samedi 27 janvier 2018

Réflexions sur l'islam et la femme 2 (Sauvegarde Brisons le mythe 17)

27 mars 2014

L'islam ou la pudeur à deux vitesses.


 images slavery 0001 Rêves de pompiers
Dernière mise à jour : 25 mars 2016

Pudeur (Larousse) :
  • Disposition à éprouver de la gêne devant ce qui peut blesser la décence, devant l'évocation des choses très personnelles et, en particulier, l'évocation de choses sexuelles: Manquer de pudeur
  • Discrétion, retenue qui empêche de dire ou de faire quelque chose qui peut blesser la modestie, la délicatesse: Il a eu la pudeur de ne pas parler de son aventure.

7.26.  Ô enfants d'Adam!  Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités - ainsi que des parures.  Mais le vêtement de la piété, voilà qui est meilleur (...).


Le voile

La plupart des musulmanes portant le voile disent le porter pour des raisons de pudeur et de modestie, deux qualités qu'Allah exigerait des femmes.  C'est effectivement ce qui semble être à première vue le plus vraisemblable.  Tout les types de voiles musulmans cachent les cheveux, les oreilles et le cou, certains d'entre eux cachent même le visage.  De plus,  les musulmanes voilées portent généralement des vêtements amples et couvrants.  Tout au plus pourrait-on, à la rigueur, douter de la modestie et la pudeur de celles qui portent des voiles en tissus précieux bordés de dentelles, se maquillent, s'épilent les sourcils et s'habillent en vêtement ultra-moulants...

Examinons les deux principaux versets du Coran qui sont invoqués pour justifier le port du voile;

24.31.  Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants (castrés), ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes (...).

Le mot arabe traduits par "voile" dans ce verset "khimar", utilisé de nos jours pour désigner un voile ressemblant à un long hijab et qui désignait à l'origine tout ce qui couvrait la tête.  Selon Sami Aldeeb, chercheur, traducteur du Coran et professeur de droit musulman, le verset 24.31 parle de cacher le sexe et non la poitrine.  Il s'appuie en cela sur une variante du verset utilisant le mot "juyub" qui signifie "fente" et qui est utilisé pour désigner le sexe féminin dans une variante d'un autre verset (66.12).  Selon M. Aldeeb, ce verset pourrait également être rattaché à un rite pré-islamique à l'origine du pèlerinage musulman actuel et qui consistait pour les femmes à courir nues (sous une mante?) autour de la pierre de la Kaa'ba.

33.59.  Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d´être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

Le mot arabe traduit par "voile" dans ce verset est "jalâbibihinna", qui vient de "jalâbib", (pluriel de "jilbab") et de "hinna", qui fait référence aux femmes, désignait à l'origine une longue mante portée par les femmes libres de l'époque par-dessus leurs vêtements pour sortir.  Les esclave n'avaient pas le droit de le porter, même lorsqu'elles se convertissaient à l'islam). Le verset 33.59 a été révélé dans un contexte de guerre.  Après avoir été expulsé de la Mecque, les musulmans ont immigré à Yathrib (Médine) et des hommes des clans rivaux attaquaient des femmes, les violaient et les forçaient à se prostituer, sans distinction de classe sociale.  Le fait de ramener leur mante sur elles devait permettre aux musulmanes libres d'être  distinguées des esclaves et ainsi être protégées du viol, (ce qui est assez révélateur du peu de cas qui était fait de la sécurité et de la dignité des autres femmes).  

"En montrant qu'elles se cachent, les femmes musulmanes croient cacher qu'elle se montrent."  Bruno Nassim Aboudrar. 

Faire étalage de sa pudeur serait aussi absurde que de se vanter de sa modestie. Dans la société arabe de l'époque de Muhammad, se voiler la tête était un privilège réservé aux femmes libres, c'était donc un geste d'affirmation d'un statut supérieur:
 "En fait, le voile semi-transparent couvrant la moitié de la face (hijab) était une très ancienne coutume trouvant son origine dans les temps assyriens, un symbole de statut et une marque de distinction sociale pour les femmes libres.  Les femmes arabes païennes préislamiques des villes portaient souvent cet élégant voile semi-transparent mais ce n'était jamais le cas des femmes tribales."("L'islam et les femmes - Dr. Younus Shaikh")

On peut donc dire qu'à l'époque,  le voile avait moins à voir avec la foi et la pudeur qu'avec le besoin d'identifier les femmes considérées comme étant dignes de respect de celles dont la dignité était jugée de moindre importance, ce qui ne fait que confirmer le système de double standard de l'islam. 

Fait à noter: dans la culture arabe de l'époque, la valeur d'une femme était lié à son potentiel reproducteur.  Le verset suivant laisse entendre qu'on y accordait moins d'importance à la pudeur d'une femme incapable d'avoir des enfants et donc peu susceptible d'être demandée en mariage (un autre double standard donc):

24.60  Et quant aux femmes atteintes par la ménopause qui n'espèrent plus le mariage, nul reproche à elles d'enlever leurs vêtements de [sortie], sans cependant exhiber leurs atours et si elles cherchent la chasteté c'est mieux pour elles. Allah est Audient et Omniscient.


Épouses, esclaves et captives de guerre

Lorsque Muhammad remportait une guerre contre un peuple, les hommes adultes et les garçons présentant des poils pubiens étaient généralement tués tandis que les femmes et les enfants étaient distribués aux musulmans, à titre d'esclaves.  Certaines femmes et enfants étaient vendus ou échangés contre des biens matériels dans des marchés aux esclaves.  Les femmes et les filles étaient évidemment condamnées à un esclavage sexuel.  Étrangement, il semble qu'Allah n'ait pas songé à classer cet odieuse situation dans la catégorie de ce qui peut "blesser la décence, la modestie ou la délicatesse"...

Tout comme le droit d'avoir quatre épouses, le droit des musulmans d'user sexuellement de leurs captives de guerre et de leurs esclaves est clairement indiqué dans le Coran:

4.3  Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent mais, si vous craignez de ne pas être justes avec celles-ci, alors une seule ou des esclaves que vous possédez. (...)
4.23  Vous sont interdites vos mères, filles, soeurs (...)
4.24  et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. (...)  Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due.
4.25  Et quiconque parmi ceux n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non-esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes. (...)  Et épousez-les avec l'autorisation de leur maitre (Waliy) et donnez-leur un mahr convenable (...). 
23.5  et qui préservent leur sexe [de tout rapport]
23.6  si ce n'est qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent car là vraiment on ne peut les blâmer.
33.50  Ô Prophète!  Nous t'avons rendues licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives (...)
33.52  Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres]  femmes, ni de changer d'épouse, même si leur beauté te plaît, -à l'exception des esclaves que tu possèdes. (...)
70.29  et qui se maintiennent dans la chasteté
70.30  et n'ont pas de rapport qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent (...)

