lundi 2 mars 2020

Tatiana Ventôse sur la gestion du coronavirus par Macron

https://www.youtube.com/watch?v=m5sxtUp3few

malinka kalinka
Chère Tatiania.
Je suis infirmière.
Hier j'ai du laver les patients avec des taies d'oreillers... Car nous n'avions plus de linge.
J'aurai préféré que ce soit une blague.

Mais nous n'avons plus de matériels... Plus les lits suffisants et pas le personnel si cette épidémie devait dégénérer.
Surtout dans notre population vieillissante.
Imaginez une infirmière contaminée sans symptômes dans une maison de retraite... À Nancy nous n'avons pas assez de lits en pneumologie... Ou en réa.   Pour les accueillir.
Nous sommes devenus dépendants pour tout..  les masques... Les médicaments... L'austérité voulue par l'Union européenne.

Tsukiko Yukiji
L'hôpital est déjà mal là car on ne leur a pas donné les ressources avant qu'il soit trop tard (...et on ne le fait toujours pas vraiment d'ailleurs).

Alors imagine lorsqu'ils seront surchargés à cause de tous les porteurs sains ou malades légers qui seront des vecteurs de contamination qui, même s'ils ne seront pas à risque eux-même, pourront infecter plus de personnes elles à risque par définition. , car le gouvernement comptait simplement sur le "civisme des gens" (la bonne blague... surtout quand on tient un discours minimisant les risques constamment en même temps) Grosse surcharge en perspective.

Et la première auxiliaire de maison de retraite qui se pensera saine, potentiellement à l'issue d'une quarantaine, risque de faire un vrai carnage.

Surtout au vu du gouvernement qui ignore ouvertement la possibilité d'une incubation plus longue que 14 jours et fait de la désinformation à ce sujet ce qui donne des idées très fausses à la personne moyenne (malgré le fait que plusieurs cas comme cela ont déjà été observés, et ça change plus ou moins tout niveau risques et manière de faire. Actuellement on en est au point où des gens développant les symptomes plus de 14 jours après l'exposition appellent le 15, et on leur dit que "ce n'est pas grave et il n'y a pas de risques"... Oui, c'est du vraiment vu... ).

Minimiser les risques, ça veut dire créer plus de vecteurs d'infection; et on s'en fiche un peu pour la majorité des gens, nous n'en mourrons certainement pas en effet, mais la partie "à risque" qui nécessitera des soins quand ils seront contaminés par les malades légers ou asymptomatiques car ce virus se déclare beaucoup plus tard qu'une grippe, le rendant donc plus "invisible", n'est pas juste 3%  de la population.

C'est consternant. Que ce soit notre dépendance quand il s'agit du matériel médical ou notre gestion de cette crise, qui semble ne se concentrer que sur le très court terme dans le but de ne pas créer de panique (chose que je soutiens 100%; il ne faut pas paniquer ou avoir peur; mais ce n'est pas une raison pour activement empirer la situation.

La létalité dans la population générale n'est pas le seul facteur décidant de la dangerosité d'un virus, sa propagation et son invisibilité joue aussi énormément, et là c'est juste l'inverse de l'effet de meute avec un vaccin, fondamentalement; plus de contagion = plus de risques pour ceux pour qui ce sera en effet problématique. = plus de charge pour les hopitaux).

Alors quand on gère ça comme ça, s'y prend trop tard, et ne donne même pas les moyens aux personnels soignants de faire leur travail ("il faut soigner les gens plus intelligemment", pas vrai, macron?) c'est absolument ridicule. 

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