lundi 19 février 2018

Hadiths sexistes (Sauvegarde Brisons le mythe 32)

Picto femme
Dernière mise à jour: 7 mars 2016
Les hadiths suivants sont tous considérés comme sahih.  Ils encouragent indirectement ou directement les préjugés, la discrimination ou la violence envers les femmes ou encore édictent des règles qui ne s'appliquent qu'aux femmes.  

Cette liste n'est pas exhaustive, d'autres hadiths viendront s'y ajouter périodiquement.  Le contenu de cette page est également disponible en cliquant sur ce lien.   Si vous voulez citer des hadiths, n'oubliez pas d'ajouter le non de l'auteur, suivi du mot "Sahih" à la fin (idéalement suivi par le tome et le numéro). 

Si vous êtes une femme musulmane dont les droits sont menacés par des intégristes, vous pouvez trouver quelques versets, hadiths et maximes de Muhamad qui pourraient éventuellement vous êtes utiles en cliquant ici.

Hadiths tirés du Sahih Mouslim


La numérotation des hadiths suivants correspond à celle du livre dont elle sont tirés, de même que les titres qui coiffent les hadiths ou groupes de hadiths.

La femme doit jeûner pendant un nombre de jours équivalant à celui des jours où elle n'a pas jeûné au ramadan (à cause de ses menstrues), mais elle ne doit pas faire les prières manquées durant ces jours

506. Selon 'Aïcha (raa), une femme lui demanda : "Quand l'une de nous est purifiée de ses menstrues, doit-elle faire les prières qu'elle n'a pas faites pendant cette période?". - "Es-tu donc une Harûriyya? (Al-Harûriyya : une secte des Schismatiques appartenant à l'endroit de Harûrâ'), répondit 'Aïcha; du temps du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), aucune de nous n'était ordonnée de compenser les prières qu'elle a manquées pendant ses menstrues".

On ne doit demander en mariage une femme qui a été déjà fiancée à un autre à moins que ce dernier ne la quitte

2530. D'après Ibn 'Omar (رضي الله عنهما), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Qu'aucun de vous ne cherche à acheter* quelque article alors qu'un autre est sur le point de contracter son achat; et qu'aucun de vous ne demande en mariage une femme dont la main est déjà demandée par un autre".

*La femme est comparée à un objet que l'on vend

La femme déjà mariée doit déclarer son consentement au mariage, et la vierge par son silence

2543. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "La femme qui a été déjà mariée (veuve soit-elle ou divorcée) ne peut être donnée en mariage que sur son autorisation. Quant à la vierge, elle ne peut être donnée en mariage que sur son consentement". - "Ô Envoyé de Dieu! Et comment donnera-t-elle son consentement?", lui demanda-t-on. - "En gardant le silence", répondit le Prophète.

2544. Dhakwân transmet : J'ai entendu 'Aïcha dire : J'ai demandé à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) si les parents de la vierge devaient ou non la consulter avant de contracter son mariage. - "Oui, elle doit donner son consentement", répondit le Prophète. - "Mais, répliquai-je, elle est timide". - "Eh bien, reprit-il, son silence signifie son consentement".

Le père peut donner en mariage la plus jeune de ses filles vierges

2547. 'Aïcha (رضي الله عنها) a dit : "J'avais six ans lorsque le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) m'épousa et neuf ans lorsqu'il eut effectivement des relations conjugales avec moi. Quand nous nous rendîmes à Médine, j'avais eu de la fièvre un mois durant et mes cheveux avaient poussé jusqu'à mes épaules. Ma mère, 'Umm Rûmân, vint me trouver alors que j'étais sur une balançoire, entourée de mes camarades. Quand elle m'eut appelé, je me rendis auprès d'elle sans savoir ce qu'elle voulait de moi. Elle me prit par la main, me fit rester à la porte de la maison jusqu'à ce que j'eusse pris mon souffle. Elle me fit ensuite entrer dans une maison où se trouvaient des femmes des 'Ansâr qui me dirent : "A toi le bien, la bénédiction et la meilleure fortune!". Ma mère m'ayant livrée à ces femmes, celles-ci me lavèrent la tête; et se mirent à me parer. Or, rien ne m'effraya et quand l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint dans la matinée; elles me remirent à lui".

La dot et sa nature

2554. D'après Sahl Ibn Sa'd (que Dieu l'agrée), Une femme vint dire à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Ô Envoyé de Dieu! Je viens me donner à toi". L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fixa ses regards un instant sur elle, puis baissa la tête. Voyant qu'il ne décida rien à son égard, la femme s'assit. Alors un des compagnons du Prophète se leva et dit : "Ô Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui)! Si tu ne veux pas accepter son don, donne-la-moi en mariage". (...). - "Eh bien va, reprit le Prophète, je te la donne en mariage pour ce que tu connais du Coran".

Jugement porté sur la femme qui refuse de coucher avec son mari

2594. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Lorsqu'une femme renonce une nuit à faire l'amour avec son mari, les anges se mettent à la maudire jusqu'au matin".

