mercredi 2 août 2017

Attentats en France et Belgique

Attentats en France et en Belgique à partir du 21.08.2017 : voir ici.

Loiret : un homme menaçant tué par balles par la police (20.08.2017)
Nîmes: la gare évacuée, un homme interpellé avec un pistolet d'alarme (19.08.2017)
Macron et ses ministres se mobilisent aux côtés des Espagnols (18.08.2017)
Seine-et-Marne : une voiture fonce dans une pizzeria, un mort et treize blessés (15.08.2017)
Nice renonce à son feu d'artifice du 15 août (14.08.2017)
Feux : un homme soupçonné d'avoir provoqué 16 incendies volontairement (11.08.2017)
L'attaque de Levallois reste mystérieuse (10.08.2017)
Terrorisme : "On est entré dans une phase de guérilla systématique" (10.08.2017)
Bénédicte Chéron: «Tout ce qui porte un uniforme est devenu une cible potentielle» (09.08.2017)
«Les attaques low-cost n'éclipsent pas la menace d'une action terroriste de grande envergure» (09.08.2017)
Attaque contre des militaires : les Levalloisiens sous le choc (09.08.2017)
Marseille : les locaux de l'Action Française visés par une bombe (30.07.2017)
Algérie : 1 homme arrêté lié à Coulibaly (27.07.2017)
Toulouse : deux policiers blessés (19.07.2017)
Agriculteur poignardé : les parties civiles demandent une requalification en acte terroriste (19.07.2017)
Paris muscle la sécurité des touristes (18.07.2017)
Attentat de Nice: Macron "comprend la colère" contre l'Etat (14.07.2017)
Départs en vacances : pourquoi la situation vire au cauchemar dans les aéroports (13.07.2017)
Créteil : la mosquée porte plainte pour «tentative d'assassinat» (13.07.2017)
Attentat de Nice : neuf personnes toujours incarcérées pour leur lien avec le terroriste (12.07.2017)
Gonesse: le Raid a interpellé un homme fiché S (12.07.2017)
Un Français, soupçonné d’avoir projeté un attentat avec deux Belges, mis en examen (09.07.2017)
Hyper Cacher: un homme, dont l'ADN a été retrouvé sur une arme de Coulibaly, mis en examen (08.07.2017)
Un policier du Val-de-Marne mis en examen dans une enquête liée au terrorisme (07.07.2017)
Une centaine de fichés S ont un port d'arme (06.07.2017)
La Belgique «craint» un nouvel attentat (06.07.2017)
Belgique : arrestations parmi les motards des Kamikaze Riders, soupçonnés de projet terroriste (05.07.2017)
Cinq suspects arrêtés lors d'une opération antiterroriste franco-belge (05.07.2017)
Belgique : les «Kamikaze riders», passionnés de mécanique et parfois de djihad (05.07.2017)
Marseille: un homme se revendiquant de l'Etat islamique condamné à deux ans de prison (04.07.2017)
En trois ans, 65 terroristes ont perpétré 51 attaques en Europe et aux États-Unis (04/07/2017)
Le corps de l'auteur de l'attentat de Nice rapatrié en Tunisie (03.07.2017)
Bouches-du-Rhône : un individu projetant un attentat contre des migrants mis en examen (03/07/2017)
Un homme arrêté dans le Val d'Oise voulait tuer Emmanuel Macron le 14 juillet (03/07/2017)
Aéroport de Roissy: 2000 personnes évacuées d'un terminal (01/07/2017)
Bouches-du-Rhône : mis en examen pour vol d'obus de l'armée (01/07/2017)
Isère: près de 75 armes volées sur un stand de tir (30/06/2017)
Créteil: un homme tente de foncer dans la foule (29.06.2017)
Pas-de-Calais : un chauffeur tué dans un barrage de migrants (20.06.2017)
Attaques djihadistes : ces individus déjà repérés qui sont passés à l'acte (20.06.2017)
Champs-Élysées: un «stock d'armes» retrouvé au domicile de l'assaillant (20.06.2017)
Timbaut (47) : un agriculteur poignardé par un homme au cri d’ « Allahu Akbar » (19.06.2017)
Sur les Champs-Elysées, les gendarmes échappent à un nouvel attentat (19.06.2017)
Un homme a percuté en voiture un fourgon de gendarmerie à Paris, sans faire de blessés parmi les forces de l’ordre. Le ministre de l’intérieur a annoncé sa mort. (19.06.2017)
Un islamiste tente de faire exploser sa voiture sur les Champs-Élysées (16.06.2017)
Ce que l'on sait sur l'assassinat de Pascal Darmon dans son magasin de Rouen (17.05.2017)



Loiret : un homme menaçant tué par balles par la police (20.08.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFP - Mis à jour le 20/08/2017 à 11h27 | Publié le 20/08/2017 à 11h10

Un homme, "connu pour des troubles psychiatriques", a été mortellement blessé par balles samedi dans le Loiret par des policiers venus l'interpeller et sur lesquels il a foncé avec son véhicule, selon une source policière. Cette dernière a écarté tout "attentat terroriste". Les faits se sont déroulés à Châlette-sur-Loing, une commune au nord de Montargis.

La police a été avertie que cet homme, connu de ses services "notamment pour homicide volontaire" selon une seconde source policière, avait un "comportement menaçant" en centre-ville. L'individu aurait "exhibé un couteau devant un passant".

Une équipe de trois policiers s'est rendue à son domicile pour l'interpeller, mais l'homme s'est réfugié dans sa voiture.

Il a de nouveau exhibé son couteau, selon cette seconde source policière, menacé de tuer les fonctionnaires et "de placer des bombes dans la ville".

Puis il "a foncé" sur les fonctionnaires qui ont fait usage de leurs armes. "L'individu est décédé des suites de ses blessures", a précisé une source policière dans le Loiret.


Le procureur et les autorités de police se sont rendus sur place. "Le parquet a souhaité saisir l'Inspection générale de la police nationale" (IGPN).

Nîmes: la gare évacuée, un homme interpellé avec un pistolet d'alarme (19.08.2017)


Par Le Figaro.fr avec AFP - Mis à jour le 19/08/2017 à 23h08 | Publié le 19/08/2017 à 22h37

La gare de Nîmes a été évacuée vers 21H15 et bouclée par les forces de l'ordre, et un homme porteur d'un pistolet d'alarme a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris ce soir auprès de la préfecture du Gard et d'une source policière.

"Nous avons eu un signalement inquiétant indiquant qu'un homme armé était entré en gare de Nîmes", a précisé la préfecture à l'AFP. "Les forces de l'ordre sont arrivées rapidement sur les lieux, ont évacué la gare en établissant un périmètre de sécurité et ont fait les vérifications d'usage dans la gare et dans un TGV qui se trouvait à quai", selon la préfecture, précisant qu'il n'y a "pas eu de fusillade".

Selon la préfecture, un homme correspondant au signalement et vu également sur les vidéosurveillances, a été interpellé et placé en garde à vue samedi soir.

Plus tôt dans la soirée, des médias espagnols évoquaient des tirs, et des usagers de la SNCF s'affolaient sur les réseaux sociaux, dans la crainte d'un nouvel attentat.

Cette évacuation intervient alors que Nîmes a accueilli samedi le départ de la Vuelta, le tour d'Espagne auquel a assisté le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Un dispositif de sécurité massif était déployé dans la ville de Nîmes pour sécuriser l'évènement sportif, après les attentats meurtriers survenus jeudi et vendredi en Catalogne.

Macron et ses ministres se mobilisent aux côtés des Espagnols (18.08.2017)
  • Publié le 18/08/2017 à 20:00
Dans un communiqué, l'Élysée a souligné «la détermination absolue de la France, aux côtés de l'Espagne» dans la lutte contre le terrorisme.

Un exécutif solidaire et des ministres mobilisés en plein cœur de l'été. C'est l'image qu'on a voulu donner au sommet de l'État après les attaques de Barcelone et de Cambrils. En congés à Marseille, Emmanuel Macron s'est tenu informé «heure par heure» du déroulé des événements. Il a notamment eu au téléphone à de nombreuses reprises son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui se reposait, hasard du calendrier, chez la famille de son épouse, en Espagne.

Premier à prendre officiellement la parole au nom de la France, le chef de l'État a adressé un message de condoléances au peuple espagnol. Il a exprimé sa tristesse à travers deux tweets dont l'un rédigé en espagnol. «Toutes mes pensées et la solidarité de la France pour les victimes de la tragique attaque à Barcelone. Nous restons unis et déterminés», a-t-il écrit. Dans la soirée, l'Élysée a publié deux communiqués, à nouveau dans les deux langues, soulignant «la détermination absolue de la France, aux côtés de l'Espagne» dans la lutte contre le terrorisme. Mais c'est au Quai d'Orsay qu'a été pilotée, comme pour toute crise à l'étranger la gestion des victimes françaises. C'est la deuxième fois en une semaine, que la procédure d'urgence est activée au ministère, après l'attentat de Ouagadougou (Burkina Faso) qui a fait, lundi 14 août, 18 morts et 22  blessés.

«Ne jamais céder à la peur»

Gérard Collomb a rappelé la coopération étroite qui existe entre les pays européens en matière de terrorisme

En déplacement dans le Gers, le premier ministre, Édouard Philippe, a tenu à saluer «la solidarité et la volonté (des villes européennes touchées par le terrorisme, NDLR) de ne jamais céder ni à la peur, ni à la terreur». De son côté, Jean-Yves Le Drian s'est rendu directement dans l'après-midi, au chevet des victimes françaises. Il a tenu une conférence de presse au consulat de France, dans laquelle il est revenu sur l'état de santé des Français blessés. Le ministre a également annoncé la création d'une cellule psychologique pour les victimes et leurs familles ainsi que l'arrivée de médecins français venus de Toulouse et de Montpellier.

Il n'était pas le seul ministre sur le pont. Pour rassurer les Français, Gérard Collomb a multiplié les interventions médiatiques depuis sa résidence lyonnaise (RTL, BFMTV, France Info, LCI). Il a rappelé la coopération étroite qui existe entre les pays européens en matière de terrorisme. «Le ministre de l'Intérieur espagnol doit venir mercredi prochain signer un protocole d'accord entre les gendarmeries espagnole et française», a-t-il souligné à de multiples reprises.

Il en a profité pour insister sur la nécessité de l'opération «Sentinelle». «Jamais le gouvernement n'a pensé qu'il fallait la supprimer», a-t-il déclaré tout en évoquant la refonte de cette dernière (gardes moins statiques). Pour sécuriser la frontière avec l'Espagne, les effectifs vont passer de 700 à 2000 personnes au cours des trois prochains jours.

Les déclarations du ministre de l'Intérieur ne sont pas anodines, à l'heure où le gouvernement s'apprête à faire voter un projet de loi qui inscrira certaines dispositions de l'état d'urgence dans le droit commun. Collomb a voulu montrer qu'il n'entendait pas baisser la garde sur la sécurité. Le ministre de l'Intérieur se rendra dimanche, au départ du Tour d'Espagne à Nîmes. Tout un symbole.

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Seine-et-Marne, attentat de Sept-Sorts : une voiture fonce dans une pizzeria, un mort et treize blessés (15.08.2017)
[Encore une voiture terroriste !]


  • Mis à jour le 15/08/2017 à 00:38
Lundi soir, peu après 20 heures, une voiture a volontairement foncé sur la terrasse d'une pizzeria dans le village de Sept-Sorts. Une jeune fille de 13 ans a été tuée et au moins cinq personnes gravement blessées. Les premières déclarations du chauffeur, qui a été placé en garde à vue, écarteraient la piste terroriste. 

Une jeune fille a été tuée lorsqu'une voiture a foncé dans la devanture d'une pizzeria à Sept-Sorts (Seine-et-Marne) lundi soir, et le chauffeur de cet acte, qui ne semble pas terroriste, a été interpellé et placé en garde à vue. Une jeune fille de 13 ans «a trouvé la mort», a indiqué Eric de Valroger, le procureur-adjoint de la République de Meaux. Cinq autres personnes sont dans un état très sérieux et huit autres plus légèrement blessées. Aucune arme ou explosif n'ont été trouvés dans la voiture, a-t-il ajouté. Selon lui, il n'y a «aucun doute possible» sur l'intentionnalité de l'acte.

Le petit frère de la jeune fille tuée fait partie des blessés graves, son pronostic vital est engagé, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Selon le parquet de Meaux, ce drame n'a «a priori rien à voir avec un acte terroriste». Les premières déclarations du suspect «permettent d'écarter la piste terroriste», a confirmé une source judiciaire.

L'homme, né en 1985 et domicilié à La Ferté-sous-Jouarre, une petite ville limitrophe de Sept-Sorts, est «inconnu des services de renseignement et de la justice», a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. Il conduisait une BMW grise et a déclaré «avoir tenté de mettre fin à ses jours sans succès, hier (dimanche, ndlr). Il aurait décidé de recommencer de cette manière-là», a déclaré la source judiciaire.

Le procureur-adjoint de Meaux a ouvert une enquête en flagrance notamment pour «homicide volontaire avec arme» et «conduite sous l'emprise de produits stupéfiants».

Résultats de recherche d'images pour « sept-sorts »

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L’ISLAM ? IL FAUT PRENDRE DES PRÉCAUTIONS AVEC LA VÉRITÉ. MARSAUD CLAQUE LA PORTE DE BFMTV
http://www.bvoltaire.fr/lislam-faut-prendre-precautions-verite-marsaud-claque-porte-de-bfmtv/

Une vidéo fait le buzz sur les réseaux sociaux. Celle où l’on voit Alain Marsaud, ancien magistrat antiterroriste et ancien député LR, quitter, désabusé, le plateau de BFM TV devant l’incroyable cécité des deux journalistes présents et de leur second invité, lui aussi journaliste.


Le matin, Alain Marsaud s’était déjà accroché avec Alain Marschall sur RMC, l’équivalent radio de la chaîne télé, et pareillement propriété de Patrick Drahi, l’éternel ami d’Emmanuel Macron. Cause de ces accrochages ? Barcelone, bien sûr. Et peut-être même, implicitement, Sept-Sorts. Mais les autorités françaises n’ont vu, dans ce dernier acte, qu’une malheureuse bousculade due à un déséquilibré dont le nom nous a été épargné, mais qu’on sait algérien, donc forcément un peu musulman… Mais cela est une autre histoire qui refera parler d’elle le moment venu.

Donc, vendredi, en début de soirée, sur le plateau de BFM TV, nous avions, en face du duo paritaire des deux journalistes, en l’occurrence Alexis Cuvillier et Caroline Dieudonné, Alain Marsaud et le journaliste Anthony Bellanger, chroniqueur forcément de gauche puisqu’il commente l’actualité internationale sur France Inter. Je mentionne ce que pense de ce dernier un lecteur de Boursorama prénommé Ddrek, qui le décrit comme « un petit arrogant, la chevelure grisonnante, maniéré et bavard qui a eu cette phrase culte : il faut prendre des précautions avec la vérité ». Une phrase qui allait déclencher le buzz grâce au départ brutal de l’ancien magistrat.

Alain Marsaud est l’auteur de cette réplique indiscutable : « À force de ne pas nommer l’ennemi, l’ennemi nous vaincra. » Eh bien, justement, qui nomme cet ennemi ? Personne, bien entendu. Personne de la sphère du politiquement correct, dont heureusement Alain Marsaud ne fait pas partie car il va oser prononcer cette phrase qui tue. Qui tue ses trois interlocuteurs :

«Nous sommes en guerre contre l’islamo-fascisme. Personne n’a dit que c’était un attentat islamiste. Personne ne parle d’islamisme radical. On a peur de quoi, bon sang ? Pas un seul journaliste ou responsable politique n’a dit, depuis deux jours, que c’était un attentat islamiste!»
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Et le chevelu maniéré de s’énerver à son tour et de lui rétorquer : « Vous dites absolument n’importe quoi, tout le monde sait que ce sont des attentats islamistes. Les journalistes ne sont pas là pour dire ce que vous voulez mais pour dire les choses telles qu’elles sont. » Et de poursuivre sa diatribe : « Vous êtes libre de faire le commentaire que vous voulez, ils sont libres de faire leur métier. Leur travail, c’est de prendre des précautions avec la vérité ! » Anthony Bellanger aurait mieux fait de dire que le travail de ces journalistes-là, et lui en particulier, est de travestir la vérité. Puis, sur un ton péremptoire, comme si c’était lui le maître sur le plateau, il lance un martial : « Continuons ! »

À ce moment-là, Marsaud, stupéfait, réfléchissant à ce qu’il va répondre, se lève en disant : « Si c’est pour me traiter comme ça, vous continuerez sans moi. » Et il quitte le plateau. Dire qu’un tel expert s’est fait blackbouler de l’Assemblée… Il y a de quoi se poser des questions sur l’intelligence des électeurs, quand on sait qu’ils lui ont préféré, à 70 %, la macroniste Amal Amélia Lakrafi !


Une fois de plus, l’information se limite à ce que la bien-pensance exige. L’islamisme intégriste n’existe pas, il est donc inutile et vain de le nommer.


Nice renonce à son feu d'artifice du 15 août (14.08.2017)

  • Par Le Figaro.fr avec AFP
  • Mis à jour le 14/08/2017 à 13:36
  • Publié le 14/08/2017 à 13:35
La ville de Nice renonce cette année au feu d'artifice du 15 août qu'elle organise traditionnellement à cette date sur la promenade des Anglais, indique-t-elle dans un communiqué, avançant pour motivation "la douleur encore vive autour des victimes de l'attentat du 14 juillet 2016".

La ville précise toutefois que son maire Christian Estrosi "a tenu à organiser un événement festif, populaire et novateur", qui se déclinera dans la soirée du 15 août sur la promenade du Paillon attenante à celle des Anglais. Différents concerts et animations, autour notamment de la pétanque et du street art, sont programmés dans cet espace plus sécurisé que le bord de mer.

D'autres feux d'artifice sont néanmoins organisés au même moment sur la Côte d'Azur, notamment à Cannes le soir du 15 août dans le cadre de son festival d'art pyrotechnique.

Le 14 juillet 2016, à l'issue du feu d'artifice tiré en baie des Anges, un camion conduit par le Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait foncé dans le foule, tuant 86 personnes et en blessant plus de 400 autres, un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique.

Jusqu'à l'Ironman organisé le 23 juillet dernier, la ville de Nice avait renoncé à toute manifestation festive ou sportive sur la promenade des Anglais.

Feux : un homme soupçonné d'avoir provoqué 16 incendies volontairement (11.08.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 11/08/2017 à 10:35 Publié le 11/08/2017 à 09:54

Un homme soupçonné d'avoir provoqué 16 incendies entre les 25 mai et 24 juin 2017 dans les communes d'Istres et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) a été interpellé et placé en garde à vue le mercredi, selon la DDSP.

L'homme, originaire de Fos-sur-mer, a reconnu avoir allumé les feux, qui ont brûlé 120 hectares et dix voitures, est présenté aujourd'hui au procureur de la République d'Aix-en-Provence.

