dimanche 7 janvier 2018

Les origines de l'islam : apparition d'une torah arabe, le Coran

APPARITION D'UNE TORAH ARABE : LE CORAN - LES ORIGINES DE L'ISLAM

C'est seulement depuis les années 1950 que des études sérieuses sur l'histoire critique de l'ISLAM ont été entreprises.

Jusque là, des islamologues s'étaient contentés de répéter, sous une apparence érudite et savante, des légendes sans fondement sur la naissance de l'Islam, à partir "d'anecdotes" qui loin d'éclairer la signification du texte, la ternissent plutôt, embarrassent l'intelligence des gens simples et ébranlent leur foi." (Riza TEFLIK, Beyrouth 1947).

Nous reprenons, à notre compte, les étonnantes découvertes des travaux irremplaçables, réalisés sur le texte même du CORAN, d'Hanna ZAKARlAS, du père BERTUEL, de Patricia CRONE et Mikaël COOK, ainsi que ceux du F. BONNET, AYMARD et de K. HRUBY.

Pour ce faire, il fallait des dizaines d'années de travail par des érudits, capable de comprendre et traduire le CORAN, en connaissant à fond l'hébreu, le grec, l'araméen ... et l'arabe primitif.

LA TOILE DE FOND HISTORIQUE

Pour comprendre les origines de l'Islam, il faut, en premier lieu, rappeler le contexte historique qui prévalut à son apparition.

Depuis les premiers siècles, l'Orient est secoué par la lutte entre les Perses ( l'actuel Iran) et les Romains. Plusieurs empereurs romains (Aurélien, Julien, notamment) y perdirent la vie. Les confrontations étaient cycliques, entrecoupées de paix provisoires et éphémères, et se caractérisaient par des guerres constantes, de sorte que, on peut le constater, l'empire romain n'a jamais pu contraindre l'empire sassanide des rois perses.

C'est pour cette raison que, au début du 4ème siècle, l'empereur Constantin est obligé d'installer sa capitale à Constantinople, pour être mieux à même de contrôler la situation.

Dans cette atmosphère de guerres incessantes, les romains ont fait appel aux arabes et ils les ont incorporés dans leur armée, sous forme de corps auxiliaires. Les rois sassanides se firent également aider par des soldats arabes ... de sorte que, pour l'une ou l'autre de ces causes, dès le 3ème siècle et le 4ème siècle de notre ère, on voit des tribus arabes installées en Syrie, en Palestine, en Égypte, et elles s'y stabilisent même. Ces tribus se convertissent au christianisme.

En deçà du Jourdain, en Palestine, par exemple, se trouvent les Nabatéens... qui s'étaient liés par traité d'assistance mutuelle avec l'empire romain qui comptait donc sur eux pour protéger ses territoires contre les autres tribus arabes, nomades et pillardes. C'est l'un de ces nabatéens, arabes convertis au christianisme, qui devint, sous le nom de Philippe l'Arabe, le premier empereur chrétien (de 244 à 949) bien avant Constantin.

De sorte qu'il est important de noter, par exemple, que le Nom de ALLAH, pour désigner DIEU, appartient à la religion des arabes christianisés. C'est une pratique chrétienne, ce n'est pas musulman d'origine. L'Islam naîtra donc beaucoup plus tard que .... " Allah " !

LA DOMINATION ARABE POSÉE SUR L'AFFAIBLISSEMENT DES EMPIRES

A l'époque où allait apparaître la nouvelle religion, ce qui s'était passé en occident, quelques générations plus tôt, se produisit en orient.

Les germains, les francs, les burgondes, les wisigoths, peu à peu installés en Gaule par exemple, se sont séparés de la domination de Rome et de Byzance, tout en proclamant leur allégeance à l'Empire : il n'y eut donc pas de massacres, ni de guerres d'invasion, ni de sang versé dans la population, mais seulement quelques batailles ponctuelles contre des légions romaines affaiblies et restées sur place.

De même, au 7ème siècle, après l'affaiblissement dû aux barbares, notamment les vandales et avec la plus grande guerre contre la Perse, on assiste à une décadence des deux belligérants. De sorte que les chefs des tribus arabes christianisées et nestorianisées (le nestorianisme est une hérésie chrétienne commune en Perse à l'époque), et installées dans toutes les régions que nous considérons aujourd'hui comme arabes (Syrie, Égypte, Palestine, Mésopotamie etc.), ont pris leur indépendance.

En moins de dix ans, sans résistance des peuplades locales, sans invasion, sans guerre, ils s'assurent la prise de pouvoir à Antioche et à Jérusalem.

Le même phénomène se produit dans l'actuelle Turquie, en Asie mineure, où le dernier des Sassanides Chosroès II, avait organisé une guerre de conquête en Égypte, était revenu par Jérusalem pour piller la ville de la Vraie Croix , ce qui, en 615, avait provoqué la miraculeuse réaction de l'empereur Héraclius qui, malgré la faiblesse dramatique de ses légions, aboutit à la victoire romaine.

La mort de Chosroès II, les querelles dynastiques qui s'ensuivirent, permettent aux tribus arabes sur place de prendre là aussi le pouvoir.

LA RÉDACTION DES PREMIÈRES SOURATES DU CORAN

C'est dans ces débuts du 7ème siècle que les forces religieuses, présentes en Syrie et en Palestine, entreprennent de donner une culture spirituelle à cette nouvelle recomposition.

C'est surtout les juifs de la synagogue ébionite qui espèrent rallier le monde arabe à la conquête de Jérusalem, pour le retour du Peuple élu, dans la Ville Sainte.

Le christianisme est, quant à lui, affaibli, loin de ses sources, enténébré par des doctrines qui le vident de sa substance (Arianisme, Nestorianisme).

La prédication de la LOI de MOÏSE (Torah) aux arabes de Yathrib (Médine) et Thakif (La Mecque), par un auteur inconnu, rabbin génial, ébionite, installé en Arabie, date de cette époque. Les arabes étaient déjà chrétiens, il s'agissait de les ramener à la Torah de Moïse, et les détourner de la foi en la Divinité de JÉSUS CHRIST.

A l'époque où commence "la Prédication" contenue dans le futur livre de l'ISLAM, la Mecque constituait un carrefour de biens, d'hommes et d'idées de grande importance.

Avant ces guerres incessantes entre Byzance et l'Asie Mineure, les trafics de l'orient passaient au nord du désert de Syrie.

A cause de ces troubles continuels, les trafics d'or, d'encens, de bêtes et de richesses diverses, passèrent par le sud, à partir des rives de la Mer Rouge : la Mecque était devenue une nécessité commerciale.

Après les victoires islamiques du 7ème siècle, Bagdad (en Perse) ouvre à nouveau les routes anciennes de la vallée de l'Euphrate, et la Mecque retombera dans la ruine, ainsi que toute sa région.