À noter que le mot "mahr" ne désigne pas seulement une dot (même si ce mot a été ajouté à la traduction).  Il est aussi utilisé pour désigner le salaire de la prostituée.  On peut donc dire qu'il désigne en fait la rétribution de la femme avec qui un musulman a des relations sexuelles considérées comme licites dans islam, (quoique l'épouse, au contraire de la prostituée, ne puisse y prétendre à chaque relation sexuelle).

Viol de guerre

Le viol de guerre est également mentionné ou sous-entendu dans plusieurs hadiths considérés comme authentiques.  En voici d'ailleurs quelques-uns: 

  • Bani An-Nadir et Bani Qurayza ont combattu, alors le Prophète (Mahomet) a exilé Bani An-Nadir et a permi à Bani Qurayza de rester.  Il a alors tué leurs hommes et a fait distribuer leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans  (...)  Il a exilé tout les juifs de Médine.  Il y avait des juifs de Bani Haritha et tout les autres juifs de Médine. (Boukhari, Sahih 5:59:362)
Le premier biographe de Muhammad, Ibn Ishaq donne en page 466 de son livre "Le Sirat Rasulallah" des détails supplémentaires sur ce massacre et les abus qui ont suivis:
"Alors l'Apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants des Banu Quraiza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième.  Puis l'apôtre a envoyé Sa'd avec certaines des femmes captives des Banu Quraiza à Najd pour qu'il les vende contre des chavaux et des armes".

  • Nous combattions contre les Fazara et Abu Bakr était notre chef.  Il avait été choisi par le Messager d'Allah.  (...)  J'ai vu un groupe de personnes composé de femmes et d'enfants.  Je les ai emmenés.  Parmi eux, il y avait une femme des Banu Fazara  et avec elle était sa fille qui était l'une des plus belles filles d'Arabie.  Je les ai conduites jusqu'à Abu Bakr qui me donna la fille comme récompense.  C'est alors que nous sommes rentrés à Médine.   Je ne l'avais pas encore déshabillée quand le Messager d'Allah me rencontra dans la rue et dit: - Ô Salama, donne-moi cette fille !  Elle me plaît !  Je dis: - Ô Messager d'Allah, elle me plaît aussi.  Je ne l'ai pas encore déshabillée !  Le lendemain le Messager d'Allah me vit dans la rue: - Ô Salama, donne-moi cette fille !  Allah bénisse ton père !  Je dis: - Elle est à toi,  je ne l'ai pas encore déshabillée." (Mouslim, Sahih 19-4345)    

  • L'Apôtre d'Allah envoya une expédition militaire à Awtas lors de la bataille des Hunains.  Ils se battirent avec leurs ennemis.  Ils les vainquirent et prirent les survivants comme prisonniers.  Certains des disciples de l'Apôtre d'Allah hésitaient à violer les femmes capturées en présence de leurs maris qui étaient des infidèles.  Alors Allah le grand, renvoya les fidèles au verset du Coran (4.24): "Il vous est aussi interdit d'épouser des femmes déjà marié à moins qu'elles ne soient vos captivs de guerre"(Abu Dawud, Sahih 2150)

  • Étant assis auprès du Prophète, un homme dit: Ô envoyé d'Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur*.  Que penses-tu du retrait de la verge après l'éjaculation?  -Pratiquez-vous donc ce procédé?  s'écria le Prophète.  Eh bien , il n'y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il n'est pas une seule âme pour laquelle Allah a décidé qu'elle sortirait du néant qui n'en sorte effectivement". (Boukhari, Sahih 34:109)

  • Le Prophète envoya Ali à Khalid afin d'apporter les khumus (du butin) et je haïssais Ali, et Ali avait pris un bain (après avoir eu un rapport sexuel avec une esclave du khumus). (...) (Boukhari, Sahih 59:637).

La prostitution des esclaves était pratiquée chez les premiers musulmans.  Le Coran ne l'interdit d'ailleurs pas, il ordonne simplement aux musulmans de ne pas y contraindre les esclaves:

24.33  (...)  Et dans vos recherches des profits passagers de la vie présente, ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution si elles veulent rester chastes. (...)

Pédophilie

L'islam permet le mariage avec des fillettes impubères.  La preuve en est le verset suivant qui aborde la question du temps d'attente que doit respecter le musulman marié avant de répudier une épouse, afin de s'assurer qu'elle n'est pas enceinte (auquel cas il peut la reprendre):

65.4  Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois.  De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. (...)

Voici un hadith qui laisse songeur:
  • Jabir bin Abdullah a relaté: Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah m'a dit: "À quel type de dame t'es-tu marié?  J'ai répondu: "J'ai épousé une matrone.  Il a dit: pourquoi n'as-tu pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser?  Jabir a également indiqué: L'apôtre d'Allah a dit: "Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi?" (Boukhari, Sahih 7:62:17) 


La vie matrimoniale de Muhammad

Muhammad a eu entre 11 et 13 épouses officielles, dont une fillette de 6 ans, 3 captives de guerre, une esclave lui ayant été donnée en cadeau et son ex belle-fille:

Khadidja bint Khuwaylid:
Quatre fois divorcée, âgée de 40 ans, elle était la femme la plus riche et la plus puissante de la Mecque (ce qui prouve que les femmes n'étaient pas sans droit dans la société pré-islamique).  Avant d'être l'épouse de Muhammad, elle était d'ailleurs sa patronne.  Il a eu d'elle 6 enfants, 2 garçons mort en bas âge et 4 filles.  Il a commencé à attaquer des caravanes marchandes après avoir fini de dilapider la fortune qu'elle lui a laissé en héritage à son décès.

Sauda bint Zema'a el Amawiya
Mariée à l'un de ses cousins paternels (dont elle a eu 5 ou 6 enfants), elle épousa Muhammad à l'âge de 55 ans après une conversion "éprouvante", selon Wikipédia du moins (en quoi? Mystère).