LIRE AUSSI :
» Les incendies les plus dévastateurs en France depuis 2003

» Incendies : 7000 hectares, ça représente quoi ?

L'attaque de Levallois reste mystérieuse (10.08.2017)


VIDÉO - Depuis 24 heures, la police antiterroriste multiplie les recherches et les auditions pour expliquer l'attaque qui a visé six militaires mercredi matin. Pour l'instant, aucun élément ne semble relier Hamou B. à l'islam radical.

Hélitreuillé mercredi dans un état plutôt critique au CHU de Lille, Hamou B., principal suspect après l'attaque qui a blessé six militaires à Levallois-Perret, pourrait ne pas être entendu avant plusieurs jours. Touché de cinq balles dans le buste, une main et une épaule, cet Algérien de 36 ans a déjà subi deux interventions chirurgicales. Son bref début de garde à garde a été interrompu le temps de lui prodiguer des soins. Les policiers ne peuvent donc pas lui demander pour quelle raison il avait filé vers le nord de la France au volant de la BMW noire qui a percuté les soldats de «Sentinelle».

«Hamou B. a fait mine de prendre quelque chose à sa ceinture, comme s'il voulait se faire tuer par la police selon la méthode dite du “suicide by cop“»

Frédéric Doidy, chef de l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO)

Un fait semble acquis : au moment de son interpellation, l'homme était déterminé. Et semble-t-il prêt à tuer des policiers. Son interception, qui solde une traque ayant mobilisé 300 policiers, est spectaculaire. Repéré sur l'A16 au volant de sa voiture de location dont l'avant et le pare-brise avaient été accidentés par la collision avec les militaires le matin même, Hamou B. est pris en chasse par les brigades de recherche et d'intervention (BRI) de Lille et Rouen.

«Après s'être assurés qu'il s'agissait bien de la bonne voiture, notre mission était d'arrêter le conducteur avec un maximum de sécurité, raconte Frédéric Doidy, chef de l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) et responsable des 16 BRI déployées dans le pays. Plusieurs de nos voitures l'ont dépassé avant de décélérer au point de provoquer devant lui un bouchon artificiel.» Comprenant vite la manœuvre, Hamou B. a cherché à s'esquiver par tous les moyens. «Il a tenté de percuter une voiture et des policiers sortis sur la chaussée pour l'interpeller, poursuit Frédéric Doidy. Il a ensuite fait mine de prendre quelque chose à sa ceinture, comme s'il voulait se faire tuer par la police selon la méthode dite du “suicide by cop”. On ne savait pas s'il avait un gilet explosif ou s'il allait sortir une arme. Il a été touché par des tirs de riposte.»

Chauffeur de VTC, l'assaillant, qui a aussi été livreur manutentionnaire, menait une vie discrète à Bezons, en banlieue parisienne

Au total, moins de dix balles ont été tirées. L'une d'elles a traversé la carrosserie de la voiture avant de se loger dans la cuisse d'un membre de la BRI de Lille, lui aussi hospitalisé sans que son état de santé inspire d'inquiétude. Montées en puissance pour compter dans leurs rangs jusqu'à 400 enquêteurs spécialisés de la police judiciaire, les BRI de France s'entraînent désormais avec le Raid. Depuis les attentats de 2015, elles ont fait évoluer leur processus d'intervention à la menace terroriste, comme à Saint-Quentin-Fallavier ou Saint-Étienne-du-Rouvray où les policiers ont neutralisé des terroristes.

Concernant les tentatives d'assassinat de Levallois-Perret pour lesquelles le parquet a saisi les services antiterroristes, les investigations se poursuivaient pour comprendre les motivations de l'agresseur. Ce chauffeur de VTC, qui a aussi été livreur manutentionnaire, menait une vie discrète et habitait dans un immeuble d'un quartier résidentiel de Bezons, en banlieue parisienne, qui a été perquisitionné.

Au terme de 24 heures d'enquête, aucun élément ne semble relier ce suspect, jusqu'ici inconnu des services, à la piste de l'islam radical. Plusieurs de ses proches ont été entendus en qualité de témoins. Personne n'a évoqué une radicalisation récente. Pour l'instant, seul Hamou B., depuis son lit d'hôpital, pourrait expliquer la glaçante équipée solitaire de mercredi.

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Terrorisme : "On est entré dans une phase de guérilla systématique" (10.08.2017)
 L’Obs L’Obs  Caroline Michel Il y a 11 heures

"La menace terroriste est d'une ampleur sans précédent", juge Thibault de Montbrial, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.

Une nouvelle attaque a visé les forces de l'ordre mercredi lorsqu'une voiture-bélier a blessé six militaires à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), avant d'être interceptée dans l'après-midi sur une autoroute dans le Pas-de-Calais, et le suspect a été arrêté. Ce dernier, un homme de 36 ans non fichés S, est inconnu des services de renseignements. Les attaques de ce types sont-elles vouées à se multiplier ?

Président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure et membre du conseil scientifique de l'École de guerre, l'avocat Thibault de Montbrial estime que le nombre d'individus capables de passer à l'acte excède les 10.000 à 15.000 personnes déjà identifiées par les autorités. Interview.

Quels enseignements tirez-vous du profil d'Hamou B., interpellé mercredi après l'attaque de six militaires à Levallois ?

Comme l'assaillant de Notre-Dame, Farid I., [qui a agressé trois policiers avec un marteau en juin sur le parvis de Notre-Dame, NDLR], Hamou B. n'est pas inscrit au fichier S et n'apparaît pas au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Cela démontre que le nombre d'individus dangereux, capables de passer à l'acte, est supérieur aux 10.000 à 15.000 personnes que les autorités disent avoir identifiées. Cela veut dire que ce genre d'attaque peut arriver à tout moment. Et que la menace terroriste est d'une ampleur sans précédent.

À ce stade de l'enquête, aucun élément ne permet d'établir un lien entre Hamou B. et l'État islamique. Est-on face à un acte isolé ou à un terrorisme organisé ?

Ce genre d'acte dépasse le simple cadre de Daech. Il est lié à l'islam radical. Tout, dans le mode opératoire, relève de l'islamisme violent. Hamou B. attendait dans une voie sans issue, à proximité d'un centre de repos de militaires, c'est signé à 100%. On a déjà vu une voiture foncer sur des militaires de l'opération Sentinelle, c'était en 2016 à Valence [quatre militaires visés, dont un blessé, NDLR].

Ce sont des individus qui se réclament d'un islam radical qu'ils ont plus ou moins bien digéré. Mais il n'y a pas besoin de tout connaître pour être endoctriné : tous les soldats nazis n'avaient pas lu "Mein Kampf". Cette doctrine pousse au passage à l'acte, et cela date de bien avant Daech. Au début des années 2010, le magazine "Inspire" lié à Al-Qaida appelait à des attaques violentes ciblées, attaques théorisées dès la fin des années 1990 par des imams extrémistes. L'investissement matériel, logistique et financier est nul, cela ne coûte strictement rien, et si l'auteur se dégonfle au dernier moment, ce n'est pas grave parce que personne ne le saura. En revanche, en cas de succès, le gain pour les terroristes est maximal. Hier, par exemple, six soldats ont été blessés, dont trois grièvement.

Mais on a parfois l'impression d'être confrontés à des déséquilibrés mentaux plutôt qu'à des terroristes…

Cela rassure peut-être certaines personnes de se dire que ces gens-là sont fous. Mais personne n'a jamais dit ou écrit que, pour passer à l'acte, il fallait être un modèle d'équilibre dans le sens occidental du terme. Il faut une sacrée part de déséquilibre pour être prêt à sacrifier sa vie. On aurait, pourtant, tort de n'y voir qu'un phénomène de mode qui atteindrait des déséquilibrés. Au contraire, il s'agit d'une stratégie préméditée et planifiée il y a longtemps déjà et qui consiste, notamment, à manipuler les esprits les plus faibles.

On a du mal à mesurer l'impact de cette stratégie. On n'est plus face à des tueries de masse comme celle du Bataclan.

On est entré dans une phase de guérilla systématique. Quand vous êtes tout petit face à un adversaire très puissant, vous faites 1.000 petites entailles pour le faire saigner. On n'a peut-être pas l'impression pour l'instant de perdre beaucoup de sang, ni d'être gravement atteint, mais c'est une menace permanente qui s'installe, une tension latente qui finit par user. En outre, chaque acte a un effet d'incitation sur les autres. Si lui l'a fait, pourquoi pas moi ? Serai-je aussi courageux que lui ? L'effet d'entraînement est réel.

Si vous élargissez votre prisme à l'Europe, vous vous rendez compte que, depuis deux ans, il y a environ une attaque par semaine, si l'on compte celles que les médias ne relaient pas ou peu parce qu'il n'y a aucun blessé. À cela s'ajoutent les attentats déjoués. Il ne faut pas se tromper. Ce genre d'attaques est devenu l'obsession des forces de sécurité intérieure. Cela atteint le moral des troupes. C'est une usure psychologique terrible dont on a encore du mal à mesurer l'ampleur. Par ailleurs, l'actualité fait qu'on focalise sur les actes individuels. Mais il ne faut pas oublier que ni la France ni l'Europe ne sont à l'abri d'une nouvelle opération terroriste complexe, de type commando du 13-Novembre.


Propos recueillis par Caroline Michel

Bénédicte Chéron: «Tout ce qui porte un uniforme est devenu une cible potentielle» (09.08.2017)

Par Vianney Passot
Publié le 09/08/2017 à 16h48

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Un groupe de militaires de l'opération Sentinelle a été attaqué ce matin à Levallois-Perret, dernière agression en date d'une longue série visant les forces de l'ordre. Bénédicte Chéron fait le point sur cette opération déployée en 2015 et explique pourquoi elle n'est plus pertinente en l'état.

Spécialiste des relations armées-société, Bénédicte Chéron est notamment l'auteur de Pierre Schoendoerffer (2012, CNRS éditions).

FIGAROVOX.- Un groupe de soldats de l'opération Sentinelle a été renversé ce mercredi matin à Levallois-Perret. L'agresseur a pris la fuite. Ce n'est pas la première fois que des soldats sont attaqués depuis le déploiement de cette opération. Pourquoi les militaires sont-ils devenus des cibles de choix?

Bénédicte CHERON.- Aujourd'hui, tout ce qui porte un uniforme, militaire ou policier, tout ce qui représente le pouvoir régalien, est une cible potentielle pour certains agresseurs et notamment pour les terroristes islamistes. Les motifs précis de l'agression dont nous parlons restent à déterminer, mais il y a bien une récurrence des actes terroristes qui visent spécifiquement les militaires et les policiers.

L'opération Sentinelle est-elle efficace? N'expose-t-elle pas inutilement les soldats à ce genre d'attaques?

L'opération sentinelle déploie des militaires sur le territoire, elle les expose donc nécessairement. Au moment de son déploiement juste après les attentats de janvier 2015, elle pouvait être légitime dans un contexte d'urgence et de brouillard face à la menace. Mais, deux ans et demi plus tard, l'efficacité et le maintien de cette opération en l'état sont très contestables : 7000 à 10 000 militaires sont déployés, pour une efficacité difficile à évaluer, car, par nature, la mesure du caractère réellement dissuasif de la mission est quasiment impossible. Cette opération a un important coût financier mais aussi et surtout humain : les militaires sont très sollicités et éprouvés par cette opération qui n'en finit pas et sont des cibles récurrentes.

Comment remédier à cela?

Des propositions émanant de l'État-major de l'armée sont régulièrement faites pour réorganiser Sentinelle et en faire un dispositif modulable. Récemment, le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bosser, a proposé de réduire le dispositif à 3000 militaires déployés en conservant 3000 militaires en réserve en cas de nécessité urgente et, enfin, un dernier contingent de 3000 qui seraient consacrés à l'anticipation, ce qui permettrait d'assouplir le fonctionnement de l'opération. Pour l'instant, les politiques n'ont guère eu le courage d'écouter ce qui leur était conseillé en la matière. Espérons que ce sera le cas à l'automne prochain, comme le gouvernement l'a laissé entendre.

Les militaires sont installés sur le territoire et dans notre imaginaire collectif dans un rôle qui ne peut être le leur que de manière très conjoncturelle et à la marge

Comment l'expliquez-vous?

Le maintien de cette opération est surtout un affichage politique, qui permet de rassurer les populations mais qui sursollicite les militaires et en fait malheureusement des cibles privilégiées.

Les armées sont très populaires, en plus d'avoir de réelles qualités opérationnelles, elles sont donc un excellent moyen pour l'État d'afficher sa puissance régalienne en situation de crise. À moyen et long terme, les responsables politiques ont fabriqué eux-mêmes le piège dans lequel ils se trouvent pris: après avoir expliqué pendant plus de deux ans que le déploiement massif de militaires était un moyen efficace de prévenir de la menace terroriste, il leur faut désormais beaucoup de courage pour expliquer que face à cette même menace, l'opération Sentinelle déployée massivement n'est pas pertinente dans la durée.

Fin juillet, le maire de Belfort a demandé à la ministre des Armées de revenir sur sa décision de retirer les 27 militaires de Sentinelle déployés dans sa ville, car il était inquiet des conséquences de ce retrait pour la sécurité locale. On a aussi le sentiment que la présence des militaires rassure face aux inquiétudes sécuritaires qui taraudent les Français, mais ce n'est pas leur rôle de contribuer, par leur seule présence, à faire baisser la délinquance lors des férias et autres manifestations estivales. C'était, dès le départ, le piège de cette opération: nous nous sommes habitués à ces militaires, ils sont installés sur le territoire et dans notre imaginaire collectif dans un rôle qui ne peut être le leur que de manière très conjoncturelle et à la marge. Les responsables politiques n'ont pas voulu voir cet effet à moyen terme et ont privilégié un affichage de court terme.

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«Les attaques low-cost n'éclipsent pas la menace d'une action terroriste de grande envergure» (09.08.2017)
Par Angélique Négroni
Mis à jour le 09/08/2017 à 17h16 | Publié le 09/08/2017 à 16h24
INTERVIEW - Pour Alain Rodier, chercheur en terrorisme et directeur adjoint du Centre français de recherche sur le renseignement, le terrorisme low-cost répond à des «mécanismes de passages à l'acte rapide».
LE FIGARO. - Pourquoi les attaques low-cost se répandent-elles?
Alain RODIER. - Avec un véhicule qu'il projette sur une cible, l'attaquant utilise des moyens sommaires tout en étant quasi certain d'atteindre ses objectifs. Ce fut déjà le cas à Nice le 14 juillet 2016: le camion lancé sur la foule avait provoqué la mort de 86 personnes. Mais cela suppose aussi parfois quelques préparatifs comme une reconnaissance préalable des lieux. Concernant l'agression à Levallois-Perret, les militaires semblent avoir été pris en embuscade en plein centre-ville. Tout laisse à penser que l'agresseur avait fait un repérage préalable de l'endroit, tout en relevant les habitudes des militaires. L'utilisation de la voiture comme une arme répond aux ordres passés par al-Qaida «canal historique» mais aussi par Daech. Dans sa revue de propagande, Rumiyah, l'État islamique encourage ses adeptes à y recourir. C'est un moyen du faible au fort facile à se procurer, comme peut l'être l'arme blanche. L'attaque à la voiture reste d'ailleurs un procédé couramment utilisé. Ainsi, les Palestiniens utilisent la voiture comme une arme, mais aussi des bulldozers.
Ce terrorisme low-cost dispose-t-il d'une palette renfermant d'autres moyens d'attaque?
C'est certain. Dans sa revue, Daech qui cible divers objectifs délivre nombre de méthodes à employer mais que l'on évitera ici d'énumérer.
Ces attaques sans logistique sont-elles liées au profil des agresseurs qui, très vite radicalisés, s'improvisent terroristes?
«Daech leur offre la rédemption par l'action et ces amateurs décident un jour d'agir sans préparatifs particuliers et sans moyens»
On a l'habitude de dire que nombre d'individus se radicalisent très vite mais, en réalité, ils acquièrent une connaissance très sommaire de l'islam. Leur profil est souvent le même: il s'agit d'individus qui souvent évoluent dans le milieu de la petite criminalité et qui, se tournant vers l'islam radical, décident soudain de mener une attaque. Daech leur offre la rédemption par l'action et ces amateurs décident un jour d'agir sans préparatifs particuliers et sans moyens. Le terrorisme low-cost qui se répand répond à ces mécanismes de passages à l'acte rapide. Ces individus sont souvent isolés mais gardons-nous de parler de loups solitaires, car ces derniers restent entourés de proches et de connaissances.
Mais faut-il craindre aussi des actions commandos?
On n'est malheureusement pas à l'abri d'une nouvelle attaque préparée, de plus grande envergure et menée par un commando. Des événements similaires à ceux que la France a connus en janvier 2015 contre Charlie Hebdopuis en novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis pourraient se reproduire. Daech, qui perd du terrain en Syrie comme en Irak, s'est fixé de nouveaux objectifs: attaquer l'économie occidentale. Dans sa revue de propagande, l'État islamique appelle ainsi ses adeptes à s'en prendre au tissu économique. Il n'y a pas eu d'attaque de ce genre mais la menace est réelle en France comme dans le reste de l'Europe. Ainsi, il y a quelques jours, les Britanniques ont fait état de la présence en Syrie d'une unité de citoyens anglais partis pour le djihad. On sait depuis que Daech voulait renvoyer certains de ces hommes en Grande-Bretagne pour qu'ils participent à une attaque terroriste importante.
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 Attaque contre des militaires : les Levalloisiens sous le choc (09.08.2017)
Par Ambre Lepoivre
Mis à jour le 09/08/2017 à 17h52 | Publié le 09/08/2017 à 15h30
VIDÉO - Après l'attaque de ce matin, les habitants de cette ville tranquille des Hauts-de-Seine disent leur étonnement, alors que leur ville offre un dispositif de sécurité élevé.
Autour de la place de Verdun, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), l'habituelle tranquillité du quartier s'est mue en inquiétude et stupéfaction. Un véhicule a renversé, ce mercredi matin, plusieurs militaires de l'opération Sentinelle, faisant six blessés. «J'ai entendu le choc quand la voiture les a percutés», témoigne Jean-Claude Veillant. Ce Levalloisien habite l'immeuble dans lequel se trouve le local des militaires depuis 2015. «Je les vois tous les jours, on discute de temps en temps. Je leur ai déjà dit de faire attention à eux, mais je ne pensais pas qu'ils pourraient être attaqués ici, sur cette place si tranquille», rapporte-t-il.
Mercredi matin, le secteur était balisé, les voitures de police quadrillaient les rues alentour. Les badauds se pressaient aux abords de la place, à la recherche de précisions sur l'agression. Shay Akhoun, 27 ans, habite quelques numéros plus loin dans la rue. «Depuis ma fenêtre, j'ai vu passer des ambulances. Tout est allé très vite. Un militaire est reparti sur un fauteuil roulant, un autre en civière», confie-t-il, encore sous le choc. Je ne pensais pas qu'une telle attaque pouvait avoir lieu ici. La ville est extrêmement sécurisée». Même son de cloche pour Roseline Bailleux, alarmée à 8h30 par le bruit des sirènes. «Quand je suis descendue de chez moi, toute la rue était bloquée par la police et les ambulances», raconte-t-elle. Cette agression est «totalement inattendue», pour cette femme qui se sent en sécurité à Levallois. «Entre la cellule antiterroriste, la DGSI et les rondes des militaires, on ne pense pas aux risques d'attaques ici».
«Le fait que l'agresseur agisse dans une ville aussi surveillée prouve bien que nous ne sommes plus en sécurité nulle part »
Martine Lascar, propriétaire d'une boutique de prêt-à-porter
«On les connaît bien les militaires maintenant, lance une habitante du quartier. L'hiver, quand ils passent devant chez moi, je leur offre une tasse de café pour qu'ils se réchauffent». Lucas, un adolescent venu sur les lieux avec son père pour se renseigner, les qualifie même d'«amis». «Je les vois tous les jours sur la place de Verdun, ou dans les rues de Levallois. On se dit bonjour, ils sont sympas». Son père, Gilles Andou, affirme se sentir très protégé. «Ce n'est pas nous qui sommes visés, c'est le symbole des uniformes», souligne-t-il. Pour Martine Lascar, propriétaire d'une boutique de prêt-à-porter, «les rondes des soldats sont très satisfaisantes. Mais le fait que l'agresseur agisse dans une ville aussi surveillée prouve bien que nous ne sommes plus en sécurité nulle part».
Quelques mètres plus loin, à la boulangerie, l'agression est sur toutes les lèvres. «On voit cela à la télévision, mais on ne s'attend pas à ce que ça arrive aussi près de nous», lance Ghislaine Niel, derrière la caisse, de la monnaie à la main. Dans la queue, les clients semblent inquiets: «Je redoutais un peu de sortir de chez moi pour faire les courses ce matin. J'ouvre bien les yeux». Chacun partage ce qu'il a vu ou entendu. «C'est le sujet du jour, ajoute Guislaine Niel. Malheureusement, les militaires sont en première ligne dans ce genre d'attaques». En effet, Levallois offre un dispositif de sécurité élevé mais la centaine de caméras et les rondes des policiers municipaux et des militaires ne sont pas sans faille. «Le casernement sentinelle rassure, mais il expose dans le même temps les militaires à davantage de risques», explique la mairie.
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Marseille : les locaux de l'Action Française visés par une bombe (30.07.2017)

  • Par Le Figaro.fr avec Reuters
  • Mis à jour le 30/07/2017 à 14:21
  • Publié le 30/07/2017 à 12:50
Un engin explosif artisanal a explosé dans la nuit de samedi à dimanche devant les locaux du mouvement d'extrême droite Action Française, sans faire de victime ni de dégât, a appris Reuters de source policière.

