L'antiracisme est une des armes permettant de détruire la France et le peuple français.
L'antiracisme permet de combattre le peuple autochtone (français, donc de race européenne blanche) sans tirer de balles.
L'antiracisme crée les conditions sociales, juridiques et psychologiques de la colonisation de la France par des millions de non-Européens inintégrables et pour une certaine part hostiles.
Utilisé depuis les années 60 avec une montée en puissance dans les années 80 (LICRA, SOS-Racisme), l'antiracisme est financée par des structures hostiles à la France : socialisme, communisme, mondialisme (UE, ONU, multinationales), pays étrangers, islam.
L'aboutissement de ce processus de colonisation est une situation de préguerre civile
- agressions, viols des femmes autochtones,
- agressions et cambriolages,
- violences dans les hôpitaux,
- violences dans les hôpitaux,
- dégradations des lieux,
- incivilités,
- rejet de la culture et de l'éducation française,
- démonstrations de force contre la population locale, ses représentants et ses symboles (attaques de commissariat, caillassages de policiers, pompiers, ambulanciers, incendies ou dégradations d'églises, de cimetières, de monuments aux morts)
- partition de fait du pays avec plusieurs centaines de zones occupées et plusieurs centaines d'autres en voie d'occupation.
En règle générale, seuls les blancs sont accusés de racisme.
Une femme patriote nous dit d'ailleurs : "Si, à chaque fois que je me suis fait insultée de « sale … » dans les transports en commun ou ailleurs, j’avais porté plainte et touché des dommages et intérêts, je serais milliardaire aujourd’hui. Mais mes plaintes n’auraient pas été prises en considération, parce que je jouis du « privilège blanc ». Soi-disant."
Lien : « Privilège blanc » : ce qui se cache derrière le slogan
Une femme patriote nous dit d'ailleurs : "Si, à chaque fois que je me suis fait insultée de « sale … » dans les transports en commun ou ailleurs, j’avais porté plainte et touché des dommages et intérêts, je serais milliardaire aujourd’hui. Mais mes plaintes n’auraient pas été prises en considération, parce que je jouis du « privilège blanc ». Soi-disant."
Lien : « Privilège blanc » : ce qui se cache derrière le slogan
À tel point qu'un blanc peut être agressé de manière raciste simplement parce qu'il est blanc tout en étant en plus accusé d'être raciste.
À tel point qu'une association spécifique l'OLRA, Organisation de Lutte contre le Racisme Anti-blanc, a dû être créée spécifiquement pour traiter ce phénomène non reconnu par ceux qui veulent détruire la civilisation européenne.
À tel point que les violeurs et proxénètes musulmans pakistanais de jeunes filles blanches en Angleterre reçoivent des dizaines de milliers d'euros pour leur défense judiciaire, tandis que les lanceurs d'alerte sont condamnés à de la prison ferme, c'est-à-dire en fait condamnés à être battus à mort puisque les prisons sont massivement occupés par des correligionnaires des violeurs pédophiles musulmans.
À tel point que les violeurs et proxénètes musulmans pakistanais de jeunes filles blanches en Angleterre reçoivent des dizaines de milliers d'euros pour leur défense judiciaire, tandis que les lanceurs d'alerte sont condamnés à de la prison ferme, c'est-à-dire en fait condamnés à être battus à mort puisque les prisons sont massivement occupés par des correligionnaires des violeurs pédophiles musulmans.
Les crimes racistes à l'égard des blancs, de très loin les plus nombreux, ne sont pas poursuivis par les associations dites antiracistes qui poussent le vice jusqu'à poursuivre ceux qui dénoncent la situation pré-génocidaire en France à l'égard de la population blanche autochtone.
La haine anti-mécréant, anti-française et anti-blanche causent donc des centaines de cas de harcèlements et d'insultes et des dizaines d'agressions violentes tous les jours en France touchant les blancs, et ça commence dès l'école primaire.
La haine anti-mécréant, anti-française et anti-blanche causent donc des centaines de cas de harcèlements et d'insultes et des dizaines d'agressions violentes tous les jours en France touchant les blancs, et ça commence dès l'école primaire.
