dimanche 24 décembre 2017

Le mythe de l'apport scientifique et culturel de la civilisation arabo-musulmane

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L’apport de la civilisation arabo-musulmane à l’Occident se résume à peu de choses. Le mythe de l’âge d’or scientifique de l’islam bat de l’aile, tout comme celui de l’âge d’or Andalou.

Les grecs 

Héron d'Alexandrie 10 ap. J.-C

Inventeur d'un distributeur automatique d'eau bénite.
Inventeur de portes automatiques.
Inventeur de la boule à vapeur (principe du réacteur)

Archimède 200 Avant JC 800 avant l'islam !

invente le palan, la vis permettant de monter de l'eau.
Utilise l'effet des miroirs pour griller les voiles de bateaux ennemis.
invente le canon à vapeur.


Philon de Byzance 200 Avant JC.

invente le cardan (utilisé comme gyroscope dans nos avions ou nos voitures),
invente aussi le moulin à eau
invente la catapulte la catapulte
fabrique une statue versant le vin dans un verre posé dans une main (1er robot).

Ctésibios d'Alexandrie 200 Avant JC.

Fondateur de l'école des mécaniciens grecs d'Alexandrie.
Invente la pompe à eau et l'horloge à siphon.

Les Romains 

Jules César 100 ans avant JC = 700 avant l'islam !

Invente un pont de 400 m sur le Rhin en 10 jours.
La baliste qui tire à 400 m 1 carreau toutes les 10 secondes

Les romains: 

construisent la citerne basilique sous Constantinople (83 millions de litres d'eau). 
construisent un tunnel de 1500 M au lac Nemi, 
construisent des roues à aubes à Rio Tinto pour extraire l'eau d'une mine d'argent. 
construisent à Barbegale (au Sud d'arles) 16 moulins à eau accolés cul à cul pour moudre la farine. 
construisent la polipastos, une grue permettant de lever des pierres de 3 tonnes. 
créent 400 000 kms de voies routières, 
construisent 50 kms d'aqueducs pour alimenter Nîmes en eau. 
inventent le béton et en coulent dans la coupole du Panthéon de Rome ... toujours debout depuis 2000 ans 

Qu'ont réalisé les islamistes ? 
Ah ! oui ...
détruire les Bouddhas en Asie, 
détruire Palmyre, 
détruire les églises et les temples en Orient et au moyen orient... avec le projet de détruire les pyramides et Rome. 
Soyons honnêtes, ils ont construit des mosquées pour s'abreuver de Coran.

3. 110 : "Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes"..... pendant que d'autres attardés continuaient à inventer plus de choses utiles (écoles, hôpitaux, moteurs, téléphones, barrages, puits de pétrole, etc ). Les occidentaux doivent comprendre qu'il est plus important d'entrer dans les WC du pied gauche et d'en sortir du pied droit, se torcher avec des cailloux ronds et de la main gauche !!!!!! 
Les instruments de nettoyage sont d'une part l'eau pure et d'autre part la matière sèche, pure et torchante. Il est permis de se nettoyer à l'aide de l'un des deux instruments encore que l'eau soit meilleure. L'honorable épouse du Prophète (PSL) Aïcha (qu'Allah l'agrée) a dit aux femmes : « Habituez vos maris à se nettoyer avec de l'eau après l'accomplissement d'un besoin, j'éprouve de la pudeur à le leur dire ; le Messager d'Allah procédait ainsi » (rapporté par Tirmizî). Mais si la personne utilise l'eau et une matière torchante, il doit se torcher d'abord avant de se nettoyer à l'eau. La matière torchante doit être une matière qui ne fasse pas mal et ne présente aucune utilité (cailloux, papier hygiènique etc.), ni en or ou en argent. En outre, il est interdit de se torcher sur un mur (matière sèche non pure) ou avec un os ou un excrément. La matière torchante doit être en nombre impair (3,5,7...) selon les besoins (par exemple trois cailloux ou cinq coupures de papier hygiènique). D'après un hadith rapporté par Mouslim, Silman a raconté que « le Prophète (PSL) leur a interdit d'uriner et de déféquer en direction de la qibla, de se torcher avec la main droite et avec moins de trois cailloux ou avec un excrément ».

extrait de http://www.ihsaane.org/accomplissement-besoin.php

M : 
Les pays musulmans sont sous-développés, oui mais pourquoi ? Ce sont bien des américains, des mécréants qui ont inventé al-Qaida pour combattre l'URSS? Ce sont bien des américains, des mécréants, qui sont intervenus en Irak, en lâchant des bombes sur la tête des civils, tuant 1 million d'enfants irakiens ? Ce sont bien les Américains qui ont financé et supporté les rebelles d'Alqaida en Libye? Ce sont bien des Français et Américains qui ont bombardé la Libye sauvagement ? Ce sont bien les Américains qui ont financé et supporté les rebelles "modérés" en Syrie ? Ce sont bien ces mécréants qui se présentent toujours comme des réformateurs et qui lorsqu'ils interviennent dans un pays, eh bien bizarrement, c'est le chaos et la corruption qui se propagent ? Ce sont bien les Américains, les mécréants, les meilleurs alliés de l'Arabie saoudite et du Qatar, sources du terrorisme ? Ce sont bien des mécréants qui ont mis en place le FMI et la Banque mondiale et qui aujourd'hui ont endetté injustement les pays africains ? 

Et les musulmans n'ont rien inventé ? Ah bon ? Un exemple : L'Algèbre que vous étudiez à l'école n'a-t-elle pas été inventé par el-Khawarizmi, un savant musulman ?

ML'Algèbre existe depuis les Assyriens. Et sans le zéro (invention indienne), ton savant compterait encore avec un boulier, piqué aux chinois. 

Ne te fatigue pas, les ARABES n'ont RIEN INVENTÉ qui ait changé la face du monde. Ils ont transmis, compilé, perfectionné, comme toutes les autres civilisations, mais surtout pillé les civilisations antérieures ! Et TOUS les documents qu'ils ont eu en main ont été traduits par des religieux CHRÉTIENS (Soit au Moyen-Orient, soit en France, surtout au Mont saint-Michel)  

Boussole, poudre à canon, imprimerie, le papier, l'irrigation ne leur doivent RIEN!

Et je ne te parle même pas des inventions modernes, où alors, là, ils sont TOTALEMENT ABSENTS ! Je te fais grâce : de la télévision, du sous-marin, de l’informatique, des moteurs électriques et thermiques, de la fusée, du satellite, des corticoïdes, des anesthésiques, de la congélation, du tube fluorescent, du CD et du DVD, du laser…

M : Mon cher ami, je n'ai pas parlé d'arabes dans mon commentaire, mais de savants musulmans. Et Al khawarizmi, si je me trompe pas, est perse et non arabe, donc ne commencez pas à me faire des arguments sur les arabes. Si les musulmans n'avaient rien inventé, vos écoles européennes ne leur feraient pas l'éloge dans le domaine des mathématiques. C'est quelque chose que vos écoles m'ont appris en tout cas.

NM :
Les mathématiques viennent des Indiens, pas de l'islam, c'est l'oligarchie mondialiste qui vous tresse des lauriers, alors que vous êtes la 5e roue du carrosse de l'humanité, pour rester poli. Même le couscous ne vient pas de cette secte, il a été amené par les esclaves noirs que l'islam s'est fait un plaisir de massacrer par millions pendant des siècles.
https://lislampourlesnuls.blogspot.com.es/p/islam-et-esclavage.html

M : J'ai l'impression que ça vous vexe quand on vous dit que des savants musulmans ont inventé des chose dans le domaine mathématique, comme si c'était offensant.

Encore mes profs maths ne le cessent de le répéter, et ceci même à l'université! Il étaient aussi doués et connus pour l'architecture et la géométrie. Faites un tour dans l'histoire de l' Andalousie, vous y découvrirez des choses !

N:L'Andalousie c'est en Europe, rien à voir avec l'islam, et si des musulmans se sont montrés créatifs, c'est uniquement en récupérant à leur profit les découvertes occidentales. Les musulmans n'ont jamais rien construit ex nihilo, ils ont toujours recyclé les monuments des autres en mosquées.

M : "L'Andalousie c'est en Europe", nooon sérieux ?!! A ce que je sache, je n'ai pas dit qu'elle se situait au moyen orient, non ? Je te rappelle qu'a un temps les musulmans étaient au pouvoir en Andalousie et ont apporté bcp de chose. Concernant l'architecture islamique mon très chère, il y'a par exemple la mosqué de Cordoue qui a été construit par les musulmans. Si vous ne connaissez pas l'architecture islamique et la géométrie islamique, ou la mosaique islamique, c'est votre problème, je ne vais pas perdre mon temps la -dessus. J'étudie dans une université d'architecture et je vous assure que quand on parle de son histoire, les profs n'hésite pas à citer l'architecture islamique et sa géométrie. Donc je répète même dans vos pays qui sont pourtant hostile à l'islam, l'enseigne dans vos école, ça c'est bien parce qu' ils ne peuvent pas l'ignorer.

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pre paval : marvyn marvyn. 
Le coran : un livre écrit par des bédouins qui savaient à peine lire et écrire
marvyn marvyn : pre paval a bon un livre ecrit par des bedoin arabes et bein ils avaient une connaissances du futur , des voyageurs du temps donc vu que le coran parle d3 chose qu'on a decouvert qu'au 19ème siecle

Duke of Lorraine : On pourrait dire la même chose des grecs antiques qui avaient réfléchi à la notion d'atome (sans oublier l'éolipyle qui peut être vu comme un précurseur de la machine à vapeur). Et ces "miracles scientifiques" sont tellement vagues et tirés par les cheveux, que je suis sûr qu'on pourrait trouver des équivalents dans Harry Potter. Tiens maintenant que j'y pense, les journaux magiques ne sont pas très loin des tablettes. J.K. Rowling 1 - 0 Mahomet.

Bon ensuite admettons que les bédouins du 7ème siècle avaient accès à un manuel pour obtenir la technologie industrielle, mais ont de toute évidence échoué à l'utiliser. Ce n'est pas particulièrement flatteur pour eux, quand on sait par comparaison avec quelle efficacité les Japonais se sont modernisés dans la seconde moitié du 19ème siècle.

 Made in Saxen über alles : Arnaud      Très intéressant exposé sur les dates où l'esclavage aurait été aboli.
Alors, je parle des pays que je connais: Pakistan, Afghanistan,  Pays arabes du Golfe, Mauritanie.... et aucun de ces pays n'a cessé l'esclavagisme, comme tu le mentionnes aussi. Tu imagines bien que c'est ancré dans leurs gènes, à ces tarés.
Même en Afrique Noire cela dure encore.


Made in Saxen über alles : diabe diabira   Ah oui, parlons-en "des muz venant d'Afrique pour défendre la France":   

pre paval : Made in Saxen über alles   J'ignorais ce détail, mais la sunna les autorise à violer des captives de guerre. (Coran 4, 24)



PUBLIÉ PAR ROSALY LE 26 NOVEMBRE 2015

Juderia – maison de naissance de Maimonide

L’apport de la civilisation arabo-musulmane à l’Occident se résume à peu de choses. Le mythe de l’âge d’or scientifique de l’islam bat de l’aile, tout comme celui de l’âge d’or Andalou.

L’extrait ci-dessous, rédigé par un intellectuel palestinien, à priori objectif, vient confirmer.

« la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258 »

« Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes », tel était le titre d’une page du Courrier international du 29 juillet 2004 qui traduisait un texte de l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr tiré d’«Ad Safir» à Beyrouth. On y apprend que « la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258 », à la suite de laquelle les arabes cessèrent de créer et d’innover, excepté dans certains domaines limités et disparates.

« Or, la civilisation occidentale a été portée par trois innovations : l’imprimerie, la boussole et la poudre donnant la suprématie militaire ». Et ces innovations sont venues de Chine, dit l’auteur.

Le génie de l’Europe a toujours été d’intégrer et de développer des apports extérieurs. La pensée occidentale est ouverte sur l’innovation, contrairement à la pensée arabo-musulmane (autre constat de l’auteur précité).
Dès lors, qu’ont apporté à la civilisation occidentale les Avicenne (980-1037), Averroès (1126-1198) et Ibn Khaldun (1332-1406) ?

Eh bien l’Europe n’a pas eu besoin de ces penseurs arabes pour avancer sur la voie du progrès, conclut Saqr Abou Fakhr. Il explique :

« Sinon, on serait en droit de se demander pourquoi les principes énoncés par Averroès auraient été un facteur décisif de la Renaissance en Europe alors qu’ils n’ont eu, à la même époque, aucune influence sur la civilisation arabe ». Et il donne cette explication: « En fait, Averroès, Ibn Khaldun et Avicenne se trouvaient en quelque sorte en dehors du courant dominant d’une culture arabe qui les a d’ailleurs refusés et rejetés. Une culture qui, déjà à l’époque, sombrait tout comme aujourd’hui, sous le poids des fatwas, des oulémas, des théologiens et récitants du Coran, du même acabit qu’Al Ghazali, Ibn Taymiya, Al Chafei et Al Achaari »

Pourtant, les arabo-musulmans et certaines élites intellectuelles et politiques occidentales, continuent à affirmer que sans les Arabes, l’Europe n’aurait jamais pu sortir de l’obscurantisme du Moyen Age, les premiers par esprit de revanche sur l’Occident, les seconds dans le but de faire accepter l’islamisation de nos pays.

Essayer de nous faire croire que c’est grâce à l’apport des arabo-musulmans que l’Occident a pu se développer et progresser relève de la pure fantaisie, inspirée par la méconnaissance de l’histoire de l’islam et de l’Occident.

L’islam a-t-il été créatif ou innovateur ?

Difficile à prouver, mais guerrier et envahisseur, certes oui. Les armées arabo-musulmanes se sont distinguées par leur soif de conquête et l’invasion de nombreux pays, dans le seul but d’y apporter l’islam par la force du sabre. Lors de leurs invasions barbares, les arabo-musulmans ont soumis les habitants et se sont appropriés leurs inventions et découvertes, puis les ont « arabisées » par le truchement du vocable.

Les musulmans ont importé les chiffres dits arabes — qui remplacent les chiffres romains — la numération positionnelle et le zéro ? Ce sont des inventions d’origine indienne. L’inventeur du zéro de position s’appelle Brahmagupta, grand astronome et mathématicien indien. Et c’est un mathématicien perse qui inventa l’algèbre.

L’imprimerie, la boussole et la poudre à canon furent inventées par les chinois. De nombreux savants du mythique « âge d’or arabe » n’étaient pas tous des arabes d’ailleurs, mais furent arabisés et assimilés, comme le savant Perse Avicenne, des savants Ouzbeks, et des savants Berbères d’Andalousie.

Un autre mythe de l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane qui a la vie dure et resurgit de plus belle, comme une légende, est celui de la transmission du savoir grec à l’Occident, à l’origine du siècle des Lumières, par les arabo-musulmans.

Si la civilisation arabo-musulmane a pu, effectivement, briller pendant deux siècles, elle le doit, en quelque sorte, aux érudits arabes qui firent traduire tous les textes qui présentaient un intérêt scientifique quelconque. Les textes grecs furent traduits par des Chrétiens d’Orient, à partir du syriaque ou directement du grec, et non par des Arabes.Toutefois, Il y avait aussi une filière parallèle, constituée par des moines copistes, qui traduisaient directement du grec en latin.

Le rôle des Arabes dans la transmission du savoir grec à l’Occident est un mythe

Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ne lisaient pas un mot des textes originaux, mais seulement les traductions en arabe faites par les Araméens chrétiens.

Cette transmission du savoir et de la science des Grecs à l’Occident se fit surtout grâce aux Chrétiens d’Orient et aux moines d’Occident, une vérité que certains de nos islamophiles essayent de gommer en réécrivant l’histoire du Moyen Age. Décidément, la réécriture de notre histoire devient le passe temps favori de nos dhimmis intellectuels, au service de l’islamisation de l’Occident.
L’Occident d’ailleurs ne rompit jamais ses liens avec les enseignements des anciens grecs, grâce aux traductions des Chrétiens d’Orient et des Moines d’Occident, et les Arabes ne jouèrent aucun rôle dans le développement de l’Occident, qui progressa au fil de siècles, et l’amena à la position dominante actuelle.

Ces érudits, dévoués corps et âme à la cause de l’islam, semblent oublier que la civilisation européenne résulte d’un métissage entre la pensée hellénistique et judéo-chrétienne, et cette civilisation a des racines qui remontent au Ve siècle avant Jésus-Christ. Elle existait bien à avant l’invention de l’islam ! Par contre, la civilisation arabo-musulmane ne dura que deux siècles, et depuis le 13ème siècle, elle n’a guère progressé.

Nos intellectuels et politiques islamophiles se plaisent à nous rabattre les oreilles avec une contrevérité flagrante, affirmant que les racines de l’Europe sont autant chrétiennes que musulmanes, dans le but de diluer notre civilisation judéo-chrétienne, voire la faire disparaître dans les abysses de l’islam.