Ejaculation en dehors (de l'utérus)

2599. Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée) a dit : Nous partîmes en expédition avec l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) contre les Banû Al-Mustaliq et nous captivâmes* un certain nombre de femmes vertueuses.Comme le célibat nous pesait et qu'en même temps nous évitions d'avoir des relations charnelles avec nos captives de peur de perdre le droit de recevoir une rançon contre leur émancipation (au cas où nous les aurions mises enceintes), nous voulûmes donc contracter des mariages temporaires contre compensation, tout en pratiquant le coït interrompu. Nous dîmes, alors : "Agissons-nous de la sorte sans consulter l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui se trouve parmi nous?". Nous lui posâmes donc la question. Et lui (paix et bénédiction de Dieu sur lui) de répondre : "Il n'y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car, d'ici au Jour de la Résurrection, tout être dont l'existence aura été prédestinée par Dieu, ne manquera pas d'exister". 
*Capturâme

L'enfant appartient au lit conjugal. Il faut éviter tout soupçon

2645. D'après 'Aïcha (رضي الله عنها) : Une dispute s'était élevée entre Sa'd Ibn 'Abî Waqqâs et 'Abd Ibn Zam'a au sujet d'un gamin. - "Ô Envoyé de Dieu, dit Sa'd, c'est le fils de mon frère 'Utba Ibn 'Abî Waqqâs, il me l'a recommandé (in extremis) en disant que c'était son fils. Vois, du reste, comment il lui ressemble". - "C'est mon frère, ô Envoyé de Dieu, objecta 'Abd Ibn Zam'a, il est né du lit de mon père et de son esclave". Examinant alors l'enfant, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) distingua une ressemblance frappante à Cependant, il dit : "Il est bien à toi, ô l'enfant appartient au lit; et l'adultère mérite la lapidation. Voile-toi devant cet enfant, ô Sawda bint Zam'a!" 

Obligation de rester en deuil de son mari pendant la période de viduité et interdiction de porter le deuil plus de trois jours

2730. D'après 'Umm Habîba, la femme du Prophète (رضي الله عنها), Zaynab bint 'Abî Salama a rapporté ce qui suit : Je me rendis chez 'Umm Habîba, la femme du Prophète, quand elle avait perdu son père, Abou Soufyân. 'Umm Habîba demanda qu'on lui apportât un parfum de couleur jaune, "Khalûq" ou autre, puis elle en oignit une de ses suivantes. Ensuite, elle passa ses mains sur ses joues et dit : "Par Dieu! Je n'ai pas besoin de me parfumer, mais j'ai entendu l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dire sur le minbar qu' une femme qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne devait pas prendre le deuil plus de trois jours, à moins qu'il ne s'agît de son mari, dans ce cas, le deuil est de quatre mois et de dix jours".  (Sahih Mouslim)

2731. D'après Zaynab bint Jahch (رضي الله عنها) : Zaynab bint 'Abî Salama a dit : Je me rendis chez Zaynab bint Jahch après la mort de son frère. Elle demanda un parfum, s'en oignit et dit : "Par Dieu! Je n'ai pas besoin de me parfumer, mais j'ai entendu l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) déclarer en chaire qu' une femme qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne devait pas prendre le deuil plus de trois jours, à moins qu'il ne s'agît de son mari et dans ce cas, le deuil est de quatre mois et de dix jours". 

2732. D'après Oum Salama (رضي الله عنها), une femme vint dire à l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Ô Envoyé de Dieu, ma fille vient de perdre son mari et elle souffre des yeux. Peut-elle les enduire de koheul?" - "Non", répondit l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), à deux ou trois reprises, pour insister sur son refus. Puis, il ajouta : "La durée du deuil est de quatre mois et de dix jours. Avant l'Islam, vous femmes, vous lanciez du crottin à la fin de l'année". (acte de l'époque antéislamique par lequel la femme annonçait la fin de son deuil). 

2739. D'après 'Umm 'Atiyya (رضي الله عنها), Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a déclaré qu' il n'était pas permis à la femme de porter le deuil plus de trois jours, sauf pour son mari; dans ce cas, le deuil est de quatre mois et de dix jours. Il ne lui est pas permis non plus de se vêtir des vêtements teints, à moins qu'ils ne fussent en étoffes dites 'asb; d'enduire ses yeux de koheul ou de se parfumer, sauf d'un petit peu de qust ou de 'azfâr, après la cessation de ses menstrues. 

2750. Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) a dit : Comme on fit mention de l'anathème proférée réciproquement par les deux époux quand la femme est accusée d'adultère, en présence du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), 'Asim Ibn 'Adî dit quelque chose à ce sujet, puis partit. Un homme de sa tribu vint alors le trouver et se plaignit d'avoir trouvé un homme avec sa femme. "Cette épreuve, lui dit ne m'arrive qu'à cause de ce que j'ai dit". Puis, il l'emmena chez le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à qui le mari raconta dans quelle situation il avait trouvé sa femme. Or cet homme avait le teint très jaune, le corps maigre et les cheveux lisses tandis que celui qu'il prétendait avoir trouvé chez sa femme était corpulent, brun et fort en chair. "Grand Dieu, s'écria le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), fais éclater la vérité!" La femme accoucha d'un enfant qui ressemblait à l'homme que le mari avait dit avoir trouvé chez sa femme. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur fit prononcer les serments d'anathème. Un homme qui se trouvait à cette réunion dit à Ibn 'Abbâs : "La femme en question n'est-elle pas celle à propos de laquelle le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Si jamais j'avais dû faire lapider quelqu'un sans preuve, c'eût été cette femme-là". - "Non, répondit Ibn 'Abbâs, il s'agissait d'une femme qui scandalisait l'Islam par sa conduite". 

