Nabih el-Wahech, avocat égyptien, a récemment suscité la polémique après avoir affirmé, lors d’un débat télévisé, que les femmes méritent d’être violées et harcelées lorsqu’elles portent des jeans avec des déchirures. Des déclarations qui ont suscité une vive polémique dans un pays où le harcèlement des femmes atteint des proportions alarmantes.
“Une fille qui se balade dans la rue, avec une déchirure sur son jeans, au niveau de la cuisse ou de son derrière, vous savez ce que j’en pense? Je pense que harceler une telle fille est un devoir national, la violer est un devoir national !” a lancé Nabih el-Wahech à ses interlocutrices, lors d’un débat télévisé, mi-octobre, sur le plateau de la chaîne égyptienne Al-Assema.
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https://kabyles.net/cest-un-devoir-national-de-violer-une-femme-qui-porte-un-jeans-dechire-estime-nabih-el-wahech/
A peine avait-il terminé sa phrase que les femmes présentes sur le plateau laissaient éclater leur colère, alors que le modérateur du débat, Saïd Hassasine, rappelait l’avocat à l’ordre. S’en suivait un brouhaha total, les trois invitées et l’avocat se coupant la parole dans une ambiance électrique. “Pourquoi défendez-vous ce genre de femmes ?” lançait alors de nouveau l’avocat, assurant ne pas comprendre l’indignation suscitée par ses propos.
L’affaire a rapidement suscité une polémique qui a dépassé le cadre du plateau de télévision. L’incident a ainsi été évoqué par de nombreux médias arabes, notamment le site Egypt Today, ou encore la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya.
Montant au créneau, , présidente du Conseil national pour les Femmes en Égypte (NCW), a condamné les propos de l’avocat, rappelant qu’ils sont contraires à la Constitution égyptienne qui protège les femmes contre toute forme de violence. Elle a souligné que ces propos sont “un appel flagrant au viol des femmes” et s’est dite “étonnée que de tels propos émanent d’un avocat qui est censé protéger les droits et les libertés”.
De nombreux internautes, notamment des activistes féministes, ont également condamné les propos de Nabih el-Wahech.
“Un avocat égyptien affirme que violer des femmes qui portent des jeans déchirés est un devoir national. Les femmes courageuses invitées sur le plateau sont outrées”, écrit la journaliste Jenan Moussa sur sa page Twitter.
“La télévision en Égypte fait la promotion de la culture du viol”, s’insurge, de son côté, l’activiste égyptienne Mona El-Tahawy.
Les propos de l’avocat ont suscité un scandale d’autant plus fort que le harcèlement sexuel des femmes en Égypte atteint des proportions extrêmement graves. Selon un rapport de l’ONU publié en 2013, 99,3 % des femmes égyptiennes affirmaient avoir déjà été victimes de harcèlement sexuel dans la rue.
“Une fille qui se balade dans la rue, avec une déchirure sur son jeans, au niveau de la cuisse ou de son derrière, vous savez ce que j’en pense? Je pense que harceler une telle fille est un devoir national, la violer est un devoir national !” a lancé Nabih el-Wahech à ses interlocutrices, lors d’un débat télévisé, mi-octobre, sur le plateau de la chaîne égyptienne Al-Assema.
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A peine avait-il terminé sa phrase que les femmes présentes sur le plateau laissaient éclater leur colère, alors que le modérateur du débat, Saïd Hassasine, rappelait l’avocat à l’ordre. S’en suivait un brouhaha total, les trois invitées et l’avocat se coupant la parole dans une ambiance électrique. “Pourquoi défendez-vous ce genre de femmes ?” lançait alors de nouveau l’avocat, assurant ne pas comprendre l’indignation suscitée par ses propos.
L’affaire a rapidement suscité une polémique qui a dépassé le cadre du plateau de télévision. L’incident a ainsi été évoqué par de nombreux médias arabes, notamment le site Egypt Today, ou encore la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya.
Montant au créneau, , présidente du Conseil national pour les Femmes en Égypte (NCW), a condamné les propos de l’avocat, rappelant qu’ils sont contraires à la Constitution égyptienne qui protège les femmes contre toute forme de violence. Elle a souligné que ces propos sont “un appel flagrant au viol des femmes” et s’est dite “étonnée que de tels propos émanent d’un avocat qui est censé protéger les droits et les libertés”.
De nombreux internautes, notamment des activistes féministes, ont également condamné les propos de Nabih el-Wahech.
“Un avocat égyptien affirme que violer des femmes qui portent des jeans déchirés est un devoir national. Les femmes courageuses invitées sur le plateau sont outrées”, écrit la journaliste Jenan Moussa sur sa page Twitter.
“La télévision en Égypte fait la promotion de la culture du viol”, s’insurge, de son côté, l’activiste égyptienne Mona El-Tahawy.
Les propos de l’avocat ont suscité un scandale d’autant plus fort que le harcèlement sexuel des femmes en Égypte atteint des proportions extrêmement graves. Selon un rapport de l’ONU publié en 2013, 99,3 % des femmes égyptiennes affirmaient avoir déjà été victimes de harcèlement sexuel dans la rue.
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