A ce sujet, dans son livre « Aristote au Mont Saint Michelhttps://blogger.googleusercontent.com/img/proxy/AVvXsEhtD_5dBH1n_2Or-4-JdGu4U4IeGEzMj1FRMZq7qClbYz_hixU8UQa2x7ZWNXv2lNLjwOHD_msbSWlUMRiPMKOSNw617yCIFN3oTm_EIqT3Ldv7DQiLRmsSAUY8Cv9ym2SwW498_-or3Yjl_zwhXmTcf_Ml7tYUsMLuGObekBUITUWJ8Ck37qne »* Sylvain Gougenheim réfute cette thèse mensongère.

Son livre lui a d’ailleurs valu de nombreuses critiques, car il a eu l’audace de prouver que la transmission du savoir grec en Occident ne devait rien à l’islam, ce qui est à contre courant de la « bienpensance » actuelle, qui veut à tout prix voir dans l’islam toute la beauté du monde, l’islam des lumières, l’islam qui illumina le Moyen Age, plongé dans un affreux obscurantisme. C’est à l’Orient Chrétien que l’Occident est redevable et non au monde musulman.

« Les images biaisées d’une chrétienté à la traîne d’un ‘Islam des Lumières’ relèvent plus du parti pris idéologique que de l’analyse scientifique », écrit Gougenheim.

Finalement, le seul mérite des arabo-musulmans de l’âge d’or de l’islam fut de faire traduire par les Chrétiens Syriaques les textes grecs, qui leur apportèrent toutes les connaissances qui leur faisaient défaut, et ce dans tous les domaines, car ils étaient, avant tout, des guerriers et des marchands. Ils ne profitèrent de ces connaissances que pendant deux siècles, puis la culture musulmane sombra à nouveau dans l’obscurantisme sous l’influence des fatwas, des oulémas, des théologiens du coran, du salafisme, au nom du retour aux valeurs des ancêtres, pour qui le rationalisme équivalait à l’athéisme, punissable de la peine de mort.

Enfin, le dernier mythe de l’âge d’or arabo-musulman, celui de la grande tolérance de l’islam, imaginé par les islamophiles, pour nous faire accepter l’islam, s’effrite également.


Pour accepter l’islam, l’Europe a forgé le mythe de l’Andalousie tolérante

Merci à Anne Marie Delcambre et à Bat Ye’Or pour leur lucidité et leur contribution à la vérité :

« Pour accepter l’islam, l’Europe a forgé le mythe de l’Andalousie tolérante qui aurait constitué un âge d’or pour les trois religions. Tout ce qui concerne les combats, le statut humiliant du non musulman, ou dhimmi, a été soigneusement gommé. Il s’agit d’une véritable falsification de l’histoire réelle » Anne Marie Delcambre.

« Les dhimmis connaissaient de terribles contraintes, ils étaient assassinés pour des peccadilles et leur témoignage ne comptait pas. L’interdiction de porter des armes les rendait très vulnérables. Il leur était interdit de construire ou de réparer leurs lieux de culte. Leurs vêtements discriminatoires, obligatoires, les exposaient à la vindicte et aux insultes dans la rue. C’est d’ailleurs là l’origine de la rouelle imposée aux juifs en 1215 par le Concile de Latran. Dans la rue, les dhimmis devaient marcher rapidement, les yeux baissés, passer à gauche des musulmans, c’est à dire du côté impur, et enterrer leurs morts en courant. Leur culte devait être silencieux et les processions étaient interdites.

Ils vivaient dans des ghettos dont on fermait les portes le soir. Le mariage d’un dhimmi avec une femme musulmane et le blasphème contre l’islam étaient évidemment punis de mort (…). Souvent accusés de collaborer avec les chrétiens de l’extérieur, les dhimmis chrétiens tentaient de détourner la colère islamique contre les juifs (…).

Cette histoire, qui a affecté une si large proportion de l’humanité, n’est même pas étudiée dans les universités. Elle est ignorée, alors qu’elle exige d’être examinée dans sa globalité et sa complexité.
C’est une histoire de violence, d’esclavage, de souffrance, de viols, de déportations, d’humiliation. Cette histoire a été occultée à l’époque de la colonisation, puis plus tard quand l’Europe a fondé ses relations avec le monde arabo-musulman, sur le partenariat ». Bat Ye’or

Cette « tolérance » islamique de l’âge d’or andalou sévit encore de nos jours en terre d’islam, et risque de se répandre en Occident, si nos gouvernements persistent dans leur politique d’islamisation.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

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Les Européens ne doivent rien, mais alors rien, aux musulmans !


Sans les Arabes, nous ignorerions tout de la civilisation grecque. Ce sont eux qui nous l'ont transmise au Moyen-Âge. En somme, si Aristote est grand, c'est qu'Allah est son prophète. Ce mythe qui pollue les manuels scolaires et les consciences européennes vient d'être détruit. Anéanti. Pulvérisé. Par un professeur d'histoire médiévale. Gloire à lui. Et mémoire éternelle à Constantinople !

« Les musulmans, désireux d'apprendre les sciences des autres nations, se les approprièrent par la traduction, les adaptèrent à leurs propres vues. » Ibn Khaldûn, Muqqadima VI, 4, trad. Rémi Brague 
Plongée dans les ténèbres du Haut Moyen-Âge, l'Europe errait sans but, privée de mémoire après les Grandes Invasions(1). Le ciel rougeoyait d'incendies barbares, brasiers dantesques où achevait de se consumer une romanité décadente. L'Église installait son cortège de superstitions et son monachisme omniprésent. Elle collaborait - déjà - avec des proto-nazis portant casque lourd et longues tresses blondes, tout droit sortis de leurs forêts wagnériennes, qui n'avaient pas lu Marguerite Duras, ne s'essuyaient pas même les calligae avant de se vautrer dans l'atrium et se torchaient avec le Critias de Platon. Tout ce beau monde festoyait dans les ruines gallo-romaines en rotant du vin de Lugdunum, et lorsqu'on leur demandait qui était Aristote, ils hésitaient entre un pornographe néo-platonicien et une marque de machine à laver. Saccagée, la culture grecque et latine ; oubliées, les leçons des philosophes : l'antique sophia perennis descendait aux catacombes au son du Credo.

C'est alors que, dans le chant des muezzins, le cliquetis des yatagans et les youyous des bayadères, le soleil se leva (à l'Orient, comme de juste) ; sa lumière éclaira l'Occident avec générosité, irradiant les mathématiques, la médecine et la philosophie. De leur Empire humain et tolérant, rationaliste et scientifique, les Arabes, qui avaient lu et bien entendu amélioré les Grecs, transmirent libéralement ce savoir à nos ancêtres pour les faire sortir de leurs terriers. Belle opération humanitaire qui n'aboutit hélas à rien. Car, ingrats comme les Infidèles que nous étions, nous récompensâmes un peu plus tard nos bienfaiteurs désintéressés par les Croisades, la colonisation, les foyers Sonacotra et Michel Houellebecq.

L'Histoire réécrite à grands coups de sourate dans le crâne

Mais la Vérité finit toujours par triompher de l'ethnocentrisme occidental, et le regroupement familial a fini par réussir là où Saladin et Soliman le Magnifique avaient échoué. Nos enfants réapprennent aujourd'hui à l'école tout ce qu'ils doivent aux ancêtres de leurs petits camarades de classe musulmans. Des rapports officiels de l'Union européenne demandent la révision des manuels scolaires pour y inclure l'immense place que tient l'Islam dans notre identité. De lycées Averroès en « racines musulmanes de l'Europe », de mosquées-cathédrales en réinterprétations de la bataille de Poitiers (Charles Martel était le premier lepéniste), l'Histoire est redressée à grands coups de sourates tolérantes. La culture, l'art et le savoir européens viendraient en droite ligne de l'empire Abbasside. Exit Godefroy de Bouillon et saint Bernard, bienvenue Avicenne et Mehmet le Conquérant. Bysance et les mille ans de l'Empire romain d'Orient, conservatoire de la sagesse grecque qui jamais ne coupa les ponts avec la chrétienté latine, tout en la protégeant contre le cimeterre islamique ? Nul et non avenu. La Patristique, les écoles de traduction des monastères chrétiens ? Idem.

Proclamés instituteurs de l'Europe, les Arabes, dont il est du dernier chic dans les dîners en ville de citer les grandes figures intellectuelles comme Ibn Farab, Avicenne ou Averroès (2) se retrouvent avoir tout inventé. Et tant pis si personne n'a vraiment lu ces philosophes hétérodoxes dont on voudrait qu'ils aient été des rationalistes avant l'heure, interprétation en totale contradiction avec leur approche de la vérité musulmane. Ceux qui les citent compulsivement sont ceux qui les maîtrisent le moins. Luc Ferry, qui s'était abrité derrière Averroès pour critiquer le discours de Ratisbonne de Benoît XVI, s'est ainsi fait humilier justement sur la chaîne de télévision KTO par le professeur Brague - arabisant et vrai spécialiste d'Averroès, lui -, qui avait démontré la cuistrerie et la minceur du vernis de connaissance de l'ancien ministre dans ce domaine difficile.

Mais détail, détail que tout ceci. Nous devons tout aux Arabes. Ils sont donc ici chez eux, et il est normal, au nom de leur dette intellectuelle, que les Européens leur fassent une place grandissante dans leurs pays de vieille chrétienté. Il fallait tout de même y penser. Au moment où l'antiracisme à sens unique commençait à s'essouffler, l'histoire prend opportunément le relais, alors que grossit en Europe une communauté musulmane prolifique persistant à détester les Roumis. En leur répétant qu'ils sont nos maîtres, ils finiront peut-être par nous aimer ? La vulgate imposée aujourd'hui par lâcheté et multiculturalisme capitulard tend en somme à faire passer des conquérants destructeurs pour des parangons de science et de culture, sous prétexte de les intégrer à une civilisation qui ne leur doit rien et s'est bâtie contre eux.

« C'est grâce aux penseurs arabes que l'Europe a connu le rationalisme » !

Reste un détail gênant : la dette «éternelle» soi-disant contractée par l'Europe auprès des savants arabes, qui lui aurait permis de renouer avec l'héritage grec et de sortir des ténèbres, est une fable grossière et politiquement orientée. Dans Aristote au Mont Saint-Michel, Sylvain Gougenheim, professeur à l'École Normale de Lyon, le démontre sans appel, en un mélange de clarté et d'érudition qui force l'admiration, et rappelle les collaborationnistes aux réalités de la critique historique objective(3).

Pour l'auteur, dont l'argumentation foisonne d'exemples concrets, nous devons tout aux Grecs sans que les «Arabes» n'y aient jamais rien ajouté de sérieux. Il y a bien eu transmission directe de l'Hellade à l'Europe chrétienne, qui n'a jamais perdu le contact avec les sources de son héritage classique, même au Haut Moyen-Âge. Une affirmation essentielle, étant donné la force des falsifications actuelles relayées par nos «élites». Car à écouter les «experts» autorisés, l'empire des Abbassides aurait non seulement sauvé le legs antique, mais encore aurait-il été intrinsèquement supérieur aux autres cultures de l'époque !

Ainsi parle Mme Zeinab Abdel Aziz, professeur de civilisation française à l'université AI-Azhar du Caire : « Tout l'Occident dans son ensemble a été édifié sur l'apport indéniable de l'Islam […], c'est grâce aux penseurs arabes que l'Europe a connu le rationalisme »(4). Tahar ben JelIoun ne dit pas autre chose dans son médiocre L'islam expliqué aux enfants (5), et le très doué Amin Maalouf propage cette vision irénique d'un Orient pacifique «violé» par les méchants Européens dans son très partisan les Croisades vues par les Arabes(6).

Il faut comprendre cette frustration : que fait-on quand la culture à laquelle on appartient n'a rien produit de durable, et a tout emprunté à des civilisations conquises par la violence, parasitées et réduites à la dhimmitude, des Byzantins aux Perses, des Indiens aux Juifs ? On invente, on sublime, et l'on s'approprie les mérites des autres pour retrouver une estime de soi que l'Histoire s'obstine à déclarer sans objet. Il serait dommage de se gêner, d'autant que les lointains et indignes héritiers des Grecs, Romains, Croisés et Byzantins haïs et jalousés collaborent aujourd'hui à cette réécriture par pure haine de soi.

La vérité, c'est que les musulmans furent à l'école des chrétiens

Sylvain Gougenheim résume lumineusement le problème actuel : « S'impose désormais l'image biaisée d'une Chrétienté à la traîne d'un “Islam des Lumières” auquel elle devrait son essor, grâce à la transmission d'un savoir grec dont l'époque médiévale avait perdu les clefs. On parle d'un “héritage oublié” dont il faudrait “rendre conscients les Européens”. » Une manœuvre dont il démonte les ressorts en redressant quelques idées reçues :
• Les invasions barbares avaient détruit le savoir antique en Europe. Faux : « Les récents travaux des antiquisants et des médiévistes ont montré que cette période des Ve-VIIIe siècles ne fut pas si catastrophique, les facteurs de dislocation, bien réels étant atténués par des éléments de continuité. » On traduisait directement les auteurs grecs à la cour de Charlemagne, de Louis le Pieux, et de Charles le Chauve.

• Ce sont les manuscrits arabes qui ont fait connaître Aristote à la chrétienté. Faux : « Cinquante ans avant que ne démarre en Espagne la traduction des versions arabes d'Aristote, l'œuvre avait été traduite directement du grec à l'abbaye du Mont Saint-Michel. »

• Le monde islamique était un univers homogène. Faux : « L'univers arabe ne peut être réduit à une seule foi […] Les Arabes chrétiens et les chrétiens arabisés du fait de la conquête musulmane constituaient encore près de la moitié de la population des pays d'Islam aux alentours de l'an mil. » Et ce sont ces derniers, enfants perdus de Byzance et du savoir grec mais toujours chrétiens, qui fournirent pendant des siècles à la civilisation musulmane son socle de connaissances : « Jamais les Arabes musulmans n'apprirent le Grec, même al-Farabi, Avicenne ou Averroès l'ignoraient. » À cette époque «brillante» de la civilisation arabe comme à l'époque moderne, les musulmans furent à l'école des chrétiens arabes, perses et grecs qu'ils avaient soumis et qui leur fournirent l'immense majorité de leurs médecins, lettrés, traducteurs, et mathématiciens (7).

• Le passage de l'univers scientifique et philosophique grec s'est fait naturellement vers le monde islamique, avant d'être transmis facilement à l'Europe par ces derniers. Faux : « Quel texte philosophique, quel raisonnement scientifique peut sortir indemne de transformations où le vocabulaire et la pensée basculent d'un système indo-européen à un système sémitique avant de faire retour au texte d'origine » ? De plus : « la croyance en la nature incréée du Coran mit d'importantes répercussions sur la possibilité d'une expression libre de la pensée. » Les plus originaux des penseurs arabes, comme Ibn Khaldûn, ont pu selon certains, tout en restant croyants s'échapper des catégories transcendantes et étroites de l'Islam pour réfléchir sur la possibilité d'une Raison autonome (8). Mais ce furent des exceptions, moins d'une dizaine. Pas de Thomas d'Aquin musulman pour faire dialoguer le Coran et Aristote. Tout resta, y compris chez Averroès et Avicenne, et encore plus chez Al-Ghazali, totalement et étroitement enfermé dans le carcan du Livre.

• L'Islam a inventé la science moderne. Faux : « la science moderne s'est développée à partir du XVIe siècle, et seule l'Europe peut en revendiquer la paternité. »

• Le filtre islamique était nécessaire pour que l'Europe renoue avec son héritage antique. Faux : « L'hellénisation de l'Europe médiévale fut le fruit des Européens [… ] Un fil directeur part des cités grecques et unit les Européens à travers les âges. »

• L'Islam était éclairé, raffiné, spirituel, tandis que l'Occident était brutal, guerrier et conquérant. Faux : l'Islam ne fut jamais riche que des civilisations qu'il asservit, pilla et détruisit, jamais l'Europe ne fut en paix tant que les musulmans étaient forts, Byzance - et non la Mecque - fut finalement détruite, la Méditerranée ravagée, les Croisades (entreprises pour délivrer des terres chrétiennes) échouèrent, les Turcs parvinrent jusqu'à Vienne après avoir dévasté tous les Balkans… Qui menaçait qui ?

Aristote au Mont Saint-Michel devrait être offert à tous les étudiants en histoire, à tous les journalistes, et se retrouver dans toutes les bibliothèques des Européens conscients de leur héritage. La prochaine fois qu'un cuistre vous entreprendra sur Avicenne et les «savants» arabes, vous pourrez lui river son clou en remettant les choses dans leur contexte, et la civilisation bédouine à sa place (qui n'est pas sur l'Acropole). Le premier devoir est de se former culturellement. Qui s'élèvera, sinon, contre le mensonge, à l'heure où l'inculture domine ? Elle est bien lointaine, cette période du VIe au XIIe siècle où s'est noué tout notre héritage. Et c'est pourtant là que s'est accomplie, entre les derniers Romains et les premiers Capétiens, la synthèse proprement européenne entre Athènes, Rome et le principe spirituel chrétien(9). La synthèse dont tous, nous sommes issus.