Des sud-africains blancs sont agressés, torturés et tués quasi tous les jours en Afrique du Sud dans l'indifférence générale.
Dans toute l'Europe (excepté les pays qui refusent les immigrés extra-européens), des blancs tombent tous les jours sous les coups des migrants récents ou plus anciens. Pour en avoir un petit aperçu, lire la revue de presse quotidienne de J. Sobieski et D. Moulins.
Dans toute l'Europe (excepté les pays qui refusent les immigrés extra-européens), des blancs tombent tous les jours sous les coups des migrants récents ou plus anciens. Pour en avoir un petit aperçu, lire la revue de presse quotidienne de J. Sobieski et D. Moulins.
"Il n’y a pas plus racistes que les Africains" (D. B.)
DuxBellorum montre l'absurdité suicidaire de cet antiracisme à sens unique : "Ce qui me fait rire (jaune), c’est qu’il n’y a pas plus racistes que les Africains ! Et je suis bien placé pour le savoir : j’habite en Afrique ! Déjà avec les blancs (je me suis fait traiter de « sale blanc » ou de « sale Français » un nombre de fois incalculable), mais surtout entre eux, d’une ethnie à l’autre, c’est hallucinant ! Alors, ceux qui disent que les blancs sont racistes feraient bien de venir voir ce qui se passe en Afrique !"
Antiracisme et islamisme : alliés mais parfois ennemis
Un autre moyen de détruire la France est l'utilisation de l'islam (idéologie théocratico-politique totalitaire esclavagiste, génocidaire à l'égard des non-musulmans, très hostiles aux femmes et aux homosexuels) par les mondialistes, les islamistes et les socialistes. Et ce qui va avec : l'importation massive de musulmans.
Le gouvernement et les médias par leur silence informationnelle, leur laxisme judiciaire et leur complaisance immigrationniste sont bien entendus complices de tous ces cas de viols, de blessures et d'assassinats.
Cette violence immigrée importée et choyée par l'Axe du Mal Gauchistes-Islamistes-Mondialistes commence d'ailleurs à leur retomber dessus de plus en plus : le fils de Blanquer tabassé, des comiques de gauche agressés, des homosexuels gauchistes roués de coup, un ancien ministre menacé et cambriolé, des migrants casés dans des quartiers bobos macronisants, etc. Mais dans l'ensemble, ils continuent à dire que les migrants c'est très bien du moment qu'ils habitent chez les autres, autrement dit chez les Français de souche de classe populaire.
Il n'est pas étonnant que Macron, dont la mission avouée est la destruction de ce qu'est la France, ait fait de l'islam une des ses armes favorites : soutien aux frères musulmans, immigration massive, propagande totalitaire en faveur de l'islam et de l'immigration extra-européenne, criminalisation des opinions dissidentes.
Cette violence immigrée importée et choyée par l'Axe du Mal Gauchistes-Islamistes-Mondialistes commence d'ailleurs à leur retomber dessus de plus en plus : le fils de Blanquer tabassé, des comiques de gauche agressés, des homosexuels gauchistes roués de coup, un ancien ministre menacé et cambriolé, des migrants casés dans des quartiers bobos macronisants, etc. Mais dans l'ensemble, ils continuent à dire que les migrants c'est très bien du moment qu'ils habitent chez les autres, autrement dit chez les Français de souche de classe populaire.
Il n'est pas étonnant que Macron, dont la mission avouée est la destruction de ce qu'est la France, ait fait de l'islam une des ses armes favorites : soutien aux frères musulmans, immigration massive, propagande totalitaire en faveur de l'islam et de l'immigration extra-européenne, criminalisation des opinions dissidentes.
L'arme anti-France de l'islamisation se recoupe souvent avec l'antiracisme puisque les associations antiracistes protègent l'islam esclavagiste, terroriste, misogyne de toute critique en multipliant les procès et les campagnes de diffamation à l'égard des critiques de l'islam.
Mais la volonté de favoriser l'islamisme peut aussi aller à l'encontre de la logique antiraciste. Les pays musulmans (Qatar, Arabie saoudite) ont tellement corrompu les élites politiques, associatives et médiatiques que les crimes anti-chrétiens, qu'ils aient lieu contre des blancs, des noirs ou autres, ne sont quasiment pas dénoncés par les associations antiracistes pour qui le christianisme est une religion criminelle, une religion de privilégiés, la religion des blancs.