 Aisha bint Abu Bakr:
Fille d'un ami de Muhammad, elle épouse ce dernier à l'âge de 6 ans.  Selon la plupart des sources officielles, le mariage est consommé lorsqu'elle a 9 ans.  Elle est considérée comme l'épouse préférée de Muhammad, ce qui n'aurait pas empêché ce dernier de lui dire, selon Tabari: "(...) Si on aime quelqu'un, on regrette de lui survivre.  Puis quel mal y aurait-il, Ô Aïsha, si tu mourais avant moi? (...)"

Hafsa bint bint Omar ibn al-Khattab
Âgée de 30 ans, il s'agissait de la veuve d'un combattant musulman mort à  la bataille de Badr.

Zaynab bint Khuzayma
Veuve d'un frère de lait de Muhammad, elle mouru 8 mois après la célébration du mariage.

Umm Salama Hend bint Abu Ummayah
Veuve d'Abu Salama et mère d'un jeune enfant, elle épouse Muhammad après quelques réticences.

Rayhana bint Zaid 
Femme juive, elle est capturée lors de la guerre contre la tribu des Banu Qurayza. Comme toutes les femmes et les enfants de la tribu, elle est traitée comme un vulgaire butin de guerre.   On ne sait pas avec certitude si elle épousa officiellement Muhammad mais il est certain qu'il ne s'est pas gêné pour en user sexuellement.  Elle finit par se résoudre à se convertir.

Zaynab bint Jash
Cousine de Muhammad (du côté maternel) et veuve, Muhammad la marie d'abord à son fils adoptif Zayd.  Elle ne voulait pas épouser ce dernier mais, la révélation fort opportune du verset 33.36 l'obligea à le faire (selon l'exégète du Coran Sayyid Abul ala Maududi):
33.36  Il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son Messager ont décidé d'une chose, d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir.  Et quiconque désobéi à Allah et à Son Messager, s'est égaré certes, d'un égarement évident.
Muhammad surprend un jour Zaynab en tenue légère et est troublé par la beauté de son corps.  Après que Zaynab en ait parlé à son mari, celui-ci décide de la répudier pour l'offrir à son père en (l'a-t-il seulement consultée?)  Épouser son ex-belle-fille était toutefois considéré comme un inceste dans la société arabe pré-islamique mais comme par hasard, Allah révèle à Muhammad des versetsinterdisant l'adoption plénière, ce qui annule providentiellement le lien de parenté entre Muhammad et Zayd...  Il épouse donc Zaynab alors qu'elle a 35 ans.

Juwayriya bint al-Harith
Fille du chef des Banu Mustaliq, captive de guerre, avec 200 familles, elles accepta courageusement d'épouser Muhammad en échange de la libération de 100 prisonniers qui se sont "spontanément" convertis à l'islam par la suite question de s'assurer que Mumahad ne change pas d'idée...

Rumleh bint Abi-Sufyan
Fille du chef des Quraïch, convertie à l'islam et veuve d'un converti au christianisme. 

Safiya bint Ho-Hay
Juive, de la tribu des Banu Nadir, elle est capturée par Diya, un combattant musulman lors de l'attaque de Khaybar.  Muhammad l'épouse après avoir fait torturer et tuer son mari Kinânah (il a également fait tuer son père et son frère).  Il n'attendit même pas d'être rentré à Médine pour la violer.  Il paraît qu'être choisie par Muhammad était un grand honneur (on prend une petite pause pour vomir).

Maymouna (Barra) bint al-Harith
Belle-soeur d'un allié de Muhammad, elle s'est proposée d'elle-même pour épouser ce dernier.  Un hadith de Boukhari considéré comme authentique raconte ceci à son sujet:
"(...)  Maimouna lui dit qu'elle avait affranchi une jeune esclave sans la permission du Prophète.   Le jour où ce fut à son tour d'aller avec le Prophète, elle lui dit: "Sais-Tu, Ô apôtre d'Allah, que j'ai affranchi ma jeune esclave?"  Il dit: "L'as-tu réellement fait?"  Elle répondi par l'affirmative.  Il dit: "Ta récompense aurait été plus grande si tu avais donné cette esclave à l'un de tes oncles maternels.  (Bouhari 47:765)

Maria al-Qibtiyya
Esclave copte envoyée à Muhammad en cadeau par un officier byzantin.  Il n'est pas certain que Muhammad l'ait vraiment épousée mais il eu d'elle un fils, mort en bas âge.  Tabari a d'ailleurs écrit au sujet des relations entre Muhammad et cette esclave: "Il a eu des rapports avec elle en vertu qu'elle était sa propriété".

Le paradis musulman

Le paradis musulmans semble s'adresser exclusivement aux hommes puisqu'aux musulmans qui y auront accès sont promises, outre les épouses qu'ils avaient de leur vivant lorsqu'elles décèderont, 72 femmes éternellement vierges, jeunes et belles, qui n'ont apparement été créés que dans le seul but d'assouvir leurs désirs sexuel (à moins que la thèse des raisins blancs de Christoph Luxeberg ne s'avère exacte).  C'est sans compter les jeunes éphèbes et les 10 000 esclaves (dont le sexe n'est pas mentionné) attribués à chacun d'eux.

L'allaitement d'un mâle adolescent ou adulte:

Il existe des hadiths authentiques permettant à une femme d'allaiter un adolescent ou un adulte non-mahram de façon à en faire un fils de lait.  Selon ce qui est rapporté dans les Tabaqat d'Ibn Sa'd, le lait n'est pas alors bu directement du sein de la femme mais ces hadiths illustrent une notion de la pudeur plutôt élastique.

D'après `A'icha (qu'Allah soit satisfait d'elle), 
Sahla bint Suhayl vint dire au Prophète (pbAsl): "O Envoyé d'Allah! Je remarque les signes du mécontentement sur la figure de 'Abû Hudhayfa (mon époux) de la présence fréquente de Sâlim, son allié, chez nous". Le Prophète (pbAsl) lui dit: "Allaite-le (pour qu'il lui soit un fils de lait, interdit en mariage)". - "Et comment allaiterai-je un adulte pareil?" Le Prophète (pbAsl) sourit (suivant la version rapportée par Ibn 'Abî `Umar: Le Prophète rit) et dit: "Je sais bien que c'est un homme adulte!"

