L'Islam ou le plagiat du judaïsme
voici un texte qui tend à le prouver
Les croyances et les rites de l’Islam trahissent très clairement leur origine hébraïque. Rappelons qu’après la mort précoce de son père, Mahomet accompagna son oncle Abu Talib en Syrie durant sa jeunesse. Commerçant de profession, son père adoptif fréquenta de nombreux collègues juifs dans ce pays, ce qui suggère la grande affinité culturelle que pouvait entretenir le jeune Mahomet avec les mystères du judaïsme. De même les juifs s’avéraient nombreux dans les environs de la Mecque, ce nœud commercial important et prospère au VIIième siècle. Avant leur extermination par Mahomet, les juifs représentaient trois clans sur onze à Médine, ce qui illustre la présence persistance des juifs à cette époque dans l’Arabie méridionale.
A ses débuts, Mahomet admirait la religion juive pour son monothéisme. Il n’était pas le seul arabe dans ce cas, car le zoroastrisme d’origine perse et le christianisme diffusait largement en Arabie, convertissant de nombreux arabes païens à leurs conceptions monothéistes. Son intérêt pour le judaïsme le conduisit à récupérer les mythes juifs dans la genèse de sa nouvelle religion, bien que leur assemblage ultérieur dans le Coran ne suive ni d’ordre logique, ni d’ordre chronologique. D'ailleurs l'empressement à compiler sauvagement les récits hébraïques dénote le peu d’intérêt que ses héritiers musulmans accordaient à une réflexion profonde quant au sens caché des textes sacrés, peut-être inspirés par l'exemple même de Mahomet dont les récupérations bibliques avaient surtout une finalité politique.
Ce n’est que progressivement que Mahomet se détourna des juifs, déçus de leur manque d’enthousiasme pour ses prêches enflammés. Le choix initial de la direction de prière (la kiblah) pour Jérusalem (s.2, v.36) avant d’opter pour la Mecque traduit assez clairement cette défiance croissante envers les juifs. L’extermination de la tribu juive des Qurayza de Médine, à la suite d’une bataille avec les mecquois, marqua la funeste apogée de sa haine antisémite.
Malgré ce divorce consommé dans le sang, l’Islam ne constitue historiquement qu’une sorte de secte juive, bien que les apports païens, zoroastriens et chrétiens ne soient pas négligeables. Par exemple la plupart des personnages de l’ancien Testament sont cités dans le Coran, dont voici une liste non exhaustive avec leur équivalent islamisé :
Aaron = Harun - Elie = Ilyas - Jonas = Yunus
Abel = Habil - Gabriel = Jibril - Joseph = Yusuf
Abraham = Ibrahim - Goliath = Jalut - Joshua = Yusha
Adam = Adam - Isaac = Ishaq - Lot = Lut
Caïn = Quabil - Ismaël = Ismail - Moïse = Musa
David = Dawd - Jacob = Yacub - Noé = Nuh
A ces personnages correspondent des histoires bien connues du judaïsme :
Récit biblique = Références coraniques de la version islamisée
Aaron fait un veau = s.20, v.90
Abraham prêt à sacrifier son fils Ismaël = s.37, v.103
Abraham visité par les anges = s.11, v.69 ; s.15, v.52
Arche de Noé = s.11, v.40
Caïn et Abel = s.30
Chute d’Adam = s.7, v.24 ; s.2, v.35
Création du monde = s.13, v.3 ; s.16, v.3 ; s.35, v.1-12
Déluge = s.11, v.42 ; s.54, v.9 ; s.69, v.11
Jacob en Egypte = s.12, v.100
Jonas et la baleine = s.6, v.86 ; s.10, v.98 ; s.37, v.139 ; s.68, v.48