Dans la logique antiraciste, seul l'esclavage des noirs par les blancs est digne d'être rappelé, jamais l'esclavage des blancs par des musulmans noirs ou arabes, jamais l'esclavage des noirs par des noirs, et surtout jamais l'esclavage des noirs chrétiens ou animistes par des musulmans noirs, et surtout jamais l'esclavage des noirs chrétiens ou animistes par des musulmans arabes.
C'est ce qu'on appelle du racisme systémique, mais il n'est pas où l'on croit, doublé d'un favoritisme à l'égard de l'islam pourtant comparable par bien des points au nazisme, mais qui jouit d'une protection idéologique, politique et financière qui le met à l'abri des critiques.
Dans la logique antiraciste, seul l'esclavage des noirs par les blancs est digne d'être rappelé, jamais l'esclavage des blancs par des musulmans noirs ou arabes, jamais l'esclavage des noirs par des noirs, et surtout jamais l'esclavage des noirs chrétiens ou animistes par des musulmans noirs, et surtout jamais l'esclavage des noirs chrétiens ou animistes par des musulmans arabes.
C'est ce qu'on appelle du racisme systémique, mais il n'est pas où l'on croit, doublé d'un favoritisme à l'égard de l'islam pourtant comparable par bien des points au nazisme, mais qui jouit d'une protection idéologique, politique et financière qui le met à l'abri des critiques.
Comparez le traitement ultra-médiatisé de l'attentat anti-musulman de Christchurch, avec le silence quasi absolu entourant les centaines d'attentats et assassinats visant des chrétiens partout dans les pays musulmans ou en voie d'islamisation.
Des noirs chrétiens sont tués dans l'indifférence la plus totale au Burkina-Faso, au Nigeria, au Soudan, etc. Je ne parle même pas du racisme anti-noir au Maghreb et dans les pays arabes.
Au Pakistan où un petit chrétien de 10 ans a été violé, torturé et tué pour son salaire de 0,55 € et plus généralement dans tous les pays musulmans, les chrétiens et les juifs sont considérés comme des êtres inférieurs, susceptibles d'être humiliés, voire asservis et battus.
Au Pakistan où un petit chrétien de 10 ans a été violé, torturé et tué pour son salaire de 0,55 € et plus généralement dans tous les pays musulmans, les chrétiens et les juifs sont considérés comme des êtres inférieurs, susceptibles d'être humiliés, voire asservis et battus.
Une situation de "pré guerre civile"
BM77 en répondant au commentaire de DuxBellorum ci-dessus, montre que la logique antiraciste telle que pratiquée en Occident a été vendue comme un remède à la division et à l'agression mais paradoxalement a été un des plus grands ferments d'une guerre ethnique en préparation.
"Moi, ça ne me dérange pas que des ethnies ne se supportent pas entre elles en Afrique ou ailleurs, je dirais que c’est dans la logique des choses. On n’empêchera pas ça en légiférant mais en amenant plus d’humanité pour apaiser les tensions, en gouvernant équitablement son pays et en ne jouant pas une ethnie contre une autre.
"Moi, ça ne me dérange pas que des ethnies ne se supportent pas entre elles en Afrique ou ailleurs, je dirais que c’est dans la logique des choses. On n’empêchera pas ça en légiférant mais en amenant plus d’humanité pour apaiser les tensions, en gouvernant équitablement son pays et en ne jouant pas une ethnie contre une autre.
La France est le pays des querelles de clochers, donc on ne va pas donner des leçons sur ce sujet, mais on avait réussi au fil des siècles à en faire presque une particularité folklorique du pays. Mais les choses ne pouvaient en rester là ! C’était trop beau ! On a fait entrer en nombre des populations immigrées des contrées Africaines et autres et on a légiféré pour en faire des populations qui bénéficieraient d’un statut à part avec des lois spécifiques qui les protégeraient d’un danger intrinsèque à la population présente qui ferait que l’autochtone de fait serait potentiellement un type qui pourrait être dangereux pour eux !
