jeudi 28 mars 2019

Les dessous de la conversion à l’islam de la chanteuse irlandaise Sinead O’Connor

29 Oct 2018Conflit de civilisationHistoireIslam


Les dessous de la conversion à l’islam  de la chanteuse irlandaise Sinead O’Connor

La chanteuse irlandaise Sinead O’Connor s’est convertie à l’islam et porte désormais le niqab. Certes, si Mme 0’Connor n’était pas une célébrité, ce « fait-divers » somme toute anodin et fréquent (il ne se passe pas un jour en Europe sans conversion à l’islam) serait passé inaperçu. Et pourtant, ce n’est pas anodin. Il y a là un phénomène de cause à effet.
La cause est la détestation de l’Etat d’Israël. L’effet est la conversion subite de O’Connor à l’islam.

Nourrie de pro-palestinisme gauchiste, le pro-palestinisme anti-israélien l’a irrémédiablement amenée à s’islamiser.  
Comment-donc ? Il nous faut pour cela fait un petit saut dans l’Histoire.
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Jusqu’en 1967 et la Guerre des Six-Jours, la grosse majorité des Français et des Européens avait pour Israël une réelle empathie, et même un solide attachement. Les Israéliens étaient vus comme le sel de la terre, portant le flambeau de l’espoir pour tous les petits peuples réduits à l’état de lambeaux et l’Etat d’Israël montrait la voie aux « damnés de l’Histoire », aux petits peuples opprimés du Proche-Orient (Assyriens, Chaldéens, Kurdes, Yazidis, Maronites, etc…) à revendiquer leur droit à l’auto-détermination et à la souveraineté dans un cadre étatique, à recouvrer leur patrie, leur liberté, leur dignité, leurs terres ancestrales, leur culture, leur langue, et leur patrimoine historique, saccagés, pillés, et volés par les conquérants et les prédateurs panarabistes-musulmans.
En défrichant et plantant des arbres, en faisant la cueillette des oranges, en asséchant les marécages, les Israéliens se disaient que l’existence de leur Etat était un sacré camouflet à tous ceux qui prônaient un déterminisme machiavélique exigeant de « s’adapter au verdict de l’Histoire » et aux oukases du vainqueur. Comme si une conquête armée impliquait une suprématie civilisatrice.
En se levant à l’aube pour la cueillette des oranges, les Israéliens refusaient obstinément l’idée perverse que l’existence d’un pays démarrait après une conquête, et que l’occupant était seul habilité à la ‘mise à zéro’ du compteur de l’Histoire. A travers les rayons du soleil qui leur brûlaient la peau, ils entrevoyaient une nouvelle conception du monde, celle de l’antériorité des droits des ‘peuples premiers’ sur leurs terres.
En dansant la hora– la bourrée locale – après une journée de dur labeur jusqu’au crépuscule, ils exigeaient la justice historique pour un peuple persécuté et spolié de sa terre. Ils osaient vouloir une humanité qui ne soit plus régie par la loi du plus fort mais du plus juste, et dans laquelle l’exploitation de l’homme par l’homme serait abolie. Dans ce but, ils fondèrent le kibboutz,cette collectivité égalitariste qui fut une des plus belles réalisations humaines. De jeunes volontaires, venus des quatre coins du globe pour participer à cette formidable expérience humaine où l’argent était banni, repartaient chez eux enthousiastes, extasiés et fascinés de ce qu’ils avaient vu et vécu.
Qui pouvait imaginer à l’époque que nous vivions le chant du cygne de cette empathie ? En quelques années en effet, la fascination pour l’idéal hébreu des Israéliens fut balayée. Le sionisme devint la risée de ceux qui lui octroyèrent désormais le sobriquet d‘expan-sionisme.
En tant que «fruit véreux du sionisme» dixit ces antisionistes, Israël devait être un État mis au ban des nations. Pis ! Le seul au monde dont la création était remise en cause. Et lorsqu’on concédait du bout des lèvres son droit à l’existence, c’était pour s’empresser d’ajouter avec un petit air contrit : «par complexe de culpabilité après la Shoah ». Et puis : «les Palestiniens ne doivent pas faire les frais de notre complexe envers les Juifs »! Une certaine propagande sournoise provoqua qu’en son for intérieur, tout commun des mortels en Europe contestait de plus en plus la légitimité intrinsèque, voire la légalité de l’État d’Israël.
