vendredi 16 février 2018

Sauvegarde Le blog de Mahomet page 11

Coran, ou l’incitation à la haine sans complexe
Je suis surpris de constater la violence de certains musulmans en France (affaires Youssouf FOFANA, Mohamed MERAH et leurs émules...), ainsi que dans le monde où 99% des gens qui meurent au nom d'un dieu meurent en fait au nom d'Allah. J'ai donc décidé de lire le Coran pour voir si ce texte présentait un lien avec cette violence. Ce que j'y ai découvert est effrayant et susceptible de vous intéresser. J'y ai trouvé des versets d'une violence inouïe. Non pas des histoires à lire comme des romans d'aventure, à l'instar de l'Ancien Testament, qui nous conte les démêlés du peuple juif avec ses voisins aujourd'hui disparus. Mais des textes mettant directement en cause nos concitoyens, chrétiens, juifs, ou athées... voire même musulmans jugés trop "modérés". Des textes appelant sans ambiguïté à la haine, à la discrimination, et au meurtre des Français. Non pas 2 ou 3 mais des centaines (!) d'articles aussi allégoriques que le code Napoléon, qui stigmatisent, insultent, condamnent parfois à mort nos concitoyens en raison de leurs croyances religieuses (ou de leur absence de croyance). Des textes contrevenant sans aucun doute à la loi du 29 juillet 1881 modifiée en 2004. Jugez plutôt avec ce petit échantillon :

sourate 9 v29 : "Combattez ceux qui ne croient pas en Allah, qui ne considèrent pas comme illicite ce qu'Allah et son prophète ont déclaré illicite (...) jusqu'à ce qu'ils paient, humiliés et de leurs propres mains le tribut."
sourate 2 v216 : "Le combat vous est prescrit et pourtant vous l'avez en aversion. Peut-être avez-vous de l'aversion pour ce qui est un bien et de l'attirance pour ce qui est un mal. Allah sait et vous ne savez pas"
sourate 9 v5 : "lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles partout où vous les trouverez. (...)"
sourate 8 v17 : "Vous ne les avez pas tué (vos ennemis). C'est Allah qui les a tués. Lorsque tu portes un coup, ce n'est pas toi qui le porte mais Allah qui éprouve ainsi les croyants par une belle épreuve"
sourate 47 v35 : "Ne faiblissez pas et ne demandes pas la paix quand vous êtes les plus forts et qu'Allah est avec vous ! (...)" -
Concernant l'incitation à la torture (oui, dans un texte religieux de référence !) : sourate 5 verset 33 : "la récompense de ceux qui font la guerre à Allah (...) c'est qu'ils soient tués ou crucifiés, ou que soient coupés leurs mains ou leurs pieds (...)" -
Concernant la provocation à la discrimination et à la haine des non-musulmans (athées ou membres des autres confessions) : sourate 9 verset 28 : "les infidèles ne sont que souillure" sourate 9 verset 30 : (les juifs et les chrétiens) "Qu'Allah les maudissent(...)" (Remarque : dans l'Islam, maudire quelqu'un ou l'accuser d'être impur sont ce qu'on peut porter de pire comme attaque verbale ; un peu l'équivalent de notre moderne "fils de pute")
Les juifs sont décrits comme des êtres injustes, des pervers sans foi ni loi (sourate 2 verset 89/95, sourate 2 verset 79/85, sourate 2 verset 73/79, sourate 5 verset 41) La sourate 4 est un torrent de colère et de haine contre les juifs (versets 154, 155, 156, 157) tandis que la sourate 62 verset 5 les compare à des ânes... -
Concernant la liberté de culte : sourate 4 verset 89 : "(ceux qui quittent l'Islam) saisissez-les alors, et tuez-les où que vous vous trouviez." - Concernant la liberté de disposer de son corps : sourate 4 verset 19 (ou 15) : (les lesbiennes) "Retenez ces femmes dans vos demeures jusqu'à ce que la mort les rappelle (...)" etc...etc...J'arrête-là la litanie pour ne pas lasser...
Ces quelques exemples suffisent amplement à justifier les actes de Mohamed MERAH et de tous ses partisans actuels...et futurs ! Il me semble qu'ils amènent tout citoyen à se poser les questions suivantes : - Comment, en France, les maires peuvent-ils subventionner une religion s'appuyant sur de tels textes (en contournant les loi sur la laïcité !), sans au moins exiger en contre-partie la suppression des versets illégaux ? Simple ignorance, ou préoccupations clientélistes ? - Comment dans notre République laïque, les pouvoirs publics peuvent-ils puiser leur inspiration dans ce même texte scélérat pour les guider dans la gestion de notre société (prescription de repas sans porc, ou de viande hallal dans les cantines scolaires ou militaires, autorisation du voile islamique...) sans s'intéresser à l'ensemble du message véhiculé ? - Est-ce qu'un texte, sous prétexte qu'il sert de référence religieuse, a le droit de véhiculer les idées les plus abjectes et les plus contraires à notre démocratie ? "Mein Kampf" délivre-t-il vraiment un message beaucoup plus haineux, plus liberticide, que ces centaines de versets anti-démocratiques ? Autoriserait-on un parti néo-nazi à diffuser des textes dont certains chapitres approuvent les chambres à gaz, ou la suppression de la démocratie sous prétexte que : -beaucoup d'autres chapitres n'en parlent pas ("seulement" quelques centaines sur 6235) -ces néo-nazis seraient pour la plupart des gens sans histoire, et qu'ils nous feraient la promesse de ne jamais lire les chapitres incriminés (ces chapitres sont donc là juste pour le folklore, élément de culture néo-nazie sous-jacente, pas pour 'action') Il me semble urgent d'engager un débat de fond sur ce sujet, dans la dignité mais sans concessions ni faux-semblants.
 