Habituellement, les pays se prémunissent de ce qui vient de l’extérieur, c’est dans l’ordre naturel des choses ! Nous, nous avons réussi l’exploit, par masochisme, de faire le contraire, c’est-à-dire de prémunir les populations envahisseuses contre les Français tout en ne reconnaissant pas le phénomène migratoire de masse, ce qui est doublement illogique. Une histoire de fous. C’est-à-dire que l’on aurait pondu des lois antiracistes spécifiques pour deux tondus et trois pelés !!! Avec les subventions substantielles, elles aussi, pour des associations qui se sont emparé de cet eldorado avec la mobilisation d’une justice et de tribunaux manquant pourtant cruellement de moyens, tout ça pour quelques milliers d’entrées sur le territoire, dixit les autorités !
Un peuple qui avait surmonté les difficultés de la disparité de ses contrées, dans la douleur parfois, pour en faire un pays harmonieux par une République avec des défauts mais tant de qualités qu'elle a attiré par ailleurs tout ce que le monde comptait de tyrannisés y compris venant des EU parfois et y compris subissant de vraies ségrégations raciales !
Et bien aujourd’hui, les mondialistes ont recréé avec la manipulation et le concours des populations envahisseuses des tensions religieuses, ethniques et communautaristes qui avaient disparu depuis des lustres dans notre pays. Bravo aux fouteurs de guerres qui se sont succédé depuis 40 ans et qui ont créé, comme le disent certains et comme les événements qui s’enchaînent le laissent penser, une situation de pré-guerre civile !
- Mathilde agressée par deux Noires parce qu’elle est blanche ? Prélude à une guerre civile raciale ?
- Depuis 2012 la Suisse se préparerait à une guerre civile en Europe pour cause d’invasion migratoire
Antiracisme, racisme anti-français et haine de soi
Extrait du discours de Gérard Collomb en octobre 2018 le jour de sa démission du Ministère de l'Intérieur :
Antiracisme, racisme anti-français et haine de soi
Une partie du peuple français croit si peu en lui-même qu'il va jusqu’à haïr son compatriote, certains Français n’ayant de l’histoire de France qu’une lecture partisane inspirée d’une certaine gauche qui n'a eu de cesse de tuer son propre pays, alors que dernier a tant fait dans son histoire pour devenir un modèle d’humanité indépassable, reconnu comme tel dans le monde entier.
Un pays qui développe un tel niveau de haine de soi, de repentance injustifiée, doit recevoir un traitement psychiatrique, car sa propension à l'autodestruction tend au suicide, comme en a conclu l’un de nos plus lucides contemporains : Eric Zemmour !
https://youtu.be/SV4IK7yC56Y
« Privilège blanc » : ce qui se cache derrière le slogan
Certains progressistes américains parlent de « privilège blanc » pour expliquer les inégalités ethniques. Le concept, cependant, souffre de biais fondamentaux.
par William Ray*, pour Quillette** (traduction par Peggy Sastre)
Publié le | Le Point.fr
« [Le privilège blanc] est l'ensemble d'avantages, de prérogatives, de bénéfices et de choix immérités et indiscutables conférés à des individus du seul fait de leur couleur. En général, les Blancs jouissent d'un tel privilège sans en être conscients. » Peggy McIntosh
Le concept de « privilège blanc » a été popularisé par Peggy McIntosh grâce à son article publié en 1989 à Harvard et intitulé « Le privilège blanc : déballer le paquetage invisible ». Le texte se présente comme une chronique personnelle et empirique détaillant les vingt-six fois où sa couleur de peau semble lui avoir ouvert des portes dans la vie. Extraordinairement influent, le document est responsable de la prolifération d'une théorie du privilège et de son application à la lettre dans divers mouvements sociaux et autres salles de cours universitaires. Une doctrine désormais tellement centrale à la politique, à la pédagogie et à l'activisme progressistes qu'une simple interrogation sur sa validité vous attirera le courroux inquisitorial des radicaux de la « justice sociale ». Mais c'est justement pour cette raison qu'examiner de près les idées de McIntosh a son importance.
