Justyna Karolak ou les vents d’est rafraîchissants.
Justyna Karolak est romancière, éditorialiste et chroniqueuse polonaise.
Elle rédige en septembre 2017 un article intitulé « Islam en Pologne : ABC du problème », une sérieuse mise en garde contre les dérives altruistes et suicidaires que l’Europe connaît depuis quelques décennies.
J’ai traduit cet article au profit des lecteurs RR car son contenu est le miroir de la semoule dans laquelle nous pédalons. Pardon, du couscous dans lequel nous dérapons.
Nos amis polonais résidant en France pourront consulter la version originale ici http://tosterpandory.pl/islam-w-polsce-a-b-c-problemu/ et confirmer toute la justesse de l’analyse de Justyna Karolak.
À sa manière, elle envoie tout simplement une fin de non-recevoir à l’islam en Europe. En jargon logistique : « Retour à l’expéditeur »
Richard Mil
Pratiquement tout a été dit et écrit au sujet de la menace engendrée par l’islamisation progressive de l’Europe. Et pourtant, pour les libéraux et les hommes de gauche à la sensibilité toute particulière, il reste difficile d’appréhender et d’accepter l’existence de tout problème contextuel lié à la présence de l’islam en Europe. Toujours fascinés par toute manifestation de diversité, d’altérité et d’exotisme, ces xénophiles n’admettent pas que l’intégration de la culture arabe et islamique dans la culture européenne puisse engendrer de douloureuses frictions et des tensions dans tous les domaines: politique, économique, moral, social et spirituel…
Les libéraux de gauche ne voient et ne comprennent pas les différences entre les deux systèmes spirituels que sont le christianisme et l’islam. Les milieux dits de gauche libérale affirment avec enthousiasme que n’importe quelle religion peut se muer en fanatisme et qu’en Pologne, après la prise du pouvoir par le PiS (NDLR : le parti populiste nationaliste au pouvoir depuis 2015), nous avons affaire à une tentative de gestion de l’État par l’Église. La vérité est que c’est précisément le christianisme, en tant que système spirituel, qui a introduit une différenciation entre la sphère spirituelle et la sphère laïque. En d’autres termes, c’est le christianisme qui a reconnu le concept d’État au sens d’une structure laïque ainsi que le concept de spiritualité et d’Église en tant que structure sacrée séparée, le sacrum.
Le Christ a dit Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Ces mots bibliques ont fourni une base de séparation entre l’Église et l’État. En terre d’islam, c’est tout le contraire: au sein de cette idéologie, l’idée de scission entre foi et État n’a jamais été réelle, il n’y a aucune possibilité de séparer la spiritualité de l’État. Bien entendu, certains diront que ce type de séparation ne fonctionne pas en Pologne, que l’Église y est mêlée étroitement à la politique et que Parti PiS = autorité de l’Église. Ceci est inexact car certains catholiques n’ont pas voté PiS même si, dans une certaine mesure, on peut effectivement affirmer que « l’Église polonaise passe pour l’État et l’État polonais pour l’Église », par le simple fait que toute la Constitution polonaise révèle toujours un ton pro catholique anachronique et non strictement laïque. Mais le caractère distinctif des deux structures chrétienté/islam est toujours clairement perceptible : une telle séparation est complètement absente de l’idéologie de l’islam, dans laquelle l’État est égal à la foi et la foi égale à l’État.
Il y a beaucoup plus de différences entre le christianisme ainsi que la culture européenne et la culture musulmane. Elles sont manifestes voire criantes et présentes dans chaque espace de vie: de l’hygiène personnelle à la définition de la famille en passant par la compréhension du rôle des femmes et des hommes dans la société, des coutumes et des normes sociales quotidiennes, jusqu’à la vision du monde du travail, de l’État, du pouvoir et de l’obéissance, jusqu’à la vision de Dieu et du degré d’engagement à la foi.