Pourtant, lors de la déclaration d’Indépendance d’Israël en 1948, l’opinion occidentale avait manifesté de l’admiration pour ce petit État auquel personne ne donnait de chance de survie et qui avait miraculeusement vaincu la coalition arabe. On devait – même de mauvais gré – reconnaître que sa résurrection tenait bel et bien du miracle ! Traduite en termes laïques et rationnels, cette résurrection ne pouvait qu’interpeller les consciences. N’était-ce pas la première fois dans l’Histoire qu’un peuple chassé du pays de ses ancêtres y retournait, retrouvait sa terre désertifiée et la faisait refleurir à « la sueur de son nez » (c’est ainsi que la Bible le dit et non à « la sueur de son front») ? N’était-ce pas l’unique exemple d’un agrégat de cloportes qui recouvrait sa dimension de peuple, son État et sa souveraineté ?
Un peuple dispersé parmi les nations «telle une brebis parmi les loups», ayant perdu à tout jamais – semblait-il – sa patrie décomposée depuis deux mille ans, parvenait à retrouver à coups de pioches d’archéologie, son histoire, sa mémoire, son patrimoine, sa langue et sa culture ! Une ethnie réduite au statut de «congrégation religieuse décadente et fossilisée dans la liturgie de sa langue sacrée» (c’est ainsi que les Hébreux étaient perçus par les essayistes du XIXesiècle), qui fut souvent – si souvent – persécutée, meurtrie et amoindrie jusqu’à sa quasi extermination, réussissait à ranimer la sève de son arbre sec ! Si on y ajoutait la dimension de ce qu’on appelle « la Shoah», l’expression «renaître de ses cendres» prenait tout son sens.
C’est pourquoi dans les années 50 et aux débuts des années 60, l’opinion publique en France, penchait naturellement pour le camp israélien. Israël était perçu comme un pays minuscule mais au dynamisme surprenant, un ilot démocratique dans une région où régnait le féodalisme le plus rétrogradeet l’arbitraire des régimes panarabistes-musulmans dictatoriaux. Les Israéliens étaient regardés comme un petit peuple courageux luttant contre ses agresseurs. Le soutien au réactionnaire « camp arabe » (à l’époque on ne disait pas encore « palestinien »), était l’apanage des groupuscules néo-nazis et fascistes ou des lecteurs de la gazetteMinute.
Jusqu’aux premiers jours de la guerre de 1967, après que les menaces d’exterminations d’Israël proférées au Caire par Nasser furent reprises en chœur par l’ensemble des dirigeants du ‘Monde arabe‘, le bombardement foudroyant des bases aériennes égyptiennes fut naturellement appréhendé comme un acte israélien de légitime défense et pas le moins du monde une agression ou une attaque surprise en vue d’expansionnisme.
Et puis, quelque chose changea, imperceptiblement. Se posa alors la question sur le bien-fondé de la riposte au blocus de Nasser, à ses rodomontades de « détruire l’entité sioniste» et « de jeter tous les Israéliens à la mer». Est-ce que la riposte n’était pas « disproportionnée», dixit certains milieux de « gauche ».
Le public immature et versatile commença à osciller entre les deux camps, au rythme des évènements et des positions intempestives du Général de Gaulle qui entendait mener une politique tiers-mondiste déclarée et pro-arabe inavouée. Et puis l’hostilité envers Israël prit forme et s’emballa.
Après cette guerre éclair de 1967,et surtout depuis 1968 (et jusqu’aujourd’hui !), on assista à un revirement orchestré et véhiculé par des intellectuels de gauche qui se défendaient hypocritement d’être mal intentionnés. Ceux-là même qui avant 1967, encensaient Israël pour son progressisme, se mirent à justifier a posteriori le dixit « peuple fier et dominateur » gaullien.