« [Le privilège blanc] est l'ensemble d'avantages, de prérogatives, de bénéfices et de choix immérités et indiscutables conférés à des individus du seul fait de leur couleur. En général, les Blancs jouissent d'un tel privilège sans en être conscients. » Peggy McIntosh
Le concept de « privilège blanc » a été popularisé par Peggy McIntosh grâce à son article publié en 1989 à Harvard et intitulé « Le privilège blanc : déballer le paquetage invisible ». Le texte se présente comme une chronique personnelle et empirique détaillant les vingt-six fois où sa couleur de peau semble lui avoir ouvert des portes dans la vie. Extraordinairement influent, le document est responsable de la prolifération d'une théorie du privilège et de son application à la lettre dans divers mouvements sociaux et autres salles de cours universitaires. Une doctrine désormais tellement centrale à la politique, à la pédagogie et à l'activisme progressistes qu'une simple interrogation sur sa validité vous attirera le courroux inquisitorial des radicaux de la « justice sociale ». Mais c'est justement pour cette raison qu'examiner de près les idées de McIntosh a son importance.
Peggy McIntosh est née Margaret Vance Means en 1934. Elle grandit à Summit, dans le New Jersey, une ville où le revenu médian est le quadruple de la moyenne nationale. Le père de McIntosh est Winthrop J. Means, directeur du département de commutation électronique des Laboratoires Bell à la fin des années 1950. À l'époque, les Bell Labs sont les leaders mondiaux de la révolution numérique naissante. Means sera personnellement propriétaire – et revendra les brevets – de plusieurs technologies (…). Means est aussi consigné comme l'inventeur d'un brevet détenu par Nokia Bell en 1959, celui de l'Information Storage Arrangement. L'appareil est le précurseur direct de la mémoire ROM et se retrouve cité dans le brevet qu'IBM déposera en 1965. Bien avant que Peggy McIntosh n'écrive son article, l'effet de sa famille sur la culture occidentale était déjà important.
Margaret Vance Means commence ses études à Radcliffe, une célèbre université où se pressent les filles de l'élite américaine et les poursuit à l'université de Londres, avant d'obtenir un doctorat d'anglais à Harvard. Ses fiançailles avec le Dr. Kenneth McIntosh sont annoncées dans le carnet mondain du New York Times, à la même page que le mariage du maire de Chicago, Richard Daley. (…)
Travestir un avantage économique manifeste en privilège racial
Peggy McIntosh est donc issue de l'élite aristocratique américaine, et n'en a jamais quitté le confort douillet. Lorsqu'elle liste les bénéfices empiriques de sa couleur de peau, elle confond tout simplement le privilège racial avec les avantages financiers dont elle a eu la chance de jouir depuis la naissance. À l'évidence, bon nombre de ses passe-droits sont de nature économique. Et on en vient à se demander, vu comment elle martèle l'injustice qu'auront été les cadeaux offerts par la couleur de sa peau, pourquoi elle n'en a rien cédé à des associations caritatives et autres projets de défense des droits civiques. Elle n'a pas non plus donné de son temps à l'éducation des défavorisés, ni n'a œuvré à l'amélioration de l'ordinaire de quiconque, si ce n'est le sien. Non, elle s'est contentée de profiter d'un généreux salaire, sans jamais manifester de désir particulier de confier son poste à une personne de couleur plus méritante qu'elle.
L'insouciance de son existence est sans aucun doute due à sa richesse et non à la couleur de sa peau. Pourtant, elle trouve le moyen de partager ce fardeau avec les enfants illettrés des mineurs du Kentucky, les paysans misérables des Appalaches, les mères célibataires luttant pour joindre les deux bouts à coup d'aides sociales et la vaste majorité des Blancs, d'Amérique ou d'ailleurs, qui n'ont jamais eu l'heur d'entrer à Radcliffe ou Harvard. Comment ? Tout simplement en travestissant son avantage économique manifeste en privilège racial, puis en jetant ce nouveau péché originel à la face de tous ceux ayant la même couleur qu'elle.
