lundi 18 mars 2019

Gilets Jaunes : le pouvoir à la dérive

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Nouveau désaveu pour l’exécutif. L’acte XVIII des Gilets Jaunes a donné l’occasion à des centaines de casseurs black block venus de toute l'Europe de saccager la Capitale… Après des semaines de répression musclée contre les manifestants pacifiques, le gouvernement n’a pas réagi face à l’extrême-gauche… Pendant les scènes de chaos sur les Champs Elysées, Emmanuel Macron était au ski…

Rappelons que les casseurs antifas et black block derrière leurs revendications anticapitalistes sont en fait manipulés en sous-main par le gouvernement ou la CIA pour détruire des mouvements sociaux en les faisant dégénérer puis réprimer. Les antifas de base recrutés sur leur bêtise crasse et leur inculture politique sont dirigés par des leaders de la bourgeoisie payés par des ONG mondialistes comme celles de Soros. Cohn Bendit est le parfait représentant de ce genre de leader. 

Lire aussi :
GJ Paris, acte XVIII : les casseurs gauchistes protégés par le pouvoir (18.03.2019)

Les Champs-Élysées transformés en bande de Gaza : bravo Castaner ! (18.03.2019)

Antifas : Gestapo de Macron ?
Black blocks et Gilets Jaunes (suite)
Acte XI : présence des black blocks























































































































