"Qui a tué Mohamed Al-Dura ?" ('Contre-Champs') dans les kiosques
Update du document du 01/10/04, avec la précision importante qui suit.
22/11/04
22/11/04
Uneinfo communique : "Qui a tué Mohamed Al Dura ?", dans les kiosques jusqu'à la mi-décembre.
L'affaire Al Dura est relancée avec la plainte déposée par France 2 contre l'agence de presse de
Il y a, à ce jour, plusieurs théories sur ce qui s'est passé ce 30 septembre 2000, au carrefour de Netzarim.
1. Selon
2. Selon le commentaire de France 2 de l'époque, le père et l'enfant "sont la cible de tirs venus de la position israélienne." Pour les Palestiniens, le monde arabe, et bien d'autres, la culpabilité israélienne ne fait donc aucun doute.
3. Selon beaucoup d'autres, dont des responsables militaires israéliens, l'enfant a été tué au cours d'échanges de tirs - 7 points de tir palestiniens, un point de tir israélien, angle de tir, etc. -, et il est tout à fait improbable qu'il ait été touché par des balles israéliennes.
4. La journaliste allemande Esther Shapira a réalisé une enquête rigoureuse sur cette affaire. Elle apporte un démenti aux accusations de France 2 selon lesquelles l'armée israélienne aurait tué Mohamed Al-Dura il y a 4 ans.
Cette enquête est disponible chez les marchands de journaux, dans la série Contre-Champs, pendant encore une quinzaine de jours. Il s'agit de : "Qui a tué Mohamed al Dura ?" Contre-Champs n° 6.
Il est essentiel de le voir pour se faire une idée la plus documentée possible sur cette affaire.
Il faut parfois insister auprès des marchands de journaux pour qu'ils vendent ce DVD, ou le commandent, ce qu'ils sont dans l'obligation de faire.
Il faut leur donner, si nécessaire, le numéro de code barre du DVD : M 08193 - 6 - F.
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Le 30 septembre marque l'anniversaire de la mort tragique de Mohamed Al-Dura au carrefour de Netzarim. Une mort filmée en direct par un caméraman palestinien et diffusée, pour le 20 heures, par France 2. La chaîne décida ensuite de faire cadeau de ces terribles images à toutes les télévisions du monde.
Elles étaient accompagnées d'un commentaire lapidaire qui accusait les soldats israéliens, retranchés dans un poste assiégé non loin de là, d'avoir tué cet enfant.
Cette terrible scène et son commentaire furent diffusés en boucle dans nombre de pays. Certaines chaînes de télévision arabes y ajoutèrent des images de soldats israéliens visant l'enfant. A peine une manipulation puisque c'est ce qu'affirmait le commentaire diffusé par France 2.
La mort de cet enfant contribua au déclenchement de la seconde Intifada avec son cortège de morts et de blessés israéliens et palestiniens.
Les conditions de cette mort suscitèrent pourtant des doutes dès le départ et donnèrent lieu à une enquête de Tsahal.
Pierre Rehov, à qui l'on doit la série 'Contre-Champs', porta l'affaire devant la justice française, mais fut débouté en un temps record.
Il a décidé aujourd'hui de publier, sur DVD, l'enquête menée par la journaliste allemande Esther Shapira sur cette affaire. Son enquête, très fouillée et rigoureuse, a été diffusée en Allemagne, en Belgique et dans d'autres pays. Mais les chaînes françaises ont refusé de le faire.
L'UPJF ayant acquis les droits du film, celui-ci a été montré une seule fois - publiquement mais partiellement - lorsqu'il fut projeté devant les bureaux de France 2, à Paris, au cours d'une manifestation dont le but était de réclamer la vérité sur cette affaire.
Le DVD est en vente, depuis le 30 septembre, chez les marchands de journaux, sous le titre 'Contre-Champs' : "Qui a tué Mohamed Aldura ?" En vente chez les marchands de journaux au prix de 14 Euros 90. Dès le 30 septembre.
Prenez note que les titres ne restent qu'assez peu de temps après leur sortie. En outre, l'expérience des 'Contre-Champs' précédents montre qu'il faut parfois insister pour se procurer le film, ou le commander chez son marchand de journaux.
Les Contre-Champs précédents ne sont plus disponibles chez les marchands de journaux mais peuvent être commandés. Voir les modalités dans la pièce jointe.
Liz Jolles
liz.edj@club-internet.fr
Site de Pierre Rehov : http://www.pierrerehov.com/
Mis en ligne le 1er octobre 2004 sur le site http://www.upjf.org.
Les Contre-Champs précédents ne sont plus disponibles chez les marchands de journaux mais peuvent être commandés. Voir les modalités dans la pièce jointe.
Liz Jolles
liz.edj@club-internet.fr
Site de Pierre Rehov : http://www.pierrerehov.com/
Mis en ligne le 1er octobre 2004 sur le site http://www.upjf.org.
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"Contre-expertise d'une mise en scène" (affaire Al Dura), de G. Huber
L'ouvrage est désormais disponible en Belgique
Contre-expertise d'une mise en scène
par Gérard Huber
Editions Raphaël, Paris
252 pages / ISBN 2-87781-066-6
Précis comme un traité scientifique. Et c'est avec cet esprit qu'il faut aborder ce livre, "Contre-expertise d'une mise en scène". Car c'est bien de cela que traite Gérard Huber, philosophe, psychanalyste et correspondant à Paris dela Metula News Agency. D'une mise en scène savamment orchestrée par l'Autorité palestinienne.
