longtemps parce que je suis sujette chaque année à la rhino-pharyngite

Camille 2
Je crois qu'il faut éviter les inhalations, cela propage le virus en microparticules dans toute la pièce. Ils ont arrêté les traitements du SRAS par inhalation pour cette raison...

Coronavirus : le cri d'alarme des journalistes français en Italie

Guillaume
Pour se renforcer faite bouillir dans 1L : 2 citrons et du gingembre pendant 30 minutes
Un verre tous les jours
Pas tombé malade de l’hiver



Coronavirus : des médecins admettent que l’épidémie est plus grave que prévu
Des médecins alertent sur la dangerosité du Covid-19, y compris sur des populations jeunes et sans pathologie, et jugent inéluctable la nécessité de mettre toute la France en quarantaine.
 Les hôpitaux mettent en place des services dédiés à la pandémie, comme ici à Bordeaux (Gironde), mais craignent d’être bientôt débordés.
Les hôpitaux mettent en place des services dédiés à la pandémie, comme ici à Bordeaux (Gironde), mais craignent d’être bientôt débordés. LP/ Guillaume Georges
Par Elsa Mari
Le 12 mars 2020 à 21h50, modifié le 12 mars 2020 à 22h40
Les médecins changent de ton. Les discours mesurés laissent désormais place à une inquiétude de plus en plus affichée. Le coronavirus, une bonne grippe? « On s'est trompés, il faut arrêter de les comparer, reconnaît aujourd'hui Gilles Pialoux. C'est bien plus grave. » Ce chef du service infectiologie de l'hôpital Tenon, à Paris, voit, au fil des jours, bondir le nombre de malades. « Les patients arrivent de partout, lâche-t-il. On est stressés! »

Alors, certes, il ne veut pas créer la panique. Rappelons que plus de 80 % ont des formes bénignes. « Mais le coronavirus ne joue pas dans la même cour que la grippe, lâche-t-il. Sans faire peur, il faut mettre les gens face à la réalité ». Qu'elle est-elle? Celle d'un virus plus contagieux et mortel. Ça, on le savait, avec 0, 1% de mortalité pour la grippe, 2 à 3% pour le coronavirus. « Bien sûr, ce n'est pas Ebola, précise Gilles Pialoux. Mais les Chinois ont montré qu'un patient peut aller bien et d'un coup, la deuxième semaine, au 8e ou 10e jour, il se retrouve en réanimation. »

LIRE AUSSI > Pourquoi le confinement est efficace

C'est là la difficulté. Le coronavirus est bien plus fourbe. Certains n'ont pas de symptômes tout en étant contagieux. Difficile de boxer contre une menace parfois invisible. Autre inquiétude, cette fois-ci nouvelle, le profil des personnes admises en réanimation est en train d'évoluer. Il y a deux ou trois jours encore, les hommes et les femmes qui arrivaient dans ces services pour des détresses respiratoires étaient surtout des personnes fragiles, âgées, déjà malades. Désormais, ce ne sont plus les seuls. « Il n'est plus rare de voir des jeunes de 30 ou 40 ans, sans pathologie, lâche Gilles Pialoux. C'est la réalité du terrain. Le cercle s'élargit. »


Pour preuve, 86% des patients décédés de la grippe en France entre 2011 et 2019 avaient plus de 75 ans, contre 50 % pour les morts du Covid-19 en Chine. Jointe, Catherine (le prénom a été changé), infirmière dans un hôpital, le confirme : « On a des jeunes, sans antécédents médicaux, dans un état gravissime. » Dans son allocution télévisée, ce jeudi soir, Emmanuel Macron a d'ailleurs affirmé : « Il faut se préparer à une deuxième vague qui touchera, un peu plus tard, des personnes plus jeunes a priori moins exposées à la maladie mais qu'il faudra soigner également. » Comment l'expliquer? La question demeure. « Pourquoi certaines tirent la mauvaise carte de la forme grave, ça on ne sait pas », concède Gilles Pialoux.

Les malades sauvés «seront épuisés pendant six mois»
Interrogé, Jean-Michel Constantin, secrétaire général adjoint de la Société française d'anesthésie et de réanimation, avance une hypothèse. « L'explication que j'en ai, c'est que la contamination est telle qu'on finit par avoir également des formes critiques chez des jeunes ». Il précise que le virus n'est pas en train de muter, mais il se répand vite : « C'est ce qui explique que le nombre de personnes en réanimation croît à vive allure ». En Ile-de-France, ils étaient 6 lundi, contre 100 jeudi.

Rappelons évidemment que tous les patients les plus graves hospitalisés dans ces services n'en meurent pas. L'immense majorité, 80%, est sauvée. Auront-ils des séquelles pulmonaires ? « Non, mais ils seront épuisés pendant six mois, précise le médecin. Et ils devront passer par une phase de rééducation à cause d'une atteinte neuromusculaire. »

Une autre question occupe les esprits. Pourra-t-on prendre en charge tous les malades qui en ont besoin? L'Italie, elle, n'y parvient pas. « L'afflux est tel que la létalité a grimpé à 6% dans ce pays», reprend Gilles Pialoux. La France possède 336 services de réanimation, avec en moyenne 8 lits. « On a de la marge, rassure Jean-Michel Constantin. On n'est pas pris de cours. » En effet, la crise sanitaire dans la Péninsule est apparue quinze jours avant la France. Et si notre voisin a été saisi par la rapidité de l'épidémie, les hôpitaux de l'Hexagone, eux, ont eu plus de temps pour s'organiser et augmenter les capacités d'accueil.

« Le problème, c'est que tous les soignants qui arrivent en renfort en réanimation ne sont pas formés à s'équiper, à enfiler les tenues de protection, reprend Catherine. Il faut aussi beaucoup de monde et de temps pour s'occuper des malades, les intuber, poser les cathéters. Par exemple, on doit être plusieurs pour les retourner sur le ventre afin que leurs poumons soient dégagés et mieux oxygénés. » Un travail de titan qui n'est pas sans risque.

Coronavirus : des médecins admettent que l’épidémie est plus grave que prévu
«Soyons clairs, il faut se préparer au pire»
Autre problème, les patients du Covid-19 restent, en moyenne, vingt jours en réanimation sous ventilation artificielle. Une période très longue qui ne permet pas à d'autres patients d'occuper les lits. « C'est la mauvaise nouvelle dans la mauvaise nouvelle, admet Gilles Pialoux. Soyons clairs, il faut se préparer au pire. » « Nous ne sommes qu'au début de l'épidémie » a reconnu jeudi le président. Au point que certains médecins tapent désormais du poing sur la table.

Eric Caumes demande des mesures rapides pour éviter un scénario à l'italienne. « Il faut confiner », s'exclame le chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, qui s'emporte « contre l'amateurisme du gouvernement » : « On a toujours un train de retard. Arrêtons de courir après l'épidémie. » Faut-il jusqu'à aller jusqu'à mettre en quarantaine toute la France? « Probablement, appuie le médecin. De toute façon, on va y arriver. C'est certain. »

De son côté, Catherine applaudit la décision de fermer toutes les écoles. Pour la quarantaine, l'infirmière semble hésiter puis lâche : « Est-ce qu'il ne vaut pas mieux perdre plein de sous et éviter des milliers de morts? La réponse est vite trouvée. »

http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-c-est-plus-grave-que-prevu-12-03-2020-8278890.php

https://francais.rt.com/france/72218-coronavirus-declaration-emmanuel-macron
https://ripostelaique.com/pour-le-quotidien-du-medecin-le-coronavirus-est-tres-inquietant.html
https://ripostelaique.com/le-coronavirus-nest-pas-la-cause-du-megakrach-boursier.html
https://ripostelaique.com/coronavirus-la-situation-va-rapidement-degenerer-en-terme-de-victimes.html
https://mobile.twitter.com/le_Parisien/status/1238212540511006720




Coronavirus : l'actu virale du mercredi 11 mars 2020

CORONA-UNMASKED https://www.bitchute.com/video/00CkyMwWWlIM/

CORONA-UNMASKED 2 https://www.bitchute.com/video/ZaWsHi8i199n/
As staggering under-reported death tolls and political tensions rise, USA opens 15 quarantine centers on Air Force bases around the country. Mainstream papers such as The Guardian admit COVID-19 could infect up to 60% of the population, killing tens of millions. Scientists in China and HK suspect the virus could have originated as a bio-weapon, leaked either accidentally or on purpose. The World
Health Organization is accused of corruption and of deceiving public health officials.
We freely release all sources as "CORONA-unMaskeD Part 2", the story and ongoing investigation of the largest pandemic in 100 years.
Email: CORONA-unMaskeD@protonmail.com
BitChute: https://www.bitchute.com/accounts/referral/corona-unmasked/
shitbook: https://www.facebook.com/groups/177062416365100

Coronavirus expert: 'War is an appropriate analogy'
CEO of the Coalition for Epidemic Preparedness Innovations Dr Richard Hatchett explains the long-term dangers of the Covid-19 coronavirus - saying it's the scariest outbreak he's dealt with in his 20-year career.

