Commentateur 1 : Mme Lepen veut lutter contre : l'«immigration délirante» mais elle ne veut pas quitter l'UE qui nous empêche de lutter contre l'immigration de masse...
Commentateur 2 : Elle a raison. A voir si l'UE peut évoluer de l'intérieur avec des nouveaux partis d'Autriche, Italie, ...
Commentateur 3 : L'UE qui a pondu les article 67, 77, 78 et 79 du TFUE, articles qui nous imposent une politique migratoire dont le peuple ne veut pas, cette même UE demain écrirait exactement l'inverse ? Il faut arrêter de rêver les yeux ouverts !!!
Ces commentateurs réagissaient à
«Zones de non-France» : Marine Le Pen fustige les
conséquences de l'«immigration délirante»
20 janv. 2019, 13:18
- Avec AFP
© Clément Mahoudeau
Marine Le Pen, le 19 janvier 2019 au Thors, près d'Avignon.
A l'approche des européennes, la patronne du
Rassemblement national – s'exprimant notamment aux côtés de Thierry Mariani,
récemment rallié – a, dans son premier discours de campagne, critiqué «des
zones où l'on se sent étranger dans son propre pays».
Lors d'un meeting au Thor (Vaucluse) le 19 janvier, la
présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a
centré sur l'immigration son premier discours de campagne en vue des élections
européennes.
«La mondialisation, avec l'ouverture des frontières
irraisonnée, a livré nos rues, nos quartiers, nos villes, nos villages, à une
immigration délirante qui transforme certains endroits en zones de non-France»,
a-t-elle martelé, s'exprimant aux côtés de l'ex-ministre Thierry Mariani
et de la tête de liste du parti, Jordan Bardella.
Des zones où les lois de la République ne sont plus appliquées,
des zones où trouvent à s'imposer d'autres lois que celles de la République,
celle du caïd ou celle des islamistes
Ce sont «des zones où l'on se sent étranger dans son propre
pays, des zones où les lois de la République ne sont plus appliquées, des zones
où trouvent à s'imposer d'autres lois que celles de la République, celle du
caïd ou celle des islamistes», a ajouté l'ancienne candidate à l’élection
présidentielle. «Il est temps de faire cesser ce scandale, et de rappeler à
tous qu'ici on est en France, et qu'en France on applique la loi française»,
a-t-elle poursuivi.
Marine Le Pen a également critiqué le Pacte mondial sur
les migrations des Nations unies, signé à Marrakech, «illustration» du «projet»
d'Emmanuel Macron pour l'Europe, «un projet qui fait disparaître le peuple
français par la dilution migratoire qu'il organise, un projet qui entérine la
sortie de la France de l'histoire».
Une main tendue aux Gilets jaunes
Auparavant, Thierry Mariani avait mentionné la
problématique identitaire pour justifier son ralliement à la liste RN : «C'est
vrai qu'on n'est pas d'accord sur les politiques économiques, mais [...] un
taux de CSG ça peut se changer en un décret», tandis qu'«on ne change pas une
population, un territoire, une culture en 24 heures : quand c'est trop tard,
c'est trop tard, et aujourd'hui il faut se rassembler».
Les 480 000 clandestins présents sur notre sol ne devraient
pas vivre dans l'attente de leur régularisation, mais plutôt dans l'attente de
leur expulsion
En ouverture du meeting, la jeune tête de liste Jordan
Bardella a, de son côté, tendu la main aux Gilets jaunes : «A tous ces Français
qui lancent des appels de détresse depuis un certain nombre de semaines sur les
ronds-points, qui nous disent "Et nous ?", nous leur répondons simplement
: "Vous d'abord".»
«Les 480 000 clandestins présents sur notre sol ne devraient
pas vivre dans l'attente de leur régularisation, mais plutôt dans l'attente de
leur expulsion», a-t-il enfin tonné, car «l'immigration a un coût pour la
France, un coût financier et budgétaire, sécuritaire, culturel».
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