Lapidation des juifs fornicateurs
3215. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : J'ai entendu le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dire : "Lorsqu'une de vos femmes esclaves fornique et que la preuve en a été faite, infligez-lui la fustigation prescrite, mais ne l'invectivez pas. Si elle fornique de nouveau, infligez-lui la fustigation, mais ne l'invectivez pas. Si elle fornique pour la troisième fois et que le fait ait été prouvé, vendez-la fût-ce au prix d'une corde de poils". 

3312. Ibn 'Omar (رضي الله عنهما) a dit : Les juifs des Banû An-Nadîr et des Banû Qurayza ayant attaqué le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), celui-ci expulsa les Banû An-Nadîr, mais maintint les Banû Qurayza par mesure de faveur jusqu'au jour où, ceux-ci l'ayant de nouveau attaqué, il mit alors à mort leurs hommes et partagea leurs enfants, leurs femmes et leurs biens entre les musulmans. Toutefois quelques gens des Banû Qurayza se rallièrent au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui leur accorda la sécurité et ils se convertirent à l'Islam. Le Prophète expulsa de Médine tous les juifs : ceux de la tribu des Banû Qaynuqâ`, ceux de la tribu des Banû Hâritha et tous les juifs de Médine. 

Permission de tuer celui qui viole un pacte et de soumettre ceux qui descendent de leurs forteresses à la sentence d'une personne équitable

3314. Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée) a dit : Les Banû Qurayza mirent leur sort à la sentence de Sa`d Ibn Mu`âdh. L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) envoya chercher ce dernier. Sa`d arriva, porté sur un âne. Lorsqu'il approcha de la mosquée, l'Envoyé de Dieu dit aux 'Ansâr : "Levez-vous devant votre maître (ou selon une variante : le meilleur d'entre vous)!", puis il dit à Sa`d : "Ces gens se remirent à ta sentence". - "Eh bien! Moi, je décide, répondit Sa`d, que les combattants d'entre eux soient mis à mort et que leurs femmes et leurs enfants soient captivés". - "Tu as rendu à leur encontre, dit alors le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), la sentence même de Dieu (ou selon une variante : du Roi des cieux)". Peut-être Ibn Al-Muthannâ a-t-il dit : "Tu as rendu à leur encontre la sentence même du Roi". 

Interdiction de la mise des faux cheveux, du tatouage, de l'épilation du visage et du limage des dents

3961. D'après Asma bint 'Abî Bakr (que Dieu soit satisfait d'elle), une femme vint trouver le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, je viens de marier ma fille et, à la suite d'une rougeole, ses cheveux sont tombés; puis-je mettre à ma fille des faux cheveux?". L'Envoyé de Dieu répondit : "Dieu maudit les femmes qui mettent aux autres des faux cheveux et celles qui s'en font mettre".

3963. D'après 'Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle), une fille des 'Ansâr s'est mariée. Elle tomba malade et ses cheveux tombèrent et comme les siens voulurent lui mettre de faux cheveux, ils vinrent consulter l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à ce sujet, qui maudit celle qui met des faux cheveux à une autre et celle qui porte des faux cheveux.  (Sahih Mouslim)

3965. Ibn 'Omar (رضي الله عنهما) a dit : L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a maudit celle qui met des faux cheveux (aux autres femmes) et celle qui s'en fait mettre, celle qui tatoue et celle qui se fait tatouer.

3966. 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée) a dit : "Dieu a maudit les femmes qui tatouent et celles qui se font tatouer, les femmes qui épilent (aux autres femmes) le visage ou les sourcils et celles qui s'épilent le visage ou les sourcils, celles qui se liment les dents pour se rendre plus belles en dénaturant l'œuvre de Dieu". Une femme des Banû 'Asad, surnommée 'Umm Y'aqûb, qui récitait le Coran, ayant eu courant de cela, vint trouver 'Abdoullâh et lui dit : "On m'a dit que tu avais maudit celles qui tatouent, celles qui se font tatouer, celles qui épilent (aux autres femmes) le visage ou les sourcils et celles qui s'épilent le visage ou les sourcils et celles qui se liment les dents par coquetterie parce qu'elles changent la Création de Dieu". Il lui répondit : "Pourquoi ne maudirais-je pas celles que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui-même a maudites, d'après le Livre de Dieu?" (...).

3968. Humayd Ibn Abdourrahmân Ibn 'Awf rapporte qu'il a entendu Mu'âwiya Ibn Abî Soufyân, pendant l'année de son Hajj, dire en chaire, en prenant une mèche de cheveux des mains d'un garde (qui faisait la police de la ville) : "Ô gens de Médine! Où sont donc vos savants? J'ai entendu l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) interdire une telle chose et ajouter : Les israélites n'ont été perdus que du jour où leurs femmes ont fait usage de faux cheveux".

