mercredi 27 décembre 2017

La langue française ne doit rien aux Arabes, M. le lexicologue Pruvost !

http://ripostelaique.com/la-langue-francaise-ne-doivent-rien-aux-arabes-m-le-lexicologue-pruvost.html
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Le Professeur Franklin a écrit un article remarquable qui démonte, preuves à l’appui, les mensonges de Jean Pruvost, et complète cet article de Jacques Guillemain :
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L’UNESCO vient de fêter la journée mondiale de la langue arabe.
Admettons, puisque l’arabe est la langue officielle de 25 pays représentant 538 millions d’habitants.
Ce qui fait de l’arabe la quatrième langue la plus parlée dans le monde après l’anglais, le chinois et l’espagnol.
Mais quand j’entends le lexicologue Jean Pruvost faire l’éloge de cette langue et nous dire qu’elle est inscrite dans l’histoire de la langue française, les bras m’en tombent !
Nous mangeons halal sans le savoir, puisque 50% des abattoirs sont halal, mais on nous apprend aujourd’hui que  nous parlons arabe sans le savoir !
“Nos ancêtres les Arabes, ce que notre langue leur doit”, ose titrer l’auteur dans un ouvrage récent. Sait-il de quoi il parle ?
Il est vrai que dans notre France islamisée, parler de “ Nos ancêtres les Arabes” est beaucoup plus porteur que de se référer à “Nos ancêtres les Gaulois”, vérité historique devenue subitement raciste aux yeux des ayatollahs du multiculturalisme.
Jean Pruvost a le droit d’être islamophile et de s’extasier sur la langue arabe, mais ce qu’il dit est totalement faux.
Car la langue française, ce sont 60.000 mots.
Or, le Petit Robert y recense 450 mots d’origine arabe, soit 0,75% des mots.
C’est en effet davantage que les mots purement gaulois, mais c’est marginal.
A titre de comparaison, 80% des mots français sont issus du latin et 10% du grec.
On mesure à ces chiffres le grotesque du titre “Nos ancêtres les Arabes, ce que notre langue leur doit”. Elle ne leur doit RIEN ou si peu !
Ces quelques mots d’origine arabe que Pruvost monte en épingle nous sont arrivés par les Croisades, l’Espagne sous domination arabe et plus tard avec la colonisation du Maghreb.
Nos ancêtres les Gaulois parlaient une langue celtique qui s’est romanisée après la conquête de la Gaule par César.
Le gaulois étant seulement parlé, c’est le latin qui s’imposa comme langue écrite et parlée jusqu’aux invasions barbares (les grandes migrations pour parler politiquement correct) et l’effondrement de l’empire romain.
Jusqu’à l’avènement de la dynastie carolingienne, le gallo-romain va subir l’influence germanique, et ce n’est qu’au 9ème siècle que le français sera officialisé.
Mais revenons au 21ème siècle.
En 2016, alors que Najat Vallaud Belkacem souhaitait enseigner l’arabe dès le CP, j’écrivais :
“Je ne vois aucun intérêt à privilégier l’enseignement d’une langue qui, dans les pays arabes eux mêmes, n’a jamais pu supplanter les langues occidentales (anglais et français) dans les domaines scientifique, technique ou économique”.
“Dans ces pays, les élites dirigent leurs enfants vers les filières prestigieuses, à savoir les écoles internationales anglophones ou francophones. Par conséquent Najat Belkacem nage à contre-courant”.
“Selon plusieurs rapports du PNUD, le Programme des Nations Unies pour le Développement, l’enseignement de l’arabe dans les pays du Moyen Orient, reste empreint de tradition religieuse, ce qui en fait un frein au progrès et un obstacle à la modernité”.
Voici d’ailleurs le texte d’un auteur tunisien, opposé à l’arabisation de l’enseignement dans son propre pays :
L’arabe est la langue des pays les plus arriérés au monde, nos écoles et nos universités sont parmi les moins compétitives au monde. Nous allons enraciner davantage une langue qui, pour l’instant, n’a pas de place dans ce monde. L’arabe peine à s’imposer, il peine à exister parce qu’on ne publie pas en arabe, on ne raisonne pas en arabe, on ne pense pas en arabe. On ne peut citer aucun scientifique arabophone, alors que les scientifiques anglophones et francophones arabes ou d’origine arabe sont légion. C’est grâce au français et à l’anglais, si des scientifiques arabes ont obtenu des récompenses internationales et sont aujourd’hui reconnus à l’échelle mondiale”.