La sagesse, la beauté et la lumière grecques ne leur doivent rien

C'est cette période que les islamomanes revisitent en apprentis sorciers pour en faire naître le fantasme bien marketé de mahométans tolérants et hellénisés. Le viol s'accomplit en silence, car ces « âges obscurs » n'intéressent pas grand monde. C'est un peu comme la période de l'Histoire de France qui s'étend de 1850 à 1914 : rien de moins connu, et pourtant tout est là des contradictions, des falsifications et des mythes dans lesquels s'enracine « la République des républicains » qui a fini par se confondre, brigandage mémoriel confondant, avec la France tout entière et ses 1 500 ans d'Histoire.

Faudra-t-il, pour prix de «l'arrogance», de la «cruauté» et de la «barbarie» occidentales supposées, accepter de voir ainsi notre histoire travestie au bénéfice de la multiculturalité triomphante ? Les Européens ne doivent que peu de choses aux musulmans, en dehors des pillages, des destructions, des invasions, et de quelques équations mathématiques. S'ils ont une vraie dette, c'est envers une autre civilisation.

Il faut aussi laisser la conclusion sur ce point à Sylvain Gougenheim : « Le monde occidental chrétien du Moyen-Âge fit de son mieux pour retrouver le savoir grec. Il y parvint au terme d'un étonnant effort pluri-séculaire dont la constance et l'opiniâtreté témoignent de l'intime conviction que là résidait la matrice de sa civilisation. Il a, dans cette quête, une dette envers l'Empire romain d'Orient, Constantinople, grand oublié de l'héritage européen, qui partageait avec lui un même patrimoine culturel et civilisationnel, celui de l'Antiquité classique. »

Il suffit d'examiner deux minutes une carte de géographie : pourquoi aurait-il fallu traverser la Méditerranée pour aller mendier la connaissance chez les destructeurs du Saint-Sépulcre, alors qu'aux portes mêmes de la chrétienté latine l'Empire Romain allait se perpétuer mille ans ? Ce sont les savants chrétiens chassés de Syrie, de Palestine, d'Egypte, d'Anatolie, de Constantinople, toutes terres chrétiennes avant le cataclysme mahométan, qui, fuyant l'intolérance de leurs vainqueurs, firent au cours des siècles et à mesure que reculait Byzance, passer à flot continu en Europe latine le trésor de la sagesse, de la beauté et de la lumière grecques.

Ce jour maudit où Byzance tomba aux mains des Ottomans
Il n'y a dans toute l'histoire de notre civilisation qu'un seul crime dont un Européen puisse honnêtement se repentir, c'est celui de la quatrième croisade qui prit Constantinople en 1204 au lieu d'aller étriller les Turcs. Je veux bien me flageller pour cela. Mais pour le reste, tout le reste, les grands prêtres du masochisme occidental peuvent se brosser. Quant à notre héritage grec, foin d'Avicenne ou d'Averroès, aussi sympathiques qu'inutiles et incertains. Nous n'avons perdu la filiation directe avec lui que le jour maudit de 1453 où Byzance finit par tomber sous les coups des guerriers du croissant. Un jour de deuil pour tous les vrais Européens, un malheur personnel qui nous est arrivé la semaine dernière.

Ce jour-là, Constantin XI Dragasès, Basileus et dernier empereur romain, mourut l'épée à la main en défendant courageusement les murailles de la Reine des Villes. la barbarie née au VIIe siècle des sables d'Arabie emporta alors ce qui restait d'un monde à l'agonie (10) : « En certains endroits, le sol disparaissait sous les cadavres et l'on ne pouvait plus marcher dans les rues […] Les Turcs vainqueurs se battaient entre eux pour s'arracher les plus beaux jeunes hommes, les plus belles jeunes femmes […] Cette cohue de toutes les nations, ces brutes effrénées se ruaient dans les maisons, arrachaient les femmes, les traînaient, les déchiraient ou les forçaient, les déshonoraient, les violentaient de cent façons aux yeux de tous dans les carrefours […] Mehmet avait ordonné que les familles des dignitaires grecs soient réduites à la plus dure et à la plus humiliante des servitudes […] De Sainte-Sophie, ils firent d'abord une écurie. Un nombre incalculable de manuscrits précieux, ouvrages des auteurs grecs ou latins de l'Antiquité, furent brûlés ou déchirés […] Dix volumes d'Aristote ou de Platon se vendaient une seule pièce de monnaie. » Reconnaissons que nous avons fait des progrès : aujourd'hui, nos historiographes les vendent trente deniers.

Revenons sur terre. L'Europe « aussi musulmane que chrétienne », qui peut avaler ça après Poitiers, Dorylée, la Mansourah, Grenade, Mohacs, le Kahlenberg, Kosovo Polje, Navarin, Lépante ? Au lieu de subventionner des centres «culturels» islamiques et de rêver à une tolérance arabo-andalouse ou ottomane qui n'exista que dans les rêves de quelques orientalistes prisonniers de leurs fantasmes, les Français feraient mieux d'ériger des statues de Constantin Dragasès dans les cours de leurs Universités, indignes héritières du miracle grec.

En attendant, en mémoire du jour où disparut la moitié de notre héritage et à l'heure où les Turcs sont sur le point de franchir à nouveau les murailles d'une Europe qui s'imagine musulmane, je préfère penser au soleil d'Apollon, étoile morte qui toujours illumine l'Occident. Et à Constantinople, Ville gardée de Dieu, Deuxième Rome des Empereurs, Educatrice et Rempart des peuples chrétiens face à la barbarie. A Elle, oui, salut et mémoire éternelle !

PAR BRUNO WIESENECK Le Choc du Mois Mai 2008

1. Pas celles des années 1970, celles du Ve siècle.

2. Voir, sur Al-Farabi et son traité, la Cité vertueuse, les commentaires éclairants d'Antoine Moussali dans son article Islam et violence, in La Nouvelle Revue d'Histoire, n°4, janvier-février 2003.
3. Aristote au Mont Saint-Michel. Les Racines grecques de l'Europe chrétienne, par Sylvain Gougenheim, Seuil, 2008, 278 pages, 21 euros.

4. Article du 19 avril 2007, cité par S. Gougenheim, Aristote au Mont Saint-Michel, page 13.

5. Seuil, 2002 .« Je raconte le plus objectivement et le plus simplement l'histoire d'un homme devenu prophète, l'histoire aussi d'une religion et d'une civilisation qui a tant apporté à l'humanité » qu'il disait.
6. jean-Claude Lattès, 1983. La thèse : l'« incursion barbare de l'Occident au cœur du monde musulman marque le début d'une longue période de décadence et d'obscurantisme ».

7. Ils les ont tellement bien récompensés pour ces leçons que de nos jours les derniers chrétiens d'Orient, vrais autochtones de la région, sont en passe d'être éliminés d'un monde qui fantasme encore sur un « âge d'or » dû en réalité à ses dhimmis syriaques, araméens et nestoriens.
8. C'est ce que propose Fabrice Valclérieux dans son article « Le génie d'Ibn Khaldûn », où il utilise également à propos du penseur le terme « d'islam des Lumières » (Eléments, n° 126, automne 2007). Sylvain Gougenheim n'est pas d'accord (et nous non plus) : « Ibn Khaldûn réfutait toute prétention de la raison, non seulement à s'élever au-dessus de la foi, mais même à en éclaircir les mystères » in Aristote au Mont Saint-Michel, page 142. S'il y avait une comparaison à faire entre cet immense penseur et un Grec, ce serait plutôt avec Hérodote qu'avec Aristote.

9. Voir Les Racines chrétiennes de l'EuropeConversion et liberté dans les royaumes barbares V-VlIIe siècle, par Bruno Dumézil, Fayard, 2007. C'est autre chose, navré pour mes amis ND, que « Le Bolchevisme de l'Antiquité » d'Alain de Benoist.

10. Jacques Heers, Chute et Mort de Constantinople 1204-1453, Perrin, 2004, pages 253 et suivantes.

Le propagandiste de l’islam Melenchon regrette que Charles Martel ait « arrêté les arabes à Poitiers »

Publié le 9 juin 2011 - par Jean Théron - 23 835 vues

Invité de l’émission « Répliques » de Alain Finkelkraut sur France Culture le samedi 7 mai, le candidat à la candidature pour le Front de Gauche à l’élection Présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon a atteint des sommets dans la propagande pour l’arabo-islamisme, sommets qui devraient établir un record imbattable et laisser sur le tapis les autres zélateurs de la culture oh combien progressiste musulmane.

Morceaux choisis

– A la question: « la laïcité est-elle en danger » le député européen qui se présente comme laïque de chez laïque de répondre: « oui, la laïcité est menacée parce que le gouvernement à l’intention d’autoriser que la célébration des cultes se fasse en public, à la demande du Pape »

Ainsi les prières dans les rues répondraient au souhait du Pape. Toutes ces personnes qui occupent illégalement le territoire tous les vendredis seraient en fait des « papistes ». Tout comme le seraient les membres du commando du « collectif cheik Yacine »qui sont venus installer leurs tapis de prière dans la rue à proximité de l’Espace Charenton le 18 décembre 2010 lors des Assises sur l’islamisation comme acte de leur combat contre la laïcité, la République et plus généralement la civilisation occidentale.


– Au sujet de la bataille de Poitiers de 732, M. Mélenchon regrette la victoire de Charles Martel.
« … Si on avait pu s’épargner les siècles d’obscurantisme que nous a valu la main-mise de l’Eglise sur l’Occident chrétien, si on avait pu, nous, gagner l’apport des civilisations arabes, arabo-andalouses… » Et re-voilà le stéréotype de la merveilleuse civilisation andalouse auquel a fait son sort Jacques Heers, professeur émérite à la Sorbonne lorsqu’il explique :  » Parler, comme l’ont fait et le font encore quelques historiens d’occasion, d’une civilisation et d’une société « des trois cultures », musulmanes, juive et chrétienne, est signe d’ignorance et de supercherie, les deux ensemble généralement » in les négriers en terre d’Islam VII-XVIème siècle, La Flèche, Editions Perrin, 2007
p 13.

Quel pouvait être l’apport des « sarrasins » qui dès 719 commencèrent leur pénétration au nord des Pyrénées? Tout d’abord tueries, dévastations et destruction notamment de tout ce qui peut ressembler à un écrit. Après Narbonne les musulmans prennent et saccagent Carcassonne, Nîmes, Arles, Aix, Avignon, Valence, Vienne, Lyon, Besançon, Dijon, Autun, Luxeuil, Toulouse, Bordeaux…

Ensuite pillage de tout ce qui peut avoir une valeur et enlèvement des femmes et des enfants qui seront ramenés comme esclaves dans la colonie d’ Andalousie, consommés sur place ou exportés dans le reste du monde musulman. Selon Ibn Khurdahbeth, géographe arabe du IXème siècle : « de la mer occcidentale arrivent en Orient les esclaves hommes romains, francs, lombards et les femmes romaines et andalouses ». Ibn Haukal géographe du Xème certifie que  » le plus bel article importé de l’Espagne sont les esclaves, des filles et de beaux garçons qui ont été enlevés au pays des Francs et de la Galice. Tous les eunuques slaves qu’on trouve sur terre sont amenés d’Espagne et aussitôt qu’ils arrivent on les châtre. » (Jacques Heers, ouvrage cité)

L’esclavage de masse est en effet un des principaux apports de la civilisation musulmane à l’humanité, avec pour les hommes, qu’ils soient d’origine européenne ou, et en nombre vingt fois plus important, d’Afrique Noire, pendant 13 siècles, par millions, la spécificité d’être castrés.

Lorsqu’on parle de l’Andalousie, il ne faut pas oublier d’ajouter les esclaves aux musulmans, et aux communautés inférieures, chrétiens et juifs.

Pour Mr Melanchon il aurait été préférable si on le suit que tueries, dévastations, destructions, captures humaines esclavagistes perpétrées par les musulmans puissent se perpétuer pendant des siècles en Europe Occidentale et plus particulièrement sur le territoire de l’actuelle France. Mais on peut penser que Mr Mélanchon n’a peut-être pas bien réfléchi avant de parler, tellement la quête des éventuelles voix musulmanes peut obscurcir son cerveau d’homme politique.

Vous avez dit obscurantisme!

Et que pouvait apporter encore Abd al Rahman al gha fiqi, de la tribu Yémenique des Ghafiq, « émir » de Al Andalous, et sa troupe de conquérents pillards ignares et analphabètes? L’arabe écrit venait à peine, au mieux, de se doter de voyelles, et les connaissances grecques et perses commençaient à peine à être aperçues par les fils des bédouins du désert d’Arabie qui venaient de coloniser de vastes territoires des empires Romain d’Orient et de Perse.

On notera en revanche qu’à peu près dans la même période les copistes de l’Europe carolingienne vont se mettre à utiliser la lettre minuscule qui constitue une avancée considérable pour la reproduction et la diffusion des écrits, la minuscule caroline à l’origine de nos caractères d’imprimerie

Que pouvait donc encore apporter l’émir tué à Poitiers? On peut citer la polygamie. Ah!, voilà qui aurait plu semble t-il à Mr Straus-Kahn; les « grands »pouvaient même disposer de harems! Polygamie et pédophilie d’ailleurs puisque les fillettes « étaient achetées toutes jeunes, entre 7 et10 ans tout au plus » si l’on en croit Tidiane N’Diaye dans son ouvrage Le génocide voilé, enquête historique, Gallimard 2007, p 198

Le harem d’ Abd al Rahman III ( 912-961) à Cordoue, dans la si exemplaire Al Andalous, aurait compté plus de 6000 femmes, blanches mais surtout noires. D’abord émir, c’est lui qui se proclamera Calife en 929 à la place de l’autre, celui de Bagdad qui tiendra quand même à le rester, calife. Sa mère était dit-on une chrétienne du harem de son père . Nul n’est parfait, mais il se fera appeler al-Nasir li-din Allah  » le victorieux pour la religion d’Allah ».

Tiens , mais c’est vrai, il s’agit de la « religion d’Allah ». Ainsi pour le futur candidat du parti de gauche, les religions, en particulier la chrétienne sont un frein au progrès mais pas la religion musulmane qui, dès le VIIème siècle, a permis le développement d’une « brillante civilisation » comme on nous le rabache depuis la 5ème de collège. Il suffit de voir ce qui se passe dans les pays musulmans notamment en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient et de le transposer 14 siècles en arrière pour se faire une idée particulièrement sombre de la brillance en matière de société humaine!

– Et pour finir on retiendra que selon Mr Mélenchon « les cathédrales ont pu être construites grâce aux techniques que nous ont données les Arabes… qui ont conservé les mathématiques. »

Jusque là, il paraissait convenu chez les thuriféraires de l’islamisme que la dite brillante civilisation arabo-musulmane avait permis l’éclosion de la « Renaissance » en Europe, niveau de civilisation supérieur à celui du Moyen Age, mais qui peut le plus peut le moins, c’est bien connu!

Sans entrer dans la discussion sur les origines des cathédrales gothiques, tenons nous-en à ce qu’ont pu nous « donner les Arabes » dans ce domaine.

Les techniques architecturales qu’étaient en mesure d’ apporter les habitants de l’ Arabie lors de leur entreprise de colonisation pouvaient se résumer soit à la fabrication de tentes faites de bandes de tissus de laine, soit à l’édification de huttes aux murs de boue séchée et couvertes de feuilles de palmier. Au contact des civilisations Perse et surtout Byzantine, les colons arabes découvrirent de nouvelles techniques.

Ainsi la grande mosquée de Damas a t-elle été construite par des architectes et des ouvriers envoyés par Constantinople à la demande du calife Al-Walid 1, au nombre de 12000 selon Ibn Battûta, nombre supérieur- il faut toujours que ce soit supérieur- aux 10000 qui avaient oeuvré à la construction de Sainte Sophie à partir de 532 sous la direction du physicien Isidore de Millet et du mathématicien Anthémius de Tralles. On retrouve par exemple l’influence byzantine dans le Dôme du Rocher à Jérusalem.

Mais ces techniques et les mathématiques géométriques grecques qui ont été données aux Arabes colonisateurs, ont été aussi tout naturellement transmises à l’Occident dans les territoires contrôlés par l’empire byzantin, notamment en Italie, Rome , Ravenne, bien sûr et de manière continue après le recul byzantin Venise, et de là dans le reste de l’Occident médiéval.

Il était beaucoup plus aisé d’être en contact avec les connaissances grecques par l’intermédiaire des grecs qui avaient quand même quelques facilités pour les « conserver », plutôt que par l’intermédiaire de puissances musulmanes, arabes et turques, dont l’Europe était en butte en permanence aux attaques, tentatives de conquête, enlèvements à fin d’esclavage, massacres, destructions et pillages.
Maures, sarrasins et barbaresques ont de ce point de vue beaucoup « donné » et laissé un souvenir impérissable à l’instar de la »rue des sarrasins » du village perché pour essayer de s’en protéger de Ramatuelle, dans le massif des »Maures ».

N’en déplaise à M. Mélenchon et à ceux qui ont décidé de faire disparaitre cet évènement des programmes d’histoire, Charles Martel arrêta bien les Arabes à Poitiers en 732. Cela dit, il faudra attendre 973 pour que les sarrasins soient définitivement expulsés de leur repaire de Fraxinatum dans les Maures.