Le champ linguistique européen se différencie de manière si intense de son équivalent arabe qu’on est en droit de se demander si la réconciliation de ces deux cultures relève du possible. On peut en douter définitivement comme le confirme l’expérience de la Suède. Le mode de pensée de l’Européen et de la culture occidentale est fondé sur les liens de causalité : liens logiques, rationnels et pragmatiques et ainsi sont d’ailleurs structurées les langues européennes. En revanche, au sein de la culture islamique, le type de pensée diverge essentiellement et le mode de raisonnement y est différent. Il est basé sur une certaine simultanéité et un parallélisme dans lesquels le « oui » et le « non » peuvent très bien coexister au sein de la communication. Autre manière de raisonner, autre façon d’utiliser le langage comme outil de communication. Ce qui s’exclut mutuellement au sens européen ne s’exclut pas nécessairement au sens arabe. Les musulmans peuvent ainsi penser « d’une manière double ». Ils appliquent un type de logique complètement différent de la culture occidentale: il s’agit d’une logique bivalente, à deux valeurs : simultanéité et parallélisme. Notre type de logique est plus étroit: il s’agit d’une logique linéaire de causalité.
Selon le musulman, la culture européenne est amorale, contaminée, spirituellement malade. Dans notre culture, il est acceptable de confier une grand-mère, un grand-père ou une tante âgée à une maison de retraite. Nous acceptons d’attribuer la garde des membres âgés de la famille à de tierces personnes, nous employons des infirmières pour changer les couches d’une vieille mère, d’un vieux père. Pour un musulman, ce sont des habitudes dérangeantes qu’il considère comme une preuve de déformation morale, de perversion et de déshumanisation. Dans la culture islamique, les familles sont étroitement liées et il s’agit principalement de familles nombreuses multigénérationnelles. Selon la spiritualité et l’idéologie de l’islam, il serait totalement inacceptable de confier une mère âgée à un foyer étranger ou à un système externe de soins de santé, de « l’expulser » au-delà du clan familial. Ce canevas concerne également les enfants, problème hautement médiatisé par les télévisions allemandes et les célébrités polonaises via les orphelins d’Alep. Mais au sein de la culture islamique, le concept même d’orphelin n’existe pratiquement pas !
Pour un musulman, donner la main à une femme ou pratiquer le baisemain est un acte inacceptable et immoral à tous égards. Ne touchez pas une femme étrangère, à moins qu’elle ne mérite d’être punie physiquement après son propre viol. On est ici dans une logique « à deux volets » : en islam le viol peut être considéré simultanément comme l’expression de l’adoration de la femme et sa condamnation. Bref, adoration et condamnation condensées en un seul acte. Un musulman ne comprend et n’accepte pas l’image et le comportement reflétés par une femme européenne. Selon lui, une femme ne peut déambuler seule en rue ni fumer une cigarette. Même si c’est une musulmane vêtue d’un foulard, sa cigarette est le témoignage de sa concupiscence, de sa dépravation. C’est l’expression du délabrement spirituel et moral, de l’impureté d’une femme. C’est ainsi que le musulman perçoit les normes culturelles européennes. C’est aussi là un exemple de la logique à deux volets: dans l’islam, une femme est respectée et protégée, ce qui se manifeste par sa surveillance constante, tout en pouvant être punie mentalement et physiquement par un homme. De plus, la loi islamique considère que seul le témoignage de deux femmes égale celui d’un seul homme. Ces manières de se référer à la femme, contraires à nos valeurs, ne sont pas contradictoires mais cohérentes en terre d’islam.
En islam, le rôle des femmes et des hommes ainsi que la perception et l’éducation des enfants ont une dimension toute autre que la nôtre. Dans l’idéologie islamique, une fille peut être mariée à l’âge de 9 ans. On se rappellera que la bienaimée Aisha, l’épouse préférée de Muhammad, eut son premier rapport sexuel à l’âge de 9 ans. En outre, les garçons sont élevés d’une manière spécifique bien éloignée de la pensée occidentale. Un garçon arabe de 8 ans reçoit un couteau avec lequel il doit trancher la gorge d’une chèvre ou d’un bélier. Cet âge est considéré comme le seuil d’entrée dans le processus de formation d’un garçon en homme. Il doit apprendre à manipuler le couteau avec aisance et cet apprentissage devrait commencer vers la huitième année. Le bélier tué pour sa viande meurt lentement à la suite du sang qui s’écoule de la gorge tranchée, ceci est un acte parfaitement normal dans cette culture au sein de laquelle la notion de maltraitance animale est inconnue. Et le garçon doit devenir un homme dans les plus brefs délais pour accepter la mission culturellement assignée : celle d’un guerrier, d’un homme viril et débrouillard. Tout comme une fille doit devenir une femme le plus tôt possible et accepter la mission d’être l’épouse, la mère et la propriété de l’homme.
