vendredi 15 mars 2019

The Persecution of Ex-Muslims in Islam (Apostate Prophet)


Apostate Prophet : First video after introduction. I will explain more details about apostasy in future videos.
Next video will come on Monday: Does the Quran have "different meanings?" The biggest videos will always be released on a Friday, the holiest day in Islam :)) Follow the Apostate Prophet on social media: Instagram: https://www.instagram.com/apostatepro... Twitter: https://twitter.com/exmuslimprophet Support The Apostate Prophet on Patreon, to see more and more fair criticism of Islam. Thank you! https://www.patreon.com/apostateprophet

Traduction en français

La persécution des ex-musulmans.

"Si quelqu'un quitte sa religion, tue-le." (Mohammed)

Bonjour tout le monde et bienvenue sur ma première réelle vidéo Youtube (après celle de de présentation), je suis le Prophète Apostat.

Je veux saisir cette opportunité pour vous parler de quelque chose qui est très important pour moi

parce que cela me concerne directement ainsi que tous les autres ex-musulmans.

Quelque chose qui prouve immédiatement que l'islam n'est pas du tout une religion de paix et de tolérance.

Quelque chose que toute personne confrontée à l'islam devrait savoir.

Réfléchissons un peu.

Comment les gens réagiraient-ils si un groupe religieux et une religion entière - dans ce cas les musulmans et l'islam - étaient déclarés hors-la-loi aux Etats-Unis ?

Que les gens ressentiraient-ils si l'islam était banni d'un pays occidental ?

Pouvez-vous imaginer l'indignation ?

Alors qu'on nous dit à nous, les ex-musulmans, qu'il ne faut pas calomnier ou haïr l'islam,
saviez-vous que quitter l'islam est toujours largement illégal dans le monde islamique ?

Il nous est interdit d'exister. Il nous est interdit de parler. Nous n'avons pas le droit de penser.

On nous donne trois choix :
se taire, fuir ou mourir.

Maintenant je veux aller voir de plus près les sources islamiques qui enseignent ceci. 

Mais avant de commencer, regardons quelques statistiques et quelques cartes. 
Regardons ce que le monde islamique fait de cette information en ce moment même, au 21e siècle.

Voici une carte. Cette carte a été postée par le site indy100.com. C'est une recherche qui a été publiée dans le journal The Independent, qui est plutôt un quotidien de gauche.

Nous pouvons voir ici qu'une peine de mort pour les apostats existe toujours dans 13 pays.

Dans certains de ces pays, c'est directement la loi même du pays.
Dans d'autres pays, il y a une loi dans de plus petites juridictions, de plus petites régions.

Tous les pays dans lesquels existe la peine de mort pour apostasie simple ou pour apostasie proclamée sont ici : 

l'Afghanistan
l'Iran
la Malaisie
les Maldives
la Mauritanie
le Nigéria
le Qatar
l'Arabie saoudite
la Somalie
le Soudan
les Émirats Arabes Unis
le Yémen
et le Pakistan.

Maintenant, dans certains de ces pays, comme je l'ai dit, ce n'est pas la loi du pays lui-même. Le Nigéria, par exemple, n'est pas un pays islamique, mais le Nigéria comporte 12 États islamiques ou États majoritairement islamiques.

Dans ces États il y a un tribunal de la charia qui a la faculté de juger selon la charia
et la charia réclame la peine de mort pour les gens qui quittent la religion ou qui sont coupables de blasphème.

Au Pakistan, la situation est un peu différente.
Le Pakistan n'a pas de loi qui dit carrément que les apostats peuvent être tués ou doivent être tués.
Mais c'est un pays musulman. Il a une peine de mort pour blasphème.
Donc si une personne quitte la religion et l'avoue en public, dit en public pourquoi il a quitté la religion, cette personne peut très simplement être jugée et être condamnée à mort.

[Autres crimes n'ayant pas causé la mort d'une personne.
Blasphème. Salir le nom de Mohammed à travers une parole ou un écrit, une représentation visuelle ou tout autre moyen est punissable par la mort ou par une autre punition en vertu de la loi écrite. Cependant, dans un jugement de la cour fédérale de la charia, la peine de mort prévue par la religion est la seule punition possible pour blasphème. Les lois sur le blasphème peuvent être et sont appliquées aux musulmans comme aux non-musulmans.]