On notera que le corps expéditionnaire franc, commandé par le comte d’Arles, Guillaume, qui deviendra « le Libérateur », put mener à bien sa mission grace à l’aide d’une flotte byzantine armée de son terrible feu grégeois, venue là tout exprès.

On notera encore que pendant ces 250 ans de présence d’arabo-andalous dans le sud de la France leurs apports en terme de savoirs et de progrès seront non seulement nuls mais de plus négatifs au regard par exemple de tous les textes gravés ou écrits qu’ils ont pu détruire.

En revanche, la limitation très importante de leur potentiel de nuisance à la fin du Xème siècle donc, conjuguée à celles que subiront dans le même temps Hongrois et Normands créera une situation beaucoup plus favorable à un développement de l’activité des marchands et des villes et donc à l’essor de notre civilisation.

Jean Théron


Petit cours d’histoire à Mélenchon sur « l’apport » de 14 siècles de civilisation arabo-islamique (18.04.2012)

Publié le 18 avril 2012 - par Jean Théron - 2 430 vues

Les évènements au Mali de mars -avril 2012 donnent à l’humanité, aux historiens, à Monsieur « tout le monde » une présentation grandeur nature et ‘in vivo » de ce que fut la conquête de la civilisation arabo-islamique pendant 14 siècles, depuis la sortie de l’enfer brûlant du désert au VII siècle des guerriers des tribus arabes confinées dans la péninsule arabique.

Les médias, certes peu prolixes sur le sujet Mali et sa conquête actuelle, laissent toutefois apparaître un certain nombre d’informations : des guerriers de tribus du désert, du groupe salafiste Ansar Eddin  notamment, qui se recommandent de l’islam, de la charia et de sa bonne application aux peuples conquis sont intervenus militairement dans le nord du Mali qu’ils se sont pour l’heure, de fait, attribué ainsi que les villes de Tombouctou, Gao.

Les effets de cette occupation militaire, de cette appropriation d’un territoire et des populations autochtones qui y habitent, sont de deux ordres : pillage, viols, saccages et ravages, fuite de populations d’une part et destruction de tout ce qui est expression de cultures ou de civilisations différentes de la culture, de la civilisation arabo-islamique.

– Religion chrétienne : destruction des églises, menaces à l’encontre des chrétiens, enlèvement, décapitation d’un responsable religieux pour l’exemple.

– Vestiges de traditions et coutumes animistes dans une population pourtant islamisée depuis des siècles : démonstrations pédagogique lourdes de menaces de destruction de statuettes en bois et de « gris-gris, amulettes et autres talismans

– Expressions du mode de vie d’aujourd’hui: pillage des banques, des bâtiments publics, des locaux d’organismes humanitaires,  destruction des documents, saccage des hôpitaux et des médicaments, imposition du voile pour les femmes.

(cf extraits d’articles de presse, ou de reportages télévisés – en particulier le « 20h « de FR2 du mercredi 11 avril à partir de 18’10- qu’il est facile de trouver sur google).

On peut imaginer ce que connurent les populations et les aspects de civilisations avancées qu’elles vivaient et développaient, du monde méditerranéen romano-grec chrétien, du monde perse, du monde indien,  lorsque les guerriers bédouins ignares des tribus d’Arabie leur firent subir pillages, viols, massacres, saccages et  ravages lors de leur conquête, puis le pillage permanent et l’imposition pour des siècles du totalitarisme obscurantiste islamique après leur installation.
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In Histoire de France en bandes dessinées, n°3, Larousse, décembre 1976

Tiens, juste comme ça, en passant, l’illustre Tamerlan, après toute conquête de ville, y faisait dresser aux entrées des pyramides de têtes, 120 avec 90000 têtes à Bagdad en 1401 par exemple.

Sauf, qu’en plus, la dictature musulmane perpétuera, dès le VIIème siècle, en l’amplifiant dans des proportions gigantesques, l’esclavagisme de l’Antiquité.

Elle y ajoutera même le raffinement de l’émasculation, en particulier pour les millions d’esclaves capturés en Afrique Noire, vous savez, les eunuques, ce qui fera choisir à l’antrhopologue Tidiane N’Diaye le titre « Le génocide voilé … » à son ouvrage, à l’issue duquel il conclut qu » il est difficile de ne pas qualifier cette traite (organisée par les arabes) de génocide de peuples noirs par massacres, razzias sanglantes puis castration massive » (p 222)(  » Le génocide voilé enquête historique » Paris Gallimard, décembre 2007)

Rappelons que Mansa Moussa roi du Mali, musulman, fit le pélerinage de la Mecque en juillet 1324 amenant avec lui en présents plusieurs milliers d’esclaves et de grandes quantités d’or. (Jacques Heers, Les négriers en terre d’Islam VIIème-XVIème siècle, éditions Perrin, janvier 2008)

Il est intéressant de noter que Tombouctou, ville classée au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO et Gao étaient le départ des routes suivies par les caravanes des négriers arabes esclavagistes vers Marrakech par Sijilmasa, Tlemcen, Ouargla ou Tripoli par Gadames jusqu’au XXème siècle.

Alors, devant ce qui se passe sous nos yeux au Mali, mais aussi au Nigéria, au Soudan du Président Omar al Bachir sous le coup d’un mandat d’arrêt de la cour pénale internationale et inculpé de crimes de guerre, au Darfour et au Sud-Kordofan, ou venant des « talibans » ces étudiants en science islamique afghans, pakistanais et autres,  comment peut-on comme Jean-Luc Mélenchon dans son allocution de Marseille,  saluer « arabes et berbères par qui sont venues en Europe la science, les mathématiques et la médecine, au temps où l’obscurantisme jetait à terre l’esprit humain » reprenant une nouvelle fois cette fiction grossière imposée comme vérité intangible par le politiquement correct doctrinaire et son panel d’historiens!

Ce même Mélenchon qui déplorait que Charles Martel et les guerriers francs aient stoppé l’avancée des arabo-islamiques à Poitiers, puis les aient rejettés. Si on le comprend bien, les territoires du Maghreb et du Sahel ont bénéficié, eux, de manière initerrompue, de leur présence porteuse d’un extraordinaire  progrès. Quelle chance!

J’avoue bien volontiers, n’en déplaise à Mélenchon, que je suis très heureux que mes lointains ancêtres n’aient pas eu cette chance, et que j’entends bien oeuvrer pour en priver mes descendants.
Jean Théron

Il y a 8 ans, 200 révisionnistes lynchaient Sylvain Gouguenheim

Publié le 26 avril 2016 - par Jean Théron - 8 commentaires - 1 291 vues
Gouguenheim

Le 30 avril 2008, un  collectif international de 56 chercheurs en histoire et philosophie du Moyen Age publiait dans « Libération » une tribune dénonçant et condamnant un de leurs collègues pour un ouvrage qu’il venait de faire paraître.
Dans le même temps, et avec le même objectif, une pétition rassemblait la signature de près de 200 « enseignants, chercheurs, personnels, auditeurs, élèves et anciens élèves de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon », établissement où enseignait le coupable.

L’affaire devait être particulièrement grave pour que tant de personnalités, par ailleurs plutôt jalouses de leurs recherches et productions se rassemblent contre un de leurs confrères médiévistes.

On notera que Jacques Le Goff entre autres a refusé de s’associer à la meute.

Des erreurs sont mises en avant par le collectif : « Jean de Salisbury n’a pas fait œuvre de commentateur » effectivement c’est important, mais peut-être n’est-ce pas suffisant pour susciter une telle réaction de rejet ; « ce n’est pas via les traductions syriaques que ce que l’on appelle la « Logica nova » ( une partie de l’Organon d’Aristote) a été reçue en occident »; Bon ! si vous le dites, mais de là à mettre au ban de l’Histoire un livre de 200 pages accompagnées de 556 notes !

« Enfin et surtout, rien ne permet de penser que le célèbre Jacques de Venise…ait jamais mis les pieds au Mont-Saint-Michel », sauf que Sylvain Gougenheim, parce qu’il s’agit bien sûr de lui, a de bonnes raisons de le penser et les présente dans son livre « Aristote au Mont Saint-Michel ».

Quelle est alors la véritable raison de l’anathème lancé à son encontre par les « 56 » ? Ils nous le disent : «  Historiens et philosophes, nous avons lu avec stupéfaction l’ouvrage de Sylvain Gougenheim…qui prétend démontrer que l’Europe médiévale se serait approprié directement l’héritage grec au point de dire qu’elle « aurait suivi un cheminement identique même en l’absence de tout lien avec le monde islamique »et de taper du poing sur la table «  Oui, l’Occident Chrétien est redevable au monde islamique ».

Et non ! Il ne l’est pas.

Sylvain Gouguenheim avec son ouvrage démonte ce révisionnisme qu’il présente dans l’avant-propos :
« Les « âges sombres » du Moyen Age sont de retour. L’Histoire culturelle de l’Europe, pourtant éclairée depuis plusieurs décennies par les travaux de nombreux médiévistes fait l’objet d’une révision. S’impose désormais l’image biaisée d’une chrétienté à la traîne d’un « Islam des Lumières » auquel elle devrait son essor, grâce à la transmission d’un savoir grec dont l’époque médiévale avait perdu les clés… La thèse n’aurait en soi rien de scandaleux, si elle était vraie. »

Déjà huit ans que Sylvain Gouguenheim a choisi son camp et a décidé de faire acte de résistance active. Il a subi les foudres inquisitionnelles, fascistes, staliniennes au choix mais en tout cas totalitaires de la pensée unique autorisée.

Aujourd’hui il a en préparation notamment un livre sur les apports culturels du monde bysantin à l’Europe latine. J’en attends la sortie avec beaucoup d’intérêt et d’envie.

Pour l’heure, j’invite les contributeurs à RL, comme Marion Duvauchel, et tous les résistants à se délecter avec  « Aristote au Mont-Saint-Michel » et cerise sur le gâteau avec son annexe 1 : « L’amie d’Himmler et le « soleil d’Allah ».

Jean Théron


Tamerlan : la symbolique du prénom d’un des frères Tsarnaev
Publié le 27 avril 2013 - par Jean Théron - 2 144 vues

L’ainé des deux frères Tsarnaev, mais oui vous savez bien, ceux qui « pour un mobile encore inconnu » si l’on en croit les grands experts qui sévissent dans les médias, ou Pujadas qui parle d »énigme » ( le 20h FR2 22/04), mais il y a longtemps que vous ne les croyez plus, pas plus que vous ne croyez Hollande quand il vous dit qu’il ne savait pas que Cahuzac avait un compte en Suisse, même si c’est vrai, pas plus que vous ne croyez Madame Taubira qui nous annonce 3 vélos comme élément imprtant de son patrimoine, ou Hairault avec son combiné VW de 1980, ou Najat avec son scooter, ou machin et sa clio, parce que vous avez bien compris qu’ils vous prennent pour des sots,

ceux donc qui « pour un mobile encore inconnu » et qui va certainement le rester encore longtemps puique le survivant va expliquer qu’il  n’a fait que suivre son frère que l’on va nous présenter comme un être fragile psychologiquement, comme l’assassin d’Istres,

ceux donc qui « pour un mobile inconnu » ont étudié comment fabriquer des bombes avec une cocote-minute sur des sites islamistes, les ont réalisées, ont pris soin de bien les remplir de  billes, de clous , de lames de rasoir, histoire d’être sûrs de toucher, de blesser, de tuer le plus grand nombre possible de ces satanés américains, sont venus déposer délicatement leurs engins de mort, à côté de femmes et d’enfants et ont enclenché les détonateurs,

l’ainé donc de ces deux musulmans, qui  » pour un mobile inconnu » et véritable « énigme » ont commis un attentat à la bombe à Boston , celui qui  revenait d’un stage de plus de 5 mois au Daghestan, dans le Caucase, pays en proie à une insurrection islamique sécessioniste, limitrophe de la Tchétchénie,
celui des deux donc qui est mort portait le prénom de « Tamerlan »!

Tamerlan, Timour surnommé Lenk, le Boiteux, a conquis une grande renommée dans la dernière moitié du XIVème siècle: celle du conquérant le plus sanguinaire que l’histoire ait connue.

Ce musulman né près de Samarkande dont il fera la capitale d’un vaste empire qui s’étendait de l’Inde à la Méditerranée en passant par la Perse et le Caucase, aurait liquidé de l’ordre de 17 millions de personnes  soit 5% de la population mondiale de l’époque, pour la plupart des hindous et… des musulmans.

Sa spécialité était de tuer l’ensemble des habitants des villes qui lui résistaient et d’utiliser les têtes pour en faire des pyramides.

Parmi les plus célèbres faits d’armes qui lui sont prétés, on peut citer:

1381, massacre des 10000 habitants de Sebsvar, ville du nord de la Perse, dont 2000 hommes enterrés vivants avec du mortier et des briques dans les fondations de tours.

1387, massacre des 70000 habitants de Ispahan,

1398, invasion de l’Inde, comme le lui commandait le Coran disait-il, jusqu’à Dehli; arrivé aux portes de la ville musulmane depuis le 12ème siècle, il fait exécuter de l’ordre de 100000 prisonniers  » infidèles, impies et idôlatres » comme il le dit lui même dans ses mémoires, avant de laisser ses troupes procéder pendant 4 jours au carnage et au pillage.

1401: à Baghdad , massacre de la population, avec érection d’un obélisque de 90000 têtes d’hommes, à  Alep des tours construites avec des têtes humaines  » de 10 coudées de hauteur et 20 de circuit ». A Damas, les milliers d’habitants rassemblés dans la mosquée en bois et brûlés; à Sivas en Turquie: les 4000 mercenaires arméniens enterrés vivants, Tamerlan leur avait promis de ne pas être tués s’ils se rendaient…

Bref, une sacrée arme de destruction  massive.

Quant au prénom, pas évident à porter! Un peu comme Hitler quoi.

Jean Théron


Les similitudes entre le califat d’Al-Andalous et Daesch
Publié le 10 mars 2015 - par Jean Théron - 2 491 vues

A partir de 1130 le Maghreb et Al Andalous – vous savez l’Andalousie à la merveilleuse civilisation musulmane- passent sous l’autorité d’une nouvelle dynastie musulmane, celle des Almohades, « ceux qui  proclament l’unicité de dieu ».

Abd Al mu’min conquiert, avec une armée de berbères marocains,  les territoires  islamisés, contrôlés par les Almoravides.

Tiens ! Daesh vient de conquérir un vaste territoire–de l’ordre de la moitié de la Syrie et d’un bon tiers de l’Irak- islamisé depuis 14 siècles, au nom de l’unicité de Dieu.

Pour l’idéologue qui a appelé à cette guerre sainte, un certain Ibn Tumart, la société musulmane ne correspond pas à ce qu’elle devrait être selon l’Islam , elle a abandonné les fondamentaux et il faut donc la régénérer.

Ce Ibn Tumart se considère comme le « mahdi », le « guidé » par Allah , et de ce fait investi du  devoir, de la tâche, de ramener les croyants à la pureté de l’Islam, de revenir aux textes sacrés et à la vie de Mahomet dont il se prétend un descendant.

Tiens ! Al Baghdadi, le chef de Daesh se considère de la lignée de Mahomet et entend ramener la société musulmane à l’islam des textes.

Abd al Mu’min se proclame calife, comme vient de le faire Al Baghdadi.

Il instaure un état islamique, dans lequel les autres religions sont interdites. Chrétiens mozarabes et juifs doivent se convertir ou mourir ou s’enfuir. Pour les chrétiens récalcitrants c’est la crucifiction, pour les juifs le bûcher. Quant à ceux qui reviennent à leur ancienne religion après leur conversion à l’Islam, c’est le supplice du pal.

Daech, dans l’état islamique, crucifie les chrétiens ; pour ce qui est des juifs ils ont été déjà expulsés et ont trouvé refuge en Israël. On notera, sauf erreur de notre part, que le pal n’est pas infligé. Une petite nuance de douceur ?

Le califat andalou lançait régulièrement des expéditions de pillage dans les pays chrétiens et en ramenait des cargaisons de captifs, femmes et enfants, vendus comme esclaves. « Le plus bel article importé d’Espagne sont les esclaves, des filles et de beaux garçons qui ont été enlevés dans le pays des Francs et dans la Galice. » (d’après Ibn Haukal, XIIème siècle, cité par Jacques Heers « Les négriers en terre d’Islam VII-XVIème siècle , éditions Perrin»
Le califat Daesh ne s’en prive pas, tout comme l’autre califat actuel instauré par Boko Haram -qui vient de faire allégeance à l’« état islamique »- rappelez-vous : «  Bring back our girls » et Hollande qui nous annonçait, d’importance, leur libération !