L'importance de la Mecque n'aura été que passagère, mais suffisante en durée et en intensité, pour permettre la naissance de l'épopée religieuse de l'ISLAM...

L'ISLAM : LA MISE EN PLACE DU CORAN ÉCRIT

LES SOURCES DU LIVRE DE L'ISLAM

Dans sa thèse de licence, en 1874, Adolph von Harnack, après un travail systématique, en vint à conclure que "le mahométisme n'est qu'une lointaine dérivation de la gnose judéo-chrétienne, et non une religion nouvelle".

Les récents travaux de Hanna Zakarias (décédé en 1959), fin critique, fondateur des Archives doctrinales et littéraires du Moyen Age, fondateur de l'Institut Sainte-Sabine à Rome, membre de la section historique de la Sacrée Congrégation des Rites, à la suite de trente années de travail minutieux, nous révèle que MAHMET (Mohamed) ne peut être l'auteur du Livre sacré de l'lslam : L'auteur est un religieux, moine judéo-chrétien, appartenant à une communauté ébionite.

Saint IRÉNÉE nous avait déjà expliqué au 2ème siècle que les juifs ébionites niaient la Divinité de JÉSUS, reprochant aux chrétiens de la gentilité (Rome) leur abandon de la Loi (Torah) de Moïse.

Ce rabbin ébionite se réfère, fréquemment, dans les sourates (de l'hébreu "SIRAH" : ensemble de versets bibliques) du livre sacré de l'Islam (appelé plus tard le coran), et à l'Ancien Testament duquel il s'inspire tout le temps, ainsi qu'aux littératures rabbiniques et gnostiques, mais il cite peu le Nouveau Testament. Le CHRIST, dans la vision ébionite, n'est guère plus qu'un successeur de Moïse. Il croit à JÉSUS, comme prophète et messie, mais non pas en sa Divinité.

Comme tout scribe ébionite, il puise ses proclamations dans "les ouvrages ... apocryphes" rejetés par les apôtres et leurs successeurs ("apo" signifie "de côté" et "crypto" signifie "pour les cacher" : ce sont des livres mis à l'index).

Ce sont des pseudépigraphes, ouvrages non signés, et mis sous le compte d'un personnage célèbre pour lui donner du poids, du prestige, selon une méthode efficacement utilisée par les néoplatoniciens gnostiques.

Il s'agit de :
- l'Évangile de l'Enfance (écrit en syriaque),
- le Protévangile de Jacques le mineur,
- l'Évangile du pseudo Matthieu (rédigé d'abord en hébreu),
- l'Évangile de Thomas,
- I'Apocryphe du Livre des Jubilés (dont le rabbin tire l'histoire de Satan, le lapidé et les remontrances d'Abraham à son père : cf. Siderski : Légendes musulmanes du coran).

Environ 25 % des sourates du livre coranique sont des recopiages littéraux des textes de ces livres. Leur but ? Ruiner la foi dans la Divinité de JÉSUS. Le CHRIST y est rattaché directement à Moïse. Malgré les 1500 ans qui les séparent, le coran en fait un neveu de Moïse, la Vierge MARIE étant soeur d'Aaron et de Moïse ! ! !
(l'Islam se caractérise par le mépris de toute vérité fondée historiquement)

1. Pour ruiner la foi chrétienne des arabes, le coran affirme que JÉSUS n'est pas le FILS DE DIEU. " Les chrétiens disent 'Dieu a un fils' ... parle pour sa Gloire ! Non, Jésus est aux yeux de Dieu ce qu'est Adam ... le formant de la poussière ... Dieu lui dit "sois" et il fut. "
Donc, le VERBE, déposé en la Vierge MARIE, est créé et non pas engendré (contraire au credo )

2. Détruire la foi de la TRINITÉ DANS L'UNITÉ :
Les arabes chrétiens croyaient à la Sainte Trinité et usaient du mot TAKTELIT pour la désigner.
Ils distinguaient aussi les trois Personnes par le mot OUKNOU d'origine syriaque. L'auteur ébionite s'élève avec force contre ce dogme : " Vous qui avez reçu les Écritures, ne dites point "Il y a Trinité", cessez de le faire ! cela vous sera plus avantageux car Dieu est unique, gloire à Lui ".
" A quiconque donne des "associés" à Dieu [ foi dans l'incarnation du Fils en Jésus ], Dieu interdit le Jardin ( le paradis) et celui-là aura le feu ( l'enfer ) comme refuge ... "
3. JÉSUS n'est pas mort sur la croix (thèse gnostique pour renverser la foi en la rédemption) On retrouve cette thèse :
- dans "le Pseudo Barnabé" : Judas eut "l'apparence de JÉSUS et fut crucifié à sa place"
- dans "Basilide", gnostique des premiers siècles, on substitua à JÉSUS, Simon de Cyrène !

- les manichéens du 3ème siècle affirmaient également que "JÉSUS n'était mort qu'en apparence". affirmation hérétique du docétisme (mot qui vient du grec dokein - sembler, paraître). Autant de formules reprises mot à mot dans les textes écrits arabes de l'Islam coranique.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le président Sadate, au Caire, a du donner satisfaction aux fondamentalistes islamiques, en interdisant la deuxième partie du film de Zeffirelli où JÉSUS meurt sur la croix... puisque, expliquaient-ils, "c'est une insulte à la révélation divine, rejetée par le Coran, l'envoyé du ciel n'ayant pu subir un supplice d'esclave".

LE CORAN N'EST PAS UNE RÉVÉLATION SURNATURELLE

Depuis 1950, le Père BERTUEL approfondit les travaux de ZAKARIAS et les confirme, relisant les versets du coran, mot après mot, phrase après phrase.
Avant lui d'ailleurs, aucun islamologue sérieux, de P. LAMMENS à R. BLACHERE, ne cache que les textes de l'Islam n'ont jamais fait l'objet de recherches méthodiques sur la genèse de sa composition, son développement interne. Il est interdit au musulman arabe de se poser des questions de les scruter, ni même de traduire littéralement le texte. Toute investigation, quant aux origines de cette religion est pour eux un grave péché. Il faut l'apprendre par coeur ... et faire confiance à l'interprétation donnée par les imams, les marabouts ou les théologiens musulmans...

Un peu comme si les chrétiens ne pouvaient connaître la Bible qu'en l'apprenant par coeur, en latin, ou en grec, sans pouvoir jouir de sa signification exacte directement.