GJ Paris, acte XVIII : les casseurs gauchistes protégés par le pouvoir

Publié le 18 mars 2019 - par 
Brel chantait « Voir un ami pleurer »… Samedi 16 mars 2019, j’ai vu un vigile au bord des larmes parce qu’il avait tenté de faire son travail en empêchant le saccage du magasin Samsung des Champs-Élysées – son employeur – et que, pour cela, on l’avait lynché, m’a-t-il raconté. Un vigile ça ne gagne pas des fortunes…
C’est l’une des images que je garderai de cette journée, comme celle du pillage anarchique de la boutique Jeff de Bruges, un peu plus loin, des boîtes de chocolat écrasées jonchant le sol. À ce sujet, il y avait effectivement de tout parmi les pilleurs, qui prenaient des risques fous, comme cette femme très modeste – son allure parlait pour elle – se saisissant d’un foulard dans une vitrine brisée et donc coupante. Parfois, je les exhortais, en vain, à ne pas céder à cette tentation, leur expliquant qu’ils étaient sûrement filmés. Ce que j’ai refusé de faire pour ma part : je ne suis pas un indic et je n’ai pas d’affection particulière pour des entreprises mondialistes qui font le malheur des peuples, à commencer par le mien ! Même si cette casse n’affectera que les petits employés et pas les dirigeants d’Hugo Boss, Yves Rocher, Celio, etc.
Casse donc inutile et contre-productive, puisqu’elle est déjà associée aux Gilets jaunes, à qui l’on reproche d’y avoir participé – sans preuves ! – ou d’avoir regardé les destructions sans agir. Essayez, au passage, d’empêcher des Blacks Blocs surentraînés de faire ce qui leur chante et ensuite on en reparle !
En m’arrêtant un instant sur cette société inondant notre vie de publicités pour créer des envies que la plupart ne pourront assouvir, je ne saurais condamner sans nuance celles et ceux– mal fagotés, des dents en moins – qui ont volé et ont, pour quelques-uns d’entre eux, connu la rue. Un jeune militaire français m’a ainsi raconté, en début de matinée, comment son pays l’avait abandonné à son sort.
Face à ce déchaînement, gendarmes et policiers ont plusieurs fois reculé, rendus impuissants par les projectiles de toutes sortes lancés sur eux et les batailles rangées.
J’ai même surpris une conversation entre collègues de la Bac dans une ruelle adjacente : « Qu’est-ce que vous faites, les gars ? C’est là-bas que ça se passe ! » a lancé l’un d’eux, qui s’en revenait de la plus brûlante avenue du monde… à ce moment. Réponse : plusieurs moues de réprobation.
Parce que ce jour-là, les uniformes en ont pris plein la tête et les jambes, au point qu’un gendarme s’est effondré, transporté in extremis sous l’Arc de Triomphe. Je me suis proposé pour remettre à ses collègues mon matos de premiers soins. Ils m’ont ouvert le passage mais, voyant les secouristes arriver, je leur ai cédé la place. Bilan : le gendarme a été exfiltré en vue, vraisemblablement, d’une hospitalisation.
Les manifestants n’étaient pas en reste, blessés abondamment. Sur le sol, sporadiquement, l’on voyait des taches plus ou moins grosses de sang. Pas besoin d’imaginer alors le pire : le chaos présent était assez édifiant pour comprendre.
Cependant, si les attaques contre les forces de police et de gendarmerie étaient injustifiables, je ne peux ignorer la rage de ce manifestant du Sud-Ouest : quelques semaines plus tôt, il avait perdu l’usage d’un œil en protégeant sa femme d’un tir de Flash-Ball qui lui était destiné. « J’ai vu son œil exploser », m’a confié cette dernière. Son mari d’ajouter qu’il avait en permanence des migraines et que personne ne pouvait comprendre sa détresse. Cela aussi il eût fallu l’entendre, messieurs Macron, Castaner et autres membres du gang en Marche !
À ce propos, la relative modération des policiers et gendarmes n’était pas tant due à leur bonne volonté apaisante qu’au manque d’effectifs et de matériel adéquat, comme l’ont confié ultérieurement certains de leurs représentants aux médias, dont un se plaignant des munitions « chamallow » livrées à ses collègues. Les nombreux Gilets jaunes mutilés apprécieront. Toutefois, qu’ils se rassurent, on a tous eu notre dose de jets d’eau, gaz lacrymogène, grenades et Flash-Ball !