L'explosion a eu lieu vers 04h00 du matin devant le siège du groupe dans le centre-ville de Marseille. La Police judiciaire a été chargée de l’enquête.


L'Action Française a fait sa réapparition ces dernières années à Marseille. L'installation de son local, proche du quartier alternatif de La Plaine, a déjà été la cause de plusieurs manifestations et échauffourées, notamment avec le mouvement d'extrême gauche "antifa".


Les militants de l'Action Française ont été impliqués ou soupçonnés de l'être dans plusieurs bagarres ces derniers mois à Marseille.

Algérie : 1 homme arrêté lié à Coulibaly (27.07.2017)

Mis à jour le 27/07/2017 à 15h26 | Publié le 27/07/2017 à 15h16

Les forces de sécurité algériennes ont déjoué "un plan terroriste" dont le cerveau a des liens avec Amédy Coulibaly, auteur d'attaques meurtrières en France en 2015, et avec le groupe Etat islamique (EI), a rapporté aujourd'hui le quotidien Al-Khabar.


Citant des "sources de sécurité bien placées", le journal affirme que "les premiers résultats de l'enquête montrent le lien fort entre le chef de la cellule terroriste et Amédy Coulibaly", qui avait tué une policière municipale dans la rue puis quatre otages dans un magasin en janvier 2015 près de Paris, avant d'être abattu.

Le chef de cette cellule "terroriste" présumée, Mohamed Yacine Aknouche, un mineur et une troisième personne dont l'identité n'a pas été révélée ont été arrêtés mardi à Ain Tagourait, à une soixantaine de km à l'ouest d'Alger, selon Al-Khabar.

Au cours d'un raid dans l'appartement de M. Aknouche, les forces de sécurité ont mis la main sur "des dizaines de photos" des endroits qu'il souhaitait attaquer, dont des bâtiments de l'armée, a indiqué le journal.

M. Aknouche, un franco-algérien, avait été condamné en France à huit ans de prison pour son rôle dans la préparation d'un attentat, déjoué, contre le marché de Noël de Strasbourg en 2000.

Les forces de sécurité algériennes "cherchent à déterminer le type de relation qu'entretenaient M. Aknouche avec Coulibaly" après la découverte de conversations électroniques entre les deux hommes, a ajouté le quotidien algérien.

Il précise que les premiers résultats de l'enquête ont également établi un lien entre M. Aknouche et des "attaques meurtrières dans des pays européens (...) commises par Daech", l'acronyme en arabe de l'EI.

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Toulouse: deux policiers blessés (19.07.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 19/07/2017 à 19:45 Publié le 19/07/2017 à 19:42
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/19/97001-20170719FILWWW00287-toulouse-deux-policiers-blesses.php
Un homme soupçonné d'avoir blessé en voiture deux policiers mardi dans le quartier populaire de Bagatelle, à Toulouse, était ce soir en garde à vue, a indiqué une source policière.

La Sûreté départementale a été chargée de l'enquête, a indiqué la même source, précisant que les circonstances restaient encore à déterminer avec exactitude et que le mis en cause devait encore être entendu.

Selon un communiqué d'Unité-SGP Police, les faits ont eu lieu mardi vers 20 heures. Lors d'un contrôle d'identité un véhicule a surgi à vive allure et foncé délibérément sur deux policiers contraignant l'un d'eux à sauter sur le capot du véhicule de police pour éviter l'impact.

UNITE SGP OCCITANIE @USGPOCCITANIE
Toulouse mardi soir : lors d'un contrôle, tentative d'homicide sur 2 policiers par un VL qui percute la voiture de police. 2 blessés.
15:12 - 19 Jul 2017

La voiture de police a néanmoins été percutée par le chauffard qui a effectué une marche arrière pour tenter à nouveau de renverser le policier, a précisé la même source syndicale. Le véhicule de l'agresseur a alors percuté une voiture en stationnement puis s'était immobilisé alors que le conducteur prenait la fuite, selon le communiqué.

Les policiers ont réussi à interpeller l'individu, qui a porté des coups aux policiers en les menaçant, a ajouté le syndicat saluant "le sang-froid et la maîtrise des effectifs lors de cette intervention" et demandant "la plus grande fermeté à l'encontre de cet individu déterminé".


"Tout mon soutien à ces 2 policiers nationaux. Intolérable de voir leurs vies mises en danger par un tel comportement", a tweeté le maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.

Agriculteur poignardé : les parties civiles demandent une requalification en acte terroriste (19.07.2017)


Par Edouard de Mareschal Mis à jour le 19/07/2017 à 11:34 Publié le 19/07/2017 à 07:44

L'agriculteur travaillait aux champs lorsqu'il a été attaqué et sérieusement blessé par un individu fiché S et assigné à résidence. - Crédits photo: REMY GABALDA/AFP

Le procès d'un homme fiché S, accusé d'avoir poignardé un agriculteur de Laroque-Timbaut, s'ouvre ce mercredi à au tribunal correctionnel d'Agen. Les parties civiles dénoncent la qualification de l'attaque en délit de droit commun, et demandent la saisine d'un juge antiterroriste.

L'attaque d'un agriculteur de Laroque-Timbaut par un individu fiché S et assigné à résidence relève-t-elle du droit commun? Le prévenu, Kader R.*, comparaît ce mercredi devant le tribunal correctionnel d'Agen pour violence avec arme, un délit de droit commun. Mais pour l'avocate des parties civiles, l'affaire relève du parquet antiterroriste de Paris. «Nous allons soulever deux exceptions d'incompétence en début d'audience», annonce Me Sophie Grolleau, l'avocate de l'agriculteur blessé et de son jeune collègue qui l'accompagnait aux champs ce jour-là. «Nous estimons que ces actes relèvent non seulement de la cour d'assises, mais surtout d'une qualification terroriste», explique-t-elle. «Tous les éléments sont réunis : du mode opératoire employé jusqu'à la personnalité du prévenu», assure-t-elle.

45 jours d'ITT

Le 18 juin dernier, après 21 heures, Kader B. portait plusieurs coups de couteaux contre un agriculteur qui moissonnait aux abords de Laroque-Timbaut, une commune du Lot-et-Garonne. Dans sa déposition, le prévenu s'est dit gêné par la poussière émise par la moissonneuse-batteuse alors qu'il passait en scooter sur la route le long du champ. La victime s'en sort avec une profonde entaille au triceps, et une blessure au genou. Il est sauvé par son jeune collègue qui l'aidait ce soir-là. Celui-ci dira que l'agresseur a crié «allahou akbar» à quatre ou cinq reprises pendant et après l'attaque. Placé en garde-à-vue, Kader B. est convoqué le lendemain en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d'Agen pour violence avec arme, le parquet n'ayant pas retenu le chef de terrorisme. À l'issue d'un renvoi, le prévenu est placé en détention provisoire.

Depuis, l'agriculteur se remet doucement de ses blessures. Le médecin légiste a prolongé mardi sa période d'ITT de deux semaines, la portant à 45 jours au total. En attendant, son fils a pris le relais à l'exploitation. Il a posé des congés sans solde pour terminer les moissons. Mais les travaux prennent du retard. «Je n'ai pas pu terminer les moissons de blé, ni de faire les bottes rondes. J'ai dû renoncer à plusieurs contrats de récolte de betteraves, ce qui représente plusieurs milliers d'euros de manque à gagner.»

Physiquement, il ne devrait pas garder de séquelles. «J'ai de la chance d'être costaud, donc je m'en remettrai pas trop difficilement», explique-t-il. «Mais je n'oublierai jamais l'attaque, car j'ai conscience d'être passé à deux doigts de la mort. S'il m'avait touché à l'artère ou au cou, je serais mort comme une m*rde à 50 mètres de chez moi.»

Pour Me Sophie Grolleau, cette agression relève clairement d'un acte terroriste. «Que ce soit par les faits ou la personnalité de l'agresseur, tous les éléments convergent vers cette conclusion», estime-t-elle. L'avocate des parties civiles souligne le profil du prévenu, fiché S, assigné à résidence et sous surveillance des services de renseignements. Avant d'être convoqué en comparution immédiate, Kader B. devait déjà être jugé pour diffusion d'images à caractère terroriste.

Lors d'une perquisition administrative menée à son domicile, les enquêteurs avaient retrouvé une trentaine de vidéos de combats, d'apologie de l'Etat islamique et de commentaires de sourates sur son téléphone portable. L'homme avait par ailleurs deux condamnations pour violences à son casier. A ce titre, il était sous le coup d'une peine de prison avec sursis. Me Grolleau souligne aussi qu'au moment de l'agression, le prévenu était en violation de son assignation à résidence qui courait de 20 heures à 6 heures du matin.

Pour sa part, l'avocate de Kader R. ne voit rien d'autre qu'une altercation entre deux personnes qui a dégénérée. «Les parties civiles ne le disent pas dans les médias, mais ils ont clairement reconnu pendant l'instruction qu'il y avait eu des provocations des deux côtés», plaide maître Céline Pascal. «L'enquête n'a relevé aucune entreprise terroriste, aucune revendication... La définition de l'acte terroriste est très précise, et elle ne colle pas aux faits.»

Le procès sera suivi de près par le maire de Laroque-Timbaut, Lionel Falcoz. L'élu LR avait adressé une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur Gérad Collomb pour s'étonner du peu de retentissement de l'affaire dans les médias nationaux. «Il est important que justice soit rendue à hauteur du préjudice subi par les deux prévenus», estime-t-il. L'élu se demande si le parquet «ne minore pas volontairement la portée des faits», pour ne pas «inquiéter les Français». Une attitude qu'il considère comme méprisante à l'égard de la France rurale et périphérique. «Ce n'est pas parce que ça ne se passe pas sur le parvis de Notre-Dame à Paris que l'affaire mérite un traitement de seconde zone», juge-t-il.

L'agriculteur pourra également compter sur le soutien de la coordination rurale du Lot-et-Garonne. Le syndicat agricole, qui avait déjà organisé un rassemblement devant la mairie de Laroque-Timbaut le 19 juin dernier, rassemblera ses soutiens à 13h30. «Nous n'aurons ni affiche ni slogan, nous serons simplement là en soutien à l'agriculteur blessé», explique-t-on au syndicat. «Nous demanderons à pouvoir travailler sereinement, et en sécurité.»


*Le prénom a été modifié.

Paris muscle la sécurité des touristes (18.07.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 18/07/2017 à 07:21 Publié le 18/07/2017 à 07:11


Montrer que "Paris est une ville sûre". La préfecture de police a signé lundi une convention avec plusieurs partenaires privés et institutionnels destinés à renforcer la sécurité des touristes dans la ville la plus visitée au monde. Cette convention est la déclinaison parisienne d'une mesure du plan "tourisme et sécurité" initié par le précédent gouvernement alors que ce secteur-clé de l'économie française a été pénalisé en 2016 par la vague d'attentats qui ont endeuillé la France depuis deux ans. 

"En servant la sécurité des touristes, nous servons plus qu'une ville, une économie, une image, une ville-monde", a déclaré le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, en marge de cette signature.
Concrètement, une vingtaine d'acteurs aussi divers que le musée du Louvre, la Ville de Paris, la chambre de commerce et d'industrie de Paris ou encore le géant du luxe LVMH, ont signé cette convention qui permettra la réalisation de diagnostics de sécurité réalisés par des experts de la préfecture de Police. Celle-ci assurera en outre des patrouilles spécifiques dénommées "unité de sécurisation touristique" sur les secteurs les plus touristiques et un groupe d'actions ciblées appelé "groupe d'action touristique" est engagé sur l'ensemble du territoire de la capitale.

"La sécurité est un enjeu d'attractivité"

Les images prises dans les enceintes privées pourront être reliées au dispositif zonal de vidéo-protection, a précisé un communiqué de la préfecture de police. "Dans chaque site sensible une coopération quotidienne est mise en oeuvre entre les services de police et les agents de sécurité privée participant à leur sécurisation", est-il ajouté.

"La sécurité est un enjeu d'attractivité. Paris est une ville sûre", a martelé M. Delpuech, même si, à l'unisson de Jean-François Martins, adjoint à la maire de Paris en charge du tourisme, le représentant de l'Etat a admis que la puissance économique et touristique de la capitale était inévitablement génératrice d'une délinquance ciblant ses visiteurs. "Cette situation n'est pas spécifique à Paris, elle est commune à toutes les métropoles d'envergure internationale", selon le communiqué de la préfecture.

A Paris comme dans le reste de la France, les pouvoirs publics ont multiplié les annonces sur de nouvelles mesures de sécurité à destination des touristes pour raffermir un secteur essentiel de l'économie qui, selon l'Insee, a commencé à se redresser en début d'année. Avec plus de 40 millions de nuitées, Paris est la ville la plus visitée au monde. Le tourisme est générateur de 400.000 emplois directs en région parisienne.

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» À Paris, le tourisme retrouve son niveau d'avant les attentats de 2015

Attentat de Nice: Macron "comprend la colère" contre l'Etat (14.07.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 14/07/2017 à 19:22 Publié le 14/07/2017 à 19:11

Emmanuel Macron "comprend la colère" ressentie contre l'Etat après l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice, et a promis que "tout sera[it] maintenu" dans l'aide aux victimes du terrorisme, lors de son allocution en hommage aux victimes de cette attaque. "Je ne tairais pas ici ce soir les reproches qui se sont fait jour après l'attaque. La colère de beaucoup s'est concentrée sur la puissance publique. Et j'ose vous le dire comme chef de l'Etat : je comprends cette colère", a déclaré M. Macron, avant de promettre que "tout sera maintenu" dans l'aide aux victimes.

Départs en vacances : pourquoi la situation vire au cauchemar dans les aéroports (13.07.2017)

Certains jours, les temps d'attente à Orly-Sud (photo) peuvent atteindre les deux heures.
 Actu-Eco Entreprises

Par Véronique Guillermard


Mis à jour le 13/07/2017 à 12h28 | Publié le 12/07/2017 à 20h25

Depuis plusieurs mois à Roissy et Orly, les temps d'attente à la douane et aux contrôles de sécurité sont devenus excessifs. Les compagnies dénoncent une «situation épouvantable».

Mobilisation générale dans les aéroports parisiens. Près d'un million de passagers sont attendus à Orly et Roissy-Charles de Gaulle le week-end du 14 juillet, coup d'envoi des départs en vacances. Air France se prépare à accueillir plus de 130.000 clients par jour. Avis aux voyageurs: il faut prendre ses précautions en arrivant au moins 3 heures avant le décollage pour un vol long-courrier, 2 heures pour un court ou moyen-courrier. Il faut aussi surveiller ses valises, s'armer de patience et rester calme. 

Depuis des mois, la situation est tendue à Orly et Roissy. Avec les pics de voyageurs depuis plusieurs semaines, elle est devenue critique. Cela a incité les compagnies aériennes à sonner le tocsin... et obligé le ministère de l'Intérieur à annoncer mercredi l'envoi de renforts policiers dans les aéroports d'Orly et de Roissy-Charles de Gaulle : «Dès le week-end prochain et jusqu'au 31 août, ce sont 100 policiers supplémentaires qui seront présents tous les jours sur ces deux sites pour augmenter le nombre de points de contrôle et, ainsi, réduire les délais d'attente».Il n'est pas sûr que cela suffise au vu de la grande pagaille décrite par les compagnies aériennes et le groupe ADP qui gère Roissy et Orly.

Jean-Marc Janaillac, PDG d'Air France KLM, a été le premier à écrire à Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, le 28 juin. Les compagnies et groupe ADP dénoncent la grande pagaille des aéroports parisiens, marquée par «la situation épouvantable au passage aux frontières» avec des temps d'attente qui ont certains jours dépassé les deux heures à Orly-Sud et 1 h 30 à Roissy. Cela crée de très longues files d'attente et, une fois cette étape franchie, de nouveaux bouchons au contrôle des voyageurs passant sous les portiques et à celui de leurs bagages-cabine au rayon X.

Coûteux retards

Conséquence : aérogares bondées, vols et correspondances ratées et voyageurs agacés, voire très en colère. Ces temps d'attente excessifs ont aussi un impact économique. Pour Air France, ils amputent son résultat d'exploitation de plusieurs millions d'euros. «Nous demandons aux autorités de prendre très vite des mesures pour renforcer les effectifs de personnels de police, de façon visible et pérenne», déclare une compagnie aérienne.