Sayyida Aicha rapporte que Salim l'esclave-affranchi d'Abu Hudhayfa vivait avec lui et sa famille dans leur maison. Elle (la fille de Suhayl et l'épouse d'Abu Hudhayfa) vint auprès du Messager d'Allah et dit : "Salim a atteint la puberté, il commence à comprendre ce que les hommes comprennent, il entre dans notre maison librement, et je pense qu'Abu Hudhayfa se sent gêné par cette situation." Le Messager d'Allah lui dit : "Allaite-le et tu lui seras interdite, et le sentiment d'aversion qu'il éprouve dans son coeur disparaitra." Elle revint plus tard et dit :"Je l'ai allaité et ce qu'il y avait dans le coeur d'Abu Hudhayfa a disparu." (Sahih Muslim)

La vérité nue

En résumé, la "pudeur" exigée des femmes en islam est limitée aux musulmanes et n'a pour autre but que de faire de leur corps et de leur sexualité la propriété exclusive de leur époux musulman.  Pour se faire, elle doivent être identifiables visuellement pour que les musulmans sachent qu'ils doivent attendre un mariage légal avec elles pour en user sexuellement.  Les autres femmes n'ont droit à aucun respect de leur intégrité physique et sexuelle à partir du moment où elles sont esclaves ou captives de guerre, donc qu'elles appartiennent à des musulmans, au même titre que des objets ou des animaux.

Ne nous laissons pas leurrer par les voiles, les vêtements amples ou encore les discours contre la mixité et la sexualité hors-mariage.  Une religion qui sépare les femmes en femmes permises et femmes interdites ou encore en femmes respectables et en femmes abusables et qui accorde aux hommes le droit de marier des fillettes, d'avoir quatre épouses répudiables à loisir, de kidnapper des femmes, de les réduire à l'esclavage et de les violer, n'a absolument rien à voir avec la pudeur.  L'islam entretient une vision extrêmement malsaine de la sexualité et un désir maladif de contrôler des femmes réduites à l'état de simples possessions. 

Suggestion de lecture :
L’islam est une secte (texte sur la sexualité en islam)


08 mars 2014

8 mars


Puisse cette Journée Internationale de la femme susciter la réflexion et l'espoir de voir émerger entre les deux moitiés de l'humanité des rapports nouveaux basés sur l'égalité et le respect mutuel.

Un oiseau ne peut voler que si ses deux ailes sont libres. 



17 mai 2013

Réflexion sur le voile


 
Dernière mise à jour 30 avril 2014.

L'une des croyances les plus associée à l'islam et les moins remises en doute est que les musulmanes doivent porter un voile cachant leur tête et leur cou.  Cette croyance est basée sur trois versets du Coran:

24.31.  Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu´elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu´elles ne montrent leurs atours qu´à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu´elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants*, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. (...)
*NDLR: castrés
33.53.  Ô vous qui croyez! N´entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu´invitation ne vous soit faite à un repas (...) Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau: c´est plus pur pour vos coeurs et leurs coeurs; (...).
33.59.  Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d´être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

 Le voile... et ce qui vient avec.

On l'oublie fréquemment mais le voile islamique ne vient pas seul.  Les femmes qui portent, ne serait-ce qu'un hijab,  portent également des vêtements couvrant leur bras et leurs jambes.  Certaines évitent également les vêtements moulants, même ceux qui ne font que souligner discrètement les formes.  D'autres évitent même les pantalons car ils soulignent la forme des jambes ou parce que certains hadiths interdisent aux femmes le port de vêtements masculins.

Le voile et la tenue couvrante qui va avec viennent également modifier le rapport d'une femme avec son environnement.  Normalement, on s'habille davantage lorsqu'il fait froid et on s'habille plus légèrement lorsqu'il fait chaud.  De même on porte des vêtements plus ajustés lorsqu'une activité rend hasardeuse le porte de vêtement longs et amples.  Une femme portant une tenue islamique s'impose de la garder dans toutes ses activités à l'extérieur et ce même dans la chaleur la plus suffocante et dans l'humidité la plus inconfortable, y compris durant le mois du Ramadan durant lequel les musulmans sont tenus de n'absorber ni aliment ni boisson durant le jour (le calendrier musulman étant lunaire, le début du Ramadan recule de 10 jours par année et peut donc avoir lieu en été.  Ce sera d'ailleurs le cas cette année). 

La tenue islamique de base amène aussi tout un lot de restrictions dans la vie de tout les jours, que ce soit à l'extérieur ou dans les lieux intérieurs publics mixtes.  Par exemple,  une femme qui s'interdit de montrer ses bras et ses jambes n'osera plus pratiquer la natation en présence d'hommes.   Plus question de remonter ses manches pour ne pas les salir ou pour respecter les règles de sécurité d'un cours de chimie ou de menuiserie.  Plus question de pratiquer un sport interdisant le port du voile pour des raisons de sécurité.   Plus question de pratiquer une forme de danse nécessitant le port d'un costume laissant les bras et les jambes à découvert.  Plus question de pratiquer des activités très exigeantes physiquement l'été, à cause des risque de coups de chaleurs. 

Le voile intégral

Le voile intégral, (qui couvre le visage) n'est pas une prescription coranique.  Le verset 52 de la sourate 33 prouve d'ailleurs que les premières musulmanes ne couvraient pas leur visage:
Il ne t´est plus permis désormais de prendre [d´autres] femmes. ni de changer d´épouses, même si leur beauté te plaît; - à l´exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose.
prive celle qui le porte de toute possibilité d'être reconnue et prive ceux qui l'entoure de décoder ses expressions faciales, base du langage non-verbal et première étape du contact avec l'autre.  Une femme intégralement voilée est littéralement dépossédée de son apparence humaine pour prendre celle d'un fantôme.  Elle n'a plus de visage, plus de corps, plus d'âge, plus d'identité.  Plus de sexe non plus puisqu'il est impossible de savoir si elle est réellement une femme!

Le  voile intégral vient mettre un obstacle au dialogue et à l'intégration de celle qui le porte à la société dans laquelle elle évolue (en particulier au niveau de l'emplois).  Il empêche la femme qui le porte de manger en public (du moins facilement et sans se salir).  Il peut servir à cacher des traces de mauvais traitements mais aussi dissimuler un criminel en fuite, une arme de grande taille et même une bombe.   Dans un pays ou son port est répandu, il empêche toute possibilité de retrouver une femme disparue car qui pourrait l'avoir remarquée dans une mer de silhouettes anonymes?  De même, si une femme  commet un crime, qui pourrait en donner un signalement?  Le port du voile intégral est d'ailleurs interdit lors du pèlerinage à la Mecque (le Hadj).  Un hadith interdit même aux femmes d'avoir le visage découvert lorsqu'elles sont en état de sacralisation (état de consécration rituelle du pèlerin).