4037. D'après 'Uqba Ibn 'Amir (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Gardez-vous d'entrer chez les femmes". Un homme des 'Ansâr interpella alors le Prophète en ces termes : "Ô Envoyé de Dieu et que penses-tu des proches du mari (autres ses parents et ses fils)?" - "Les proches du mari, autres ses parents et ses fils, répondit-il, c'est la mort".

Recommandation à celui qui est vu en compagnie d'une femme, qu'elle soit sa femme ou qu'elle lui soit interdite en mariage, de dire : "C'est une telle" afin d'éviter tout soupçon.

Le hadith suivant est également tiré du sahih Mouslim mais il a été identifié à l'aide d'une numérotation qui diffère de la version qui a servi à faire le reste de la liste, ce qui fait qu'il reste à le retrouver dans cette version-là:
Nous combattions contre les Fazara et Abu Bakr était notre chef.  Il avait été choisi par le Messager d'Allah...  Abu Bakr nous ordonna d'attaquer et nous avons attaqué leur point d'eau.   Quelques ennemis furent tués et d'autres faits prisonniers.  J'ai vu un groupe de personnes composé de femmes et d'enfants.  Je les ai emmenés.  Parmis eux, il y avait une femme des Banu Fazara et avec elle était sa fille qui était une des plus belles filles d'Arabie.    Je les ai conduits jusqu'à Abu Bakr qui me donna la fille comme récompense.  C'est alors que nous sommes rentrés à Médine.  Je ne l'avais pas encore déshabillée quand le messager d'Allah me rencontra dans la rue et dit: - Ô Salama, donne-moi cette fille !  Elle me plaît.  Je dis - Messager d'Allah, elle me plaît aussi.  Je ne l'ai pas encore déshabillée !  Le lendemain, le Messager d'Allah me vit dans la rue: - Ô Salama, donne-moi cette fille !  Allah bénisse ton père.  J'ai dis: - Elle est pour toi, je ne l'ai pas encore déshabillée.  (Muslim, sahih 19-4345)


Sahih Bukhari

Tome 1

Doit-on réserver un jour pour l’enseignement des femmes?

D’après Abou Sa’id El Khodry, des femmes s’adressèrent un jour au Prophète et lui dirent: «Les hommes sont prioritaires auprès de toi. Consacre-nous un jour que tu choisiras (pour nous prodiguer l’enseignement).» Le Prophète leur consacra donc un jour et leur fit un prêche comportant des choses et d’autres. Dans ses propos, il leur annonça ceci: - Aucune femme
parmi vous ne présentera trois de ses enfants (que ses enfants meurent) sans qu’une séparation ne soit dressée entre elle et l’enfer. Une femme intervint pour demander:- Et s’il n’y a que deux (enfants)? - Oui même deux, répondit,le Prophète.»  

Puisque les deux versets suivants se contredisent, on doit conclure que seul le contact avec une femme musulmane est considéré comme une source de souillure.
Le contact d’un Musulman ne souille jamais
Abou Horaïra a dit: «L’Envoyé de Dieu me vit un jour alors que j’étais en état d’impureté (à la suite de relations charnelles). Il me prit la main et je marchai avec lui jusqu’à un endroit où il s’assit. Aussitôt, je m’enfuis pour rentrer chez moi ou je me purifiai. Puis je revins vers lui, alors qu’il était toujours assis. – Où étais-tu donc, ô Abou Horaïra? me demanda-t-il. Je
répondis à sa question et il s’exclama: - Gloire à Dieu, ô Abou Horaïra, tu dois savoir que le contact d’un Musulman ne souille jamais.»  
Celui qui est en état d’impureté doit faire ses ablutions avant de se coucher

D’après Ibn ‘Omar, ‘Omar Ben El Khattab demanda à l’Envoyé de Dieu: «Quand l’un de nous est en état d’impureté, peut-il dormir (sans procéder au lavage rituel)? – Oui, répondit le Prophète, lorsque l’un de vous aura fait ses ablutions, il pourra se mettre au lit même s’il est souillé par les relations charnelles.» ‘Aïcha a dit: «Lorsqu’il voulait dormir, alors qu’il était en état
d’impureté légale le Prophète se lavait les parties naturelles puis effectuait l’ablution normale de la prière.» 

Lorsqu’il y a rencontre entre les parties naturelles de l’homme et de la femme

D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit: «Lorsqu’un homme se place entre les quatre membres d’une femme et qu’il y a introduction, le lavage devient obligatoire (pour l’homme et la femme).» 

Du lavage après une souillure
‘Obay Ben Ka’b demanda au Prophète: «Ô Envoyé de Dieu! Lorsqu’un homme pratique l’introduction sur une femme sans émission (que convient-il de faire)? – Il doit laver les parties en contact avec la femme, faire l’ablution (normale) et accomplir la prière, répondit le Prophète.»  