En clair, toutes les portes d'accueil, «aubettes» dans le jargon policier, devraient être opérationnelles, avec un policier de l'air et des frontières (PAF) affecté au contrôle de l'identité des voyageurs. «Les policiers font de leur mieux ; mais ils sont en sous-effectif», insiste-t-on au sein de groupe ADP. «Le temps de contrôle des passeports est passé de 20 à 40 secondes. Avec la reprise du trafic aérien et l'afflux des voyageurs, le travail des policiers de la PAF a été démultiplié et le système informatique de contrôle automatisé, Cheops, sature et se bloque», témoigne un dirigeant de l'aérien.

L'engorgement des aéroports n'est pas dû à un seul mais à un triple phénomène, nuance-t-on du côté de la police d'Orly. Et de citer, la reprise du trafic aérien, le manque d'effectif et le renforcement des contrôles. Le nombre de policiers détachés dans les aubettes se décide en fonction des prévisions de trafic communiquées par les compagnies et groupe ADP, ajoute-t-on. À Orly, 507 policiers sont en charge du plus grand commissariat de France. Ces policiers sont sur tous les fronts : les vols, les délits, parfois des crimes, entendre des témoins, enregistrer des plaintes. Ils procèdent aux interpellations, assurent la sécurité des VIP et contrôlent les passagers aux frontières.

Solutions technologiques

Depuis la mise en place de l'état d'urgence dans la foulée des attaques terroristes de novembre 2015, 100% des personnes qui quittent la France doivent être contrôlées, contre 85% auparavant. Et cela, quelle que soit leur destination. Le contrôle est approfondi et multifichiers : passeports volés ou perdus, Interpol et Schengen. Il suffit d'être recherché pour une amende non réglée pour excès de vitesse pour être interpellé. Depuis le début de l'année, 10.000 personnes, soit 50 par jour, ont été interpellées par la PAF à Orly.

Afin d'améliorer la situation, les compagnies plaident pour une accélération du déploiement des portiques de contrôle biométrique automatiques Parafe de 2e génération. Groupe ADP prévoit ainsi d'installer 87 systèmes de plus d'ici à fin 2017, dont 45 cet été. Les compagnies incitent aussi le ministère de l'Intérieur à accélérer le processus de validation et de mise en service des technologies de reconnaissance faciale (visage et iris), actuellement en test à Roissy. Mais, selon la police, la reconnaissance faciale «génère trop de “matchs” négatifs». Pour l'heure, le ministère de l'Intérieur annonce que dès fin juillet, «un nouveau dispositif technique de vérification des passeports et cartes d'identité permettra (...) de réduire de manière significative le délai d'interrogation des bases de données».

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Créteil: la mosquée porte plainte pour «tentative d'assassinat» (13.07.2017)
Mis à jour le 13/07/2017 à 20:56

La mosquée de Créteil, où un homme a tenté de foncer en 4X4 sur des fidèles le 29 juin, s'estime victime d'une "tentative d'assassinat" à "caractère terroriste", selon sa plainte adressée aujourd'hui au parquet de Paris.


La garde à vue de l'automobiliste, un Arménien de 43 ans, avait été interrompue le lendemain pour qu'il soit hospitalisé d'office en raison de ses propos délirants et incohérents, selon les investigations.
La veille, l'homme, titulaire d'une carte d'invalidité et deux fois hospitalisé en 2006 et 2007 pour schizophrénie, avait percuté les barrières avec son 4X4 et traversé le terre-plein grillagé protégeant la mosquée, avant de percuter des voitures de fidèles au sortir de la prière, sans faire de blessé.

Selon une source proche du dossier, le suspect avait tenu des "propos confus en référence aux attentats" jihadistes qui ont fait 239 morts en France depuis 2015.

Dans la foulée, le parquet de Créteil (Val-de-Marne) avait ouvert une information judiciaire pour "tentative de meurtre en raison de l'appartenance supposée des victimes à une religion", "dégradations volontaires" et "mise en danger de la vie d'autrui".

Estimant "que les faits ont été incorrectement qualifiés", l'Union des associations musulmanes de Créteil et son vice-président Moncef Maiz, qui avait tenté d'intervenir le jour des faits, ont adressé aujourd'hui une plainte à la section antiterroriste du parquet de Paris pour "tentative d'assassinat" à "caractère terroriste".

"L'objectif" du suspect "était de troubler gravement l'ordre public en provoquant l'intimidation ou la terreur des personnes de confession musulmane", est-il écrit dans la plainte rédigée par leur avocat, Yassine Bouzrou, qui estime ainsi constituée la circonstance aggravante terroriste.

"La non-saisine du parquet antiterroriste est une décision dangereuse car cela revient à opérer une distinction non prévue par la loi entre les victimes du terrorisme", a déclaré Me Bouzrou à l'AFP. "Le problème psychiatrique ne doit pas avoir d'influence sur la qualification pénale", a-t-il ajouté.


Dix jours après l'attentat antimusulman de Londres, perpétré le 19 juin par un homme qui a foncé sur les fidèles de la mosquée de Finsbury Park et fait onze blessés, la communauté musulmane française s'était sentie elle aussi prise pour cible.

Attentat de Nice : neuf personnes toujours incarcérées pour leur lien avec le terroriste (12.07.2017)

 Par Vincent-Xavier Morvan Mis à jour le 12/07/2017 à 20:21 Publié le 12/07/2017 à 18:59
Le soir du 14 juillet à Nice, après que la police ait stoppé la course meurtrière du camion bélier conduit par l'auteur de l'attaque, Mohamed ­Lahouaiej Bouhlel.

VIDÉO - L'enquête comportant encore de nombreuses zones d'ombre, les trois juges instructeurs comptent sur le cercle de camarades de Mohamed Lahouaiej Bouhlel pour obtenir plus d'informations sur l'attentat qui a frappé Nice, l'année dernière.


«Il faut que les présomptions deviennent des preuves, sinon on va juger un gars qui fournit un pistolet, un toxicomane et une vieille prostituée.» Ce participant à la réunion que les juges parisiens, chargés de l'enquête sur l'attentat du 14 juillet, organisaient le 27 juin dernier à Nice pour les parties civiles, résume l'opinion générale sur l'état actuel du dossier. Pas assez mince pour faire droit aux demandes de remise en liberté formulées par quelques-unes des neuf personnes incarcérées dans cette affaire mais, en l'état, pas suffisamment consistant pour établir que certaines d'entre elles étaient au courant du projet criminel de Mohamed ...

Gonesse: le Raid a interpellé un homme fiché S (12.07.2017)

Par Le Figaro.fr
Mis à jour le 12/07/2017 à 14h38 | Publié le 12/07/2017 à 14h11
Une importante opération de police est actuellement en cours aux abords du centre-ville de Gonesse selon Le Parisien . Vers 13 heures, les forces d’interpellation du Raid ont interpellé un homme fiché S dans un pavillon situé rue Saint-Nicolas, rapporte le quotidien.


L'homme de 35 ans a fini par ouvrir la porte de son pavillon et se rendre sans opposer de résistance, au bout de vingt minutes d’intervention. Les habitants vivant autour ont été confinés chez eux. La circulation est très difficile sur le secteur actuellement, note le quotidien.


Un Français, soupçonné d’avoir projeté un attentat avec deux Belges, mis en examen (09.07.2017)
Le projet semblait bien avancé, avec un arsenal et des uniformes de police retrouvés dans un garage d’Anderlecht.

Le Monde.fr avec AFP | 09.07.2017 à 19h06 • Mis à jour le 10.07.2017 à 07h16

Un Français de 42 ans, soupçonné d’avoir projeté un attentat à l’aide d’un important arsenal avec deux frères belges, a été mis en examen dimanche 9 juillet, a appris l’Agence France-Presse de source judiciaire.

Deux frères, Akim Saouti, 40 ans, et Khalid Saouti, 37 ans, ont été inculpés mercredi à Bruxelles pour « participation à un groupe terroriste » et placés en détention. Ils avaient été arrêtés avec deux autres personnes dans la nuit de mardi à mercredi à Anderlecht, commune populaire de l’agglomération bruxelloise, tandis que le Français était interpellé près de Lille. Il a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « acquisition, détention et transport d’armes », a précisé la source.

Lire aussi :   Belgique : arrestations parmi les motards des Kamikaze Riders, soupçonnés de projet terroriste

Aucune cible identifiée

Incarcéré à quatre reprises pour des faits de vols et de violences et sorti de prison en mai 2015, ce dernier avait été repéré pour s’être radicalisé pendant sa détention et placé sous surveillance par les services de renseignement français.

La DGSI avait alors observé plusieurs allers-retours du suspect entre la France et la Belgique et l’avait aperçu avec d’autres protagonistes, dont les frères Saouti, eux aussi connus pour leur radicalisation, en train de manipuler des sacs dans un garage d’Anderlecht. « La crainte d’un passage à l’acte imminent en France ou en Belgique a conduit à la vague d’interpellations », a relevé une source proche de l’enquête, précisant qu’« aucune cible n’a été à ce jour identifiée ».

Le projet semblait toutefois bien avancé : un arsenal constitué de trois kalachnikovs, d’un fusil à pompe, de trois armes de poing, de quatre détonateurs et de munitions a été retrouvé dans un des box du garage ainsi que des uniformes de police, d’agent de sécurité et de secouriste.


En garde à vue, le suspect a reconnu connaître les deux frères, mais nié tout projet terroriste. Des vidéos de propagande djihadiste, d’attaques kamikazes ou contenant des messages contre l’Occident ont été retrouvées dans son ordinateur.

Hyper Cacher: un homme, dont l'ADN a été retrouvé sur une arme de Coulibaly, mis en examen (08.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 08/07/2017 à 11:06 Publié le 08/07/2017 à 10:56

Un homme de 42 ans, dont l'ADN a été retrouvé sur une des armes d'Amedy Coulibaly, auteur de l'attentat jihadiste contre l'Hyper Cacher à Paris en janvier 2015, a été mis en examen et incarcéré, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Interpellé en région parisienne et placé mercredi en garde à vue, Abdelaziz S. a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a précisé cette source. Il a été incarcéré dans l'attente d'un débat devant le juge des libertés et de la détention qui doit se prononcer sur son éventuel placement en détention provisoire.

"En garde à vue, le suspect n'a fourni aucune explication satisfaisante pour justifier la présence de son ADN à l'intérieur de l'arme, mais assuré n'avoir eu aucune connaissance des intentions de Coulibaly", a relevé une source proche de l'enquête.

Deux femmes de 23 et 31 ans, interpellées à Roubaix aussi en début de semaine, ont en revanche été relâchées.

Deux jours après l'attentat contre Charlie Hebdo perpétré par les frères Kouachi, Amedy Coulibaly avait assassiné quatre personnes dans le magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris, avant d'être tué dans l'assaut des forces de l'ordre. La veille, il avait tué une policière municipale à Montrouge (Hauts-de-Seine).

Selon l'enquête, les armes de Coulibaly - cinq Tokarev et unfusil d'assaut venus de Slovaquie, démilitarisés puis remilitarisés - étaientpassées par un intermédiaire en Belgique avant d'être achetées, parmi des dizaines d'autres, par la société de l'épouse d'un trafiquant d'armes présumé, Claude Hermant.

Hermant, ancien mercenaire pendant la guerre en ex-Yougoslavie, proche des milieux d'extrême droite, affirme les avoir ensuite revendues à un autre trafiquant présumé, Samir L., pour infiltrer un réseau, avec l'aval de la gendarmerie.

Dans l'enquête sur les attentats de janvier, dix hommes,dont Samir L. intermédiaire présumé de Coulibay, ont déjà été mis en examen, suspectés à des degrés divers d'avoir apporté une aide logistique aux tueurs, tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste.


Quant à Claude Hermant et son épouse, ils ont été placés à deux reprises en garde à vue, sans être mis en examen.

Un policier du Val-de-Marne mis en examen dans une enquête liée au terrorisme (07.07.2017)

Par Anne-Laure Frémont Mis à jour le 07/07/2017 à 10:50 Publié le 07/07/2017 à 10:23

Un policier de la région parisienne a été mis en examen pour «association de malfaiteurs» et «escroquerie» en lien avec une entreprise terroriste, confirme ce vendredi une source judiciaire au Figaro. Il est soupçonné d'avoir aidé son frère impliqué dans une filière djihadiste et d'être partisan de l'Etat islamique.

Le gardien de la paix, en poste au Kremlin-Bicêtre (dans le Val-de-Marne), a été mis en examen samedi après avoir été arrêté le 27 juin alors qu'il venait de prendre son service au commissariat. Il est soupçonné d'avoir aidé son frère incarcéré depuis un an pour des liens avec des djihadistes en Syrie, indique à l'AFP une source proche de l'enquête, confirmant une information d'Europe 1.

Libre sous contrôle judiciaire

Le fonctionnaire de police est accusé d'avoir consulté des fichiers de police sans lien avec son poste d'agent à la brigade accidents et délits routiers et d'avoir utilisé de faux papiers pour tenter de récupérer des colis. Il est aussi accusé d'avoir exprimé son adhésion à l'idéologie de Daech. Dans la foulée de son arrestation, les services de renseignements ont mené des perquisitions, notamment au commissariat du Kremlin-Bicêtre.

Le policier a été placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa garde à vue, avec notamment l'interdiction de porter une arme. Selon nos informations, le parquet de Paris a fait appel du placement sous contrôle judiciaire du gardien de la paix pour réclamer son placement en détention.
(Avec AFP)

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Une centaine de fichés S ont un port d'arme (06.07.2017)
Mis à jour le 06/07/2017 à 21:32
VIDÉO - Face à cette aberration, le ministre de l'Intérieur a pris des mesures. Désormais, toute nouvelle demande de détention d'arme est confrontée au fichier des individus radicalisés.
L'affaire Adam Djaziri, tué le 19 juin dernier sur les Champs-Élysées alors qu'il attaquait des gendarmes au nom de Daech, avait suscité une vive polémique. ...

La Belgique «craint» un nouvel attentat (06.07.2017)

Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 06/07/2017 à 08:59 Publié le 06/07/2017 à 08:26

Après le coup de filet antiterroriste hier, la Belgique est à la recherche d'autres suspects et "craint" un nouvel attentat, a annoncé le parquet fédéral.

"Nous recherchons encore plusieurs suspects de terrorisme", a déclaré Eric Van der Sypt, un porte-parole du parquet fédéral, à la chaîne de télévision flamande privée VTM.

"Nous craignons qu'ils se sentent acculés après les perquisitions. Nous craignons par conséquent la même réaction que le 22 mars" 2016 lorsque des kamikazes avaient mené une double attaque à Bruxelles, faisant 32 morts, après la découverte par la police de l'une de leurs caches, a-t-il expliqué.
Deux frères "radicalisés", soupçonnés de préparer un attentat à l'aide d'un important arsenal, des kalachnikovs et des détonateurs, selon une source proche de l'enquête, ont été inculpés hier soir à Bruxelles pour "participation à un groupe terroriste".

Plus d'informations à venir.

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Belgique : arrestations parmi les motards des Kamikaze Riders, soupçonnés de projet terroriste (05.07.2017)
Quatre personnes ont été interpellées en Belgique et une autre en France. Des armes, dont des kalachnikovs, ont été saisies.

LE MONDE | 05.07.2017 à 19h04 • Mis à jour le 06.07.2017 à 08h48 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)

Six perquisitions menées dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 juillet à Anderlecht (Belgique) – l’une des dix-neuf municipalités bruxelloises – étaient liées à un dossier de terrorisme établi par le parquet fédéral belge.

Des armes, dont trois kalachnikovs, ont été découvertes dans des logements et des garages. Une quinzaine de chargeurs destinés à ces fusils d’assaut, des munitions, quatre détonateurs, des gilets pare-balles, un gyrophare, une tenue d’agent de sécurité, deux uniformes de police, un de la protection civile ont également été saisis.

Quatre personnes ont été emmenées pour être entendues. Parmi elles, deux frères de Saïd Saouti, un homme considéré comme l’un des leaders du groupe de motards les Kamikaze Riders. En fin de journée, deux personnes ont été mises en examen, Akim S. et Khalid S., tous les deux de nationalité belge ; ils ont été inculpés pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ». Les deux autres personnes interpellées ont été remises en liberté.

Une autre arrestation, dans la banlieue de Lille cette fois, a été menée en lien avec cette opération, faisait savoir, mercredi après-midi, le parquet fédéral. Celui-ci refuse toutefois de confirmer un rapport direct entre les opérations menées – en Belgique, elles ont mobilisé une trentaine de policiers lourdement armés –, et un possible projet d’attentat.

La Belgique recherche, d’ailleurs encore, « encore différents suspects de terrorisme », a annoncé jeudi matin Eric Van der Sypt, un porte-parole du parquet fédéral, à la chaîne de télévision flamande privée VTM. « Nous craignons qu’ils se sentent acculés après les perquisitions. Nous craignons par conséquent la même réaction que le 22 mars » 2016, lorsque des kamikazes avaient mené une double attaque à Bruxelles, faisant 32 morts, à la suite de la découverte par la police de l’une de leurs caches, a-t-il ajouté.

Motards de confession musulmane

Âgé de 42 ans, connu des services de police pour son appartenance à la mouvance islamiste, l’homme interpellé en France était surveillé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a dit au Monde une source proche du dossier. La DGSI et les services belges, qui suivaient, eux, les hommes interpellés en Belgique, se sont aperçus au cours de leur surveillance que les suspects se connaissaient et se voyaient.

En Belgique, deux figures influentes des Kamikaze Riders, Mohamed Karay (27 ans) et Said Saouti (30 ans), avaient été arrêtées le 27 décembre 2015. Ce groupe est composé majoritairement de motards de confession musulmane soupçonnés d’être des sympathisants de la cause djihadiste. Ils étaient réputés pour se livrer à des rodéos à grande vitesse sur le périphérique de Bruxelles.
Les autorités avaient à l’époque pris les menaces d’attentat au sérieux, décidant notamment la suppression du traditionnel feu d’artifice du 31 décembre. Des policiers, des militaires, le commissariat central de la capitale belge et la Grand-Place avaient été désignés comme des cibles potentielles. Une lettre trouvée dans l’ordinateur de Mohamed Karay faisait penser au testament d’un kamikaze. L’autre suspect était connu pour des attaques à main armée.

Le dossier s’est toutefois en partie dégonflé, et si les deux suspects ont été condamnés en 2016 à des peines de prison (trois ans pour Karay, six ans pour Saouti), c’est pour « appartenance à un groupe terroriste », et non pour la préparation d’un attentat.

Un autre dirigeant du groupe, Abdelouafi Elouassaki, 29 ans, s’est tué à moto à Bruxelles en mai 2013. Deux de ses frères, Hussein et Hakim Elouassaki, en lien avec le groupe djihadiste Sharia4Belgium, sont partis se battre en Syrie. Le premier y a été grièvement blessé ; l’autre avait, dans un coup de téléphone, évoqué un projet d’attentat. Ils ont été condamnés en 2015 dans un vaste procès qui s’est déroulé à Anvers et qui a entraîné la condamnation de plusieurs autres membres de Sharia4Belgium.