La censure des moeurs vis à vis de la loi musulmane était totalitaire dans le monde almohade : « le vrai croyant qui soupçonne dans une maison la présence d’instruments de musique, de pièces de vin ou d’autres objets blâmables par la Loi doit y pénétrer et briser les objets scandaleux ».(in « la doctrine almohade » par Rachid Bourouiba, revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée – 1973)

On peut voir une illustration de cet ordre du XIIe siècle dans le film « Timbouctou » sur les agissements des djiahdistes au Mali. Ce film  met en scène par ailleurs  un match de foot sans ballon- objet scandaleux et interdit- entre une quinzaine de jeunes. Daesh a fait mieux qui  a exécuté 13 enfants pour avoir regardé la retransmission d’un match Irak-Jordanie (info 20 janvier 2015).

On pourrait continuer à présenter des similitudes entre le califat d’Al Andalous et celui de Daesh.

Les Almohades ont exercé une dictature fasciste, selon  Mohamed Kably, historien à la tête de l’Institut royal de la recherche sur l’histoire du Maroc. Comment caractériser autrement le régime mis en place par Daesh !

Témoins de l’installation de régimes islamistes au Proche Orient et en Afrique, nous pouvons nous rendre compte de ce qu’étaient réellement les régimes islamistes précédents, en particulier  celui qui a dominé une grande partie de l’Espagne au XIIe siècle, le califat andalous.

Dieu sait pourtant combien cette période est présentée comme l’exemple d’un Islam des Lumières, d’un Islam tolérant et pacifique, voire laïque !

Et Averroès ?

C’est l’argument essentiel de l’escroquerie révisionniste d’Al Andalous. Lui qui a été au service des deux successeurs de Al mu’min, les califes almohades Abu Yusuf Ya’Kub et son fils Yusuf Ya’qub Al Mansour, et nommé grand cadi de Cordou, est présenté, par exemple, par Jean Glavany, le monsieur laïcité du PS s’il vous plait, comme « le héraut de la raison contre l’intégrisme religieux. Celui des « Lumières musulmanes » ».(La Laïcité un combat pour la paix, ed. Héloïse d’Ormesson).

Si l’Al Andalous d’Averroès représente la période des « Lumières musulmanes », alors l’ « état islamique »  est une nouvelle phase d’Islam des Lumières.

Mais curieusement tous les admirateurs de l’Andalousie almohade paraissent horrifiés par ce qui se passe aujourd’hui au nom de l’Islam. Contre toute évidence,« c’est pas ça l’Islam » reprennent-ils en coeur.
Et si, c’est bien ça, comme ça l’était en Andalousie au XIIe siècle.

Alors il faut qu’ils arrêtent de nous seriner que l’Islam pourrrait ne pas être l’expression de l’obscurantisme le plus sombre et le plus violent.

Jean Théron

La conquête musulmane à partir du VIIe siècle : un cataclysme
Publié le 30 août 2016 - par Jean Théron - 12 commentaires

A partir de 632, à la mort de celui que nous appelons Mahomet, Mouhamad ou Mohamed pour les arabes, les tribus bédouines du désert d’Arabie se lancent à l’assaut du monde plein de richesses qui entoure leur territoire désolé . Ces populations peu nombreuses entreprennent des campagnes de pillage et de conquête au nom de Mahomet et du système idéologique qu’il a créé : la religion musulmane, l’Islam. Le verset 16 de la sourate 48 du Coran est parfaitement explicite : « dis encore aux arabes du désert qui sont restés chez eux: Nous vous appellerons à marcher contre des nations puisssantes ; vous les combattrez jusqu’à ce qu’elles embrassent l’islamisme ».

Les arabes du désert de la péninsule d’Arabie centrale, un des plus inhospitalier de la planète, ont pour connaissances au VIIème siècle essentiellement celles qui permettaient d’exister dans cet environnement de sécheresse, de chaleur, d’aridité, de silence et d’immensité pratiquement vide de végétation et d’humanité.

L’élevage nomade et les productions agricoles limitées des oasis, des dattes et quelques légumes et céréales, fournissent le nécessaire à la survie.

L’abri familial pour les nomades est la tente en tissu de laine supportée par quelques piquets, et aux limites de l’oasis, pour les sédentaires, des cases en boue séchée, couvertes de feuilles de palmiers.
Cette immensité désertique est à l’écart des courants d’échanges.

Il y a bien une route commerciale qui traverse l’Arabie depuis l’ Arabie Heureuse au sud jusqu’àl’Arabie Pétré au nord mais elle n’est pas très utilisée en raison de ses 2000 km de long dans un environnement aussi extrême et ouvert à toutes les attaques de razzias.

Le pillage constitue en effet avec l’élevage nomade la principale activité économique des arabes du désert. D’ailleurs « Arabe, nomade et pillard sont trois termes que les historiens ont admis pendant longtemps comme équivalents pour les mentalités de l’antiquité » (Yann Le Bohec, l’Arabie des Romains aux marges du désert).

Par ailleurs la langue arabe est loin d’être fixée entre les différentes tribus et son vocabulaire forcément limité. Quant à l’écriture, elle n’en est qu’à ses débuts avec un alphabet en gestation, et comme support : des os et des peaux de chameau, des tessons de poterie ou des éléments de feuilles de palmiers, comme nous le présente la tradition de l’écriture du Coran.

C’était, avec le nouveau système de croyance coranique, tout ce que les envahisseurs musulmans pouvaient apporter aux populations qu’ils allaient soumettre et coloniser, populations romanisées depuis des siècles, dans ce monde gréco-romain à la civilisation la plus avancée autour du « mare nostrum » méditerranéen. Autant dire pas grand chose. A part l’Islam.
On notera pour finir que l’empreinte de la civilisation romaine s’était arrêtée à Pétra , cinq siècles plus tôt et que Médine est à plus de 1000 km au sud ; quant à La Mekke, pour autant qu’elle ait existé à cette époque, à 450 km encore plus loin.

Entre le VIIème et le VIIIème siècle, les territoires de la Syrie-Palestine, de l’Égypte, de l’Afrique du nord, de l’Espagne, tous en bordure de la Méditerranée, sont envahis, colonisés et leur population jusque là chrétienne et juive, islamisée, pratiquement dans leur totalité ; la partie méridionale de la Gaule, comme les vallées alpines subissent des incursions et des installations plus ou moins temporaires des sarrasins.

Les populations islamisées de ces provinces romaines qui comptaient au nombre des plus développées et des plus dynamiques sont précipitées au niveau de celui de leurs colonisateurs, synonyme d’ignorance, d’obscurantisme, de dogmatisme implacable, de soumission coranique, de totalitarisme raciste et de violence, pour 13 siècles.

L’Espagne arrivera à s’en libérer au prix d’une « reconquête » qui s’étalera sur sept siècles.
On mesure dès lors la dimension historique de la défaite infligée aux sarrasins par les Francs commandés par Charles Martel, à Poitiers, en 732, et on comprend mieux la raison pour laquelle cet événement est resté profondément marqué dans notre mémoire collective.
La Méditerranée occidentale se transforme en lac musulman avec des marins de« Syrie », jusque là omniprésents dans tous les ports, ou d’ Afrique du Nord, qui désormais naviguent sous l’étendard de l’Islam.

Il y a rupture des échanges commerciaux et culturels millénaires entre tous les rivages de la Méditerranée. Les musulmans ne viennent pas faire du commerce, mais viennent piller, détruire et si possible occuper et convertir au compte de l’Islam.
Il y a rupture des approvisionnements de la Gaule par sa façade méridionale et blocage des routes commerciales par les cols alpins.

L’activité commerciale, moteur de la vie urbaine, s’assèche. La société de la Gaule et au delà de l’Europe du Nord doit mettre en place un autre mode de fonctionnement. C’est ce que montre de manière magistrale Henri Pirenne, un des plus grands historiens du XXème siècle dans la thèse intitulée « Mahomet et Charlemagne» selon laquelle Charlemagne, et le Moyen Age qu’il incarne, ne peut s’expliquer sans Mahomet. Avec une énorme conséquence : « C’est l’équilibre millénaire de notre Europe qui se rompt, non point momentanément mais pour toujours lorsqu’apparaît l’empire carolingien. On dirait qu’un cataclysme a brusquement déplacé l’axe du monde. Depuis 60 siècles il se trouvait au sud du continent, et le voilà fixé au Nord »(Henri Pirenne, article sur « Mahomet et Charlemagne », revue belge de philologie et d’histoire, 1922).

Fort heureusement, Constantinople et les restes de l’Empire romain d’Orient, l’Égée, l’Adriatique, Venise et l’Italie échapperont en partie à ce cataclysme.
Il faudra attendre de l’ordre de quatre siècles pour que le rapport de force entre européens et musulmans change en Méditerranée, avec un rôle déterminant joué par les croisades. Merci les croisés. Les daech, al nostra, al kaïda et compagnie n’oublient pas de s’y référer dans la justifications de leur haine vis à vis de l’Occident, et ce à juste raison.

Il faudra attendre de l’ordre de quatre siècles pour que reprenne avec force dans l’Occident médiéval la dynamique liée aux échanges commerciaux et à la ville genèse de notre civilisation, celle là même qui permet d’envoyer des hommes sur la lune, de remplacer un coeur ou de nourrir sept milliards d’êtres humains.

Ainsi les invasions musulmanes ont marqué profondément et durablement l’Histoire comme facteur de régression et ce d’une manière incomparablement plus puissante que les autres invasions barbares.

Et voilà qu’aujourd’hui une fraction de Islam, celle qui trouve dans les conquêtes du VIIème et VIIIème la mise en oeuvre de « vous les combattrez jusqu’à ce qu’ils embrassent l’islamisme » s’est lancée dans la guerre sainte avec son cortège de tueries, d’horreurs inhumaines, de destructions massives.
Et voilà qu’aujourd’hui, la question de l’islamisation de l’Occident et au premier chef de la France est à nouveau posée de manière d’autant plus aiguë que des dizaines de millions de musulmans, nombre sans cesse en augmentation, y sont installés.

De plus en plus de revendications communautaristes et cultuelles musulmanes, parallèlement à des attentats meurtriers, sont mises en avant, avec de plus en plus d’agressivité, dans un processus protégé par l’inexistence de dispositions adaptées dans nos législations et encouragé par les élites dirigeantes.

Dès lors c’est la question d’un nouveau cataclysme qui est posée.

