En préambule, je tiens à préciser ceci : certains me
reprochent de mettre tous les musulmans dans le même sac et de faire des
amalgames. Je leur dirai que cette tendance de ma part était toute naturelle,
compte tenu de la réaction (ou plutôt de l’absence de réactions) des musulmans
lorsque des horreurs sont commises par leurs coreligionnaires au nom de cette belle
« religion d’amour, de tolérance et de paix », au nom de leur
prophète ou au nom de leur dieu. Je vais donc m’efforcer de rester poli envers
les adeptes de Mahomet et de ne plus employer le mot « musulman »,
que je remplacerai par le nom « islam » ou l’adjectif
« islamique ».
Lire la suite : https://kabyles.net/islam-falsifications-mensonges-moyen-orient/
Islam : Le contexte historique
Mis à part les contre-vérités énoncées dans le Coran, les
falsifications historiques islamiques ont commencé peu de temps après la mort
de Mahomet.
D’abord, les transcripteurs, sous le califat d’Othman, ont
commis toute une sourate sur les délires mahomédiens : il s’agit de la
sourate 17 (le voyage nocturne), qui raconte comment Mahomet a fait un
aller-retour en une nuit de Médine à Jérusalem. Outre l’extravagance de ce
voyage (qui rappelle les voyages intersidéraux d’un autre prophète moins
connu : Enoch), on y trouve 2 incohérences dignes du prophète de l’islam
qui, lui, n’en est pas à une erreur près puisqu’il a également confondu Marie,
sœur de Moïse et d’Aaron, avec Marie mère de Jésus. Pour un prophète de Dieu,
c’est très fort.
Islam : Les deux erreurs :
La sourate date de 621 et parle de la Mosquée al-Haram de la
Mecque alors que Mahomet était loin d’avoir imposé son dogme dans cette ville
et que donc la « mosquée » qui abritait déjà la pierre noire n’avait
rien d’une mosquée islamique, c’était plutôt le temple polythéiste que les
Arabes de la Jahiliya dédiaient à leurs dieux.
La sourate parle aussi de la mosquée al-Aqsa de Jérusalem alors qu’à l’époque
de son « voyage », il ne pouvait s’agir que du Temple de Salomon car,
bien évidemment, la mosquée al-Aqsa fut construite entre 679 et 688.
Admettons que ce sont de simples erreurs imputables aux
transcripteurs. Mais comment expliquer l’énormité de la tromperie qui consiste
à dire qu’Abraham et Salomon étaient musulmans respectivement 25 siècles et 16
siècles avant l’apparition de l’islam ? Que même Adam était
musulman ? Je n’ai qu’une réponse : la propension de l’islam à tout
s’accaparer et à fabriquer des mensonges éhontés.
A propos d’Abraham, l’islam a encore falsifié la légende du
sacrifice de son fils. Pour les écrits antérieurs au coran, il a été établi
qu’Abraham a reçu l’ordre de sacrifier Isaac. L’islam a remplacé Isaac par
Ismaël, en se basant sur une contre-vérité qui consiste à dire que le sacrifice
demandé à Abraham concernait son « fils unique », donc Ismaël, né
avant Isaac. A signaler que Sara, croyant être stérile, suggéra à Abraham
d’épouser Agar sa servante, qui allait donc lui donner Ismaël. Elle peut ainsi
être considérée comme la mère légendaire de tous les Arabes, et pourtant son
nom n’est pas mentionné une seule fois dans le Coran. Tout comme Eve – Hawa –
et ces « oublis » ne sont pas expliqués. Sauf par la misogynie.
Pour terminer avec Abraham, Agar et Ismaël, on sait
qu’Abraham n’a jamais mis les pieds dans le Hedjaz et que probablement, Ismaël
et sa mère n’ont pas traversé les 1.600 km de désert aride pour venir se
désaltérer au puits de Zamzam. Et que, parmi les 5 versions qui circulent
concernant la pierre noire, ce ne serait donc pas Abraham et Ismaël qui
auraient bâti la Kaaba et y auraient déposé ce caillou.
La première falsification historique d’importance commence
après que le troisième calife, Othman, fit faire une compilation de ce qui
allait être le Coran qu’on connait aujourd’hui, dénommée « vulgate
coranique » ou « vulgate d’Othman ». Le calife fit détruire par
la suite toutes les copies précédentes.