J’adhère bien entendu à 100% à cette analyse. L’arabisation de l’Algérie a conduit au naufrage de l’enseignement.
Rappelons que la Belgique publie davantage d’ouvrages que l’ensemble du monde arabe. Ouvrages arabes qui, pour la plupart, traitent principalement de la religion.
Et si l’arabe connut son âge d’or aux 7ème et 8ème siècles, quand l’empire arabo-musulman contrôlait des territoires jusqu’en Asie, il faut reconnaître que la “civilisation arabe”, n’a plus rien produit depuis 7 siècles, ce qui est pour le moins étonnant.
Il n’y a d’ailleurs aucun vestige, aucune trace de civilisation en Arabie, ce qui est tout aussi étonnant pour une civilisation qui se prétend à l’origine de nos grandes découvertes occidentales.
Rappelons en passant que les chiffres dits “arabes”, y compris le zéro, sont en réalité indiens depuis le 3ème siècle. Les Arabes s’en sont emparés au cours de leur invasion de l’Inde et les ont ensuite introduits en Europe au 10ème siècle.
Les 25 pays ayant adopté l’arabe comme langue officielle ne produisent rien. En clair, ils n’inventent RIEN.
Le rapport du PNUD de 2003 est un document accablant pour le monde arabe du troisième millénaire.
  • Les Arabes ne déposent pratiquement pas de brevets scientifiques.
  • Le taux d’analphabètes est le plus élevé au monde après l’Afrique subsaharienne.
  • Les livres publiés dans le monde arabe représentent 1% de la production mondiale.
  • 300 millions d’Arabes traduisent cinq fois moins d’ouvrages que les 11 millions de Grecs.
  • Aucune revue scientifique occidentale n’est traduite en arabe.
“Selon l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, le monde arabe dépose seulement 1% du nombre de brevets américains annuels”.
“Et si Israël consacre 4,7% de son PIB à la recherche et à la science, les pays arabes en consacrent 0,2% malgré la manne pétrolière”.
“Et inutile de bêler au racisme ou à l’islamophobie. Car ce rapport a été rédigé par une quarantaine de chercheurs arabes. “Par des Arabes, à l’intention des Arabes”.
“Par conséquent, vouloir enseigner l’arabe aux jeunes élèves dès le CP est une faute. L’arabe n’est ni un vecteur de progrès, ni un passeport pour accéder aux revues scientifiques. C’est au contraire, un frein à la connaissance et au savoir, qui sera de plus utilisé par les intégristes pour diffuser un islam radical dès l’école.”
“Il faut donc supprimer l’ELCO et promouvoir l’apprentissage du français, le principal vecteur de l’intégration. Car aucun pays, aussi avancé soit-il, n’est à l’abri d’une explosion dévastatrice. Intégration réussie ou guerre civile, tel sera l’avenir de la France. Il serait temps que les bisounours qui nous gouvernent se réveillent”.
Par conséquent, l’UNESCO peut fêter la langue arabe et Jean Pruvost peut s’extasier sur les 450 mots arabes qui figurent dans le Petit Robert, il n’en reste  pas moins que l’arabe, selon le rapport du PNUD,  “est un frein au progrès et un obstacle à la modernité”.
Vraiment pas de quoi titrer “Nos ancêtres les Arabes…” !
Jacques Guillemain

Comme l’auteur de cet article, Jean Pruvost est professeur des universités. Linguiste, spécialiste de « dictionnairique », il enseigne la lexicologie et la lexicographie à l’université de Cergy-Pontoise, où il dirige le master « Sciences du langage » et le laboratoire du CNRS « Lexiques, dictionnaires, informatique ».
Auteur de plus de 400 publications, il a obtenu en 2007 le prix de l’Académie française pour son ouvrage « Les dictionnaires français, outils d’une langue et d’une culture ». (1)
On pourrait donc s’attendre à ce qu’il connaisse un peu l’histoire de la langue française, et à ce que, dans ses livres de vulgarisation destinés au grand public, il en parle avec la rigueur intellectuelle et l’honnête objectivité requises par notre université.