Des femmes qui ont leurs menstrues
‘Aïcha a dit: «Nous partîmes avec en tête seulement l’accomplissement du pèlerinage. Lorsque nous fûmes à Sarif, j’eus mes
règles. L’Envoyé de Dieu entra chez moi à ce moment et me trouva en pleurs. – Qu’as-tu, me demanda-t-il, tu as tes menstrues? – Oui, répondis-je. – C’est là une chose prescrite par Dieu aux filles d’Adam, dit-il; acquitte-toi de ce que
doit faire un pèlerin, sauf la tournée processionnelle autour du Temple (Tawaf). Puis, ajouta ‘Aïcha, l’Envoyé de Dieu sacrifia des bœufs pour le compte de ses femmes.»  

Du parfum pour le lavage après la menstruation et l’interdiction pour les femmes de suivre les convois mortuaires

Oum ‘Atiya a dit: «Il nous était défendu de porter le deuil d’un mort au-delà de trois jours sauf pour le mari, et dans ce cas, la durée était de quatre mois et dix jours. Pendant le deuil nous devions nous abstenir de mettre du kohol (collyre) aux yeux, de nous parfumer ou de porter des vêtements teints, sauf s’ils l’ont été en fils. Cependant, il nous était permis pour la purification, d’utiliser d’un peu de costus de Dafar (sorte de parfum), lorsque nous nous lavions des souillures (des menstruations). On nous proscrivit aussi de suivre les convois mortuaires.»


Comment la femme se met en état d’ihram (sacralisation) pour le pèlerinage (Hadj) et la visite sacrée (‘Omra)
‘Aïcha a dit: «Nous partîmes en compagnie du Prophète pour accomplir le pèlerinage d’Adieu. Certains d’entre nous se mirent en état d’ihram (sacralisation) pour la visite sacrée (‘Omra) et d’autres pour le pèlerinage (Hadj). Lorsque nous parvînmes à la Mecque, l’Envoyé de Dieu dit: - Que celui qui est en état d’ihram pour la visite sacrée et qui n’a pas de
victime (à immoler) abandonne l’ihram, quant à celui qui dispose d’une victime sacrificielle, qu’il ne se départisse de l’état d’ihram qu’après avoir sacrifié sa victime. Quant à celui qui s’est mis en état d’ihram pour le pèlerinage, qu’il s’acquitte complètement de son pèlerinage. - C’est alors, poursuit ‘Aïcha, que j’eus mes règles qui se prolongèrent jusqu’au jour de
‘Arafa. Je n’avais pris d’ihram que pour la visite sacrée, aussi le Prophète m’enjoignit de dénouer mes cheveux, de me peigner et de me mettre en état d’ihram pour le pèlerinage et d’abandonner la visite sacrée. C’est ce que je fis et accomplis le rituel du pèlerinage. Lorsque j’eus terminé, le Prophète envoya avec moi ‘Abderrahmane Ben Abou Bakr et me prescrivit d’accomplir la visite sacrée à partir du lieu ou je l’avais débutée à Ten’im.»  
La femme qui a ses règles après la tournée de l’Ifada Ibn
‘Abbas a dit: «On autorise une femme à partir (sans faire la procession finale) dès qu’elle a ses règles. Initialement, Ibn ‘Omar pensait qu’elle ne pouvait partir puis, je l’entendis prétendre le contraire, car l’Envoyé de Dieu avait accordé cette facilité aux femmes.» (L’Ifada est la tournée processionnelle finale dans le pèlerinage) Les règles interrompent la prière (et le jeûne du Ramadan) ‘Aïcha a dit: «Le Prophète me disait: - Quand tes règles surviennent, suspends ta prière et quand elles cessent, lave-toi de ton sang et prie.»   

Les femmes qui assistent aux offices des deux Fêtes

Hafsa a dit: «Nous n’autorisions pas nos filles nubiles à assister aux offices des deux Fêtes (‘Aïd el Fitr et ‘Aïd el Adha). Un jour, une femme arriva et descendit au qsar des Béni Khalef. Elle raconta en citant sa sœur, dont le mari participa à douze des expéditions du Prophète et elle-même à six d’entre elles, l’histoire suivante: «Nous prodiguions les soins aux combattants blessés et assistions les malades, lorsqu’un jour, j’interrogeai le Prophète et lui dis: - Lorsque l’une de nous ne dispose pas de voile, y a-t-il une objection à ce qu’elle ne se rende pas à l’oratoire (mossala)? – Qu’elle porte le voile
(djilbab) d’une de ses compagnes et qu’elle assiste aux œuvres méritoires et aux invocations des Musulmans, me répondit-il.
Quand vint Oum ‘Atiya, ajoute Hafsa, je la questionnai si elle avait entendu les propos du Prophète. – Oui, par mon père, fit-elle - et elle n’évoquait jamais l’Envoyé de Dieu sans dire - par mon père – je l’ai entendu déclarer: - Les filles nubiles et les femmes que l’on dissimule aux yeux des gens (ou les filles nubiles que l’on dissimule aux yeux des gens), de même que
les femmes qui ont leurs règles, doivent assister aux œuvres méritoires et aux invocations des Croyants. Les femmes seront à part dans le mossala. – Les femmes qui ont leurs règles? Interrogeai-je – Oui, me rétorqua Oum ‘Atiya, elles assistent bien à Arafa et à kèda oua kèda (tel et tel office).  