Belgique : les «Kamikaze riders», passionnés de mécanique et parfois de djihad (05.07.2017)
Par Christophe Cornevin Mis à jour le 05/07/2017 à 14:35 Publié le 05/07/2017 à 13:44

Présents sur Internet où ils diffusent les vidéos de leurs rodéos dans la région de Bruxelles, les membres de ce groupe de «bikers» belges sont dans le collimateur de la justice depuis 2013.
Sur le site YouTube, des vidéos les montrent en train de chevaucher de puissants bolides dans les rues de Bruxelles et de ses environs. Ils roulent en formations constituées, font des acrobaties sur la roue arrière et «chauffent» le bitume en faisant vrombir le moteur. Loin d'être clandestins, ils arborent même leur logo en forme d'épée de samouraïs rouges et noirs sur fond noir. Leurs membres portent souvent la barbe, mais cela n'est pas étonnant dans le milieu. Leur nom est évocateur: les «Kamikaze riders».

Fondée dans les années 2000 autour d'une poignée de passionnés de mécanique et de grosses cylindrées, ce groupe de «bikers» est constitué de jeunes des quartiers populaires à la recherche d'un repère, d'un groupe d'appartenance. Comptant quelques dizaines de membres, ces «trompe-la-mort», majoritairement de confession musulmane, se faisaient remarquer lors de leurs sorties qualifiées de «dangereuses» sur des routes.

Ce n'est qu'en 2015 que quelques-uns d'entre eux sont entrés dans le collimateur de la justice fédérale. Certains des proches du club ont alors été désignés comme «favorables à la cause djihadiste». Une des «figures» du groupe, Abdelouafi Elouassaki, qui s'est tué à moto en 2013, avait deux de ses frères, Hakim et Houssien, qui avaient été condamnés à Anvers en 2015 dans le cadre du procès Sharia4Belgium.

«Favorables à la cause djihadiste»

À l'époque, l'un des membres des Kamikaze Riders avait affirmé à l'agence Belga que son club n'était pas un gang, encore moins un groupuscule terroriste: «Le club des Kamikaze Riders existe depuis une quinzaine d'années. Sa centaine de membres, présents dans toute la Belgique, sont de toutes origines et confessions, pas spécifiquement de religion musulmane. C'est une famille qui aime se retrouver autour de sa passion commune, la moto. Cela me fait mal au cœur de voir le nom de ce club sali par les médias. Ce n'est pas parce que quelqu'un fait une bêtise, que les autres doivent en pâtir», soutenait-il. «Je connais Mohamed K. et Saïd S. depuis des années, et je suis surpris par leur arrestation. Tous deux étaient certes à fond dans leur religion mais ils n'ont jamais eu de geste ou de parole extrémiste. Je n'ai jamais été témoin de propagande islamiste de leur part», avait-il assuré.

Lundi 28 décembre 2015, après un coup de filet antiterroriste mené en région bruxelloise, dans le Brabant flamand et à Liège, Mohammed K. 27 ans, et Saïd S., prédicateur salafiste de 30 ans, avaient été placés en garde à vue puis sous mandat de dépôt. Originaires d'Anderlecht et membres des Kamikazes Riders, ils avaient été soupçonnés d'être impliqués dans la préparation d'attaques terroristes planifiées dans la capitale belge à l'occasion des festivités du Nouvel An. La Grand-Place de Bruxelles ainsi que le commissariat de police situé juste à côté faisaient partie des cibles potentielles. Au terme de l'enquête, au cours de laquelle ni armes ni explosifs n'ont été retrouvés, le parquet avait demandé un non-lieu pour les accusations portant sur la planification d'un attentat.

Notamment accusés d'avoir propagé sur Internet de la propagande jihadiste «avec l'intention d'inciter à la commission d'infractions terroristes», Saïd S. et Mohamed K. devaient toutefois répondre, depuis l'ouverture de leur procès lundi, de «participation aux activités d'un groupe terroriste».

Jamais aucun lien n'a pu être esquissé avec les attentats de 13-Novembre qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis. Le coup de filet mené en France et en Belgique remet en lumière les sulfureuses implications de ces «kamikazes» d'un genre particulier.

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Cinq suspects arrêtés lors d'une opération antiterroriste franco-belge (05.07.2017)
Par AFP agence , Esther Paolini  Publié le 05/07/2017 à 13:17
Les forces de la DGSI ont interpellé dans la nuit de mercredi un individu de 42 ans à Wattignies.

Plusieurs kalachnikovs ont été saisies et des individus suspectés d'avoir des liens avec un groupe de motards belges, les «Kamikazes Riders», ont été interpellés dans la banlieue lilloise et près de Bruxelles.

Deux opérations simultanées ont eu lieu en France et en Belgique tôt ce mercredi matin. Cinq hommes suspectés d'entretenir des liens avec un groupe de motards belges liés à la mouvance djihadiste ont été arrêtés. L'un d'entre eux, soupçonné de projeter une «action violente», a été interpellé à Wattignies, dans la banlieue lilloise tandis que les quatre autres ont été interpellés à Anderlecht, commune proche de Bruxelles.

D'après le quotidien La Voix du Nord, une première opération de police s'est déroulée de 3h30 cette nuit à 10 heures mercredi matin à Wattignies, sous l'égide des services de lutte antiterroriste de la DGSI. Les axes principaux de la commune étaient bloqués et de nombreux véhicules de police, immatriculés dans la région parisienne, sont intervenus dans une maison du centre-ville. Un témoin précise à France 3 qu'il a aperçu «entre 10 et 15 véhicules de police et une trentaine de policiers avec des fusils-mitrailleurs».

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Rue bloquée, gros fourguons blindés, hommes cagoulés et armés à fond, 2 fourguons de flics qui arrivent en balle dès 7h30 sur Wattignies 👍🏼
08:53 - 5 Jul 2017

Âgé de 42 ans, l'homme interpellé a d'abord tenté de prendre la fuite. Il pourrait entretenir des liens avec les «Kamikazes Riders», un groupe de motards djihadistes. Né en 2003 dans la banlieue bruxelloise, les «Kamikazes Riders» sont soupçonnés d'avoir un lien avec des attentats déjoués à Bruxelles fin 2015. En octobre 2016, deux membres de ce groupe avaient été condamnés pour «appartenance à un groupe terroriste» lié à la mouvance jihadiste.

En parallèle, des arrestations ont eu lieu lors d'une vaste opération policière à Anderlecht, près de la capitale bruxelloise. Également suspectées d'appartenir à ce groupe de motards radicalisés, quatre personnes «ont été emmenées pour audition», a expliqué le porte-parole du parquet, Eric Van der Sypt. Il a ajouté que les policiers belges avaient découvert «plusieurs armes» dans un garage. «Au moins deux kalachnikovs» figurent parmi l'arsenal retrouvé.


Le parquet précise que «ce dossier est totalement distinct» des enquêtes menées en Belgique sur les attentats de Paris du 13 novembre 2015 et de Bruxelles du 22 mars 2016. Il n'y a aucun lien non plus avec l'attentat avorté à la Gare centrale du Bruxelles, le 21 juin dernier.


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Marseille: un homme se revendiquant de l'Etat islamique condamné à deux ans de prison (04.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 04/07/2017 à 20:07 Publié le 04/07/2017 à 20:03

Un homme de 33 ans qui disait avoir fait allégeance à l'Etat islamique et affirmait vouloir tuer des juifs à Marseille, a été condamné, aujourd'hui, à deux ans de prison pour apologie du terrorisme par le tribunal correctionnel de la cité phocéenne. Les juges ont ordonné le maintien en détention de Mohamed Chebab qui avait affirmé durant l'enquête préparer une agression imminente devant la grande synagogue de Marseille.

» Lire aussi - Élise Boghossian: «Il faut soigner les survivants de l'État islamique»

Le prévenu, qui faisait l'objet d'une fiche de recherche pour atteinte à la sûreté de l'Etat avait été interpellé, le 11 mai 2016 à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, alors que sa compagne était parvenue à s'échapper du mobil-home où ils habitaient et où il la séquestrait, selon ses dires, depuis plusieurs jours. Lors de l'intervention des policiers, deux grands couteaux étaient posés sur une table.
Pendant son interpellation, Mohamed Chebab avait crié "Allah Akbar, l'Etat islamique restera" à plusieurs reprises, et lancé aux policiers : "Le Coran dit qu'il faut vous tuer, vous avez bien fait de prendre mes couteaux parce que j'avais prévu de m'en servir, de découper vos enfants... Je voulais partir là-bas, je parle de Daech... Vous ne savez pas qui vous avez arrêté."

Condamné à quinze reprises entre avril 2002 et avril 2014, Mohamed Chebab a fait part aux enquêteurs de son intention de partir en Syrie avec sa compagne et a dit s'être rendu en Belgique, à Molenbeek, pour y rencontrer "des frères". A plusieurs reprises, il a évoqué en garde vue le projet de "planter des juifs dans une synagogue de Marseille", déclarant vouloir "en tuer au minimum trois" avant d'être interpellé. Disant avoir fait serment d'allégeance à Daech, il a assuré, évoquant les attentats de Nice et de Saint-Etienne du Rouvray, qu'"écraser 80 personnes avec un camion ou égorger un prêtre, ça ne (lui) fait rien".


Lors de l'enquête, un expert psychiatre avait conclu à des troubles psychiques ayant altéré son discernement tandis qu'un psychologue a évoqué "un raccrochage narcissique à une idéologie islamiste radicale tendant à conférer un sens à son existence".

En trois ans, 65 terroristes ont perpétré 51 attaques en Europe et aux États-Unis (04/07/2017)
Par Caroline Piquet Mis à jour le 04/07/2017 à 12:37 Publié le 04/07/2017 à 11:18
Des victimes sont évacuées rue Oberkampf, tôt le 14 novembre, après les attentats de Paris.

INFOGRAPHIE - Ce décompte mortifère a été réalisé par des chercheurs réunis autour d'un programme international sur l'extrémisme. Leurs travaux mettent à mal quelques idées reçues.
Les auteurs d'attentats perpétrés en Europe et aux États-Unis étaient dans leur grande majorité des hommes jeunes et connus des autorités. Pour la première fois, une étude universitaire a passé au peigne fin les 51 attentats perpétrés en Occident depuis la proclamation du «califat» de l'État islamique le 29 juin 2014.

Ce rapport baptisé «Djihadiste de la porte d'à côté. Radicalisation et attaques djihadistes en Occident» est le fruit d'une recherche approfondie conduite par les chercheurs Lorenzo Vidino, Francesco Marone et Eva Entenmann, dans le cadre d'un programme international sur l'extrémisme.


Ce travail d'une centaine de pages a permis de mettre en évidence un certain nombre de caractéristiques concernant ces attaques meurtrières et de battre en brèche quelques idées reçues. Voici, en quelques infographies, ce qu'on peut en retenir.


Le corps de l'auteur de l'attentat de Nice rapatrié en Tunisie (03.07.2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 03/07/2017 à 20:23 Publié le 03/07/2017 à 20:18

Le corps de l'auteur de l'attentat de Nice, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, a été rapatrié vendredi dernier en Tunisie, rapporte, ce soir, Nice-Matin. Il a été transféré au centre de médecine légale de l'hôpital Charles-Nicolle de Tunis.

Agé de 31 ans et installé en France depuis 2007 après son mariage avec une cousine franco-tunisienne, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel était originaire de M'saken, dans l'est de la Tunisie. Il avait été abattu par des tirs de la police après avoir foncé avec un camion dans la foule venue voir le feu d'artifice du 14 juillet sur la Promenade des Anglais l'an dernier. L'attentat a fait 86 morts et plus de 450 blessés.

Durant la campagne électorale, un candidat aux législatives peu connu s'était ému de la rumeur voulant que ce Tunisien ait été inhumé à Nice, aux côtés des victimes. Le parquet parisien qui supervise l'enquête sur l'attentat n'a pas souhaité communiquer sur les raisons pour lesquelles le corps est resté à Nice près d'une année.

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Bouches-du-Rhône : un individu projetant un attentat contre des migrants mis en examen (03/07/2017)
Par Mickaël Deneux , AFP agence  Publié le 03/07/2017 à 14:45
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/07/03/01016-20170703ARTFIG00139-bouches-du-rhone-un-individu-projetant-un-attentat-contre-des-migrants-mis-en-examen.php

L'individu arrêté voulait s'en prendre à des «dealers, à des djihadistes, à des arabes, à des migrants», selon le parquet antiterroriste, contacté par Le Figaro.

Un homme de 21 ans a été mis en examen samedi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Proche de l'ultra-droite, ce dernier souhaitait s'en prendre à des djihadistes et des migrants.

La gendarmerie nationale a interpellé le 27 juin à Tarascon un individu de 21 ans projetant de s'attaquer à des migrants et des djihadistes, selon des informations de France Info. Il a été mis en examen samedi pour le délit d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire.

L'individu voulait s'en prendre à des «dealers, à des djihadistes, à des arabes, à des migrants», selon le parquet antiterroriste, contacté par Le Figaro. Il avait déjà été condamné par le passé pour des violences et pour des dégradations avec des engins incendiaires. D'après France Info, il était fiché S.

Le parquet antiterroriste indique par ailleurs que l'homme est proche de la mouvance nationaliste. Ce dernier a administré sur les réseaux sociaux un groupe «des amis des Breivik», faisant l'apologie des actes commis par le terroriste norvégien Anders Behring Breivik, responsable de la tuerie de masse qui avait fait 77 victimes en Norvège, dont 69 sur l'île d'Utoya, le 22 juillet 2011.


Il s'agit du second suspect proche de la mouvance nationaliste mis en examen ce week-end pour une entreprise terroriste individuelle. Dans une enquête distincte, un homme de 23 ans a été arrêté samedi et écroué après avoir tenté d'acquérir une arme à feu sur un site de jeux vidéo. En garde à vue, il a déclaré avoir envisagé de tuer Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées et vouloir s'en prendre à des «musulmans, juifs, noirs, homosexuels», d'après une source proche de l'enquête.

Les deux enquêtes ont été confiées à la Sous-direction antiterroriste.

Un homme arrêté dans le Val d'Oise voulait tuer Emmanuel Macron le 14 juillet (03/07/2017)
Par lefigaro.fr , AFP agence Mis à jour le 03/07/2017 à 13:04 Publié le 03/07/2017 à 10:53

VIDÉO - L'homme de 23 ans habite Argenteuil. Se présentant comme «nationaliste», il a été mis en examen samedi pour «entreprise individuelle terroriste».

C'est un signalement sur internet qui a alerté les autorités. Lors d'une conversation sur un site de jeux vidéo, un homme de 23 ans habitant Argenteuil, dans le Val d'Oise, écrit qu'il cherche à se procurer une arme de type kalachnikov pour commettre un attentat, selon les informations de RMC. Ces propos sont alors signalés sur la plateforme internet-signalement.gouv.fr.

Lorsque les policiers arrivent à son domicile pour l'interpeller mercredi dernier, trois couteaux de cuisine sont retrouvés dans son véhicule et l'exploitation de son ordinateur révèle qu'il a effectué des recherches sur internet concernant des cibles potentielles.

Déjà condamné l'an dernier

Ses propos en garde à vue sur sa volonté de s'en prendre au chef de l'État lors du défilé du 14 juillet, et ses déclarations contre les noirs, les arabes, les juifs et les homosexuels, conduisent les policiers à le confier à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. Il a depuis été mis en examen samedi pour «entreprise individuelle terroriste», a confirmé une source judiciaire au Figaro.

Se décrivant comme «nationaliste», il graviterait dans des milieux proches de l'extrême droite, selon RMC. «Instable psychologiquement» mais «conscient et déterminé», il a déjà été condamné en 2016 à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l'épreuve pour provocation à la haine raciale et apologie du terrorisme après avoir vanté les actes d'Anders Behring Breivik, l'auteur de l'attentat du 22 juillet 2011 en Norvège (77 morts).


Ce n'est pas la première fois qu'une telle menace est mise au jour en France. En 2002, Maxime Brunerie, un militant néonazi de 25 ans, avait tenté d'assassiner le président Jacques Chirac lors du défilé du 14 Juillet. Il s'était rendu sur les Champs avec un fusil 22 long rifle dissimulé dans un étui à guitare. Il avait ouvert le feu lorsque l'ancien chef de l'État se trouvait à seulement vingt mètres de lui, avant d'être maîtrisé par plusieurs badauds. L'homme a été condamné en décembre 2004 à dix ans de réclusion criminelle. «Je voulais faire quelque chose d'historique», avait-il expliqué lors de son procès. Il a été libéré en août 2009.

Aéroport de Roissy: 2000 personnes évacuées d'un terminal (01/07/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 01/07/2017 à 19:34 Publié le 01/07/2017 à 18:35

Environ 2000 personnes ont été évacués cet après-midi du terminal 2F de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle et une vingtaine de vols ont été retardés après qu'un individu s'est introduit en "zone privée" sans passer les contrôles de sécurité, selon des sources aéroportuaires.

"Vers 15h15, une personne a franchi les portes anti-retour en sens inverse. Comme elle n'a pas été retrouvée, nous avons été obligés d'évacuer pour 'décontaminer' la zone, c'est-à-dire vérifier qu'aucun objet n'a été déposé", a expliqué l'une de ces sources. "La porte était gardée par un agent de sécurité qui avait quitté son poste sans prévenir sa hiérarchie", selon cette source.

Vers 19 heures, les passagers ont pu regagner l'aérogare. "Les policiers ont fouillé le terminal de fond en comble et ont estimé qu'il n'y avait pas d'objet suspect", a indiqué un deuxième source.


Huit vols ont été annulés, et une vingtaine retardés par cet incident. Selon une deuxième source, environ 2000 personnes ont été évacuées de la zone "privée", à laquelle on accède après avoir passé les contrôles de sécurité préalables à l'embarquement. "C'est très exceptionnel", a-t-elle ajouté. Selon ces sources, l'opération se passe "dans le calme, sans incident".

Bouches-du-Rhône : mis en examen pour vol d'obus de l'armée (01/07/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 01/07/2017 à 11:25 Publié le 01/07/2017 à 10:52

Un homme de 23 ans a été mis en examen hier à Aix-en-Provence pour avoir volé lance-roquettes et obus dans un train de marchandises qui convoyait ce matériel appartenant à l'armée.

L'homme a été mis en examen pour "vol aggravé", a précisé à l'AFP le procureur de la République d'Aix-en-Provence, confirmant une information du Parisien.

Le vol a été commis au cours de la dernière semaine de juin, dans un train de marchandises qui traversait la France, entre la base de Miramas (Bouches-du-Rhône) et celle de Brienne-le-Château, dans l'Aube. Selon les premiers éléments de l'enquête, les caisses n'étaient "ni plombées, ni sécurisées", a précisé une source proche du dossier. Au total, quatre lance-roquettes antichars et quatre caisses d'obus, capable de pénétrer des blindages, ont été volés, rapporte Le Parisien.