Le voile intégral rend également impossible l'absorbsion la vitamine D par le soleil.  Cette vitamine est très  importante pour la santé car elle renforce le système immunitaire et permet aux os d'absorber le calcium essentiel à la santé des os et des dents.  Le problème est particulièrement grave dans les pays ou seuls les enfants boivent du lait et ou l'alimentation ne permet pas de combler les besoins en vitamine D (que l'on retrouve notamment dans le poisson).   Une carence chronique en vitamine D cause le rachitisme, une maladie de croissance qui déforme les os chez le nourrisson ou le jeune enfant.  La maladie est frappe plus facilement les enfants à peau foncée, ceux qui vivent cloîtrés et ceux qui vivent dans un pays faiblement ensoleillé.  Le rachitisme provoque des déformations osseuses qui peuvent avoir de graves conséquences:  au niveau des membres inférieurs, elles nuisent à l'apprentissage de la marche, au niveau du bassin, elles peuvent augmenter les risques liés à  l'accouchement (en le rétrécissant) et à la cage thoracique, elles peuvent causer de graves problèmes pulmonaires comme des infections à répétition.

Pour aggraver les choses, le port du voile intégral est plus fréquent dans les pays ou les femmes n'ont pas accès à la contraception.  Comme elle passent presque toute leur vie enceinte ou en période d'allaitement, leurs réserves de calcium sont très faibles et leur santé osseuses désastreuse.  Dès l'âge de 35 ans, une femme ne peut plus augmenter sa masse osseuse.   Elle vit sur ses réserves.  C'est pourquoi il est important qu'elle ait un apport suffisant en calcium et en vitamine D lorsqu'elle est jeune, surtout si elle est souvent enceinte et allaite.  Après l'âge de 35 ans, il est important qu'elle continue à donner à son organisme ce dont il a besoins (tout en pratiquant régulièrement une activité physique) pour empêcher la perte de densité osseuses et ainsi prévenir l'ostéoporose, une maladie qui entraîne une fragilité excessive du squelette et un grand risque de fractures. 


Porter le voile... pourquoi?

Plusieurs raisons sont invoquées par les musulmanes qui se voilent par choix (en principe).   Examinons quelques-unes de ces raisons. 

Par obéissance à Allah.

Le verset 24.31 ne fait aucunement mention de l'obligation aux musulmanes de voiler leur tête, encore moins leur visage.  La plupart des traduction françaises parlent de rabbatre le voile sur la poitrine, les seins ou l'échancrure de vêtement.  Même que selon le chercheur Sami Aldeeb, qui a publié une traduction du Coran, le mot "Juyub" utilisé dans une variante de ce verset se traduirait par "fente" et désignerait spécifiquement le sexe féminin.  Il appui sa traduction sur un autre verset dans lequel ce mot est utilisé:

"J’ai utilisé dans cette traduction le terme « fentes » pour rendre le mot arabe juyub. D’autres traducteurs traduisent ce terme par poitrine (Hamidullah, Abdelaziz et Chiadmi), échancrures (Berque), gorges (Blachère), seins (Kasimirski). Le terme juyub est utilisé par le Coran au singulier (jayb) à propos de Moïse (27:12; 28:32) dans le sens de la fente de la chemise et dans une variante du verset 66:12 dans le sens de la fente du corps de la femme, comme synonyme de sexe. Dans l’histoire de Joseph, il est dit que ses frères l’ont jeté dans un puits (jub, terme désignant une fente dans le rocher) (12:10). Le verset 24:31 est à rattacher probablement à une pratique arabe préislamique de tourner nu autour de la Pierre noire, voire de frotter les organes génitaux contre cette pierre; il demande aux femmes qui participaient au pèlerinage de couvrir le sexe, et non pas la tête, le visage ou la poitrine."
Quant au verset 33.53, il concerne uniquement les épouses de Muhammad et le "oile" dont il est question est en fait une tenture.  Enfin le verset 33.59 fait allusion à une sorte de mante qu'il faut simplement rabattre sur soi.

Comme symbole d'appartenance religieuse.

Les non-musulmanes qui visitent une mosquées ou voyagent dans certains pays musulmans sont obligées de faire comme si elles étaient musulmanes et porter un voile et des vêtements couvrants. Même chez les musulmanes, le voile n'est pas toujours porté par conviction car beaucoup de femmes ne le portent qu'à cause de pressions de leur famille, de leur mari ou de leur communauté. De plus de fillettes sont voilées.  Parfois même ce sont des bébés.  Qui peut prétendre qu'un bébé a des convictions religieuses?

Dans plusieurs pays, ce n'est que depuis quelques décennies que la majorité des femmes se voilent.  Les aïeules de ses femmes étaient-elles moins musulmanes pour autant?  Les pakistanaises ne portent toujours pas le voile (et ce n'est certainement pas parce que le Pakistan (littéralement le "Pays des purs") protège leurs droits!  Les pakistanaises qui portent un voile se contentent de le jeter négligemment sur leur tête en le rabattant simplement par-dessus leur épaule (voir première image).  Jetez un oeil à ces photos de femmes prises en 1960 et en 2013 en Afghanistan, en Irak, en Iran et en Algérie en 1960 et en 2013!

Comme symbole de modestie.

"En montrant qu'elles se cachent, les musulmanes croient cacher qu'elles se montrent".  Bruno Nassim Aboudrar

Dans un pays  toutes les femmes se voile, la femme non-voilée peut sans doute être perçue comme manquant de modestie mais en Occident,  la plupart des femmes ne se voilent pas, c'est celle qui se voile qui attire toute l'attention.  De plus, bien des musulmanes qui ne s'étaient jamais voilées avant commencent à le faire après avoir immigré dans un pays musulman.  Il y a plusieurs années, la chroniqueuse Josée Blanchette (journal Le Devoir) a publié un billet sur sa visite d'une mosquée soufie de Montréal où les femmes n'étaient pas tenues de porter le voile,  (du moins à l'époque).  L'imam de cette mosquée lui avait dit: "Mieux vaut porter un fil sur la tête avec modestie qu'un voile avec ostentation".

Comme symbole de pudeur.

On peut se demander pourquoi un dieu tout puissant ayant créé les humains et toutes les autres créatures terrestres aurait décidé que le corps de la femme - et seulement le sien - serait d'une telle indécence qu'il faudrait le cacher presque entièrement.  À quoi bon lui avoir donné des cheveux s'il est si mal de les montrer?   À quoi bon lui avoir donner un corps si c'est pour entraver ce dernier sous des couches de vêtements trop chauds?  Pourquoi ne pas tout simplement l'avoir rendue tout invisible ou avoir privé les hommes qui la regarde de la vue, pendant qu'on y est?

