mercredi 4 mars 2020

Qu’est-ce que l’art dit de notre société ? Zemmour Vs Y. Michaud : « Le plug anal installé place Vendôme était une saloperie. Bravo à ceux qui l’ont détruit ! »

https://www.youtube.com/watch?v=ifdGhBXdilI

https://www.fdesouche.com/1344803-quest-ce-que-lart-dit-de-notre-societe-eric-zemmour-face-au-philosophe-yves-michaud-le-plug-anal-installe-place-vendome-etait-une-saloperie-bravo-a-ceux-qui-lont-detruit

Connetable II
Le pire, c'est que cette arnaque spéculative de l'art contemporain est basée sur des exonérations fiscales au titre du mécénat : ce sont nos impôts qui paient pour les riches qui défiscalisent dans l'acquisition de ces immondes déjections !



Quelques noms : Jeff Koons, Damien Hirst qui découpe des animaux pour les exposer dans des aquariums de formol, Paul McCarthy et son plug place Vendôme, Anish Kapoor pour le vagin de la reine et autres crachats à Versailles, Felice Varini et ses cercles jaunes à Carcassonne, Joep Van Lieshout pour ses Lego levrette zoophile Beaubourg et son Bar Rectum.

jean pierre
le truc étrange c'est qu'on a l'impression dans leur discussion que l'art n'est qu'un élément ou une conséquence de considérations plus grandes, le fruit d'une époque, l'expression d'une époque. Alors qu'il me semble qu'il est en réalité au coeur de l'idéologie. Ce n'est pas une marge, c'est le centre. Nos sociétés sont des sociétés du divertissement, l'hégémonie américaine est axée sur une puissance culturelle, et les créations culturelles sont donc le centre névralgique de la diffusion de son idéologie. Comment ne pas voir à travers la musique, le cinéma, les séries etc, la quintessence du projet américain et une arme de guerre culturelle ? Ce n'est pas que l'art a dévié, c'est me semble t-il que l'art est utilisé comme une arme de subversion de masse. Pour le reste, Michaud m'amuse à considérer que n'importe quelle merde est aussi digne que le grandiose, que le graffiti est plus génial que Versailles, ou que la musique électronique est géniale. A quel niveau de merde dans les yeux/oreilles faut-il arriver pour avouer des jugements pareils ?

tartampion
Sans la loi sur "l'exception culturelle française", qui permet de subventionner toutes les bouses pondues en France, il n'y aurait plus grand chose dans le domaine artistique de ce pays... et ce ne serait pas une mauvaise chose.

À cause de cette loi et de la "financiarisation" artificielle des productions qui se prétendent artistiques ( que ce soit dans le ciné, la musique, la peinture et la sculpture ), on se retrouve submergés de matière fécale devant laquelle s'extasient des cohortes de benêts décérébrés.



Orwell
Zemmour aurait pu parler aussi de l'implication de la CIA après guerre qui finançait l'art contemporain afin de détruire les bases identitaires, morales et esthétiques des peuples européens.
Pour ceux qui auraient envie de me traiter de conspi. voici un docu passionnant d'Arte qui traite du sujet.

Quand la CIA infiltrait la culture - ARTE.mp4
Fruit de trois ans de recherches, ce documentaire montre comment les services secrets américains ont manipulé les milieux artistiques et intellectuels européens pendant la guerre froide. Beaucoup d'écrivains travaillèrent ainsi pour la CIA. 

Dans les années de l'après-guerre, les services secrets américains lancent une vaste opération d'infiltration des milieux européens de la culture. Ils lui consacrent plusieurs millions de dollars et s'appuient sur un organisme, le "Congrès pour la liberté de la culture", dont le siège se trouve à Paris. La capitale française est un lieu stratégique pour publier des revues lues jusqu'en Afrique, en Amérique latine et dans les pays arabes. Le Congrès pour la liberté de la culture s'intéresse aux artistes et intellectuels de gauche, qu'il essaie de soustraire à l'influence marxiste et de gagner à la cause américaine. En France, la revue Preuves dirigée par Raymond Aron constitue le fer de lance de cette diffusion de la pensée anticommuniste. 

En Allemagne, le "Kongress für kulturelle Freiheit" naît en juin 1950 à Berlin, en zone d'occupation américaine. La revue Der Monat reçoit les premiers subsides de la CIA vers 1958. Elle compte parmi ses collaborateurs d'éminents journalistes et les principaux représentants des maisons d'édition en Allemagne fédérale. Le Congrès dispose ainsi de relais à Berlin, Munich et Francfort. Il s'établit aussi à Cologne où il développe des relations privilégiées avec les rédactions de la presse écrite et de la télévision. Heinrich Böll, futur Prix Nobel de littérature (en 1972), est approché et travaillera - plusieurs documents le confirment -pendant plus de dix ans pour le Congrès et ses différentes organisations. Sans savoir qu'il oeuvre en fait pour la CIA ? 

C'est ce que pense Günter Grass, autre cible de l'agence américaine. Au-delà de ces deux personnalités, toute la fine fleur des arts et des lettres a été approchée par les services secrets américains et leur a apporté son soutien, le plus souvent sans le savoir. C'est ce que montre très bien ce documentaire, fruit de trois ans de minutieuses recherches.

Saint Michel  Orwell
Comment partir d'une réalité : la CIA a infiltré le monde de la culture dans le but de lutter (sans succès) contre l'influence communistes chez les cultureux. Et en tirer une conclusion débile: La CIA a infiltré le monde de culture pour créer l'art dégénéré dans le but de détruire les fondement moraux et esthétiques de l'Europe.

tartampion  Orwell
Même en Russie. La CIA a imposé la construction d'un musée d'art contemporain et elle considère que c'est sa plus grande réussite en matière de manipulation.
Voir la vidéo de Frank Lepage sur l'art contemporain.

https://www.youtube.com/watch?v=cWxhbJqyfqY

Livre de Florence Sanders sur le financement de la culture avec un grand Q

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