Les gendarmes de la section de recherches de Marseille, auxquels l'enquête a été confiée, ont pu rapidement identifier le voleur présumé et remonter jusqu'à lui : coutumier des vols de fret, il "repérait les conteneurs isolés" pour y dérober du matériel, selon la source proche du dossier. Les enquêteurs l'ont interpellé chez lui à Miramas, où le matériel a également pu être retrouvé.

L'information judiciaire qui a été ouverte doit permettre de comprendre s'il est tombé sur ce matériel par hasard, où s'il cherchait précisément à mettre la main sur ces armes, une piste qui n'est pour l'heure pas privilégiée.

"Cet incident a conduit la ministre des Armées à ordonner une enquête de commandement qui devra revoir les conditions de transport de munitions par voie ferrée et proposer des mesures, susceptibles d'être mises en oeuvre avec la SNCF, pour en renforcer la sécurisation", souligne-t-on samedi au cabinet de Florence Parly.

Isère: près de 75 armes volées sur un stand de tir (30/06/2017)
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 30/06/2017 à 14:45 Publié le 30/06/2017 à 14:35

Quatre hommes ont volé hier soir plusieurs dizaines d'armes sur un stand de tir en Isère, en présence du responsable des lieux et d'un visiteur, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Vers 20 heures, quatre hommes encagoulés ont pénétré sur un stand de tir à Saint-Chef, où ils ont volé environ 75 armes dont une cinquantaine d'armes de poing.

Le plan recherche a été activé et l'enquête, confiée initialement à la section de recherches de Grenoble, a été transférée à la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lyon. Le milieu du grand banditisme serait privilégié par les enquêteurs.


Selon le Dauphiné Libéré, le stand de tir du Rondeau accueillait une exposition-vente avec la présentation de plusieurs centaines d'armes civiles et de guerre depuis mercredi. Il avait déjà été cambriolé en novembre 2014 - une quinzaine d'armes avaient alors disparu.


Créteil: un homme tente de foncer dans la foule (29.06.2017)
Par Le Figaro.frMis à jour le 29/06/2017 à 20:46 Publié le 29/06/2017 à 20:35

Un homme a tenté de foncer en voiture dans la foule devant la mosquée de Créteil, aujourd'hui à 18 h 30. Il a été interpellé quelques minutes plus tard par les policiers. Aucun blessé n'est à déplorer. L’individu, d’origine arménienne, n’était ni alcoolisé ni sous l’emprise de stupéfiants. Selon les informations du Parisen, il aurait déclaré avoir voulu «venger le Bataclan et les Champs-Elysées».


Selon un communiqué publié par la préfecture de Police, l'"individu a bord de son véhicule 4 X 4 a heurté à plusieurs reprises les plots et barrières placés en protection de la mosquée de Créteil (...) Ne parvenant pas à passer les obstacles le conducteur du véhicule a poursuivi sa course, percuté un terre-plein, puis a pris la fuite".


Pas un jour ou presque ne se passe en France sans au moins un attentat ou une tentative d'attentat déjouée, sans compter les viols et autres violences. Seules les attaques les plus meurtrières sont relayées, quand elles le sont, par les médias. Les autres apparaissent dans les rubriques "faits divers" des journaux locaux. On dirait vraiment que la politique conquérante de certains courants musulmans (Frères musulmans, mosquées radicales, etc.), la politique de l'autruche, voire la collaboration éhontée, des hommes politiques et la culture de la repentance des médias ajoutée à la victimisation des ressortissants du tiers-monde, voire la collaboration éhontée de certains, œuvrent ensemble pour faire de l'Europe le futur champ de bataille d'une immense guerre civile et religieuse. J'espère sincèrement me tromper. Malheureusement, de nombreux signes font penser de plus en plus à l'avènement prochain de la décennie noire en Algérie. Et notamment, le fait que j'écrive cet article. La peur engendre aussi des réactions inappropriées. Il faut savoir raison garder.

Il ne faut pas désespérer outre mesure : si chacun remplit sa part de justice, d'enseignement, de protection, d'information, sans se décharger de sa responsabilité sur un Etat depuis longtemps fautif et toujours susceptible de fauter jusqu'à preuve du contraire, le pire peut encore être évité. Le combat sera long et durera des années pour restaurer la laïcité et les droits de l'homme partout en France, restaurer un enseignement de l'histoire digne de ce nom qui ne privilégie pas la dénonciation des crimes de l'Occident sur ceux de l'Islam et des autres pays du tiers-monde, restaurer les disciplines scolaires nécessaires à l'épanouissement de l'esprit critique (littérature, mathématiques, géométrie, analyse grammaticale, allemand, latin, grec), faire la lumière sur ce qu'est réellement l'Islam et son influence globalement néfaste pour l'humanité depuis ses origines. 


Poignardé par un fiché S, un agriculteur reçoit le soutien de son maire (26.06.2017)

Par Edouard de Mareschal Mis à jour le 26/06/2017 à 20:18 Publié le 26/06/2017 à 17:29

L'agriculteur travaillait aux champs lorsqu'il a été attaqué et sérieusement blessé par un individu fiché S et assigné à résidence.

Dans un courrier adressé au ministre de l'Intérieur, le maire de Laroque-Timbaut dans le Lot-et-Garonne s'étonne du peu de retentissement de l'agression d'un agriculteur par un individu fiché S qui ne respectait pas son assignation à résidence au moment des faits.

L'attaque d'un agriculteur au couteau par un individu fiché S laisse un parfum de malaise dans le Lot-et-Garonne. Le maire de Laroque-Timbaut, Lionel Falcoz, a écrit vendredi une lettre au ministre de l'Intérieur Gérard Collomb pour s'en indigner. L'élu LR s'étonne du peu de mobilisation des services de l'Etat autour de cette agression qui choque le monde agricole.

«S'ils avaient été journalistes, on en parlerait pendant des mois en hurlant à l'atteinte à la liberté d'expression... S'ils étaient politiques, on en parlerait pendant des mois en hurlant à l'atteinte à la démocratie. Là, ce ne sont que des agriculteurs, et personne n'en parle...», écrit-il dans sa missive en citant les paroles d'un agriculteur rencontré lors d'un rassemblement de soutien.

Lame de 30 cm

Le 18 juin dernier un peu avant 21 heures, deux agriculteurs moissonnaient un champ aux abords de Laroque-Timbaut. Kader B*. passe en scooter le long de la route qui borde le champ, suivi d'un de ses amis en voiture. Les deux individus s'arrêtent, et Kader semble se plaindre «d'en avoir pris plein les yeux», selon les éléments de la déposition.

S'ensuit une altercation entre lui et le conducteur de la moissonneuse-batteuse. Le ton monte. L'agresseur retourne vers la voiture, s'empare d'un couteau de type Opinel avec une lame de trente centimètres, et porte des coups contre l'agriculteur le plus âgé. Celui-ci reçoit une entaille à l'épaule, qui lui sectionne le triceps, selon le rapport d'enquête. «Mon client a reçu des coups qui visaient à le tuer ; s'il n'avait pas été aussi robuste, il ne serait peut-être plus là», pointe Me Sophie Grolleau, l'avocate de la victime. «Les faits sont extrêmement graves, tout comme le profil de l'agresseur est inquiétant.»

Dans son témoignage, le second agriculteur dira que l'agresseur a crié «Allahou akbar» à quatre ou cinq reprises après avoir frappé son ami. Placé en garde à vue, l'agresseur est jugé en comparution immédiatedeux jours plus tard devant le tribunal correctionnel d'Agen pour violence avec arme. Le parquet n'a pas retenu de chef de terrorisme. Le procès sera repoussé au 19 juillet et Kader B. est placé en détention provisoire. L'homme qui l'accompagnait a été mis hors de cause.

Violation de l'assignation à résidence

Dans sa missive, le maire de Laroque-Timbaut interpelle le ministre sur le profil inquiétant de l'auteur de faits : Un individu «fiché S», «déjà condamné pour des faits similaires», «reconnu comme étant au minimum en cours de radicalisation, et de surcroît en violation de son astreinte à domicile». Kader B. était en effet bien connu des services de police. Il était en attente de jugement pour «diffusion d'images à caractère terroriste». Lors d'une perquisition administrative à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé sur son ordinateur de nombreuses images de décapitations. Il en avait envoyé certaines à l'un de ses amis par l'application de messagerie Whatsapp.

«Cette affaire pose deux questions», estime Lionel Falcoz. «Comment se fait-il que cet individu, censé ne pas sortir de chez lui entre 20 heures et 6 heures du matin, ait pu se trouver sur une route à 21 heures? Cela interroge sur l'effectivité des assignations à résidence.» Le maire pointe aussi la qualification pénale de l'agression. «Le motif terroriste n'a pas été retenu, et je respecte profondément le travail des juges qui ont pris cette décision. Mais connaissant le profil de l'individu, comment s'assurer qu'il ne sera pas en mesure de radicaliser ses codétenus ?», se demande-t-il.

De son côté, l'avocate de Kader B. minimise le processus de radicalisation de son client. Me Céline Pascal le défendait déjà dans l'affaire de diffusion d'images à caractères terroristes, pour laquelle il devait comparaître en procédure de reconnaissance préalable de culpabilité. «Mon client devait comparaître libre, ce qui montre bien qu'ils ne l'ont pas considéré très dangereux», avance-t-elle. «Il n'a montré aucun signe concret de radicalisation, il ne va même pas à la mosquée et a retrouvé un travail il y a peu.» Une première expertise psychiatrique en août 2016 n'avait pas démontré que l'homme était radicalisé, explique Me Pascal. En comparution immédiate, elle a demandé une nouvelle expertise psychiatrique à la lumière des derniers événements.


*Le prénom a été modifié.

Pas-de-Calais: un chauffeur tué dans un barrage de migrants (20.06.2017)

Publié le 20/06/2017 à 07:03

Le chauffeur d’une camionnette est décédé dans la nuit de lundi à mardi dans un accident provoqué par un barrage de migrants sur l’autoroute A16 au niveau de la commune de Guemps, a annoncé cette nuit la préfecture du Pas-de-Calais.
La camionnette, immatriculée en Pologne, s’est encastrée dans l'un des trois poids-lourds bloqué par un barrage de troncs d'arbres. Elle s'est embrasée dans l’accident. L’identité du conducteur n’est pas connue à ce stade, « compte tenu de l’état du corps », précise la préfecture.

Neuf migrants de nationalité Erythréenne ont été interpellés dans l’un des trois poids-lourds bloqués par
le barrage, installé au niveau des échangeurs 49 et 50 de l’autoroute A16, à 15 kilomètres de Calais. Ils ont été placés en garde à vue.

Les barrages refont leur apparition dans le Nord-Pas-de-Calais, signe d'un retour croissant des migrants qui veulent passer en Angleterre, malgré le démantèlement de la Jungle en octobre dernier.


Attaques djihadistes : ces individus déjà repérés qui sont passés à l'acte (20.06.2017)
Par Caroline Piquet Mis à jour le 20/06/2017 à 12:55 Publié le 27/07/2016 à 12:39
Ils avaient été condamnés par la justice, faisaient l'objet d'une fiche S ou d'un mandat d'arrêt international.

VIDÉO - Ils étaient connus de la justice, faisaient l'objet d'une fiche S ou d'un mandat d'arrêt international. Le Figaro fait le point sur ces individus qui étaient connus des services antiterroristes mais qui sont parvenus à déjouer leur vigilance.

Les mois passent et la liste des individus déjà repérés mais qui ont réussi à déjouer la vigilance des services antiterroristes s'allonge. L'homme qui a foncé lundi sur un fourgon de la gendarmerie près des Champs-Elysées était, lui aussi, connu des services de renseignement. Né en France, Adam D., 31 ans, était fiché S depuis septembre 2015, en raison de son appartenance à la «mouvance islamiste radicale». Plus surprenant, l'assaillant qui transportait un important arsernal de guerre lors de son attaque bénéficiait d'un permis de détention d'arme et disposait de plusieurs armes, dont trois carabines et deux fusils de chasse. Il était assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence et s'était déjà rendu en Turquie à trois reprises entre mars et août 2016. Sa famille est connue pour faire partie de la mouvance «salafiste».
Avant lui, d'autres individus ayant commis des attentats ou projeté de le faire étaient aussi dans le collimateur des services de renseignements.

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• Mohamed Merah, l'assassin de Toulouse et Montauban

L'auteur des tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban était connu des services de police. Dès octobre 2006, ce petit délinquant faisait l'objet d'une fiche de «mise en attention» des ex-renseignements généraux. Ce qui ne l'a pas empêché de se rendre au Moyen-Orient et en Afghanistan à plusieurs reprises. Notamment en 2011, où il a passé deux semaines au Pakistan. Le 11 mars 2012, le jeune homme de 23 ans, qui s'était autoradicalisé selon le procureur de la République François Molins, tue un premier militaire puis deux autres le 15. Son équipée sanglante se termine le 19 mars dans une école juive toulousaine. Il y assassine un adulte et trois enfants.
» LIRE AUSSI - Il y a quatre ans, Mohamed Merah faisait basculer la France dans le terrorisme
• Mehdi Nemmouche, le tueur présumé de Bruxelles

Mehdi Nemmouche, le tueur présumé de l'attaque du musée juif de Bruxelles.
Soupçonné d'être l'auteur de l'attentat du Musée juif de Bruxelles, qui a fait quatre morts le 24 mai 2014, Mehdi Nemmouche avait été fiché par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) à son retour en Europe en mars 2014. Avant cela, ce délinquant multirécidiviste - condamné à sept reprises entre 2004 et 2009 - avait séjourné un an en Syrie, où il aurait rejoint les rangs d'organisations terroristes djihadistes.

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• Les frères Kouachi

Magistrats, policiers, spécialistes du terrorisme... Ils étaient nombreux à connaître Chérif et Saïd Kouachi avant le massacre de Charlie Hebdo. Surtout, ces derniers étaient depuis longtemps dans les radars des services de renseignements. Dès 2005, Chérif Kouachi avait été arrêté alors qu'il s'apprêtait à rejoindre la Syrie via une filière de djihadistes. Il sera d'ailleurs condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis. Entre 2010 et 2013, ce qu'on appelait encore la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait aussi collecté de nombreuses données sur les deux terroristes en puissance. Les autorités américaines avaient d'ailleurs alerté la France sur la présence de l'aîné, Saïd, dans un camp d'entraînement d'al-Qaida au Yemen en 2011. Comme le relate Le Monde, des écoutes téléphoniques et une surveillance physique avaient été mises en place. Mais en 2014, le suivi des deux hommes s'était arrêté au motif qu'il n'avait pas permis de «détecter d'éléments relatifs à la préparation d'une action violente» ni «de matérialiser des éléments permettant l'ouverture d'une enquête judiciaire». Le dossier avait alors été transmis à un échelon inférieur...

• Amedy Coulibaly

L'auteur de la tuerie de l'HyperCacher était aussi fiché à l'antiterrorisme. Ce délinquant multirécidiviste avait été incarcéré en 2010 avec Djamel Beghal - un djihadiste aujourd'hui basé en Syrie - pour son implication dans une tentative d'évasion du terroriste islamiste Smaïn Aït Ali Belkacem. Pour ces faits, il sera condamné à 5 ans de prison ferme en décembre 2013. À sa sortie, il sera contrôlé plusieurs fois par la police, sans éveiller les soupçons. Le 8 janvier 2015, au lendemain de l'attentat à Charlie Hebdo, Amedy Coulibaly tue une policière de 26 ans à Montrouge, au sud de Paris. Le jour suivant, il commet une prise d'otages dans une supérette cacher située porte de Vincennes à Paris, en se revendiquant de l'État islamique et assassine quatre personnes de confession juive.

Sid Ahmed Ghlam, auteur présumé de l'attentat échoué de Villejuif.

• Sid Ahmed Ghlam, l'homme qui voulait frapper une église à Villejuif

Cet étudiant algérien de 24 ans est soupçonné d'avoir fomenté un attentat contre une église de Villejuif et d'avoir tué une jeune femme dans sa voiture l'année dernière. Arrêté fortuitement le 19 avril 2015 avant qu'il ne passe à l'acte, Sid Ahmed Ghlam a dans la foulée été mis en examen puis incarcéré à la prison de Fresnes. Avant cela, le suspect avait attiré l'attention des services de renseignements. Parti en Turquie au mois de février 2014, il avait été placé en garde à vue à son retour. Faute d'éléments suffisants, aucune information judiciaire n'avait été ouverte mais le jeune homme s'était retrouvé fiché S pour «velléité de départ en Syrie». Quelques semaines plus tard, son frère avait signalé aux autorités que son aîné se radicalisait. Alertée, la police avait procédé à son audition et à un suivi téléphonique. Probablement menées en 2014 et 2015, ces écoutes n'avaient alors révélé aucun élément compromettant.

• Yassin Salhi, l'homme qui a décapité son patron

Le chauffeur livreur de 35 ans qui a décapité son patron à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) était en lien avec la mouvance salafiste et connu des services de renseignement. Il n'avait jamais fait parler de lui pour des faits délictueux mais avait été fiché S, de 2006 à 2008, en raison de sa radicalisation. Plus tard, entre 2011 et 2014, les services de renseignements l'avaient repéré pour ses liens avec la mouvance salafiste. L'homme avait fait l'objet de plusieurs notes, notamment sur ses fréquentations, la teneur de ses conversations et son changement de comportement. Une surveillance qui n'empêchera pas l'homme d'attaquer un site gazier avant d'assassiner son patron le 26 juin 2015. Il s'est suicidé six mois plus tard en prison.

• Ayoub El Khazzani, «le tireur du Thalys»

Ayoub El Khazzani avait prévu un attentat à bord du Thalys reliant Amsterdam à Paris en août 2015.
On l'avait surnommé le «tireur du Thalys». Vivant en Espagne, Ayoub El Khazzani était lui aussi dans le viseur des services de renseignements. Dès février 2014, il avait fait l'objet d'une fiche S, de niveau 3 (sur 16). Sauf qu'il n'a jamais été signalé sur le sol français. Trois mois plus tard, sa fiche «sonne» à Berlin alors qu'il prend un vol pour la Turquie. Les services de renseignements français préviennent leurs homologues espagnols et apprennent que le jeune homme ne vit plus en Espagne mais en Belgique, depuis 2014. Le 21 août 2015, en fin de journée, l'homme équipé d'une kalachnivok monte dans le train Amsterdam-Paris pour tuer des passagers à bord. C'est un incroyable concours de circonstance qui a permis à deux militaires américains de neutraliser le terroriste présumé, qui a été depuis mis en examen et écroué.

• Les trois kamikazes du Bataclan

Les trois terroristes qui ont causé la mort de 90 personnes dans la salle de concert parisienne le 13 novembre 2015 étaient également connus des services de renseignement. Ismaël Omar Mostefaï avait été condamné huit fois pour des faits de droit commun sans jamais être incarcéré. Ce Français de 29 ans, résidant à Chartres, avait effectué un séjour en Syrie entre 2013 et 2014 et faisait l'objet d'une fiche S depuis 2010.