Jean Théron


Les Européens ne doivent rien, mais alors rien, aux musulmans !
Sans les Arabes, nous ignorerions tout de la civilisation grecque. Ce sont eux qui nous l'ont transmise au Moyen-Âge. En somme, si Aristote est grand, c'est qu'Allah est son prophète. Ce mythe qui pollue les manuels scolaires et les consciences européennes vient d'être détruit. Anéanti. Pulvérisé. Par un professeur d'histoire médiévale. Gloire à lui. Et mémoire éternelle à Constantinople !
« Les musulmans, désireux d'apprendre les sciences des autres nations, se les approprièrent par la traduction, les adaptèrent à leurs propres vues. » Ibn Khaldûn, Muqqadima VI, 4, trad. Rémi Brague 
Plongée dans les ténèbres du Haut Moyen-Âge, l'Europe errait sans but, privée de mémoire après les Grandes Invasions(1). Le ciel rougeoyait d'incendies barbares, brasiers dantesques où achevait de se consumer une romanité décadente. L'Église installait son cortège de superstitions et son monachisme omniprésent. Elle collaborait - déjà - avec des proto-nazis portant casque lourd et longues tresses blondes, tout droit sortis de leurs forêts wagnériennes, qui n'avaient pas lu Marguerite Duras, ne s'essuyaient pas même les calligae avant de se vautrer dans l'atrium et se torchaient avec le Critias de Platon. Tout ce beau monde festoyait dans les ruines gallo-romaines en rotant du vin de Lugdunum, et lorsqu'on leur demandait qui était Aristote, ils hésitaient entre un pornographe néo-platonicien et une marque de machine à laver. Saccagée, la culture grecque et latine ; oubliées, les leçons des philosophes : l'antique sophia perennis descendait aux catacombes au son du Credo.
C'est alors que, dans le chant des muezzins, le cliquetis des yatagans et les youyous des bayadères, le soleil se leva (à l'Orient, comme de juste) ; sa lumière éclaira l'Occident avec générosité, irradiant les mathématiques, la médecine et la philosophie. De leur Empire humain et tolérant, rationaliste et scientifique, les Arabes, qui avaient lu et bien entendu amélioré les Grecs, transmirent libéralement ce savoir à nos ancêtres pour les faire sortir de leurs terriers. Belle opération humanitaire qui n'aboutit hélas à rien. Car, ingrats comme les Infidèles que nous étions, nous récompensâmes un peu plus tard nos bienfaiteurs désintéressés par les Croisades, la colonisation, les foyers Sonacotra et Michel Houellebecq.
L'Histoire réécrite à grands coups de sourate dans le crâne
Mais la Vérité finit toujours par triompher de l'ethnocentrisme occidental, et le regroupement familial a fini par réussir là où Saladin et Soliman le Magnifique avaient échoué. Nos enfants réapprennent aujourd'hui à l'école tout ce qu'ils doivent aux ancêtres de leurs petits camarades de classe musulmans. Des rapports officiels de l'Union européenne demandent la révision des manuels scolaires pour y inclure l'immense place que tient l'Islam dans notre identité. De lycées Averroès en « racines musulmanes de l'Europe », de mosquées-cathédrales en réinterprétations de la bataille de Poitiers (Charles Martel était le premier lepéniste), l'Histoire est redressée à grands coups de sourates tolérantes. La culture, l'art et le savoir européens viendraient en droite ligne de l'empire Abbasside. Exit Godefroy de Bouillon et saint Bernard, bienvenue Avicenne et Mehmet le Conquérant. Bysance et les mille ans de l'Empire romain d'Orient, conservatoire de la sagesse grecque qui jamais ne coupa les ponts avec la chrétienté latine, tout en la protégeant contre le cimeterre islamique ? Nul et non avenu. La Patristique, les écoles de traduction des monastères chrétiens ? Idem.
Proclamés instituteurs de l'Europe, les Arabes, dont il est du dernier chic dans les dîners en ville de citer les grandes figures intellectuelles comme Ibn Farab, Avicenne ou Averroès (2) se retrouvent avoir tout inventé. Et tant pis si personne n'a vraiment lu ces philosophes hétérodoxes dont on voudrait qu'ils aient été des rationalistes avant l'heure, interprétation en totale contradiction avec leur approche de la vérité musulmane. Ceux qui les citent compulsivement sont ceux qui les maîtrisent le moins. Luc Ferry, qui s'était abrité derrière Averroès pour critiquer le discours de Ratisbonne de Benoît XVI, s'est ainsi fait humilier justement sur la chaîne de télévision KTO par le professeur Brague - arabisant et vrai spécialiste d'Averroès, lui -, qui avait démontré la cuistrerie et la minceur du vernis de connaissance de l'ancien ministre dans ce domaine difficile.
Mais détail, détail que tout ceci. Nous devons tout aux Arabes. Ils sont donc ici chez eux, et il est normal, au nom de leur dette intellectuelle, que les Européens leur fassent une place grandissante dans leurs pays de vieille chrétienté. Il fallait tout de même y penser. Au moment où l'antiracisme à sens unique commençait à s'essouffler, l'histoire prend opportunément le relais, alors que grossit en Europe une communauté musulmane prolifique persistant à détester les Roumis. En leur répétant qu'ils sont nos maîtres, ils finiront peut-être par nous aimer ? La vulgate imposée aujourd'hui par lâcheté et multiculturalisme capitulard tend en somme à faire passer des conquérants destructeurs pour des parangons de science et de culture, sous prétexte de les intégrer à une civilisation qui ne leur doit rien et s'est bâtie contre eux.
« C'est grâce aux penseurs arabes que l'Europe a connu le rationalisme » !
Reste un détail gênant : la dette «éternelle» soi-disant contractée par l'Europe auprès des savants arabes, qui lui aurait permis de renouer avec l'héritage grec et de sortir des ténèbres, est une fable grossière et politiquement orientée. Dans Aristote au Mont Saint-Michel, Sylvain Gougenheim, professeur à l'École Normale de Lyon, le démontre sans appel, en un mélange de clarté et d'érudition qui force l'admiration, et rappelle les collaborationnistes aux réalités de la critique historique objective(3).
Pour l'auteur, dont l'argumentation foisonne d'exemples concrets, nous devons tout aux Grecs sans que les «Arabes» n'y aient jamais rien ajouté de sérieux. Il y a bien eu transmission directe de l'Hellade à l'Europe chrétienne, qui n'a jamais perdu le contact avec les sources de son héritage classique, même au Haut Moyen-Âge. Une affirmation essentielle, étant donné la force des falsifications actuelles relayées par nos «élites». Car à écouter les «experts» autorisés, l'empire des Abbassides aurait non seulement sauvé le legs antique, mais encore aurait-il été intrinsèquement supérieur aux autres cultures de l'époque !
Ainsi parle Mme Zeinab Abdel Aziz, professeur de civilisation française à l'université AI-Azhar du Caire : « Tout l'Occident dans son ensemble a été édifié sur l'apport indéniable de l'Islam […], c'est grâce aux penseurs arabes que l'Europe a connu le rationalisme »(4). Tahar ben JelIoun ne dit pas autre chose dans son médiocre L'islam expliqué aux enfants (5), et le très doué Amin Maalouf propage cette vision irénique d'un Orient pacifique «violé» par les méchants Européens dans son très partisan les Croisades vues par les Arabes(6).
Il faut comprendre cette frustration : que fait-on quand la culture à laquelle on appartient n'a rien produit de durable, et a tout emprunté à des civilisations conquises par la violence, parasitées et réduites à la dhimmitude, des Byzantins aux Perses, des Indiens aux Juifs ? On invente, on sublime, et l'on s'approprie les mérites des autres pour retrouver une estime de soi que l'Histoire s'obstine à déclarer sans objet. Il serait dommage de se gêner, d'autant que les lointains et indignes héritiers des Grecs, Romains, Croisés et Byzantins haïs et jalousés collaborent aujourd'hui à cette réécriture par pure haine de soi.
La vérité, c'est que les musulmans furent à l'école des chrétiens
Sylvain Gougenheim résume lumineusement le problème actuel : « S'impose désormais l'image biaisée d'une Chrétienté à la traîne d'un “Islam des Lumières” auquel elle devrait son essor, grâce à la transmission d'un savoir grec dont l'époque médiévale avait perdu les clefs. On parle d'un “héritage oublié” dont il faudrait “rendre conscients les Européens”. » Une manœuvre dont il démonte les ressorts en redressant quelques idées reçues :
• Les invasions barbares avaient détruit le savoir antique en Europe. Faux : « Les récents travaux des antiquisants et des médiévistes ont montré que cette période des Ve-VIIIe siècles ne fut pas si catastrophique, les facteurs de dislocation, bien réels étant atténués par des éléments de continuité. » On traduisait directement les auteurs grecs à la cour de Charlemagne, de Louis le Pieux, et de Charles le Chauve.
• Ce sont les manuscrits arabes qui ont fait connaître Aristote à la chrétienté. Faux : « Cinquante ans avant que ne démarre en Espagne la traduction des versions arabes d'Aristote, l'œuvre avait été traduite directement du grec à l'abbaye du Mont Saint-Michel. »
• Le monde islamique était un univers homogène. Faux : « L'univers arabe ne peut être réduit à une seule foi […] Les Arabes chrétiens et les chrétiens arabisés du fait de la conquête musulmane constituaient encore près de la moitié de la population des pays d'Islam aux alentours de l'an mil. » Et ce sont ces derniers, enfants perdus de Byzance et du savoir grec mais toujours chrétiens, qui fournirent pendant des siècles à la civilisation musulmane son socle de connaissances : « Jamais les Arabes musulmans n'apprirent le Grec, même al-Farabi, Avicenne ou Averroès l'ignoraient. » À cette époque «brillante» de la civilisation arabe comme à l'époque moderne, les musulmans furent à l'école des chrétiens arabes, perses et grecs qu'ils avaient soumis et qui leur fournirent l'immense majorité de leurs médecins, lettrés, traducteurs, et mathématiciens (7).
• Le passage de l'univers scientifique et philosophique grec s'est fait naturellement vers le monde islamique, avant d'être transmis facilement à l'Europe par ces derniers. Faux : « Quel texte philosophique, quel raisonnement scientifique peut sortir indemne de transformations où le vocabulaire et la pensée basculent d'un système indo-européen à un système sémitique avant de faire retour au texte d'origine » ? De plus : « la croyance en la nature incréée du Coran mit d'importantes répercussions sur la possibilité d'une expression libre de la pensée. » Les plus originaux des penseurs arabes, comme Ibn Khaldûn, ont pu selon certains, tout en restant croyants s'échapper des catégories transcendantes et étroites de l'Islam pour réfléchir sur la possibilité d'une Raison autonome (8). Mais ce furent des exceptions, moins d'une dizaine. Pas de Thomas d'Aquin musulman pour faire dialoguer le Coran et Aristote. Tout resta, y compris chez Averroès et Avicenne, et encore plus chez Al-Ghazali, totalement et étroitement enfermé dans le carcan du Livre.
• L'Islam a inventé la science moderne. Faux : « la science moderne s'est développée à partir du XVIe siècle, et seule l'Europe peut en revendiquer la paternité. »
• Le filtre islamique était nécessaire pour que l'Europe renoue avec son héritage antique. Faux : « L'hellénisation de l'Europe médiévale fut le fruit des Européens [… ] Un fil directeur part des cités grecques et unit les Européens à travers les âges. »
• L'Islam était éclairé, raffiné, spirituel, tandis que l'Occident était brutal, guerrier et conquérant. Faux : l'Islam ne fut jamais riche que des civilisations qu'il asservit, pilla et détruisit, jamais l'Europe ne fut en paix tant que les musulmans étaient forts, Byzance - et non la Mecque - fut finalement détruite, la Méditerranée ravagée, les Croisades (entreprises pour délivrer des terres chrétiennes) échouèrent, les Turcs parvinrent jusqu'à Vienne après avoir dévasté tous les Balkans… Qui menaçait qui ?
Aristote au Mont Saint-Michel devrait être offert à tous les étudiants en histoire, à tous les journalistes, et se retrouver dans toutes les bibliothèques des Européens conscients de leur héritage. La prochaine fois qu'un cuistre vous entreprendra sur Avicenne et les «savants» arabes, vous pourrez lui river son clou en remettant les choses dans leur contexte, et la civilisation bédouine à sa place (qui n'est pas sur l'Acropole). Le premier devoir est de se former culturellement. Qui s'élèvera, sinon, contre le mensonge, à l'heure où l'inculture domine ? Elle est bien lointaine, cette période du VIe au XIIe siècle où s'est noué tout notre héritage. Et c'est pourtant là que s'est accomplie, entre les derniers Romains et les premiers Capétiens, la synthèse proprement européenne entre Athènes, Rome et le principe spirituel chrétien(9). La synthèse dont tous, nous sommes issus.
La sagesse, la beauté et la lumière grecques ne leur doivent rien
C'est cette période que les islamomanes revisitent en apprentis sorciers pour en faire naître le fantasme bien marketé de mahométans tolérants et hellénisés. Le viol s'accomplit en silence, car ces « âges obscurs » n'intéressent pas grand monde. C'est un peu comme la période de l'Histoire de France qui s'étend de 1850 à 1914 : rien de moins connu, et pourtant tout est là des contradictions, des falsifications et des mythes dans lesquels s'enracine « la République des républicains » qui a fini par se confondre, brigandage mémoriel confondant, avec la France tout entière et ses 1 500 ans d'Histoire.
Faudra-t-il, pour prix de «l'arrogance», de la «cruauté» et de la «barbarie» occidentales supposées, accepter de voir ainsi notre histoire travestie au bénéfice de la multiculturalité triomphante ? Les Européens ne doivent que peu de choses aux musulmans, en dehors des pillages, des destructions, des invasions, et de quelques équations mathématiques. S'ils ont une vraie dette, c'est envers une autre civilisation.
Il faut aussi laisser la conclusion sur ce point à Sylvain Gougenheim : « Le monde occidental chrétien du Moyen-Âge fit de son mieux pour retrouver le savoir grec. Il y parvint au terme d'un étonnant effort pluri-séculaire dont la constance et l'opiniâtreté témoignent de l'intime conviction que là résidait la matrice de sa civilisation. Il a, dans cette quête, une dette envers l'Empire romain d'Orient, Constantinople, grand oublié de l'héritage européen, qui partageait avec lui un même patrimoine culturel et civilisationnel, celui de l'Antiquité classique. »
Il suffit d'examiner deux minutes une carte de géographie : pourquoi aurait-il fallu traverser la Méditerranée pour aller mendier la connaissance chez les destructeurs du Saint-Sépulcre, alors qu'aux portes mêmes de la chrétienté latine l'Empire Romain allait se perpétuer mille ans ? Ce sont les savants chrétiens chassés de Syrie, de Palestine, d'Egypte, d'Anatolie, de Constantinople, toutes terres chrétiennes avant le cataclysme mahométan, qui, fuyant l'intolérance de leurs vainqueurs, firent au cours des siècles et à mesure que reculait Byzance, passer à flot continu en Europe latine le trésor de la sagesse, de la beauté et de la lumière grecques.
Ce jour maudit où Byzance tomba aux mains des Ottomans
Il n'y a dans toute l'histoire de notre civilisation qu'un seul crime dont un Européen puisse honnêtement se repentir, c'est celui de la quatrième croisade qui prit Constantinople en 1204 au lieu d'aller étriller les Turcs. Je veux bien me flageller pour cela. Mais pour le reste, tout le reste, les grands prêtres du masochisme occidental peuvent se brosser. Quant à notre héritage grec, foin d'Avicenne ou d'Averroès, aussi sympathiques qu'inutiles et incertains. Nous n'avons perdu la filiation directe avec lui que le jour maudit de 1453 où Byzance finit par tomber sous les coups des guerriers du croissant. Un jour de deuil pour tous les vrais Européens, un malheur personnel qui nous est arrivé la semaine dernière.
Ce jour-là, Constantin XI Dragasès, Basileus et dernier empereur romain, mourut l'épée à la main en défendant courageusement les murailles de la Reine des Villes. la barbarie née au VIIe siècle des sables d'Arabie emporta alors ce qui restait d'un monde à l'agonie (10) : « En certains endroits, le sol disparaissait sous les cadavres et l'on ne pouvait plus marcher dans les rues […] Les Turcs vainqueurs se battaient entre eux pour s'arracher les plus beaux jeunes hommes, les plus belles jeunes femmes […] Cette cohue de toutes les nations, ces brutes effrénées se ruaient dans les maisons, arrachaient les femmes, les traînaient, les déchiraient ou les forçaient, les déshonoraient, les violentaient de cent façons aux yeux de tous dans les carrefours […] Mehmet avait ordonné que les familles des dignitaires grecs soient réduites à la plus dure et à la plus humiliante des servitudes […] De Sainte-Sophie, ils firent d'abord une écurie. Un nombre incalculable de manuscrits précieux, ouvrages des auteurs grecs ou latins de l'Antiquité, furent brûlés ou déchirés […] Dix volumes d'Aristote ou de Platon se vendaient une seule pièce de monnaie. » Reconnaissons que nous avons fait des progrès : aujourd'hui, nos historiographes les vendent trente deniers.
Revenons sur terre. L'Europe « aussi musulmane que chrétienne », qui peut avaler ça après Poitiers, Dorylée, la Mansourah, Grenade, Mohacs, le Kahlenberg, Kosovo Polje, Navarin, Lépante ? Au lieu de subventionner des centres «culturels» islamiques et de rêver à une tolérance arabo-andalouse ou ottomane qui n'exista que dans les rêves de quelques orientalistes prisonniers de leurs fantasmes, les Français feraient mieux d'ériger des statues de Constantin Dragasès dans les cours de leurs Universités, indignes héritières du miracle grec.
En attendant, en mémoire du jour où disparut la moitié de notre héritage et à l'heure où les Turcs sont sur le point de franchir à nouveau les murailles d'une Europe qui s'imagine musulmane, je préfère penser au soleil d'Apollon, étoile morte qui toujours illumine l'Occident. Et à Constantinople, Ville gardée de Dieu, Deuxième Rome des Empereurs, Educatrice et Rempart des peuples chrétiens face à la barbarie. A Elle, oui, salut et mémoire éternelle !
PAR BRUNO WIESENECK Le Choc du Mois Mai 2008
1. Pas celles des années 1970, celles du Ve siècle.
2. Voir, sur Al-Farabi et son traité, la Cité vertueuse, les commentaires éclairants d'Antoine Moussali dans son article Islam et violence, in La Nouvelle Revue d'Histoire, n°4, janvier-février 2003.
3. Aristote au Mont Saint-Michel. Les Racines grecques de l'Europe chrétienne, par Sylvain Gougenheim, Seuil, 2008, 278 pages, 21 euros.
4. Article du 19 avril 2007, cité par S. Gougenheim, Aristote au Mont Saint-Michel, page 13.
5. Seuil, 2002 .« Je raconte le plus objectivement et le plus simplement l'histoire d'un homme devenu prophète, l'histoire aussi d'une religion et d'une civilisation qui a tant apporté à l'humanité » qu'il disait.
6. jean-Claude Lattès, 1983. La thèse : l'« incursion barbare de l'Occident au cœur du monde musulman marque le début d'une longue période de décadence et d'obscurantisme ».
7. Ils les ont tellement bien récompensés pour ces leçons que de nos jours les derniers chrétiens d'Orient, vrais autochtones de la région, sont en passe d'être éliminés d'un monde qui fantasme encore sur un « âge d'or » dû en réalité à ses dhimmis syriaques, araméens et nestoriens.
8. C'est ce que propose Fabrice Valclérieux dans son article « Le génie d'Ibn Khaldûn », où il utilise également à propos du penseur le terme « d'islam des Lumières » (Eléments, n° 126, automne 2007). Sylvain Gougenheim n'est pas d'accord (et nous non plus) : « Ibn Khaldûn réfutait toute prétention de la raison, non seulement à s'élever au-dessus de la foi, mais même à en éclaircir les mystères » in Aristote au Mont Saint-Michel, page 142. S'il y avait une comparaison à faire entre cet immense penseur et un Grec, ce serait plutôt avec Hérodote qu'avec Aristote.
9. Voir Les Racines chrétiennes de l'EuropeConversion et liberté dans les royaumes barbares V-VlIIe siècle, par Bruno Dumézil, Fayard, 2007. C'est autre chose, navré pour mes amis ND, que « Le Bolchevisme de l'Antiquité » d'Alain de Benoist.
10. Jacques Heers, Chute et Mort de Constantinople 1204-1453, Perrin, 2004, pages 253 et suivantes.
Publié par pat à 17:06 
Réactions : 
11 commentaires:

Achtung a dit…
Le négationnisme c'est pas joli-joli !

Jean a dit…
Un texte magnifique !
Bravo !

cinoe a dit…
se qu il dit se n est que de la merde ,il raconte n importe quoi ,sans aucune preuve ,se qu on appel arabe sont les descendents des babyloniens ,des assyriens,des egyptiens ,est sa s est prouver ,seul les arabes d arabie saoudite sont de vrai arabe ,les arabes on apporter beaucoup a l europe ,est les grecs est les romains sont plus proche de seux qu on appel arabes
http://img1.blogblog.com/img/blank.gif
Anonyme a dit…
Voilà une parole nette et précise, franche et claire comme le tranchant du glaive de la vérité. La complaisance avec ces charognards n'est plus de mise, ils sont dangereux et fourbes, ne connaissent que la violence et les injures. Parole d'un ex-musulman qui vient sonner l'alarme avant la rechute de Constantinople. Signé Albatros

Anonyme a dit…
Ca l'enerve le cinoe , hein ? se dire que ce peuple est aussi sterile ques les deserts qui l'ont vu naitre , et qu'il propage ,que c'estait deja des "racailles" il y a 1400 ans XD
Alors cinoe ,ca fait quoi de se voir dans une vrai miroir ? de comprendre que ton peuple est sterile ? qu'il n'a par ailleurs aucune filiation avec les peuples antiques qu'il a massacré et reduit en esclavage ?
"c'est prouvé" ? bah non ,justement il est prouve que ce n'est pas le cas ,que l'hegemonie arabe fut issue des viols et marriages forces.Qu'en gros ,les musulmans on pratiqué le genocide ,et c'est pourquoi les magrehbins d'aujourd'hui sont des arabes ,et non les descendant des nord-africains antiques..qui eux ,etaient blancs(berberes,kabyles en sont la preuve ) ou noirs ( comme les anciens egyptiens,quasi


Moi je savais deja tout cela depuis longtemps.Cela n'a rien de nouveau ni de particulierement revolutionnaire.
Qui serais suffisament stupide pour croire que des bedoins analphabetes allaient traduire des textes scientifiques ou philosophiques greco-romains ou faire quoi que ce soit sinon piller et violer ....faut vraiment etre super bete.

Le musulman d'aujourd'hui est aussi bete , inculte , agressif , mal eduqué , menteur et sans honneur que ses ancetres pillards.Et cela ne changera jamais tant que le musulman sera musulman ,car le probleme ,ce ne sont pas les autres , mais bien cette religion.Car c'est ce qu'elle fait d'un homme : un assassin ,untraitre , un menteur , un voleur , un tortionnaire , un raciste , un fasciste , un mysogyne et surtout et avant tout , un debile profond.

insoumis a dit…
bonsoir,
lire ceci pour compléter cet article.

Y-a-t-il jamais eu de grands hommes de science musulmans ?, par Waseem Altaf

ici :

http://insoumis.wordpress.com/2013/01/10/y-a-t-il-jamais-eu-de-grands-hommes-de-science-musulmans-par-waseem-altaf/

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

Hans Kalimero a dit…
Excellent article qui rétablit l'ordre des choses. Les passages sur les Turcs m'ont directement interpellé pour avoir posté un commentaire le 14/09/2014 sur Hérodote.net tenu par Alain Larané que je respectais en tant que lecteur et "abonné aux amis" depuis des années jusqu'à novembre où ce monsieur décida d'éliminer mon commentaire qui réagissait à un autre commentaire posté par un turc qui affichait un ton revendicatif à l'égard des Européens et une arrogance au nationalisme turc exacerbé. Je vous laisse, ici, découvrir et juger par vous-même ces commentaires relatifs à un article sur l'histoire de la Crimée.