L’homme ne peut approcher sa femme avant d’accomplir les obligations rituelles du pèlerinage
De ces Paroles de Dieu

‘Amr Ben Dinar a dit: «Nous interrogeâmes Ibn ‘Omar pour savoir si l’homme qui a effectué la tournée processionnelle autour du Temple (de la Ka’ba) lors de la visite sacrée (‘Omra) mais qui n’a pas encore réalisé la course entre Safa et Marwa, pouvait avoir des relations avec son épouse. – Le Prophète avait accompli sept fois la tournée processionnelle autour du
Temple, répondit Ibn ‘Omar, il avait également effectué deux reka’as derrière la station d’Abraham et exécuté la course entre Safa et Marwa et l’Envoyé de Dieu est pour vous un modèle parfait.– Nous posâmes la question à Djabir
Ben ‘Abdallah, il répondit: - L’homme ne doit pas approcher sa femme avant d’accomplir la course entre Safa et Marwa.»*  
 *parce que son contact est considéré comme une souillure.

Une femme forme à elle seule un rang

Anas Ben Malik a dit: «Un jour, nous fîmes la prière, un orphelin et moi dans notre maison. Nous étions derrière l’Envoyé de Dieu et ma mère Oum Solaïm en arrière de nous.»


Le tekbir durant les jours de Mina et lorsqu’on se rend à ‘Arafa

Ibn ‘Omar effectuait le tekbir dans sa tente à Mina et dès qu’ils l’entendaient, les fidèles le répétaient à la mosquée, imités par les gens du marché, si bien que Mina tremblait au son des voix prononçant le tekbir. Ibn ‘Omar faisait le tekbir à Mina pendant tous les jours que durait la cérémonie et ce, après les prières, dans son lit, sous sa tente, et lorsqu’il marchait.
Le jour de l’‘Achr, Ibn ‘Omar et Abou Horaïra s’en allaient au marché, prononçaient le tekbir, imités en cela par tous les fidèles. Mohammed Ben ‘Ali prononçait le tekbir après la prière surérogatoire. Maïmouna prononçait le tekbir le jour de l’Aïd el Adha (fête des sacrifices). Les femmes se rangeaient à l’arrièrede ‘Aban Ben ‘Othman et ‘Omar Ben ‘Abdelaziz à la mosquée et faisaient le tekbir durant les nuits de techriq.
(1) : Ce sont les dix premiers jours du mois de Dhou El Hidja.
(2): Les onzième, douzième et treizième jours du mois de Dhou El Hidja.

La durée du voyage pour une femme non accompagnée
Selon Ibn ‘Omar, le Prophète a dit: «La femme ne doit pas voyager au-delà de trois jours, sauf si elle est accompagnée par une personne dont le mariage lui est interdit légalement.» Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit: «Il est illicite pour une femme qui croit en Dieu et au Jour Dernier, de partir en voyage à une distance d’un jour et une nuit, sans être accompagnée par une personne avec qui le mariage est prohibé.
Les applaudissements sont le fait des femmes
D’après Abou Horaïra, le Prophète a dit: «Les applaudissements (tasfiq) sont le fait des femmes.* Le tesbih (Soubhane Allah
: Gloire à Dieu) est le fait des hommes.» Le tesbih (Soubhane Allah: Gloire à Dieu) et les louanges à Dieu (El Hamdou Lilah: Louange à Dieu) sont permis aux hommes pendant la prière.
*Parce qu'elles devaient taire leur voix.

Dès que l’Apôtre d’Allah est allé à Musalla (pour la prière) o ’Id-al-Adha ou la prière Al-Fitr. Alors il passa à coté des femmes et dit, "Oh femmes ! Donnez la zakat, j’ai vu que vous (les femmes) étiez la majorité des habitants de l’enfer. Elles ont demandé, "Pourquoi est cela ainsi, O Apôtre d’Allah ?" Il a répondu, "Vous jurez souvent et vous êtes ingrates à vos maris. Je n’ai vu personne plus déficient dans l’intelligence et la religion que vous. Un homme raisonnable prudent pourrait être induit en erreur par certaines d’entre vous." Les femmes ont demandé, "Oh Apôtre d’Allah ! Qu’est-ce qui est déficient dans notre intelligence et religion ?" Il a dit, "N’est pas le témoignage de deux femmes égales au témoin d’un homme ?" Elles ont répondu par l’affirmative. Il a dit, "C’est le manque dans leur intelligence. N’est pas cela vrai qu’une femme ne peut ni prier, ni jeûner pendant ses règles ?" Les femmes ont répondu par l’affirmative. Il a dit, "C’est le manque dans sa religion."

D'après Usama bin Zaid, le Prophète a dit : "Je n'ai laissé derrière moi aucune calamité plus nocive aux hommes que les femmes."