De même, Samy Amimour était recherché par les autorités françaises. Après un projet de départ avorté pour le Yémen, ce chauffeur de la RATP - qui avait démissionné en 2012 - avait été mis en examen la même année pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. En 2013, il avait violé son contrôle judiciaire et était parti en Syrie. Un mandat d'arrêt international avait alors été lancé par les services français.

Identifié trois semaines après les attentats, Foued Mohamed-Aggad, faisait l'objet d'une fiche S pour radicalisation et d'une notice bleue d'Interpol. C'est-à-dire une demande d'information sur la localisation, l'identité, l'origine ou les activités de personnes pouvant présenter un intérêt pour une enquête. En décembre 2013, le jeune homme de 23 ans originaire du quartier sensible de La Meinau à Strasbourg était parti en Syrie avec son frère et un groupe d'amis. La plupart d'entre eux étaient rentrés en France et avaient été interpellés en mai 2014, mais lui était resté sur place. Jusqu'à ce qu'il rentre clandestinement en France. Il est probablement parvenu à déjouer les services de surveillance en voyageant avec de faux papiers.

Larossi Abballa a assassiné un couple de policiers à Magnanville en juin dernier.
• Larossi Abballa, le tueur de Magnanville

Lui aussi est «sorti des radars». Arrêté en 2011, condamné en 2013 pour son passé de djihadiste, Larossi Abballa avait, à sa sortie de prison, fait l'objet d'un suivi. Jusqu'à la fin 2015, le jeune homme de 25 ans avait été astreint à un certain nombre d'obligations et notamment des convocations de la part du service pénitentiaire d'insertion et probation. Plus récemment, il était surveillé de près par les autorités. Il avait été mis sur écoute dans le cadre d'un autre dossier antiterroriste, une procédure ouverte en février dernier sur une filière djihadiste. Il faisait l'objet d'une fiche S mais «ne semblait pas présenter de menace concrète et suffisante», selon les services de renseignements cités par Le Parisien. Le 13 juin au soir, le jeune homme a assassiné au nom de Daech un couple de policiers à Magnanville, dans les Yvelines.

• Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, les auteurs de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray

Abdel Malik Petitjean
Le 26 juillet 2016, deux terroristes pénètrent dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, dans l'ouest de la France, et égorgent le père Jacques Hamel, avant d'être abattus par la police. L'assassinat est revendiqué par l'EI. Adel Kermiche, l'un des deux terroristes identifié, était connu des services antiterroristes. Ce Français de 19 ans avait déjà été inculpé pour avoir tenté à deux reprises, en 2015, de se rendre en Syrie. Il avait par la suite été assigné à résidence avec un bracelet électronique après une dizaine de mois en prison. Son complice Abdel Malik Petitjean, un Savoyard de 19 ans, avait pour sa part réussi à échapper aux radars antiterroristes pendant six semaines avant de passer à l'action. Il avait été détecté en Turquie dès le 10 juin par les services locaux et était revenu en France sans déclencher la moindre alerte puisque les services français n'avaient pas été avertis à temps par leurs homologues turcs. À la réception de ce précieux signalement, les policiers français avaient aussitôt diffusé une fiche S et versé Abdel Malik Nabil Petitjean au fichier SIS Schengen dans l'espoir de l'intercepter à son retour sur le sol national. Mais il était trop tard.

» Adel Kermiche, un ado perturbé devenu terroriste

• Karim Cheurfi, tueur de policier

Le 20 avril dernier, un homme abat un policier sur les Champs-Elysées à Paris. Karim Cheurfi, 39 ans, était visé depuis mars 2017 par une enquête antiterroriste, sans être fiché S, pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers. Dans le cadre de cette enquête, il avait été arrêté le 23 février, avant d'être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes. Il avait été condamné en 2005 à quinze ans de réclusion pour tentatives d'homicide volontaire sur un policier, un élève gardien de la paix, et sur le frère de celui-ci, dans la région parisienne.

» Karim Cheurfi, multi-condamné dès 2001

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Champs-Élysées: un «stock d'armes» retrouvé au domicile de l'assaillant (20.06.2017)

Un "stock d'armes" a été saisi au domicile de l'assaillant de 31 ans mort hier dans un attentat manqué sur les Champs-Elysées, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.

Adam Djaziri, fiché S depuis 2015 pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale, détenait neuf armes connues des autorités, dont trois soumises à autorisation - des pistolets Sig-Sauer 9mm et Glock 9mm ainsi qu'un fusil de type kalachnikov, a confirmé cette source.


Champs-Elysées : des gendarmes attaqués, Collomb dénonce une « tentative d’attentat »

Timbaut (47) : un agriculteur poignardé par un homme au cri d’ « Allahu Akbar » (19.06.2017)
Deux hommes ont été interpellés, dimanche soir à Laroque-Timbaut (Lot-et-Garonne), par les gendarmes, qui recherchaient l’un d’eux, suspecté d’avoir poignardé un agriculteur et connu pour être radicalisé.
Vers 21 heures, une altercation éclate entre les conducteurs d’une voiture, celui d’un scooter et un agriculteur. Selon nos informations, les deux hommes reprochent au paysan de provoquer des nuisances avec sa moissonneuse batteuse. Le ton monte, le conducteur de la voiture aurait crié «Allahu Akbar» (« Dieu est [le] plus grand », ndlr) et asséné un coup de couteau à l’agriculteur.
Les deux hommes auraient ensuite pris la fuite, laissant la victime, gravement blessée à un bras. Elle sera prise en charge par les secours et évacuée vers le centre hospitalier d’Agen. Les militaires identifient et arrêtent les deux suspects peu de temps après. La brigade de recherches d’Agen est saisie de l’enquête.
source : Le Parisien

> Policiers blessés à La Réunion : le suspect radicalisé et sa mère mis en examen

> Gard : enquête ouverte après la diffusion d'une vidéo de Daech par un élève policier

> L'ex-militaire radicalisé arrêté à Evreux avait envisagé une attaque en France


«Je me suis vu mourir» : l'agriculteur poignardé par un fiché S se confie au Figaro
Par Edouard de Mareschal Mis à jour le 28/06/2017 à 21:09 Publié le 28/06/2017 à 21:05

Au cri d'«Allah akbar», un radicalisé a poignardé de plusieurs coups de couteau un cultivateur du Lot-et-Garonne, occasionnant à la victime une incapacité de travail de 21 jours. L'agriculteur raconte les faits et demande des explications aux autorités.

Le gaillard a beau dépasser le quintal et mesurer un mètre quatre-vingt-dix, l'attaque l'a mis par terre. «Je n'oublierai jamais ce qui m'est arrivé, car je me suis vu mourir», raconte au Figaro cet agriculteur de Laroque-Timbaut (Lot-et-Garonne), violemment poignardé le 18 juin dernier par un individu fiché S alors qu'il moissonnait son champ. «Les journaux parlent d'un fait divers, mais moi je l'ai eu en face de moi…, s'émeut-il. Je l'ai vu faire tourner sa lame en criant “Allah akbar” ou je ne sais quoi…». Son jeune collègue, qui moissonnait avec lui ce jour-là, lui a sauvé la vie. «Sans lui, l'autre m'aurait achevé au sol», assure-t-il.

L'agriculteur ...
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/28/01016-20170628ARTFIG00370-je-me-suis-vu-mourir-l-agriculteur-poignarde-par-un-fiche-s-temoigne.php


Sur les Champs-Elysées, les gendarmes échappent à un nouvel attentat (19.06.2017)
Par Willy Le Devin, Photo Stéphane Remael pour «Libération» — 19 juin 2017 à 20:16
Lundi, sur l’avenue des Champs-Elysées, lors de l’opération de police qui a fait suite à l’attaque ratée.
Lundi, sur l’avenue des Champs-Elysées, lors de l’opération de police qui a fait suite à l’attaque ratée. Photo Stéphane Remael pour «Libération»
Une Megane s’est embrasée après avoir heurté un fourgon de militaires, lundi. Le conducteur, qui était fiché S, est mort.

Sur les Champs-Elysées, les gendarmes échappent à un nouvel attentat
Il est 15 h 48, lundi, lorsqu’une Renault Megane double un fourgon de l’escadron de gendarmerie de Chaumont (Haute-Marne) et le percute par la droite aux bas de l’avenue des Champs-Elysées. D’après plusieurs témoins, cela ressemblait au départ à une manœuvre de dépassement très audacieuse. Mais lorsque les gendarmes s’approchent du véhicule accidenté, la scène bascule dans une autre dimension. Eric Favereau, journaliste à Libération, y assiste de visu : «Là, je vois une implosion dans l’habitacle de la voiture à l’arrêt, avec un jet de flamme qui sort. Les gendarmes se précipitent dans leur camion pour prendre des outils et cassent les vitres de la voiture. Un motard les aide. Ils arrivent à ouvrir la voiture, qui est toujours en feu. Ils sortent un homme et le tirent jusqu’au sol pendant que d’autres utilisent des extincteurs.» Une épaisse fumée orangée se dégage alors au-dessus de la célèbre avenue parisienne.

Gaz.
En fouillant la Mégane, les gendarmes comprennent qu’ils viennent d’essuyer ce que le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qualifiera de «tentative d’attentat». Ils découvrent deux bonbonnes de gaz, deux armes de poing, deux kalachnikov et des cartouches. La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie des investigations, et a confié l’enquête de flagrance à la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres (SAT) et à la DGSI.

D’après les premiers éléments, le conducteur du véhicule aurait foncé délibérément sur le fourgon des militaires. Selon notre journaliste présent sur les Champs-Elysées, «ce n’est que dans un deuxième temps, au moment où les gendarmes s’approchaient de la vitre avant du véhicule suspect, que l’implosion s’est produite.» «J’ai vraiment été impressionné par le calme des fonctionnaires, poursuit Eric Favereau. Ils ont d’abord secouru le conducteur, ont éteint l’incendie, puis ont sécurisé le périmètre. C’était vraiment impressionnant. Il n’y a pas eu de mouvement de panique.»

Malgré l’arrivée rapide des secours, le suspect est décédé des suites de ses blessures. Une carte d’identité a été retrouvée dans la Megane. Sous réserve qu’elle soit authentique, elle révèle qu’Adam D. est né en 1985 à Argenteuil (Val-d’Oise). Connu de la DGSI, il était fiché S (pour Sûreté de l’Etat). Dans la soirée de lundi, la police analysait les substances retrouvées dans la Megane et la Brigade de recherche et d’intervention effectuait une opération au domicile des parents du suspect au Plessis-Pâté (Essonne).

Projet de loi.
Le 20 avril, les Champs-Elysées avaient déjà été le théâtre d’un attentat contre les forces de sécurité. Karim Cheurfi, 39 ans, avait mitraillé des policiers en faction devant l’office de tourisme de Turquie. Un des fonctionnaires visés, Xavier Jugelé, est décédé. Un message manuscrit défendant la cause de l’Etat islamique avait été retrouvé sur un papier près du corps de Cheurfi.

Lors d’une courte allocution sur les Champs-Elysées, le ministre de l’Intérieur a rappelé «le niveau de menace extrêmement élevé» pesant sur la France. Mercredi, Gérard Collomb présentera au Conseil des ministres un projet de loi introduisant les dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun.

Un islamiste tente de faire exploser sa voiture sur les Champs-Élysées (19.06.2017)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/19/01016-20170619ARTFIG00363-il-tente-de-faire-exploser-sa-voiture-sur-les-champs-elysees.php
Par 3 auteurs Mis à jour le 19/06/2017 à 21:49 Publié le 19/06/2017 à 20:40

La police criminelle inspecte les lieux de l'attentat, lundi sur les Champs-Élysées, et recouvre le corps de l'assaillant.

VIDÉO - L'individu a percuté un fourgon de gendarmes. Des bonbonnes de gaz et des dispositifs de mise à feu ont été découverts.
Pour la seconde fois en moins de deux mois, les Champs-Élysées ont été le théâtre d'une attaque terroriste. Cette fois, le stratagème de la voiture piégée semble avoir été privilégié, mais l'attentat a tourné court. Un miracle au regard de l'arsenal guerrier que transportait l'assaillant.

Lundi vers 15 h 40, à deux pas du square Marigny, un automobiliste a lancé sa voiture, une Renault Megane, sur un fourgon Iris, qui, transportant entre huit et dix hommes de la gendarmerie mobile, descendait les Champs-Élysées. La voiture s'est enflammée lors de la collision, sans faire de blessé parmi les militaires. Le conducteur, porteur de deux armes, a été extrait de l'habitacle calciné. Il a trouvé la mort dans des circonstances qui restent à déterminer. Son corps à moitié dénudé était à même le sol. Un fusil d'assaut de type kalachnikov ainsi qu'un pistolet automatique autrichien, modèle Glock 26, ont été retrouvés à ses côtés. Selon une source policière, le terroriste présumé, Djaziri Adam L., âgé de 31 ans et né en France, était fiché S depuis septembre 1995, en raison de son appartenance à la «mouvance islamiste radicale», et avait fait une demande de port d'arme. Son père, interrogé par l'AFP, précise qu'il «avait une arme qui était déclarée, il s'entraînait au tir». Il bénéficiait d'un permis de détention d'arme, selon une source proche du dossier. Il était assigné à résidence dans le cadre de l'Etat d'urgence et s'était déjà rendu en Turquie. Des perquisitions étaient en cours lundi en début de soirée à son domicile du Plessis-Pâté, dans l'Essonne. Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, la famille de l'individu était également connue pour faire partie de la mouvance «salafiste».

Les artificiers du laboratoire central de la Préfecture de police ont découvert deux bonbonnes de gaz ainsi que deux dispositifs de mise à feu dans la Megane. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée à la section antiterroriste de la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure. Aucune référence au djihad n'a été retrouvée sur les lieux de l'attaque.

Cette «tentative d'attentat», pour reprendre les propos tenus sur les lieux par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, est d'autant plus symbolique qu'elle intervient aux abords de la «plus belle avenue du monde», très sécurisée et aimée des touristes.

Après un bref instant de panique, ces derniers, bloqués dans leur promenade, étaient au demeurant étrangement calmes lundi, guère étonnés des gendarmes et militaires, casqués et avec des armes automatiques. Un passant renseignait des Espagnols de passage : «Quelqu'un a foncé sur des policiers ou des gendarmes ?» «Encore ?» lâchait un touriste sur un ton à peine surpris. Comme si les esprits étaient déjà habitués à de pareils actes. Le ministre de l'Intérieur a souligné quant à lui que ces faits rappelaient que «le niveau de la menace en France est extrêmement élevé».

L'attaque de lundi survient en effet après une série d'attentats visant notamment les forces de l'ordre. Les faits sont survenus à quelques centaines de mètres du lieu de l'assassinat, revendiqué par Daech, dont a été victime le capitaine Xavier Jugelé, le 20 avril dernier.

Des fonctionnaires de police sont visés

Plus récemment, le 6 juin, une attaque terroriste, perpétrée au nom de l'État islamique, a été commise devant la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ce jour-là, un étudiant algérien âgé d'une quarantaine d'années s'était dirigé vers trois fonctionnaires de la Préfecture de police. Brandissant un marteau, il avait attaqué l'un d'eux par-derrière, en criant: «C'est pour la Syrie!» Un policier âgé de 22 ans avait été légèrement touché au cou. Blessé par des tirs de riposte, l'assaillant a été arrêté et mis en examen.

Déjà, le 18 mars dernier, un Français d'origine tunisienne de 39 ans avait dû être abattu alors qu'il tentait de s'emparer du fusil d'une militaire de «Sentinelle» à l'aéroport d'Orly. Connu pour des faits de droit commun, il s'était radicalisé en prison.

Depuis les assassinats de Mohamed Merah, en mars 2012, les forces de sécurité paient un lourd tribut à la lutte antiterroriste. Elles n'ont pas oublié le meurtre barbare de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, couple de policiers tué au couteau le 13 juin 2016 à leur domicile de Magnanville (Yvelines). Ou les attentats qui ont coûté, le 7 janvier 2015, la vie à Ahmed Merabet, un policier affecté au commissariat du XIe arrondissement de Paris et achevé au sol par les frères Kouachi, ainsi qu'à Franck Brinsolaro, brigadier chargé de la protection du dessinateur Charb et tué lors de l'attaque de Charlie Hebdo.

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Un homme a percuté en voiture un fourgon de gendarmerie à Paris, sans faire de blessés parmi les forces de l’ordre. Le ministre de l’intérieur a annoncé sa mort. (19.06.2017)
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 19.06.2017 à 16h28 • Mis à jour le 19.06.2017 à 22h15


Vers 15 h 48, lundi 19 juin, un homme a percuté volontairement un véhicule de gendarmes mobiles qui descendait les Champs-Elysées, à proximité du square Marigny, dans le 8e e arrondissement de Paris, sans faire de blessé parmi les gendarmes ou les passants. A la suite du choc, une épaisse fumée orange, dont l’origine n’est pas encore déterminée, se dégageait de l’habitacle de sa voiture.

Le conducteur a été extrait du véhicule, une Renault Mégane blanche, à bord de laquelle des bonbonnes de gaz, des armes de poing, une kalachnikov et de l’explosif ont été retrouvés. Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur, a dénoncé une « tentative d’attentat » et a précisé que l’auteur des faits était mort. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle de la préfecture de police de Paris (SAT) et à la DGSI.

Selon une source proche de l’enquête, contactée par Le Monde, l’identité de l’assaillant est en cours de vérification, mais selon les papiers d’identité retrouvés dans la voiture, il pourrait s’agir d’un homme né en 1985, originaire d’Argenteuil (Val-d’Oise) et fiché S. Une perquisition était en cours lundi soir à son domicile, au Plessis-Pâté, dans l’Essonne, a-t-on appris auprès de sources proches de l’enquête.

La préfecture de police, qui avait annoncé qu’une opération était en cours et avait recommandé d’éviter le secteur, a fait savoir un peu plus tard que la situation était maîtrisée. Un important dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux. La RATP a fermé les stations Concorde (lignes 1, 8 et 12) et Champs-Elysées-Clemenceau (lignes 1 et 13), et les correspondances n’y sont pas assurées.
Policiers et militaires, cibles privilégiées

« Une nouvelle fois, les forces de sécurité en France ont été visées, a déclaré Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur. Cela montre une fois de plus que le niveau de la menace en France est extrêmement élevé. »

Le 20 avril, les Champs-Elysées avaient déjà été le théâtre d’un attentat, lorsque Karim Cheurfi avait tué par balle un policier et en avait blessé deux autres, avant d’être abattu. Un message manuscrit « défendant la cause de l’Etat islamique [EI] » avait été retrouvé sur un papier près de son corps et l’attaque avait été immédiatement revendiquée par le groupe djihadiste.