Il y a d'autres pays dans lesquels la loi ou les lois de régions internes ne disent pas explicitement que la peine de mort peut être appliquée aux gens qui quittent la religion, mais où des autorités inférieures et des régions inférieures ont déjà rendu de tels jugements auparavant et peuvent encore dans la pratique encore rendre de tels jugements. 

Un exemple de ceci est l'Égypte. L'Égypte est aussi un pays où 85 % de la population approuve la peine de mort pour les apostats. 

Le croyez-vous ? 85 putain de pourcents de la population !
* 84

Au Pakistan, par exemple, c'est plus de 60 % de la population.

Il y a aussi d'autres pays dans lesquels l'apostasie n'est pas punie de mort, mais est illégale. 
Donc si vous quittez la religion, vous pouvez avoir une peine de prison ou d'autres châtiments.

De telles lois existent en Irak, en Jordanie, à Oman, en Syrie, dans des régions de l'Indonésie, à Brunei, etc. 

À part les lois dans les pays, nous voyons dans ces statistiques qu'un grand nombre de musulmans dans différents pays à prédominance musulmane approuvent la peine de mort pour les ex-musulmans, pour les gens qui quittent la religion et les gens qui rendent publiques leur abandon de la religion, même en Turquie, le plus modéré, le plus moderne des pays majoritairement musulmans.

Les gens qui soutiennent de tels châtiments sont plus de 10 % et j'ai reçu de nombreuses menaces de mort auparavant en Turquie. J'étais très franc au sujet de mon apostasie quand je vivais là-bas. 
Mais j'étais très prudent car on ne sait jamais quelle personne nous entoure.

Par ailleurs, même si certaines personnes tolèrent l'apostasie, elles ne toléreront pas que vous en parliez et commettiez un blasphème, parce que quand vous dîtes à d'autres gens que vous avez quitté votre religion vous commettez de ce fait même un blasphème et c'est condamnable dans beaucoup de pays qui ne punissent pas du tout l'apostasie et c'est très offensant envers d'autres personnes qui ne pensent pas que l'apostasie devrait être punie mais qui pensent que les blasphémateurs doivent être persécutés et ces gens représentent une vaste majorité de la population musulmane mondiale. 

Pews Research Institute 2013
Les musulmans du monde : Religion, Politique et Société
http://www.pewforum.org/2013/04/30/the-worlds-muslims-religion-politics-society-overview/

Maintenant est-ce que c'est une coïncidence. est-ce que vous pensez qu'une personne, un arabe juif blanc et mâle faux musulman a créé de telles règles et que le monde musulman les a simplement adoptées par erreur ou est-ce accessoire et non pertinent que ces pays soient des pays majoritairement musulmans ?

Bien sûr que non.

Si vous regardez l'histoire, vous pouvez voir que dans l'empire ottoman et aussi dans d'autres pays musulmans et empires musulmans la peine de mort pour apostasie a été appliquée dans le passé.

La peine de mort pour apostasie accompagné d'autres punitions a été le châtiment approprié dans des nations anciennes telles que les Abbasides, les Omeyyades, les Seldjoukides, les Ottomans, les Rashiduns (les quatre premiers califes après Mahomet) et a été appliqué par Mahomet lui-même.

Ce qui nous amène à la chose suivante. Bien sûr il ne s'agit pas d'une coïncidence que tous ces pays soient des pays majoritairement musulmans et ainet de telles lois parce que la religion elle-même dit dans ses sources que l'apostasie doit être punie de mort.

Mahomet lui-même le dit à plusieurs reprises dans plusieurs citations.

Ici, dans cet exemple, il dit que quiconque quitte la religion doit être tué

Récit d’Ali : 
J’ai bien entendu l’apôtre d’Allah dire : "Les derniers jours, il apparaîtra de jeunes fous qui diront de belles paroles mais dont la foi n’ira pas au-delà de leur gorge et qui quitteront leur religion comme la flèche manque la cible. Alors, où que vous en trouviez, tuez-les car celui qui en tuera aura sa récompense le jour de la résurrection."
Sahih Bukhari, Volume 9, hadith 6930 page 50 & hadith 7432 page 317.

https://futureislam.files.wordpress.com/2012/11/sahih-al-bukhari-volume-9-ahadith-6861-7563.pdf

Dans celui-ci, il est cité une nouvelle fois disant que ceux qui abandonnent leur religion doivent être tués.