Alors, d'où viennent ces textes ? Des travaux récents permettent d'y voir clair.
Un rabbin, juif et ébionite, chassé d'Edesse, à la suite de la conquête de la ville par Héraclius, en 628, vint avec ses compagnons juifs d'exil à Médine, chez les enfants d'Ismaël. Ils cherchèrent leur aide, en leur expliquant qu'ils étaient parents selon la Bible, mais ne purent convaincre la masse du peuple, parce que leur culte était trop différent

"En ce temps-là, un ismaélite nommé MAHMET, un négociant, se présenta à eux comme un prédicateur et leur enseigna, sous la volonté de Dieu, le chemin de la vérité, le Dieu d'Abraham, car il était très bien informé et à l'aise avec l'histoire de Moïse" (Chronique arménienne de 660, premier document historique indiquant l'existence de Mohamed, écrit par SEBÉOS, à partir de témoins oculaires prisonniers des arabes).

Or, MAHMET ne sait ni lire, ni écrire (les musulmans y tiennent beaucoup). Il reçoit donc et se propose de transmettre l'enseignement du maître juif, qui l'informe et le fait répéter mot à mot la prédication à ses compagnons de Thakif (La Mecque).

LA RÉDACTION DU CORAN ACTUEL

Le coran est composé de 114 sourates, divisées en 6226 versets, qui furent mises par écrit et ordonnées, par ordre décroissant de longueur, par le troisième calife après Mohamed, vers 650, plus de vingt ans après la mort de l'apôtre de la THORA, en Arabie. (Torah en hébreu : Loi récitée ... traduction en araméen : quaryan É puis en arabe : coran).

Ainsi, les sourates auraient été retenues oralement, pendant trente ans, par quatre compagnons du prédicateur habitant Médine (Yathrib).

Ces "illuminations" furent donc mises par écrit par OTMAN, qui est devenu le chef politique et religieux des croyants. Afin d'accaparer pour son compte personnel les paroles d'Allah, il prit soin de faire détruire toutes les copies des textes antérieurs à sa propre composition, ordonna tous les feuillets rédigés de sa main, dans un carambolage tel que le chapitre le plus long fut placé en premier, et les autres à la suite selon leur longueur décroissante (ce qui a pour effet de rendre incompréhensible à sa lecture, la genèse et le développement de la prédication islamique). Il fit enfin détruire toutes les archives pouvant trahir ce que voulait cacher cette fabrication, notamment à Alexandrie (incendie de la plus grande bibliothèque de textes anciens de l'époque).

De sorte que le coran intégral et oral de Mahomet (qui n'a jamais été écrit) est bel et bien perdu ! On y aurait reconnu trop ouvertement que celui qui parlait du ciel n'était pas l 'ANGE GABRIEL, mais le maître juif qui soutenait Mahomet dans sa prédication... Or, même les sourates échappées au massacre révèlent l'existence de ce fait, qui se dévoile grâce à la traduction littérale et réordonnée des chapitres.

Les promoteurs du proto-islam avaient laissé derrière eux divers textes dépourvus de points diacritiques, d'où l'importance d'une mémoire orale jusqu'à OTMAN, et, après lui, la nécessité apparut de détenir un texte présentable au titre de révélation nouvelle.

Voilà pourquoi on empila ces divers textes en un livre, qui fût lu (donc, vocalisé) selon les exigences de la légende en formation ( l'ANGE GABRIEL révélant le livre du coran à Mahomet au ciel). Mettre sur le compte d'une révélation angélique, un livre récemment écrit est un procédé oriental qui avait déjà été employé par ELCH0ZAI vers l'an 100 et par MANI au 3ème siècle.

LES TEXTES DU CORAN ET DE LA SUNNA

L'ÉTUDE LITTÉRALE DES TEXTES DU CORAN

Sans reprendre les explications des articles précédents nous pouvons les résumer en précisant comment ces découvertes s'enracinent dans le texte du coran lui-même... à condition de l'avoir préalablement remis en ordre.

OTMAN, le troisième calife après la mort de MAHMET, a sélectionné quelques répliques des proclamations de l'apôtre de l'Islam et les a disposé dans un désordre chronologique tel qu'il faut le travail des islamologues pour remettre les sourates dans l'ordre générique où elles on été exprimées. Tout le monde s'accorde sur la base de principes irréfutables sur la chronologie de Modelke (pour ne citer que lui).

Ce qui importe ici c'est de savoir ce que l'on peut en tirer :

Dans la première période de cette composition (première période mecquoise) de 47 sourates (sirah), les mots, les phrases, les tournures, tout est la transcription d'un judaïsme enseigné en Arabie : c'est un rabbin qui parle dans un jargon mi-hébraïque, mi-araméen.

L'écriture de la sourate 1, par exemple, est un système graphique en langue talmudique (Talmud : textes juifs de la Synagogue). La théorie musulmane faisant sortir l'arabe littéral du dialecte mecquois comme norme linguistique, ne tient pas scientifiquement : MAHMET n'est pas l'auteur de ces paroles ! ...

L'HISTOIRE SOUS-JACENTE AU CORAN ACTUEL

L'auteur est un rabbin : il a reçu l'Écriture de la Providence de Dieu et ce bien-aimé Muhammad a " accueilli la Torah (juive) et l'Évangile " (c'est-à-dire les apocryphes gnostiques des juifs ébionites) (cf. : sourate III ver. 33 et 7).
Ayant rappelé dans la sourate II, les exigences de la Torah, il prêche sur Marie, Jean-Baptiste et Jésus, dans la sourate III.

Le retour (sourate II) sur l'Ancien Testament comporte plus de 2000 versets bibliques et d'innombrables réflexions midrashiques (traditions interprétatives des rabbins juifs). Le premier corollaire sera la guerre sainte (sourate II, 190 versets) pour la conquête de Jérusalem ( II, 208) - et le relèvement de la Maison, c'est-à-dire le Temple ( Al Bayt : de l'hébreu El Beit, maison de Dieu ), du Lieu d'Abraham ( Maqamu Ibrahima : II, 125 et suite - II,144 et II, 94-97), car, c'est à Jérusalem qu'Abraham sacrifie Isaac !

Il faut y accomplir un pèlerinage ( Hijju, II,196 et suite) pour restaurer le Royaume de Dieu (II, 243 et III, 97) C'est dans ce but que l'instructeur de l'apôtre arabe "a quitté, comme le fit Abraham sa tente" pour 'poster des fidèles pour le combat'(III, 121).

Chef de l'expédition sarrazine, qui se joignit à la coalition judéo-perse de 614, il a conduit les enfants d'lsmaël à la conquête du pays (la Terre promise - sourate II,11 et II,168), jusqu'aux Portes de Dieu (II,158 et 169). Ils ont "déferlé d'Arabie" (II,198) sont entrés dans la ville de Jérusalem (Il,208). A cette victoire, à cet élan de conquête, succède une brisure, un calvaire (Qarhun) à cause d'embûches tendues, de trahisons fomentées par la perfidie des enfants d'Israël. (III,99-118-119-122-140-179). Les enfants dIsmaël sont dans le murmure (III,152), sont dispersés (III,123), et expulsés d'Israël. (III,195)

C'est alors que l'auteur rédige cette sourate III pour raffermir le courage des hésitants tirant de l'échec même une promesse de retour, de restauration (III,124 à 129).