Le 6 juin, Farid Ikken avait, quant à lui, attaqué un membre d’une patrouille de police sur le parvis de Notre-Dame de Paris, en plein cœur du Paris touristique, et s’était revendiqué « soldat du califat », un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 du groupe EI, selon une source proche de l’enquête. Le policier agressé avait été légèrement blessé au cou.


Depuis janvier 2015, les attentats en France ont fait au total 239 morts. Les policiers et les militaires sont depuis quelques années des cibles privilégiées d’attaques terroristes.



No-go-1
Pour l'Islam radical, c'est-à-dire qui suit à la lettre les textes islamiques (Coran, Sunna, tafsir), les femmes sont soit putes (à voiler ou à violer), soit soumises (voilées, obéissantes, ayant le seul droit d'obéir aux mâles de leur entourage et de procréer des petits musulmans). Paradoxalement, des mouvements féministes et des médias dits progressistes soutiennent des femmes voilées défendant la charia dans les pays occidentaux.
Dans Bruxelles, la capitale de la Belgique qui est déjà à 20 pour cent musulmane,  plusieurs quartiers d’immigrés sont devenus des zones interdites aux policiers, qui sont fréquemment caillassés par des jeunes musulmans lorsqu’ils y pénètrent. Dans le district de Kuregem à Bruxelles, qui ressemble souvent à une vraie zone de guerre urbaine, la police doit patrouiller ce quartier avec deux cars de police : le premier pour transporter la patrouille, le second pour empêcher l’attaque du premier. Dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles, la police a reçu les ordres de ne pas boire un café ni de manger un sandwich en public pendant le ramadan.

Question simple : Pourquoi le gouvernement belge laisse-t-il faire ? Ont-ils des instructions de l'Union européenne
pour laisser faire les vandales et les laisser coloniser de larges pans du territoire sous des lois moyen-âgeuses et obscurantistes ? Ont-ils peur d'être accusés de racisme, d'islamophobie par les islamoracailles qui terrorisent la population ? Ce serait le comble, mais on a des exemples très nombreux en France d'aveuglement sélectif qui dure depuis des décennies (Télérama, Libération, France Inter, Parti socialiste, etc. la liste est très longue comme le bras de Mr Fanstastique) et j'imagine qu'en Belgique on assène aux bons citoyens crédules les mêmes doctrines pseudo-progressistes qui sont en fait tout bonnement, sous les couleurs saintes de la gauche, de l'amour, du progrès, de la tolérance et de l'antifascisme, des collaborations avec l'extrême-droite la plus radicale et la plus active du moment : le fondamentalisme islamique, aussi appelé par certains nazislamisme : haine des juifs, haine des chrétiens, appel au jihad, haine des homosexuels, ravalement des femmes au rang de citoyens de seconde zone, devenant toutes des quasi-esclaves des mâles de leur famille, pas de tolérance, ni de liberté d'expression, soumission de la vie privée au contrôle de polices de la charia, persécutions des minorités religieuses, persécution et mis au pas des femmes, endoctrinement des enfants dès le plus jeune âge. On en voit des expressions réalisées dans les régimes politiques et sociaux de l'Arabie saoudite ou de l'Iran. Sunnites ou chiites, ce sont des régimes totalitaires avec des exécutions d'homosexuels, d'apostats, d'adultères, de contestataires toutes les semaines.

Les musulmans qui souhaiteraient s'intégrer ne peuvent pas le faire correctement, car ils sont stigmatisés, humiliés et parfois violentés (surtout les femmes) par les franges les plus radicales. Le gouvernement et la presse ferme les yeux. Aucune action légale ou sociale d'envergure ne vient contrebalancer la croissance des franges extrémistes et leur main-mise grandissante sur la société. Pourquoi déjà ne pas renvoyer tous les nazis musulmans dans leur pays d'origine et ne garder que les bons citoyens ? 



VIDÉO - L'homme dont la valise a explosé dans la gare mardi soir avant qu'il ne soit abattu par des militaires en patrouille a été identifié, a annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur Jan Jambon. Une conférence de presse du parquet fédéral belge est attendue à 11 heures.

Correspondant à Bruxelles

Des militaires en patrouille à la gare centrale de Bruxelles ont «neutralisé», ce mardi peu avant 21 heures, un individu après une explosion suspecte, a confirmé la police de la capitale un peu plus d'une heure après l'incident. Aucun (autre) blessé n'est à déplorer selon la même source, et la situation est à nouveau maîtrisée dans le bâtiment, l'un des plus fréquentés de la ville.

L'homme est soupçonné d'avoir voulu perpétrer un attentat et dont la valise a explosé dans la gare de Bruxelles-Central mardi soir est mort, a annoncé le parquet fédéral belge. Après l'explosion de «faible puissance» de son bagage dans un couloir de la gare, qui a été évacuée dans la foulée, des soldats ont ouvert le feu sur le suspect.

Des témoins ont fait état de tirs. Selon le site du quotidien Het Laatste Nieuws, l'individu aurait crié «Allah U Akbar» (Dieu est le plus grand) avant une petite explosion. Les soldats en faction se seraient alors rués vers lui, avant d'ouvrir le feu. Le parquet fédéral a indiqué peu avant minuit que l'explosion était «considérée comme une attaque terroriste».

Le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, a annoncé mercredi que l'identité de l'homme abattu mardi soir était désormais connue, laissant par ailleurs entendre que des perquisitions étaient en cours. Il n'a cependant divulgué aucun nom, renvoyant pour plus de détails à une conférence de presse du parquet fédéral belge prévue à 11 heures. Le premier ministre belge, Charles Michel, et des membres du gouvernement étaient réunis mercredi matin pour un Conseil national de sécurité, en présence de représentants des services de sécurité du pays. «Merci à nos soldats, aux services de sécurité et au personnel de la SNCB (la compagnie ferroviaire belge, ndlr) pour leur professionnalisme et leur courage», a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Mouvement de panique

Le périmètre de la gare et celui, tout proche, de la Grand Place, au cœur touristique de la capitale belge, ont été évacués et bouclés. Un mouvement de panique a éclaté dans le hall d'attente et sur les voies. Le trafic ferroviaire a été interrompu mais la circulation du métro a été rétablie peu avant 23 heures . Plus d'une heure après l'incident, le ballet des voitures de police se poursuivait près du centre historique, sous la surveillance d'un hélicoptère de la police.

Bruxelles a été la cible d'attentats-suicides à l'aéroport et dans une station de métro en mars 2016, avec un bilan de 32 morts. La capitale belge a aussi été le point de départ de commandos de l'Etat islamique qui ont tué 130 personnes à Paris, en novembre 2015.

L'incident, qui s'est produit après des attentats répétés à Londres et une attaque sur les Champs-Elysées à Paris, survient à moins de 48 heures d'un sommet européen. Les vingt-huit chefs d'Etat et de gouvernement ont rendez-vous dans un quartier excentré de la capitale belge, régulièrement transformé en camp retranché pour la circonstance. La ville, en alerte rouge, est en permanence patrouillée par des soldats et des policiers en armes, depuis l'automne 2015.

En Belgique, le dernier incident remonte à la fin mars, lorsque la police d'Anvers a arrêté le chauffeur d'une voiture qui avait semé la panique en s'engageant à vive allure dans une rue piétonne du grand port de la mer du Nord. Ressortissant tunisien résident en France, l'homme a été rapidement inculpé de tentative d'assassinat à caractère terroriste. Mais des doutes sérieux subsistent sur son mobile.



Les « Zones interdites aux non-musulmans » prolifèrent en Europe

 Un article de Soeren Kern dans Hudson NY sur «l'occupation sans tanks ni soldats» des villes européennes.

Les islamistes intensifient la création de zones interdites aux non-musulmans dans les villes d’Europe.
La plupart de ces « zones interdites » fonctionnent comme des micro-états gouvernés par la charia. Les autorités des pays d’accueil ont, en effet, perdu le contrôle de ces quartiers et dans plusieurs cas, les services publics n’ont plus accès, tels que la police, les pompiers et les ambulances.
Les « zones interdites » sont le résultat de décennies de politique multiculturelle qui ont encouragé les musulmans à créer des sociétés parallèles et à vivre dans l’auto-ségrégation plutôt que de s’intégrer dans leurs pays d’accueil européens. 

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En Grande-Bretagne, par exemple, le groupe musulman « Muslims against the Crusades » a lancé une campagne pour transformer douze villes anglaises, incluant ce qu’ils appellent « Londonistan », en états islamiques indépendants. Ces soi-disant émirats islamiques fonctionneraient comme des enclaves autonomes, soumises à la charia et opérant complètement en dehors du droit britannique.
Cet « Islamic Emirates Project » cite les villes de Birmingham, Bradford, Derby, Dewsbury, Leeds, Leicester, Liverpool, Luton, Manchester, Sheffield, ainsi que Waltham Forest au nord-est de Londres, et Tower Hamlets à l’est, en tant que territoires appelés à être entièrement soumis à la charia.
A Tower Hamlets (aussi nommé République islamique de Tower Hamlets) des prédicateurs musulmans dénommés Tower Hamlets Talibans profèrent régulièrement des menaces de mort contre les femmes ne portant pas le voile. Les rues avoisinantes ont été placardées d’affiches avertissant : « Vous entrez dans une zone contrôlée par la charia : la loi islamique s’applique ici ». Toutes les publicités jugées offensantes pour les musulmans sont systématiquement vandalisées ou recouvertes de spray noir.

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A Luton, dans le quartier de Bury Park, les musulmans sont accusés d’opérer un nettoyage ethnique en harcelant les non-musulmans au point que la plupart ont déménagé loin du voisinage des musulmans. Dans les West Midlands, deux prédicateurs chrétiens ont été accusés de « crime de haine » pour avoir distribué des feuillets des évangiles dans une zone à prédominance musulmane de Birmingham. A Leytonstone, à l’est de Londres, l’extrémiste musulman Abu Izzadeen a hurlé : « Comment osez-vous venir dans une zone musulmane ? » contre le précédent Home Secretary, M. John Reid.
En France, de larges secteurs de quartiers musulmans sont considérés comme « zones de non-droit » par la police française. Récemment on a décompté 751 « zones urbaines sensibles, les ZUS » comme on les appelle par euphémisme. Une liste complète de ces ZUS se trouve sur un site officiel du gouvernement français, avec cartes satellites et démarcations précises des rues. On estime à cinq millions les musulmans vivant dans ces ZUS, des zones entières dont la République française a perdu le contrôle.
Les immigrés musulmans prennent le contrôle d’autres parties de la France. A Paris et dans les autres villes françaises avec une nombreuse population musulmane, telles que Lyon, Marseille et Toulouse, des milliers de musulmans ferment les rues et les trottoirs (et par conséquent, ferment les commerces et piègent les non-musulmans dans leur appartement ou leur bureau) afin de laisser des hordes de musulmans faire leur prière du vendredi. Certaines mosquées commencent même à faire hurler des haut-parleurs avec leurs prêches et leurs allah akbar dans les rues.
Ces spectacles hebdomadaires, documentés sur des douzaines de vidéos postées sur You Tube (iciiciiciiciiciiciiciici et ici) ont été dénoncés comme une « occupation sans tank ni soldats » et provoquent la rage et l’incompréhension des populations. Malgré de multiples plaintes, les autorités locales refusent d’intervenir car elles craignent de susciter des émeutes.
Dans Bruxelles, la capitale de la Belgique qui est déjà à 20 pour cent musulmane,  plusieurs quartiers d’immigrés sont devenus des zones interdites aux policiers, qui sont fréquemment caillassés par des jeunes musulmans lorsqu’ils y pénètrent. Dans le district de Kuregem à Bruxelles, qui ressemble souvent à une vraie zone de guerre urbaine, la police doit patrouiller ce quartier avec deux cars de police : le premier pour transporter la patrouille, le second pour empêcher l’attaque du premier. Dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles, la police a reçu les ordres de ne pas boire un café ni de manger un sandwich en public pendant le ramadan.
En Allemagne, Bernhard Witthaut, commissaire de police, a déclaré le 1er août au journal Der Westen, que les immigrés musulmans sont en train d’imposer des zones interdites dans de nombreuses villes allemandes, à une vitesse alarmante.
Dans cet article le journaliste demande à M. Witthaut : « Dans ces zones urbaines, par exemple dans la Ruhr, où des quartiers entiers sont des zones interdites, cela signifie-t-il que la police n’y assure plus la sécurité ? » M. Witthaut répondit : « Les commissaires de police et le ministre de l’Intérieur nient ces faits. Mais évidemment, nous savons très bien où nous pouvons aller avec une voiture de police et où il nous faut un véhicule de transport de troupes. La raison véritable c’est que nos collègues ne peuvent plus y aller en équipes de deux et ont peur de devenir eux-mêmes les victimes d’un crime.  Nous savons que ces zones existent. Et ce qui est plus grave : dans ces zones, les auteurs de crimes ne sont même plus inculpés. Ces zones sont livrées à elles-mêmes, abandonnées. Il faut vraiment un cas très grave pour que nous, les policiers, en ayons des échos. Le pouvoir de l'Etat est totalement absent de la scène ».
En Italie, les musulmans ont pris le contrôle de la Piazza Venezia à Rome pour les prières de rue. A Bologne, les musulmans menacent régulièrement de faire sauter la Cathédrale San Pietronio car elle contient une fresque vieille de six siècles inspirée de l’Enfer de Dante et qui dépeint un Mahomet tourmenté par des diables de l’enfer.
Aux Pays-Bas, un tribunal hollandais a exigé du gouvernement de publier une liste politiquement incorrecte des 40 zones interdites de Hollande. Les cinq quartiers musulmans les plus problématiques sont à Amsterdam, Rotterdam et Utrecht. Le quartier Kolenkit à Amsterdam est le problème numéro un du pays. Ensuite les trois districts dangereux sont Pendrecht,  Het Oude Noorden et Bloemhof à Rotterdam. Le quartier Ondiep à Utrecht arrive en cinquième position suivi de Rivierenwijk (Deventer) Spangen (Rotterdam), Oude Westen (Rotterdam), Heechterp/Schieringen (Leeuwarden) et Noord-Oost (Maastricht).
En Suède, qui possède les lois les plus généreuses pour l’immigration en Europe, de larges territoires au sud de Malmö, qui a plus de 25 pour cent de musulmans, sont des zones interdites aux non-musulmans. Les pompiers et les ambulances refusent d’entrer dans les quartiers musulmans tels que Rosengaard sans une forte escorte policière. Le chômage masculin à Rosengaard est supérieur à 80 pour cent. Quand les pompiers essayèrent d’éteindre un incendie à la mosquée principale de Malmö, ils furent reçus à coups de cailloux.
Dans la ville suédoise de Göteborg, les jeunes musulmans lancent des cocktails Molotov sur les voitures de police. Dans le quartier d’Angered, où plus de quinze voitures de police ont été détruites, des jeunes ont même pointé des lasers en direction des yeux des policiers, certains d’entre eux furent temporairement aveuglés.
Dans le quartier de Backa à Göteborg, des jeunes ont lancé des pierres sur les patrouilles de police. La police a aussi des difficultés pour empêcher que les jeunes brûlent des voitures et attaquent les services d’urgence et de secours dans plusieurs quartiers de la ville.
Selon un Iman basé à Malmö, Adly Abu Hajar : « La Suède est le meilleur état islamique au monde ».

Ce que l'on sait sur l'assassinat de Pascal Darmon dans son magasin de Rouen (17.05.2017)

Pascal Darmon et sa boutique / © France 3 Normandie
Précisions et reportages des équipes de la rédaction de France 3 Normandie après la mort de l'ancien dirigeant du FCR
Par Richard Plumet avec AFPPublié le 17/05/2017 à 16:59 Mis à jour le 04/08/2017 à 14:03
Emotion en centre-ville
Un ancien dirigeant du Football club de Rouen (FCR) devenu restaurateur, Pascal Darmon, a été mortellement poignardé  hier (mardi 16 mai 2017) en plein centre-ville et l'auteur des coups de couteau a été interpellé, a-t-on appris auprès du parquet. Les faits se sont produits en fin d'après-midi vers 18H sur le boulevard d'Alsace-Lorraine, dans le restaurant de M. Darmon, "Le sens des vins", où la clientèle peut se restaurer et déguster des vins.

VIDEO : le point sur cette affaire ce mercredi midi avec les équipes de France 3 Normandie. Extrait du JT 12/13 du mercredi 17 mai 2017 présenté par Grégory Thélu.
Avec :
Les faits, les témoignages de voisins, les premiers éléments de l'enquête et le portrait de Pascal Darmon

L'agresseur a donné plusieurs coups de couteau puis a pris la fuite.  Les lieux de l'homicide ont été bouclés par la police et le trajet des bus détourné. L'agresseur a été arrêté non loin de là, dans un immeuble, la police ayant bénéficié de témoignages de passants.
"L'auteur a été interpellé à son domicile et a été placé en garde à vue", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache.

 Notre article publié le soir du meurtre :

Un suspect interpellé puis interné
L'homme qui a mortellement poignardé mardi à Rouen Pascal Darmon, ancien dirigeant du club de football de la ville, va subir des examens psychiatriques, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.
"Le mis en cause a été transféré dans un établissement psychiatrique pour y être examiné et l'enquête ne pourra pas évoluer aujourd'hui", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Rouen Pascal Prache. "A sa sortie, il pourra être entendu à nouveau", a-t-il ajouté.

L'individu, âgé de 32 ans et né en Côte d'Ivoire, n'était pas connu des services de police. La veille toutefois il avait eu un différend dans son immeuble avec deux jeunes filles qui ont déposé une main courante à l'Hôtel de police.
Le meurtre a eu lieu mardi peu après 18H00 dans la cave du restaurant de M. Darmon, un établissement spécialisé dans la dégustation de vins, situé en plein centre-ville de Rouen, boulevard Alsace-Lorraine.

L'agresseur a porté plusieurs coups de couteau à sa victime, au moins trois dont deux dans le dos et un à la carotide, selon le quotidien Paris Normandie. Il a également blessé légèrement un employé de l'établissement "Le sens des vins" et l'a menacé avec une arme de poing.

Le suspect s'est ensuite enfui et s'est réfugié dans son appartement, de l'autre côté de la rue, vociférant sur son balcon, selon une source policière. Il a été interpellé sans trop de difficultés.

Si le mobile du crime reste flou, le procureur a catégoriquement démenti qu'il soit d'origine antisémite. "Nous n'avons absolument aucun élément en ce sens", a affirmé M. Prache.

En effet, le meurtre a causé un certain émoi dans la communauté juive. "Il y a une inquiétude à fleur de peau dans la communauté juive (...) nous attendons de connaître les résultats de l'enquête", a indiqué à l'AFP Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA).

Pascal Darmon, 52 ans, était apprécié à Rouen, où il a dirigé le Football club de Rouen (FCR) de 2005 à 2012. Il "aura englouti pas moins de 6,5 millions d'euros de sa fortune personnelle", selon Paris Normandie. En 2013 il avait été mis en examen pour "escroquerie" et "abus de bien sociaux", un dossier qui devrait être refermé du fait de sa disparition.



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