Il a été raconté à partir d'Ibn Abbas quue le Messager d'Allah a dit :
"Celui qui quitte sa religion, exécutez-le."
Sunan Ibn Majah, Hadith 2535.

Dans cette citation, qui est très intéressante, cela dit même qu'Ali, le gendre de Mohammed, brûla une personne qui avait quitté la religion et puis un autre type est arrivé et a dit que le châtiment par le feu n'est pas une punition adéquate et qu'ils doivent juste être tués.

OUF ! NOUS VOILÀ SOULAGÉS !!!

Rapporté par Ikrima : 
Des athées (Zanadiqa) furent amenés à Ali et il les brûla. La nouvelle de cet événement parvint jusqu'aux oreilles d'Ibn Abbas qui dit : "Si j'avais été à la place d'Ali, je ne les aurais pas brûlées, conformément à l'interdiction du Messager d'Allah qui a dit : Ne punissez personne au moyen du châtiment d'Allah (le feu). Je les aurais tuées selon le jugement du Messager d'Allah : Quiconque a changé sa religion islamique, alors tuez-le."

Et ici dans ce très authentique hadith une narration du prophète Mohammed lui-même. 

Raconté par Abdullah : 
Le Messager d'Allah a dit : "Le sang d'un musulman qui confesse que nul n'a le droit d'être adoré si ce n'est Allah et que je suis Son Apôtre, ne peut être versé, sauf dans trois cas : en paiement d'un meurtre, pour punir une personne mariée d'avoir eu une relation sexuelle illégale et pour châtier celui qui rejette l'islam (apostat) et quitte les musulmans."
Sahih Bukhari, Hadith 6878.

Ce hadith autorise encore une fois la mise à mort de seulement trois types de musulmans, une d'entre elles étant celui qui quitte la religion.

Donc la religion de l'islam elle-même nous voit comme des gens qui doivent mourir, qui doivent être tués, qui ne devraient pas vivre dans ce monde aujourd'hui. 

Aujourd'hui, beaucoup de pays à prédominance musulmane n'appliquent plus ces lois car ils ont été influencés par l'Ouest ou par un monde plus pacifiste, mais la religion elle-même nous hait, la religion elle-même ne veut pas que nous respirions, parlions et existions.

Elle ne veut pas que nous coexistions avec eux. 

Nous les ex-musulmans méritons la mort, nous devons mourir selon l'islam, et nous devrions respecter l'islam ?

Donc la prochaine que vous dites à un ex-musulman de respecter l'islam, réfléchissez-y à deux fois.

Je suis très vigilant à propos de cela, mais je n'ai aucun scrupule à dire que demander aux ex-musulmans de respecter l'islam c'est comme demander à des juifs de respecter le nazisme. Vous ne feriez pas cela, n'est-ce pas ?

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Et si vous voulez me soutenir, vous pouvez me soutenir sur Patreon pour faire prendre de l'ampleur à ce truc et à diffuser la bonne parole.

Nous nous retrouverons dans une autre vidéo Youtube la semaine prochaine.

Passez un très bon week-end et restez à l'écart de l'islam.

FIN




















































AVEC ZINEB EL RHAZOUI, POUR LA LIBERTE DE CRITIQUER L’ISLAM !
(Céline Pina)



FIGAROVOX/TRIBUNE – Victime d’une agression à la foire aux livres de Bruxelles, Zineb El Rhazoui est l’objet de nombreuses menaces de mort sur Internet. Céline Pina dénonce ceux qui s’en prennent à l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo, et soutient que la critique de l’islam est nécessaire pour contrer l’islamisme.
Des livres de Zineb El Rhazoui ont été saccagés mercredi 13 février à la Foire du livre de Bruxelles. JOEL SAGET/AFP

Ancienne élue locale, Céline Pina est essayiste et militante. Elle est la fondatrice de Viv(r)e la République, mouvement citoyen laïque et républicain appelant à lutter contre tous les totalitarismes et pour la promotion des valeurs républicaines.

