jeudi 2 août 2018

Islam, falsifications et mensonges : Le Moyen-Orient


En préambule, je tiens à préciser ceci : certains me reprochent de mettre tous les musulmans dans le même sac et de faire des amalgames. Je leur dirai que cette tendance de ma part était toute naturelle, compte tenu de la réaction (ou plutôt de l’absence de réactions) des musulmans lorsque des horreurs sont commises par leurs coreligionnaires au nom de cette belle « religion d’amour, de tolérance et de paix », au nom de leur prophète ou au nom de leur dieu. Je vais donc m’efforcer de rester poli envers les adeptes de Mahomet et de ne plus employer le mot « musulman », que je remplacerai par le nom « islam » ou l’adjectif « islamique ».



Islam : Le contexte historique

Mis à part les contre-vérités énoncées dans le Coran, les falsifications historiques islamiques ont commencé peu de temps après la mort de Mahomet.

D’abord, les transcripteurs, sous le califat d’Othman, ont commis toute une sourate sur les délires mahomédiens : il s’agit de la sourate 17 (le voyage nocturne), qui raconte comment Mahomet a fait un aller-retour en une nuit de Médine à Jérusalem. Outre l’extravagance de ce voyage (qui rappelle les voyages intersidéraux d’un autre prophète moins connu : Enoch), on y trouve 2 incohérences dignes du prophète de l’islam qui, lui, n’en est pas à une erreur près puisqu’il a également confondu Marie, sœur de Moïse et d’Aaron, avec Marie mère de Jésus. Pour un prophète de Dieu, c’est très fort.

Islam : Les deux erreurs :

La sourate date de 621 et parle de la Mosquée al-Haram de la Mecque alors que Mahomet était loin d’avoir imposé son dogme dans cette ville et que donc la « mosquée » qui abritait déjà la pierre noire n’avait rien d’une mosquée islamique, c’était plutôt le temple polythéiste que les Arabes de la Jahiliya dédiaient à leurs dieux.

La sourate parle aussi de la mosquée al-Aqsa de Jérusalem alors qu’à l’époque de son « voyage », il ne pouvait s’agir que du Temple de Salomon car, bien évidemment, la mosquée al-Aqsa fut construite entre 679 et 688.


Admettons que ce sont de simples erreurs imputables aux transcripteurs. Mais comment expliquer l’énormité de la tromperie qui consiste à dire qu’Abraham et Salomon étaient musulmans respectivement 25 siècles et 16 siècles avant l’apparition de l’islam ? Que même Adam était musulman ? Je n’ai qu’une réponse : la propension de l’islam à tout s’accaparer et à fabriquer des mensonges éhontés.

A propos d’Abraham, l’islam a encore falsifié la légende du sacrifice de son fils. Pour les écrits antérieurs au coran, il a été établi qu’Abraham a reçu l’ordre de sacrifier Isaac. L’islam a remplacé Isaac par Ismaël, en se basant sur une contre-vérité qui consiste à dire que le sacrifice demandé à Abraham concernait son « fils unique », donc Ismaël, né avant Isaac. A signaler que Sara, croyant être stérile, suggéra à Abraham d’épouser Agar sa servante, qui allait donc lui donner Ismaël. Elle peut ainsi être considérée comme la mère légendaire de tous les Arabes, et pourtant son nom n’est pas mentionné une seule fois dans le Coran. Tout comme Eve – Hawa – et ces « oublis » ne sont pas expliqués. Sauf par la misogynie.

Pour terminer avec Abraham, Agar et Ismaël, on sait qu’Abraham n’a jamais mis les pieds dans le Hedjaz et que probablement, Ismaël et sa mère n’ont pas traversé les 1.600 km de désert aride pour venir se désaltérer au puits de Zamzam. Et que, parmi les 5 versions qui circulent concernant la pierre noire, ce ne serait donc pas Abraham et Ismaël qui auraient bâti la Kaaba et y auraient déposé ce caillou.

La première falsification historique d’importance commence après que le troisième calife, Othman, fit faire une compilation de ce qui allait être le Coran qu’on connait aujourd’hui, dénommée « vulgate coranique » ou « vulgate d’Othman ». Le calife fit détruire par la suite toutes les copies précédentes.