Tome II

Pas de legs pour un héritier Ibn ‘Abbas a dit: «Auparavant le bien revenait à l’enfant et on devait tester en faveur des père et mère. Puis Dieu abrogea ce qu’Il lui plut de ces pratiques. Il attribua au mâle une part équivalente à celle de deux femmes; au père et à la mère, un sixième chacun; à la veuve un huitième et le quart; au veuf la moitié et le quart.»

On épouse une femme pour sa piété

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit: «On épouse une femme en fonction de l’un des quatre critères suivants: fortune, noblesse, beauté et piété. Préfère celle qui est pieuse. Que ta richesse se dissipe (autrement).»

Le père ou une autre personne ne peuvent marier sans leur consentement la femme vierge ou celle qui a déjà été mariée

Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit: «La femme qui a déjà été mariée ne doit être donnée en mariage qu’avec son consentement. La femme vierge ne peut être donnée en mariage qu’avec son consentement. – Et comment fera-t-elle pour exprimer son comportement, ô Envoyé de Dieu? Lui demandèrent les fidèles. - En gardant le silence, répondit le Prophète.»


La femme ne peut permettre à personne d’entrer dans la demeure de son époux, sauf s’il l’y autorise
Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit: «Il n’est pas permis qu’une femme dont le mari est présent, jeûne, sauf s’il l’y
autorise. Il ne lui est pas permis d’accepter que quelqu’un entre dans la maison de son mari sauf s’il l’y autorise. Les frais de ménage déboursés par l’épouse sans consentement personnel du mari, profiteront à ce dernier jusqu’à concurrence de la moitié de la récompense.»

Selon Ossama, le Prophète a dit: «Je me tenais debout à la porte du Paradis, la majorité de ceux qui pénétraient étaient des pauvres alors que les gens riches étaient immobilisés à l’entrée, à part ceux qui étaient destinés à l’enfer et qui avaient été déjà emmenés. Je me postai à la porte de l’enfer, la majorité de ceux qui y entraient étaient des femmes.»

Un homme ne doit jamais rester seul avec une femme, sauf s’il s’agit d’une femme dont la loi interdit le mariage
Selon Ibn ‘Abbas, le Prophète a dit: «Un homme ne doit jamais rester seul avec une femme, sauf s’il s’agit d’une femme dont la loi interdit le mariage.» Un homme se leva alors et dit: «Ô Envoyé de Dieu, ma femme va faire le pèlerinage et moi je suis prévu pour participer à telle et telle expédition. – Ne pars pas en expédition, répondit le Prophète, et va accompagner ta femme au pèlerinage.»*
*Pour la surveiller?


Une femme ne doit pas aller chez une autre femme pour la décrire à son mari

Selon ‘Abdallah Ben Mess’aoud, le Prophète a dit: «La femme ne doit pas aller chez une autre femme pour la décrire après à son mari, de sorte qu’il se la représenterait comme s’il l’avait vue.»

Le mariage avec des polythéistes est interdit
(...)

Selon Nafi’e, on interrogea Ibn ‘Omar au sujet du mariage (d’un Musulman) avec une Chrétienne ou une Juive, il répondit: «Dieu à interdit les femmes idolâtres aux Croyants* et je ne vois rien de plus grave que d’entendre une femme prétendre que Jésus est son Seigneur, alors qu’il n’est qu’un des adorateurs de Dieu.»
*les hommes musulmans ont le droit d'épouser des non-musulmanes

Des règles à suivre pour ce qui est de l’absent (du disparu)
Ibn El Mossayab a dit: «Quand un homme est porté disparu pendant qu’il est dans la mêlée au moment du combat, sa femme doit laisser passer une durée d’une année.»
*Cette règle n'existe pas pour les hommes

La famille du Prophète ne mangeait pas toujours à sa faim
Selon Abou Hazem, Abou Horaïra a dit: «La famille de Mohammed ne mangea pas convenablement trois jours de suite et cela dura jusqu’à la mort du Prophète.»
*Une famille composée exclusivement de femmes, épouses et filles. Assez ironiquement, ce hadith est suivi par un autre qui s'intitule "Le Prophète donnait à manger à ceux qui avaient faim"...


Hadiths d'auteurs divers

L'apôtre d'Allah envoya une expédition militaire à Awtas lors de la bataille de Hunain.  Ils se battirent avec leurs ennemis.  Ils les vainquirent et prirent les survivants comme prisonniers.  Certains des disciples de l'apôtre d'Allah hésitaient à violer les femmes capturées en présence de leurs maris qui étaient des infidèles.  Alors Allah le grand, renvoya les fidèles au verset  du Coran (Coran 4.24) "Il vous est aussi interdit d'épouser des femes déjà mariées, à moins qu'elles ne soient vos captives de guerre". (Abu Dawud, sahih 2150).