 
7 AVRIL 2011
Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les coptes d'Égypte et le phénomène Zakaria Botros

Dans sa chronique d'aujourd'hui, Hélios nous présente le père Zakaria Botros, un prête copte à la retraite qui fait un malheur dans le monde musulman. C'est le phénomène de la contre-attaque chrétienne dont se charge un groupe de musulmans convertis au christianisme avec le père Botros à leur tête. Il s'agit ni plus ni moins que d'un travail de déconstruction méthodique de l'islam. L'émission de télévision hebdomadaire du père Botros est regardée par plus de soixante millions de musulmans à travers le monde, Arabie Saoudite comprise. 
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Les coptes d’Égypte et le phénomène Zakaria Botros
L’Égypte, terre des pharaons et berceau de la chrétienté, traverse des moments difficiles. Retrouvera-t-elle un jour sa nature profonde et son âme ? Pourra-t-elle désensabler son génie et rejoindre la Civilisation qu’elle a si fortement marquée dans l’antiquité ? Les observateurs pessimistes pensent que non et ils n’ont peut-être pas tout à fait tort, mais les coptes d’Égypte qui luttent pour leur survie ne peuvent se permettre un tel pessimisme. Ils sont beaucoup trop égyptiens et trop chrétiens pour abandonner toute espérance, après tout n’ont-ils pas au cours de leur longue histoire traversé des épreuves plus longues et plus cruelles ? Cette chronique se propose de mettre en relief les efforts que déploie Zakaria Botros, prêtre copte, pour ébranler les assises idéologiques du fanatisme islamique et aider les chrétiens d’Égypte, et par extension tous les chrétiens du Moyen-Orient, dans leur lutte pour la survie.
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Le Père Zakaria Botros (Zacharie Pierre) est probablement l’islamologue le plus célèbre du Moyen-Orient, son programme hebdomadaire le "dialogue de la vérité" sur la chaîne satellitaire "Al Hayatt" (la vie) est suivi  religieusement  par 60 millions de musulmans. D’aucuns lui ont accolé l’étiquette de télévangéliste, d’autres de propagandiste anti-islamique ; certains théoriciens du complot l’accusent d’être un agent du sionisme mondial, d’autres affirment qu’il est à la solde de la CIA, cependant nul ne se risque à engager avec lui un débat de fond et encore moins à le contredire. C'est que le Père Zakaria est un érudit de l’islam, ses connaissances sont encyclopédiques et il est bien servi par sa mémoire prodigieuse et sa parfaite maîtrise de la langue arabe.   
Al Qaeda a mis sa tête à prix pour 60 millions de dollars, les émirs saoudiens qui financent la nébuleuse djihadiste seraient même disposés à payer davantage.
Al Qaeda a mis sa tête à prix pour 60 millions de dollars, les émirs saoudiens qui financent la nébuleuse djihadiste seraient même disposés à payer davantage. Il faut les comprendre, ils ont dépensé des dizaines de milliards de pétrodollars pour islamiser le monde et voilà qu’un simple prêtre copte est parvenu du haut de sa chaire télévisuelle à inoculer le virus du doute dans l’esprit des musulmans du Moyen-Orient ! Le mot doute n’est cependant pas assez fort pour traduire la vague silencieuse de désaffection qui frappe l’islam dans les pays arabes.
Pourtant, il n’y a jamais eu autant de femmes voilées dans les rues, ni autant de haut-parleurs déversant à plein décibels, jour et nuit, un flot ininterrompu de versets coraniques, au point que la parole d’Allah est devenue la source principale de pollution sonore et la cause numéro un des troubles du sommeil dont souffrent les habitants. La marche triomphante de l’islam semble à première vue irrésistible dans ce coin du monde où la forme et le fond, l’apparence et la substance se confondent.
Mais les apparences peuvent être trompeuses, les djihadistes et les émirs saoudiens l’ont appris à leurs dépens. Ils n’ont pas beaucoup de raisons de se réjouir car le retour sur leur investissement est maigre pour ne pas dire nul ou négatif ; mais pour eux le plus dur à admettre c’est qu’ils n’ont qu’eux-mêmes à blâmer. En islamisant à outrance les gens ils ont éveillé leur curiosité pour tout ce qui touche à l’islam ; et comme il arrive habituellement quand on crée un besoin et qu’on est peu désireux de le satisfaire, la loi des conséquences imprévues s’arrange pour que le vide dont la nature a horreur soit comblé.
Et ce vide, ce besoin d’en savoir plus, ce désir de comprendre, les savants musulmans n’en ont cure. La science religieuse est réservée à l’élite dont ils font partie ; il est certes déconseillé que le peuple soit instruit, il lui suffit de connaître ses obligations religieuses. Les savants sont là pour énoncer ce qui est hallal (licite) et ce qui est haram (défendu), ce qui est recommandé et ce qui est déconseillé mais rien de plus. De leur côté les imams autoproclamés, grands pourvoyeurs de fatwas et de prêches incendiaires, ne font pas mieux et pour cause, ils sont eux-mêmes aussi ignorants que leur public. Il s’ensuit que les gens sont très peu au courant des faits de leur religion et ce n’est certes pas en écoutant le coran à la radio ou en le lisant qu’ils apprendront quelque chose, la parole d’Allah étant au mieux énigmatique et au pire totalement incompréhensible.
L’idée étant que, plus les musulmans seront informés sur leur religion, moins ils seront portés à y croire et à souscrire au suprématisme islamique et au djihad.
Entre en scène le Père Zakaria Botros, prêtre copte qui s’est astreint à l’étude approfondie des textes fondamentaux de l’islam et des écrits des savants musulmans. Son but : en savoir autant que possible sur l’islam pour pouvoir l’enseigner aux musulmans comme aux chrétiens, et pour en faire l’exégèse en toute objectivité. L’action du Père Zakaria vise à combler un besoin profond chez tous ses auditeurs, celui d’en savoir davantage sur l’islam, son contexte historique, les origines du coran et ses différentes sources, les faits et gestes de Mahomet et de ses compagnons, les origines de certaines croyances, la doctrine du djihad, l’au-delà musulman, le statut des femmes dans l’islam etc. L’idée étant que, plus les musulmans seront informés sur leur religion, moins ils seront portés à y croire et à souscrire au suprématisme islamique et au djihad.
Le parcours du Père Zakaria est pour le moins atypique. En 1947, alors qu’il était adolescent, son frère aîné a été assassiné par les frères musulmans. Son crime : avoir prêché la religion chrétienne en public. Il a été rituellement égorgé et on lui a coupé la langue pour dissuader tous ceux qui seraient tentés de prêcher la bonne parole. Le jeune Zakaria a hérité des livres annotés de son frère martyrisé, la lecture desquels l’a conforté dans son désir de devenir prêtre dans cette Égypte où les coptes constituent la plus importante minorité chrétienne du Moyen-Orient.
Il fut ordonné prêtre et eu à sa charge une paroisse mais ne put s’empêcher de suivre le même chemin que son frère aîné : il s’engagea dans l’apostolat et amena nombre de musulmans à se convertir au christianisme. Il finit par attirer l’attention des autorités religieuses musulmanes qui l’accusèrent de prosélytisme. Convaincre un musulman de changer de religion est illégal en Égypte, mais pour des raisons évidentes le gouvernement évite de traîner les missionnaires et les prosélytes devant les tribunaux afin de ne pas ternir son image sur le plan international. L’affaire a donc été confiée à la police secrète et la besogne se fit discrètement sans accusation ni procès. Le père Zakaria s’est retrouvé en prison pour plusieurs mois, il ne fut libéré que pour quitter le pays dans un exil semi-volontaire qui l’a conduit en Australie où il reçut la charge d’une communauté d’immigrés coptes.
Sa forte personnalité, ses convictions, l’idée qu’il se faisait de sa mission et son indépendance d’esprit l’ont amené bien souvent à prendre des orientations contraires à la politique d’apaisement de l’Église copte dont le haut clergé se trouve, en partie du moins, dans la manche du gouvernement égyptien. Les coups d’éclat dont il se rendait responsable embarrassaient ses supérieurs hiérarchiques, et ce ne fut pas sans un soupir de soulagement qu’ils le virent quitter l’Égypte pour l’Australie.
Il prit sa retraite comme curé de paroisse, et se consacra désormais à sa mission, celle d’expliquer l’islam aux musulmans. Son coup de maître fut de s’entourer d’ex-musulmans femmes et hommes convertis au christianisme, bien renseignés sur l’islam et engagés dans la propagation de la foi chrétienne. Pour des raisons de sécurité nul ne sait dans quel pays sont produites les émissions de la chaîne satellitaire "Al Hayatt" qu’animent le père Zakaria et son équipe. Cette chaîne en langue arabe est captée partout mais c’est au Moyen-Orient qu’elle rejoint l’essentiel de son auditoire. Récemment, une programmation en langue perse a été inaugurée à destination de l’Iran.
Les chaînes par satellite ne peuvent être brouillées, c’est ce qui a amené le régime islamiste de Téhéran à confisquer les antennes paraboliques afin de garder le contrôle absolu sur l’information. Cependant dans les pays arabes une telle confiscation ne peut être mise à exécution et elle serait d’ailleurs inutile puisque les émissions sont également disponibles sur internet. On imagine la frustration et même la rage des wahhabites saoudiens et des ulémas d’Al Azhar, leurs fatwas demeurées sans effet alors que des millions de musulmans, accrochés à leurs téléviseurs, absorbent les connaissances qu’on leur a longtemps cachées. 
...l’impact de la conquête et de la domination islamique sur l’Égypte interpelle tous ceux qui devront un jour cohabiter avec l’islam et qui par conséquent se doivent d’anticiper les difficultés qu’ils ne manqueront pas de rencontrer.
À cette étape de la chronique, je me permets d’ouvrir une parenthèse. Pour comprendre les motivations du père Zakaria et l’action qu’il a décidé de mener, il importe de connaître l’histoire des chrétiens d’Égypte. Cette histoire, du moins à ses débuts, doit être considérée comme commune à tous les chrétiens. La contribution de l’Égypte au christianisme est majeure, non seulement sur le plan doctrinal mais également pour tout ce qui a trait aux institutions religieuses. Mais l’intérêt de l’histoire ne s’arrête pas là, l’impact de la conquête et de la domination islamique sur l’Égypte interpelle tous ceux qui devront un jour cohabiter avec l’islam et qui par conséquent se doivent d’anticiper les difficultés qu’ils ne manqueront pas de rencontrer.   
On voit émerger régulièrement au cours de l’histoire des personnalités fortes dont l’influence amène des changements majeurs ou précipite le cours des évènements, le Pape Jean-Paul II en est un exemple. Certains peuples semblent voués à une domination perpétuelle : en minorité dans leur propre pays, freinés dans leur élan ou persécutés, ils peinent à se dégager de l’oppression jusqu’au moment où un élément nouveau ou inattendu leur ouvre la voie de l’émancipation. Les coptes possèdent toutes les caractéristiques d’un peuple, ils ont même fondé une civilisation, hélas méconnue, mais qui fait néanmoins partie du patrimoine de l’humanité. Ils ont réussi à survivre malgré quatorze siècles d’oppression islamique. La révolution dans les communications - internet et télévision par satellite - leur donne enfin l’occasion de créer des ponts virtuels entre eux et le reste du monde. Ils peuvent désormais, sans être noyés dans le sang, brandir la vérité comme une arme et parler vrai à leur oppresseur. Sans l’avoir cherché, ils trouvent dans le Père Zakaria un porte-parole et surtout un porte-étendard.
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La conquête musulmane au septième siècle a inauguré une seconde ère d’oppression, de haine et de persécutions qui n’a jamais pris fin.
Les coptes ont quelques raisons d’être fiers, ils descendent en droite ligne des anciens égyptiens et se considèrent par conséquent comme les héritiers légitimes de la civilisation de l’Égypte pharaonique. Évangélisés dès le premier siècle, ils tirent également fierté de la place de premier plan qu’occupe leur patrie dans l’histoire du christianisme : la fuite en Égypte de la Sainte Famille peu après la naissance de Jésus ; l’évangélisation de l’Égypte par Saint Marc, auteur du second évangile, disciple de Jésus et compagnon de Saint-Pierre ; le rôle central qu’a joué l’école théologique d’Alexandrie dans l’élaboration de la doctrine chrétienne ; les Pères de l’Église Clément d’Alexandrie, Origène et Saint Cyrille ; les débuts du monachisme avec Saint Antoine et Saint Macaire ; et plus encore, la grande persécution qui, au début du quatrième siècle, a frappé les chrétiens d’Égypte sous le règne de Dioclétien, inaugurant à la fois l’ère des martyrs et le calendrier copte. L’histoire des chrétiens égyptiens est à la fois riche et tragique ; pour eux, le triomphe du christianisme a été de courte durée. La conquête musulmane au septième siècle a inauguré une seconde ère d’oppression, de haine et de persécutions qui n’a jamais pris fin.
Les coptes ont fondé une civilisation dont on parle peu. Elle a brillé de tous ses feux après la victoire du christianisme au quatrième siècle : civilisation chrétienne pour l’essentiel, elle s’est édifiée sur les vestiges des civilisations pharaonique et gréco-romaine, et elle a survécu sous la domination mahométane tant que les coptes ont été majoritaires. La langue copte a été longtemps parlée et écrite et n’a cessé d’être en usage qu’au vingtième siècle. Elle survit toutefois dans la liturgie, un peu comme le latin d’église, et les tentatives de la faire revivre se heurtent à l’opposition violente du gouvernement égyptien. L’art et l’architecture coptes sont conformes à la simplicité du message évangélique ; ils représentent essentiellement des thèmes tirés du livre saint, ce qui n’exclut pas la beauté formelle ni quelque fois la surcharge décorative. La musique copte a survécu dans la liturgie, mais ce sont surtout les tissus coptes et même l’ébénisterie qui retiennent l’attention ; ils détiennent une place plus qu’honorable dans les musées et dans les grandes collections privées.
L’islam des origines ne pouvait se réclamer d’aucune tradition artistique, il n’a pu faire mieux que reproduire les modèles existants dans les pays conquis, l’art copte a donc été asservi au nouveau conquérant. Les mosquées les plus anciennes d’Égypte contiennent des éléments architecturaux tirés de monuments plus anciens, leur décoration a également fait appel au savoir faire des artistes coptes. Un grand nombre d’objets d’art "islamiques" exhibés dans les musées ont été créés par des coptes.   
Leur statut était équivalent à celui des juifs : ils ont dû faire allégeance, accepter l’infériorité et servir leur oppresseur, ils ont payé la rançon annuelle, la fameuse jiziah, tout en subissant l’humiliation publique tel que prescrit par le coran.
Quatorze siècles de tyrannie islamique ont laissé des traces indélébiles mais n’ont pas entamé la foi des opprimés ; pour survivre, ils se sont accrochés à l'Église, la seule institution ayant droit de cité. Leur statut était équivalent à celui des juifs : ils ont dû faire allégeance, accepter l’infériorité et servir leur oppresseur, ils ont payé la rançon annuelle, la fameuse jiziah, tout en subissant l’humiliation publique tel que prescrit par le coran.
Quatorze siècles de persécution ont façonné l’âme copte, mais il est utile de souligner que leur foi chrétienne les a empêchés de tomber dans le cercle vicieux de la haine. Désireux d’améliorer leur condition, ils se sont montrés studieux, travailleurs et habiles, cherchant à se rendre indispensables faute de pouvoir prétendre à l’égalité. Leur loyauté et leur pacifisme leur ont permis  de jouir de quelques périodes de paix relative dans ce vaste empire musulman du moyen-âge où l’Égypte a connu une certaine prospérité.
Pour les chrétiens d’Égypte, l’islam c’est la doctrine qui fait de leurs compatriotes musulmans des persécuteurs ; la vague islamiste qui inonde le pays a exacerbé la haine et justifié les violences antichrétiennes.
Pour les chrétiens d’Égypte, l’islam c’est la doctrine qui fait de leurs compatriotes musulmans des persécuteurs ; la vague islamiste qui inonde le pays a exacerbé la haine et justifié les violences antichrétiennes. Pour l’islamiste, le chrétien est une sorte de rebelle qui s’obstine dans l’erreur, cette obstination est vue comme une provocation légitimant, du point de vue religieux, le djihad, soit la guerre sainte. Les prières du vendredi se terminent régulièrement par une formule de malédiction lancée de tous les haut-parleurs contre les juifs et les chrétiens, les premiers ayant encouru la colère d’Allah et les seconds étant des dévoyés comme il est bien spécifié dans la Fatiha, la sourate liminaire du coran. Plus rarement les traite-t-on de singes et de porcs.
Pour le gouvernement c’est bien entendu le déni total, le sort des coptes ne l’intéresse pas.
Mais les musulmans d’Égypte, comme d’ailleurs leurs coreligionnaires un peu partout, ont l’épiderme sensible et sont prompts à s’offenser de la moindre peccadille. Il suffit que les coptes dénoncent en termes prudents les vexations et les violences dont ils sont l’objet pour que les défenseurs indignés de l’islam s’élèvent contre ceux qui cherchent à diffamer la religion de paix et de tolérance. La rengaine est connue, les responsables des violences n’ont rien à voir avec l’islam, ils ont été poussés à bout et n’ont fait que répondre aux provocations. Pour le gouvernement c’est bien entendu le déni total, le sort des coptes ne l’intéresse pas.
L’Église copte a pris le pli de tendre l’autre joue à chaque incident violent. Sa réaction scrutée à la loupe par les autorités et par les islamistes se doit d’être mesurée pour ne pas être interprétée comme une escalade au conflit. Avant même que les victimes chrétiennes ne soient mises en terre, l’état met en scène la réconciliation générale où mufti et patriarche se serrent la main devant les caméras, un communiqué commun faisant appel à l’unité des égyptiens de toutes les confessions est publié, tout rentre dans l’ordre. Cependant les émeutiers musulmans et leurs instigateurs ne sont jamais arrêtés, la police présente en force durant les massacres se contente de regarder ou porte assistance aux agresseurs, elle n’intervient qu’à la toute fin, non pour porter secours aux victimes, mais pour arrêter les quelques chrétiens qui peuvent encore se traîner malgré leurs blessures.
...comment expliquer à un public occidental qu’on veut tenir désinformé, que réparer la porte d’une église en Égypte transgresse un interdit qui remonte au temps des premiers califes et qu’un tel geste est suffisant pour déclencher une émeute et justifier un massacre ?
Les agences de presse étrangères ne se donnent pas la peine d’enquêter sur les incidents violents, le voudraient-elles qu’elles susciteraient immédiatement l’opposition feutrée mais efficace du gouvernement, plus préoccupé de son image sur la scène internationale que de paix intérieure. Les journalistes occidentaux sont d’ailleurs peu objectifs : de gauche pour la plupart, ils donnent des évènements une image conforme à la vulgate gauchiste et tiers-mondiste ingurgitée à l’université. Leurs reportages jamais publiés en première ou diffusés aux heures de grande écoute, font habituellement état d’accrochages violents entre chrétiens et musulmans comme s’il s’agissait de bandes armées rivales. Le bilan des victimes ne fait aucune mention de leur appartenance confessionnelle, et on s’abstiendra de parler de tuerie ou de pogrome. Les causes des incidents seront occultées, rien ne sera dit au sujet de cette chapelle que les coptes ont tenté de réparer ou de repeindre ou de ce mur de briques que des moines ont entrepris de bâtir autour de leur monastère pour se protéger des brigands. En effet, comment expliquer à un public occidental qu’on veut tenir désinformé, que réparer la porte d’une église en Égypte transgresse un interdit qui remonte au temps des premiers califes et qu’un tel geste est suffisant pour déclencher une émeute et justifier un massacre ?
Peu de journalistes occidentaux se donnent la peine d’informer leurs lecteurs de la pratique courante qui consiste à kidnapper des jeunes filles chrétiennes avec la complicité de la police. Violées et par la suite mariées de force, elles sont tenues éloignées de leur famille. Toutes les démarches entreprises par les proches pour  les libérer se heurtent à l’opposition violente des groupes islamistes ; les services de sécurité ferment les yeux ou entreprennent des simulacres d’enquête, généralement la même réponse est donnée : les filles enlevées se sont mariées de plein gré à leurs ravisseurs et ne désirent plus revoir leurs parents.
...le coran et les enseignements de Mahomet accordent aux croyants qui pratiquent le djihad dans la voie d’Allah le droit de s’approprier les biens des infidèles et de capturer leurs femmes et leurs enfants.
Le rapt des jeunes filles est dans les faits ouvertement revendiqué par les islamistes comme un droit. En effet, le coran et les enseignements de Mahomet accordent aux croyants qui pratiquent le djihad dans la voie d’Allah le droit de s’approprier les biens des infidèles et de capturer leurs femmes et leurs enfants. C’est de cette façon que les conquérants musulmans se sont constitués des harems et qu’ils se sont enrichis en vendant comme esclaves les captifs tombés entre leurs mains. Les coptes contemporains se trouvent donc à revivre, quatorze siècles plus tard, les heures sombres de la conquête islamique.
L’infiltration islamiste dans les écoles, les universités, les hôpitaux et les syndicats professionnels est telle qu’il est pratiquement impossible pour un copte d’accéder à un poste de responsabilité.
Mais ces crimes ne constituent que la pointe visible de l’iceberg. Sous la surface, la persécution imprègne le quotidien des coptes et fait désormais partie de la normalité. La discrimination est enchâssée dans la constitution, la religion officielle du pays est l’islam sans la moindre référence aux racines chrétiennes de l’Égypte malgré la présence d’une communauté copte riche de plus de dix millions d’âmes. Le chef de l’état doit obligatoirement être musulman et la charia est la source du droit. Concrètement, tous les portefeuilles ministériels ou presque sont détenus par des musulmans. Les élections étant truquées, les dix millions de coptes ne peuvent compter que sur une seule députée, encore a-t-il fallu qu’elle soit nommée par le président afin de sauver les apparences. Les règles administratives sont régulièrement modifiées pour bloquer les candidatures coptes aux postes importants de la fonction publique, de la police, de l’armée et des agences gouvernementales. L’infiltration islamiste dans les écoles, les universités, les hôpitaux et les syndicats professionnels est telle qu’il est pratiquement impossible pour un copte d’accéder à un poste de responsabilité.
On est toujours l’enfant ou l’héritier de l’histoire, celle de son peuple ou de son pays. Le Père Zakaria, dès qu’il en a pris conscience, a décidé d’assumer pleinement cet héritage douloureux, animé, non par l’idée de vengeance, mais de la volonté de trouver un sens à quatorze siècles d’épreuves. La civilisation pharaonique dont il est également l’héritier lui a fourni un modèle et transmis le désir de créer une œuvre à l’épreuve du temps. Elle est actuellement en voie de réalisation, une étape importante a déjà été franchie, celle de la libération de la parole contre laquelle la terreur islamiste est impuissante.
Le père Zakaria a défini clairement son approche : depuis plus de sept ans, il s’emploie à retirer un par un les voiles qui recouvrent les visages hideux de l’islam et de son prophète.
Le père Zakaria a défini clairement son approche : depuis plus de sept ans, il s’emploie à retirer un par un les voiles qui recouvrent les visages hideux de l’islam et de son prophète. Chaque émission qu’il anime revêt pour les chrétiens d’Égypte et des pays arabes une signification particulière. Ils ont le sentiment que la peur n’a plus d’emprise sur eux, que symboliquement, ils se libèrent de la tyrannie et de l’humiliation. Pour les soixante millions de musulmans qui suivent régulièrement ses émissions. c’est l’étonnement et bien souvent la consternation face à la vérité, pour d’autres c’est le déni mais pour un grand nombre de téléspectateurs, c’est la désillusion et la remise en question de leur appartenance religieuse. Le Père Zakaria a placé le ver dans le fruit, celui-ci devra conserver son apparence extérieure pour encore un long moment avant que les signes de décomposition n’apparaissent à la surface. Le mur fait d’ignorance, d’oppression et de terreur se lézarde et cessera bientôt de protéger l’islam.
 Comment dire la vérité sur l’islam à des musulmans tout en leur témoignant du respect ? Comment le faire dans une émission qui se veut accessible à tous les gens parlant arabe ? Par quel moyen attirer les savants musulmans dans le débat et les obliger à reconnaître les faits publiquement ? Ces questions nul ne les a soulevées avant le Père Zakaria ; c’est que l’islam et le prophète de l’islam doivent rester hors d’atteinte, ils sont en quelque sorte radioactifs, le bouclier de plomb du tabou les protège de la critique, en parler autrement qu’en termes élogieux peut être fatal. Pour les érudits et les chercheurs, l’étude de l’islam est permise à condition de ne pas remuer les nombreux squelettes qui dorment dans ses placards.
« Ô les croyants ne posez pas de questions sur des choses révélées par le coran la connaissance desquelles causera du tort (à votre foi) » (coran, sourate de la table, verset 101)
« Ô les croyants ne posez pas de questions sur des choses révélées par le coran la connaissance desquelles causera du tort (à votre foi) » (coran, sourate de la table, verset 101). Allah met en garde les musulmans contre la soif de connaître et bien entendu contre le doute ; en savoir trop est dommageable pour la foi. L’interdiction de penser et d’enquêter dans le champ de la révélation est totale, par conséquent le débat ne peut avoir pour objet que le sens ou l’explication de la révélation et non son bien-fondé. L’enfermement des esprits dans une prison mentale a assuré à l’islam des siècles de domination tranquille à l’abri des remises en question, mais il a conduit également à une ossification de la pensée et au sous-développement. Cet interdit le Père Zakaria l’a mis en pièces ; aux dires de certains, il fait exploser une bombe à chacune de ses émissions hebdomadaires ; d’autres parlent plutôt de séisme ; tous s’accordent sur le fait que l’islam apparaît démuni et fragile sous les projecteurs.
Il est difficile de résumer les conférences télévisées hebdomadaires que la chaîne satellitaireEl Hayatt met à la disposition des téléspectateurs parlant arabe à travers le monde. On compte plus de trois cents conférences ; tous les sujets concernant l’islam et le christianisme sont abordés incluant ceux où une comparaison entre ces deux religions s’impose, le but n’étant pas de démontrer la supériorité du christianisme mais son approche centrée sur la relation intime entre le croyant et Dieu et la place de l’amour divin et de la grâce divine dans le salut personnel. L’analyse critique de l’islam s’accompagne naturellement de l’apologie du christianisme et dans les deux cas, des arguments sont soumis à l’appréciation des téléspectateurs. 
La recette du Père Zakaria est simple et se résume en quelques points essentiels : respecter l’intelligence des gens, présenter objectivement les faits, les laisser parler d’eux-mêmes, s’astreindre à une démarche rigoureuse dans la collecte des indices et l’établissement de la preuve. Avant d’émettre ses commentaires, il prend soin de citer les écrits des savants musulmans les plus respectés sur le sujet de l’émission et, s’adressant aux ulémas d’Al Azhar et d’ailleurs, il les invite à enrichir de leurs connaissances le débat.
Mais il fait également appel au jugement de ses auditeurs pour soulever le doute sur le caractère révélé du coran, lequel est réputé être la parole incréée d’Allah, existante de toute éternité et gravée en toutes lettres sur des tables éternelles.
Mais il fait également appel au jugement de ses auditeurs pour soulever le doute sur le caractère révélé du coran, lequel est réputé être la parole incréée d’Allah, existante de toute éternité et gravée en toutes lettres sur des tables éternelles. Si tel est le cas, d’où vient que les versets tardifs abrogent les versets antérieurs? La doctrine de l’abrogation énoncée clairement dans le coran affirme qu’Allah abroge des versets en révélant d’autres versets meilleurs ou semblables, et plus loin en réponse aux moqueries des sceptiques, Allah déclare savoir ce qu’il fait ! Or, comment concilier le caractère éternel du coran et l’omniscience d’Allah avec la nécessité de modifier la révélation selon les circonstances ? 
Incohérences
L’incohérence d’Allah, suffisante en elle-même pour discréditer le coran, n’est toutefois pas le seul défaut de la cuirasse. Les fables et les légendes dont il est rempli minent davantage sa crédibilité ; préexistantes à l’islam, elles ont été insérées presque sans modification dans les différentes sourates coraniques.
Une de ces légendes populaires est tirée du roman d’Alexandre le Grand surnommé par les arabes Zoul Karnein du fait qu’il portait sur son casque les deux cornes de bélier du dieu Amon ; il est décrit comme un musulman fervent ! Parti à la recherche du lieu où le soleil se couche, il l’a trouvé baignant dans une mare boueuse !  Une autre histoire tirée du Talmud concerne le roi Salomon qui parle le langage des oiseaux. Il se sert d’un volatile huppé comme messager pour attirer à lui la reine de Saba, cette dernière pénétrant dans le palais du roi, hésite devant un plancher de cristal qu’elle prend pour un bassin rempli d’eau. Retroussant sa robe avant d’avancer, elle découvre au roi ses jambes poilues ! Un autre conte, copié également du Talmud, fait état du meurtre d’Abel par Caïn ; ce dernier ne sachant que faire du cadavre de son frère aperçoit un corbeau qui enterre la carcasse d’un autre corbeau, il se décide alors à suivre son exemple !
Le Père Zakaria ne se contente pas de relever l’absurdité de ces histoires, il en révèle aussi les sources, les compare au texte coranique et plutôt que de parler d’emprunt il affirme, preuve à l’appui, qu’il s’agit de plagiats.
Erreurs
Allah se mérite également une mauvaise note à cause des erreurs historiques qu’on trouve dans le coran. Haman y est décrit comme ministre de Pharaon au temps de Moïse alors qu’il était le ministre du roi perse Assuérus plusieurs siècles plus tard. Marie mère de Jésus est appelée sœur de Moïse et d’Aaron bien que douze siècles les séparent. Alexandre le grand aurait été contemporain d’Abraham et serait mort très vieux ; or deux mille ans environ séparent les deux personnages et Alexandre n’a vécu que trente-quatre ans !
D’autres erreurs sont aussi mises en évidence dont les plus gênantes sont de nature grammaticale. Allah accorde mal les verbes et fait usage de mots incompréhensibles dont le sens ne peut être retracé ni dans la langue arabe ni dans d’autres langues contemporaines tel que l’araméen, le syriaque et le perse.
Allah le créateur et l’omniscient est mauvais astronome comme on l’a vu plus haut au sujet du lieu où se couche le soleil ; plus de huit cents ans après qu’Ératosthène ait mesuré la circonférence terrestre, il affirme que la terre est plate et qu’elle est soutenue par sept colonnes ; les étoiles filantes que les bédouins observent la nuit sont lancées par les anges contre les djinns qui espionnent aux portes du ciel.
Allah échoue également l’examen de calcul. La création est réputée avoir requis sept jours mais quand on fait le compte du nombre réel de jours qu’Allah a travaillé on arrive à huit. Le calcul de la part d’héritage de chaque héritier pose de gros problèmes puisque l’addition des fractions représentant la somme des parts est supérieure à l’héritage lui-même, etc.
Ayant relevé toutes ces erreurs, le Père Zakaria demande aux savants musulmans de réagir et de fournir des explications pour le bénéfice des téléspectateurs.
Jésus et Mahomet
Cependant il ne dédaigne pas de prendre le coran à témoin quand il oppose la personnalité de Jésus à celle de Mahomet. Jésus dans le coran n’est certes pas le fils d’Allah, cependant il est né de la vierge Marie, il n’a pas de père charnel mais a été conçu de l’esprit d’Allah, il a parlé dans le berceau et a donné vie à des oiseaux d’argile ! Il n’est pas mort sur la croix mais a été élevé au ciel corps et âme et reviendra à la fin des temps pour juger l’humanité.
 Mahomet par contraste est de naissance commune. Si l’on se fie sur la sîrah, son « hagiographie » officielle, sa vie est peu édifiante : il est avide, vindicatif et sanguinaire, il n’éprouve aucun scrupule à éliminer ses opposants même quand il s’agit d’une jeune mère de quatre enfants ou d’un vieillard centenaire, tous deux lâchement assassinés dans leur sommeil par ses hommes de main. On lui doit les premiers génocides de l’histoire, deux tribus juives ont été par lui anéanties de sang froid. Libidineux, il ne se prive pas à cinquante-deux ans d’épouser une petite fille de six ans ni de s’approprier l’épouse de son fils adoptif. Il prend comme esclaves sexuelles les épouses des chefs de tribus juives qu’il vient de massacrer.
La liste des méfaits est longue mais la question brûlante du Père Zakaria à ses auditeurs est celle-ci : «  Que diriez-vous d’un tel homme s’il ne s’appelait pas Mahomet envoyé d’Allah ? Et si vous aviez à choisir en vous fiant exclusivement sur les sources islamiques, qui de Jésus ou de Mahomet obtiendrait votre suffrage ?
Terrorisme
Le Père Zakaria n’a pas de mal à établir la filiation directe des terroristes islamiques d’aujourd’hui avec le prophète d’Allah.
L’héritage de Mahomet dans le champ du terrorisme est illustré par de nombreux exemples tirés du coran, des hadiths et de la sirah du prophète. Le Père Zakaria n’a pas de mal à établir la filiation directe des terroristes islamiques d’aujourd’hui avec le prophète d’Allah. La doctrine du djihad armé (la guerre sainte) a été fermement établie par lui, elle comprend les éléments suivants : le djihad armé est l’acte le plus agréable à Allah, il est celui qui efface tous les péchés ; le commandement d’Allah à l’effet de tuer les infidèles et de subjuguer les juifs et les chrétiens constitue une obligation religieuse pour tous les musulmans en état de porter les armes, les autres ont l’obligation de les assister par tous les moyens ; les guerriers victorieux seront récompensés en ce bas-monde, ils prendront possession des terres, des richesses, des femmes et des enfants de leurs ennemis ; les guerriers tués lors du combat auront droit au paradis décrit comme un jardin où coulent des rivières de vin et de miel et où leur seront offertes des femmes (les houris) et de jeunes éphèbes à la beauté éternelle.
Cette démonstration faite, le Père Zakaria pose cette question : « n’est-il pas juste que Mahomet est le premier terroriste de l’histoire ? » 
La femme dans l'islam
Six émissions de plus d’une heure ont été consacrées en 2008 à la femme dans l’islam. Avant d’entreprendre son exposé, le Père Zakaria a  pris le temps de s’excuser auprès de son public féminin du portrait peu flatteur voire avilissant que le coran et les hadiths font de la femme ; son statut dans les pays musulmans dépend largement de ce qu’en disent le coran et Mahomet.
Allah accorde la préférence à l’homme, qu’il place à un rang supérieur, l’autorité et la domination lui reviennent, il a le droit de battre son épouse s’il anticipe de sa part une insoumission. La femme est une terre de labour que l’homme peut labourer à loisir, elle ne doit pas se refuser à son mari sous peine de subir la malédiction des anges. L’homme a le droit à quatre épouses sans compter les esclaves sexuelles ; il a le droit de maintenir les liens du mariage contre la volonté de son épouse mais peut la répudier sur simple déclaration. Le témoignage de la femme vaut la moitié de celui de l’homme et sa part d’héritage également.
Selon Mahomet la femme manque de raison, sa foi et sa piété sont déficientes ; à l’égal des chiens et des ânes sa proximité suffit à invalider la prière de l’homme ; durant ses menstruations son jeûne et ses prières sont invalides ; elle est un mal dont l’homme ne peut se passer, l’enfer d’ailleurs est peuplé majoritairement de femmes ; elle est source de tentation et elle est sexuellement insatiable, c’est pourquoi elle doit être tenue loin des hommes ; il ne faut lui enseigner ni à lire ni à écrire et il ne lui est pas recommandé d’apprendre le coran à l’exception de la sourate du repentir.
Deux choix s’offrent pour protéger la réputation de la femme, le mariage et le tombeau et des deux le second choix est nettement meilleur, c’est pourquoi elle doit être soigneusement voilée non seulement pour protéger sa réputation mais pour protéger les hommes de la tentation. Elle est littéralement un sexe ambulant ; le voile intégral de ce fait est obligatoire et il ne doit rien laisser deviner de son corps, le son de sa voix doit également être étouffé.
Le père Zakaria n’a pu s’empêcher d’ironiser sur le voile qu’il décrit comme un linceul. L’islam, a-t-il dit, considère que le tombeau est la meilleure protection pour la vertu et la réputation de la femme, c’est pourquoi il lui impose le voile qui est en même temps un tombeau ambulant. Il fait remarquer avec beaucoup d’à propos que le voile a pour fonction de protéger les hommes des femmes et non l’inverse, ces dernières étant réputées être sexuellement inassouvissables. Il a également attiré l’attention de son public sur la profonde ambivalence de Mahomet à l’égard des femmes ; le plaisir qu’il ressentait à les posséder mais également la haine et la peur qu’il nourrissait à leur égard. Concrètement, le statut de la femme dans l’islam est le reflet de cette misogynie morbide.   
Conversion au christianisme
Le Père Zakaria va un peu plus loin que fournir l’occasion à l’islam de s’accuser et de se condamner lui-même. Il reconnaît, outre la soif des musulmans de connaître la vérité, leur désir de se rapprocher de Dieu, et leur offre par conséquent les moyens d’accéder au salut par Jésus-Christ. Ses conférences télévisuelles commencent toujours par une courte prière au cours de laquelle il appelle la bénédiction de Dieu sur son auditoire et plus particulièrement sur un des nombreux pays islamiques. À la fin de son exposé, il invite ses auditeurs à entrer en relation avec Jésus-Christ et à s’abandonner à l’amour de Dieu. Aux  auditeurs musulmans qui se joignent en direct après l’exposé, il leur demande de commenter le sujet du jour. Nombreux sont ceux qui expriment leurs doutes à l’égard de l’islam, d’autres n’hésitent pas à critiquer Mahomet et remercient le Père Zakaria de leur avoir ouvert les yeux. À ceux qui renoncent ouvertement à l’islam, il demande s’ils sont prêts à accueillir le Christ. Si la réponse est positive, il leur demande de se joindre à lui dans la prière et les exhorte à approfondir leur foi nouvelle. 
...leur quête les a amenés à découvrir la sécheresse spirituelle de l’islam, son légalisme tatillon, sa violence intrinsèque et l’angoisse perpétuelle qu’il inculque à ses adeptes.
Pour l’équipe d’animateurs, composée d’ex-musulmans convertis au christianisme, certaines des paroles de Jésus-Christ retrouvent leur sens profond : « le Royaume de Dieu est à l’exemple du levain qu’une femme ajoute à trois mesures de farine pour faire lever la pâte. » « On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. » « Tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu au grand jour, et ce que vous aurez dit en secret sera proclamé sur les toits. » Leur témoignage est d’autant plus poignant qu’ils ont été pour la plupart des musulmans de stricte observance, sincères et désireux d’approfondir leur foi islamique ; leur quête les a amenés à découvrir la sécheresse spirituelle de l’islam, son légalisme tatillon, sa violence intrinsèque et l’angoisse perpétuelle qu’il inculque à ses adeptes. Leur conversion, qu’ils appellent traversée, est le fruit de leur « rencontre » avec le Christ à travers l’Évangile dont la lecture a eu pour effet de leur procurer la paix intérieure qu’ils recherchaient. Phénomène à la fois étonnant et révélateur et qui explique pourquoi la Bible chrétienne est interdite dans plusieurs pays musulmans.
Riposte islamique
L’action du Père Zakaria et de son équipe ne pouvait se poursuivre longtemps sans susciter une réaction de la part des défenseurs de l’islam. Comme on le verra prochainement, la riposte islamique aura des effets inattendus : celui de braquer les projecteurs sur les absurdités et les incongruités d’une croyance incapable de convaincre autrement que par la contrainte et la terreur. 
Les médias arabes ont longtemps gardé le silence sur le Père Zakaria. Les ulémas d’Al Azhar et d’Arabie ont fait mine de l’ignorer même s’ils suivaient régulièrement ses émissions, espérant le prendre en défaut. Quand tous ces gens réalisèrent sa popularité grandissante ils se décidèrent à réagir. Au lieu de répliques structurées et bien documentées, il eut droit de la part des imams à des attaques personnelles et à des insultes, on l’accusa bien entendu de diffamer l’islam et d’être à la solde d’Israël et des américains. Ses auditeurs musulmans furent vertement critiqués et menacés de l’enfer, des poursuites au criminel furent intentées contre lui et l’Église copte en Égypte sous la contrainte le désavoua. Cette réaction a fourni au Père Zakaria l’occasion d’expliquer en profondeur sa démarche et de déplorer le refus des ulémas de répondre à ses questionnements ; leur refus de débattre est alors décrit par lui comme préjudiciable au public musulman désireux plus que jamais d’être éclairé sur sa religion.
Si, initialement, les imams et les ulémas n’ont mordu qu’à moitié à l’hameçon, en revanche les médias égyptiens se sont laissés prendre; il faut dire que le silence était devenu intenable et certaines questions soulevées par le Père Zakaria ne cessaient de hanter les esprits. L’islam est une religion où le croyant doit se conformer scrupuleusement aux directives sans se poser de questions. Le courant islamiste ayant fortement promu l’observance littérale de l’islam et l’imitation du prophète, des commandements jugés il n’y a pas longtemps comme inappropriés ou inapplicables, ont retrouvé du coup leur pertinence d’antan. Les musulmans d’aujourd’hui doivent par conséquent s’efforcer de rentrer tant bien que mal dans le moule qu’Allah a conçu  pour eux et que Mahomet a imposé aux bédouins d’Arabie il y a quatorze siècles.
Directive sur l’allaitement des adultes
L’une de ces directives concerne l’allaitement des adultes, l’érudition du Père Zakaria l’a amené à en parler. Selon la logique de Mahomet, une femme ne peut se trouver en présence d’un homme sans déclencher la tentation née du désir sexuel qui par nature est irrépressible, c’est pourquoi la séparation des sexes doit être effective; cependant les circonstances ou les obligations peuvent amener une femme à se trouver régulièrement seule en présence d’un homme. Pour pallier à la situation Mahomet a ordonné que dans ce cas précis la femme doit allaiter l’homme, l’idée est de faire de lui un fils, de cette façon, étant devenue sa mère, elle ne pourra user de séduction à son endroit. Les ulémas des premiers siècles après Mahomet ont renchéri sur cette directive, affirmant que la femme doit donner le sein au moins à cinq reprises à l’homme pour que le lien mère fils devienne effectif.