Jugement de Salomon = s.21, v.78
La manne et les cailles = s.7, v.160 ; s.20, v.82
Louange de David à Dieu = s.34 , v.10
Moïse frappe le rocher = s.7, v.160
Pharaon = s.2, v.46 ; s.10, v.76 ; s.40, v.38 ; s.43, v.45
Reine de Saba = s.27, v.72
A ce niveau d’analyse, nous pouvons déjà démontrer rationnellement que le Coran n’a jamais été dicté par Dieu lui-même à Mahomet, ainsi que le croient les musulmans. En effet, la science moderne réfute catégoriquement la Création du monde en sept jours. De même, elle exclue l’existence hypothétique du Déluge sur toute la surface de la planète (bien que le Déluge puisse être le souvenir partiel d’invasion locale de terrains autrefois à sec par la mer, comme en Mer Noire), et les progrès en génétique prouvent que tous les hommes n’ont pu descendre de Noé sauvé sur son arche. Ces contes sont donc bel et bien les reliques de croyances anciennes et erronées, d’ailleurs souvent antérieures au judaïsme et d’origine mésopotamienne. Dans ces conditions, Dieu n’a pu révélé des événements qui ne se sont jamais produits, et qui n’existent que dans l’imagination des hommes. A moins que les musulmans osent affirmer que Dieu dit n’importe quoi sur le passé de l’humanité…
Notons que cette récupération des mythes fondateurs du judaïsme s’effectue en coupant de nombreux passages, rendant souvent incompréhensibles des versets. Il faut parfois se munir de la version hébraïque pour redonner un sens aux citations coraniques. Là encore, ce détail montre que Mahomet n’a pas daigné se relire dans la compilation du Coran, comme s’il avait surtout été pressé d’élaborer un recueil de bonnes paroles en vue de pressants besoins politiques.
De manière général, la copie ne peut prétendre rivaliser avec l’original, comme l’affirment franchement de nombreux spécialistes : « Ses personnages sont tous pareils et ils débitent les mêmes platitudes. Il aime les dialogues théâtraux, mais il a une conception limitée de la mise en scène et de l’action théâtrale. L’enchaînement logique des épisodes est fantaisiste et des détails importants, nécessaires à la compréhension du récit, sont fréquemment oubliés. Il ne peut s’empêcher de ressasser les mêmes histoires et il a un sens très limité de l’humour (…) La sourate s.11, v.27-51 donne un récit ennuyeux des aventures de Noé. Elle contient très peu de faits. Elle est composée de harangues uniformément lassantes qui se répètent sans inspiration et on a le sentiment qu’un contemporain de Noé, placé devant l’éventualité de passer quarante jours et quarante nuits dans l’arche, préfèrerait affronter le Déluge… », Torrey, "The Jewish Foundation of Islam", New York, 1933.
Enfin des passages maintes fois cités par les admirateurs de l’Islam ne constituent, là-encore, que des récupérations pures et simples d’écrits hébraïques. Ainsi ce verset où il est question du meurtre de l’humanité :
« C’est pour cause nous avons prescrit aux Enfants d’Israël que celui qui tue quelqu’un, à moins que ce ne soit pour un autre meurtre, ou pour violence dans le pays, est comme s’il avait tué tous les hommes, mais celui qui en sauve un, est comme s’il avait sauvé tous les hommes » (s.5, v.35).
Ce passage est en fait un plagiat dont l’original se trouve dans le Mishnah Sanhédrin des juifs.