D'après Abou Oumama (qu'Allah l'agrée), j'ai entendu le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) dire lors de son sermon l'année du pèlerinage d'adieu: « La femme ne dépense rien de la maison de son mari sans son autorisation ».
Quelqu'un a dit: Ô Messager d'Allah! Pas même de la nourriture ?
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Ceci est le meilleur de nos biens ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°670 qui l'a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)


 D'après Abdallah Ibn Mass'oud (qu'Allah l'agrée), le Prophète a dit: « La femme est une nudité, lorsqu'elle sort Chaytan [Satan] lui accorde de l'importance » (Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1173 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)

D'après Talq Ibn Ali (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Lorsqu'un homme appelle sa femme pour son besoin (*), qu'elle lui réponde même si elle a son pain dans le four ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1160 qui l'a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)

(*) C'est une façon de dire le rapport sexuel comme l'a dit l'imam Al Moubarakafouri dans Touhfatoul Ahwadhi.


D'après Mouadh Ibn Jabal (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Si j'avais ordonné à une personne de se prosterner pour une autre personne j'aurais certes ordonné à la femme de se prosterner pour son mari à cause de l'importance du droit qu'il a sur elle. Et une femme ne trouve pas la douceur de la foi jusqu'à ce qu'elle s'acquitte du droit de son mari et cela même si il lui demande sa personne alors qu'elle est sur le dos d'un chameau (*) ».
(Rapporté par Al Bazar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhib n°1939)

(*) Ceci est une image qui signifie qu'elle ne doit pas refuser d'avoir des rapports sexuels avec son époux s'il le désire même si elle est dans une situation qui n'est pas vraiment propice à cela.


D'après Thawban (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Toute femme qui demande le divorce à son mari sans raison alors l'odeur du paradis lui est interdite ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1187 qui l'a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)


D'après Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Une femme ne fait pas le hajj sans qu'il y ait avec elle un mahram (*) ».
Un homme a dit: Ô Messager d'Allah! J'ai certes été inscrit pour telle expédition et ma femme est partie faire le hajj ?
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: Retourne et fais le hajj avec elle ».
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°3065)

(*) L'imam Ibn Qoudama Al Maqdisi (mort en 620) a dit: « Le mahram est l'époux de la femme ou tout homme avec qui il lui est définitivement interdit de se marier pour une cause de parenté (1) ou une cause permise (2) ».
(Kitab Al Hajj Min Omda Al Fiqh)

(1) Comme son frère, son fils, son père...
(2) Une cause permise est par exemple l'allaitement: le frère de lait d'une femme est son mahram.


D'après Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Que celui qui croit en Allah et au jour dernier qu'il ne reste pas seul avec une femme sans qu'il n'y ait entre lui et elle un mahram ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1909)


D'après Abou Adhina Al Sadafi (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Les meilleures de vos femmes sont celles qui sont aimantes, fécondes et obéissantes si elles pratiquent la taqwa d'Allah (1).
Et les plus mauvaises de vos femmes sont les moutabarijat (2) orgueilleuses, ce sont elles les hypocrites. Le nombre d'entre elles qui rentreront dans le paradis n'est que comme celui des corbeaux aux becs et aux pieds rouges (3) ».
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1849)
(1) La taqwa d'Allah est un terme qui signifie que la personne va mettre entre elle et le châtiment d'Allah une protection en pratiquant ce qu'Allah a ordonné et en délaissant ce qu'Il a interdit.

(2) Ce terme désigne les femmes qui sortent de chez elles ou sont vues par des hommes étrangers alors qu'elles sont habillées d'une manière qui n'est pas conforme à l'Islam.

(3) C'est à dire qu'elles seront très peu à rentrer dans le paradis de la même manière que cette description est très rare chez les corbeaux.

D'après Umayma fille de Raqiqa, le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Je ne serre pas la main aux femmes » (Rapporté par an-Nassaï, 4181 et par Ibn Madja, 2874 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi al-Djami, 2513).

D'après Amima Bint Raqiqa, le Prophète a dit: « Certes je ne serre pas la main aux femmes ».(Rapporté par tirmidhi et authentifié par Tirmidhi dans Sahih Al Jami n°2513)

D'après Ma'qal Ibn Yasar (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Que l'on enfonce une pointe en fer dans la tête de l'un d'entre vous est meilleur pour lui que de toucher une femme qui ne lui est pas permise ».(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°5045)

L'imam Ahmad a dit : [...] Amarah Ibn Khuzaymah Ibn Thabit a dit : « Nous étions avec Amr Ibn Al-As lord d'un pèlerinage ou d'une Umrah. Quand nous arrivâmes à Marr Adh-Dharan (lieu proche de la Mecque) nous vîmes une femme dans son palanquin. Elle posa sa main sur un côté du palanquin et il pencha. Amr se dirigea alors vers une vallée et nous le suivîmes. Il nous dit alors : « Nous étions avec le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- en ce lieu même, et c'est alors que nous vîmes une flopée de corbeaux. Il y avait parmi eux un seul corbeau dont les ailes, les pattes et le bec étaient blancs. Le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- dit alors : « Les femmes entrant au paradis sont aussi rares que ce corbeau parmi tous ses congénères. » Ce hadith est aussi rapporté par Al-Hâkim dans Al-Mustadrak (6/602 ). Celui-ci a d'ailleurs affirmé que l'authenticité de ce hadith répondait aux conditions émises par Muslim ; bien qu'Al-Bukhari et Muslim ne l'aient pas mentionné dans leurs recueils respectifs.

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