LES PÉRIODES MECQUOISES, MEDINOISES

La deuxième période mecquoise va faire apparaître bien des contradictions par les arabes déçus et rejetant les croyants rassemblés autour de l'interprétation arabe de la Torah. Les réponses sont données par des versets bibliques (21 versets pour les seules sourates XX et XXVI). On trouve, dans ces passage, comme un résumé de l'histoire sainte d'Israël.

Bref, l'islam n'est que le judaïsme expliqué par un rabbin à des arabes. Les textes ont pour auteur un juif, et non pas un arabe. Mahmet n'est absolument pour rien : on ne trouve aucune trace d'une Révélation de Dieu, directement au catéchiste transmetteur.

Puis le rabbin compose un CORAN en langue arabe, ce qui ouvre une nouvelle période dans le Livre de l'Islam, chevillé par OTMAN, à partir de la sourate 54 ( Nous l'avons révélé sous forme de révélation arabe rappelle la sourate XX,112).
Auparavant, à partir de la sourate 80, il n'y a pas trace de révélation arabe, le rabbi ne parle que de la Quaryan (Torah en hébreu) de Moïse.

En deçà, à partir de la sourate 96, il n'est question d'aucun livre religieux. Cependant, si le coran a été écrit, le livre des sourates ne le retranscrit pas : il en signale seulement l'existence... Les sourates se contentent de raconter les Actes des proclamations, un peu comme dans la Bible, sont relatés les Actes des Apôtres.

Les contradicteurs ne s'y trompent pas : Mahmed, tu n'es pas autre chose qu'un élève. (MU'ALLAMUM des juifs) (sourate 44-V,13) ... et la réponse du rabbin, à cette évidence précise pour la défense de Mahmet : Sa parole n'est pas la parole d'un poète ! Comme vous êtes de peu de foi ! Ce n'est pas la parole d'un inspiré divin ! Comme vous êtes de courte mémoire ! C'est la révélation du Seigneur des mondes. (sourate 99,41 à 43) C'est le rappel de nos écritures. (sourate 36,39)

Face aux conversions des arabes au judaïsme, le curé chrétien de La Mecque réagit, Mahmet est tenté... d'où la deuxième période mecquoise avec les répétitions des textes anti-Fils de Dieu, anti-Rédemption, anti-Trinité des apocryphes sur Jésus et Marie, dont nous avons déjà parlé. Par exemple, la sourate 19 sur Marie rentre dans cette série.

La période médinoise, où Mahmet devient le chef religieux incontesté, s'ouvre le 24 septembre 622. C'est l'heure de la fondation de l'Islam arabe, indépendant de la direction rabbinique.

MOHAMED ET LES SOURATES

Il reste à noter que le coran, récité par nos frères musulmans, ne contient aucun trace du nom du prophète Mahmet, ni aucune mention de l'ange Gabriel, pas plus que d'un quelconque récit d'une apparition divine à un arabe ! Ne retenons ici que ce qui concerne MOHAMED.

Les croyants récitent les textes anciens et croient entendre :
MHMD a reçu de Dieu sur la montagne la révélation.

Mais, ce terme MHMD est un participe passé signifiant le bien-aimé (de Dieu sous-entendu).

Ils voient encore leur fondateur aux passages où l'on trouve AHMAD (sourate 61,6) qui veut dire Précieux. Or, la traduction littérale montre que LE PRÉCIEUX n'est autre que MOÏSE qui, en effet, a reçu de Dieu la Révélation de la Loi, directement, sur la montagne (SINAÏ).

Le Précieux est précisément le surnom que les midrash talmudiques donnent à Moïse.

Tout ceci est irréfutable... Il est possible d'approfondir ces faits avec les analyses plus précises éditées dans l'ouvrage de J. BERTUEL (tome 2- pages 118 à 121).

LA DEUXIEME SOURCE DE LA RELIGION : LA SUNNA

Nous résumerons l'histoire de l'épopée arabo-islamique, après la mort de Mahmet, avec ABU BAKR, puis à sa mort, OMAR à l'époque des conquêtes de Syrie, Irak, Iran et Égypte, et ensuite, OTMAN au début des guerres civiles.

Ce troisième calife prend peur et cristallise le coran, comme nous l'avons expliqué en prenant soin d'extirper toute trace des origines juives des sourates.
A sa mort, Ali prend le pouvoir. Des luttes fratricides éclatent entre la famille d' Otman (les ommayades) et la famille d'Ali, aboutissant à des massacres : Ali, puis Hussein, et toute la famille du prophète sont assassinés.

Les califes ommayades vont se succéder. en affermissant les conquêtes et en étouffant la dimension religieuse.

En 749, ils sont renversés par la tendance religieuse spirituelle et les califes abbassides prennent le pouvoir.

C'est alors que les traditionalistes (MUHADDITIN) vont recueillir les HADDITH (paroles) c'est-à-dire les traditions orales sur Mahmet. Les islamologues savent bien que ces traditions étaient corrompues par d'innombrables glissements des traditions apocryphes, servant aux abus des dirigeants, et autres intéressés des périodes tyranniques ommayadesÉ Mais peu importeÉ! La SUNNA est composée (760-820).

Pour la première fois, on peut découvrir une vie de MAHOMET, des apparitions de l'ange Gabriel, des transports sur une jument mystique du Prophète à Jérusalem, et toute une multitude de détails assez choquants.

On peut dire que la religion islamique date de cette époque, qui signe l'abandon définitif de l'origine réelle du coran au judaïsme ébionite.

Autant le Livre de l'Islam, inspiré par le rabbin, est anti-chrétien, autant la Sunna inspirée par les traditionalistes arabes, est antijuif.


Pour remplacer Moïse, il fallait bien diviniser Mahmet et lui inventer une vie légendaire et sacrée ! Et tous les écrits, échappés au massacre culturel de toutes les archives, entre les années 650 et 68O, et précieusement conservés chez les jacobites, les nestoriens, les samaritains, ces textes, antérieurs à la Sunna, à propos de Mahmet, montrent bien qu'il s'agit là d'une pure invention !





UN PEU D'HISTOIRE
Pour comprendre les origines de l'Islam, il faut, en premier lieu, rappeler le contexte historique qui prévalut à son apparition.