🚨ALERTE ! ÉPIDÉMIE DE CRÉTINISME AU GOUVERNEMENT !🌡(Tatiana Ventôse, 8 mars 2020, 19h00)

AFP 08.03.2020
"L'Italie enregistre 133 décès en 24 heures
Le pays le plus touché d'Europe comptabilise désormais 366 morts au total, selon un bilan officiel publié dimanche. Le nombre de cas positifs grimpe à 7375 (+1492 par rapport à samedi). La Lombardie, la région de Milan placée sous quarantaine, reste la région la plus touchée avec 4189 cas et 267 décès.

D'après un décompte de l'Agence France Presse, l'Italie deviendrait le deuxième pays le plus touché dans le monde après la Chine. "

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Cistel • il y a 3 heures
Ils commencent à balancer la vérité

Selon Olivier Véran, le taux de mortalité du coronavirus "apparaît comme bien plus élevé que celui de la grippe"


https://twitter.com/BFMTV/status/1237115085291749377

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dd
Contrôler les frontières permet de filtrer une partie des porteurs. Au lieu d’en avoir 12 qui rentrent tu en as 6. Et tout autant de foyer en moins derrière et de temps gagné. Il n’y a AUCUNE explication rationnelle au refus du contrôle médical aux frontières.

grrr  dd
Si, l'idéologie mondialiste ou le manque de moyens pour le faire...

dd  grrr
Le gouvernement qui interdit les rassemblements de plus de 1000
personnes sans fermer les écoles, les universités et les transports en commun.

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Shen
Cette propagande est tellement grossière et ridicule que je me demande si elle n'est pas uniquement là pour effrayer les migrants et les dissuader de venir.

Encore une fois aux dépends des entreprises qui ne verront pas les pertes épongées par cet état d'escrocs sans couilles.

nenesse nenesse  Shen
Alors dans ce cas leur propagande est un désastre, un énorme bide.

Shen  nenesse nenesse

Je n'ai pas dit que ça fonctionnait. Je m'interroge seulement sur la raison d'entretenir cette psychose collective h24 en france.

Ils en sont à donner le nombre le morts dans 98 pays pour atteindre péniblement les 3000 et faire un effet dramatique alors que la grippe en a tué 8100 rien qu'en france l'année dernière.
(source : https://www.liberation.fr/f... )

Toute cette histoire est louche.

grrr  Shen
Encore un qui compare des choux et des navets... cette année la grippe a tué directement 72 personnes, les quelques milliers attendus seront calculés par extrapolation statistique. Et il n'y a aucune raison pour que cette surmortalité ne se retrouve pas avec ce coronavirus exactement de la même manière.

Donc comparez le nombre de morts directs (ce soir 30 en France) avec ces 72 morts directs de la grippe. Tout en sachant qu'on est au tout début de l'épidémie de covid19 et à la toute fin de celle de la grippe.

nenesse nenesse  Shen
Morts=4010
Pays=112
etc.
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Les vieux/malades vont clamser et les autres retourneront bosser après 3-4 jours d'arrêt.

GrrrDans vos rêves. Les gens hospitalisés y restent au moins 3 semaines. Et on n'a que peu d'informations sur les séquelles qui, si elles sont comme toutes les autres pneumonies sévères, ne seront pas négligeables du tout. Même pour des poumons jeunes et en bonne santé. Et je ne vous parle ni des reins ni des autres organes touchés que les publications scientifiques commencent à décrire...

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TESTS

Goubliboulga  guillemette
Voici la déclaration du chef du service concerné à la Pitié le 3 mars dernier sur Europe 1. Il était très clair :
"Nous sommes limités par la disponibilité des tests. Disons les choses, on ne pourra le diagnostiquer que chez très peu de personnes".

Pr Eric Caumes, chef du service Infectiologie à la Pitié-Salpêtrière #Covid_19fr #COVID19
https://twitter.com/Europe1/status/1234850215066324992



Mechant Bragaze 👌
463 décès sur 9172 cas ça fait du 5%.

Goubliboulga  Mechant Bragaze 👌
Initialement l'Italie était autour de 3%, ce qui correspondait à la moyenne mondiale. Cette dégradation montre que leur système de santé est dépassé. Les 20% de malades nécessitant une hospitalisation ne peuvent plus être pris en charge. Si l'épidémie ne ralentit pas ce taux de létalité peut monter encore plus haut.

Mechant Bragaze 👌  Goubliboulga
C'est tout simplement horrible.

Goubliboulga  Mechant Bragaze 👌
Oui, mais parfaitement prévisible depuis qu'on dispose de suffisamment d'informations sur ce virus, en gros depuis fin janvier. C'est pour cela que toute une série de pays ont pris des mesures drastiques à partir de début février.

grrr  Goubliboulga
voir plus tôt encore comme à Taïwan.

Goubliboulga  grrr
Les pays voisins ont sans doute été plus vigilants, d'autant qu'ils avaient eu l'expérience du SRAS (mais les pays occidentaux aussi, 44 morts au Canada à l'époque).

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zebrazoma 2
le gouvernement interdit les événements ou plus de 1000 personnes ( pourquoi pas 500 ou 798?) se trouve en même temps...........mouais
ou encore prend des mesures particulières au niveau d' un espace géographique bien défini (administrativement) comme, par exemple, un département.......re-mouais, on me prend un peu pour un con là, non?
quid, par exemple de .....la gare du nord? ...........3 eme gare mondiale et 1 ere en europe!
800.000 personnes /jour y transitent!, puis se repartissent un peu partout dans différents départements...........et en plus il y a les gares de Lyon, d 'Austerlitz
de l ' Est et de Monparnasse.......ca fait du monde tout ca, mais là pas de problème?

j.jacques  zebrazoma 2
C'était 10 000 hier matin, 1000 hier soir.
Ce sera 100 ce matin et 10 ce soir ?
Pour finir par la quarantaine généralisée comme en Italie ?

White is Okay 👌🏻🥛  zebrazoma 2
Ils l'ont expliqués, à partir de 1000 c'est contagieux. En dessous aucun problème. :o)
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White is Okay 👌🏻🥛
Ne paniquez pas, ce n'est qu'une grippe. Un gros rhume.



Resurgeur
Sur le Coronavirus, je vous recommande cette vidéo très intéressante (du 5 mars) :
(conférence à la Sorbonne avec des responsables des services urgence, immunologie et bactériologie de la Pitié Salpêtrière)

https://www.youtube.com/watch?v=nWRKNKnt0ig


Ugolin
Comment expliquer qu' en deux mois en Chine principalement il y ait eu 3000 morts et que là , depuis que ça touche massivement les pays hors de chine, il y ait eu 1000 morts de plus ces deux derniers jours???
Les chinois ont peut être menti sur le nombre de morts non?
Ou alors y a eu une mutation?

grolem
j'ai l'impression qu'ils cachent la réelle dangerosité de ce virus

guillemette  grolem
oui le virus est plus dangereux. mais en théorie on peut faire face.
sauf que le système de santé en france (et dans le monde?) est à la ramasse (coupe budgétaire) et sans volonté politique (sacrifice pour aller vers la privatisation?) donc on va vers une catastrophe car les personnes en urgence réelle ne seront pas soignées à cause de la saturation des urgences (comme en italie en ce moment, choisir qui doit être soigné faute de place en réa).
faites tout pour ne pas être malade pour les plus fragiles comme moi, auto-confinement, n'attendez pas que l'état décide à votre place.

LOUIS CYFER
Bizarrement j'en entends de moins en moins nous dire que c'est une simple grippe... Les pseudos sachants de la première heure, adeptes du tout baigne, commencent à douter de leur propre propagande...

Ce qui est intéressant lorsque l'on regarde simplement les chiffres communiqués. C'est qu'il s'avère qu'au delà du nombre de contaminations avérées. Ce qui est intéressant c'est de comparer le rapport entre les morts et les "guéris", issus des pays les plus fiables en terme d'information. On est dans des rapports de 50% - 50% à 40% - 60%.

Au delà du nombre véridique ou pas de contaminés, c'est ce ratio qui devrait attirer l'attention des veaux. Comment expliquer que dans des pays comme l'Italie ou la Corée du Sud, disposant d'établissements relativement équipés et où le nombre de malades n'a pas encore saturé le système hospitalier, on ait des ratios aussi serrés. Alors qu'en Chine, dont le système est débordé par l'épidémie, on ait un rapport prétendu de 3097 morts pour 57319 guérisons. Soit 5% de morts pour 95% de guérison.