Petite parenthèse enchantée, j’ai croisé des lectrices et lecteurs de Riposte laïque. De charmantes personnes qui m’ont permis de faire une pause ensoleillée : l’une avait un accent chantant et nettement plus doux à entendre que les détonations diverses et variées ! Et plus haut, dans le brouillard, j’ai retrouvé un élu du Rassemblement national de ma connaissance, les yeux explosés par le gaz lacrymogène mais toujours vaillant et déterminé à défendre l’honneur du petit peuple oublié de France, assimilé à tort aux casseurs d’ultra-gauche.
Auparavant, tandis que le « spectacle » n’avait pas encore commencé, une petite gauchiste du Bordelais, à qui je faisais remarquer que la casse n’était pas trop d’extrême droite, m’a demandé tout de go : « T’es flic ? » Et de lui répondre poliment par la négative. Elle a tout de même douté, jusqu’à ce qu’elle m’aperçoive en train de saluer pas mal de Gilets jaunes, de secouristes, etc. Ou comment parler de tolérance avec un cerveau formaté au Bien (rouge) et au Mal (pas rouge).
Ce qui démontre l’atmosphère hypertendue ce samedi, c’est que très vite les hostilités ont commencé, ce qui n’advient généralement qu’en milieu, voire fin, d’après-midi.
Dans les nuages lacrymogènes, les scènes de combat me semblaient un décor irréel peuplé de silhouettes fantomatiques. Les incessantes détonations me confirmaient que c’était bel et bien la réalité. Pourtant, dans cette opacité, je me sentais paradoxalement plus en sécurité que sur les Champs-Élysées où, lorsque j’y retournais, le feu et la dévastation conféraient à l’avenue et ses alentours une allure de guerre. Voir ma vidéo :
Dévastations sauvages et inutiles. Qu’on m’explique l’intérêt symbolique d’incendier des kiosques à journaux, comme celui de détruire les véhicules de particuliers. L’un d’eux avait été affublé de gants de boxe, hommage évident à Christophe Dettinger. Sauf que Christophe n’a rien brûlé : il a défendu des femmes !
Petite précision : malgré les déclarations stupides d’Agnès Buzyn, laquelle ne déteste rien tant que les gueux, je n’ai pas vu l’ensemble des Gilets jaunes prendre du plaisir à contempler les destructions, sauf peut-être le Fouquet’s, repère de ce show-biz qui les méprise, tel François Berléand. De la même manière, je peux affirmer, à la lumière des quatorze manifestions parisiennes auxquelles j’ai participé, que des policiers ont pris plaisir à tirer sur les Gilets jaunes et les frapper, ce qui ne fait pas une généralité !
Nombre de Gilets jaunes, lorsqu’ils ont constaté l’ampleur des dégâts et de la violence, se sont d’ailleurs rabattus sur la Marche pour le climat qui se déroulait elle aussi dans la capitale.
Maintenant, quand j’entends les cris d’orfraie des uns et des autres parce qu’on a démoli le Fouquet’s ou la bijouterie Bulgari, j’ai les dents qui grincent : à quand la même émotion lorsqu’une énième église catholique sera profanée ? Émotion, par contre, tout à fait compréhensible quand on parle de la banque incendiée, au-dessus de laquelle se trouvaient des appartements occupés. J’en profite ici pour saluer les pompiers de Paris qui ont, comme toujours, fait preuve d’abnégation et de sang-froid.
Le fanatisme rouge – l’anarchisme étant son enfant terrible – peut effectivement avoir des conséquences dramatiques, malgré l’emballage que certains trouvent séduisant.
Cela dit, je m’interroge, comme beaucoup : on peut arrêter les Identitaires en amont des manifestations mais pas les membres de l’ultra-gauche… ? De qui se moque-t-on ? C’est à se demander si ce samedi 16 mars n’a pas été orchestré pour enterrer définitivement le mouvement des Gilets jaunes !
Charles Demassieux
(Photos et vidéo : Charles Demassieux pour Riposte laïque)
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Les Champs-Élysées transformés en bande de Gaza : bravo Castaner !