Guerre de Crimée
Français et Anglais côte à côte
http://www.herodote.net/Guerre_de_Crimee-synthese-154.php

Claude Seintignan
Nous avons conservé à la maison dans un cadre à côté de la croix de guerre (1914) de notre grand-père, la décoration que le grand-père de ce dernier avait gagné au siège de Sebastopol. ( le sébastoche des Titis du métro de Panam ).

L'Europe civilisée de la France et de l'Angleterre se battaient alors contre les barbares russo-ukrainiens pour rendre la Crimée aux Turcs ! Ah, que de larmes n'ai-je pas versé bouleversé par l'émotion patriotique quand j'ai vu, très jeune, au cinéma le bel Errol Flynn sacrifier sa tunique rouge pour que la Crimée reste turque.

Aujourd'hui, les peuples unanimes sont prêts derrière leurs gouvernements à déclencher une troisième guerre mondiale et son indispensable feu nucléaire pour la Crimée. Permettez-moi de rappeler aux vrais patriotes que la péninsule de la mer Noire n'est ni aux Russes ni encore moins aux Ukrainiens, tous barbares orthodoxes, mais aux turcs . Oui seulement aux ottomans. Sur cette position, comme sur la redoute de Malakoff, tous ensemble, déclarons encore une fois solennellement : « J'y suis, j'y reste.»

Shakespeare disait : « A tale told by a idiot, full of sound and fury». Rien à rajouter.


Hans Kalimero

Et si les Turcs retournaient vers l'Altaï en rendant aux Grecs et Scythes royaux l'Anatolie et les Balkans qui sont européens. L'intrus n'est pas celui que vous croyez. Il n'y aurait plus de risques de guerre. Et la Crimée reviendrait naturellement aux ancêtres européïdes et non aux mongoloïdes que sont les brachicéphales Davutoglü et Erdogan. Même si le "rien à ajouter" est plus élégant que la philistine formule "points barre" pour dénier péremptoirement tout droit de réponse, votre posture trahit l'arrogance mafieuse de cet esprit si dénué de bon sens incarnée par vous et vos coreligionnaires. A part la barbarie totalitaire, les Turcs n'ont rien construit mais beaucoup détruit puisque toutes vos richesses naturelles et architecturales étaient déjà sur place lors de votre lente invasion de l'Anatolie; aucun projet commun, aucune création, aucun génie n'est imputable à la nation turque alors que les Européens sont des bâtisseurs, des créateurs de civilisation. Votre unique talent est le "coup d'Etat" et l'investissement du ventre; il n'y a que ce dernier qui vous sauve, pour l'instant, mais votre futur ne rencontrera sans doute pas le soleil au zénith parce qu'une réaction eurosibérienne pourrait bien faire avorter vos projets malfaisants pour le continent. Réappropriez-vous donc l'Est de l'Altaï en abandonnant ce que vous nous avez volé par la barbarie mais faites tout de même attention aux néo-Tokhariens qui vous ont déjà chassé de cet endroit, il y a des millénaires, raison pour laquelle votre fuite prit la direction de l'Ouest; c'était votre far-West comme les ricains qui partagent cette évolution historique barbare avec vous. Ce n'est pas pour rien que vous restiez alliés dans les conflits modernes d'Eurosibérie et du Moyen-Orient. Même mentalité mafieuse.

Hans Kalimero a dit…
Mea maxima culpa. Correction sur mon dernier post où j'ai indiqué, comme directeur de Hérodote.net Alain Larané alors qu'il fallait y lire André Larané. Ceux qui connaissent ce site auront automatiquement noté l'erreur et corrigé d'eux-mêmes. Il arrive parfois que l'on pense un mot et qu'on écrive un autre comme le lapsus qu'on exprime dans un discours oral.

Le Gall Galleux a dit…
sinoe, VOTRE ORTHOGRAPHE...