Conclusion : les Chinois mentent, sur le taux de propagation, sur le nombre de cas, sur le nombre réel de morts... En Italie on est passé de quelques centaines de cas à plus de 7000 cas en quelques jours. Alors il faudrait arrêter de nous prendre pour des cons...

Les Chinois n'ont pas mis en berne leur industrie pour une grippe.

Allo la BUZE !!!!!!!!! Allo !!!!!!! Toi qui prétendais que la probabilité de contamination en France était inexistante. T'ES OÙ L'ARROGANTE INCOMPETENTE ??????????

Goubliboulga  LOUIS CYFER • il y a 4 heures • edited
La Buze fait sa campagne à Paris tranquille et elle compte bien sur le vote de 18% de bulots marcheurs, voir plus compte tenu de l'abstention qui sera probablement très forte dans la partie de l'électorat bénéficiant de l'usage d'un cerveau.

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Jean Jacques chollez  LOUIS CYFER
une grippe simple fait 60000 morts /an en Europe...le coronamachin-chose reste encore un petit joueur....et si tout cela n'était qu'une muletas pour justifier le crash économique en vue ???

LOUIS CYFER  Jean Jacques chollez
Je ne veux pas jouer le con de base. Mais tu pourrais me fournir un lien vers une source officielle confirmant ton chiffre de 60000 morts par an pour la grippe ? Et je ne parle pas de statistiques extrapolées... Dans lesquelles on englobe les morts pour déficiences dues à d'autres pathologies. Je suis vraiment intéressé par ta source....

Jean Jacques chollez  LOUIS CYFER
pose la question à ton ordinateur....il y a un moteur de recherche qui fait le boulot

LOUIS CYFER  Jean Jacques chollez
C'est qu'en général, mon ordinateur refuse de faire le boulot pour ce type de foutaises...

Neuneu..  LOUIS CYFER
Il ne pourra pas car ce sont toujours des statistiques extrapolées englobant des morts avec des quo-morbidités.
Cela dit, de ce qui ressort du coronavirus, c'est la même chose.
Pour l'instant beaucoup de morts avec d'autres pathologies.

Après les grippes, il y en a des "douces" et d'autres "sévères" en fonction des années, certaines s'attaquent plus aux jeunes en bonne santé et d'autres aux vieux combinant d'autres pathologies.

Neuneu..  Neuneu.. 
PS : Concernant la grippe, le CDC a annoncé sur la population américaine au moins 16 000 morts en fourchette basse au 14 février.

Goubliboulga  Neuneu.. 
C'est le même type de statistiques extrapolées que chez nous, mais un peu plus réaliste (comme quoi les grands groupes pharmaceutiques doivent être moins influents auprès du CDC).
En France, le nombre de décès liés uniquement à la grippe cette année est aux alentours de 70 et la saison est presque finie. La source officielle ne serait pas très difficile à retrouver, à défaut un lien sérieux :
Grippe : 72 décès, dont 10 enfants | 05.03.2020
https://www.lequotidiendupharmacien.fr/actualite-pharmaceutique/article/2020/03/05/grippe-72-deces-dont-10-enfants_282658

Neuneu..  LOUIS CYFER
"Ce qui est intéressant c'est de comparer le rapport entre les morts et
les "guéris", issus des pays les plus fiables en terme d'information. On
est dans des rapports de 50% - 50% à 40% - 60%."

D'où sortez-vous ça ???

Hubei
67 707 cas confirmés, 2 986 morts, 45 235 déclarés guéris.

Diamond Princess
696 cas, 6 morts, 40 guéris.

Etc.

LOUIS CYFER Neuneu..  


Chiffres :

On est à plus de 109785 cas confirmés.

Italie : 366 morts pour 622 guéris
Corée du sud : 50 morts pour 118 guéris.
France : 19 morts pour 12 guéris.
Hollande : 17 morts pour 30 guéris.
...

Alors que les chinois balancent : 3802 morts pour 60694 guéris...

Faut arrêter de prendre les gens pour des cons.
Et ces chiffres sont les chiffres officiels publiés sur le site du centre Johns Hopkins, de suivi en temps réel. D'autres questions ????

Coronavirus COVID-19 Global Cases by Johns Hopkins CSSE
https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6

Ugolin  LOUIS CYFER
De plus, quand on regarde le nombre total de mort:
il y a eu 1000 morts de plus ces 2 derniers jours, depuis que ça a commencé a bien toucher les pays hors de chine . Or en deux mois en Chine, il y a eu 3000 morts...y a un mensonge sur le nombre de morts chinois ou alors le truc a muté et tue beaucoup plus.

On ne saura la vérité qu' en voyant ce qu' il se passe en Europe. M est avis que les chinois ont menti et ont bien fait de tout boucler...

Costa Corona
En France, les avions en provenance d'Italie attérissent.
Business as usual.
La France, 5eme pays du monde en nombre de contaminés, 2eme en Europe et en Occident
La France, l'autre pays du Tiers Monde

Goubliboulga  Costa Corona
Ce sont les autres pays qui vont nous fermer leurs frontières et aussi arrêter les liaisons aériennes avec nous. Ça commence déjà.

« Le Covid-19 est un réel danger ! », deux scientifiques font le point sur le coronavirus SARS-CoV-2
PUBLIÉ LE 06/03/2020

« Nous sommes très préoccupés ». Pour les médecins qui souhaiteraient avoir un panorama complet des connaissances sur le nouveau coronavirus, deux scientifiques proposent une revue exhaustive de la littérature. Laurent Lagrost est Directeur de recherche à̀ l’INSERM. Didier Payen est l'ancien chef du service d'anesthésie-réanimation de l’Hôpital Lariboisière à Paris.

Crédit photo : NIAID-NIH/PHANIE

Après deux mois d’annonces, de révélations, d’étonnements et de réactions, nous y voyons un peu plus clair, grâce à la fulgurance de la réaction sanitaire, épidémiologique, scientifique, sociologique, politique et économique. La lecture attentive des données récentes, et maintenant disponibles, semble confirmer l’impérieuse nécessité de considérer la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), maladie infectieuse causée par le coronavirus SARS-CoV-2, avec beaucoup de sérieux et de pragmatisme. Ceci n’exclut pas, bien au contraire, de rester positif et optimiste grâce à la rigueur d’analyse des faits, en évitant la panique née de l’ignorance, de l’incohérence d’attitude ou de la course au sensationnel.

Ainsi, les sources les plus sérieuses comme le relevé global des cas rapportés chaque jour par l’Université Johns Hopkins CSSE, les publications volontairement rapides en accès libre dans les prestigieux Lancet, Journal of American Medical Association et New England Journal of Medicine par des équipes chinoises en collaboration avec des auteurs extérieurs, nous éclairent et nous instruisent (1-3). Le SARS-CoV-2 qui nous touche (ou peut-être les SARS-CoV-2 comme il ressortira peut-être un jour des études rétrospectives) est un réel danger. Si les comparatifs en vogue mais nécessaires avec le SRAS, le MERS, Ebola ou autres épidémies H1N1 présentent un réel intérêt pour les experts épidémiologistes et cliniciens, leur présentation « à la découpe » dans les médias semble pouvoir produire aujourd’hui un effet contre-productif et erratique dans l’esprit du grand public, premier concerné. La transparence, si nécessaire pour tous, semble trouver des limites dictées parfois par des connotations affairistes et/ou politiques, arguant de la nécessité d’éviter la « panique ». Celle- ci naît pourtant de l’ignorance ou pire du doute sur l’information donnée. Ainsi, s’il est reconnu aujourd’hui que la pandémie de grippe espagnole de 1918, due à une souche H1N1, a tué entre 50 et 100 millions d’individus, plus que la peste noire, bien peu de nos compatriotes la placeraient pourtant d’emblée devant la première guerre mondiale et la considèreraient tout aussi massacrante que la seconde. Et pourtant.