Les musulmans n’acceptent pas que les couples européens puissent n’avoir qu’un seul enfant tout en jouissant du consentement social et il en va de même pour les mariages sans enfants. Dans l’interprétation de l’islam, cette image du mariage européen est la confirmation de la corruption spirituelle et morale voire de la dissolution des valeurs fondamentales. Les mariages musulmans génèrent des familles nombreuses : c’est la seule image juste et digne du mariage dans la perspective du clan familial à long terme.
Le musulman n’accepte pas qu’un chrétien ne se rende qu’une fois par semaine à l’église et que, dans la culture chrétienne, cela soit interprété comme une preuve suffisante de piété. Un musulman pieux prie cinq fois par jour et avant chaque prière, il met en place un rituel complexe et strict d’ablutions et de préparation physique et mentale à la prière. Il lui faut prier le visage pointé vers La Mecque, ici les musulmans européens utilisent parfois les applications des téléphones mobiles avec compas électronique. À ce stade, il convient de souligner que la foi et la piété du chrétien, au sens où l’entendent les musulmans, ne sont en quelque sorte qu’une façade, un semblant ou un simple bol de foi. En effet, si l’on analyse la Bible et le Coran, les différences conceptuelles de la piété sont clairement visibles. Si nous faisons abstraction des connotations morales ou politiques et nous concentrons sur la comparaison théologique de ces deux systèmes spirituels, alors le christianisme pâlit en ce qui concerne la piété et l’obéissance à Dieu. Les chrétiens pourraient même apprendre des musulmans ce que représente une forte foi en Dieu, basée sur une confiance absolue et une totale soumission à sa volonté. Cette foi envahit jusqu’à leur propre système sanguin et l’intensité de leur amour et de leur obéissance à Allah peuvent légitimement embarrasser le chrétien.
Le christianisme, encore fortement présent dans la culture européenne malgré le dépeuplement progressif des églises chrétiennes voire leur fermeture, apparaît plutôt comme un buffet dont le chrétien puise ce qui lui goûte et délaisse le reste. L’Église chrétienne n’exclut pas de sa communauté spirituelle tel fidèle qui ne cultive pas certains enseignements ou rituels chrétiens. Pendant ce temps, l’islam n’est pas ce buffet où vous choisissez votre menu. L’islam est un ensemble compact de vérités, de rituels et de normes sociales qui doit être accepté dans son intégralité. Contrairement au christianisme, l’islam n’est pas une religion de choix et de libre arbitre mais un ensemble de préceptes envers lesquels aucune protestation n’est tolérée. Le christianisme admet dans sa doctrine spirituelle un élément de doute des fidèles voire même de la rébellion cependant qu’Allah ne permet rien de tel, car le doute, sans parler de la rébellion des fidèles, serait un pur blasphème. Le christianisme autorise les interrogations, les incertitudes, les dilemmes philosophiques. L’islam est au contraire un package de réponses toutes prêtes, moralement correctes, la religion qui n’autorise pas de considérations théologiques profondes, auquel cas il faudrait traiter de différences comme la présence de Jésus-Christ dans la Bible et le Coran. Bref, ces deux systèmes spirituels divergent drastiquement.
Il convient également de mentionner les différences conceptuelles de la notion du travail. À l’époque de Mahomet, les musulmans prirent conscience qu’ils ne convenaient pas à des tâches difficiles, du moins selon notre compréhension du terme travail. Supportant physiquement les longues distances, ils s’adaptèrent aux longs voyages. Avec leur tempérament belliqueux et débridé, ils purent ainsi coupler forces physiques et spirituelles pour attaquer et surtout gagner. Les travaux lents, pénibles et ingrats, tels que la culture, la production ou la fabrication de biens n’étaient visiblement pas dans leur registre. Nous sommes convaincus que ces inclinations naturelles sont encore perceptibles à ce jour chez de nombreux musulmans. Par exemple, les Pakistanais ouvrent avec succès leurs commerces en France. En Europe, un musulman se sentirait mal en tant que travailleur d’usine de production.