Dans les quotidiens de gauche comme Combat ou Le Monde, des voix discordantes sur le déroulement de la guerre de 1967, insinuèrent que le bombardement au sol des avions égyptiens par l’armée de l’air israélienne, n’était pas une riposte à l’agression arabe, mais une offensive soigneusement préparée à l’avance. En fait, ils distillèrent l’idée perverse et sournoise que « c’était Israël l’agresseur ». Beaucoup (y compris des membres de la « communauté juive » !), adhérèrent à la thèse jusqu’à appréhender toute réaction armée israélienne aux menaces des ‘Etats arabes’ d’en « finir » avec Israël, illégitime et même illégale.
La bonne réputation de l’État d’Israël s’effrita.Une nouvelle image de marque se présenta au public français et européen. Ce n’était plus le petit pays qui luttait pour sa survie et qui forçait l’admiration et la sympathie. Le petit David fut métamorphosé en Goliath et le public découvrit son nouveau David chéri sous les traits du…. Palestinien et de son foulard à carreaux.
Trois ans en effet avant la Guerre des Six-jours, les différents groupes palestinistes s’étaient regroupés en une ‘organisation mère’, l’OLP. Le Fatah d’Arafat s’était hissé au rang de chef de file grâce à l’appui de Nasser, le promoteur du panarabisme et de la Ligue arabe. Doué d’un flair et d’une ruse remarquables, Arafat comprit dans quel sens le vent soufflait. Bien que lui-même pur produit de l’obscurantisme, il sentit que la (pseudo) métamorphose du Fatah était impérative, pour plaire aux intellectuels français gauchisants qui dictaient en Europe et dans le monde entier ce qui était « bon » et ce qui était « mal ».
La victoire fulgurante d’Israël en 1967 lui en donna l’occasion. Les anciens discours politico-théologiques foisonnant d’incantations haineuses primaires contre Israël pouvaient enfin, non pas être révolus, mais articulés dans un langage pseudo moderne et marxisant, plus approprié à un public occidental estudiantin petit-bourgeois-en-mal-de-contestation.
Des émissaires propagandistes formés par de brillants intellectuels Algériens, anciens FLN, sillonnèrent les universités et les campus parisiens, affichant une rhétorique marxiste d’apparat, accusant les «colons sionistes d’expulser les Palestiniens de leurs terres», alors que les Hébreux ne faisaient que revenir sur la terre de leurs ancêtres et qu’ils s’installaient sur des collines rocailleuses inhabitées depuis l’époque de l’occupant romain dans l’Israël et la Judée de jadis.
L’existence même de l’Etat d’Israël fut remise en cause. Comme si une nouvelle ère de l’humanité n’attendait que son éradication pour s’épanouir.Aujourd’hui, cette détestation viscérale n’a plus de retenue. Elle s’est pour ainsi dire ‘décomplexée’ et ‘lâchée’, et rejoint sans plus aucun scrupule la volonté panarabo-islamiste de rayer Israël de la carte.

Pour capter les dessous de ce phénomène d’islamisation qui lie tous ceux qui haïssent mortellement l’Etat d’Israël, il suffit d’observer la personnalité de ces nouveaux convertis à l’islam : tous des gauchisants pro-palestinistes ! 
Nourrie de pro-palestinisme gauchiste, O’Connor en était une des plus virulentes ! Et c’est la raison pour laquelle son pro-palestinisme anti-israélien l’a irrémédiablement amené à s’islamiser ! 

Telle est la « voie royale » qui, depuis 50 ans, a provoqué l’islamisation de près de 2 millions de citoyens français « de souche », et de plus de 12 millions d’Européens.
Et parmi eux, des hommes politiques comme jadis feu Garaudy le staliniste converti à l’islam, ou comme aujourd’hui un Macron, un Mélenchon, un Hamon et consorts, qui s’approchent dangereusement de cette mouvance qui les mènera à trahir leur peuple et à l’offrir en sacrifice au Moloch panarabiste islamique. 

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