Ainsi, les virus de l’infiniment petit semblent précipiter l’humanité dans un abîme de perplexité et d’oubli. Aujourd’hui, le vaccin contre la grippe saisonnière existe, mais le citoyen français rechigne pourtant à se faire vacciner, devant le doute semé sur l’innocuité du vaccin. Pied de nez à notre histoire, à celle des grandes guerres ou à celle de Louis Pasteur ? Fruit d’une désinformation coupable auprès d’esprits rebelles ? Il demeure que la grippe saisonnière tue entre 6,000 et 15,000 personnes chaque année dans notre pays pour un taux de mortalité de l’ordre de 0,1%, soit 20 à 25 fois plus faible que le taux de mortalité évalué pour l’instant pour le SARS-CoV-2. Au passage, les nouvelles pour la grippe saisonnière au cours de l’hiver 2019-2020 ont été exceptionnellement bonnes avec seulement 52 morts à ce jour. Il est raisonnable de considérer le taux de mortalité du SARS-CoV-2 beaucoup plus élevé que celui de la grippe. Si le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ont un taux de mortalité beaucoup plus élevé que celui de la grippe saisonnière et de la Covid-19, leurs propagations ont été relativement lentes et ont concerné finalement beaucoup moins de cas. Enfin, si Ebola fait trembler l’Afrique et le Monde, avec un taux de mortalité considérable (de l’ordre de 40 à 50% avec 15.000 décès depuis 1976), sa dissémination a été beaucoup, beaucoup plus lente que celle du SARS-CoV-2. Une illustration nouvelle d’un principe : un virus qui tue moins a plus de chances de se propager qu’un virus qui tue davantage ou le résultat d’une arithmétique dans laquelle le premier aura plus d’opportunités, et donc une plus grande probabilité de se reproduire et se transmettre que le second.

En fait, considérer chacun des paramètres (contagiosité, stabilité et affinité du virus, mortalité...) de manière isolée expose à des biais. Seule une combinaison complexe de toutes les caractéristiques d’un virus est de nature à en qualifier sa dangerosité. Et puis, à la complexité de la froide équation du calcul de risque vient s’ajouter le vertige immense de l’univers des grands nombres, malheureusement trop souvent galvaudé par le confort facile des fractions et des pourcentages. Le passage de 10 à 20 cas fin 2019 en chine n’a pas inquiété ni impressionné grand monde, contrairement à celui de de 20.000 à 40.000 un mois plus tard. Et pourtant, il s’agissait bien dans les deux cas d’un doublement du nombre de cas.

Enfin, et au-delà des chiffres et du décompte froid et glacial des cas et des décès, quid des femmes et des hommes, de leurs existences, de leurs relations et de leurs expériences en somme ? Quid des formes sévères et des séquelles de celles et ceux qui ne sont pas morts mais n’ont pas encore récupéré, des comorbidités, des complications, de leurs conséquences sur la qualité de vie future, des cicatrices aux us et coutumes et aux mœurs sociales et culturelles, des liens transgénérationnels, des impacts économiques ?

Au cœur de la cellule familiale, les individus trouveront-t-il vraiment du réconfort au pied du gisant de leur aïeul dès lors qu’ils seront instruits que le taux de létalité reste tout de même moins élevé pour celles et ceux qui sont dans la force de l’âge ? Les hommes jalouseront-ils les femmes pour leur plus grande résistance au SARS-CoV-2 ? Commettront-ils la maladresse de ne plus contrôler leur température sous prétexte que d’autres l’ont masquée en prenant du paracétamol ? Oublieront-ils de se laver les mains au savon au prétexte que la fiole de gel hydroalcoolique est vide ? Leur refusera-t-on l’accès aux masques FFP2 ou FFP3 au prétexte qu’ils ne serviraient à rien quand on ne sait pas s’en servir ?

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Celles et ceux avec qui nous avons échangé ces dernières semaines connaissent déjà notre opinion et notre position sur la Covid-19 et ses conséquences. Nous sommes très préoccupés. Cela n’engage que nous et beaucoup restent très dubitatifs et auraient tendance à ramener et résumer notre position à celle de pessimistes rabat-joie, de bougons invétérés ou bien encore d’oiseaux de mauvais augure. Nous n’en voulons à personne bien sûr mais, au risque de nous tromper et de nous couvrir de ridicule, nous insistons tout de même... La Covid-19 est un réel danger, alors... agissons !

Coronavirus SARS-CoV-2, de qui parle-t-on ?

Les virus sont aussi vieux que les cellules constituant les organismes terrestres et certains scientifiques pensent même que les premiers sont probablement issus des seconds. Le virus de la Covid-19, le SARS-CoV-2, comme les autres betacoronavirus, appartient à la très large famille des Coronaviridae. Constitués notamment d’un ARN simple-brin de grande taille, ils sont en constante mutation et évolution. Bien que capables d’infecter plusieurs espèces, au premier rang desquelles les chauve-souris, à ce jour, 7 types de coronavirus ont été identifiés comme pouvant infecter l’Homme, avec des conséquences allant de bénignes à graves (comme pour le SRAS-CoV en 2002 et le MERS-CoV en 2012).

Pourquoi donc ces yeux hagards et dubitatifs découvrant aujourd’hui sur les flacons de gel hydroalcoolique, fabriqués avant l’arrivée du nouveau SARS-CoV-2, l’indication « Coronavirus » ? La raison pour laquelle les coronavirus sont mentionnés sur les étiquettes des produits, pourtant manufacturés il y a quelques années, est... qu’ils existent depuis des millions d’années et ont suscité une inquiétude particulière depuis 2002, année d’apparition du SRAS. Tout simplement. Les rois des imbéciles à la source des versions complotistes les plus délirantes circulant aujourd’hui sur la toile et concernant l’origine douteuse des coronavirus ont donc, eux aussi, droit à leur couronne.

Le SARS-CoV-2 est plutôt discret et très contagieux. Il sera donc difficile à contenir. Son affinité pour les cellules humaines et pour le récepteur ACE-2 (l’enzyme de conversion de l’angiotensine), sa porte d’entrée dans la cellule, serait 10 à 20 fois plus élevée que celle du SRAS-CoV, d’où une très forte transmissibilité, y compris par des sujets asymptomatiques. Un vrai problème. Chez les patients infectés, le SARS-CoV-2 a pu être retrouvé dans de nombreux fluides et excrétions biologiques (sécrétions de la bouche et du nez, sang, selles, urines...). Les possibilités et modalités de transmission sont donc multiples. Elles augmentent ainsi les incertitudes et compliquent les recommandations.

La survie du SARS-CoV-2 sur surface inerte serait de l’ordre de 1 à 9 jours, en particulier en atmosphère humide et à basse température. Une bonne nouvelle tout de même : le SARS-CoV-2 est sensible aux désinfectants usuels tels que l’eau de Javel à 0,5%, l’eau oxygénée ou l’alcool à 70% (source : Société Française de Microbiologie (SFM) - 21/02/2020). En France, le diagnostic spécifique de la COVID-19 est réalisé actuellement par une méthode de biologie moléculaire (RT-PCR spécifique) sur un écouvillonnage nasopharyngé dont le résultat peut être obtenu entre 1 et 4 heures selon la technologie utilisée. Aucun test commercial simple n’est actuellement disponible.

Les caractérisitiques des personnes infectées

Plusieurs articles ont été récemment publiés et donnent un premier aperçu des caractéristiques des patients infectés par le SARS-CoV-2 en Chine. Ils portent sur des groupes de 52 à 72.314 cas (1-3). Comme pour le SRAS-CoV et le MERS-CoV, le SARS-CoV-2 peut entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à un syndrome respiratoire sévère, pouvant nécessiter intubation et ventilation. En bref, comme communiqué par l’OMS et dans l’ordre, les symptômes de la Covid-19 sont la fièvre (88%), la toux sèche (68%), la fatigue (38%), la production d’expectorations (33%), le souffle court (19%), la gorge irritée (14%), les maux de tête (14%), les douleurs musculaires (15%), les frissons (11%), la nausée ou les vomissements (5%), la congestion nasale (5%) et la diarrhée (4%). Certains patients infectés n’ont aucun symptôme et déclarent se sentir bien (4, 5). Il ressort des études récemment publiées que 80 à 85% des sujets infectés par le SARS-CoV-2 n’ont pas ou peu de symptômes, alors que 15 à 20% développent une maladie plus sévère, souvent associée à un âge avancé ou à d’autres comorbidités.

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Enfin, et c’est là le point le plus inquiétant, environ 5% des sujets infectés entrent dans une phase critique de la maladie et sont admis dans les services de maladies infectieuses et de réanimation médicale, pour un taux de mortalité de l’ordre de 50% dans ce groupe, un même ordre de grandeur que pour les patients présentant un choc septique. Au total, sur l’ensemble des patients infectés symptomatiques, le taux de mortalité est de l’ordre de 2,3%. Beaucoup plus que pour la grippe saisonnière donc. Le SARS-CoV- 2 infecte toutes les classes d’âge, mais de façon différenciée. 87% des patients ont entre 30 et 79 ans, alors que moins de 1% sont dans la classe d’âge inférieure à 10 ans. La fréquence des formes sévères et le taux de mortalité augmentent avec l’âge (15% chez les patients de plus de 80 ans et 8% chez les patients entre 70 et 79 ans) (2).