Depuis les premiers siècles, l'Orient est secoué par la lutte entre les Perses (l'actuel Iran) et les Romains. Plusieurs empereurs romains (Aurélien, Julien, notamment) y perdirent la vie. Les confrontations étaient cycliques, entrecoupées de paix provisoires et éphémères, et se caractérisaient par des guerres constantes, de sorte que, on peut le constater, l'empire romain n'a jamais pu contraindre l'empire sassanide des rois perses.

C'est pour cette raison que, au début du 4ème siècle, l'empereur Constantin est obligé d'installer sa capitale à Constantinople, pour être mieux à même de contrôler la situation.


Dans cette atmosphère de guerres incessantes, les romains ont fait appel aux arabes et ils les ont incorporés dans leur armée, sous forme de corps auxiliaires. Les rois sassanides se firent également aider par des soldats arabes ... de sorte que, pour l'une ou l'autre de ces causes, dès le 3ème siècle et le 4ème siècle de notre ère, on voit des tribus arabes installées en Syrie, en Palestine, en Égypte, et elles s'y stabilisent même. Ces tribus se convertissent au christianisme.

En deçà du Jourdain, en Palestine, par exemple, se trouvent les Nabatéens... qui s'étaient liés par traité d'assistance mutuelle avec l'empire romain qui comptait donc sur eux pour protéger ses territoires contre les autres tribus arabes, nomades et pillardes. C'est l'un de ces nabatéens, arabes convertis au christianisme, qui devint, sous le nom de Philippe l'Arabe, le premier empereur chrétien (de 244 à 949) bien avant Constantin.

De sorte qu'il est important de noter, par exemple, que le Nom de ALLAH, pour désigner DIEU, appartient à la religion des arabes christianisés. C'est une pratique chrétienne, ce n'est pas musulman d'origine et l'Islam naîtra donc beaucoup plus tard que .... " Allah " !

LES SOURCES DU LIVRE DE L'ISLAM
Dans sa thèse de licence, en 1874, Adolph von Harnack, après un travail systématique, en vint à conclure que "le mahométisme n'est qu'une lointaine dérivation de la gnose judéo-chrétienne, et non une religion nouvelle".

Les récents travaux de Hanna Zakarias (décédé en 1959), fin critique, fondateur des Archives doctrinales et littéraires du Moyen Age, fondateur de l'Institut Sainte-Sabine à Rome, membre de la section historique de la Sacrée Congrégation des Rites, à la suite de trente années de travail minutieux, nous révèle que MAHMET (Mohamed) ne peut être l'auteur du Livre sacré de l'lslam : L'auteur est un religieux, moine judéo-chrétien, appartenant à une communauté ébionite.

Saint IRÉNÉE nous avait déjà expliqué au 2ème siècle que les juifs ébionites niaient la Divinité de JÉSUS, reprochant aux chrétiens de la gentilité (Rome) leur abandon de la Loi (Torah) de Moïse.

Ce rabbin ébionite se réfère, fréquemment, dans les sourates (de l'hébreu " SIRAH " : ensemble de versets bibliques) au livre sacré de l'Islam (appelé plus tard le coran), et à l'Ancien Testament duquel il s'inspire tout le temps, ainsi qu'aux littératures rabbiniques et gnostiques, mais il cite peu le Nouveau Testament. Le CHRIST, dans la vision ébionite, n'est guère plus qu'un successeur de Moïse. Il croit à JÉSUS, comme prophète et messie, mais non pas en sa Divinité.

Comme tout scribe ébionite, il puise ses proclamations dans "les ouvrages ... apocryphes" rejetés par les apôtres et leurs successeurs ("apo" signifie "de côté" et "crypto" signifie "pour les cacher" : ce sont des livres mis à l'index).
Ce sont des pseudépigraphes, ouvrages non signés, et mis sous le compte d'un personnage célèbre pour lui donner du poids, du prestige, selon une méthode efficacement utilisée par les néoplatoniciens gnostiques. 


Il s'agit de :
  • l'Évangile de l'Enfance (écrit en syriaque),
  • le Protévangile de Jacques le mineur,
  • l'Évangile du pseudo Matthieu (rédigé d'abord en hébreu),
  • l'Évangile de Thomas,
  • L'Apocryphe du Livre des Jubilés (dont le rabbin tire l'histoire de Satan, le lapidé et les remontrances d'Abraham à son père : cf. Siderski : Légendes musulmanes du coran)

Environ 25 % des sourates du livre coranique sont des recopiages littéraux des textes de ces livres. Leur but ? Ruiner la foi dans la Divinité de JÉSUS. Le CHRIST y est rattaché directement à Moïse. Malgré les 1500 ans qui les séparent, le coran en fait un neveu de Moïse, la Vierge MARIE (appelé MYRIAM dans le coran) étant soeur d'Aaron et de Moïse ! ! !
(l'Islam se caractérise par le mépris de toute vérité fondée historiquement)

1.      Pour ruiner la foi chrétienne des arabes, le coran affirme que JÉSUS n'est pas le FILS DE DIEU. " Les chrétiens disent 'Dieu a un fils' ... parle pour sa Gloire ! Non, Jésus est aux yeux de Dieu ce qu'est Adam ... le formant de la poussière ... Dieu lui dit "sois" et il fut. "
Donc, le VERBE, déposé en la Vierge MARIE, est créé et non pas engendré (contraire au credo )

2.      Détruire la foi de la TRINITÉ DANS L'UNITÉ :
Les arabes chrétiens croyaient à la Sainte Trinité et usaient du mot TAKTELIT pour la désigner.
Ils distinguaient aussi les trois Personnes par le mot OUKNOU d'origine syriaque. L'auteur ébionite s'élève avec force contre ce dogme : " Vous qui avez reçu les Écritures, ne dites point "Il y a Trinité", cessez de le faire ! cela vous sera plus avantageux car Dieu est unique, gloire à Lui ".

3.      " A quiconque donne des "associés" à Dieu [ foi dans l'incarnation du Fils en Jésus ], Dieu interdit le Jardin ( le paradis) et celui-là aura le feu ( l'enfer ) comme refuge ... "

4.      JÉSUS n'est pas mort sur la croix (thèse gnostique pour renverser la foi en la rédemption) On retrouve cette thèse :
o        dans "le Pseudo Barnabé" : Judas eut "l'apparence de JÉSUS et fut crucifié à sa place"
o        dans "Basilide", gnostique des premiers siècles, on substitua à JÉSUS, Simon de Cyrène !
o        les manichéens du 3ème siècle affirmaient également que "JÉSUS n'était mort qu'en apparence". affirmation hérétique du docétisme (mot qui vient du grec dokein - sembler, paraître). Autant de formules reprises mot à mot dans les textes écrits arabes de l'Islam coranique.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le président Sadate, au Caire, a du donner satisfaction aux fondamentalistes islamiques, en interdisant la deuxième partie du film de Zeffirelli où JÉSUS meurt sur la croix... puisque, expliquaient-ils, "c'est une insulte à la révélation divine, rejetée par le Coran, l'envoyé du ciel n'ayant pu subir un supplice d'esclave".