Au cours d’un programme égyptien d’affaires publiques où l’imam d’Al Azhar était invité, l’animatrice en a profité pour lui demander si l’allaitement des adultes était une directive islamique authentique ou une mauvaise plaisanterie de ce prêtre Zakaria dont tout le monde parle. L’imam lui a répondu qu’effectivement l’allaitement des adultes est une directive islamique authentique. L’animatrice n’a pu alors cacher son désarroi. Laissant de côté toute réserve, elle s’est mise à implorer l’imam : « Que dois-je faire maintenant, je me trouve régulièrement seule avec des collègues masculins, des employés, des chauffeurs, le réalisateur, faudra-t-il que je donne le sein à tous ces gens ? Aidez-moi s’il vous plaît ! » Bien entendu l’imam a esquivé la question.
La controverse prit de l’ampleur, certains soutenaient que cette directive n’est pas authentique, d’autres qu’elle est de toute façon difficile à appliquer. Quelques uns affirmaient qu’elle est aussi valable que cet autre passage des hadiths où Mahomet prescrit l’urine de dromadaire comme un médicament universel. Pour mettre fin à la controverse, le spécialiste et détenteur de la chaire du hadith à l’université d’Al Azhar publia un livre sur le sujet. Non seulement a-t-il soutenu l’authenticité du hadith concernant l’allaitement de l’adulte mais il se permit d’émettre une fatwa à l’effet que toute femme devant se trouver seule avec un homme qui n’est pas son mari ou son frère ou son père a l’obligation de l’allaiter à cinq reprises.
Le livre et la fatwa firent grand bruit, l’affaire fit les manchettes même en Europe, le gouvernement égyptien se trouva fort embarrassé et ne cacha pas son irritation. Les imams d’al Azhar se retrouvèrent dans l’eau chaude, on se moquait partout de l’islam, qui plus est certains hommes fort observants mais également en mal de sexe exigèrent que l’on applique à la lettre le commandement du prophète. Ne sachant que faire, le gouvernement égyptien se sentit obligé de congédier le savant qui a émis la fatwa. Le squelette retourna dans son placard mais le cliquetis des ossements continue de se faire entendre.
Esclaves sexuelles

