vendredi 8 juin 2018

La consanguinité chez les musulmans

C’est un sujet absolument tabou en Occident, mais il est temps d’en parler. Les mariages consanguins entre cousins germains dans les populations musulmanes représentent une très forte proportion des unions: de 25 à 80 % selon les pays et les régions. Les enfants issus de ces mariages se marient dans les mêmes proportions avec des cousins germains et ce, depuis le VII° siècle de notre ère.

Le résultat est désastreux, mais alors que dans le monde musulman, ce sujet est discuté par les médecins et les avertissements sont clairement émis pour tenter d’enrayer ce phénomène; à l’Ouest, en Europe, il est totalement interdit d’en parler. Le sujet de la consanguinité des populations musulmanes est tabou, tout comme le fait de se poser des questions sur l’impact sociétal de ces pratiques mi-religieuses, mi-sociétales.
http://lepeuple.be/le-sujet-tabou-la-consanguinite-chez-les-musulmans/83956



Musulmans chiites en prière
Le prophète Mahomet a lui-même épousé une de ses cousines et selon le Coran, Allah permet les relations sexuelles entre cousins (Coran 4:23-24). La Sharia, la loi islamique, insiste sur cette manière de contrôler les membres de la famille, particulièrement les filles en les mariant dans le cadre familial. C’est une question d’”honneur » et de « respect » de la famille.

Au fil des siècles, les effets de ces mariages consanguins pèsent très lourdement sur la société. Selon Lise Egholm, directrice d’école depuis de nombreuses années dans le quartier musulman de Nørrebro à Copenhagen (Danemark), il faut dénoncer cette pratique des mariages entre cousins chez les musulmans et le silence qui entoure ce problème: au Danemark, les migrants non-européens sont 300 fois plus susceptibles d’échouer aux tests d’intelligence (QI) de l’armée danoise que les Danois de souche.


Musulmans danois: peut-être le retrait communautariste est-il également dû pour partie, à un sentiment d’infériorité qui raidit les communautés musulmanes, parlant en permanence d’honneur et de respect
En matière de production d’études scientifiques, le monde islamique ne publie qu’un dixième de la moyenne mondiale. La priorité donnée à la religion sur la connaissance est une des raisons pour lesquelles – le chiffre est impressionnant – moins de livres ont été traduits en arabe sur le dernier millénaire que de livres sont traduits en espagnol chaque année.

L’arriération mentale (Quotient Intellectual de moins de 69) chez les enfants issus de mariages consanguins est 5 fois plus importante. En moyenne, le QI est de 10 à 15 points inférieur. L’empathie et autres qualités sociales sont moins développées. En sus du problème de QI relativement faible, le risque de maladies d’ordre génétique est nettement plus élevé. C’est la cause de handicaps, de maladies et d’une espérance de vie réduite.

Les statistiques officielles et les recherches sur les pays arabes montrent une consanguinité qui atteint 70% au Pakistan, 67% en Arabie saoudite, 64% en Jordanie, au Koweit et dans les pays du Golfe, 40% en Libye, 39% en Tunisie, 33% en Egypte, ou 25 à 30% en Turquie (Reproductive Health Journal, 2009 Consanguinity and reproductive health among Arabs.)

En Europe, l’Eglise catholique a très tôt pris conscience du problème: les mariages consanguins entre cousins germains sont interdits, sauf dispense par l’Eglise.

Par contre, en France comme en Belgique, les mariages civils entre cousins germains sont autorisés sans problème. On ne peut donc reprocher à une communauté donnée de pratiquer ce type de mariage. Mais en Belgique, les mariages entre cousins germains restent heureusement rares dans la population « de souche ». En 1959, c’était moins d’ 1 % (c’est dû à l’influence de l’Eglise catholique). Il n’en est pas de même dans les populations musulmanes de Belgique et dans le monde musulman en général, et cela depuis très longtemps.

http://reproductive-health-journal.biomedcentral.com/articles/10.1186/1742-4755-6-17

Il existe une multitude d’autres études scientifiques, universitaires, médicales qui corroborent ces conclusions. L’impact principal de la consanguinité est le maintien des désordres génétiques récessifs dans la population concernée (en plus des problèmes génétiques dominants). Cette étude de médecins arabes se basant sur le « catalogue des transmissions génétiques chez les Arabes » (CTGA) conclut à l’abondance relative des désordres récessifs au Moyen-Orient, clairement associée à la pratique de la consanguinité.

http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1962_num_17_2_10097

http://www.maisonmedicale.org/Mortalite-perinatale-et-migration.html



En fait, chez nous, pour éviter les dangers de la consanguinité et les désordres familiaux, la loi interdit le mariage entre personnes qui ont un lien de parenté ou d’alliance trop proche.

Ainsi, le mariage est toujours prohibé entre :

➤ Parents en ligne directe : un père ne peut pas se marier avec sa fille, une grand-mère ne peut pas se marier avec son petit-fils, etc. Cela vaut également en cas d’adoption.

➤ Parents en ligne collatérale, jusques et y compris le 3e degré. Ainsi, le mariage est interdit entre frère et sœur, entre frères ou entre sœurs, entre l’oncle et la nièce ou le neveu, ou entre la tante et la nièce ou le neveu. Par contre, il n’y a aucun empêchement de mariage entre cousins germains (qui sont parents au 4e degré).

➤ Alliés en ligne directe : un beau-père et sa belle-fille, par exemple, ne peuvent pas se marier. Depuis 2001 par contre, belles-sœurs et beaux-frères peuvent se marier entre eux.

En ce qui concerne l’Eglise et le droit en Belgique, le Code de droit canonique prohibe les mariages entre personnes parentes entre elles en ligne directe (père-fille ; mère-fils) ou en ligne collatérale jusqu’au quatrième degré inclus. Sachant que le nouveau Code de droit canonique suit, comme le droit civil français, le droit romain pour le mode de calcul de la consanguinité (en ligne collatérale, on compte toutes les personnes sauf la souche commune), le quatrième degré en ligne collatérale correspond donc aux cousins germains.

Un mariage consanguin au troisième degré canonique (neveux ou nièce) ou au quatrième degré canonique (cousins germains) peut être conclu sous réserve d’une dispense émanant d’un évêque (cas assez exceptionnel).

Pour la plupart des experts, il est urgent de bannir ces mariages consanguins, quelle que soit la communauté en Europe et d’oser affronter la question. Cela créera une société plus équilibrée, évitera de nombreuses souffrances et drames familiaux, ainsi que des coûts pour la sécurité sociale.

A.D.

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