Il est donc temps de se questionner sur l’origine de l’hétérogénéité de la réponse des individus face à ce virus, entre l‘absence de symptôme et la survenue d’un état grave potentiellement mortel. Cette question suggère l’impérieuse nécessité de connaitre la réponse de l’hôte à cet antigène viral. Elle reste, pour le moment, relativement méconnue et doit faire l’objet d’un énorme effort de recherche. Nous devrons en avoir les moyens. Les crédits de recherche permettront d’approfondir la virologie, mais aussi la connaissance de la réponse inflammatoire de l’hôte. A défaut, le clinicien se cantonnera à des traitements de support, dans l’espoir d’une issue positive.

Pour l’heure, on ne peut que recommander la vigilance, la protection et le confinement

La nation chinoise a été remarquable de réactivité, de lucidité, de sérieux, même si cela s’est traduit par une dimension politique forte. Hommage à la mémoire du Docteur Li Wenliang, lanceur d’alerte.

Une situation totalement inattendue et inimaginable, notamment à titre expérimental, concerne le navire de croisière Diamond Princess (6). Ce bateau transportait 3700 passagers, parmi lesquels 10 cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été détectés dès le 3 février 2020. Le 20 février 2020, soit 17 jours plus tard, 619 passagers et personnels de bord (17%) ont été détectés positifs. En fait, le taux de reproduction de base (R0 ou nombre de cas secondaires produits par un individu infectieux) a été évalué 4 fois plus élevé que celui mesuré au cours de la même période dans la ville de Wuhan en Chine. Illustration et confirmation, si besoin était, que le rassemblement de nombreuses personnes dans un même endroit est propice à la propagation très rapide du virus si les conditions d’isolement ne sont pas parfaites. Sans intervention (confinements et quarantaine sur le bateau), une publication récente a toutefois estimé que 79% des passagers (en place des 17% constatés) auraient été contaminés sur la même période (6).

Donc, il faut être proactif car la promiscuité amplifie considérablement le risque de transmission du virus. Mais prendre les bonnes mesures n’est pas une affaire aussi simple. Ainsi, des chercheurs ont récemment calculé que, si la mise en quarantaine et l’isolement dans leurs cabines des passagers du Diamond Princess a de fait prévenu l’apparition de quelques 2000 cas supplémentaires sur le bateau, une évacuation précoce du navire, dès le 3 février, aurait permis de détecter et d’isoler les 76 porteurs du virus estimés à la date du 3 février et aurait permis d’éviter la propagation qui a suivi à bord. Une autre illustration donc, celle de la complexité des situations, des approches, des prises de décision et de la mise en œuvre des dispositifs de prévention.

Que faut-il en déduire enfin ? Que le diagnostic précoce, sur une très large échelle et y compris chez des patients asymptomatiques, permettrait d’identifier et d’isoler très tôt les sujets porteurs dans des conditions appropriées en terme de confinement et d’acceptation psychologique. La mesure a été récemment appliquée en France mais à petite échelle et pour des groupes de patients de retour de zones à risque, mais asymptomatiques et finalement non-infectés, donc, comme ce fut le cas, sans transmission et amplification au sein du groupe. Heureusement. Mais cette situation n’a pas permis d’évaluer en conditions réelles le risque de créer un nouveau cluster au sein duquel le virus se propage en touchant une majorité si ce n’est la quasi-totalité des individus, amplifiant ainsi l’infection que l’on souhaite pourtant combattre. Il faudrait donc dépister largement pour identifier, puis isoler les individus positifs, mais pas en cluster ! Donc travailler urgemment à l’échelle du foyer familial en prônant les mesures hygiéniques et l’isolement individuel et non plus travailler seulement à l’échelle d’un large groupe d’individus, ce qui peut être contreproductif et augmenter le réservoir à virus.

Il est possible d’affirmer aujourd’hui sans détour que la Covid-19 est au moins autant contagieuse que la grippe saisonnière mais est, aussi et surtout, beaucoup plus mortelle. L’assomption fausse « la Covid-19 n’est pas plus grave que la grippe saisonnière », que nous avons maintes fois entendue ces dernières semaines, y compris après la publication des données chinoises, illustre à elle- seule l’incrédulité et préfigure la difficulté pour certains de nos concitoyens à accepter, sans broncher, la perspective d’une mise en quarantaine au domicile familial. Elle pourrait pourtant s’avérer incontournable et se pratiquer sur une large échelle dans les semaines qui viennent. Dans ce contexte, les impacts psychologiques d’une mise en quarantaine ne sont pas à négliger et doivent être anticipés. Ils peuvent aller jusqu’aux symptômes du stress post-traumatique et incluent pêle-mêle la confusion, la colère, la frustration, l’ennui, ainsi que la crainte du rationnement, du défaut d’information, de la perte financière et de la stigmatisation (7).

Mais, en situation de crise, nos compatriotes ont montré par le passé qu’ils savent, dans des conditions critiques et dramatiques, faire preuve de réalisme, de courage, de responsabilité et de cohésion. Il faut donc faire confiance aux citoyens et à leurs valeurs en diffusant largement et sans détours les vraies informations, seules capables de combattre les fake news, même si elles sont inquiétantes. Cacher les informations, masquer nos ignorances et nier nos limites ne sert à rien, si ce n’est à inquiéter davantage, à instiller le doute, à réduire l’adhésion à une démarche responsable et altruiste et à renforcer les comportements compulsifs. Le sentiment d’appartenance et l’adhésion à un protocole d’isolement se conjugueront et se nourriront toujours davantage d’une démarche éclairée et volontaire que d’une disposition contrainte et mal comprise, qui sera souvent perçue comme liberticide.

Comment se protéger ?

Alors, comment s’y prendre ? Le virus de la Covid-19 se transmettant principalement de personne à personne, une première et sage précaution consiste à se tenir à distance (de l’ordre de 2 mètres) de son interlocuteur, tout particulièrement en cas de toux et d’éternuements puisque le virus est contenu dans les gouttelettes respiratoires. Ainsi, les contacts physiques doivent être bannis, du moins temporairement... Mais, écartons d’emblée certaines craintes. Le modèle social à la française persistera et survivra bien à l’abolition temporaire de la poignée de main et de la bise. Faisons fi de cette épitaphe aux câlins et aux bisous. Notre combat face au virus et notre reconquête sociale passeront par : « je me protège et je m’isole, donc je protège les autres ». Et gardons à l’esprit que si les personnes malades sont les plus susceptibles de transmettre le virus, les sujets asymptomatiques le peuvent également.

Une autre possibilité est la contamination au contact de surfaces ou d’objets sur lesquels le virus est présent. Ensuite, le simple geste de se toucher la bouche, le nez ou les yeux peut constituer un mode de contamination. Le nettoyage des surfaces de façons répétées deviendra un réflexe, sachant que le virus peut rester sur une surface non nettoyée pendant 7 à 9 jours.

La durée d’incubation, évaluée en moyenne à 7 jours, s’échelonnerait entre 2 et 14 jours, avec des durées beaucoup plus longues récemment rapportées et pouvant aller jusqu’à 28 jours. Les précautions et consignes doivent donc s’inscrire dans la durée.

Une sage décision en cas d’épidémie de Covid-19 est de décider soi-même de rester à la maison, en limitant au maximum ses déplacements et contacts avec les autres, évitant ainsi toute contamination de personne à personne. Et ça fonctionne dans les deux sens ! Il convient alors de s’assurer que les éléments essentiels sont à disposition à la maison : produits en quantités suffisantes pour l’entretien des surfaces et le lavage des mains, stock de médicaments pour les personnes sous traitement, réserves raisonnables de nourriture pour éviter de courir au SuperMarché du quartier, utiliser des chambres et des salles de bain séparées quand disponibles, reporter les rendez-vous et les agapes en famille ou entre amis et interdire à Gros Toutou et Petit Minou de quitter la maison. Si nos animaux n’ont aucune chance d’être malades et de transmettre le SARS-CoV-2 des humains, ils demeurent très câlins et leur pelage peut alors constituer un hébergement et un véhicule idéal pour les gouttelettes contagieuses des personnes rencontrées à l’extérieur au cours de rendez-vous aussi tendres que secrets. A ne pas négliger : l’accès à l’eau de boisson. Disposer d’un appareil à osmose inverse pour purifier l’eau du réseau est un atout dans ce contexte. La panoplie et les préconisations du survivaliste en somme !

Il faut utiliser des mouchoirs jetables et observer une hygiène des mains irréprochable. Le gel hydroalcoolique est bien sûr une solution, mais de seconde intention. En effet, un lavage des mains au bon vieux savon de Marseille sous le robinet fait parfaitement l’affaire lorsqu’il est pratiqué pendant une vingtaine de seconde et ceci après chaque contact potentiellement contaminant. Le port de gants jetables constitue également un excellent réflexe, à condition de s’en débarrasser correctement. Outre l’hygiène du corps, l’entretien méticuleux des surfaces et des objets est un Must.