Un autre squelette déterré par le père Zakaria ne tarda pas à se manifester, cette fois dans une émission religieuse animée par une jeune femme maquillée avec soin et portant un voile richement brodé. Deux savants dont le mufti d’Égypte ont été invités à commenter le passage du coran affirmant le droit des hommes à posséder des esclaves sexuelles en sus des quatre épouses légitimes. L’animatrice posa des questions directes aux deux savants : est-il permis d’un point de vue religieux pour un musulman d’aujourd’hui de posséder des esclaves sexuelles comme l’affirme le coran ? Les savants se lancèrent dans des digressions sans fin interrompus sans cesse par l’animatrice leur posant la même question mais sous un angle différent, comme par exemple : « advenant que lors d’une guerre avec Israël des soldats musulmans prennent des prisonniers de sexe féminin, leur est-il permis d’en faire des esclaves sexuelles ? » Soudain le mufti se leva et quitta le plateau sous le regard ahuri de l’animatrice ;  il réintégra son siège un quart d’heure plus tard mais resta silencieux par la suite. L’animatrice en guise de conclusion ne put que constater l’impossibilité d’obtenir une réponse franche et encore moins une prise de position conséquente.
Les musulmans se font dire que les paroles d’Allah et du prophète sont contraignantes et voilà que mises à l’épreuve de la réalité elles sont devenues inopérantes ; mais il y a plus, elles ne peuvent de toute évidence être appliquées que dans le contexte d’une société primitive voire barbare. Quelle différence entre l’allaitement des adultes, et l’obligation de voiler les femmes ? Pourquoi la dernière directive est-elle appliquée avec acharnement alors que la première a été interdite ? Puisqu’il est autorisé sans restriction par Allah, pourquoi ne pas réintroduire l’esclavage sexuel ? 
Ces questions le père Zakaria les a posées et continue de les poser aux ulémas musulmans. Invités par le public à y répondre, ils finissent par perdre patience et  à invectiver ceux qui prêtent l’oreille à « cet ennemi acharné de l’islam » : « ne savent-ils pas que la foi interdit de soulever des questions pouvant susciter le doute dans l’esprit des croyants ? Eux ne daigneront pas à s’abaisser à répliquer à cet individu méprisable! » Comme pour mieux tourner le fer dans la plaie, le père Zakaria prend un malin plaisir à repasser les passages télévisés où les ulémas ne savent comment cacher leur désarroi ou contenir leur frustration. « Messieurs les ulémas, leur dit-il, vous possédez la science de l’islam, donnez des réponses claires et véridiques au peuple qui vous le demande. Pour ce qui est de vos injures à mon endroit sachez que je vous accorde mon pardon et que je prie pour que Dieu vous éclaire. »
Les 99 noms d’Allah
Autre fait remarquable mais qui mérite une explication, il concerne les quatre-vingt dix-neuf beaux noms d’Allah que la tradition a consacrés depuis les origines de l’islam. Ces noms, ou plutôt ces qualificatifs, revêtent une signification particulière pour les croyants. Les répéter ou les calligraphier sur les objets ou sur les édifices est un acte de piété donnant droit à une récompense dans l’autre monde.
Le Père Zakaria lors de ses premières émissions avait attiré l’attention sur certains noms méconnus de la majorité des musulmans au contraire des autres qui, d’usage plus courant, se retrouvent dans les noms et prénoms des gens. Je cite quelques exemples : Abd el Rahman (l’esclave du Miséricordieux), Abd el Karim (l’esclave du Généreux), Abd el Nasser (l’esclave de Celui qui accorde la victoire). C’est ainsi que le Miséricordieux, le Généreux et Celui qui accorde la victoire sont trois parmi les « beaux noms d’Allah » ; ceux-là ne posent pas de problèmes. Il en va autrement d’une trentaine d’autres dont on ne peut soutenir qu’ils sont appropriés à une divinité et encore moins qu’ils sont beaux, comme par exemple el Daar (le Nuisible), el Maker (le Fourbe). Ces qualificatifs donnés à Allah rappellent l’origine païenne de l’islam alors que les divinités pouvaient être bienveillantes ou maléfiques, exigeant qu’on les remercie ou qu’on les apaise.
En réponse aux remarques du Père Zakaria, les ulémas d’Al Azhar et ceux d’Arabie Saoudite sont demeurés un temps silencieux. Mais ils ne sont pas restés inactifs. Multipliant les rencontres et les tractations discrètes, ils accouchèrent d’une « réforme » qu’ils qualifièrent de mineure afin d’en minimiser l’impact sur l’esprit des gens. En tout vingt « beaux noms » ont été retranchés de la liste vieille de quatorze siècles, huit autres sont pour le moment en sursis mais pourraient être éliminés lors d’une prochaine « purge ». Conséquence de cette épuration, les noms jugés non-canoniques devraient être effacés des édifices religieux dont plusieurs sont des monuments historiques. Le Père Zakaria s’adressant aux ulémas leur posa cette question : « les millions de pieux musulmans qui ont invoqué depuis quatorze siècles les « beaux noms » d’Allah, espérant par là mériter le paradis, ont-ils été trompés, leur invocation a-t-elle été vaine ? » Et sur une note plus constructive il les exhorta à poursuivre leur travail et à épurer le coran de tous ses versets haineux et violents.
La généalogie de Mahomet
Autres interventions marquantes qui eurent pour effet d’embarrasser les détenteurs du savoir religieux. La première concerne la généalogie de Mahomet, dont le père officiel est décédé quelques mois après son mariage avec la future mère du prophète. Or il est admis par les spécialistes que Mahomet est né quatre ans après le décès de son père ; d’ailleurs ses contemporains ne se privaient pas de remarques blessantes au sujet de ses origines. Ces faits dévoilés au grand public ont eu l’effet d’un scandale ; dans une société qui carbure à la honte, la seule réaction possible est le déni. D
Dans un effort de « damage control », le mufti d’Égypte a été appelé au secours. Interviewé lors d’une émission d’affaires publiques, il confirma la généalogie officielle de Mahomet, l’animatrice cependant ne se contenta pas d’une telle réponse, « quelle durée accordez-vous à la grossesse ? » demanda-t-elle au Mufti,  « médicalement parlant jusqu’à quatorze mois » fut sa réponse. « Est-ce la durée maximale reconnue par la charia ? » Le Mufti répondit : « non, selon la charia la durée maximale est quatre ans ! » On se rappelle qu’au Nigéria une femme ayant accouché trois ans après le décès de son mari fut heureusement sauvée d’une lapidation certaine grâce à cette disposition de la loi islamique. 
Le mariage de Mahomet avec Aïcha
 La seconde concerne le mariage de Mahomet (cinquante-deux ans) avec Aïcha, fille d’Abu Bakr, alors âgée de six ans. Cent quarante neuf références historiques ou tirées des traditions l’affirment, les islamistes bornés en tirent fierté et ne tarissent pas d’éloges au sujet de la « délicatesse » du prophète qui ne s’est pas privé de jeux sexuels dès la « nuit de ses noces » jusqu’à la défloration de la pauvre enfant à l’âge de neuf ans.
Cette histoire révoltante même à l’aune de l’Arabie du septième siècle, est actuellement niée par un professeur d’Al Azhar non sur des bases historiques mais davantage sur des bases éthiques. D’après lui Mahomet n’aurait jamais commis un acte aussi répréhensible, son mariage avec Aïcha n’est pas nié, c’est plutôt l’âge d’Aïcha au moment de son mariage qui est révisé. S’inscrivant en faux contre tous les documents historiques il l’a « vieillie » d’au moins sept ans se fiant sur des calculs douteux basés sur des postulats sans fondements. L’opinion de ce professeur « négationniste » est toutefois combattue par nombre d’ulémas lesquels ne trouvent rien à redire au comportement du prophète. Allah ne l’a-t-il pas comblé de ses bienfaits ?
La « charia des latrines »
La troisième et non la moindre concerne ce qu’un savant musulman éminent a qualifié de « charia des salles de bain » et que le Père Zakaria a appelé d’une manière plus directe la « charia des latrines ». Il s’agit des règles strictes régissant les lieux d’aisance et leur orientation par rapport à la Mecque. On y trouve aussi les directives concernant la manière de pénétrer dans ces lieux secrets, la façon de se soulager, les positions recommandées, le nombre de cailloux nécessaires pour se nettoyer, comment le faire et avec quelle main, les mots qu’il faut prononcer, etc.
Toute une réglementation est par ailleurs réservée aux gaz intestinaux dont l’émission peut invalider la prière. En effet il est spécifié que les démons lors de la prosternation profitent de l’occasion pour s’introduire dans le rectum provoquant ainsi le relâchement des gaz, la gravité de « l’infraction » étant bien entendu proportionnelle à la quantité de bruit généré. La « charia des latrines » à première vue paraît anodine mais il ne faut pas minimiser la gravité de l’anxiété et de la honte qu’elle génère particulièrement chez les enfants. Elle est de nature à provoquer des désordres émotifs de type obsessionnel. Elle démontre la nature totalitaire de la loi islamique laquelle tyrannise les gens jusque dans leur intimité.
Suite à cette intervention l’éminent savant dont j’ai parlé plus haut s’est manifesté, pour injurier le Père Zakaria dans un premier temps et pour confirmer la pertinence de ses observations par la suite. Il a aussi déploré « l’esprit paresseux » des musulmans incapables de s’élever au-dessus de ces trivialités, accordant beaucoup d’importance à des futilités au détriment du développement de l’esprit. Selon lui l’emphase mise sur cette « charia des salles de bain » constitue une catastrophe dans la mesure où elle contribue à l’arriération des musulmans. Le Père Zakaria, après lui avoir pardonné ses injures, a fait l’éloge de son courage intellectuel. Dénoncer la charia comporte son lot de risques, même quand il ne s’agit que de la « charia des salles de bain ». Bien évidemment il n’en tient qu’aux musulmans de faire le ménage dans cette charia et, à bien y penser, il serait même préférable qu’ils la mettent au rancart pour de bon.  
Contribution du père Zakaria
Peut-on dire que le père Zakaria contribue à faire évoluer l’islam ? L’islam, certainement pas, les musulmans très probablement. L’islam impose aux gens de ne pas réfléchir et surtout de ne pas se fier sur leur propre conscience. Pour mériter le statut de bon musulman, le croyant doit accepter de se laisser aveugler. Plusieurs acceptent de renoncer à une partie appréciable de leur humanité pour suivre l’exemple du prophète, mais la majorité reste bien en deçà du seuil requis ; non désireuse d’aller plus loin mais néanmoins incapable de remettre en question l’absurdité des commandements. C’est à cette majorité tiède que le père Zakaria s’adresse ; ses émissions qui sont autant de conférences magistrales sur l’islam leur permettent de réfléchir, de douter et de découvrir à la fois la vacuité de l’islam et leur propre vide spirituel.
Le fossé se creuse entre les fanatiques et le reste du peuple, ce fossé le père Zakaria s’efforce de l’élargir tous les jours. En parlant de Jésus-Christ et de l’amour de Dieu, il propose plus qu’une alternative à l’islam, il permet aux musulmans d’établir un lien personnel avec Dieu et de s’approprier leur spiritualité personnelle loin de toute contrainte.
Aux chrétiens d’Occident confrontés au défi de l’islam radical, il offre une perspective encourageante. Le respect dû aux musulmans implique de leur parler en toute franchise et de leur proposer non seulement les avantages matériels de la civilisation chrétienne mais également ses bienfaits spirituels, l’un ne devrait pas aller sans l’autre. L’islam est incapable de répondre autrement que par la tyrannie et la violence aux défis de cette civilisation chrétienne qui est la nôtre. Faute de l’émuler il cherche à la détruire, nous avons le devoir moral de l’en empêcher.
...à l’exemple des idéologies totalitaires qui se sont écroulées au vingtième siècle, l’islamisme porte en lui les germes de sa propre destruction.
Aux chrétiens d’Égypte et du Moyen-Orient le père Zakaria et son équipe d’ex-musulmans devenus chrétiens donnent des raisons de relever la tête et d’espérer la fin des persécutions. Pour lui comme pour eux, l’épée de l’islam peut tuer le corps mais elle ne peut rien contre l’esprit. Ceux qui portent cette épée, conformément à la parole de Jésus-Christ, périront par l’épée ; à l’exemple des idéologies totalitaires qui se sont écroulées au vingtième siècle, l’islamisme porte en lui les germes de sa propre destruction.

 
 