PUBLIÉ PAR ROSALY LE 26 NOVEMBRE 2015
Juderia – maison de naissance de Maimonide
L’apport de la civilisation arabo-musulmane à l’Occident se résume à peu de choses. Le mythe de l’âge d’or scientifique de l’islam bat de l’aile, tout comme celui de l’âge d’or Andalou.
L’extrait ci-dessous, rédigé par un intellectuel palestinien, à priori objectif, vient confirmer.
« la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258 »
« Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes », tel était le titre d’une page du Courrier international du 29 juillet 2004 qui traduisait un texte de l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr tiré d’«Ad Safir» à Beyrouth. On y apprend que « la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258 », à la suite de laquelle les arabes cessèrent de créer et d’innover, excepté dans certains domaines limités et disparates.
« Or, la civilisation occidentale a été portée par trois innovations : l’imprimerie, la boussole et la poudre donnant la suprématie militaire ». Et ces innovations sont venues de Chine, dit l’auteur.
Le génie de l’Europe a toujours été d’intégrer et de développer des apports extérieurs. La pensée occidentale est ouverte sur l’innovation, contrairement à la pensée arabo-musulmane (autre constat de l’auteur précité).
Dès lors, qu’ont apporté à la civilisation occidentale les Avicenne (980-1037), Averroès (1126-1198) et Ibn Khaldun (1332-1406) ?
Eh bien l’Europe n’a pas eu besoin de ces penseurs arabes pour avancer sur la voie du progrès, conclut Saqr Abou Fakhr. Il explique :
« Sinon, on serait en droit de se demander pourquoi les principes énoncés par Averroès auraient été un facteur décisif de la Renaissance en Europe alors qu’ils n’ont eu, à la même époque, aucune influence sur la civilisation arabe ». Et il donne cette explication: « En fait, Averroès, Ibn Khaldun et Avicenne se trouvaient en quelque sorte en dehors du courant dominant d’une culture arabe qui les a d’ailleurs refusés et rejetés. Une culture qui, déjà à l’époque, sombrait tout comme aujourd’hui, sous le poids des fatwas, des oulémas, des théologiens et récitants du Coran, du même acabit qu’Al Ghazali, Ibn Taymiya, Al Chafei et Al Achaari »
Pourtant, les arabo-musulmans et certaines élites intellectuelles et politiques occidentales, continuent à affirmer que sans les Arabes, l’Europe n’aurait jamais pu sortir de l’obscurantisme du Moyen Age, les premiers par esprit de revanche sur l’Occident, les seconds dans le but de faire accepter l’islamisation de nos pays.
Essayer de nous faire croire que c’est grâce à l’apport des arabo-musulmans que l’Occident a pu se développer et progresser relève de la pure fantaisie, inspirée par la méconnaissance de l’histoire de l’islam et de l’Occident.
L’islam a-t-il été créatif ou innovateur ?
Difficile à prouver, mais guerrier et envahisseur, certes oui. Les armées arabo-musulmanes se sont distinguées par leur soif de conquête et l’invasion de nombreux pays, dans le seul but d’y apporter l’islam par la force du sabre. Lors de leurs invasions barbares, les arabo-musulmans ont soumis les habitants et se sont appropriés leurs inventions et découvertes, puis les ont « arabisées » par le truchement du vocable.
Les musulmans ont importé les chiffres dits arabes — qui remplacent les chiffres romains — la numération positionnelle et le zéro ? Ce sont des inventions d’origine indienne. L’inventeur du zéro de position s’appelle Brahmagupta, grand astronome et mathématicien indien. Et c’est un mathématicien perse qui inventa l’algèbre.
L’imprimerie, la boussole et la poudre à canon furent inventées par les chinois. De nombreux savants du mythique « âge d’or arabe » n’étaient pas tous des arabes d’ailleurs, mais furent arabisés et assimilés, comme le savant Perse Avicenne, des savants Ouzbeks, et des savants Berbères d’Andalousie.
Un autre mythe de l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane qui a la vie dure et resurgit de plus belle, comme une légende, est celui de la transmission du savoir grec à l’Occident, à l’origine du siècle des Lumières, par les arabo-musulmans.
Si la civilisation arabo-musulmane a pu, effectivement, briller pendant deux siècles, elle le doit, en quelque sorte, aux érudits arabes qui firent traduire tous les textes qui présentaient un intérêt scientifique quelconque. Les textes grecs furent traduits par des Chrétiens d’Orient, à partir du syriaque ou directement du grec, et non par des Arabes.Toutefois, Il y avait aussi une filière parallèle, constituée par des moines copistes, qui traduisaient directement du grec en latin.
Le rôle des Arabes dans la transmission du savoir grec à l’Occident est un mythe
Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ne lisaient pas un mot des textes originaux, mais seulement les traductions en arabe faites par les Araméens chrétiens.
Cette transmission du savoir et de la science des Grecs à l’Occident se fit surtout grâce aux Chrétiens d’Orient et aux moines d’Occident, une vérité que certains de nos islamophiles essayent de gommer en réécrivant l’histoire du Moyen Age. Décidément, la réécriture de notre histoire devient le passe temps favori de nos dhimmis intellectuels, au service de l’islamisation de l’Occident.
L’Occident d’ailleurs ne rompit jamais ses liens avec les enseignements des anciens grecs, grâce aux traductions des Chrétiens d’Orient et des Moines d’Occident, et les Arabes ne jouèrent aucun rôle dans le développement de l’Occident, qui progressa au fil de siècles, et l’amena à la position dominante actuelle.
Ces érudits, dévoués corps et âme à la cause de l’islam, semblent oublier que la civilisation européenne résulte d’un métissage entre la pensée hellénistique et judéo-chrétienne, et cette civilisation a des racines qui remontent au Ve siècle avant Jésus-Christ. Elle existait bien à avant l’invention de l’islam ! Par contre, la civilisation arabo-musulmane ne dura que deux siècles, et depuis le 13ème siècle, elle n’a guère progressé.
Nos intellectuels et politiques islamophiles se plaisent à nous rabattre les oreilles avec une contrevérité flagrante, affirmant que les racines de l’Europe sont autant chrétiennes que musulmanes, dans le but de diluer notre civilisation judéo-chrétienne, voire la faire disparaître dans les abysses de l’islam.
A ce sujet, dans son livre « Aristote au Mont Saint Michelhttp://ir-fr.amazon-adsystem.com/e/ir?t=drzzfr-21&l=as2&o=8&a=2020965410 »* Sylvain Gougenheim réfute cette thèse mensongère.
Son livre lui a d’ailleurs valu de nombreuses critiques, car il a eu l’audace de prouver que la transmission du savoir grec en Occident ne devait rien à l’islam, ce qui est à contre courant de la « bienpensance » actuelle, qui veut à tout prix voir dans l’islam toute la beauté du monde, l’islam des lumières, l’islam qui illumina le Moyen Age, plongé dans un affreux obscurantisme. C’est à l’Orient Chrétien que l’Occident est redevable et non au monde musulman.
« Les images biaisées d’une chrétienté à la traîne d’un ‘Islam des Lumières’ relèvent plus du parti pris idéologique que de l’analyse scientifique », écrit Gougenheim.
Finalement, le seul mérite des arabo-musulmans de l’âge d’or de l’islam fut de faire traduire par les Chrétiens Syriaques les textes grecs, qui leur apportèrent toutes les connaissances qui leur faisaient défaut, et ce dans tous les domaines, car ils étaient, avant tout, des guerriers et des marchands. Ils ne profitèrent de ces connaissances que pendant deux siècles, puis la culture musulmane sombra à nouveau dans l’obscurantisme sous l’influence des fatwas, des oulémas, des théologiens du coran, du salafisme, au nom du retour aux valeurs des ancêtres, pour qui le rationalisme équivalait à l’athéisme, punissable de la peine de mort.
Enfin, le dernier mythe de l’âge d’or arabo-musulman, celui de la grande tolérance de l’islam, imaginé par les islamophiles, pour nous faire accepter l’islam, s’effrite également.
Pour accepter l’islam, l’Europe a forgé le mythe de l’Andalousie tolérante
Merci à Anne Marie Delcambre et à Bat Ye’Or pour leur lucidité et leur contribution à la vérité :
« Pour accepter l’islam, l’Europe a forgé le mythe de l’Andalousie tolérante qui aurait constitué un âge d’or pour les trois religions. Tout ce qui concerne les combats, le statut humiliant du non musulman, ou dhimmi, a été soigneusement gommé. Il s’agit d’une véritable falsification de l’histoire réelle » Anne Marie Delcambre.
« Les dhimmis connaissaient de terribles contraintes, ils étaient assassinés pour des peccadilles et leur témoignage ne comptait pas. L’interdiction de porter des armes les rendait très vulnérables. Il leur était interdit de construire ou de réparer leurs lieux de culte. Leurs vêtements discriminatoires, obligatoires, les exposaient à la vindicte et aux insultes dans la rue. C’est d’ailleurs là l’origine de la rouelle imposée aux juifs en 1215 par le Concile de Latran. Dans la rue, les dhimmis devaient marcher rapidement, les yeux baissés, passer à gauche des musulmans, c’est à dire du côté impur, et enterrer leurs morts en courant. Leur culte devait être silencieux et les processions étaient interdites.
Ils vivaient dans des ghettos dont on fermait les portes le soir. Le mariage d’un dhimmi avec une femme musulmane et le blasphème contre l’islam étaient évidemment punis de mort (…). Souvent accusés de collaborer avec les chrétiens de l’extérieur, les dhimmis chrétiens tentaient de détourner la colère islamique contre les juifs (…).
Cette histoire, qui a affecté une si large proportion de l’humanité, n’est même pas étudiée dans les universités. Elle est ignorée, alors qu’elle exige d’être examinée dans sa globalité et sa complexité.
C’est une histoire de violence, d’esclavage, de souffrance, de viols, de déportations, d’humiliation. Cette histoire a été occultée à l’époque de la colonisation, puis plus tard quand l’Europe a fondé ses relations avec le monde arabo-musulman, sur le partenariat ». Bat Ye’or
Cette « tolérance » islamique de l’âge d’or andalou sévit encore de nos jours en terre d’islam, et risque de se répandre en Occident, si nos gouvernements persistent dans leur politique d’islamisation.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
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174 thoughts on “L’apport de la civilisation arabo-musulmane à l’Occident ? C’est de l’humour ?”
Comment navigation
  1. Beny dit :
Pardon je voulais m’adresser à Rosaly et non à Marie Chantal, je me suis tompée.
Si Marie Chantal me lie je lui demande pardon.
A Marie Chantal, moi aussi j’ai des amis musulmans et ils ne sont pas comme les médias et les haineux et imbéciles qu’on trouve sur le net veulent nous faire croire. C’est des gens solidaires et qui ont le coeur sur la main, ils vous accueillent bien, ils sont chaleureux et partagent tous ce qu’ils ont avec vous même si ils sont pauvres, contrairement à nous qu’on est devenu égoïstes et juste des consommateurs.
  1. Beny dit :
Les premiers hôpitaux psychiatriques ont vu le jour à Bagdad.
L’inventeur de la sociologie est ibn khaldoun. La première césarienne effectué sur une femme enceinte c’est un médecin irakien qui l’avait effectué. La glace a été inventé à Damas, le fameux macarons que les français en font tout un éloge vient de Syrie, c’est Catherine de Médicis qui l’avait emporté de Damas. La littérature courtoise, l’amour courtois, la musique courtoise ont étés transmis par les arabes aux européens pendant le moyen âge. La découverte de l’Australie, de la Corée et de l’ÎLE de la Réunion sont des découvertes faites par les omaniens « les plus grands navigateurs à cette époque ». Le savon de Marseille est une vulgaire copie du savon d’Aleph en Syrie.
Alors alors, on conteste encore ces choses là , et n’oubliez pas que même avant l’arriver de l’Islam les plus grandes civilisations sont nées dans cette partie du monde et non en Europe.
N’oubliez pas que les grecques ont beaucoup recopier sur la Mésopotamie et l’Egypte! Sachez que les premiers écrits ne sont pas les récits de Homère mais de Gilgamesh un roi mésopotamien qui avait parcourus tout le moyen orient et racontait ses nombreuses aventures on appel ça l’épopée de Gilgamesh. Sachez qu’il y a eu un seul royaume au monde ou les femmes gouvernés « une dynastie de femmes reines » s’était au Yémen.
Désolée mais je suis en admiration de cette partie du monde.
    1. ALPHA ... OMEGA . dit :
@ Beny ,
nous ne contestons pas que le berceau de la civilisation moderne des humains fut très probablement la Mésopotamie ( Irak ), il y a environ 10.000 ans .
Simultanément il y a eu aussi la Chine .
Puis très vite après , la vallée de l’Indus dans le Sindh (Inde) et l’Egypte .
L’islam étant né selon la tradition en 622 , dans l’ouest de la péninsule arabique , il n’a rien à voir avec les civilisations antérieures , d’autant plus que les premiers musulmans étaient des bédouins analphabètes , pillards de caravanes .
Vos soi-disants Savants étaient en fait des Savants appartenant aux pays que vous musulmans avez conquis , et qui ont été forcés de se convertir pour conserver la vie .
Au VII ième siècle , tous ces Savants étaient de culture gréco-romaine depuis les conquêtes d’Alexandre le Grand .
L’ISLAM N’A APPORTE QUE DESERTIFICATION ; lisez donc M. ibn Khaldoun puisque vous le citez .
  1. siruguet dit :
Que vous êtes tous de mauvaise foi et ne savez pas voir le bon où il est !
L’Islam a amené en France le couscous et les merguez (zut, je me suis trompé, c’étaient les pieds noirs) et des expressions poétiques et charmantes comme « nique ta mère » !
  1. hamza dit :
bonsoir,xxxxx
    1. Jean-Patrick Grumberg dit :
Les commentateurs qui publient un seul message négatif et disparaissent me fatiguent. Participez au travail des idées de Dreuz pendant quelques semaines si vous souhaitez ne pas être censuré.
  1. hamza dit :
bonjour,je vous defie de publier mes messages !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!a part bonsoir
    1. Jean-Patrick Grumberg dit :
Et moi je vous défie de répondre, pauvre inculte.
    1. Charles Martel MoiEtMoi dit :
Est-il utile de répondre aux haineux et aux tarés ? Christine Tasin passe bcp de temps à supprimer leurs commentaires haineux. Un vrai harcèlement ! On peut pas les bannir ??
    1. Jean-Patrick Grumberg dit :
Nous censurons 95%. Nous laissons quelques troll car il est bon de ne pas oublier nos ennemis, comment ils font, ce qu’ils disent, leur procédés…
    1. Charles Martel MoiEtMoi dit :
« Connais ton ennemi »  J’ai entendu ça hier soir sur « New York – unité de ??? » sur la chaîne que bcp détestent ^_^
  1. Shinobi dit :
Bonjour à tous,
Je me vois obligé de vous dire une seule chose,
La conviction est individuelle avant qu’elle soit commune et partagée par plusieurs. Mais la science n’est pas une chose individuelle car elle a été conçue sur le principe du partage. J’ajoute aussi que l’idée de commenter la contribution d’une civilisation dans le patrimoine de l’humanité et de son bien vivre n’est point dissociable pour la simple raison QUE NOUS SOMMES TOUS ÉGAUX et ce n’est pas quelques facteurs perturbateurs qui vont faire d’une population une nation inerte et soumise à jamais. Je vois aussi que certains s’affiche ouvertement dans la logique néfaste d’appliquer sans gêne une espèce de raisonnement trompeur que je nomme  » la sélection naturelle » pour expliquer implicitement qu’une partie des hommes sont des êtres tronqués et par conséquent n’ont pas participé à l’évolution de l’humanité. C’est faux et archi faux. Les ères se succèdent et l’apogée de la gloire finira toujours par flécher vers le bas ainsi va la vie camarades !. La sagesse est de dire que chaque civilisation constitue un élément important et vital dans la richesse de cet héritage. Et pour finir, j’invite tout ceux qui utilise un langage puant la haine de laisser tomber ce style de communication inefficace. Vous n’allez pas atteindre la hauteur des montagne ni changer la couleur du soleil. En revanche, vous pouvez saisir cette occasion pour discuter avec courtoisie et respect et si vous n’êtes pas d’accords avec une idée ou un avis vous pourrez toujours faire appel à votre conscience et un peu de votre Dr.Jeckyll ! n’est-ce pas !
    1. yhdiallo dit :
J’ai suivi avec etonnement que Sigrid Hunke ait été accusée de tous les noms d’oiseau, notamment de nazie à cause de ses écrits sur l’islam. Voici un extrait de son livre intitulé « Le soleil d’Allah brille sur l’Occident : notre héritage arabe ». Là, Sigrid Hunke, rapporte dans les moindres détails la présence de traits culturels arabo-musulmans dans l’art de vivre occidental. Ce texte de Sigrid Hunke met en scène les termes et les objets passés des Arabes vers les Occidentaux et rapporte dans les moindres détails la présence de traits culturels arabo-musulmans dans l’art de vivre occidental. Dans le chapitre « Des noms arabes pour des dons arabes », on peut faire quelques surprises du genre :
 » Permettez-moi de vous inviter à prendre quelque chose dans ce café, chère madame ! Enlevez donc votre jaquette et prenez place sur le sofa au matelas garni d’une étoffe carmin. Le cafetier s’empressera de vous servir une tasse de café avec deux petits morceaux de sucre, à moins que vous ne préfériez une carafe de limonade bien glacée, ou encore un peu d’alcool ! Non ? Mais vous accepterez certainement une tarte aux abricots et aux bananes !
Mais bien sûr, cher ami, vous êtes aujourd’hui mon invité ! Puis-je vous offrir, pour commencer, un sorbet à l’orange ? Je crois que des artichauts feraient une entrée fort agréable. Et que penseriez-vous d’un chapon accompagné de riz et de barquettes aux épinards ? Pour le dessert je ne saurais trop vous recommander ce gâteau à la sauce d’arak. Et pour clore le repas, un moka. Mais, je vous en prie, installez-vous sur le divan.
Pourquoi, certes, ne vous sentiriez-vous pas parfaitement à l’aise, alors que tout ce qui vous entoure comme tout ce que je vous offre se trouve sur la liste des articles depuis longtemps inventoriés qui font partie de notre existence, et cela bien que nous les ayons empruntés à un monde étranger à savoir le monde arabe ? Le café qui vous sert quotidiennement de stimulant, la tasse dans laquelle vous versez ce noir breuvage, le sucre sans lequel vous ne sauriez aujourd’hui imaginer un menu, la limonade et la carafe, la jaquette et le matelas, c’est aux Arabes que nous devons de les connaître. Et ce n’est pas tout ! Dans la presque totalité du monde civilisé, ces articles portent encore leur nom arabe ! De même pour candi, bergamote, orange, quetsche, etc.
Rien d’étonnant, me direz-vous sans doute, à ce que certains fruits originaires des pays chauds (tout comme certains aliments ou boissons) nous viennent de l’Orient ; et pourquoi dans ce cas, ne conserveraient-ils pas leur appellation d’origine ?
Et lorsque vous avouez que, maté par la fatigue, vous vous étendez sur le sofa, le divan, l’ottomane ou dans l’alcôve, vous m’assurez que n’importe quel enfant saurait reconnaître l’origine étrangère de termes aussi extravagants. Mais savez-vous que, sans le vouloir, vous avez employé un autre mot arabe, un terme issu du jeu d’échecs (jeu que les Arabes nous ont appris, l’émissaire d’Haroun al-Rachid l’ayant, dit-on, introduit à la cour de Charlemagne), qu’échec vient de shah (le roi) et que le mot maté que vous avez employé vient de mat qui signifie tout simplement :  » Il est mort  » ? Alors, vous voyez : échec et mat !
Saviez-vous en outre que les sacs de maroquin que vous voyez dans ce magasin portent encore l’estampille des Arabes ? Quant aux étoffes exposées dans cette vitrine, en dehors des cotonnades, des mousselines, du mohair souple et duveteux, vous pouvez faire votre choix entre le satin élégant, le taffetas distingué, la moire chatoyante et le damas somptueux (de la ville de Damas), qui étalent à vos yeux toute une gamme de nuances depuis le jaune safran jusqu’au lilas en passant par l’orange et le cramoisi. Autant de délicates invites à nous souvenir de ceux auxquels nous devons des étoffes aussi utiles que précieuses sous leurs coloris éclatants, c’est-à-dire aux Arabes.
Savez-vous que lorsque vous entrez dans une pharmacie ou une droguerie, vous y trouvez quantité d' » inventions  » arabes. Un simple coup d’œil aux caisses et aux flacons du droguiste suffira à vous en convaincre : vous y verrez de la muscade, du cumin, de l’estragon, du safran, du camphre, de la benzine, de l’alcali, de la soude, du borax, de la saccharine, de l’ambre et bien d’autres drogues arabes dont vous usez quotidiennement. Savez-vous que nous désignons encore sous son nom arabe de laque, le vernis dont nous couvrons nos ongles, que l’aniline, la gaze, le talc et la ouate sont autant de noms arabes ?
Vous ne sauriez donc nier plus longtemps que le grand nombre de noms arabes qui émaillent notre langue désignent des articles d’usage courant dont les arabes nous ont révélé l’existence. Ni que ces articles aient apporté à notre vie quotidienne, jadis insipide, voire un peu sordide, maints agréments délicats qui l’ont littéralement assaisonnée, embellie par la couleur et le parfum, ni que celle-ci leur doive d’être plus saine et plus hygiénique en même temps que plus riche de confort et d’élégance. (Extrait de « Le soleil d’Allah brille sur l’Occident : notre héritage arabe » Sigrid Hunke, Albin Michel, 1963).
Fin de citation..
Je veux bien qu’on me dise ce qui est faux ou condamnable dans ce que vous venez de lire…. Sinon évitons l’aveuglemenbt et la calomnie..
  1. RAHAL dit :
IL N’Y A D’AVEUGLE QUE CELUI QUI NE VEUT PAS VOIR ; IL N’Y A DE SOURD QUE CELUI QUI NE VEUT PAS ENTENDRE : ALLAH MOUTEMIM NOUROUHOU OUA LAOU KARIHA EL KAFIROUNE :
LE CORAN EST TOUJOURS LA DEPUIS PLUS DE QUATORZE SIECLES IL EST VIVANT SON INTERPRETATION VARIE AVEC LE TEMPS IL EST LA SOURCE DE TOUTES LES SCIENCES : QUANT A TOI Saqr Abou Fakhr FAUX PALESTINIEN TU PEUX RACONTER N’IMPORTE QUOI TOUT CE QUE TU VEUX LA VERITE EST LA DEVANT TOUTE L’HUMANITE COMME LES YEUX AU MILIEU DE LA FIGURE .
  1. Jacques dit :
Très bon texte ; il faut rappeler certaines vérités sans cesse, dans le contexte d’hystérie pro-musulmane où nous vivons.
C’est drôle (ou pas), le statut des dhimmis d’Andalousie : les gens qui doivent baisser les yeux quand ils croisent un musulman, qui doivent courir quand ils enterrent leurs morts… m’a fait penser à celui des Juifs dans les… camps de la mort nazis ; du moins, ceux qui n’étaient pas tués tout de suite.
Islam, religion de « tolérance »… oui, les non-musulmans étaient tout juste « tolérés », et un rien pouvait leur valoir la mort, comme bien rappelé.
Du reste, que peut-il sortir de bon de leurs livres, le coran comme les hadiths ?
Il suffit de lire !
« On reconnaît l’arbre à ses fruits : un bon arbre produit de bons fruits, et un MAUVAIS ARBRE PRODUIT DE MAUVAIS FRUITS »
Si la racine est empoisonnée, comment de bonnes choses pourraient-elles en émaner ?
Si certains musulmans – et il y en a, heureusement – sont des gens respectueux des autres, travailleurs, sociables, ce n’est certainement pas grâce au coran, au contraire ; c’est parce que ce sont foncièrement de bonnes personnes, qui devraient quitter l’islam au plus vite. Du reste, si beaucoup d’entre eux ne le font pas, c’est à cause de la menace de mort qui pèse sur les apostats en islam. Ce qui en soi est déjà monstrueux et devrait suffire à convaincre quiconque de la fausseté de cette religion.
Il est grand temps que l’on dise à nouveau ouvertement ce qu’est la religion musulmane : une invention diabolique destinée à couvrir d’un habit religieux, donc respectable, des agissement criminels.
L’islam est l’ennemi du genre humain !
  1. Ghostbusters dit :
Voila la longue liste de toutes les inventions qu’ont produits les musulmans et toutes les thèses dans tous les domaines, sciences, art, technologies, bien être humains etc:
  1. trivi dit :
L’apport de la civilisation arabo- musulmane ? De la merde rien que de la merde !!!!
  1. YL dit :
Pour les hispanophones (et les autres) :
Serafín FANJUL : Al-Andalus contra España. La forja del mito. Siglo XXI de España Editores, Madrid, 2004, 5e éd., 327 p. ISBN 978-84-323-1079-9
et
Serafín FANJUL : La quimera de al-Andalus. Siglo XXIde España Editores, Madrid, 2004, 271 p. ISBN 978-84-323-1150-5
  1. YL dit :
Et pour les francophones (et les autres) :
Raymond LE COZ : Les médecins nestoriens au Moyen Âge – Les maîtres des Arabes. L’Harmattan, Paris, 2004, 371 p.
et
Raymond LE COZ : Les chrétiens dans la médecine arabe. L’Harmattan, Paris, 2006, 336 p.
  1. abbé arbez dit :
Si vous voulez comprendre pourquoi le soi disant apport philosophique des musulmans à l’Europe est une affirmation artificielle, intéressez-vous au grand Isidore de Séville qui avant le déferlement des Arabes mettait déjà à disposition les textes d’Aristote et des philosophes grecs dont il avait une immense collection dans son évêché.
    1. Don Rodrigue dit :
Bonjour , je viens de suivre votre conseil , mais qu’est-ce donc que le christianisme aryen ?
    1. abbé arbez dit :
cela n’a pas de lien avec les aryens thématique nazie, il s’agit du prêtre Arius et de sa position sur la nature du Christ qui posait problème.
Quand la princesse burgonde et genevoise Clotilde a conseillé Clovis sur ses projets de conversion au christianisme, celui-ci a choisi avec courage la foi catholique et non pas arienne qui était cependant plus intéressante côté politique, vu le nombre de régions gérées par cette faction.
      1. YL dit :
Une lecture très intéressante : Histoire du déclin et de la chute de l’empire romain, Edward Gibbon. Un texte de la fin du 18e s., traduit par Guizot au 19e, chez Laffont (collection Bouquins).
  1. Don Rodrigue dit :
La Mosquée bleue d’ Istanbul fut inaugurée en 1616 , plus de 1000 ans après Sainte Sophie , aucun progrès architectural entre les 2 , bien au contraire , Sainte Sophie garde sa beauté , un grand mystère , une merveille !
Aucun apport de l’islam en 1000 ans , rien , nada , que du tape à l’œil !
    1. abbé arbez dit :
vous oubliez les WC à la turque
    1. Don Rodrigue dit :
Monsieur l’Abbé , il existe des groupes musicaux et choraux catholiques qui chantent à la télé , fort bien d’ailleurs …
Il n’existe pas encore d’humoriste catholique du niveau d’un Raymond Devos , si vous deviez envisager une carrière dans ce domaine , je suis prêt à produire votre premier DVD !
Je viens d’attraper une crampe abdominale !
  1. duranddurand dit :
Si l’islam avait été la lumière du monde cela se saurait depuis le temps , cette religion est un trou noir ou de l’anti-matière donc Ténébres !.
    1. Don Rodrigue dit :
Oui , certainement , mais d’une efficacité satanique !
  1. rrvax dit :
Il est reconnu aujourd’hui que l’apport de la civilisation « arabe » à l’occident se réduit à peu de choses.
Quant au récit d’un âge d’or de l’Espagne musulmane, « Al Andalous » pendant lequel les chrétiens, juifs et
musulmans vivaient dans la paix et la bonne entente, cela fait partie des légendes et mythes destinés à nous
faire croire à une entente possible entre les peuples que les religions divisent.
Cette semaine, mardi 24 novembre, nous fêtions la sainte Flora qui fut martyrisée dans le sud de l’Espagne
pour avoir refusé de se convertir à l’islam; elle voulait seulement conserver sa foi chrétienne.
  1. Jam Butty dit :
Cela fait du bien de relire ce texte.
  1. Frank dit :
Seule invention arabe la mosquée : a coupole représente la bosse du chameau et les colonnes symbolisent le palmier.
le pétrole et le chameau sont endémique aux arabes
  1. Aslen dit :
Je suis français musulman et non pratiquant (né de mère athée et de père musulman). Cependant je n’aime pas l’islam et toutes les religions monothéistes violentes.
Aucune religion n’émane de Dieu, tout vient des hommes (l’homme est cupide, égoïste et mauvais).
Islam = Djihâd (car l’islam ne prolifère que par le djihâd)
Si on arrive à stopper le Djihâd, l’islam disparaît de lui même et l’arabité avec.
  1. Sarah61 dit :
Moui bof… quel apport cet article? Je peux aussi prouver le contraire…
chaque apport de diverses civilisations est un maillon de la chaine de notre évolution.
Chaque civilisation a une responsabilité bonne ou mauvaise. je n’ai aucun problème à reconnaitre que la civilisation arabo-musulmane fait partie de cette chaine (même à reconnaitre les bons apports) . d’autant que durant les siècles visés, dans les milieux culturels et scientifique on ne faisait pas la différence entre musulman/juif/chrétien.
  1. Jecriej'écris dit :
Dans un livre de bibli destiné à la jeunesse de mon pays d’exil , j’y ai lu , accrochez-vous
ça va tanguer :
Les arabes ont inventé :
– le moulin à vent
– la poudre à canon
– le papier
– les nombres
j’ai failli ajouter au stylo-bille : …… et la peau d’mes couilles !
– le moulin à vent date des Perses d’av JC , ils ne sont pas arabes, et heureusement ils n’étaient pas encore musulmans !
– la poudre noire et le papier furent inventés en Chine
– les nombres nous arrivent de l’Inde
Conclusion : Le musul ment !





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