C’est pourquoi, parmi les musulmans d’Europe désirant travailler, nous rencontrons énormément de petits entrepreneurs de commerce de quartier tentant de faire fructifier un petit capital. Les autres musulmans ne sont pas particulièrement enthousiastes à tout autre type de travail parce que leur compréhension et leur perception culturelle du travail sont différentes de celles de l’Européen. Ils ont donc du mal à trouver un emploi, préférant tirer parti des diverses aides sociales fournies par les États européens. Cette approche spécifique du monde du travail est présente et vivante dans les quartiers islamiques des banlieues européennes et les ghettos où l’on ne voit que très peu d’artisanat ou de petites unités de production. Non pas parce que les musulmans soient paresseux. Tout simplement, ils n’en ont ni la motivation ni la passion, ils ont grandi et ont été formatés dans une culture différente. Ils ont du flair pour le commerce, les négociations, les affaires, l’achat et la vente expresse mais beaucoup moins pour se retrousser les manches, serrer les dents et créer quoi que ce soit dans un esprit d’autodiscipline et de production de masse.
Il est important de souligner qu’il ne s’agit pas ici d’évaluer la valeur des deux cultures ni d’appliquer une échelle de valeurs ou d’affirmer que la culture européenne est meilleure que la version musulmane. Le but du propos est d’affirmer que ces deux cultures se différencient essentiellement et que les visions libérales et gauchisantes nuisent aux sociétés européennes en suggérant à l’opinion publique que deux cultures bien distinctes peuvent s’intégrer mutuellement dans un tout coexistant, une grave erreur !
Il y a une petite minorité de musulmans en Pologne dont le nombre devrait aller croissant. C’est la raison pour laquelle il est utile de se préparer à des relations polono-islamiques qui iront en s’intensifiant. Pas seulement parce que l’Union européenne peut à tout moment imposer à la Pologne un certain quota d’immigrés mais aussi parce que ces immigrés sont présents en l’espace Schengen, ce qui signifie qu’ils peuvent s’installer en Pologne quand bon leur semble. Et ils viendront, même si la générosité sociale y est moindre qu’en France. La société polonaise doit dès maintenant prendre conscience du fait que les différences interculturelles et interreligieuses ne disparaitront pas par un dialogue amical et deux mots considérés comme magiques : « éducation » et « assimilation ».
Bientôt, nous aurons une belle occasion de comprendre ces différences : l’Arabie saoudite et la Turquie sont en concurrence pour la publication du Coran en polonais et son envoi gratuit vers notre pays. Ainsi, sur les étagères des librairies, nous verrons des copies à l’encre du Coran en polonais, de production arabe ou turque. Et cela vaut vraiment la peine de prendre le temps de le lire, que vous soyez chrétien, catholique, agnostique ou athée…
Aujourd’hui, on parle beaucoup dans les milieux de gauche de la petite minorité des Tatars pacifiques vivant depuis des siècles sur les terres polonaises parce que ceux-ci se sont assimilés à nos codes tout en restant musulmans. Cela a été rendu possible parce que cet accord entre « nos » Tatars et les Polonais s’est formé de manière naturelle à la suite de tourments historiques. Ce consensus n’est pas le fruit d’un décret juridique imposé artificiellement et semblable aux décrets que la politique de l’UE tente d’imposer aux États européens aujourd’hui : il est le résultat naturel de tensions, de conflits et finalement du dialogue. En outre, il convient de souligner ce qu’il faut absolument savoir : les générations les plus jeunes de « nos » Tatars ont décidé d’étudier en Arabie saoudite. De là, après avoir obtenu leur diplôme, ils rentrent en Pologne de manière moins pacifique et plus catégorique, pour ne pas dire radicale…
Il est vrai que l’idéologie islamique comporte de nombreux schismes et sectes diverses, en son temps « l’islam européen » (celui « en jupes courtes ») a même quelque peu fonctionné au Proche-Orient. On dit que les musulmans radicaux y ont avant tout assassiné les chrétiens d’Europe. C’est vrai mais l’autre groupe religieux que les musulmans assassinent le plus souvent est composé… d’autres musulmans, cf. conflits arabo-arabes.