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Et les masques enfin ? Bien que largement et injustement dénigrés, ils sont pourtant très utiles et très efficaces. Leur inefficacité apparente provient, pour une très grande part, d’erreurs et d’un déficit de formation à leur bonne utilisation. Ainsi, contrairement au masque chirurgical classique, seuls les masques de norme FFP2 ou FFP3 bloquent l’entrée du virus dans les voies respiratoires. Ceci reste vrai que si le masque est bien adapté et positionné sur le visage sans fuites sur les bords. Les masques FFP2 et 3 deviennent vite humides et, donc, la barrière qu’ils constituent inefficace. Ils doivent être renouvelés toutes les 2 à 3 heures avec précaution, le filtre du masque lui-même constituant un piège à virus potentiellement contaminant. Les masques FFP2 sont essentiels aux personnels soignants pour lesquels il est impératif d’y accéder de façon prioritaire et non- contingentée.

L’épisode que nous traversons a une valeur éducative, en permettant de répéter et d’imprimer des réflexes bien maitrisés. Gardons à l’esprit que la mise en œuvre de ces bonnes pratiques appelle de la systématicité et de la rigueur et doivent être observées sur la durée. Mais avec le temps et l’expérience, les habitudes se prennent vites. Elles ajoutent une dimension citoyenne à la crise, des citoyens aidant d’autres citoyens quand ils faillissent.

Les occasions manquées

Notre pays a pourtant déjà connu des alertes, chaque année avec la grippe saisonnière et en 2009 avec la grippe H1N1. Cette dernière a conduit à l’achat de doses vaccinales en très grand nombre (pour un coût total de l’ordre de 400 millions d’euros) et au stockage de très nombreuses boites de Tamiflu dans les hôpitaux, médicament qui n’a malheureusement aucun intérêt dans le contexte de la Covid-19. Le vaccin est arrivé rapidement, mais moins vite que la décroissance de l’épidémie qui était déjà amorcée. Ceci a laissé des traces dans les esprits, la population pensant avoir été alertée pour des raisons futiles et, même, pour rien. Inutile de ressasser les regrets, mais il y eut bien des rendez-vous manqués, notamment celui de l’information et de la formation du grand public. Par exemple, on peut déplorer que des masques FFP2 n’aient pas fait l’objet d’une fabrication anticipée et sur une très large échelle, d’une distribution large et d’une formation à leur utilisation adéquate au sein de la population de notre pays. Plus simple encore, les réflexes de base concernant l’évitement des contacts, les distances de sécurité entre individus, le lavage soigneux des mains et les précautions de décontamination ne sont pas, ou sont mal maîtrisés, encore aujourd’hui. A méditer en comparaison à la culture et aux pratiques courantes dans d’autres pays, comme le Japon.

La détresse et le démantèlement de l’hôpital public au cours des dernières années n’arrangent en rien la situation. Comme quoi, dans notre pays, nous savons dépenser beaucoup pour de petits riens et économiser peu pour de fâcheuses conséquences. Et si, pour une fois, nous osions investir beaucoup et nous réinvestir ensemble pour une juste récompense ? Toutefois, nous risquons d’entrer très prochainement en phase d’épidémie, ce qui malheureusement ne constituera pas le moment le plus opportun pour informer et former efficacement, dans le calme et la sérénité. On sème mal par temps d’orage...

Les espoirs

Le virus SARS-CoV-2 fait actuellement l’objet d’une recherche intense et acharnée. Les connaissances progressent chaque jour, qu’elles concernent la nature du virus, son évolution, ses modalités d’entrée dans la cellule, ses conséquences physiopathologiques, la fabrication d’un vaccin, la recherche de nouveaux traitements ou bien encore le repositionnement d’anciens. Des dizaines d’essais cliniques sont en cours, par exemple avec des molécules antivirales ou des plasmas de patients précédemment infectés. Les objectifs primaires sont notamment d’améliorer les symptômes et de réduire ou supprimer la charge virale.

Une très bonne nouvelle semble peu à peu émerger, même s’il est encore trop tôt pour l’affirmer : le SARS-CoV-2 n’aime pas le beau temps et pourrait être sensible aux UV et au temps chaud et sec. L’examen attentif et quotidien, depuis près de deux mois, de la progression pays par pays du nombre de cas est très éclairant. Actuellement, la Covid-19 se limite principalement à l’hémisphère nord, en se propageant sur un axe est-ouest. La progression sur un axe nord-sud est très faible et les pays de l’hémisphère sud qui ont importé le SARS-CoV-2 ne semblent pas connaître d’explosion de la propagation et du nombre de cas. Il nous faut donc garder espoir et nous montrer attentifs et patients en attendant... le réveil de la marmotte ! De plus, et avec les beaux jours, les comportements changeront. Avec la vie au grand air, moins de temps passé dans les espaces clos, donc moins de risque de transmission.

Enfin, les coronavirus contiennent un ARN simple-brin de grande taille, sujet aux erreurs au moment où il est recopié dans la cellule, contrairement à la molécule d’ADN double brin beaucoup plus stable. Les coronavirus ne disparaitront pas, mais il est raisonnable de penser que l’ARN de grande taille et son instabilité constituent le talon d’Achille du SARS-CoV-2. Très probablement, comme ce fut toujours le cas par le passé, le coronavirus mutera, encore et encore. Le vent mauvais pourrait donc finir par tourner et la mauvaise pioche de 2019 pourrait très bien ne pas durer et laisser la place à un nouveau modèle de coronavirus beaucoup moins méchant. Puissions-nous un jour dire : le SARS-CoV 2019 est mort, vive le SARS-CoV 2020 ou 2021...

Une crainte subsistera

Si l’on espère une accalmie de la météo virologique au cours de l’été prochain dans notre pays, il faut garder à l’esprit que le SARS-CoV-2 aura contaminé un très grand nombre d’individus. De fait, il s’est d’ores et déjà exporté dans les pays de l’hémisphère sud. Si aucune solution n’est trouvée dans les mois qui viennent, une propagation du SARS-CoV-2 peut être redoutée dans les pays du sud au cours de l’hiver austral. Nous pourrions alors connaitre un effet boomerang, du sud vers le nord, à l’automne prochain. Il ne faudra donc pas baisser la garde et l’été prochain dans notre pays pourrait ouvrir une fenêtre propice au lancement d’une grande campagne d’information et de formation et ainsi combler nos retards et déficits en termes d’éducation et de prévention auprès de l’ensemble des citoyens, en plus des grands plans pandémie déjà opérationnels à l’hôpital. Si ça ne sert pas pour la Covid-19, ça pourra toujours servir pour d’autres menaces de pandémie qui risquent de se répéter dans le futur...

1 - Yang X, Yu Y, Xu J, Shu H, Xia J, Liu H, Wu Y, Zhang L, Yu Z, Fang M, Yu T, Wang Y, Pan S, Zou X, Yuan S, Shang Y. Clinical course and outcomes of critically ill patients with SARS-CoV-2 pneumonia in Wuhan, China: a single-centered, retrospective, observational study. Lancet Respir Med. 2020 Feb 24:S2213- 2600(20)30079-5. doi: 10.1016/S2213-2600(20)30079-5. Epub ahead of print. Erratum in: Lancet Respir Med. 2020 Feb 28;: PMID: 32105632.
2 - Wu Z, McGoogan JM. Characteristics of and Important Lessons From the Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) Outbreak in China: Summary of a Report of 72 314 Cases From the Chinese Center for Disease Control and Prevention. JAMA. 2020 Feb 24:10.1001/jama.2020.2648. doi: 10.1001/jama.2020.2648. Epub ahead of print. PMID: 32091533.
3 - Guan WJ, Ni ZY, Hu Y, Liang WH, Ou CQ, He JX, Liu L, Shan H, Lei CL, Hui DSC, Du B, Li LJ, Zeng G, Yuen KY, Chen RC, Tang CL, Wang T, Chen PY, Xiang J, Li SY, Wang JL, Liang ZJ, Peng YX, Wei L, Liu Y, Hu YH, Peng P, Wang JM, Liu JY, Chen Z, Li G, Zheng ZJ, Qiu SQ, Luo J, Ye CJ, Zhu SY, Zhong NS; China Medical Treatment Expert Group for Covid-19. Clinical Characteristics of Coronavirus Disease 2019 in China. N Engl J Med. 2020 Feb 28:10.1056/NEJMoa2002032. doi: 10.1056/NEJMoa2002032. Epub ahead of print. PMID: 32109013.
4 – Organisation Mondiale de la Santé - https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel- coronavirus-2019/advice-for-public/q-a-coronaviruses
5 – Boston University Medical Campus - https://www.bumc.bu.edu/2020/02/29/a-covid-19-primer- for-the-boston-university-community/
6 - Rocklöv J, Sjödin H, Wilder-Smith A. COVID-19 outbreak on the Diamond Princess cruise ship: estimating the epidemic potential and effectiveness of public health countermeasures. J Travel Med. 2020 Feb 28:taaa030. doi: 10.1093/jtm/taaa030. Epub ahead of print. PMID: 32109273.
7 - Brooks SK, Webster RK, Smith LE, Woodland L, Wessely S, Greenberg N, Rubin GJ. The psychological impact of quarantine and how to reduce it: rapid review of the evidence. Lancet. 2020 Feb 26:S0140- 6736(20)30460-8. doi: 10.1016/S0140-6736(20)30460-8. Epub ahead of print. PMID: 32112714. 6 - Rocklöv J, Sjödin H, Wilder-Smith A. COVID-19 outbreak on the Diamond Princess cruise ship: estimating the epidemic potential and effectiveness of public health countermeasures. J Travel Med. 2020 Feb 28:taaa030. doi: 10.1093/jtm/taaa030. Epub ahead of print. PMID: 32109273. 7 - Brooks SK, Webster RK, Smith LE, Woodland L, Wessely S, Greenberg N, Rubin GJ. The psychological impact of quarantine and how to reduce it: rapid review of the evidence. Lancet. 2020 Feb 26:S0140- 6736(20)30460-8. doi: 10.1016/S0140-6736(20)30460-8. Epub ahead of print. PMID: 32112714.

Laurent Lagrost a dirigé le centre de recherche UMR1231 de l’Inserm et de l’Université de Bourgogne à Dijon et a coordonné le Laboratoire d’Excellence LipSTIC. Didier Payen est Professeur Emerite à l 'Université Paris 7 et Professeur d’Anesthésie-Réanimation.

BRUNO V • Médecin ou Interne • Le 09/03/2020 à 2:10
Cette mise au point documentée hautement crédible nous invite à reconsidérer sans délai la réalité d’une épidémie plus dangereuse que ne le laisse entendre le discours ambiant et conséquemment à renforcer drastiquement les mesures de prévention individuelles et collectives, à pourvoir massivement les soignants des outils nécessaires à leur exercice en toute sécurité, à simplifier la mise à disposition des masques pour les patients et, plus largement, à repenser dans notre présent contexte la valeur civique et bienveillante de l’ajustement de nos comportements dans l’être-ensemble au quotidien. Dans le plus grand respect de notre ethos et sans panique aucune. Merci aux présents auteurs pour cette contribution admirable tant par sa clairvoyance que par son humanité.

JEAN FRANCOIS C • Médecin ou Interne • Le 08/03/2020 à 14:47
Bravo pour ce travail honnête, pondéré et courageux, qui contredit le mensonge d'état délibéré dont nos gouvernants porteront la honte à tout jamais. Quand nos hôpitaux seront remplis de dizaine de milliers de patients en détresse respiratoire, et de médecins envoyés au casse pipe sans masques ffp2, Macron et Salomon constateront, mais un peu tard, que la méthode Coué n'aura pas caché longtemps leur imprévoyance et leur incompétence. L'histoire du nuage de Tchernobyl se répète...Au moins, qu'ils avouent leur faute. Honte à eux, honte à eux, honte à eux.


Coronavirus, l’Italie sous-équipée face à la crise sanitaire
Anne Le Nir (à Rome) le 08/03/2020 à 17:14
Mis à jour le 09/03/2020 à 08:18

Coronavirus, l’Italie sous-équipée face à la crise sanitaire

Un poste de contrôle médical à l'entrée de l'hôpital à Brescia, en Lombardie, le 3 mars. C'est là que sont « triés » les patients, ceux potentiellement infectés par le coronavirus et les autres. / Flavio Lo Scalzo/Reuters

Face à la rapide diffusion du Covid-19 dans le nord du pays, les hôpitaux de la région sont saturés. Dans les unités qui accueillent les patients infectés, les médecins sont déjà appelés à privilégier ceux qui ont plus de chance de s’en sortir.

Coronavirus, l’Italie sous-équipée face à la crise sanitaire
Un poste de contrôle médical à l'entrée de l'hôpital à Brescia, en Lombardie, le 3 mars. C'est là que sont « triés » les patients, ceux potentiellement infectés par le coronavirus et les autres. / Flavio Lo Scalzo/Reuters

Un document publié ce week-end par la Société italienne d’anesthésie, d’analgésie, de réanimation et de thérapie intensive (Siaarti) reflète la situation catastrophique dans laquelle sont plongés les hôpitaux des régions du nord du pays, les plus touchées par le virus Covid-19 qui progresse à une rapidité exponentielle.

→ EN DIRECT. Coronavirus : le point sur l’épidémie de Covid-19 en France et dans le monde lundi 9 mars

Bien que le système sanitaire public en Lombardie, en Émilie-Romagne et dans le Piémont soit considéré comme le plus efficace d’Italie, les unités de thérapies intensives y sont désormais saturées.

Sélection dramatique dans les unités de soin
Dans ce document intitulé « Recommandations d’éthique clinique pour l’admission de patients dans des unités de thérapie intensive et pour leur suspension dans des conditions exceptionnelles de déséquilibre entre nécessités et ressources disponibles », il est indiqué que la pression à laquelle sont soumis hôpitaux est telle que si l’épidémie ne ralentit pas, il sera nécessaire de fixer des critères de sélection dans tout le pays

→ LES FAITS. Coronavirus : Venise, Milan… le nord de l’Italie placé en quarantaine.

« Dans le Nord, où plus de 500 patients sont en thérapie intensive, nos confrères qui travaillent pratiquement H 24, sont contraints d’évaluer, au jour le jour, les cas qui peuvent avoir des chances de survivre et ceux qui ont moins de probabilité de s’en sortir. Cela vaut autant pour les personnes atteintes de pathologies nécessitant de soins intensifs que d’une forme grave du coronavirus », explique la présidente de la Siaarti, Flavia Petrini.

Et de préciser : « Compte tenu du flux de malades qui augmente d’heure en heure, du nombre restreint de lits de thérapie intensive (moins de 6 000 dans les structures publiques) et du fait que de nombreux médecins et infirmiers sont eux-mêmes atteints par le virus et en quarantaine, nous devons privilégier les jeunes et ceux qui ont plus de chance de s’en sortir. »

Une course contre la montre
Un médecin de l’hôpital de Crémone, en Lombardie, confirme sous couvert d’anonymat le terrible dilemme. « Depuis ces derniers jours, nous devons choisir qui intuber, entre un patient de 40 ans et un de 60 ans qui risquent tous les deux de mourir. C’est atroce et nous en pleurons, mais nous ne disposons pas d’appareils de ventilation artificielle en nombre suffisant. »

Dimanche, peu après la signature du décret de mise en quarantaine de la Lombardie et de 14 provinces, situées entre l’Émilie-Romagne, la Vénétie et les Marches, soit 16 millions de personnes confinées jusqu’au 3 avril, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a assuré, que « tout sera fait pour pallier les carences ». Un précédent décret, daté du 6 mars, prévoit le recrutement de 20 000 médecins infirmiers et aides-soignants, y compris parmi des retraités et les professionnels exerçant dans le privé.

Coronavirus, l’Italie sous-équipée face à la crise sanitaire




Le nouveau décret, entré en vigueur le 8 mars, indique que l’Italie va produire rapidement des centaines d’appareils destinés aux services de réanimation et augmenter de 50 % le nombre de lits en thérapie intensive.

Des mesures insuffisantes
« C’est indispensable mais il y a des délais techniques à respecter », précise le docteur Flavia Petrini. « On ne peut pas mettre des lits de thérapie intensive n’importe où. L’utilisation des salles d’opération chirurgicales est envisageable comme solution tampon, mais cela retardera les interventions programmées pour d’autres patients. En outre, nous aurons du mal à recruter des anesthésistes-réanimateurs. On emploie déjà des médecins qui n’ont pas encore achevé leur cursus de spécialisation. »

→ À LIRE. Coronavirus : branle-bas de combat dans les Ehpad

La situation est d’autant plus alarmante que, malgré l’appel à l’auto-responsabilité lancé par le président de la République, Sergio Mattarella, et réitéré par Giuseppe Conte, le chef de la Protection civile, Angelo Borrelli et les épidémiologies présents sur les plateaux télévisés, les Italiens ne respectent pas tous les règles de comportement quotidien.