Ce qui signifie qu'à peu près tout ce que vous lirez sur le « privilège blanc » remonte à l'article empirique d'une femme ayant bénéficié d'un patrimoine énorme, d'un réseau de contacts aristocratiques fourni, et d'une absence totale de lucidité sur elle-même. Ce qui suffit à douter du sérieux et de la validité académique de ses épigones. Reste qu'en ayant servi un objectif précis – donner de la visibilité à une politique de la somme nulle galvanisant identité et culpabilité – le succès de l'hypothèse de McIntosh est indéniable. Cette épistémologie aura calmement infusé les universités et la culture au sens large depuis maintenant deux décennies. Et détourné notre attention d'une fracture économique de plus en plus massive et galopante, où l'on voit désormais les pauvres s'opposer entre eux dans un spectacle où l'aigreur le dispute à la violence. Un concept parfait pour les professeurs ayant autrement du mal à concilier leur soif intarissable de justice sociale avec leur salaire à six chiffres. Depuis dix ans, ce dogme est sorti avec fracas des couloirs universitaires pour rejoindre le débat public dominant. Et on ne cesse de nous rappeler que remettre cette notion d'une manière ou d'une autre en question est fondamentalement et intrinsèquement raciste.
Les sept plaies du politiquement correct
Les apôtres de cette doctrine absurde sélectionnent les fragments historiques qui les arrangent. Ils comptent autant sur le déclin de notre système éducatif, que sur l'imprimatur tape-à-l'œil d'un jargon pseudo-scientifique, pour que leur catéchisme ne soit jamais soumis à l'examen. Le fait que les progressistes soient surreprésentés dans les humanités et les sciences sociales aide grandement leur cause. Aujourd'hui, des universités ont mis en place des stratégies pour garantir l'observance du « culte » et décourager les dissidences. On pourrait s'en étonner, mais même les départements de physique ne sont pas épargnés par l'emprise de cette loi d'airain. Résister à ce non-sens, c'est inviter les sept plaies du politiquement correct à se déverser sur soi. En Colombie britannique, une commission scolaire a cru bon de faire admirer ce poster à ses collégiens blancs pauvres et issus de la classe ouvrière :
Je suis blanc et, enfant, j'étais très pauvre. C'est-à-dire pauvre comme le fils d'une mère célibataire vivant de l'aide sociale en Alberta. Je me rappelle le désespoir que j'ai pu ressentir à croire mon horizon proprement bouché. Si j'avais l'âge d'un collégien de Colombie britannique, je devrais passer tous les matins devant cet avertissement. On se demande pourquoi Teresa Downs ne renonce pas à ses 170 000 euros de salaire annuel pour les offrir à une personne de couleur, vu qu'elle les a si injustement gagnés. Est-ce que sa déclaration publique de culpabilité est censée suffire comme compensation ? Peut-être qu'à l'instar de Peggy McIntosh, elle est persuadée de mieux servir l'humanité en humiliant les enfants de familles dont le revenu annuel avoisine les 20 000 euros.
Autant de facteurs ayant contribué à l'émergence d'un contexte sociétal où Sarah Jeong – diplômée de Harvard et membre d'une catégorie démographique statistiquement bien plus privilégiée que les Blancs en termes de richesse, de niveau de scolarité et de taux d'incarcération – peut envoyer une myriade de tweets dénigrant les Blancs et voir la validité de sa vilaine humeur défendue par les gardiens autoproclamés du temple progressiste. Des dizaines d'articles ont proliféré comme des champignons pour nous rabâcher qu'on n'avait rien compris, que seuls les Blancs pouvaient être racistes, que seuls les Blancs avaient des privilèges et que si vous n'étiez pas d'accord, alors c'est que vous étiez, quasi à coup sûr, raciste.
Les politiques de l'identité ont rendu l'organisation dans les mouvements sociaux presque impossible, vu que la division et la suspicion sont de plus en plus encouragées et entraînent fatalement le morcellement des groupes. Tous les travaux et toutes les actions sont désormais passés au crible des micro-agressions et du « paquet invisible de biens non mérités » dont risque de bénéficier quiconque considéré comme insuffisamment « marginal ». Plus personne, visiblement, n'est intéressé par la fracture sociale. Si certains d'entre nous, à gauche, ont encore cure de justice sociale, alors on s'attendra à ce que nos maigres ressources attentionnelles soient dévouées à l'appropriation culturelle que peut représenter un menu de cafétéria. Ce faisant, cet accent mis à gauche sur les clivages raciaux et cet arrogant rejet du débat aura offert à la droite radicale le meilleur outil de recrutement de son histoire.