19 JUILLET 2010
« Qu’est-ce que l’islam ? » se demandent d’une manière anxieuse beaucoup de nos concitoyens. Mettons des mots sur nos craintes : nous redoutons que l’idéologie musulmane soit une doctrine fascisante, misogyne, anti-démocratique, qui vise la subversion des lois républicaines afin d’instaurer sa propre loi, la charia, à l’ensemble de la population, comme elle le fait dans certains pays musulmans. Mais comment savoir si nous avons raison ? Qui croire ? Malek Chebel, Tariq Ramadan, Ben Laden, Abd al Malik, les jeunes de banlieue qui crient « Allah Akhbar », Robert Redeker, Ayaan Hirsi Ali ?
Sources de l’idéologie musulmane
Les sources de l’idéologie musulmane sont assez faciles à identifier : c’est le Coran et la vie de Mahomet. La vie de Mahomet est la clé d’interprétation du Coran, et elle constitue l’exemple du parfait musulman, selon le Coran lui-même. Mahomet apporte le Coran, qui lui-même présente Mahomet comme le modèle idéal de vie du musulman. Ce qui implique que l’on doit étudier les hadiths, c’est-à-dire les collections plus ou moins apocryphes de « faits et gestes » du prophète de l’islam. Ces collections sont énormes, et leur validité respective est contestée par différents courants de l’islam.
Dans le débat public autour de l’islam, à chaque fois que l’on évoque ce qu’il y a de plus problématique dans le Coran et dans la vie de Mahomet, les défenseurs acharnés de l’idéologie musulmane utilisent une série de mots clés, et dans un ordre bien précis. Lorsque l’on cite des faits peu honorables de la vie de Mahomet, comme par exemple la consommation de son mariage avec une fillette de neuf ans, ou bien le massacre de la tribu juive de Banû Quraïdza, on nous dit qu’il faut « contextualiser » ces faits et gestes.
Lorsque l’on cite des versets on ne peut plus explicites sur l’attitude violente à adopter face aux non-musulmans, comme le fameux « Verset de l’Epée », qui dit « Tuez les infidèles où que vous les trouviez », c’est encore en sommant les interlocuteurs de « contextualiser » que l’on tente de justifier l’injustifiable. Ensuite, quand on essaie d’énoncer un jugement clair sur la nature de l’islam, comme par exemple le fait Ayaan Hirsi Ali, en disant que l’islam prêche la violence, ou que l’islam est incompatible avec la démocratie, les demi-habiles dénoncent chez leur interlocuteur « l’essentialisation » de l’islam.
Simultanément, ils s’empressent de relativiser les incompatibilités de l’islam avec la démocratie en rappelant les méfaits du catholicisme d’il y a cinq siècles, comme l’Inquisition et les Croisades, ou bien les versets les plus obscurs de l’Ancien Testament, comme si la République en avait quelque chose à faire. Si l’on va encore plus loin, et si l’on avance que l’islam et l’exemple de Mahomet sont immoraux, ceux qui par ailleurs n’ont aucune pitié ni pour les femmes excisées en Afrique, ni pour les adultères lapidées en Iran, ni pour les apostats exécutés en Afghanistan se sentent blessés dans leur sensibilité et crient à « l’insulte » ou à la « diffamation ».
Et pour finir, ils vous menacent d’un procès pour « provocation à la discrimination raciale », tout en vous accusant de ne rien savoir de l’islam, de « surfer sur la peur » et d’être « islamophobe ». Je vais essayer de déjouer tous ces pièges rhétoriques pour donner des armes intellectuelles à ceux qui voudront exprimer sur la place publique leur inquiétude par rapport au développement de l’islam en France.
1. Contextualisation
Commençons par la sommation de « contextualiser ». Ceux qui dénoncent les intégristes comme de « faux musulmans » parce qu’il sortiraient des versets de leur contexte, ne remarquent jamais qu’au contraire, les intégristes rappellent sans cesse un contexte pour justifier leurs agissements. Les intégristes passent leur temps à contextualiser, c’est-à-dire à essayer de retrouver et de reproduire dans leur quotidien le même contexte que celui dans lequel Mahomet a pris telle ou telle décision, pour reproduire ensuite cette même décision.
L’exégèse musulmane fonctionne par analogie, avec le paradigme de la vie de Mahomet, « le beau modèle ». C’est patent dans les déclarations de Ben Laden, mais aussi dans les avis religieux sur des points aussi anodins que la manière de saluer les autres, ou s’habiller, ou se laver. [1  ] Pour tout contexte présent, il existe un contexte-modèle dans la vie de Mahomet, qu’il faut copier pour être un bon musulman. L’appel au Jihad contre les mécréants va de pair avec un contexte : il faut définir le mécréant, et la situation d’autodéfense qui légitime la réplique violente.
Ce n’est pas sur le sens des versets dans leur contexte que différent les musulmans intégristes de ceux pacifiques, mais sur l’existence de ce contexte dans le présent. La question n’est pas est-ce qu’un musulman doit rechercher la réconciliation plutôt que la guerre lorsqu’il est agressé, non, la question est : le contexte d’aujourd’hui est-il le même que celui de Médine en 627 ? Lorsque l’assassin de Théo Van Gogh a décidé de le tuer, il n’a fait que reproduire ce qu’un fidèle de Mahomet, Muhammad Ibn Maslama, a fait lorsque le poète juif Ka’b Ibn Al-Achraf s’est moqué des femmes musulmanes : il l’a tué avec sa bénédiction [2  ]. L’obligation de contextualiser les versets est parfaitement suivie par les intégristes !
Malheureusement pour l’islam, il n’y a pas de lois morales à suivre d’une manière non-contextualisée. Mahomet ne reprend pas les dix commandements de Moïse. La contextualisation est justement ce qui empêche l’émergence d’un islam pacifique, et non pas la manière par excellence de le prémunir contre la violence, car les appels à la miséricorde et à la bonté sont aussi contextualisés que les appels au meurtre !
En islam, la paix ne doit pas être cherchée à tout prix, d’une manière absolue, mais uniquement si l’on est en infériorité numérique. La miséricorde envers les non musulmans ne doit être pratiquée que si les mécréants ne sont pas hostiles aux musulmans. Les chrétiens et les juifs ne doivent être tolérés dans les sociétés musulmanes que s’ils se soumettent aux musulmans et acceptent le statut humiliant de dhimmis. Pour le dire en termes philosophiques : les impératifs moraux musulmans ne sont pas catégoriques, mais hypothétiques. Donc à chaque fois que l’on vous objectera que vous sortez un fait de la vie de Mahomet de son contexte, répliquez que cet épisode est lui-même un contexte porteur d’un enseignement et d’une décision que le musulman croyant est appelé à reproduire.
2. Essentialisation
Passons maintenant à l’accusation « d’essentialiser l’islam ». Ceci est un stratagème éristique très bien expliqué par Arthur Schopenhauer dans son petit traité L’art d’avoir toujours raison. Il s’agit du stratagème 32 : « Nous pouvons rapidement éliminer ou du moins rendre suspecte une affirmation de l’adversaire opposée à la nôtre en la rangeant dans une catégorie exécrable, pour peu qu’elle s’y rattache par similitude ou même très vaguement. Par exemple « C’est du manichéisme, c’est de l’arianisme, (…) c’est de l’idéalisme, etc. » En faisant cela nous supposons deux choses : 1) que l’affirmation en question est réellement identique à cette catégorie, ou au moins contenue en elle, et nous nous écrions donc : « Oh ! Nous sommes au courant ! », et 2) que cette catégorie est déjà totalement réfutée et ne peut contenir un seul mot de vrai. » [3  ]
Quand on vous dit « vous essentialisez l’islam ! », on vous dit qu’essayer de comprendre précisément ce qu’est l’islam et le juger, c’est de l’essentialisme ! Or ceci est un mensonge. Car l’essentialisme est une doctrine philosophique (réfutée) selon laquelle des hommes ont une nature fixe qui les pousse à agir toujours de la même manière, bref, qu’ils n’ont pas de libre arbitre. Or l’islam n’est pas un homme, mais une doctrine. Une idéologie a une nature, elle n’a pas de libre arbitre comme un homme.
On ne peut pas accuser d’essentialisme quelqu’un qui cherche à définir précisément la nature de l’islam. Ceci ne rentre pas dans la catégorie de l’essentialisme. Personne n’est accusé d’essentialisme lorsqu’il cherche la nature exacte de christianisme, du kantisme, du judaïsme. Pourquoi le serait-on si on cherche à définir l’islam ? Il est certes difficile de définir sa nature, mais c’est la tâche de la pensée et de toutes les chaires universitaires d’histoire des religions. L’islam est un objet d’étude, certes multiforme, mais quand même définissable.
Quand on arrive quand même, après moult efforts, à faire accepter que l’islam est étudiable et qu’il n’est pas très sympathique, ses défenseurs s’empressent d’amoindrir ses torts en rappelant les tâches d’autres religions ou d’autres doctrines, parmi lesquelles le christianisme a généralement leur préférence.
On rappelle les Croisades et l’Inquisition pour relativiser les guerres menées par Mahomet, et la dureté de la charia. Cela aussi est une ruse rhétorique, pour deux raisons. Tout d’abord, cela ne diminue pas les torts d’une doctrine si d’autres se sont montrées tout aussi criminelles. Ensuite, on confond les faits historiques d’un certain groupe de chrétiens à une certaine époque avec l’enseignement fondamental du christianisme. Les agissements des croisés ou de Torquemada n’ont pas de valeur exemplaire, alors que les faits et gestes de Mahomet sont absolument paradigmatiques. L’enseignement des Evangiles n’est pas corrompu par les agissements criminels de certains chrétiens, alors que les actions guerrières de Mahomet font partir du socle de l’enseignement musulman.
3. Diffamation
Quand on arrive à ce point du débat, souvent la discussion rationnelle cesse et les défenseurs de l’islam se retranchent dans une pose blessée, et commencent à crier au blasphème, à l’insulte et à la diffamation. Ils traitent ces propos de provocation à la haine raciale et accusent leurs contradicteurs d’islamophobie, en priant très fortement pour qu’un jour une loi soit votée en France pour interdire de critiquer le « beau modèle » Mahomet. Ici plusieurs précisions légales s’imposent : « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation.
La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés. » [4  ]. Wikipedia précise : « L’auteur de la diffamation peut s’exonérer de sa responsabilité en apportant la preuve des imputations alléguées ou en démontrant sa bonne foi.
Dans un arrêt rendu le 6 juin 2007, la cour d’appel de Paris rappelle les conditions inhérentes à chacune de ces possibilités d’exonération. Ainsi "la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux imputations tant dans leur matérialité que dans leur portée et dans leur signification diffamatoire". Quant à la bonne foi, "quatre éléments doivent être réunis pour que [son] bénéfice (...) puisse être reconnu au prévenu : la légitimité du but poursuivi, l’absence d’animosité personnelle, la prudence et la mesure dans l’expression, ainsi que la qualité de l’enquête". » [5  ]
Autrement dit, raconter la vie de Mahomet n’est pas une diffamation des musulmans qui s’en revendiquent, car les faits diffamatoires sont attestés par les sources musulmanes elles-mêmes, notamment par Ibn Hicham, qui a écrit la biographie la plus ancienne du prophète de l’islam, et qui, selon son traducteur Wahib Atallah, est la plus reconnue dans le monde musulman, la « biographie officielle » en quelque sorte. Voilà donc pour la diffamation. L’erreur tactique de Robert Redeker a été de ne pas citer les sources musulmanes pour appuyer ses propos.
A part l’accusation de diffamation, les âmes sensibles outrées par la dénonciation de l’exemple de Mahomet, accusent les critiques de l’islam de faire de « la provocation à la discrimination raciale ». Or la loi sur ce point est aussi très claire : « les images forcées, les termes déplaisants et les critiques ne suffisent pas à eux seuls à constituer une provocation ; il n’y a pas provocation en cas de formules trop générales, imprécises ou équivoques (exemples : accuser les immigrés d’abuser des congés pour maladie, polémique entre politiciens, ...) si ces propos ne conduisent pas à la haine ou à la violence. » [6  ] Dans ce cas précis, cette loi française est utilisée exactement par ceux qui seraient susceptibles de tomber sous son coup : si l’islam politique vise l’instauration d’un système social discriminatoire, dans lequel les non musulmans auraient un statut inférieur (dhimmi), alors l’islam politique est « une provocation à la discrimination raciale en raison de la NON APPARTENANCE à une religion ». L’islam politique, en intimidant, en menaçant, en harcelant les critiques de l’islam fait exactement ce qu’il accuse les autres de faire à son encontre.
On pourrait aller plus loin et méditer les implications de la dernière phrase de chacune des cinq prières qu’un musulman doit prononcer quotidiennement :« il n’y a pas d’autre divinité à part Allah ; nous Lui sommes sincèrement fidèles dans Son adoration et dans notre religion EN DEPIT DE LA HAINE DES MECREANTS ». Quelles sont les implications du fait de se répéter chaque jour que tous les non musulmans vous haïssent ? N’est-ce pas là un préjugé terrible à l’encontre de tous les non musulmans ? Comment vivre ensemble lorsque la prière obligatoire de chaque musulman finit sur l’affirmation gratuite que les mécréants le détestent, d’autant que le musulman doit répondre à l’agression d’une manière violente ?
Quelqu’un qui se répète solennellement cinq fois par jour que tous les autres lui sont hostiles ne finit-il pas par ne voir que des ennemis autour de lui, pour se sentir ensuite en droit de répliquer violemment ? Le réflexe musulman de crier à l’injustice et à l’oppression dès que l’on formule la moindre critique contre l’islam, ne serait-il pas purement pavlovien, induit par ce ressassement quotidien ? Il me semble même qu’il pourrait même être considéré comme une prophétie auto-réalisatrice : à force de se dire que les autres vous haïssent a priori, on finit par les regarder avec défiance, crainte et haine, ce qui ne manquera pas de provoquer en retour une réaction hostile de la part de ces mécréants, confirmant ainsi l’affirmation initiale. Le mécréant finit par donner les preuves de son « islamophobie » supposée injustement en premier lieu. « Tu ne m’aurais pas cherché si tu ne m’avais pas trouvé ».
4. Islamophobie
J’en arrive au dernier terme utilisé dans le débat avec les musulmans, le terme d’islamophobie. On sait déjà qu’il s’agit d’un terme forgé par Khomeini pour stigmatiser tous les critiques de l’islam et les assimiler au racisme. Passons sur le fait que l’islam n’est pas une race, qu’il n’est pas un groupe de personnes, mais une doctrine, et à ce titre critiquable comme toute autre. Ce que je voudrais souligner, c’est que lorsque l’on accuse quelqu’un d’être islamophobe, on essaie en fait de le paralyser mentalement.
Lorsque l’on formule des critiques contre l’islam on est généralement mû par la crainte devant les agissement des musulmans et devant la politique des pays musulmans. On a une crainte de l’islam. Quand on nous réplique « vous avez une phobie de l’islam », on nous dit deux choses : 1) vos craintes ne sont pas légitimes, il s’agit d’une crainte irrationnelle, d’une phobie ; et 2) vous n’avez pas le droit d’avoir peur. Or on a toujours raison de ressentir quelque chose, nos sentiments ne sont pas coupables ou blâmables.
C’est l’expression de ces sentiments qui peut être sujette à caution. Ensuite, ces craintes sont légitimes, car fondées sur des faits vérifiables, que ce soit en lisant la biographie de Mahomet, ou en observant l’histoire de la civilisation musulmane et le sort des non musulmans.
En conclusion, en interdisant aux non musulmans d’avoir peur de l’islam, ses séides leur interdisent en fait de lui résister. Car le courage a pour condition d’existence… la peur ! Le courage n’est pas l’opposé de la peur, mais c’est « la crainte d’une chose jointe à l’espoir d’éviter le dommage causé par cet objet en résistant. » [7  ] Ceux qui n’ont pas peur, ne peuvent avoir aucun courage. J’ai peur de l’islam, mais j’espère éviter les dommages qu’il pourrait causer à la République, en résistant. Surfons sur notre peur, avec la planche de notre espoir !

 
 
9 JUILLET 2010
 
 
1 JUILLET 2010
La légende Mahométane

 Sciences & Avenir/janvier 2003

Contrairement au judaïsme et au christianisme, l'islam n'a pas encore été soumis à la critique historique et scientifique. Cette approche, récente, se fait dans la douleur. "L'islam n'a pas accompli sa révolution critique et historique", constate froidement Jacqueline Chabbi, professeur à l'université Paris VIII. Auteur d'une biographie "décapante" de Mahomet Le Seigneur des tribus. L'Islam de Mahomet. Paris, Noesis,1997), cette spécialiste des origines de l'islam a déclenché l'ire des théologiens musulmans (1). Son sacrilège ? "J'ai humanisé Mahomet. En effet, le seul moyen de comprendre le personnage, c'est de lui appliquer une grille de lecture anthropologique. De le remettre dans son contexte social réel, et non dans un contexte ou le fait religieux est surestimé." Histoire de démêler ce qui relève de la légende dorée et ce qui paraît vraisemblable. Vraisemblable seulement ...

Car Mahomet (570-632) n'a laissé aucune trace écrite directe, ni archéologique, de son passage sur Terre. Et si la tradition musulmane postérieure au Coran représente le fondateur de l'islam dictant parfois ses révélations à un scribe sur des "morceaux de cuir, des tessons de poterie, des nervures de palmes et des omoplates de chameau", aucun de ses contemporains n'a concrètement transmis son témoignage. Comme le Prophète vivait en outre dans une société de tradition orale, il paraît vain d'espérer exhumer un jour des tablettes comme celles qui florissaient, à l'époque, dans le proche Empire byzantin.

Enfin la première biographie de Mahomet, la Sîra, a vraisemblablement été rédigée plus d'un siècle après sa mort. Des orientalistes trop naïfs ? Quel sérieux lui accorder ? Comment aborder le Coran ou la tradition prophétique, les hadith ? "Jusqu'à présent, les orientalistes s'en sont laissé un peu trop conter par des textes pourtant empreints de merveilleux.", critique Jacqueline Chabbi, qui regrette l'amateurisme doublé de fascination qui a longtemps régné dans cette discipline "fourre-tout" ou cohabitaient historiens, philosophes, grammairiens, lettrés ... et fonctionnaires coloniaux ! Le livre révélé, le Coran, a longtemps rassuré par sa grande homogénéité, frappante par rapport à la Bible ou aux textes fondateurs du christianisme. On y a vu l'indice d'une véracité historique à la continuité sans faille. Mais aujourd'hui, des spécialistes parmi lesquels François Deroche, de l'Ecole pratique des hautes études, ou Alfred Louis de Prémare, de l'université d'Aix-en-Provence, pensent que sous sa forme actuelle il aurait été mis par écrit bien plus tardivement que ne l'annonce la tradition musulmane. Voire qu'il aurait été "lissé, harmonisé", non lors d'une simple réforme orthographique, mais dans une logique de constitution d'empire, comme le soutient Jacqueline Chabbi: "Ce n'est qu'avec l'empire des Omeyyades (661-750) que la religion de Mahomet a basculé dans un autre monde dans lequel l'écriture est devenue prédominante.

Le Coran a alors été mis par écrit, certainement à partir de fragments d'oralité conservés dans les mémoires. Dans les siècles suivants, la tradition islamique a couvert d'un luxe de détails les origines de l'islam et reconstitué un passé ... fictif !" Pour retrouver le Mahomet réel, celui du monde tribal de l'Arabie intérieure, Jacqueline Chabbi a oeuvré à la manière d'un restaurateur qui gratte peintures et vernis d'une toile pour en retrouver les couleurs d'origines. Une approche novatrice à mille lieues des biographies écrites jusqu'alors (2) par ailleurs tout à fait respectables. André Caquot du Collège de France la juge "saine" : " ni irrévérencieuse ni dogmatique. L'islam, la plus historique peut-être des grandes religions, ne saurait être une terre interdite à l'histoire des religions". Même si les théologiens musulmans restent majoritairement rétifs à la critique historique, contrairement aux théologiens juifs et chrétiens, soumis depuis des siècles (et bien malgré eux) à la question des rationalistes. Les preuves archéologiques faisant défaut, Jacqueline Chabbi a tenté une "lecture du paysage". Mais à quoi ressemblait en l'an 610, à l'heure de la révélation de Dieu à Mahomet cette Arabie désertique, tribale, païenne, qui deviendra plus tard le centre de l'arc vert (couleur de l'islam) allant du Maghreb à l'Indonésie ? A un monde de bédouins pragmatiques, juge l'auteur qui s'est intéressée à la vie des derniers grands nomades qui, s'ils se déplacent désormais en 4x4 plutôt qu'à chameau, restent héritiers d'une tradition séculaire. Elle s'est également penchée sur les institutions, les pratiques religieuses, culturelles, sociales, politiques de la société arabique de l'époque de Mahomet, telles qu'elles se profilent dans les écrits contemporains ou postérieurs. Et non telles qu'elles ont été voilées par la suite. Elle est retournée aux sources, s'appuyant sur une base de textes arabes qu'elle a patiemment décortiqués au niveau de la langue. Le résultat révèle un chef d'hommes, un prophète inspiré doublé d'un politique qui n'aurait jamais réellement rompu avec ses origines tribales. Alors, qui était le vrai Mahomet ? Une figure singulière, qui a essayé de faire bouger les choses, selon la chercheuse. Son nom signifiant "le loué fils de l'esclave d'Allah", semble trop beau à de nombreux historiens.

En revanche son existence est aujourd'hui majoritairement admise. "Il s'est passé quelque-chose entre La Mecque et Médine au début du VII° siècle. Lorsque les tribus arabes font irruption hors des limites de leur habitat traditionnel, vers 632, l'islam est né." Selon la tradition, Mahomet est déjà mort. Nulle mention n'en est donc faite dans les chroniques des pays et empires qui passeront peu à peu sous la férule des musulmans. Selon cette même tradition, qui fixe toutes les dates, Mahomet est banni par sa tribu, les Qurachites, qui le pensent possédé par les "Djinns". "Il est probable que cet homme, qui prêchait pour un dieu unique tel qu'il existait déjà chez les juifs et les chrétiens, souhaitait rétablir des valeurs de solidarité dans sa tribu, dont certains membres s'étaient trop enrichis" analyse Jacqueline Chabbi. Mahomet trouve refuge à Médine, vraisemblablement chez un clan apparenté. Là, brûlant d'être reconnu, il entre en politique. Il monte une confédération tribale sur un modèle traditionnel, proposant aux tribus sédentaires et nomades de passer une alliance avec son dieu. L'islam de Mahomet, ou proto-islam, ne peut être compris en dehors de la croyance au "seigneur des tribus". Les nomades croient à un "Seigneur" ("rabb"), une puissance (masculine ou féminine) de protection et de recours, liée à un territoire tribal et y possédant un lieu de résidence ("bayt"). Le plus souvent des pierres sacrées ou bétyles telle la pierre noire scellée à la Mecque, un objet de culte datant sans doute de l'époque de Mahomet. Le prophète multiplie les razzias avec un tel succès que l'alliance fructueuse avec son dieu lui attire bien des "conversions". C'est vraisemblablement au cours d'un conflit avec les juifs de Médine qu'il s'approprie la figure d'Abraham. Les juifs, vécus comme des rivaux monothéistes, sont alors traités comme des déviants, ayant perdu le sens de la parole originelle de Dieu, et ils seront persécutés.

Plus tard, bien plus tard, les Musulmans feront même de Mahomet le descendant charnel d'Abraham... ce qui est d'ailleurs toujours enseigné dans certains ouvrages de vulgarisation, comme le Dictionnaire encyclopédique de l'islam(Bordas ! Loin d'être le révolutionnaire décrit par la tradition, Mahomet apparaît donc comme un homme très en prise avec son milieu originel. Pour comprendre la profondeur du décalage et la gravité de la rupture entre l'âge tribal de "l'islam de Mahomet" et les sociétés islamisées par la suite, rappelons que la notion de musulman n'est parvenue à se séparer de sa composante ethnique arabe qu'à partir du milieu du VIII° siècle, avec l'accession de la famille abbasside au califat. Ces oncles de Mahomet sont les premiers à proposer une société "égalitaire", mettant sur le même pied toutes les populations qui la composent. Ils effacent les privilèges des tribus et leur code complexe de relations parentales. Auparavant, la conversion était d'abord sociale, pas religieuse. Le converti (persan, sémite du Nord, chrétien, juif, compte ou berbère) devait solliciter son entrée dans une famille arabe. Encore recevait-il seulement le statut peu glorieux de mawla ou "esclave affranchi". Les Arabes respectant les religions locales comme le fonctionnariat et l'économie des pays conquis, ont d'ailleurs longtemps retardé toute conversion. "Ce qui me fait dire qu'il n'y a pas eu à proprement parlé de 'guerre sainte' menée par Mahomet. il est urgent de faire de l'histoire, surtout dans le contexte actuel". Car la vision de l'islam wahhabite qui tente de s'imposer aujourd'hui n'a rien à voir ni avec l'islam traditionnel tel qu'il s'est construit au cours des siècles ni a fortiori, avec le véritable islam des origines. C'est le manque de recul historique d'une certaine jeunesse musulmane qui a permis l'émergence de cette caricature de Mahomet telle que le dépeignent les islamistes. Le refus de faire de l'histoire est devenu un problème politique et idéologique. "Il y a de la part de certains musulmans, un investissement sur le passé comme compensation aux frustrations du présent.

Toutes les civilisations brodent sur leur histoire. Mais dans le monde arabe moderne, cela s'est exacerbé ces dernières années. C'est ainsi que l'on voit des jeunes qui prêchent un retour à un islam qui n'a jamais existé, ou qui croient vivre comme a vécu le prophète, un homme dont la vie est finalement une succession de légendes !" Sur le plan historique, c'est une absurdité. Sur le plan politique, cela aboutit à un fanatisme dramatique. L'âge tribal de l'islam Les rituels parmi les plus symboliques de l'islam conservent les traces de la culture tribale où il a vu le jour. Le pèlerinage à la Mecque réunit ainsi deux rituels appartenant à deux mondes spacialement et socialement différents, celui des semi citadins de la ville et celui des pasteurs nomades des environs. Le pèlerinage primitif était vraisemblablement un rituel de demande de pluie pratiqué par les Bédouins après le déclin des grandes chaleurs de l'été dans la haute plaine de l'Arafât, à l'est du territoire mecquois. La visite à la Kaaba, le bâtiment où est scellée la fameuse pierre noire, se déroulait indépendamment, au printemps et donnait également lieu à des sacrifices aujourd'hui disparus. C'est peu avant de mourir que Mahomet aurait regroupé les deux comme pour réunir -politiquement- sous une seule bannière les Bédouins, les gens des oasis et les caravaniers, toute catégorie de population qu'il dominait. De même l'actuel sacrifice du mouton qui clôt le pèlerinage musulman, censé commémorer le sacrifice d'Abraham, correspond en fait à une pratique proche-orientale qui ne s'est vraisemblablement imposée qu'après la conversion des populations concernées. Les Arabes d'Arabie sacrifiaient des chameaux ! Quant au lien abrahamique du sacrifice et du pèlerinage, il est ignoré par le Coran. Le fait que la tradition dite prophétique, le hadith, corrobore la croyance postérieure qui "abrahamise" le sacrifice n'a guère de sens pour les historiens. Ce corpus réputé "prophétique" ne peut être mis sur le même plan que le Coran qui présente des indices d'ancienneté bien supérieurs.
 
 
6 AVRIL 2010

Jésus dans le Coran

Comment il prouve que Jésus était bien le Fils de Dieu.
Qui était Mohammed? Il est né en 590 après Jésus-Christ. Il avait un père humain et une mère humaine nommée Amina, et une mère adoptive nommée Halima. Mohammed n’a jamais prétendu être divin. Il affirme qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et que lui, Mahomet, était un prophète (C-18). À 40 ans, il a été appelé pour prêcher la bonté de Dieu. Il recherchait la vérité et s’est retiré dans une grotte sur les flancs du mont Hirah (3 miles de la Mecque) pour une contemplation pacifique. Il s’est marié à Khadija à 25 ans, une dame noble d’une grande richesse.
 
C-41 affirme l’inspiration de Dieu à Mahomet. Chaque chapitre du Coran est connu comme une Surate, ce qui signifie « une étape ». Chaque verset est appelé un Ayat, ce qui signifie « un signe ».
Si Jésus-Christ est le Fils de Dieu, il doit y avoir :
1-            Une prophétie précédente de sa naissance que sa venue accomplit ;
2-            Sa venue, sa conception, ou sa naissance devrait être surnaturelle, un
miracle qui ne peut s’expliquer que s’il était le Fils de Dieu ;
3-            Sa vie doit être soulignée par des miracles et son enseignement devrait
résister au passage du temps ;
4-            Jésus doit vaincre la mort.
Le Coran fait référence à Jésus comme un prophète juste, un apôtre en Israël. Quoi d’autre Mahomet a-t-dit sur Jésus? (Les traductions des versets suivants sont tirés de A. Usogh Allee).

S-5-110: « Avec ma permission, tu guéris l’aveugle-né et le lépreux. Avec ma permission et voici, tu fais sortir les morts. »

L’Islam proclame que Jésus est un prophète merveilleux, un guérisseur, et celui qui ramène les morts à la vie. Aucun acte ou pouvoirs semblables ne sont attribués à Mahomet. Ainsi, le Coran lui-même attribue plus de pouvoir à Jésus qu’à Mahomet.

Dans Oud Emrom 5-45, Jésus est mentionné comme « le plus grand par-dessus tout dans ce monde et dans le monde à venir. »

S-5-46 : « Et, sur leurs traces, nous avons envoyé Jésus, le fils de Marie, en confirmant la loi qui était venue avant lui. Nous lui avons donné l’Évangile. Là il y a le guide et la lumière, et la confirmation de la loi qui était venue avant lui. Un guide et une exhortation pour ceux qui craignent Dieu ».
Jésus est venu pour confirmer la loi. Les prophéties devaient être confirmées par Jésus (Matthieu 5:17, Luc 24:44). Le Coran ne dit pas que la prophétie de Jésus a été prédite et que sa venue a été une confirmation de la loi qui a été écrite avant son existence. Il s’agit de la première preuve de la divinité.

Le Coran dit ceci au sujet de la grand-mère de Jésus, lorsque le petit bébé, Marie (la mère de Jésus) est née :

S-3-36 : « Oh mon Seigneur, voici, je suis délivré d’un enfant de sexe féminin et Dieu connaissait mieux. Je l’ai nommée Marie, et je la recommande, elle et sa progéniture, à une vive protection du malin, le rejeté ».

S-3-37: « Écris gracieusement que son Seigneur l’accepte (Marie), il l’a fait grandir dans la pureté et la beauté. Aux soins de Zacharie, elle a été attribuée. Chaque fois qu’il est entré dans sa chambre pour la voir, il l’a trouvée nantie de subsistance. Il a dit : Ô Marie, d’où vient tout ceci pour vous? Elle dit : De Dieu. Car Dieu assure la subsistance à qui Il veut sans compter. »

S-3-42, 43,45,47 : « Voici, l’ange dit : Oh, Marie, Dieu t’a choisie et t’a purifiée ; Il t’a choisie au-dessus des femmes de toutes les nations. Oh, Marie, adores le Seigneur avec ferveur, prosternes-toi et inclines-toi dans la prière avec ceux qui s’inclinent. Voici, l’ange dit : Oh, Marie, Dieu te donne la bonne nouvelle d’un de ses mots. Son nom sera le Christ Jésus, le fils de Marie, tenu en honneur dans ce monde et dans l’au-delà, et dans la compagnie des plus proches de Dieu. Il parlera aux gens dans l’enfance et dans la maturité. Il sera de la compagnie des gens vertueux. Marie a répondu : « Oh, mon Seigneur, comment aurai-je un fils, quand aucun homme ne m’a touchée? L’ange répondit : « Malgré cela, Dieu crée ce qu’Il veut, quand Il a décrété un plan. Il a dit que ce soit ainsi, et ce sera donc ainsi. »
S-3-40 : « Il (Joseph) dit : « Oh, Seigneur, comment aurais-je un fils, puisque je suis très vieux, et que ma femme est stérile? Allah dit : Ainsi Allah fait selon Sa volonté. »

Ce seul fait prouve la divinité de Jésus-Christ, qu’il est le Fils de Dieu, et pas seulement le fils de l’homme. L’ange a dit, dans S-3-45, que son nom serait le « Christ » Jésus. « Christ » signifie l’Oint. Mohammed n’a jamais été mentionné comme étant le Christ. Il est né normalement, avec une mère et un père. Jésus est né sans père!
Le Coran dit que Marie était vierge, les anges ont apporté la bonne nouvelle de la naissance prochaine de Jésus à Marie. Jésus est né de la volonté de Dieu. Il n’y a aucune prophétie au sujet de la naissance de Mahomet, de Moïse, d’Abraham, de Noé, ou de tout autre prophète. (Esaïe 7:14 a prophétisé la naissance virginale de Jésus).

S-3-48, 49 : « Dieu lui enseignera le Livre de la Sagesse, la loi de l’Évangile, et le nommera apôtre des enfants d’Israël avec ce message ; Je suis venu à vous avec un signe de votre Seigneur, en ce que je vous ai fait avec de l’argile, pour ainsi dire, l’image d’un oiseau, puis son souffle, et c’est devenu un oiseau avec la permission de Dieu. Et je guéris l’aveugle-né et le lépreux, et les morts, avec la permission de Dieu. »

Mohammed n’a pas eu le pouvoir de guérir, ni de ramener les gens d’entre les morts. Uniquement Jésus. Uniquement parce qu’il était le Fils de Dieu, Jésus était sans péché. L’Islam partage la croyance que Jésus était sans péché. Le Coran parle du péché d’Adam, de Noé, d’Abraham, de Moïse, et même de Mahomet, mais le Coran ne parle jamais d’un péché de Jésus-Christ.

S-4-157, 158 : « Nous avons tué Jésus-Christ, le fils de Marie, l’apôtre de Dieu. Mais ils ne l’ont pas tué, ni crucifié, mais c’est ainsi que c’était fait pour leur paraître. Tous ceux qui en diffèrent sont pleins de doutes avec aucune connaissance certaine, mais seulement des conjectures à suivre, car assurément ils ne l’ont pas tué. Non, Dieu l’a élevé vers Lui, et Dieu est plein de puissance et de sagesse. »
C’est la preuve que Jésus a vaincu la mort et est divin. Cela démontre la résurrection en disant : « Non, Dieu l’a élevé vers Lui » (Luc 24:46, Actes 2:32). Quelle est l’importance de tout ceci?
S-4-159 : « Et il n’y a personne du peuple du livre, mais ils doivent croire en Lui avant sa mort. Et, au jour du jugement, il sera témoin contre eux ».
Le Coran dit que Jésus fut mis à mort physiquement, Dieu l’a ressuscité, et, au jour du jugement, il sera témoin contre ceux qui l’ont crucifié. Le Coran laisse entendre que Jésus est au ciel, mais que Mohammed doit encore être ressuscité.

Malheureusement, en vertu de la loi islamique, un musulman qui quitte sa foi doit être tué. Est-ce que ceci ressemble à l’amour ou le pardon? Non. Cela ressemble plus à de la menace et de la coercition.
Mohammed n’est pas mort pour payer pour vos péchés, il n’a pas été ressuscité d’entre les morts. Par conséquent, il ne peut pas vous sauver, et vous ne pouvez pas vous sauver vous-mêmes. Les Écritures disent que le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Croyez dans le Seigneur Jésus-Christ et vous serez sauvés (Actes 16:31).
 