Islam : Conséquences au Moyen-Orient

Tout débute par un déni de vérité : la terre d’Israël n’est pas juive. Il suffit pourtant de prendre n’importe quel livre d’Histoire autre que ceux circulant dans les pays islamiques pour constater cette évidence : Eretz-Israël a une existence juive authentifiée depuis au moins 3 millénaires, depuis le règne de David. La description biblique en fait la « Terre promise allant depuis le grand fleuve d’Égypte jusqu’à l’Euphrate ». Quant à Jérusalem, son nom vient de Melchisédech, qui signifie « roi de loyauté », « roi de Salem » (roi de la Paix) et date de l’époque d’Abraham. Pourtant, l’islam persiste dans le déni de vérité et révise l’Histoire de la manière qui l’arrange.

Israël fut conquise par les Arabes en 633. La première tentative des faussaires islamiques a été de mettre de côté le nom aussi bien du pays que de sa capitale historique.

Aujourd’hui, la Charte de la très islamique Organisation de la Coopération Islamique parle de « reconquête » et a inscrit al-Qods – Jérusalem – comme capitale du califat mondial. En tout illogisme, car s’il doit y avoir capitale pour un califat islamique, le choix devrait raisonnablement se porter sur la Mecque, ou à la rigueur, sur Médine.

Quant à l’invention des termes « Palestine » et « Palestiniens », ils ont été utilisés pour la première fois par les Ottomans lorsqu’ils envahirent toute la région ; ils changèrent le nom d’Israël en « Filistin Sancagy », le monde islamique s’empressa d’adopter ce nom.

Aujourd’hui, le Hamas est la seule entité musulmane de la région à ne pas pratiquer la langue de bois, la désormais bien connue taquiya : il a prévu dans sa Charte, qui est plus ou moins la copie de celle des Frères musulmans d’Égypte, d’éradiquer Israël. On trouve en préambule cette phrase qui ne laisse aucun doute sur les intentions de ceux qui l’ont approuvée : « Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’abroge comme il a abrogé ce qui l’a précédé ». L’article onzième de cette charte le dit très clairement : toute la « Palestine est une terre islamique waqf », c’est-à-dire « une terre léguée par Allah pour toutes les générations de musulmans jusqu’au Jugement dernier ». C’est pour cette raison que les Palestiniens essaient d’empêcher toutes les tentatives archéologiques dans les régions sous leur contrôle.

Si le Hamas dit ouvertement qu’il veut jeter les juifs à la mer, c’est par imitation de Mahomet. Il a en effet créé le précédent qui consiste à spolier le détenteur légitime d’un bien et de se l’approprier, sans autre forme de procès. C’est exactement ce qu’il fit lors des ghezwas qu’il ordonna et également quand il s’empara des riches oasis juives de Yathrib (qui allait devenir Médine) et de Khaybar.

Pour finir, les manuels scolaires « palestiniens » (imprimés grâce à l’argent des contribuables européens, merci à Catherine Ashton), apprennent aux pauvres gamins qu’on prépare à devenir djihadistes que « les juifs n’ont aucun droit historique dans la région » et qu’Israël est « une invention de l’impérialisme occidental qui cherche à se débarrasser des juifs d’Europe et qui cherche à voler les ressources naturelles de la région » (au sujet de l’enseignement, lire « Les manuels scolaires palestiniens, une génération sacrifiée », Yohanan Manor, édition Berg International.

La conséquence de tous ces mensonges est que la paix dans la région, même si elle était signée dès demain, ne peut être pérenne. Tant que les dirigeants islamiques du Moyen-Orient n’auront pas révisé la manière dont ils préparent leurs générations futures au négationnisme et aux falsifications de toutes sortes, il y aura toujours des candidats pour se mettre une ceinture d’explosifs autour de la taille et aller se faire exploser la panse dans un bus bondé de monde, pour faire le plus de victimes possible et mériter les « Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux ». Et il y aura toujours des mères qui pleureront leur fils mais qui seront fières d’avoir engendré un chahid.

Le mensonge et la volonté d’effacer toute trace du passé qui ne colle pas à la vision islamique ont toujours été les armes de l’islam, autant que le sseif [1] et le feu, partout où il a réussi à s’imposer. Et plus le mensonge est gros, mieux il passe auprès des foules, c’est ainsi qu’on a réussi à faire croire qu’Adam, Moïse, Abraham et Salomon sont musulmans … et que les Amazighs viennent du Yémen et ont accueilli les invasions arabes à bras ouverts. On est très proche de l’univers décrit par George Orwell dans « 1984 ».

Aqveyli N-Jerjer

Notes
[1] poignard


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