Le christianisme a enseigné aux Européens le dégoût de la guerre, tendre l’autre joue étant même une vertu. Une telle valeur est totalement étrangère à l’idéologie de l’islam. Sachons que, même parmi les tribus les plus pacifiques et les plus miséricordieuses de l’islam, le concept d’orgueil règne et le combat pour défendre cet orgueil, voici la véritable vertu. Pour le musulman, tendre la seconde joue est une expression de faiblesse dont il faut avoir honte et qui détourne même d’Allah, ce qui mérite mépris et punition. Allah est un Dieu d’orgueil, de guerriers et d’élus. Seul celui qui reconnaît Allah est fidèle. Dans le chef d’un musulman, un chrétien est polythéiste, ce qu’il ne peut accepter car il ne peut être qu’un seul Dieu. L’idée chrétienne d’un Dieu Trinité un concept polythéiste, ce qui induit l’infidélité.
Dans un contexte d’intensification et d’exacerbation des relations entre la culture européenne et islamique, l’Europe joue un rôle clé. Ce sont nos gouvernements européens qui, par un sentiment historique de supériorité autoproclamée ainsi que par cupidité, désir de conquête et d’enrichissement aux dépens du Noir, du sauvage, du pauvre et du stupide, ont mené à la situation à laquelle nous sommes tragiquement confrontés : l’islamisation de l’Europe. Ceux qui postulent que tous les bateaux et radeaux de Syrie doivent être renvoyés aux États-Unis – car ils sont responsables de l’organisation actuelle des tragédies économiques et militaires dans le monde – se trompent. Cette responsabilité incombe également en partie à l’Europe : de la France à l’Angleterre, en passant par l’Allemagne et même l’Espagne qui a hérité de traditions colonisatrices. Ces traditions, outre leur besoin de conquérir et de s’enrichir aux dépens des autres, établissaient leur supériorité spirituelle et morale. À ce stade, rappelons que la Pologne n’a pas de réelle tradition de colonisation derrière elle : elle fut elle-même colonisée et démembrée à de nombreuses reprises.
La tragédie de nombreux pays européens comme l’Allemagne, la France ou la Suède, réside dans le fait que ces nations se sont en quelque sorte débarrassées de leur identité nationale et de leur propre tradition culturelle. Oui, elles s’en sont débarrassées afin que le multiculturalisme puisse être mis en œuvre. Aujourd’hui, toutes les manifestations du sens de l’identité nationale, qu’elle soit polonaise ou française, se heurtent à des pressions politiques et médiatiques, on traite ces manifestations de nazies, fascistes, racistes, xénophobes. Il est très facile d’accuser une personne de nazisme ou de xénophobie et, en raison du politiquement correct, peu de gens ont le courage de faire valoir les contre-arguments alors que le revers de la médaille de la bien-pensance existe: la xénophilie et l’oikophobie (peur de sa propre maison, de sa propre culture). L’oubli de nos racines nationales provoque malheureusement la dissolution de l’identité dans tous les champs de l’activité humaine, avec perte du sens de l’auto-identification. Il s’agit d’un mécanisme complexe conçu et mis en œuvre pour créer un lieu propice à « l’enrichissement culturel » des nations européennes, enrichissement venu évidemment de l’extérieur. Nous pouvons rechercher des sources de financement de ce mécanisme autour de deux noms célèbres: Soros et Rothschild.
Le mécanisme susmentionné, au processus très avancé en Suède, consiste à retirer à une société donnée le sens de son identité nationale et de son identité individuelle. Je pense que « l’expérience suédoise » doit prendre fin, elle devrait atteindre le sommet de son développement puis s’effondrer sous son propre poids et disparaître. Je ne souhaite pas de scénario catastrophe aux Suédois mais en observant la dénationalisation progressive de la culture et l’islamisation de cette nation, j’ai bien peur qu’il n’y ait plus d’espoir. En Suède, le niveau d’absurdités juridiques et politiques a déjà atteint son comble et il n’y a hélas pas de frein de sécurité dans ce processus. Les sociaux-démocrates ont plongé ce pays pourtant en plein essor dans une ruine mentale et le concept d’État-providence s’est mordu la queue. Certains tribunaux suédois sont soumis à la charia, le nombre de viols et de vols a augmenté de façon incroyable depuis la mise en place des quotas d’immigrés islamiques. Pourtant, il y a trente, vingt ou même dix ans, la Suède était l’un des pays les plus sûrs d’Europe.