Peu avant la signature du nouveau décret qui stipule que les citoyens résidant dans les zones rouges doivent « éviter tout déplacement en entrée ou sortie de leur commune, à l’exception des situations d’urgence ou d’exigence professionnelles impossibles à différer », des centaines de Milanais originaires du Mezzogiorno ont pris d’assaut des trains de nuit en direction du Sud, de Rome jusqu’au bout de la Botte.

Le Sud de l’Italie encore plus sous-équipé que le Nord
À Rome et dans le Latium, on dénombre actuellement une centaine de personnes contaminées par le Covid-19 dont une dizaine dans un état grave. Si la situation reste encore sous contrôle, les rues de la Ville Éternelle étaient dimanche semi-désertes. La cité du Vatican n’a pas été épargnée, un cas a été détecté dans un dispensaire.

Depuis, d’amples mesures de précaution ont été prises. Au point que le pape François, récitera la prière de l’Angélus depuis sa bibliothèque privée, en « streaming », jusqu’à nouvel ordre. Dimanche matin, seule une centaine de pèlerins étaient réunis place Saint-Pierre où des écrans géants avaient été dressés. À l’issue de l’Angélus, le pape est cependant apparu, par surprise, pour saluer et bénir les fidèles.

→ À LIRE. Le pape François prie l’Angélus par retransmission vidéo

Mais ce qui inquiète les autorités, ce sont les sept régions du Sud défavorisé. De la Campanie à la Calabre, en passant par les Pouilles et la Sicile. Dans ces régions, peuplées de 21 millions d’habitants, le système sanitaire est chroniquement à bout de souffle. Les structures hospitalières sont dégradées, elles manquent de médecins, d’infirmiers, de brancardiers et de lits. La Calabre, par exemple, en compte 1,5 pour 1 000 habitants.

« Ces régions ne sont pas encore fortement frappées par le virus, et du coup les gens n’ont pas pris conscience du danger réel », déplore le professeur Walter Ricciardi, conseiller du ministre de la Santé, Roberto Speranza. Il faut s’attendre, poursuit-il, à une propagation de l’épidémie dans toute l’Italie : « On ne pas tout sceller militairement comme à Wuhan, l’Italie est un pays démocratique. Mais si le virus descend très rapidement vers le Sud la situation sera ingérable. »

Anne Le Nir (à Rome)

https://www.la-croix.com/amp/1201082772

Coronavirus: la Chine entrevoit un retour à la normale
AFP•09/03/2020 à 10:19
Des employés récupèrent les matelas des lits d'un hôpital de campagne après le départ des derniers patients, le 8 mars 2020 à Wuhan lors de l'épidémie du nouveau coronavirus en Chine ( AFPAFP / STRSTR )Des employés récupèrent les matelas des lits d'un hôpital de campagne après le départ des derniers patients, le 8 mars 2020 à Wuhan lors de l'épidémie du nouveau coronavirus en Chine ( AFPAFP / STRSTR )

Réouverture partielle de Disneyland ou des magasins Ikea, fermeture d'hôpitaux de campagne: la Chine s'orientait lundi vers un retour à la normale très progressif après un mois et demi d'hyper restrictions pour cause de coronavirus.
Le pays où le Covid-19 a fait son apparition fin 2019 voit la maladie reculer depuis plusieurs semaines sur son sol, alors même qu'elle se propage dans le reste du monde.

Même si les mesures de restriction restent draconiennes et que beaucoup d'habitants préfèrent rester confinés chez eux, chaque jour qui passe voit un peu plus de piétons et d'automobiles dans les rues de Pékin.

La capitale reste très loin de son affluence habituelle et les transports publics sont encore largement vides. Très peu de gens s'aventurent à l'extérieur sans un masque.

Mais à Wuhan (centre), la ville de 11 millions d'habitants au coeur de l'épidémie, plusieurs signes laissent espérer une fin progressive des mesures de quarantaine imposées le 23 janvier.

Une avenue déserte de la ville de Wuhan, le 8 mars 2020 lors de l'épidémie du nouveau coronavirus en Chine ( AFP / NOEL CELIS )

L'aéroport de la ville a indiqué lundi que certains de ses responsables avaient repris le travail, mais sans préciser quand les vols pourraient reprendre.

Les employés de tous les aéroports de la province du Hubei, dont Wuhan est la capitale, ont reçu l'ordre de retourner au travail jeudi.

Témoin du recul de la maladie à Wuhan, 14 des 16 hôpitaux de campagne ouverts pour les patients contaminés ont déjà été fermés, a rapporté l'agence Chine nouvelle.

Ces établissements ont traité des milliers de patients installés dans des usines, des installations sportives ou encore un parc d'expositions convertis en hôpitaux. Les deux derniers doivent fermer leurs portes mardi.

Dans toute la Chine, 19.000 patients sont toujours hospitalisés, contre un maximum de 58.000 à la mi-février.

- "Plus si loin" -
Un haut responsable du pays a laissé entendre vendredi que le bouclage du Hubei pourrait bientôt prendre fin.

"Le jour que tout le monde attend ne devrait plus être si loin que ça", a déclaré devant la presse Ding Xiangyang, secrétaire général adjoint du gouvernement.

Du personnel médical attendent devant les salles de consultation à l'hôpital de la Croix-Rouge à Wuhan, le 6 mars 2020 pendant l'épidémie du nouveau coronavirus ( AFP / STR )
Du personnel médical attendent devant les salles de consultation à l'hôpital de la Croix-Rouge à Wuhan, le 6 mars 2020 pendant l'épidémie du nouveau coronavirus ( AFP / STR )

Des habitants contactés par l'AFP ont fait part de leur impatience de pouvoir sortir de chez eux, notamment dans les secteurs du Hubei où plus aucun cas de contamination n'a été annoncé depuis plusieurs semaines.

La visite la semaine dernière d'une haute responsable du régime communiste à Wuhan a été perturbée par les cris d'habitants confinés, dénonçant apparemment des problèmes d'approvisionnement.

La province a ordonné le 20 février aux entreprises de ne pas reprendre le travail avant le 10 mars. Des entreprises indispensables, comme les supermarchés et les pharmacies, sont toutefois restées ouvertes.

Aux portes du Hubei, la province de l'Anhui (est) a annoncé que ses trois derniers patients avaient pu quitter l'hôpital, a annoncé lundi Chine nouvelle.

Dans le Nord-Ouest, la province montagneuse du Qinghai se prépare à rouvrir certaines écoles dans le courant de la semaine.

- Ikea rouvre des magasins -
Des employés contrôlent la température de voyageurs arrivant à l'aéroport de Pékin, le 5 mars 2020 lors de l'épidémie du nouveau coronavirus en Chine ( AFP / GREG BAKER )
Des employés contrôlent la température de voyageurs arrivant à l'aéroport de Pékin, le 5 mars 2020 lors de l'épidémie du nouveau coronavirus en Chine ( AFP / GREG BAKER )

A Shanghai (est), le complexe Disneyland a partiellement rouvert lundi. Le parc d'attraction proprement dit reste fermé, mais "un nombre limité" de boutiques, de restaurants et un hôtel reprennent leurs activités à l'entour, a expliqué le groupe américain.

Le géant suédois de l'ameublement Ikea a pour sa part annoncé pendant le week-end avoir désormais rouvert plus de la moitié de la trentaine de magasins qu'il compte en Chine.

Le coronavirus a encore tué 22 personnes dans le pays, selon le bilan journalier fourni lundi par les autorités. C'est le chiffre le plus bas communiqué depuis le 27 janvier.

Le nombre quotidien de nouvelles contaminations est tombé de son côté à 40, soit le niveau le plus bas depuis le début officiel du comptage en janvier.

Toutes sauf quatre ont été enregistrées à Wuhan, de même que la totalité des nouveaux décès.

Le bilan cumulé des morts dans le pays s'inscrit désormais à 3.119. Plus de 80.700 personnes ont été contaminées.

Pékin redoute à présent une contagion importée: quatre cas de contamination venus de l'étranger se sont ajoutés lundi à un précédent total de 63 cas en provenance notamment d'Italie ou d'Iran.

bur-bar/ehl/mba
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/coronavirus-la-chine-entrevoit-un-retour-a-la-normale-d6a84d8b1d0de28fc07c121d69bfac99


@matteosalvinimi
Ce qui est annoncé par le gouvernement est une première étape, nous
l'apprécions mais ce n'est pas suffisant. Nous devons le faire
rapidement et davantage, sans hésitation. Fermez tout immédiatement,
sans laisser de place aux doutes ou aux interprétations.
Et budgétiser, aider IMMÉDIATEMENT les familles et les entreprises
(surtout les petites) non pas 7 mais 70 milliards, et qu'en Europe ils
ne perdent pas de temps à discuter.
Chaque jour perdu est un drame, vouloir c'est pouvoir.
https://twitter.com/matteosalvinimi/status/1237133693552123910





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