De la politique de l'identité à la violence
Mais alors, qu'est-ce que moi, personne privilégiée par les accidents de la race et du genre, je peux savoir des « politiques de l'identité » qui échappe à Peggy McIntosh ? Eh bien, j'ai déjà une leçon tirée de mon « expérience vécue » à partager. L'année de mes 25 ans, je servais en tant que Casque bleu en ex-Yougoslavie. Mon unité s'opposait à l'armée croate dans ce que la postérité retiendra comme l'Opération de la poche de Medak. Nous finirons par arrêter la progression de l'ennemi et à le faire reculer.
En contrôlant une maison après les combats, nous allions découvrir les cadavres déformés et calcinés de deux jeunes femmes ligotées à des chaises. La première avait visiblement une petite trentaine d'années et la seconde terminait son adolescence. Les techniciens de la police montée canadienne en charge de l'analyse médico-légale de la scène pour le Tribunal des crimes de guerre de La Haye confirmeront ce qui nous avait sauté aux yeux : la cambrure exagérée de leur dos, les cris qui semblaient encore jaillir de leur bouche grande ouverte, leurs ongles plantés dans le bois de leur chaise, tout indiquait qu'elles avaient été vivantes lorsqu'on les avait aspergées d'essence pour leur mettre le feu. Mais les experts allaient détecter un détail qui n'était pas spontanément apparent. Selon leurs tests, il était quasi certain que ces femmes étaient déjà mortes à l'arrivée dans la ville de l'armée croate. Cela signifiait qu'elles avaient été brûlées vives par leurs voisins. Des gens aux côtés desquels elles avaient vécu, des anciens camarades d'école.
Cette zone que l'armée croate avait brièvement occupée était composée de fermiers croates et serbes. Des populations qui vivaient les unes avec les autres depuis un demi-siècle. Des gens qui s'étaient mariés entre eux, qui avaient mangé la même nourriture, participé aux mêmes fêtes. Mais lentement, au début des années 1980, des politiciens et des démagogues de tous bords s'étaient servi de politiques de l'identité pour asseoir leur pouvoir politique et social. De chaque côté, des intellectuels en vue avaient répété aux citoyens qu'ils avaient été spoliés et que « les autres » tiraient profit d'un « privilège social » immérité dû à leur statut ethnique. C'est ce qu'on apprenait aux enfants à l'école et ceux qui osaient remettre en question cette vérité révélée étaient ostracisés. Petit à petit, le ressentiment s'est transformé en haine. Ensuite, les événements ont suivi leur implacable logique. Parfois, des soldats d'un bord du conflit ethnique nous demandaient des nouvelles d'une petite copine de lycée, d'un camarade de classe resté de l'autre côté des lignes. Mais l'attachement identitaire restait primordial. À ceux qui me rétorqueraient l'ânerie d'un « ce n'était qu'un problème de Blancs », je dirais ceci : alors que je me battais pour ma vie en Europe centrale, le même genre de discours était diffusé au Rwanda par la Télévision Libre des Mille Collines. Les haines tribales ne sont pas un problème noir ou blanc, elles sont un problème humain.
Tout au long de l'histoire, à chaque fois que les politiques de l'identité ont été utilisées par telle ou telle faction pour telle ou telle raison, c'est la violence qui s'est ensuivie. Qu'importe la subtilité et la complexité des justifications, qu'importe qu'il pourrait sembler raisonnable pour corriger des inégalités sociales et des injustices historiques, ce type d'argument se termine toujours dans la même bouillasse putride où s'embourbent peurs, haines et dépravations. Il est grand temps de remiser cette épistémologie nauséabonde dans les poubelles des outrances égotistes de nos têtes soi-disant pensantes et d'en revenir aux véritables causes des « privilèges » : les inégalités économiques croissantes qui nous divisent, quelle que soit la couleur de notre peau.
*William Ray est ancien Casque bleu canadien, devenu journaliste et réalisateur de documentaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire