perubu | 31/10/2018
Un collectif de plusieurs associations, parmi lesquelles le
DAL31 et la Ligue des droits de l’homme ont décidé d’agir fort à la veille de
la trêve hivernale : depuis ce mercredi matin, des militants, de simples
citoyens, ainsi que 135 sans-abris, dont 75 enfants, majoritairement
originaires d’Albanie, occupent le gymnase du complexe sportif Saint-Sernin à
[…]
23h01
Koba | 31/10/2018
Ce petit secteur à deux pas de Barbès (XVIIIe
arrondissement), théâtre de tous les trafics, a intégré le dispositif Quartier
de reconquête républicaine. Une nouvelle tentative pour le rendre à ses
habitants. (…) Un « enfer » quotidien selon ses habitants. « Un quartier aux
points de difficulté majeurs » dans la bouche même des […]
22h01
Francois | 31/10/2018
ASIA BIBI – Elle est libre, mais toujours en danger de mort.
La chrétienne pakistanaise Asia Bibi, en prison depuis 10 ans et condamnée à
mort pour blasphème en 2010 a été acquittée par la Cour suprême du Pakistan ce
mercredi 31 octobre. Si cette décision a provoqué un élan de liesse chez ses
défenseurs […]
21h24
lionel | 31/10/2018
Des personnes encagoulées ont fait irruption ensemble au
magasin Intersport, ce mercredi, vers 19 heures. Un « vol d’étourneaux ». Comme
ces oiseaux qui semblent former un nuage dans le ciel quand ils se déplacent,
le magasin situé sur le plateau à Etampes a été victime d’une attaque groupée.
Ce mercredi soir, un peu avant […]
21h12
Francois | 31/10/2018
Les fonctionnaires qui intervenaient pour éviter le saccage
d’une épicerie à Montgeron ont été la cible de jet d’une bouteille d’acide ce
mercredi soir. La nuit d’Halloween s’annonce chaude dans l’Essonne. Tandis que
les policiers étaient victimes d’un caillassage sans blessé à
Vigneux-sur-Seine, dans la commune voisine, à Montgeron, vers 19 heures, une
épicerie a […]
21h07
Francois | 31/10/2018
21h03
Francois | 31/10/2018
Un vrai cauchemar. Un homme s’est servi du doigt coupé d’un
autre homme pour usurpé son identité. Le corps de la victime a été retrouvé en
2016 à Dettwiller (Bas-Rhin) plongé dans un fût d’huile de vidange au fond du
jardin de l’usurpateur. Grâce à des manipulations, l’individu se faisait passer
pour invalide mais travaillait […]
20h14
perubu | 31/10/2018
Depuis 2001, l’Italie est le seul grand pays occidental à
n’avoir connu aucun attentat terroriste islamiste. Une exception qui perdure
grâce à un cocktail unique de répression policière et de facteurs
démographiques. Les explications de Lorenzo Vidino, expert du djihadisme à
l’Université George-Washington et ancien coordinateur de la Commission
italienne d’étude sur la radicalisation. […] […]
20h07
Horatius | 31/10/2018
Alcoolisé, une arme factice dissimulée à sa ceinture,
l’homme de 23 ans, fiché S et sous curatelle, menace : « Je suis le fils de
Kouachi. L’attentat de Charlie Hebdo, je vais faire la même ! » […] Le 19
septembre, les policiers l’interpellent près de Décathlon, à Mainvilliers. La
bouteille de whisky qu’il tient […]
20h04
Horatius | 31/10/2018
Jugé il y a dix jours en comparution immédiate pour des
violences conjugales, menaces de morts contre des gendarmes à Nègrepelisse,
Karim A., un Tunisien de 34 ans, actuellement détenu, fait profil bas face au
tribunal. Poursuivi pour provocation à la haine et apologie du terrorisme sur
son profil Facebook entre 2015 et 2018, le […]
20h03
lionel | 31/10/2018
Confronté à un afflux de demandeurs d’asile venant des
États-Unis, le Canada a décidé d’augmenter drastiquement les expulsions de
migrants illégaux, avec 10.000 renvois par an. Cela constitue une augmentation
de 25 à 35 % des renvois du Canada par rapport à la dernière année. Dans ce
document confidentiel, Brad Wozny, directeur de la division […]
19h49
Horatius | 31/10/2018
Après une série d’incivilités et le caillassage de véhicules
de secours et des forces de l’ordre, la municipalité a pris cette mesure qui
court jusqu’à lundi.
19h38
fandetv | 31/10/2018
Echange tendu entre Nicolas Beytout (L’Opinion) et Julien
Dray (PS) sur la victoire de Jair Bolsonaro au Brésil. – LCI, 31 octobre 2018,
17h41 Nicolas Beytout dénonce le clip officiel d’En Marche pour
l’élection européenne qui cible Matteo Salvini et Viktor Orban : «C’est
invraisemblable d’utiliser des chefs d’Etat étrangers comme repoussoirs et
comme […]
19h29
perubu | 31/10/2018
Plus d’un an après la pétition des femmes qui se déclaraient
indésirables voire harcelées dans l’espace public, leur quotidien ne s’est pas
amélioré dans cette partie du XVIIIe arrondissement de la capitale. «Désormais,
notre quartier est abandonné aux seuls hommes : plus une femme dans les cafés.
Pas un enfant dans le square Louise-de-Marillac. Certaines […]
18h59
perubu | 31/10/2018
Face à la montée des populismes de nos sociétés
mondialisées, il devient urgent de mieux nous connaître. Or, qu’est-ce qui
fonde un peuple ? L’historien Jean Sellier tente d’en définir les contours. Une
interview à retrouver dans l’Altas des peuples, publié par La Vie et Le Monde,
en kisoques à partir du 31 octobre. Comment […]
18h44
Gaston | 31/10/2018
Non au pacte de l’ONU sur les migrations Le FPÖ jubile,
l’opposition et l’UE consternées De sévères critiques sont venues de
l’opposition autrichienne. « L’Autriche quitte aujourd’hui la scène
politique mondiale, et cela uniquement pour des raisons de politique
politicienne« , a déclaré Beate Meinl-Reisinger, présidente du parti NEOS
[libéral]. […] […] « Je le regrette beaucoup« . C’est […]
18h34
Laennec | 31/10/2018
La justice estime qu’il ne s’agit pas de
« vandalisme », mais d’une « perturbation ». Petra Laszlo,
la journaliste hongroise de télévision qui avait fait trébucher et frappé
des migrants, fuyant la police en 2015, a été acquittée ce mardi par la Cour
suprême qui a annulé les condamnations des instances précédentes.
18h12
Francois | 31/10/2018
Mohamed Abdeslam étajt jugé pour avoir dérobé près de 70 000
euros à la commune de Molenbeek. Le tribunal correctionnel de Bruxelles a
condamné, mercredi 31 ocotbre, à 30 mois de prison ferme, le frère du jihadiste
Salah Abdeslam. Il a en outre écopé d’une amende de 16 000 euros et été reconnu
coupable du […]
18h03
Sebastien de Lyon | 31/10/2018
Toulouse: Jusqu’à l’inauguration de la Grande mosquée de
Toulouse (2800 places) tenue par l’imam Mohammed Tataï (actuellement poursuivi
par la justice), la mosquée As-Salam (quartier de la Reynerie) était la plus
grande mosquée de Toulouse avec une capacité de 2000 fidèles
17h06
Francois | 31/10/2018
Cette mère de famille chrétienne avait été condamnée
à mort par le tribunal de Lahore en 2010, pour avoir blasphémé Mahomet. La Cour
Suprême vient de lui accorder une libération surprise. Coup de théâtre à
Islamabad. Mercredi 31 octobre, la Cour suprême du Pakistan a acquitté Asia
Bibi, une mère de cinq enfants de […]
La Russie
de Poutine gagnée par le doute
ENQUÊTE - La recrudescence de faits divers violents et le
faible engouement suscité par les candidats du pouvoir aux récentes élections
locales témoignent de la crise silencieuse dans laquelle s'enfonce une société
minée par l'impact des sanctions occidentales et qui se détourne du récit
collectif promu par le Kremlin.
De notre envoyé spécial à Vladimir
Quelque chose ne tourne pas rond dans la
Russie de Vladimir Poutine. Ce constat avait été formulé le
16 octobre dernier par Boris Tchernichov, vice-président du Comité pour la
formation et la science à la Douma. Dans un texte transmis au Conseil des
ministres, ce parlementaire membre du parti ultranationaliste LDPR, loyal au
Kremlin, ne mentionnait évidemment pas le nom du président. Mais déjà, son
jugement était très acéré, voire prémonitoire. Le député s'appuyait sur
plusieurs faits divers récemment survenus dans le pays, et très largement
médiatisés: un couple de vedettes en voie de divorce qui s'écharpe à la
télévision ; deux footballeurs de l'équipe nationale tabassant un
fonctionnaire à coups de chaise dans un salon de thé moscovite ; une
bagarre entre deux automobilistes sur la voie publique ; une séance
d'humiliation d'une personne âgée par des personnels d'un hôpital psychiatrique
qui ont diffusé leur vidéo sur YouTube. Et à Ekaterinbourg, cet été, cinq
adolescents de 14 à 16 ans filmés par leur petite amie de 13 ans en train de
tuer un jeune handicapé.
«Le niveau de violence déborde. L'agressivité dépasse les
bornes», s'inquiétait Boris Tchernichov, qui proposait au Kremlin de créer un
«ministère du Climat psychologique». Le lendemain de sa déclaration, le
17 octobre, un jeune homme de 18 ans «passionné d'armes», Vladislav
Rosliakov, pénétrait dans un collège de Kertch, en Crimée, muni d'un fusil et
d'une bombe artisanale et provoquait un carnage dans l'établissement: vingt
morts et plus de cinquante blessés. La faute à la «mondialisation», a sobrement
commenté Vladimir Poutine le soir de la tragédie, avant d'aller disputer un
match de hockey.
Frustrations, colères et incertitudes
Une bonne partie de la population russe a salué le
sang-froid de son chef et accusé l'ennemi ukrainien d'avoir organisé un
attentat dans son ex-territoire. Mais sur les réseaux sociaux, une autre frange
a pris le président à partie: «La réalité de la
gestion de Poutine s'accompagne de milliers de cadavres», s'est
insurgée une internaute, Natalia Efremova, en référence aux nombreux accidents,
attentats et guerres qui ont émaillé ses quatre mandats. Deux interprétations
s'affrontent: la première, majoritaire, celle des politiques et des services de
sécurité, qui assimilent ces comportements violents à une somme de déviances
individuelles. Dans l'esprit du député Tchernichov, n'importe quel citoyen
devait pouvoir téléphoner à la hotline du futur «ministère du Climat
psychologique» où lui sera apportée «l'aide nécessaire» ou l'adresse d'une
«clinique spécialisée».
La seconde interprétation est d'ordre sociologique: la
tuerie de Kertch, explique Lev Goudkov, directeur de l'institut de sondage
Levada Centre, s'intègre dans un climat de tension de la société russe,
imprégnée de frustrations, de colères et d'incertitudes. «Les gens perdent
toute représentation du futur. Il règne un sentiment d'indétermination et de
dégradation de la situation du pays», commente le sociologue. Tamara Eidelman,
professeur d'histoire dans un collège moscovite qui sensibilise ses élèves aux
effets de la propagande et des «fausses nouvelles», met en cause la rhétorique
guerrière du pouvoir. Récemment, Vladimir Poutine a évoqué le risque d'une
guerre nucléaire: «Nous, en tant que martyrs, nous nous retrouverons au paradis
et ceux qui nous ont attaqués crèveront sans avoir le temps de se repentir», a
lancé le chef de l'État.
Le retournement de l'opinion est concomitant au reflux de
la vague d'exaltation patriotique liée à l'annexion de la Crimée
Le retournement de l'opinion est concomitant au reflux de la
vague d'exaltation patriotique liée à l'annexion de la Crimée et aux
conséquences des sanctions occidentales qui amputent le pouvoir d'achat.
L'annonce, cet été, d'une hausse de cinq ans de l'âge de départ à la retraite
cristallise le mécontentement. Autrefois épargné par les critiques, Vladimir
Poutine subit cette colère de plein fouet. En septembre dernier, seuls
39 % des Russes, contre 59 % un an plus tôt, disaient accorder leur
confiance au chef du Kremlin. Selon une autre enquête du Comité d'initiative
citoyenne dirigée par l'ancien ministre des Finances, Alexeï Koudrine, seuls
7 % de la population jugent «prioritaire» la «constitution d'un État fort»
- qui fut longtemps le leitmotiv officiel. À l'inverse, 80 % des Russes
réclament en premier lieu «la justice» sociale. «Poutine n'a pas rempli ses
promesses. Aujourd'hui, on envoie plus d'argent en Crimée que dans les autres
régions alors que là-bas, leurs pensions sont plus élevées. Ce n'est pas
équitable», peste Alexandre, un retraité du nord de la Russie.
Les lézardes apparaissent dans le village Potemkine russe.
Lors des récents scrutins régionaux destinés à désigner les gouverneurs, les
électeurs ont voté avec leurs pieds. À Vladimir, célèbre grande ville de
l'Anneau d'or, située à 180 kilomètres de Moscou, la candidate sortante du
Kremlin et supportrice zélée de Vladimir Poutine, Svetlana
Orlova, s'est fait sèchement éliminer par un candidat nationaliste du
LDPR, parfaitement inconnu et qui n'a jamais fait campagne. Sa défaite a été
d'autant plus cuisante que la campagne électorale fut «la plus falsifiée de
toute l'histoire récente de la région», a accusé l'ONG Golos.
«Les gens ne peuvent pas éternellement vivre dans la
peur. Ils commencent à ouvrir les yeux»
Igor Petrov, activiste
Au Centre de sécurité sociale du quartier Leninski, la
directrice avait demandé à tous ses collaborateurs de téléphoner à chacun de
leurs administrés (retraités, mères de famille et invalides dépendants des
subsides publics) pour leur demander de voter, le 23 septembre, en faveur
de Svetlana Orlova. À défaut, votre prime sera annulée - pire, vous serez
licenciés, affirme un participant qui souhaite garder l'anonymat. En petit
comité, les agents ont pesté contre ces pressions, avant de retourner à leur
poste et… de s'acquitter de leur mission. «Nous n'avons fait la promotion
d'aucun candidat. Néanmoins, nous devons agir en conformité avec la loi qui
prévoit d'apporter une assistance aux personnes âgées et aux invalides dans
l'exercice de leurs droits électoraux», dément Elena Beriatskene, directrice du
département de la protection sociale de Vladimir. Dans le texte de loi évoqué
par cette responsable ne figure aucune référence aux questions électorales…
Dans certaines écoles de Vladimir, explique Igor Petrov, un
activiste très impliqué dans la campagne, des instituteurs ont reçu 5000
roubles en liquide, officiellement au titre de la journée des enseignants,
fêtée le mois suivant. Dans un autre établissement, un directeur a joint le
bâton à la carotte, menaçant de licencier les enseignants qui ne voteraient pas
pour Orlova. Hier refoulés, de tels témoignages fleurissent depuis quelques
semaines en Russie. Dans les écoles de Smolensk, où les livres scolaires
viennent à manquer, des fonctionnaires transportent les ouvrages d'un établissement
à l'autre à la veille de la visite de l'inspecteur. Bien qu'informé de la
supercherie, celui-ci certifiera avoir recensé le nombre adéquat de manuels.
Fonctionnaires indélicats
Phénomène nouveau, les Russes colportent ces histoires avec
ironie, à l'image des comportements autrefois très répandus dans l'Union
soviétique: jamais dans l'espace public par crainte de représailles, mais
autour d'une tasse de thé. Récemment, le vice-président de la Commission
électorale a reconnu, en personne, le caractère fallacieux des élections
russes: Nikolaï Boulayev avait enjoint les candidats malheureux au scrutin
régional de Vladivostok de ne pas porter plainte contre les fonctionnaires
indélicats qui avaient bourré les urnes afin d'assurer la victoire sur le fil
du candidat pro-Poutine. «Un peu d'honneur, messieurs! Tous ces directeurs
d'école et de jardins d'enfants ne sont pas coupables. On les a forcés. Si vous
portez plainte, ils perdront leur travail et ne pourront plus nourrir leur
famille. Combattez plutôt les vrais coupables», avait lancé le haut
fonctionnaire.
«Les gens ne peuvent pas éternellement vivre dans la peur.
Ils commencent à ouvrir les yeux», veut croire Igor Petrov, l'activiste de
Vladimir. Autrefois hégémonique, la télévision, étroitement contrôlée par le
Kremlin, peine de plus en plus à former l'opinion publique. En août dernier,
seule une minorité de Russes (49 %) disait faire confiance aux nouvelles
diffusées sur le petit écran, dont la consommation a brutalement chuté.
Parallèlement, la dernière vidéo de l'opposant
Alexeï Navalny a récolté plus de 5 millions de vues sur
YouTube. «Les gens migrent vers l'Internet à cause de l'existence d'un monopole
public sur l'information et de l'absence de concurrence», analyse Lev Goudkov,
de Levada.
Selon cet institut, la politique extérieure du Kremlin telle
que relayée par les chaînes fédérales jouit toujours d'un large crédit dans la
population. En revanche, la défiance à l'égard des sujets économiques est très
marquée. «Ils veulent nous faire gober n'importe quoi mais nous ne sommes pas
des imbéciles», peste Tatiana Gavrilova, une enseignante de russe qui dénonce
les «mensonges» colportés à la télé «sur le niveau de vie» des Russes. Pour
autant, le Kremlin ne devrait pas modifier sa manière d'aborder ce défi
sociétal. Au lendemain de la tuerie de Kertch, le directeur adjoint du FSB,
Sergueï Smirnov, a demandé à ce que «le cyberespace passe sous le contrôle des
autorités compétentes». Sans cela, a-t-il ajouté, «nous ne pourrons pas
garantir la sécurité de l'information…»
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du
30/10/2018. Accédez
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