Il n'y a que dans les pays musulmans que les cheveux, le cou, les oreilles, les bras et les jambes sont considérés comme des parties sexuellement provocantes, ce qui ne serait pas le cas si les hommes étaient habitués dès leur plus jeune âge à en voir chez des femmes qui ne leur sont pas apparentées.  Il est quand même étrange qu'aucune femme non-musulmane laïque ne se voile spontanément de façon islamique, même chez les plus pudiques d'entre elles.  La pudeur musulmane est-elle vraiment si naturelle ou ne résulterait-elle pas plutôt d'un endoctrinement?

Comme moyen de prévenir le harcèlement et les agressions sexuelles.

Ils sont pourtant monnaie courante dans les pays  les femmes sont toutes voilées.  Quand aux pays  la majorité des femmes ne se voilent pas, les femmes qui se promènent tête nue ne se font pas davantage harceler et agresser que les autres.  Il est établi depuis longtemps que les crimes à caractère sexuel sont des actes de domination et de contrôle, ils sont donc très peu motivés par le désir sexuel.  Aussi il est plutôt fréquent qu'un homme qui considère que les femmes doivent être soumises et demeurer cloîtrées chez elles, harcèle ou agresse les femmes qui à ses yeux défient l'ordre naturel des choses en s'appropriant des libertés considérées comme un privilège exclusivement masculin.  Même privé de toute libido, ce genre d'homme ne changerait pas de comportement puisque ce qu'il reproche aux femmes est indépendant de l'attirance qu'il éprouve ou non pour elles.  

Pour manifester son refus  de l'hypersexualisation ou de la mode ou du culte de la beauté. 

Voiler une fillette pour qu'elle n'excite pas les hommes, c'est déjà l'hypersexualiser, en la forçant à considérer son corps comme un objet sexuel.   Ensuite, nombreuses sont les jeunes musulmanes qui portent des vêtements à la mode (et parfois très révélateurs) par-dessus des vêtements longs et couvrants qui sont parfois très moulants.   Enfin, il n'est absolument pas nécessaire de camoufler tout son corps et de s'interdire toute coquetterie pour pouvoir s'affranchir du culte de la beauté.  De nombreuses femmes non-voilées ne se maquillent pas, conservent leur couleur de chaveux naturelle, refusent la chirurgie esthétique et ne cherchent pas à être "sexy" à tout prix.  Certaines occidentales converties disent ressentir un certain soulagement à l'idée d'être "libérées" de l'obligation de séduire mais à aucun moment elles n'ont été obligées de séduire car même en Occident, la mode n'a pas force de loi.   

Comme un acte de liberté...

Je croirai qu'une femme porte librement un voile musulman lorsque je verrai des petites filles ayant grandi sans aucun endoctrinement religieux et avec  une vision saine et non culpabilisante de leur corps choisiront volontairement de se voiler, non par obéissance, par peur ou par honte mais tout simplement parce que ça fait partie de leur goûts vestimentaires.  J'y croirai lorsque les femmes voilées pourront retirer leur voile avec la même désinvolture qu'un chapeau si la température ou l'activité qu'elles pratiquent rend le voile inconfortable, sans avoir l'impression de commettre un acte indécent et sans craindre des réactions masculines.

...ou pour afficher sa supériorité?

Et si, dans certain cas (ne généralisons pas), le voile n'était rien d'autre qu'une façon d'exprimer un sentiment de supériorité moral (pas particulièrement modeste) sur les autres femmes?  Ou encore une façon de marquer visuellement un territoire non-musulman qu'on espère contribuer à islamiser au plus vite?  Car porté comme l'étandard de l'islam politique et un symbole de conquête, le voile n'a plus rien d'humble, de modeste ni même de spirituel.  Ça expliquerait d'ailleurs pourquoi plusieurs musulmanes refusent de remplacer leur foulard par un col roulé et un fichu noué derrière la nuque, soit des vêtements sans aucune connotation religieuse et qui couvriraient pratiquement autant de peau.

Un prosélytisme vestimentaire en contradiction avec l'islam?

Les musulmans qui veulent imposer le port du voile à toutes les femmes, incluant les non-musulmanes, ignorent-ils que le pacte d'Umar, texte consacrant et décrivant le statut de dhimmi (statut inférieur traditionnellement réservé aux chrétiens et aux juifs), interdit à ces derniers d'imiter les musulmans, incluant dans la façon de s'habiller:

"...ils ne se feront semblables aux musulmans en rien de ce qui concerne le vêtement, le chapeau, le turban, les sandales et la coiffure (...) ils garderont partout leur façon de s'habiller..."

 Il y a un an environ, l'animatrice québécoise Geneviève Borne a animé "Mon Indonésie", une série documentaire sur ce pays  l'on retrouve la plus grande communauté musulmane du monde.  Au cours d'un épisode, elle a acheté dans une boutique un voile vert à une dame qui portait le hijab.  Elle lui a demandé de quelle façon les musulmanes souhaitaient voir les non-musulmanes le porter.  La dame a répondu que, par respect pour les musulmanes, ces dernières préféraient que les non-musulmanes ne le portent pas de la même façon qu'elles.  Mme Borne a donc déposé son voile sur sa tête à la manière du second voile de l'illustration en haut de cet article devant le sourire satisfait de la dame.

Solidarité à deux vitesses

Infatigables lorsqu'il s'agit de défendre le droit des musulmanes de se voiler en tout lieux et en toute circonstance, les musulmanes voilées sont souvent loin de manifester le même empressement à dénoncer les persécutions que subissent les femmes non-voilées dans les pays (et même certains quartiers) à majorité musulmane.  De mon côté, pas une seule fois je n'ai entendu une musulmane voilée dénoncer ces persécutions.  Au Canada, plus précisément en Ontario, a eu lieu en 2004 et en 2005 un débat au sujet des trbunaux islamiques s'inspirant de la charia (le gouvernement ontarien a finit par interdire les tribunaux religieux quels qu'ils soient).  Des iraniennes opposées à ces tribunaux ont oganisé une marche de protestation.  C'est peut-être un hasard mais pas une seule d'entre elles n'étaient voilée...