À titre de comparaison, la Pologne jouit du taux de viols le plus faible d’Europe. Pardonnez-moi de ne pas citer les rapports et statistiques à ce sujet mais honnêtement, je ne veux pas le faire. Non pas par manque de respect pour le lecteur mais parce que j’ai maintes fois rédigé des articles sur des sujets similaires, préparés avec un soin extrême, en tentant de peser chaque mot, chaque information. Et ainsi, j’ai reçu des commentaires agressifs de la part des partis libéraux de gauche et féministes qui ont délibérément dénigré ou enterré toutes les informations que j’avais exposées. C’est pourquoi j’adresse cet article non pas à l’ensemble de notre société mais uniquement à ceux qui se sentent mal à l’aise face au politiquement correct, à la censure de gauche et qui s’inquiètent de l’avenir de l’Europe.
Mon cœur saigne quand j’entends les déclarations de féministes polonaises « émancipées » qui, interrogées sur les réfugiés islamiques et l’islamisation de l’Europe, élèvent la voix et répondent que « les Polonaises sont massivement violées par des Polonais » et que « la violence et les viols ne dépendent pas de la religion ». J’ai mis ces féministes entre guillemets car elles sont uniquement des épouvantails apparemment incapables de penser de façon critique. Ces dames me paraissent immunisées contre le savoir, je le dis avec honte et tristesse. Elles ne comprennent pas que les viols commis par les Européens sont une manifestation pathologique, c’est-à-dire une déviation des normes culturelles et juridiques alors qu’en terre d’islam les viols en font partie. Elles ne valident pas le fait que les enfants de sept ans et les femmes mûres sont violés en Suède, que les petites filles sont agressées dans les piscines urbaines, que les magasins sont systématiquement volés et que la plupart de ces crimes et délits sont commis par des migrants islamiques. Elles ne saisissent même pas que j’affronte l’islam en tant qu’idéologie politique…
J’espère que la Pologne tirera des conclusions concrètes et constructives de la triste expérience suédoise. Les problèmes auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui sont d’une réelle complexité. Les frictions de deux systèmes culturels et politiques distincts vont croissant, ce qui laisse à craindre que les conflits ne deviennent de plus en plus fréquents à court et moyen terme. Il convient de souligner ici que l’afflux de migrants islamiques en Europe peut provoquer une activation des mouvements nationalistes. Mais la responsabilité de l’émergence de ces mouvements ultras de droite incombe à la gauche. Parce que l’extrémisme et le radicalisme sont nés parce que les postulats et les gouvernements de gauche libérale ont échoué, affaiblissant les citoyens en les diluant dans une masse hétérogène. Si le monde européen réaffirme son nationalisme et bascule un jour dans toute forme de fascisme ou de racisme, ce sera dû aux libéraux de gauche et aux mouvances gauchistes de tout ordre.
Ceux qui m’accusent d’être un valet de la droite seront surpris. Je ne m’intéresse ni au discours politique ni au discours social de gauche car je considère ce genre de discussion comme un anachronisme du siècle dernier. Je n’ai pas voté pour les nationalistes PiS mais aujourd’hui je leur accorde ma confiance. Je ne suis impliquée dans aucun mouvement politique et la seule déclaration que je puisse faire en toute honnêteté est « Je déteste les communistes, les socialistes, les marxistes »
Selon mes capacités, je tente de lutter contre les tentatives de la tyrannie politiquement correcte de noyer notre culture, contre les dangers de l’afflux d’idéologies politiques islamiques. Spirituellement, je ne m’identifie pas au catholicisme ou à toute une vision religieuse mais j’accepte le catholicisme polonais comme dimension de notre tradition culturelle autochtone et je célèbre Noël et la fête de Pâques avec un grand plaisir. Au fond de moi, je sens agnostique encline à croire que l’Absolu pourrait exister.
Justyna Karolak, 20 septembre 2017
http://resistancerepublicaine.eu/2019/06/26/justyna-karolak-islam-en-pologne-abecedaire-du-probleme/
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