Islam : Conséquences au Moyen-Orient
Tout débute par un déni de vérité : la terre d’Israël
n’est pas juive. Il suffit pourtant de prendre n’importe quel livre d’Histoire
autre que ceux circulant dans les pays islamiques pour constater cette
évidence : Eretz-Israël a une existence juive authentifiée depuis au moins
3 millénaires, depuis le règne de David. La description biblique en fait la
« Terre promise allant depuis le grand fleuve d’Égypte jusqu’à
l’Euphrate ». Quant à Jérusalem, son nom vient de Melchisédech, qui
signifie « roi de loyauté », « roi de Salem » (roi de la
Paix) et date de l’époque d’Abraham. Pourtant, l’islam persiste dans le déni de
vérité et révise l’Histoire de la manière qui l’arrange.
Israël fut conquise par les Arabes en 633. La première
tentative des faussaires islamiques a été de mettre de côté le nom aussi bien
du pays que de sa capitale historique.
Aujourd’hui, la Charte de la très islamique Organisation de
la Coopération Islamique parle de « reconquête » et a inscrit al-Qods
– Jérusalem – comme capitale du califat mondial. En tout illogisme, car s’il
doit y avoir capitale pour un califat islamique, le choix devrait
raisonnablement se porter sur la Mecque, ou à la rigueur, sur Médine.
Quant à l’invention des termes « Palestine » et
« Palestiniens », ils ont été utilisés pour la première fois par les
Ottomans lorsqu’ils envahirent toute la région ; ils changèrent le nom
d’Israël en « Filistin Sancagy », le monde islamique s’empressa
d’adopter ce nom.
Aujourd’hui, le Hamas est la seule entité musulmane de la
région à ne pas pratiquer la langue de bois, la désormais bien connue
taquiya : il a prévu dans sa Charte, qui est plus ou moins la copie de
celle des Frères musulmans d’Égypte, d’éradiquer Israël. On trouve en préambule
cette phrase qui ne laisse aucun doute sur les intentions de ceux qui l’ont
approuvée : « Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que
l’islam l’abroge comme il a abrogé ce qui l’a précédé ». L’article
onzième de cette charte le dit très clairement : toute la « Palestine
est une terre islamique waqf », c’est-à-dire « une
terre léguée par Allah pour toutes les générations de musulmans jusqu’au
Jugement dernier ». C’est pour cette raison que les Palestiniens
essaient d’empêcher toutes les tentatives archéologiques dans les régions sous
leur contrôle.
Si le Hamas dit ouvertement qu’il veut jeter les juifs à la
mer, c’est par imitation de Mahomet. Il a en effet créé le précédent qui
consiste à spolier le détenteur légitime d’un bien et de se l’approprier, sans
autre forme de procès. C’est exactement ce qu’il fit lors des ghezwas qu’il
ordonna et également quand il s’empara des riches oasis juives de Yathrib (qui
allait devenir Médine) et de Khaybar.
Pour finir, les manuels scolaires « palestiniens »
(imprimés grâce à l’argent des contribuables européens, merci à Catherine
Ashton), apprennent aux pauvres gamins qu’on prépare à devenir djihadistes que
« les juifs n’ont aucun droit historique dans la région » et
qu’Israël est « une invention de l’impérialisme occidental qui cherche
à se débarrasser des juifs d’Europe et qui cherche à voler les ressources
naturelles de la région » (au sujet de l’enseignement, lire « Les
manuels scolaires palestiniens, une génération sacrifiée », Yohanan
Manor, édition Berg International.
La conséquence de tous ces mensonges est que la paix dans la
région, même si elle était signée dès demain, ne peut être pérenne. Tant que
les dirigeants islamiques du Moyen-Orient n’auront pas révisé la manière dont
ils préparent leurs générations futures au négationnisme et aux falsifications
de toutes sortes, il y aura toujours des candidats pour se mettre une ceinture
d’explosifs autour de la taille et aller se faire exploser la panse dans un bus
bondé de monde, pour faire le plus de victimes possible et mériter les « Jardins
sous lesquels coulent les ruisseaux ». Et il y aura toujours des mères
qui pleureront leur fils mais qui seront fières d’avoir engendré un chahid.
Le mensonge et la volonté d’effacer toute trace du passé qui
ne colle pas à la vision islamique ont toujours été les armes de l’islam,
autant que le sseif [1]
et le feu, partout où il a réussi à s’imposer. Et plus le mensonge est gros,
mieux il passe auprès des foules, c’est ainsi qu’on a réussi à faire croire
qu’Adam, Moïse, Abraham et Salomon sont musulmans … et que les Amazighs
viennent du Yémen et ont accueilli les invasions arabes à bras ouverts. On est
très proche de l’univers décrit par George Orwell dans « 1984 ».
Aqveyli N-Jerjer
Notes
[1] poignard
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