 
11 SEPTEMBRE 2009
Les guerres de Mohammed
Auteur : Père Zakaria Boutros
Editeur : www.fatherzakaria.com
Les guerres dans l’Islam
C’est une question très sérieuse et l’homme devrait l’examiner puisque les guerres sont le plus grand danger, faisant s’affronter les peuples partout dans le monde, et l’homme, dans sa nature, a un instinct intérieur pour se battre. Mais quand l’homme appartient à Dieu et lui donne sa vie, quand Dieu domine sur sa vie, il reprendra le dessus sur ces instincts belliqueux.
Dieu, à l’intérieur de la vie de l’homme, peut faire ce contrôle sur la vie humaine et tous ses instincts. Par conséquent, dans la sainte Bible, quand Pierre voulut défendre Jésus et essaya de tuer avec l’épée, le Christ lui dit : « Range ton épée. Ceux qui vivent par l’épée périront par l’épée », car l’épée fait beaucoup de combats et de guerres, mais la mission du Christ était une mission de paix. « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre et amour pour les hommes » et quand le Christ monta au ciel il dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. »
Quand nous en venons au Judaïsme, il y avait des guerres, mais ces guerres étaient avant l’époque de paix du Christ, le testament de la grâce. Puisque la grâce n’était pas dans la vie de l’homme, il ne pouvait pas y avoir de contrôle sur les instincts, et les guerres dans l’Ancien Testament n’étaient pas pour la propagation du Judaïsme, car le Judaïsme n’est pas une religion de propagation, c’était limité aux enfants de la tribu de Jacob seulement.
Quand nous lisons les livres Islamiques, nos références, et faisons allusion à l’histoire, puisque l’histoire est documentée et les références sont disponibles partout, nous pouvons lire une histoire surprenante. Ils essaient de cacher cette histoire, mais en fait les guerres sont des présents dans la profondeur de la religion.
Dans Sahih-Al-Boukhari : Ibn Omar relate : le prophète a dit : « On m’a ordonné de combattre des peuples jusqu’à ce qu’ils témoignent qu’il n’y a pas de dieu, excepté Allah, et Mohammed est le messager d’Allah, de faire des prières, et de payer l’aumône. En faisant ceci ils peuvent sauver leur sang et leur argent de moi, sauf pour les droits de l’Islam, et Dieu les récompensera (Sahih-Al-Boukhari, le chapitre de la foi, entretien 25).
Notez « sauver leur sang et leur argent de moi », donc, soit quelqu’un témoigne qu’ « il n’y a pas de Dieu, excepté Allah et Mohammed est le messager d’Allah », soit il sera tué par l’épée, donc c’était un principe existant.
L’entretien a été mentionné dans les livres d’entretiens authentifiés suivants :
- dans Sahih-Al-Boukhari, il a été mentionné 7 fois.
- dans Sahih Muslim, il a été mentionné 6 fois.
- dans Shonan Abe-Dawûd, il a été mentionné 4 fois.
- dans Sonan Al-Tormouzy,  il a été mentionné 5 fois.
- dans Sunan Al-Nisa’y, il a été mentionné 22 fois.
- dans Sunan Ibn Majah, il a été mentionné 5 fois.
- dans Mosnad Ahmad, il a été mentionné 21 fois.
- dans Sonan Al-Darquatly, il a été mentionné 6 fois.
- dans Sonan Al-Bayhaquey, il a été mentionné 25 fois.
Le total sera de 102 fois dans les livres d’entretiens, donc c’est un entretien très important,
C’est un ordre de Dieu ; est-ce que Dieu ordonne de tuer l’homme pour l’obliger à embrasser la religion ?
C’est un ordre de tuer pour l’Islam.
Pour ceux qui affirment que les guerres dans l’Islam étaient défensives et non pas pour la propagation de la religion, il y a dans cet entretien une indication claire de tuer pour forcer les peuples à dire : « Il n’y a pas de Dieu, excepté Allah et Mohammed est le messager d’Allah », s’ils disent « qu’ils peuvent sauver leur sang et l’argent » c’est très clair.
Dans l’encyclopédie Islamique, sous le titre « Al-Jihad » il est mentionné littéralement : « Al-Jihad » (le combat pour l’Islam) est une guerre pour la propagation de l’Islam.
J’ai fait une recherche sur le nombre de fois où on trouve les mots « combat, tuer, guerre, Al-Jihad, assassinat » dans le Coran et les entretiens, et le résultat est qu’ils y sont mentionnés 35 213 fois (ce que n’importe qui peut vérifier en cherchant ces mots sur le site web Al-Azhar sur Internet).
C’est très sérieux et vraiment triste. Un des historiens Islamiques dit : L’histoire de l’Islam est pleine de sang.
Il y eut une guerre entre Ali Ibn Abi Talib et Aïsha, appelée la guerre du chameau, dans laquelle 3 000 personnes furent tuées en un jour, et à la fin de la journée on s’est rassemblé pour prier pour ces martyrs. La question est : A quel côté appartenait ceux qui ont été considérés comme des martyrs ? Etaient-ce ceux appartenant à Aïsha ou ceux appartenant à Ali Ibn Abe Taleb ou bien aux deux ? C’est un gros point d’interrogation !
Les livres Islamiques ont mentionné que pendant les 10 années où le prophète est resté à Al-Medina, il a fait un total de 84 incursions et des escouades militaires (tout est mentionné dans les livres d’histoire de la vie prophétique et d’histoire).
L’Islam a commencé pacifiquement dans la Mecque, car, durant la période où le prophète est resté à la Mecque, il était faible et, à ce moment, ces versets pacifiques apparurent : « A toi ta religion et à moi ma religion », « Je ne suis qu’un simple prêcheur et un prophète » et « Mon devoir n’est que de transmettre clairement le message ». Mais quand il migra à Al-Medina, les circonstances étaient différentes et il avait le pouvoir. Ceux qui se convertirent à l’Islam à la Mecque n’étaient que de 72 personnes. L’Islam était donc faible à La Mecque, par conséquent il devait être pacifique ou il aurait été exterminé. Mais plus tard, quand ils se furent renforcés en pillant les tribus de Korish et par les incursions d’Al-Sham, ils organisèrent une forte armée et commencèrent les incursions.
L’incursion de Bader était un moment décisif dans l’histoire Islamique, puisque dans l’incursion de Uhoud ils furent vaincus, mais à Bader ils eurent une grande victoire. Ainsi, à Al-Medina, l’Islam commença les guerres et à utiliser l’épée.
 
 
 
La chose la plus sérieuse est qu’il y eut des versets du Coran qui incitèrent à tuer comme dans :
Le chapitre du Repentir (Sourate At-Tawbah) 5 : « Quand les mois sacrés seront passés, tuez alors les non-croyants où que vous les trouviez, capturez-les, assiégez-les et préparez-leur des embuscades. »
Le chapitre du Repentir (Sourate At-Tawbah) 29 : « Combattez contre ceux qui ne croient ni en Allah ni au dernier jour, qui n’interdisent pas ce qui a été interdit par Allah et Son messager, et ceux qui ne reconnaîtront pas la religion de vérité (Islam) parmi les peuples de l’Ecriture (Juifs et Chrétiens), jusqu’à ce qu’ils paient le tribut en se soumettant volontairement, et se sentent eux-mêmes soumis. »
Ainsi, après avoir été pacifiques avec tout le monde à la Mecque, ils obtinrent la force et commencèrent à former la nation islamique. Par conséquent, 124 des versets Mecquiens pacifiques furent abrogés et réduits à ces 2 versets Médinans du chapitre du Repentir (Sourate At-Tawbah) 5, 29.
Après avoir été pacifiques avec les peuples de l’Ecriture, les choses changèrent complètement, ce qui fut une transformation très sérieuse de l’Islam envers les Chrétiens et les Juifs.
- Le Christianisme est le contraire de l’Islam, car le Christ commença sa mission par la paix, et la finit par la paix.
Le Christ, au jour de sa naissance, envoya des anges annoncer la paix sur la terre, et, au jour de son ascension au Ciel, il dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que vos cœurs ne se troublent ni ne prennent peur » (Jean 14 ; 27).
- Le Christ est le prince de paix, et il a prêché la paix.
Tous les livres Islamiques mentionnent ces guerres et ces meurtres, c’est très sérieux et effroyable.
C’est l’histoire Islamique et ce n’est pas notre analyse de l’histoire. Si ceci est erroné, pourquoi alors ne brûlent-ils pas ces livres comme les Ottomans le firent avec les Corans ?
C’est ma suggestion de brûler ces livres et de faire une nouvelle histoire décente et plaisante.
Il y a une grande volonté de cacher et de dissimuler ces faits, et il y a une chose plus sérieuse. En effet, des personnes qui lisent ces versets et cette histoire sont fières de la puissance de l’Islam et de la défaite de Rome et des quatre, ils sont fiers que l’Islam ait conquis ces nations et les ait vaincues.
Où est le concept spirituel ? Où est la relation avec Dieu ?
La religion est-elle guerres et combats ?
L’homme devrait-il passer sa vie à faire des guerres ?
La religion est une relation pacifique et d’amour entre l’homme et Dieu.
La sainte Bible dit : « Il n’y a pas de paix, dit le Seigneur, pour les mauvais, qui sont comme une mer agitée, qui ne peut être calme, et dont les flots remuent la vase et le limon » (Isaïe 57 ; 20, 21).
Dieu veut donner la paix.
Il y eut 3 tribus Juives qui ont été exterminées de la péninsule Arabique :
C’étaient les tribus de Bane Koriza, Bane Al-Nodaier et les Juifs de Khaibar qui ont été complètement exterminées, ils les ont ramenées, les massacrant et capturant leurs femmes et leurs enfants, les vendant et achetant des armes avec cet argent.
Celui qui a dit : « Il n’y a pas de Dieu, excepté Allah et Mohammed est le messager d’Allah » a été sauvé, mais s’il refusait, il était tué, peu importe sa religion, qu’il soit Chrétien, Juif, polythéiste ou non-croyant.
Certains disent qu’un groupe terroriste est un groupe extrinsèque, mais si vous demandez au terroriste, il dira qu’il suit les pas du messager et les commandements du Coran, et il vous répondra avec plusieurs versets du Coran qui appuient sa situation.
Dans la cour, les représentants de ces terroristes disent que ces versets du Coran, ces entretiens prophétiques et l’histoire de la vie prophétique, c’est l’Islam !! , c’est l’Islam !!
Ainsi, ce fut exploité par les groupes terroristes qui firent des guerres et mirent du désordre n’importe où.
Il y a des groupes raisonnables de Musulmans qui sont sages, suivent les idées politiques et abandonnent l’épée, mais il y en a d’autres qui utilisent l’épée et disent que c’est le vrai Islam.
Un exemple de ceci : les groupes des frères Musulmans, ils ont commencé en combattant et en utilisant l’épée, ils ont alors essuyé des attaques, et ils ont été en prison. Ils ont alors commencé à comprendre comment utiliser les opinions politiques, et les groupes terroristes Islamistes se sont séparés d’eux, ils croyaient qu’ils n’avaient plus la force de se battre.
On devrait lire l’histoire avec soin, et penser : Est-ce que les guerres, les meurtres et les destructions conviennent aux sociétés ?? Alors qu’il y a les droits de l’homme, le respect des autres et d’autres opinions, faut-il continuer avec cette attitude ?
C’est une très sérieuse question qui doit être examinée de fond en comble.
J’admire sheikh Abdul-Moaaz Abdul Satar qui a demandé de juger les livres saints, nous laissant les évaluer, eux et leurs doctrines, pour suivre le meilleur de ce qu’ils contiennent.
L’homme qui connaît la voie du Christ apprécie la paix du Christ en son intérieur et il la répand à l’extérieur.
Le Christ a dit : « Bienheureux les pacificateurs, car ils seront appelés fils de Dieu » (Matthieu 5 ; 9).
« La paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera nos cœurs et nos pensées dans le Christ Jésus » (Philippiens 4 ; 7).
O Seigneur, donnez-nous votre paix dans nos cœurs et dans nos âmes, donnez la paix aux nations, communautés et gouvernements, paix pour le monde entier. Pour ceux qui vous connaissent, vous êtes le prince de la paix, afin qu’ils puissent vivre dans la paix, amen.
Traduction française placée sous licence commons creatrive :  autorisation de copie gratuite avec indication de la source : jesusmarie.com, France, Paris, 2009.
 
 
19 MAI 2009
A la demande de certains lecteurs, permettez moi de publier cet article que j'ai copié d'ailleurs, pour clarifier la réalité de ce prétendu miracle. D'avance, je demande pardon à ceux des lecteurs qui pourraient se sentir vexés à la lecture du ton ironique de cet article. Permettez moi d'exprimer mes respects à chacune et à chacun.
Le miracle numérique et mathématique du nombre 19
dans le coran
…et un peu partout ailleurs.
Le miracle numérique et mathématique du nombre 19
dans le coran
Selon Rashad khalifa l'omniprésence du nombre 19, caché dans le coran (version arabe) serait une « preuve » supplémentaire (ah bon, il y en aurait déjà au moins une ?)qu'aucun être humain n'a pu écrire le coran et que c'est donc bien Dieu qui en est l'auteur.
Voici les arguments du "19" :
1 - Le premier verset 1:1 connu sous le nom de "Basmalla" est composé de 19 lettres.
2 - Ce verset a été révélé aprés le verset 74:30 qui dit "au dessus se trouve 19". Ce n'est pas une coincidence.
3 - Le Coran est composé de 114 sourates, ce qui correspond à 19 x 6
4 - Le nombre total de versets dans le Coran est de 6346, soit 19 x 334 (6234  verset numérotés et 112 verset non numérotés (Basmalla). 6234 + 112 = 6346. Notez aussi que 6+3+4+6= 19
5 - On trouve le "Basmalla" 114 fois dans le Coran, malgré son absence visible au début de la sourate 9 (on le trouve deux fois dans la sourate 27) et 114 = 19 x 6
6 - Du Basmalla manquant de la sourate 9 juqu'au Basmalla suplémentaire de la sourate 27, il y a exactement 19 sourates.
7- Et la somme des numéros de sourates de 9 à 27 (9+10+11+12...+26+27) est de 342, soit 19 x 18
8 - Cette somme (342) est aussi égale aux nombres de mots entre les deux Basmallas de la sourate 27 ! (Et 342 = 19 x 18 comme nous avons vu)
9 - La célèbre première révélation (96:1-5) se compose de 19 mots.
10 - Cette première révélation de 19 mots se compose de 76 lettres, or 76 = 19 x 4
11 - La sourate 96, première dans l'ordre chronologique, se compose de 19 versets.
12 - La première sourate révélée se trouve au sommet des 19 dernières sourates.
13 - La sourate 96 se compose de 304 lettres arabes et 304 = 19 x 16
14 - La dernière sourate révélée (la sourate 110) se compose de 19 mots.
15 - Quatorze différentes lettres arabes forment 14 différents ensembles "d'Initiales Coraniques" ( telle que A.L.M, au début de la sourate 2) et se trouvent au début de 29 sourates. La somme de ces nombres est de 57 (14 + 14 +29) et 57 = 19 x 3
16 - La somme des 29 numéros de sourates où l'on trouve les initiales coraniques est de 822 (2 + 3 +7 + ... + 50 + 68) et 822 + 14 (14 différents ensembles d'initiales) = 836 = 19 x 44
17 - Entre la première sourate où l'on trouve un ensemble d'initiales et la dernière, il y a 38 sourates sans ensembles d'initiales.
18 - Le Coran mentionne 30 différents nombres entiers : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 19, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 99, 100, 200, 300, 1000, 2000, 3000, 5000, 50 000 & 100 000.
La somme de ces nombres est de 162 146 = 19 x 8534
Vous aurez peut-être besoin d'une calculatrice pour les deux faits suivants.
19 - Le mot Dieu (Allah) apparaît 2698 fois et 2698 = 19 x 142.
20 - La somme des numéros des versets où le mot Dieu apparaît est de 118 123, c'est aussi un multiple de 19. 118 123 = 19 x 6217
21 - Le message le plus important du Coran est "UN SEUL DIEU". Le mot "UN", en arabe "Wahid", désignant Dieu apparaît 19 fois à travers le Coran.
22 - Le mot "Wahid" lui même (UN) a une valeur numérique de 19. W= 6, A= 1, H=8, D= 4. Ce sont des valeurs bien connues.
23 - Le mot "Coran" apparaît 58 fois dans le Coran, dont une fois en référence à "un autre Coran" dans le verset 10:15. Donc si on l'exclue, on trouve le mot "Coran" (faisant directement référence au vrai Coran) 57 fois à travers le Coran. Et 57 = 19 x 3
24 - Le premier pilier de l'Islam est (comme on peut le lire dans le verset 3:18) : "La Elaaha Ella Hoo". (Il n'y a de Dieu que Lui). Cette phrase très importante apparaît dans 19 sourates.
Impressionnant, n'est ce pas ? Alors, preuve de révélation divine ou pas ?
En fait, on peut retrouver le nombre 19 d'un peu toutes les manières dans à peu près n'importe quel texte : il suffit de chercher à le trouver. L'exemple qui suit le démontre aisément.
Le miracle numérique et mathématique du nombre 19
dans la déclaration de Michel Houellebecq sur l'islam et le coran.
« Poursuivi pour injure et incitation à la haine religieuse contre l'islam, l'écrivain MichelHouellebecq a été relaxé. Le tribunal correctionnel de Paris n'a pas retenu les poursuites, engagées par des organisations musulmanes en raison de propos tenus sur l'islam dans deux magazines. "La religion la plus con, c'est quand même l'islam. Quand on lit le Coran, on est effondré... effondré !", déclarait ainsi l'auteur dans Lire en septembre 2001. Les associations qui s'étaient constituées partie civile réclamaient un total de 190 000 € de dommages et intérêts »
(Le Monde et l’AFP, 22 octobre 2002)
Dans cette relaxe exemplaire, il y a un signe pour ceux qui croient ! En effet, à vues humaines, il était tout bonnement inconcevable que Michel Houellebecq bénéficiât d’une telle clémence. Rappelons que tout récemment (en avril 2003) la cour d’appel de Rennes a condamné Arnaud de Perier à 10 000 € d’amende, 1 500 € de publications de sa condamnation, 2 000 € de dommages-intérêts à la Licra, 2 000 € de dommages-intérêts à la Ligue des droits de l’homme, 2 000 € de dommages-intérêts au MRAP et un an d’inéligibilité pour avoir titré sa profession de foi électorale « islamistes dehors ! ». Comment peut-on, dès lors, nier le miracle que constitue la relaxe de MichelHouellebecq ?
Négateur obstiné de toute transcendance, notre cynique ou critique bien disposé aura comme réponse monotone "justice humaine" ! N'a-t-il point d'autre mot dans son vocabulaire pour expliquer ce phénomène ? Il n'en a pas de toute évidence ! C'est cela le mal qui ronge l'homme. Chaque fois qu'il n'arrive pas à sortir d'une impasse, il s'invente un terme grâce auquel il leurre en se faisant croire qu'il a répondu à sa question. Il réfugie (sic) derrière un mot !
Examinons cependant, sans a priori, en chercheurs de vérité, la sourate LIRE, révélée en septembre 2001 au Prophète Michel Houellebecq, esclave d’Allâh.
Verset 1 : La religion la plus con, c’est quand même l’islam.
Verset 2 : Quand on lit le Coran, on est effondré… effondré !
Dissimulé sous ces deux versets, se cache l’un des plus incroyables miracles mathématiques du nombre DIX-NEUF. C’est ce phénomène, défiant l’intelligence des plus savants, troublant les plus grands statisticiens, acculant au doute les scientifiques de toutes disciplines, c’est ce phénomène, et non la justice française, justice humaine, justice faillible, qui fut la cause véritable de la relaxe du Prophète Michel Houellebecq.
1. Les points de suspension opèrent une nette division dans la sourate LIRE. Avant ce temps d’arrêt, nous comptons DIX-NEUF mots !
2. Le DIX-NEUVIEME mot, « effondré » est mystérieusement répété après les points de suspension, comme pour en souligner le sens caché.
3. Bien que la sourate compte vingt mots (DIX-NEUF avant les points de suspension et un après), le statisticien remarque que le DIX-NEUVIEME mot est le dernier mot !
4. On compte dans la sourate exactement 76 lettres : 76 = 4 x DIX-NEUF !
5. Le premier verset, qui correspond à l’affirmation divine « La religion la plus con, c’est quand même l’islam » comprend exactement 38 lettres : 38 = 2 x DIX-NEUF !
6. Le deuxième verset, où Allâh justifie l’affirmation par l’imparable argument « Quand on lit le Coran, on est effondré… effondré » comporte également 38 lettres : 38 = 2 x DIX-NEUF !
7. Pour renforcer la symétrie, la DIX-NEUVIEME lettre du premier verset est également la DIX-NEUVIEME lettre du second verset !
8. Il s’agit de la lettre N, consonne la plus fréquente de la sourate, elle revient NEUF fois, 9 est le deuxième chiffre du nombre DIX-NEUF ! N est d’ailleurs également l’initiale de NEUF !
9. Le premier verset se subdivise lui-même en deux parties, séparées par une virgule. Avant la virgule, Allâh révèle le titre de gloire « La religion la plus con », on y compte DIX-NEUF lettres !
10. Après la virgule vient le nom de l’heureux vainqueur « c’est quand même l’islam », là-encore nous dénombrons DIX-NEUF lettres !
11. Toujours dans le premier verset, les mots de rang impair (la la con est même islam) totalisent DIX-NEUF lettres !
12. De même, les mots de rang pair du premier verset (religion plus c quand l) totalisent DIX-NEUF lettres !
13. Regardons désormais quelle place occupent les lettres dont le rang multiplie DIX-NEUF dans les mots de la sourate auxquels elles appartiennent. La DIX-NEUVIEME lettre est la lettre FINALE du mot « con », la 38e lettre (38=2 x DIX-NEUF) est la lettre FINALE du mot « islam », la 57e (57=3 x DIX-NEUF) est la lettre FINALE du mot « on », la 76e lettre (76=4 x DIX-NEUF) est la lettre FINALE du mot « effondré » !
14. Si l’on reprend la suite des quatre mots qui portent les lettres dont le rang est multiple de DIX-NEUF, on obtient « con islam on effondré », ce qui est le plus court résumé possible de la sourate, en deux phrases nominales, typiquement sémitiques : « Con (est) islam. On (est) effondré. » !
15. Si l’on distingue les voyelles accentuées, il faut, pour écrire la sourate, utiliser les lettres a c d e é ê f g i l m n o p q r s t u, en tout DIX-NEUF lettres !
16. Le mot CON, qui comprend la DIX-NEUVIEME lettre de la sourate se compose de la voyelle O et des consonnes C et N. O apparaît 7 fois dans les deux versets, C 3 fois et N 9 fois. Or 7+3+9=DIX-NEUF !
17. Le DIX-NEUVIEME mot de la sourate, mot répété pour en souligner l’importance, et qui est également le dernier de cette courte révélation se compose des voyelles E et O et des consonnes F, N, D et R. On compte 10 E, 7 O, 4 F, 9 N, 4 D et 4 R. Or 10+7+4+9+4+4=38 (38=2 x DIX-NEUF) !
18. La consonne la plus fréquente, N, revient 9 fois, quant à la voyelle la plus fréquente, E, elle apparaît 10 fois. 10+9=DIX-NEUF !
19. Enfin, rendant malgré leur perfidie un éclatant témoignage au miracle du nombre DIX-NEUF, les associations constituées partie civile estimèrent la sourate à 190 000 € de dommages et intérêts : 190 000=DIX-NEUF x 10 000 !
Il est évident qu’on ne peut attribuer à Michel Houellebecq, simple transmetteur humain, une telle accumulation de phénomènes mathématiques impliquant le nombre DIX-NEUF. Nous en avons dénombré DIX-NEUF, et les recherches scientifiques sur la Sourate LIRE ne font que commencer. Rappelons simplement que Michel Houellebecqétait complètement bourré ce jour-là… Pouvait-il seulement compter jusqu’à DIX-NEUF ? Le déploiement puissant du miracle du nombre DIX-NEUF dans une sourate aussi courte que profonde ne peut être que la signature savante et irréfutable de la révélation divine ; et soyons en sûr, c’est le miracle du nombre DIX-NEUF qui explique le miracle de la relaxe. De Mahomet à Michel Houellebecq, Allâh protège tous ses Prophètes : « DIX-NEUF sont chargés d’y veiller ».