Publié le 18 mars 2019 - par  - 1 commentaire
Ce samedi, l'acte 18, présenté comme un "ultimatum" lancé au président Macron, a rivalisé avec les épisodes les plus violents de la mobilisation, début décembre.
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Terrifiant, révoltant, insupportable… ce ne sont pas les qualificatifs qui manquent dans la presse étrangère et française pour dépeindre la brutalité et les violences qui ont embrasé Paris pour la dix-huitième semaine consécutive.
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Les Champs-Élysées transformés en bande de Gaza pendant que notre président fait du ski, voilà des images ultrachoquantes qui marqueront longtemps les esprits. Macron nous fait honte une fois de plus !​
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Totalement inconscient et irresponsable, il a encore affiché son incompétence totale et un inquiétant manque de maturité. On nage dans l’indécence.
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Mais il est clair que le saccage des Champs-Élysées par des bandes cagoulées assurées de l’impunité est le résultat de sa lâcheté.
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Car depuis sa capitulation à Notre-Dame-des-Landes, face aux squatters hors-la-loi et aux casseurs, et suite à son renoncement face aux violences des Black Blocs du 1er mai, il n’a cessé d’envoyer des messages de faiblesse à l’ultragauche.
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Nous avons le président du désordre qui se couche systématiquement devant les casseurs, dont beaucoup sont connus et identifiés mais laissés en liberté.
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J’ajoute que l’odieuse campagne anti-flics menée par certains est aussi injuste que contreproductive.
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Voilà quatre mois que policiers et gendarmes en prennent plein la gueule car certains casseurs de l’ultra-gauche sont là pour tuer du flic, ne l’oublions pas.
Le gouvernement ne communique pas sur les blessés, mais 1 500 membres des forces de l’ordre ont été victimes des violences des casseurs.
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Le jour où les forces de l’ordre poseront casque et bouclier, exténuées et écœurées, ce sera la Syrie… Combien de temps vont-elles encore tenir ?
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Car ce samedi, les forces de l’ordre ont été désarmées ! Elles ont été dotées de munitions LBD de faible puissance, avec une portée de 7 m au lieu de 40.
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Le résultat est que les casseurs ont pu manœuvrer en toute impunité, face à des forces de l’ordre évitant le contact par peur de la bavure. Nous avons des forces de l’ordre paralysées par des campagnes de dénigrement systématiques.
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Quand il y a de la casse dans les affrontements, ça braille. Mais quand les scènes de guérilla urbaine mettent Paris en feu, ça braille encore plus.
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C’est le désarroi au sommet de l’État. Un jour, on demande aux policiers d’être offensifs. Le lendemain, on leur demande de laisser faire en évitant le contact !
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Nos forces de l’ordre sont excédées, coincées entre la peur de la bavure et la peur du lynchage, un risque bien réel dont la presse ne parle jamais.
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Rien ne changera si on n’interdit pas les manifestations à visage masqué.
Rien ne changera si la justice ne frappe pas durement, en supprimant les droits civiques et sociaux des casseurs pris en flagrant délit.
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Et il me semble que les Champs-Élysées devraient être interdits de manifestation. La mise à sac des enseignes de luxe, c’est un épouvantail à touristes.
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La stratégie du maintien de l’ordre doit être repensée, mais c’est avant tout la justice qui doit frapper fort avec des peines extrêmement dissuasives.
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Est-il normal que des bandes cagoulées attaquent les fourgons de policiers sans le moindre risque pénal ?
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Ce genre d’exploit devrait être systématiquement passible de prison. Imagine-t-on la racaille attaquer des policiers américains et les voir se sauver en voiture ou à moto, comme on l’a vu régulièrement depuis quatre mois ? Impensable.
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Aux États-Unis la légitime défense n’est pas un vain mot. Toucher à un flic, c’est jouer avec la mort.
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« Un bon flic est un flic mort » ou « Acab », pouvait-on lire une fois de plus sur les murs de Paris. Autant de slogans qui distillent la haine anti-flics dans les esprits.
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Le gouvernement ne cesse de vanter le courage et le sang-froid des forces de l’ordre, mais il se garde bien de voter des peines plancher pour sanctionner les agressions contre des policiers.
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En attendant, ce sont des centaines de commerces saccagés, pillés, incendiés en quatre mois, qui ruinent peu à peu notre économie et font fuir les touristes.
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Il faudra des mois pour remonter la pente, car pour des millions d’étrangers, Paris est devenue une ville dangereuse, où terrorisme et manifestations violentes font partie du risque quotidien.
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Un véritable désastre parce que Macron a cru naïvement que son Grand débat, qu’il a honteusement détourné à des fins de campagne électorale pour les européennes, apaiserait les Gilets jaunes. Il n’en est rien.
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Tout cela est gravissime.
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Macron est incapable de mettre au pas 1 000 ou 1 500 casseurs cagoulés.
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Comment pourrait-il maîtriser une insurrection de grande ampleur comme en 2005, mais à la puissance 10 ? Le fameux « face-à-face » qu’évoquait Gérard Collomb récemment ?
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Que fera-t-il quand les banlieues s’embraseront alors que des milliers d’armes de guerre dorment dans les caves des cités ?
Macron  n’a rien du chef à poigne que la situation insurrectionnelle exige. Par lâcheté, il laisse faire, faisant le dos rond en attendant l’accalmie.
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Pour liquider le dossier de Notre-Dame-des-Landes, il a bafoué 178 décisions de justice et s’est assis sur le référendum populaire favorables au projet.
Cette capitulation aussi honteuse que lâche, portait en elle les germes de la chienlit généralisée. Nous y sommes…
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Macron réclame des « mesures fortes ». Mais ça fait 18 semaines qu’on les attend ! Son Grand débat, avec ses 10 000 réunions, a été balayé en quelques heures. Nous sommes revenus à la case départ.
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Quant à Castaner, il me semble qu’il a mieux à faire que d’aller roucouler dans les boîtes de nuit, alors que les forces de l’ordre sont sur le pont nuit et jour depuis quatre mois !
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Jacques Guillemain


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