Rappelons les faits : le 30 septembre 2000, la chaîne française France 2, diffuse 50 secondes d'un document terrible : la mort, en direct, dans les bras de son père, d'un petit enfant présenté par les uns comme Mohamed al-Dura, par les autres comme Rami el Dura. Etrange : alors que des dizaines de journalistes sont présents sur les lieux, au carrefour de Netzarim, seul un cameraman palestinien, Talal abu Rahmé, filme la scène. Charles Enderlin qui fera le commentaire n'est pas sur place !
Ces 50 secondes font le tour du monde. Israël a tué l'enfant. Le petit al Dura devient le symbole de la seconde intifada. La propagande arabe joue sur du velours.
Les Palestiniens ajouteront, dans le film, pour faire plus vrai, un soldat israélien supposé être celui qui a tiré !
Mais des questions demeurent. L'enfant aurait pu être victime de tirs croisés. Il aurait pu être, plus vraisemblablement dans la ligne de mire des Palestiniens. Mais il n'y a pas de sang. Pas d'impact de balles sur le mur. L'enfant, soi disant touché de plusieurs projectiles, ne baigne pas dans son sang. Le père, blessé lui aussi, ne saigne pas.
C'est une horrible mise en scène qui s'est peut-être soldée par une mort d'enfant car le gosse que les médecins palestiniens montrent (sans avoir pratiqué une autopsie) ne semble pas celui qui aurait été touché. Macabre scénario : les Palestiniens auraient-ils donc sacrifié un enfant pour faire croire que les Israéliens sont des tueurs d'enfants.
Mise en scène comme celle de cet enterrement où le mort tombe du cercueil, se relève et se remet dans sa bière. Le père, l'enfant seraient des acteurs !
Voici, en quelques lignes, la trame de cette enquête minutieuse et sans complaisance à laquelle s'est livrée Gérard Huber. L'auteur n'accuse pas, se contente de souligner les invraisemblances, de donner les faits, bruts, froids, précis.
Un livre salutaire pour comprendre que la guerre ne se gagne plus désormais sur les champs de bataille mais devant le petit écran.
Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose et, c'est terrible, plus le mensonge est gros, plus il passe.
Un livre indispensable pour comprendre ce qui se passe sur le terrain de la guerre médiatique et de la désinformation.
le livre est disponible chez Filigranes (02 511 90 15) et chez Shoresh (02 - 343 18 48)
[Communiqué par notre ami Moïse Rahmani, fondateur et animateur du site http://www.sefarad.org ]
Contre-expertise d'une mise en scène
par Gérard Huber
Editions Raphaël, Paris
252 pages / ISBN 2-87781-066-6
Précis comme un traité scientifique. Et c'est avec cet esprit qu'il faut aborder ce livre, "Contre-expertise d'une mise en scène". Car c'est bien de cela que traite Gérard Huber, philosophe, psychanalyste et correspondant à Paris de
Rappelons les faits : le 30 septembre 2000, la chaîne française France 2, diffuse 50 secondes d'un document terrible : la mort, en direct, dans les bras de son père, d'un petit enfant présenté par les uns comme Mohamed al-Dura, par les autres comme Rami el Dura. Etrange : alors que des dizaines de journalistes sont présents sur les lieux, au carrefour de Netzarim, seul un cameraman palestinien, Talal abu Rahmé, filme la scène. Charles Enderlin qui fera le commentaire n'est pas sur place !
Ces 50 secondes font le tour du monde. Israël a tué l'enfant. Le petit al Dura devient le symbole de la seconde intifada. La propagande arabe joue sur du velours.
Les Palestiniens ajouteront, dans le film, pour faire plus vrai, un soldat israélien supposé être celui qui a tiré !
Mais des questions demeurent. L'enfant aurait pu être victime de tirs croisés. Il aurait pu être, plus vraisemblablement dans la ligne de mire des Palestiniens. Mais il n'y a pas de sang. Pas d'impact de balles sur le mur. L'enfant, soi disant touché de plusieurs projectiles, ne baigne pas dans son sang. Le père, blessé lui aussi, ne saigne pas.
C'est une horrible mise en scène qui s'est peut-être soldée par une mort d'enfant car le gosse que les médecins palestiniens montrent (sans avoir pratiqué une autopsie) ne semble pas celui qui aurait été touché. Macabre scénario : les Palestiniens auraient-ils donc sacrifié un enfant pour faire croire que les Israéliens sont des tueurs d'enfants.
Mise en scène comme celle de cet enterrement où le mort tombe du cercueil, se relève et se remet dans sa bière. Le père, l'enfant seraient des acteurs !
Voici, en quelques lignes, la trame de cette enquête minutieuse et sans complaisance à laquelle s'est livrée Gérard Huber. L'auteur n'accuse pas, se contente de souligner les invraisemblances, de donner les faits, bruts, froids, précis.
Un livre salutaire pour comprendre que la guerre ne se gagne plus désormais sur les champs de bataille mais devant le petit écran.
Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose et, c'est terrible, plus le mensonge est gros, plus il passe.
Un livre indispensable pour comprendre ce qui se passe sur le terrain de la guerre médiatique et de la désinformation.
le livre est disponible chez Filigranes (02 511 90 15) et chez Shoresh (02 - 343 18 48)
[Communiqué par notre ami Moïse Rahmani, fondateur et animateur du site http://www.sefarad.org ]