 
 

 

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27 AVRIL 2009
La Bible est loin du Coran
publié le 29/10/2008 15:27 - mis à jour le 03/11/2008 14:58
In : L’Express du Lundi 27 avril 2009
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Les textes fondateurs du judaïsme, du christianisme et de l'islam ne sont pas comparables. C'est cette « fausse symétrie » que décrypte Christian Makarian dans Le Choc Jésus-Mahomet (Lattès). Extraits.
LA PATERNITÉ D'ABRAHAM
Le Coran rediscute l'histoire d'Israël, non pas à partir de l'avènement de Mahomet, mais dès l'origine, dans la nuée des siècles écoulés. C'est pourquoi la nature du lien qu'institue Mahomet avec les chrétiens est, hélas, conflictuelle par essence. On ne discute pas le Coran; or il contient des versets parfois accablants. Nous savons que Mahomet fait du patriarche Abraham le premier "soumis" au Dieu unique. Comme "soumis" se dit en arabe muslim (musulman en français), cela fait habilement d'Abraham le premier musulman de l'Histoire.
C'est ainsi que le Prophète opère une "captation à la source" de l'épopée biblique. Sur ce point, le christianisme est en contradiction parfaite avec l'islam par l'effet d'une parole cinglante de Jésus. "Ne vous avisez pas de dire en vous-même: Nous avons pour père Abraham; car je vous le dis, des pierres que voici, Dieu peut susciter des enfants à Abraham" (Matthieu 3, 8-9). Jésus dit ici le contraire de ce que soutiendra Mahomet: cette fracture-là est irréductible. Autrement dit, la paternité abrahamique n'est pas une garantie d'élection ou de salut, ni un avantage au ciel, ni encore une faveur divine accordée à certains élus au détriment des autres....

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Le livre de Christian Makarian, directeur délégué de la rédaction de L'Express
LES « RELIGIONS DU LIVRE »
L'expression "gens du Livre" (Ahl al-Kitab), c'est-à-dire les juifs et les chrétiens, revient une trentaine de fois dans le Coran : si l'islam n'occulte pas ces derniers, s'il accepte en grande partie leur héritage, s'il se situe dans leur lignage, que leur reproche-t-il donc au final ? En vérité, le Coran accuse les "gens du Livre" d'avoir falsifié (tahrîf) leurs Ecritures, ni plus ni moins, et d'avoir perverti la vérité qu'elles contenaient. "Ô gens du Livre! Pourquoi dissimulez-vous la Vérité sous le mensonge? Pourquoi cachez-vous la Vérité alors que vous la savez ?" (3, 71).
La preuve de leur mensonge est offerte par le fait que les juifs et les chrétiens se sont divisés, opposés, au lieu d'offrir à Dieu le spectacle de la paix et de l'unité. Le Coran est très clair sur ce point: "Certains juifs altèrent le sens des paroles révélées... Ils tordent leurs langues et ils attaquent la Religion" (4, 46). La sourate 5, qui pratique un curieux amalgame entre chrétiens et juifs, étant définitive : "Ils [les juifs] altèrent le sens des paroles révélées ; ils oublient une partie de ce qui leur a été rappelé. Tu ne cesseras pas de découvrir leur trahison" (v. 13)... Parmi ceux qui disent: "Nous sommes chrétiens, nous avons accepté l'alliance", certains ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons suscité entre eux [les juifs et les chrétiens] l'hostilité et la haine jusqu'au jour de la Résurrection (v. 14)... Ceux qui disent: "Dieu est, en vérité, le Messie, fils de Marie", sont impies. Dis: "Qui donc pourrait s'opposer à Dieu s'il voulait anéantir le Messie, fils de Marie, ainsi que sa mère, et tous ceux qui sont sur terre » (v. 17)... Les juifs et les chrétiens ont dit: "Nous sommes les fils de Dieu et ses préférés. » Dis : « Pourquoi, alors, vous punit-il pour vos péchés" (v. 18). La conclusion de cette sourate terrible se passe de commentaires: "Si les incrédules possédaient tout ce qui se trouve sur la terre, et même le double, et s'ils l'offraient en rançon pour éviter le châtiment au jour de la Résurrection, on ne l'accepterait pas de leur part : un douloureux châtiment leur est réservé. Ils voudront sortir du feu, mais ils n'en sortiront pas : un châtiment leur est réservé" (5, 36-37). Le mot châtiment est prononcé trois fois, bien que Dieu soit désigné, deux versets plus loin, comme "celui qui pardonne" et qu'il soit qualifié de "miséricordieux".
L'exaltation du discours fait ressortir la nature extrêmement ambiguë, torturée, des rapports entre l'islam et les deux autres monothéismes. Le verset essentiel - "Nous avons suscité entre eux l'hostilité et la haine" - démontre au passage une conception très offensive de la bonté et de la miséricorde divines. Louis Massignon fera remarquer que "la tendance générale de la théologie islamique va à affirmer Dieu plutôt par la destruction que par la construction des êtres" (Passion, p. 631, n° 4). Le résultat en est une série de sourates particulièrement dérangeantes qui instaurent une tension permanente dans le rapport avec les juifs et les chrétiens.
A ce stade, il est utile de dissiper une opinion répandue, si souvent invoquée par les musulmans réformateurs comme par bon nombre d'intellectuels occidentaux : la Bible contiendrait encore plus de violence que le Coran, dans la mesure où elle contiendrait encore plus de passages où Dieu se montre cruel que le Livre saint de l'islam. C'est l'exemple type de l'incompréhension qui règne entre l'Occident et l'Orient, idée fixe que l'on retrouve tant dans le discours interreligieux que dans la doxa nihiliste. La Bible = le Coran est un faux-semblant qui suffit à illustrer l'impasse que constitue le "dialogue des civilisations".
Mettre tous les textes dos à dos, quelle harmonie parfaite! Le chrétien sécularisé tend la main en effaçant sa propre personnalité; l'athée résout toutes les différences en démontrant l'inanité universelle du fait religieux. Une telle "symétrie" a tout pour plaire. Elle est pourtant contraire à la vérité et a pour principaux effets d'éviter à la religion musulmane d'entreprendre l'effort d'interprétation moderne dont elle a tant besoin et de détruire la communauté de valeurs des sociétés postchrétiennes, actionnant du même coup des extrémismes fondés sur le rejet de l'autre. Il faut sérieusement réviser cette opinion.
La Bible présente trois différences de taille avec le Livre saint de l'islam. D'abord, elle n'est pas directement dictée par Dieu, surtout pas "incréée", mais écrite par des hommes inspirés par Dieu, ce qui l'autorise à contenir des erreurs et, par conséquent, fait appel à l'esprit critique du croyant. Il y a, par exemple, des incohérences manifestes, donc assumées en matière de chronologie dans plusieurs passages de l'Ancien comme du Nouveau Testaments. On y trouve également un grand nombre d'approximations qui montrent que l'exactitude n'est pas le but du texte, au bénéfice de la morale qu'il faut tirer de l'épisode. Au contraire du Coran, la Bible ne se récite pas, elle demande une "lecture", c'est-à-dire un processus de distanciation, un effort de déchiffrage, une capacité à dépasser la lettre.
Ensuite, la Bible relate l'histoire du peuple hébreu, narration parfois fastidieuse de mille pérégrinations effectuées sous le regard de Dieu. Que le texte comporte des scènes de massacre collectif, des meurtres, des viols, des supplices et des bains de sang est choquant à l'aune de l'universalisme contemporain tout en étant rigoureusement conforme à la tristesse du champ historique concerné. Mais jamais il n'est dit: "Nous avons suscité la haine entre eux" à destination des siècles à venir, comme nous pouvons le trouver dans le Coran.
Enfin, la Bible contient en elle-même la notion d'évolution comme celle d'interprétation. Plus qu'un livre, c'est un ensemble de livres, une véritable bibliothèque dont la définition fait justement débat depuis des lustres entre juifs et chrétiens, entre catholiques et protestants. Au cours des mille ans qu'a duré sa rédaction, cette "centrale documentaire de Dieu" n'a cessé de s'enrichir de nouveaux textes qui comportent des réflexions sur les épisodes antérieurs, les commentent, y renvoient. La Bible est ouverte à la spéculation intellectuelle, l'esprit des hommes est incité à investiguer. Même Dieu y trouve sa science: la théologie, invention chrétienne qui n'aura pas d'équivalent exact dans l'islam.

 
 
8 NOVEMBRE 2008
Il arrive, hélas, trop souvent que les gens confondent entre Dieu et la religion. Pourtant il est clair que ce sont deux sujet distincts. Les croyants monothéistes reconnaissent qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Pourtant, plusieurs religions prétendent être le chemin ou l'intermédiaire entre Dieu et les Hommes. Examinons les choses d'un peu plus près:

Dieu est le créateur de la terre des cieux et de l'univers, ainsi que de tout ce qui s'y trouve: objets, hommes, animaux. Depuis la création, l'homme a toujours essayé de rentrer en contact avec son créateur. A cet effet, il a commencé par essayer de ses faire une image de Dieu. Dans certaines civilisations, Dieu est représenté par le Soleil, dans d'autres par la lune, etc... et en fonction des ces représentations, se sont développés des habitudes, devenues, rites, puis dogmes, créant ainsi un certain nombre de religions. Certaines se sont accrochées à l'idée d'un Dieu unique (comme chez les juifs), d'autres comme chez les grecs et les romains, ont attribué ) chaque événement ou situation une divinité particulière.

Le but avoué et reconnu des religions est de rapprocher l'être humain de la divinité envisagée. C'est, entre autres, le cas de l'Islam, du christianisme, etc...

Or, le mode de fonctionnement de la religion, consiste à définir des méthodes et moyens d'accès à la divinité considérée. C'est ainsi, par exemple, que l'islam définit le moyen d'accès à Dieu au travers de ces cinq pilliers: La chahada, la prière, la Zakat, le Jeûne et le pellerinage à la Mecque. L'observance des ces rites assure, selon l'islam, une pratique correcte de la religion et permet au pratiquant d'ccèder au royaume de Dieu. Sans aller dans les détails, notons que l'ensemble des religions s'appuient sur le même type de raisonnement, définitions les moyens d'accéder à la présence de Dieu. Le fait de ne pas observer avec rigueur les rites ainsi définis, exclut le pratiquant de la présence divine.

Par ce raisonnement, nous pouvons conclure que la présence de Dieu se gagne ou se mérite à la faveur de l'observance des pratique instituées par la religion suivie. C'est à force d'obéissance qu'on gagne, en quelque sortes, des points pouvant nous permettre de mériter l'accès direct à Dieu.

Le problème qui se pose, avec ce genre de raisonnement, c'est qu'il n'y a aucun moyen de vérifier sur terre si on a obtenu ou non, le nombre de points (appelés en islam Hassanates) pour mériter l'accès à la présence de Dieu. Nu n'est assuré d'avoir obtenu le nombre de points requis. Et nul ne sais combien de points il faut. Le croyant, pratiquant, ne saura s'il a réussit que lors du Jugement Dernier. Il est alors, trop tard pour essayer de se racheter...

Il n'est pas possible d'accepter cette approche. Ce n'est pas par la pratique des bonnes actions et le respect des rites qu'on accède à la présence de Dieu. Si quelqu'un souhaite s'approcher de Dieu, il doit d'abbord être conscient que Dieu est saint, pur et sans défauts. Et que l'Homme lui même est tout le contraire, depuis la chute d'Adam et Eve. L'être humain est entaché de péché. Il est impur et ne peut se permettre d'approcher Dieu. Pour ce faire, il est obligé, au préalable, d'être lavé de tout péché, de tout défaut. Il est impératif qu'il soit entièrement purifié.

Comment faire?

Jésus a dit:" Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par Moi". Il est donc, le seul chemin, le seul moyen par lequel nous pouvons approcher Dieu. Pour cela, Jésus a donné sa vie, en mourrant sur la croix, et en laissant couler son sang afin de purifier tout ceux qui croient en lui. Une foi, Jésus accepté dans sa vie, le croyant est entièrement purifié de ses péchés. Il est ensuite présenté devant Dieu, saint, pur et sans péché. Ce n'est qu'à ce moment que l'Homme est accepté en présence de Dieu, qui devient son père.

Il est possible de faire l'epérience de la vie nouvelle en Jésus Christ. Il suffit de la lui demander. Chacun peut s'adresser à Dieu de la façon la plus libre et lui demander de se révéler à lui au travers de son fils Jésus Chrit. Ensuite, il faudra laisser Dieu agir et répondre comme bon lui semble. Il suffit de lui faire confiance....

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