LE CORAN N'EST PAS UNE RÉVÉLATION SURNATURELLE

Depuis 1950, le Père BERTUEL approfondit les travaux de ZAKARIAS et les confirme, relisant les versets du coran, mot après mot, phrase après phrase.

Avant lui d'ailleurs, aucun islamologue sérieux, de P. LAMMENS à R. BLACHERE, ne cache que les textes de l'Islam n'ont jamais fait l'objet de recherches méthodiques sur la genèse de sa composition, son développement interne. Il est interdit au musulman arabe de se poser des questions de les scruter, ni même de traduire littéralement le texte. Toute investigation, quant aux origines de cette religion est pour eux un grave péché. Il faut l'apprendre par coeur ... et faire confiance à l'interprétation donnée par les imams, les marabouts ou les théologiens musulmans...

Un peu comme si les chrétiens ne pouvaient connaître la Bible qu'en l'apprenant par coeur, en latin, ou en grec, sans pouvoir jouir de sa signification exacte directement.

Alors, d'où viennent ces textes ? Des travaux récents permettent d'y voir clair.

Un rabbin, juif et ébionite, chassé d'Edesse, à la suite de la conquête de la ville par Héraclius, en 628, vint avec ses compagnons juifs d'exil à Médine, chez les enfants d'Ismaël. Ils cherchèrent leur aide, en leur expliquant qu'ils étaient parents selon la Bible, mais ne purent convaincre la masse du peuple, parce que leur culte était trop différent.

"En ce temps-là, un ismaélite nommé MAHMET, un négociant, se présenta à eux comme un prédicateur et leur enseigna, sous la volonté de Dieu, le chemin de la vérité, le Dieu d'Abraham, car il était très bien informé et à l'aise avec l'histoire de Moïse" (Chronique arménienne de 660, premier document historique indiquant l'existence de Mohamed, écrit par SEBÉOS, à partir de témoins oculaires prisonniers des arabes).

Or, MAHMET qui ne sait ni lire, ni écrire (les musulmans y tiennent beaucoup) reçoit donc ce rabbin et se propose de transmettre l'enseignement du maître juif, qui l'informe et le fait répéter mot à mot la prédication à ses compagnons de Thakif (La Mecque).

MOHAMED ET LES SOURATES

Il reste à noter que le coran, récité par nos frères musulmans, ne contient aucun trace du nom du prophète Mahmet, ni aucune mention de l'ange Gabriel, pas plus que d'un quelconque récit d'une apparition divine à un arabe ! Ne retenons ici que ce qui concerne MOHAMED.

Les croyants récitent les textes anciens et croient entendre :
MHMD a reçu de Dieu sur la montagne la révélation.

Mais, ce terme MHMD est un participe passé signifiant le bien-aimé (de Dieu sous-entendu).

Ils voient encore leur fondateur aux passages où l'on trouve AHMAD (sourate 61,6) qui veut dire Précieux. Or, la traduction littérale montre que LE PRÉCIEUX n'est autre que MOÏSE qui, en effet, a reçu de Dieu la Révélation de la Loi, directement, sur la montagne (SINAÏ).

Le Précieux est précisément le surnom que les midrash talmudiques donnent à Moïse.

Tout ceci est irréfutable... Il est possible d'approfondir ces faits avec les analyses plus précises éditées dans l'ouvrage de J. BERTUEL (tome 2- pages 118 à 121).

LA RÉDACTION DU CORAN ACTUEL

Le coran est composé de 114 sourates, divisées en 6226 versets, qui furent mises par écrit et ordonnées, par ordre décroissant de longueur, par le troisième calife après Mohamed, vers 650, plus de vingt ans après la mort de l'apôtre de la THORA, en Arabie. (Torah en hébreu : Loi récitée ... traduction en araméen : quaryan et puis en arabe : coran).

Ainsi, les sourates auraient été retenues oralement, pendant trente ans, par quatre compagnons du prédicateur habitant Médine (Yathrib).

Ces "illuminations" furent donc mises par écrit par OTMAN, qui est devenu le chef politique et religieux des croyants. Afin d'accaparer pour son compte personnel les paroles d'Allah, il prit soin de faire détruire toutes les copies des textes antérieurs à sa propre composition, ordonna tous les feuillets rédigés de sa main, dans un carambolage tel que le chapitre le plus long fut placé en premier, et les autres à la suite selon leur longueur décroissante (ce qui a pour effet de rendre incompréhensible à sa lecture, la genèse et le développement de la prédication islamique). Il fit enfin détruire toutes les archives pouvant trahir ce que voulait cacher cette fabrication, notamment à Alexandrie (incendie de la plus grande bibliothèque de textes anciens de l'époque).

L'oubli des origines fut remplacé par l'imagination et l'on vit peu à peu une foule de détails apparaître sur la vie d'un nommé Mohammed, de sa naissance en 570 à sa mort en 632. On obtient tout à coup ses moindres paroles, qui vont former le Hadith, jusqu'à at-Tabari qui ajoutera encore d'autres soi-disant renseignements. en 923 ! La réalité est pourtant que l'on ne sait quasiment strictement rien sur le nommé Mohamed. Et pourtant tout le monde va prendre et continue de prendre les légendes nées après, avec forces dates, comme argent comptant, et ce qui n'est que légende est devenu réalité pour la plupart des gens! Qui plus est, une réalité qu'il est interdit de discuter !

De sorte que le coran intégral et oral de Mahomet (qui n'a jamais été écrit) est bel et bien perdu ! On y aurait reconnu trop ouvertement que celui qui parlait du ciel n'était pas l 'ANGE GABRIEL, mais le maître juif qui soutenait Mahomet dans sa prédication... Or, même les sourates échappées au massacre révèlent l'existence de ce fait, qui se dévoile grâce à la traduction littérale et réordonnée des chapitres.

Les promoteurs du proto-islam avaient laissé derrière eux divers textes dépourvus de points diacritiques, d'où l'importance d'une mémoire orale jusqu'à OTMAN, et, après lui, la nécessité apparut de détenir un texte présentable au titre de révélation nouvelle.

Voilà pourquoi on empila ces divers textes en un livre, qui fût lu (donc, vocalisé) selon les exigences de la légende en formation ( l'ANGE GABRIEL révélant le livre du coran à Mahomet au ciel). Mettre sur le compte d'une révélation angélique, un livre récemment écrit est un procédé oriental qui avait déjà été employé par ELCH0ZAI vers l'an 100 et par MANI au 3ème siècle.