Ce 13 février, à la foire aux livres de Bruxelles, le stand de Ring, éditeur de Zineb El Rhazoui a été vandalisé et les livres de l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo déchirés en une tentative d’autodafé avortée. Au nom de l’antifascisme bien sûr, utilisé comme un agent blanchissant permettant de commettre toutes les infamies au nom d’une vertu auto-octroyée.
Aujourd’hui, hélas, la plupart de ceux qui utilisent antifascisme et antiracisme comme un mantra, sont devenus les meilleurs alliés de la barbarie totalitaire qui monte, soit qu’ils servent la cause islamiste au nom de «l’antisionisme», de la haine du blanc et de celle de la démocratie ; soit qu’ils alimentent la montée de l’extrême-droite à force de violences, menaces, excès et provocations. Et pourquoi se gêneraient-ils, quand cette triste mascarade les protège de tout jugement médiatique? Ce qui interroge ici c’est la menace particulière que ces militants ont choisi de faire peser sur Zineb El Rhazoui. Ring est moins visé par cette agression que ne l’est Zineb El Rhazoui. Celle qui doit être muselée, c’est elle.
Pourquoi?
Parce que Zineb El Rhazoui est un symbole. Une survivante du crime politique le plus marquant de ces dernières années, le massacre de Charlie Hebdo. Or l’objectif de ce crime était clair: rendre impossible la critique de l’Islam en montrant concrètement quelles étaient les conséquences d’un refus de soumission. Deux offensives se déroulent en parallèle, une juridique, à travers l’invention de «l’islamophobie», les pressions visant à rétablir un délit de blasphème ; l’autre, terroriste, utilisant la menace de mort pour fermer les bouches avec d’autant plus d’efficacité qu’elle l’a déjà mise à exécution envers nombre de corps intermédiaires et institutionnels (journalistes de Charlie, policiers, prêtre).

Zineb El Rhazoui est un symbole. Une survivante du crime politique le plus marquant de ces dernières années.

Et voilà que cela ne suffit pas? Une femme continue à dénoncer l’inadmissible malgré la mort qui rôde ! La plupart des journalistes ont compris le message au point qu’ils ont appris à ne pointer du doigt que la « fachosphère », même lorsque les auteurs de crime antisémites se recrutent surtout chez les islamistes. Mais la journaliste de Charlie, elle, n’hésite pas à porter le fer dans la plaie et à dire que l’immunité des islamistes est liée au fait qu’ils s’appuient sur une réalité de la culture arabo-musulmane qui valide une grande partie de leurs présupposés. Le refus de l’égalité des droits, et pas seulement entre l’homme et la femme, mais à raison de la religion, de l’origine…, le rejet du juif, du «kouffar», un rapport de soumission à la religion, etc. C’est à cette réalité-là que Zineb El Rhazoui fait allusion, quand elle dit:«il faut que l’islam se soumette à la critique, qu’il se soumette à l’humour, qu’il se soumette aux lois de la République, qu’il se soumette au droit français. On ne peut pas venir à bout de cette idéologie (l’islamisme) en disant aux gens: l’islam est une religion de paix et d’amour et c’est juste le terrorisme qui est mal». C’est d’ailleurs bien ce qui lui vaut les foudres des islamistes et le remarquable silence de toutes les institutions musulmanes, CFCM et autres, qui se lèvent d’un bond pour une femme voilée mais n’ont rien à dire quand est menacée de mort une femme libre.
Disons-le clairement, Zineb El Rhazoui se fait attaquer violemment sur Twitter parce qu’elle dit la vérité. Outre que la périphrase sur «la religion de paix et d’amour» est démentie par les faits sur notre sol, il se trouve qu’en voulant rendre l’Islam impossible à critiquer, elle participe de la puissance des islamistes et valide leur propagande.
Si la moindre critique de l’islam suscite de telles violences, alors c’est que le problème est dans la religion même, lié à la conception d’un texte vu comme incréé alors qu’il a été écrit par des hommes, comme tout texte religieux. Pour le monde juif et chrétien, Spinoza a fait le travail. L’Islam attend encore son Spinoza. Mais si la moindre critique vous mène à la mort, on comprend que nul intellectuel ne se précipite.
L’islam doit être soumis à la critique, comme toutes les religions s’il veut accéder au temps des Lumières. Cette critique, la tradition judéo-chrétienne a fini par l’accepter, non sans mal. Spinoza a ainsi réfuté la thèse d’une Bible consignant la parole de Dieu. Il osa dire que le texte de la Bible n’a pas pour vocation d’instruire l’homme de la vérité des choses car la «vérité» qu’elle porte n’est pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique. La religion n’a donc rien à voir avec la quête de la vérité, de la grâce ou de la connaissance, mais elle a une portée morale incontournable, grâce à son pouvoir coercitif : elle peut ainsi réguler les appétits et pulsions des humains et les amener à s’autocensurer et à se discipliner. On est alors au XVIIe siècle et le refus de croire en la «révélation» que prétend détenir le texte religieux, comme le fait d’oser soumettre la Bible à un regard analytique, est un coup de tonnerre. Mais il fut fécond pour les sociétés occidentales, il donna les Lumières et le bel idéal laïque, la démocratie et l’idée d’égalité entre les hommes, le libre arbitre et la responsabilité, son corollaire. En revanche Spinoza, lui, paya le prix de la sagesse et du courage d’une infinie solitude et du rejet des siens.