Que nenni !
Les Arabes, ancêtres des Français : vraiment ?
Le dernier livre de Jean Pruvost, publié en mars 2017, est en effet intitulé : « Nos ancêtres les Arabes : ce que notre langue leur doit ».
Écartons tout d’abord l’affirmation « audacieuse » de ce titre, qui voudrait nous faire croire que les ancêtres des Français étaient des chameliers de la Péninsule arabique et non des guerriers celtes de la Gaule. Tous les enfants français savent que les Gaulois sont nos ancêtres, et que les Arabes qui vivent en France sont des immigrés de fraîche date.
Si nous nous permettions une plaisanterie, au rebours du sérieux universitaire auquel nous étions astreint durant notre longue carrière, nous ferions remarquer qu’il y a plus de probabilité que les Martiens soient nos ancêtres !
M. Pruvost croit-il qu’il va attirer beaucoup d’acheteurs, avec un tel titre ? Mais qui, à part les bobos gauchistes qui habitent dans les centres des grandes villes, va acheter un tel ouvrage de basse propagande ?
La langue arabe, langue du terrorisme et de la barbarie
D’autres que nous ont déjà remarqué que l’arabe est la langue des pays les plus arriérés du monde, et que, selon un rapport du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), la langue arabe « est un frein au progrès et un obstacle à la modernité ». (2)
Mais il convient aussi de rappeler que la langue arabe est la langue du Coran, et qu’en conséquence, depuis 14 siècles, elle est la langue de l’islamisation, et que c’est au son de cette langue que les musulmans ont exterminé plus de 270 millions de non-musulmans depuis l’invention de l’islam par Mahomet au 7e siècle. (3)
Rappelons aussi que, du VIIe au XIXe siècles, les envahisseurs arabes ont assassiné plus de 5 millions de Français, d’Italiens et d’Espagnols, et en ont réduit plus de 5 autres millions en esclavage ! (4)
Aujourd’hui même, en France, pas une semaine ne se passe sans que des djihadistes, hurlant les mots arabes « Allah akbar ! », n’attaquent des Français en pleine rue, avec des couteaux, des armes à feu, des bombes, des voitures, des camions, pour les assassiner. (5)
La langue arabe est une langue d’envahisseurs, de colonisateurs, d’esclavagistes et de terroristes, excusez du peu !
C’est donc une incroyable violence symbolique et une extraordinaire perversion morale, que de vouloir faire des Arabes nos ancêtres, alors qu’ils ont massacré et réduit en esclavage des millions de nos ancêtres ; alors qu’ils ont tenté, pendant des siècles, de détruire la civilisation européenne ; et alors que, de nos jours, des musulmans parlant arabe commettent d’innombrables attentats dans notre pays !
Faut-il croire que Jean Pruvost, comme tant de membres de l’intelligentsia arabophiles et islamophiles, souhaite la destruction de notre pays et de notre civilisation ?
Les mensonges de Jean Pruvost, propagandiste pro-arabe
Il y a quelques jours, à l’occasion de la « Journée mondiale de la langue arabe », célébrée chaque 18 décembre par l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), Jean Pruvost a accordé un entretien à France Inter, dans lequel il persiste dans son arabophilie extrémiste et assène de nombreux mensonges. (6)
Notons au passage que cet entretien, intitulé « Il y a plus de mots arabes que gaulois dans la langue française », a été réalisé par une certaine Ouafia Kheniche. Peut-être M. Pruvost va-t-il tenter de nous expliquer que le prénom « Ouafia » et le nom « Kheniche » sont d’origines gauloises…
Mensonge sur l’importance des mots arabes en français
Dans cet entretien, Jean Pruvost déclare : « La langue arabe est extrêmement présente dans la langue française. L’arabe est la troisième langue d’emprunt, puisque la première c’est l’anglais, ensuite l’italien. »
Ces propos révèlent une volonté d’arabiser notre langue par le mensonge, car la langue française est une langue gallo-romane (tout comme la civilisation française est d’origine gallo-romaine), et elle est bel et bien constituée ultra-majoritairement de latin, et non d’arabe.