AUTRES DÉTAILS TIRÉS DU CORAN

Bertuel, qui a passé la plus grande partie de sa vie à l'étude des fondements de l'Islam, et qui a poursuivi les études de G. Théry (qui y a lui aussi passé la plus grande partie de sa vie) affirme : 'Qui a prononcé ces paroles de prédication ? Ni Allah bien entendu, Ni Mohammed, mais 'des paroles si profondément enracinées dans le judaïsme n'ont pu être prononcées que par un juif authentique. Tout historien est conduit à cette conclusion : un juif s'agite à la Mecque. Il se présente aux arabes comme le Prophète de Dieu. .. Quel serait de plus cet Allah qui ne révélerait à ce Mecquois que les vieilles doctrines de l'Ancien Testament ?' Et cette étude, qui ne se base QUE sur le Coran, démontre ce fait.

Cet exégète nous conduit très loin, en se servant du 'Coran' lui-même comme preuve unique. Exemple : dans la sourate XCV, le prophète, dont le nom n'a jusqu'alors pas encore été mentionné, jure par le figuier et l'olivier et par le Mont Sinaï. Comment peut-il jurer sur un arbre, le figuier, qui existe en abondance en Palestine mais qui est pratiquement inconnu à La Mecque ? On ne peut trouver serment plus hébraïque.

Dans la sourate 80, l'archange Gabriel emploie une locution araméenne 'sarafatum' - feuilles vénérées. Pourquoi ne pas parler en arabe ? Dans la sourate 37, il est dit : 'Nous avons comblé Moïse et Aaron, nous leurs apportâmes l'Ecriture chargée d'évidence'. Ainsi ce prophète parlant aux arabes déclare nettement que les feuilles vénérées sont les écrits de Moïse, c'est à dire la Torah. Dans la sourate 32, il est dit : "Nous avons donné l'Ecriture à Moïse, et Nous en avons fait une Direction pour les Fils d'Israël".

Revenons-en à l'histoire. Jusqu'ici ce Livre de l'islam n'est rien d'autre que l'Ancien Testament enseigné dans un style libre aux Mecquois. Peu après, dans la sourate XCI, le prédicateur tente de prouver que l'on doit accueillir les apôtres de Dieu et, puisque c'est lui cet apôtre, qu'il faut l'écouter si l'on ne veut pas subir le châtiment.

C'est ainsi que l'on découvre que le Coran est en fait l'instruction d'un rabbin juif à un jeune arabe. Par exemple, dans la sourate XCIII, il retrace la vie de cet élève : "N'avons-nous pas élevé haut ta réputation ? N'as-tu pas vu comment le Seigneur a traité les hommes de l'Eléphant, etc...". Ainsi, de la bouche de ce rabbin qui prêche son disciple, nous apprenons que le Coran n'est pas et ne peut être le Coran arabe, qui de plus ne comportait alors qu'un petit nombre de chapitres, mais bel et bien ce qui a été écrit par Moïse, déjà mentionné dans la sourate précédente : "En vérité, cela se trouve dans les Premières Feuilles, les Feuilles d'Abraham et de Moïse". Et ce prédicateur instruit ses auditeurs en leur racontant les histoires contenues dans le Coran? c'est à dire les écrits de Moïse.
La coutume d'ôter ses souliers est juive et vient des Indes; elle a prévalu chez les musulmans qui ignorent qu'ils restent en cela fidèles à cette pratique juive. (Exode III,4 : "N'approche pas d'ici, ôte tes sandales de tes pieds, car ce lieu que tu foules est une terre sainte" et Sourate XX, 12 : "Je suis ton Seigneur. ôtes tes sandales. En vérité, tu es dans la Vallée Sacrée de Towa(towa signifie '2 fois' et dans l'Exode il est dit que Dieu appela Moîse 2 fois pour mieux voir)". Ainsi, dit Joseph Bertuel, "nous en sommes où le prédicateur, non nommé, s'appuie sur un Livre qu'il nous permet d'identifier comme le livre de Moïse qu'il nomme Coran, révélé par Yahwé sur le Mont Sinaï pour régler la conduite de l'humanité", et l'existence d'un prédicateur juif écrivant le Livre arabe de l'Islam nommé à tort par la suite Coran.

Il n'en reste pas moins qu'actuellement tout le monde demeure dans cette fausse idée, basée sur des inventions au sujet de la vie d'un Mohammed qui, a priori, semble n'être jusqu'alors qu'une invention. Tout a été dit sur lui, il a même fait des voyages dans le Ciel ... bien entendu. La seule explication : ce Mohammed semble en fait l'élève du rabbin juif. Dixit Joseph Bertuel :

"Tout ce que nous avons lu jusqu'à présent, embrouillé à loisir par les premiers commentateurs arabes, et absorbé bien évidemment par les coranologues occidentaux depuis des siècles, se réduit à ceci : le seul Livre de religion qui existera jamais pour les juifs est le Coran hébreu, la Torah de Moïse, guide de vérité et de justice. Yahwé en est l'auteur. Moïse n'est ni un djinn, ni un devin, ni un poète. Dieu lui est apparu. Il a parlé à son serviteur. Gloire à Yahwé !

Mais il faut être aveugle ou très ignorant pour ne pas déceler dans ce Livre arabe la vérité qui saute aux yeux : un maître juif prêche aux arabes la religion d'Israël, et il ne prêche que cela." ... "Pour expliquer la réussite totale du maître juif, nous devons donc supposer qu'il trouva des complicités, et même une aide puissante, dans la propre famille de son futur disciple. Nous savons que celui-ci avait épousé une fortune, cause de la considération dont il jouissait. Selon la tradition arabe, la maîtresse absolue de cette fortune se nommait Khadidja, et elle était juive.".