Le refus d’un grand nombre des musulmans d’accepter toute critique de l’islam fait la force, la puissance et la légitimité des islamistes.

Ibn Warraq de nos jours ne pense pas différemment quand il écrit: «Le plus nocif des legs de Muhammad est peut-être d’avoir soutenu que le Coran est la parole même de Dieu, vraie à jamais, faisant ainsi obstacle à tout progrès intellectuel et oblitérant tout espoir de liberté de pensée qui seuls permettraient à l’islam d’entrer dans le XXIe siècle.» En appelant à ce que les textes religieux soient soumis à la critique, c’est aux Lumières pour le monde arabe que Zineb El Rhazoui appelle. Et au vu de l’absence de démocratie, des inégalités, de la misère sociale, économique, éducative et sexuelle de cette partie du monde, changer une soumission infantile à un texte présenté comme «révélé» en rapport interrogatif et critique envers sa propre tradition, n’est pas la marque du rejet, au contraire, c’est celle de l’exigence et de l’espoir. C’est, en modifiant simplement son rapport au texte, accéder à la responsabilité et à la possibilité d’agir sur le monde. C’est quitter le domaine de la bête que l’on soumet car elle n’est que pulsion, pour accéder à la véritable humanité, celle qui a accès au libre arbitre et est comptable des conséquences de ses actes. Pour un croyant, c’est être véritablement l’héritier du geste de Dieu, en acceptant sa propre capacité de création et en acceptant la charge de responsabilité qui va avec.
Cela n’empêche pas la foi mais permet la spiritualité. La soumission, elle, ne permet que l’orthopraxie, croyance infantile à base de «si je fais tout comme il faut, papa-Dieu va me récompenser». On est bien loin d’une quelconque transcendance, très près de la validation de systèmes oppressifs. Un tel dressage comportemental ne permet pas de se développer individuellement comme collectivement. Cela explique peut-être pourquoi des pays dont les richesses sont significatives n’accèdent qu’à un développement limité.
L’Europe s’est construite sur une exigence d’émancipation. Elle en a tiré sa prospérité. Que maintenant trop de pays préfèrent laisser la menace d’assassinats politiques planer sur nombre de personnalités, plutôt que dire que le refus d’un grand nombre des musulmans d’accepter toute critique de l’Islam fait la force, la puissance et la légitimité des islamistes, est dangereux pour tout le monde. Zineb El Rhazoui a raison.
Quant à ceux qui l’insultent et la menacent, ils devraient s’interroger: et si c’était leur bigoterie qui faisait le malheur tant de leur famille que de leur patrie d’origine et expliquait leur échec tant individuel que collectif ?
Céline Pina
23 février 2019




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