Les musulmanes voilées ont parfaitement le droit de désapprouver les femmes qui ne voilent pas et même de considérer que cela constitue un péché mais quand on sait qu'à certains endroits, les femmes non-voilées sont harcelées, agressées sexuellement, arrêtées, torturées et même tuées, on finit par avoir la désagréable impression que  beaucoup de musulmanes voilées sont totalement indifférentes à leurs sort, voire même approuvent, (sans oser le dire franchement), les crimes dont elles sont victimes. 

Il me semble que si j'étais musulmane, je m'abstiendrais de porter un voile, ne serait-ce qu'en solidarité envers toutes les femmes qui subissent la violence intégriste juste parce qu'elles refusent de le porter.   Je m'abstiendrais de porter ce qui est devenu un instrument d'oppression, de culpabilisation et de contrôle des femmes.   Je refuserais de m'associer à tout ceux qui veulent nous diviser, faire de notre corps un instrument de prosélytisme et faire d'un vêtement la condition sine qua non à la reconnaissance de notre piété.

J'admet que je me sens pas tenue de porter la jupe courte par solidarité envers les femmes qui se font menacer de viol si elle osent en porter une (ne fusse qu'une jupe au genoux).  Cependant, la jupe n'a pas été inventée pour soustraire le corps des femmes au regard masculin ni comme système de marquage pour identifier certaines femmes comme "pures" en culpabilisant toutes les autres.  La jupe est un vêtement traditionnellement féminin auquel n'est rattaché aucune connotation religieuse ou infamante.  

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FEMME DÉSERT VENT 


En terminant, voici quelques citations qui m'ont semblées appropriées (et que vous pouvez retrouver dans la catégorie "Citations et maximes à méditer"):


"Ce n'est pas sur l'habit que la diversité me plaît; c'est dans l'esprit: L'une fournit toujours des choses agréables, L'autre, en moins d'un moment, lasse les regardants."  Jean de La Fontaine


"Les femmes se forgent à elles-mêmes les chaînes dont l’homme ne souhaite pas les charger."  Simone de Beauvoir


"Cultiver l'humilité revient à cultiver l'hypocrisie.  L'humble n'a pas conscience de son humilité."  Gandhi

 
"Celui qui ne porte sa moralité que comme son meilleur vêtement ferait mieux d'être nu."  Khalil Gibran


"N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux."  Khalil Gibran


Voici également quelques liens utiles sur le voile dans l'islam:

"Le voile en islam - Ce que dit le Coran!"

"Le coran demande de voiler le sexe et non pas la tête":



"Le Coran demande de voiler la tête ou le sexe?" (discussion):


"Le voile islamique, c'est du pipeau":


"La femme dans l'islam: une déesse opprimée"


L'islam et les femmes - Dr Tounus Shaikh

Photos de femmes prise en Afghanistan, en Irak, en Iran et en Algérie en 1960 et 2013
Image du Blog lafannette.centerblog.net




07 mars 2013

8 mars, les femmes, la liberté.


Image du Blog cheznectarine.centerblog.net
Image: Michaelo


C'est aujourd'hui le 8 mars, Journée Internationale des femmes.  C'est généralement l'occasion de regarder le chemin parcouru mais aussi le chemin qu'il reste à parcourir pour que les femmes aient, partout dans le monde, les mêmes droits que les hommes.  Parmi les obstacles à l'égalité des sexes, les religions ont encore une place de choix mais peu d'entre elles arrivent à la cheville de l'islam (lire "Versets misogynes" et "Hadiths misogynes"). 

Certains musulmans prétendent que l'islam enseigne le respect des femmes et même qu'il rend libres.  Ils prétendent surtout que les règles misogynes qui restreignent les droits des femmes visent à les protéger, sous prétexte qu'elles seraient plus faibles, plus fragiles, moins intelligentes, etc.  Ils font la promotion du voile en parlant de la femme comme d'un joli bijou qu'il faut cacher (ça ce sont ceux qui utilisent la flatterie, d'autres utilisent des termes moins polis) et parlent des femmes habillées à l'occidentale comme si elles étaient forcément toutes des esclaves de la mode...

Autant ils méprisent ouvertement les femmes non-musulmanes, autant ils peuvent avoir l'air de mettre les femmes musulmanes sur un piedestal mais on doit se souvenir qu'on rive les statues à leur socle pour être bien certain qu'elles n'en bougent pas!

Ce n'est pas un hasard si les intégristes s'ingénient à ce point à resserrer les mailles du solide filet qu'ils ont tissé autour des femmes.  Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ils ne sont pas tous également convaincus de la véracité des préjugés sexistes qu'ils véhiculent.  S'ils trouvaient réellement les femmes si faibles, la liberté que certaines osent revendiquer ne leur semblerait pas si dangereuse qu'ils sont parfois prêts à les tuer pour l'étouffer dans l'oeuf.   S'ils les trouvaient si peu intelligentes, ils ne chercheraient pas avec autant d'acharnement  à les priver d'instruction.  Et si leur attitude menaçante à l'égard des femmes provenait d'un sentiment d'être menacés par elles?

Les femmes indépendantes, de corps et d'esprit, font peur car elles ne suivent pas les chemins que l'on trace pour elles.  Elles pensent par elles-même, elles posent des questions et elles doutent.  Elles voient venir les manipulateurs à 100 km.  Elles dérangent surtout parce qu'elles révèlent la fragilité des idéologies qui les réduisent à un statut inférieur.

Car fragile, l'idéologie islamiste l'est bel et bien pour ne devoir sa survie qu'à un système oppressif qui tente par tout les moyens de contrôler le corps et l'esprit de ceux (et surtout celles) à qui on demande de la suivre aveuglément. Guerre de conquête, conversion forcée, mariage forcé, endoctrinement des enfants, menace permanente de l'enfer, sans oublier la propagande entourant le mythe de l'islam pacifique, qu'est-ce donc que tout cela sinon un aveu de l'incapacité de l'islam à séduire sans violence ni artifice? 

Les femmes sont fortes et c'est parce qu'elles le sont qu'on tente de les convaincre qu'elles sont faibles.  Elles sont aussi intelligentes et c'est pourquoi on tente d'enfermer leur esprit pour mieux pouvoir enfermer leur corps ensuite.  Quelle meilleure façon de vaincre un ennemi que le persuader de son incapacité à combattre? 

Comme je l'ai déjà mentionné dans "L'instrumentalisation des femmes dans l'islam", (voir article précédent celui-ci), le seul "respect" que peut espérer une femme de l'islam fondamental exige en échange une totale abdication de la souveraineté sur sa personne.  Un "respect" conditionnel, qui brise la solidarité entre les femmes en les dressant les unes contre les autres: les musulmanes contre les non-musulmanes, les musulmanes voilées contre celles qui ne le sont pas, celles qui portent le hijab contre celles qui portent le voile intégral, etc. 