Voilà le prédicateur qui instruit son disciple. Sourate LXXIII : "O toi, enveloppé d'un manteau (pour ne pas être reconnu en cette période d'initiation au judaïsme), reste en vigile seulement peu de temps, la moitié, ou moins de la moitié de la nuit, ou un peu plus - et psalmodie avec soin le Coran ... le jour, tu as de vastes préoccupations."Voilà la seconde fois que le mot Coran est employé. Comment pourrait-il psalmodier ce qui n'est pas encore écrit ? Qoran vient de Qarad, lire, et signifie : ce qu'on lit, la Loi écrite pour être lue. Pour un juif, il n'en existe qu'une : la Loi révélée à Moïse sur le Mont Sinaï. Le disciple fait des progrès : sourate LXXV : " Ne remue pas la langue, en le disant, en vue de le hâter. C'est à nous de le rassembler, et de le réciter. Quand nous le déclamons, suis-en bien la déclamation; et ensuite, c'est à nous d'en expliquer le texte." Sourate CXII : "Dis : Il est Dieu, unique; Dieu, le seul. Il n'a pas engendré et il n'a pas été engendré. Personne n'est égal à Lui." Ainsi Mohammed est devenu juif, selon la déclaration du Talmud : "Quiconque répudie l'idolâtrie est réputé être juif". Sourate CIX : "Dis-leur : Ö infidèles ! Je n'adorerai pas ce que vous adorez. Et vous, vous n'adorez pas ce que j'adore. Et moi, je n'adorerai pas ce que vous adorez et vous n'adorez pas ce que j'adore. A vous votre religion. Moi, j'ai la mienne." etc.. etc... Ainsi le disciple est converti, cela lui sera continuellement rappelé et il doit méditer l'histoire des grands patriarches de la Bible. Mohammed (appelons ainsi le disciple si l'on veut) est un 'Avertisseur', qui doit apprendre et répéter ce qui lui est enseigné. Sourate XXXII : "La révélation de l'Ecriture, il n'y a aucun doute, émane du Seigneur des Siècles. Diront-ils : 'Il l'a forgée ?'. Non point! Elle est la vérité émanant de ton Seigneur pour que tu avertisses un peuple auquel, avant toi, n'est venu aucun Avertisseur. ". Sourate XXVIII, 46 : "Tu n'étais pas sur le flanc du Mont Sinaï. Mais par une grâce de ton Seigneur, tu en as reçu connaissance pour avertir un peuple auquel n'était venu nul avertisseur avant toi."

En conclusion, l'islam comme religion spécifique des arabes est un mythe. Dixit Bertuel : « Il n'a rien innové. Il a tout reçu, avec ordre de ne rien ajouter aux révélations antérieures de Celui que la Bible nomme Yahwé et qu'au Moyen Orient du VIè siècle on nommait déjà Allah."

Le dénommé Mohammed fut simplement un élève d'un rabbin juif venu pour convertir les arabes. Mohammed va être formé : "Nous t'apprendrons à réciter et tu n'oublieras pas" ( sour. LXXXVII,6). Dans la sourate LI commencent les citations du Pentateuque. Il est particulier, comme l'a montré Bertuel, que les connaissances de ce rabbin ne se limitent pas strictement au texte de la Bible,, mais qu'il connaît également les commentaires des maîtres qui l'ont précédé dont les enseignements ont été recueillis dans les Talmuds de Jérusalem et de Babylone. Il parle comme un rabbin, non comme un simple récitant de la Bible. Il connaît les midrash . En fait l'islamisme est "la conversion des polythéistes mecquois à un Dieu unique ou, plus concrètement, à la religion juive".

Allah n'a jamais révélé de fables talmudiques à un arabe ! Il y a ainsi foule de détails qu'on ne trouve pas dans la Bible mais dans d'autres textes juifs. « Il faut une singulière familiarité pour se rappeler le personnage de Choaïbdans l'Ancien Testament, personnage que tous les exégètes oublient rapidement. Comment donc un arabe qui a fréquenté la Ka'aba et adoré des idoles pendant la plus grande partie de sa vie aurait-il pu apprendre pareils détails ? Cela est tout à fait contradictoire. Bertuel résume : "Si l'auteur avait voulu uniquement établir sa religion sur des révélations bibliques, il s'en serait tenu au texte de l'Ancien Testament... Mais nous nous trouvons devant un auteur qui est absolument incapable de composer ses récits autrement qu'en les truffant de développements spécifiques rabbiniques dont, aujourd'hui encore, très peu de gens ont eu la curiosité de rechercher les sources. Malheureusement, presque aucun commentateur du prétendu 'Coran' ne l'a fait. Seul Siderski l'a fait mais n'a pas su se dégager des légendes arabes sur Mohammed. Il n'a pas tiré la conclusion qui s'imposait : "rayer Mohammed du nombre des grands fondateurs de religions; lui ôter purement et simplement la paternité de ce Livre." "La grande nouveauté du Livre arabe, ajoute Bertuel, c'est qu'il ne contient précisément rien de nouveau. C'est un livre du passé... Non seulement chacune de ses affirmations et les détails même de ses descriptions peuvent être facilement rattachés à un texte biblique, mais il y a plus : notre prédicateur, loin d'utiliser les Ecritures bibliques d'une façon livresque, pense véritablement en juif. Ses "menaces infernales" font partie de tout un plan de judaïsation. Pour restituer à ce texte toute sa vérité historique, il suffit de remplacer Mohammed par son maître juif. Avec cette essentielle correction, tout redevient normal. C'est tout un plan de conversion." Bertuel continue : "Les arabes auxquels s'adresse le prédicateur aiment jouer avec les petits garçons et les femmes. Qu'à cela ne tienne ! Convertissez-vous, et vous en aurez... Votre plaisir est de déflorer les vierges; vous vous en faites gloire. Eh bien, au Paradis, votre gloire sera sans fin et sans limites. Les femmes que vous y trouverez seront toutes vierges etc..." Ce maître fait tout pour convaincre, tout comme nos missionnaires catholiques continuent encore à le faire. Il décrit le Paradis avec des détails qui gênent nos coranologues, au point qu'ils veulent absolument y trouver un sens symbolique. Mais allez dire aux Musulmans d'aujourd'hui qu'il n'auront pas de femmes dans le Paradis...

Telle est la conclusion : l'islam n'est pas une religion nouvelle. Le Coran n'est autre que l'Ancien Testament. Mohammed n'a jamais été prophète, et le soi-disant Coran doit être appelé plus exactement 'Livre arabe de l'islam'. L'islam n'est qu'une déformation de l'hébraïsme, lui-même une déformation de l'hindouisme. Ajoutons que musulman signifie 'soumis' : mouslimina (S. XVI,83).

Conclusion : "L'homme qui prêche parle de sa propre initiative et n'est l'intermédiaire de personne. Il fait preuve d'une connaissance étendue de la Bible et de la littérature rabbinique qu'il utilise avec aisance. Il adapte son enseignement à son auditoire. Il ne livre pas un enseignement didactique, mais est un apôtre intrépide qui sait ce qu'il veut. Nous voyons ainsi s'élaborer un plan de judaïsation de l'Arabie grâce à des thèmes empruntés à l'histoire des hébreux et des juifs. Les idolâtres mecquois sont durs à convaincre. Le disciple du rabbin devient l'époux d'une juive riche. Jusqu'alors, nous ne savons pas le nom de cet arabe et nous ne l'entendons pas prononcer la moindre parole. Il reçoit la mission de prêcher à son tour et de devenir un 'avertisseur'. Dans cette période, nous savons qu'il n'y a pas de Coran, le seul Coran auquel le rabbin se réfère est le Coran hébreu, la Torah.




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