L’influence capitale des samaritains
Mais parmi les différents courants du judaïsme, il semble que les samaritains, ces adeptes d’une branche juive ne reconnaissant que le Pentateuque, ait eu une influence déterminante dans la genèse de l’Islam. En effet les samaritains rejetaient la ville sainte de Jérusalem pour lui préférer le sanctuaire de Sichem, près du mont Garizim. Tout comme Mahomet imposant comme direction de prière, à la place de Jérusalem, la ville de la Mecque près du mont Hira. De même Sichem était étroitement associé à Adam et Abraham, comme l’est également la Mecque, et dans les deux sanctuaires une station d’Abraham était censée se trouver. Cette ressemblance troublante conduit le spécialiste de l’Islam Cook à affirmer :
« Le parallèle est remarquable. Tous deux présentent la même structure binaire d’une ville sainte étroitement associée à une proche montagne sainte. Le rite fondamental est un pèlerinage de la ville vers la montagne et dans chaque cas le sanctuaire est une fondation d’Abraham. Le pilier sur lequel Abraham sacrifia à Sichem trouve son équivalent dans le rukn (l’angle Yamani de la Kaaba) du sanctuaire mecquois. Finalement, le sanctuaire urbain est dans chaque cas intimement associé à la tombe d’un patriarche : Joseph pour les samaritains, Ismaël pour la Mecque ».
Au niveau du rite, des ressemblances troublantes apparaissent, telle la formule « Il n’ y a qu’un seul Dieu » récurrente dans les deux religions. Enfin les samaritains vénéraient particulièrement Moïse. Or Moïse conduisit son peuple hors de l’Egypte synonyme de servitude (Exode) avant de recevoir la Loi au Mont Sinaï. Exactement comme Mahomet fuyant la Mecque alors hostile (Hégire) et recevant ses révélations divines sur le Mont Hira. Ces coïncidences se résument dans le tableau suivant :
Moïse - Exode- Pentateuque - Mont Sinaï / Mont Gazirim- Sichem
Mahomet - Hégire- Coran- Mont Hira - La Mecque
Le judaïsme en général et la doctrine des samaritains en particulier sont donc indispensables pour une meilleure compréhension de l’Islam. Que Mahomet n’ait créé qu’une nouvelle secte juive de plus (et non une secte chrétienne, comme le pensent beaucoup de gens), cela ne fait aucun doute. D’autres influences religieuses, cependant, existent dans l’Islam.
Les autres influences religieuses : le zoroastrisme
Depuis des temps immémoriaux, la région du Proche Orient servit de terreau fertile à de nombreuses croyances religieuses, qu’il s’agisse de la révolution monothéiste initiée en Egypte par le pharaon Aménophis IV, de l’avènement du judaïsme avec Moïse traversant le Sinaï, ou encore le zoroastrisme qui essaima en Perse.
Fondé par un fils de prêtre païen répondant au nom de Zorastre plusieurs siècles avant notre ère, le zoroastrisme est une religion monothéiste qui croit en l'existence du dieu céleste Ahura-Mazda. Ce dieu unique est associé à la lumière, de sorte que les zoroastriens lui rendent hommage en adorant des feux. Zorastre aurait reçu cette nouvelle religion de l'ange Vohu-Manah (remarquez le parallèle avec l'ange Gabriel de l'Islam) avant de convertir le roi Vishtapa, père de Darius I le Grand. Tout comme le Allah des musulmans, Ahura-Mazda aurait expressément demandé à Zoroastre de lutter vigoureusement contre le polythéisme. Précisons que les concepts hébraïques de la Genèse, d’Adam et Eve, du Déluge se retrouvent dans le zoroastrisme, reliques de très anciens mythes mésopotamiens.
Sur le plan historique, la victoire des musulmans sur les perses sassanides en 636 contribua à la mise en relation directe de l’Islam avec le zoroastrisme. A cette époque de cristallisation progressive du Coran dont la version définitive n’apparaît que bien plus tard, une pénétration des dogmes musulmans par les concepts zoroastriens s’est nécessairement effectuée. N’oublions pas que les musulmans ne s’étaient pas privé d’emprunter au judaïsme nombre de leurs croyances et rites, de sorte que leur réceptivité au zoroastrisme ait déjà un précédent. Argument plus convaincant encore, il faut imaginer l’intrusion des arabes grossièrement barbares et analphabètes dans cette zone de haute culture et de raffinement qu’est la Perse. Ce changement de décor a dû fortement impressionner ces nomades descendus de leurs montagnes désertiques, favorisant leur perméabilité culturelle aux croyances zoroastriennes.