Pour pouvoir être réellement respectées, les femmes doivent d'abord se donner le droit de faire leurs propres choix, bons ou mauvais, mais elle doivent aussi pouvoir le faire sans risquer des représailles.  Que vaut l'obéissance à une règle lorsque la possibilité de faire un autre choix n'existe même pas?   La liberté, elle, tant qu'elle ne brime pas la liberté des autres, n'est jamais un mauvais choix, c'est même le plus important.   Vivre sans avoir besoins de l'approbation des hommes ou des dieux, ça peut faire peur mais c'est un apprentissage indispensable pour être véritablement libre.


08 décembre 2012

Le mythe du voile protecteur

Dernière mise à jour: 17 février 2015.
Plusieurs musulmans considèrent le voile islamique et les vêtements amples comme un bon moyen de prévenir le harcèlement et les agressions à caractère sexuel.  Certains vont jusqu'à blâmer les victimes non-voilées pour ce qui leur est arrivé.  Pourtant, la réalité est tout autre.  L'habillement des femmes n'a que peu à voir avec ce genre de crime,  et ce même dans les pays  toutes les femmes s'habillent et se voilent de façon à ne laisser paraître que leur visage et leurs mains.  

Même en Occident, on a longtemps cru les crimes à caractère sexuel pouvaient être déclenchés par la vue d'un corps féminin trop dévoilé mais elle tend à disparaître.  Tout de façôn, étant donné la liberté vestimentaire dont jouissent les femmes occidentales, si cette thèse avait la moindre crédibilité, la majorité des hommes occidentaux seraient des harceleurs ou des agresseurs sexuels (les naturistes en particulier!)  Quant aux pays  toutes les femmes se voilent, ils seraient pour elles des havres de paix.

S'il y a un bien un lien qu'on peut faire entre la tenue vestimentaire féminine et le désir, c'est tout simplement que ce dernier est bien davantage exacerbé par ce qui est caché que par ce qui est visible, sinon les amateurs de pornographie délaisseraient les photos de gros seins pour s'exciter avec des photos de genoux, de coudes et d'oreilles! 

Les crimes à caractère sexuel  harcèlement sont d'abord et avant tout motivés par le désir de domination et d'intimidation et non par le désir sexuel.  Le harceleur ou l'agresseur indique à sa victime qu'il a le contrôle, qu'il est le patron.  Il veut aussi la remettre à sa place car il considère souvent que les femmes doivent avoir une position inférieure dans la société, être soumises.  Dans les pays musulmans, lorsque les femmes visées sont non-voilées (ou jugées insuffisamment voilées), il s'agit souvent d'un acte de représailles pour les punir de leur "impudeur". 

Qu'on l'approuve ou pas, il est facile de penser qu'on se protège des criminels sexuels en attirant pas l'attention et en s'habillant de façon couvrante.  Imaginons un instant un quartier à majorité musulmane dans lequel la majorité des femmes portent au moins un hijab et cachent leurs bras et leurs jambes.  Imaginons maintenant que des musulmans intégristes commencent à harceler systématiquement les femmes non-voilées, musulmanes ou non. 
On pourrait penser que le comportement des criminels sexuels prendrait fin si toutes les femmes du quartier portaient le hijab pour acheter la paix.  Ce serait bien mal connaître les intégristes qui ne comptent certainement pas se contenter de cela.  Et si le hijab n'était que la première étape de l'imposition d'un code de vie beaucoup plus contraignant encore?  

Voici le scénario le plus vraisemblable dans ce genre de situation: après que toutes les femmes d'un quartier islamisé se soient résignée à porter le hijab, les intégristes s'en prennent à celles qui laissent paraître la racine de leurs cheveux, puis à celles qui portent des vêtements ajustés, puis à celles qui portent des vêtements occidentaux, puis à celles qui portent un voile à motif, puis à celles qui portent un voile de couleur vive.  Graduellement, toutes les femmes finissent par porter un hijab fait de tissus uniforme de couleur fade et des vêtements amples.  Devant un tel succès, les intégristes continuent à harceler les femmes de plus belle pour qu'elle portent le niqab. 


Disparition

On peut aller encore plus loin dans l'anticipation: après que toutes les femmes se soient résignées à porter le niqab, les intégristes décident de s'en prendre à celles qui sortent de chez elle seules, parlent à des hommes, ne voilent pas leur fillette, écoutent de la musique occidentale, lisent des magazines féminins, conduisent ou tout simplement travaillent!  Petit à petit, les femmes restreignent leurs déplacements au strict minimum, ne parlent plus à personne dehors, ne s'attardent plus devant les vitrines et les étalages, marchent vite et nerveusement et surtout s'arrangent pour être accompagnées d'un parent de sexe masculin ou de leur conjoint le plus souvent possible.  Les intégristes ont atteint leur but:  faire disparaître les femmes, d'abord visuellement puis socialement, tout en les obligeant en prime à se mettre volontairement et en permanence sous tutelle masculine.

Évidement, le succès ne les satisfait pas très longtemps.  On s'ennuie vite dans un mode aussi "parfait".  Ils décident donc d'aller dans un quartier non-islamisé pour harceler des non-musulmanes.  Pour eux, elles sont toutes des "putes", (ils ne manquent d'ailleurs pas de le leur crier lorsqu'elles refusent leurs avances...)


Mise à jour:  un article publié dans le Guardian révèle que les femmes vivant dans les régions sous le contrôle de l'organisation terroriste État islamique en Irak et en Syrie se voient imposé un codevestimentaire extrêmement sévère (alors que la majorité d'entre elles portaient déjà au moins un hijab) par une police religieuse qui se donne le nom de Hisbah (vérification).

"Le code vestimentaire est très stricte, et les punitions sévères en cas de non-respect de ces règles. Dans les zones contrôlées par le groupe Etat islamique (EI), les femmes doivent porter des voiles noirs doublés, de larges robes dessinées par l’EI -depuis qu’il a été jugé que certaines abayas révélaient trop les courbes féminines- ainsi que des gants. Elle doivent aussi être accompagnées par un tuteur de sexe masculin, appelé «mahram», ont raconté des résidentes de Mossoul (Irak), Raqqa et Deir el-Zour (Syrie) au «Guardian»" (Femmes en enfer. , Paris Match).



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