Or l’influence du zoroastrisme perse sur l’Islam est évidente, notamment dans le nombre de prières quotidiennes que doit effectuer le fidèle musulman, ou encore la croyance eschatologique en le mizan, ou plateau sur lequel les âmes des morts sont jugées (Coran : s.21, v.47). D’ailleurs le Coran place les zoroastriens au même niveau que les juifs, les sabéens et les chrétiens.
Selon la tradition musulmane, l’âme du défunt doit emprunter un pont fin et tranchant comme une lame pour accéder au paradis. Les justes le franchissent avec succès, les injustes trébuchent et tombent en enfer. Cette idée se retrouve dans le zoroastrisme, et sa trace ressurgit même chez les hindous, du fait des influences croisées que nourrirent les peuples perses et indiens.
Autre exemple, les houris réservées aux guerriers supposés méritants de l’Islam, ou vierges célestes offertes à leurs fantasmes sexuels, suggèrent une ascendance zoroastrienne. Dans le zoroastrisme en effet, les anges sont de sexe féminin, et on imagine sans mal la confusion mentale qu’a dû opéré ces créatures charmantes sur ces barbares conquérants loin de leur foyer, en cette Mésopotamie heureuse où tout respire sexe et volupté…
Le substrat païen
De nombreux rites, coutumes, croyances musulmans découlent directement d’un fort substrat païen. Le pèlerinage à la Mecque et ses révolutions autour de la kebba reprennent un ancien culte païen, la pierre noire embrassée par les pèlerins représente en fait une idole archaïque, et même le nom d’Allah correspond à une antique divinité adorée chez les arabes du nord, de sorte que le doute subsiste quant aux croyances idolâtres de Mahomet (voir dans ce site : L’origine païenne de l’Islam). De même le chant du muezzin est d’origine animiste. Les djinns, ou esprits de la nature, demeurent récurrents dans le Coran. Ce terme signifie « voilé, caché, obscure » et traduit la crainte qu’éprouvaient les arabes païens à l’encontre de ces esprits supposés malfaisants. Mahomet croyait personnellement aux djinns (s.37, v.158), preuve de la persistance de ses mœurs assez frustres malgré son monothéisme affiché. Soulignons que la sourate 72 s’intitule « le djinn ». Or ce détail présente une importance capitale, car si vraiment le Coran a été réellement révélé par Dieu, alors il faut se rendre à l’évidence que Dieu est païen lui aussi., et que Dieu lui-même croit aux djinns… D’ailleurs l’Islam reconnaît sans rire l’existence de ces êtres aussi folkloriques que les sept nains ou les schtroumpfs.
L’apport parcellaire du Christianisme
A l’inverse, Mahomet semble ignorer la profondeur du message chrétien. Sa notion de la Trinité demeure confuse, car il place Marie à la place de l’Esprit Saint. Naturellement Mahomet dénonce le concept de la Trinité qu’il considère comme la coexistence de trois dieux différents, sans savoir qu’il s’agit en fait de la triple manifestation de la même personne. Par ailleurs Mahomet commet de nombreuses erreurs, notamment en confondant Marie, mère de Jésus, et Miriam, sœur de Moïse et d’Aaron. Sa connaissance du christianisme s’avère très approximative et parcellaire. En réalité ses sources semblent provenir de chrétiens hérétiques ou apocryphes, alors assez nombreux dans la péninsule arabique et le Croissant Fertile. Par exemple Mahomet nie la crucifixion de Jésus (s.4, v.157), exactement comme le pensaient certaines sectes chrétiennes. De nombreux passages apocryphes, ainsi la boue changée en oiseau (s.5, v.110) ou la Table Servie aux disciples (s.5, v.112-115), apparaissent dans le Coran. Nous le constatons une nouvelle fois, ce qui semble une originalité théologique de Mahomet n’apparaît que comme une réminiscence de paroles entendues durant son voyage en Syrie ou ailleurs.