Les études étymologiques établissent en effet que les langues dont proviennent les mots français sont, dans l’ordre :
1) le latin (environ 80% des mots).
2) le grec (environ 10% des mots, principalement des termes techniques et scientifiques).
3) l’anglais (mots entrés surtout aux 19e et 20e siècles).
4) l’italien (mots entrés surtout aux 15e, 16e et 17e siècles).
5) le francique, langue germanique du Moyen Âge, parlée par les Francs (entre autres par Clovis et sa cour), proche du bas allemand et du néerlandais.
Plus de 400 mots français sont d’origine francique, dont : attacher/détacher, bande, bannir, bastille, bâtir, beffroi, blanc, blason, bleu, bord, bouter, brandir, canif, crampon, cresson, croc, danser, dard, échanson, écume, éperon, épier, épieu, escrime, étal, étendard, étron, fanion, fauteuil, fief, flèche, frais, framboise, galop, gant, garant, garder, garnir/garnison, gars/garçon, gonfanon, grappe/grappin, grimper, gris, guerre, guetter, hache, haïr/haine, hameau, harangue, hardi, haubert, heaume, héberger, hêtre, honnir/honte, houx, jardin, laid, loge, maçon, malle, marais, maréchal, marque/marche, patte, randonnée, rang, renard, sénéchal, touffe, trêve, trique, trompe, trotter, troupe. (7)
À ces mots, il faut ajouter plusieurs centaines de mots d’origine mixte latino-francique, issus de croisements entre le latin et le francique, comme : assener, effrayer, émoi, gaine, gâter, gué, guêpe, gui, guivre/vouivre, haut, herse. (8)
6) Ensuite seulement arrive l’arabe, avec 500 mots entrés en français. L’arabe est donc sixième, et non troisième, comme le prétend mensongèrement Jean Pruvost.
Mensonge sur l’importance des mots gaulois en français
Jean Pruvost déclare : « [Les Français] parlent arabe beaucoup plus que gaulois… Le gaulois, c’est à peine une centaine de mots. Pour l’arabe, on est à 500 mots. »
Il s’agit là d’une minimisation délibérée de l’importance de la langue gauloise en France. En effet, M. Pruvost passe volontairement sous silence les innombrables toponymes (noms de lieux) d’origine gauloise : des milliers de villes, villages, lieux-dits, cours d’eau, montagnes, forêts, sites, dans toutes les régions de notre pays, portent des noms d’origine gauloise, comme le prouvent les recherches des historiens et des linguistes. (9)
Voici quelques exemples de toponymes français d’origine gauloise :
– « lugdunon », composé de « Lug » (plus important dieu gaulois, père de la création) et de « dunon » (« forteresse ») : Lyon, Laon (Aisne), Laudun-l’Ardoise (Gard), Loudun (Vienne), bois de Loudon, étang de Loudon, route des Loudonneaux (Mayenne, commune de Parigné-l’Evêque).
– « vindobriga », composé de « vindo » (« blanc ») et de « briga » (« colline », puis « forteresse ») : Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), Vendeuvre (Calvados), Vendeuvre-du-Poitou (Vienne), Vendeuvre-sur-Barse (Aube).
– « briva » (« pont ») : Brive-la-Gaillarde (Corrèze), Brives (Indre), Brives-Charensac (Haute-Loire), Brives-sur-Charente (Charente-Maritime), Brioude (Haute-Loire), Vieille-Brioude (Haute-Loire), rivière Briance (Haute-Vienne) (de « brivancia ») et son affluent Le Briansoulet et les villages qu’elle traverse, comme La Croisille-sur-Briance, Saint-Vitte-sur-Briance, Saint-Bonnet-Briance.
– « cassanos » (« chêne ») : à l’origine de plus de 200 noms de lieux, dont Le Chesnay (Yvelines), Le Chesne (Eure), Le Chesne (Ardennes), Chenay (Marne), Chenay (Sarthe), Chenay (Deux-Sèvres), Chenay-le-Châtel (Saône-et-Loire), Chassagne (Puy-de-Dôme), Chassagnes (Haute-Loire), Chassagnes (Ardèche, commune de Les Vans), Lachassagne (Rhône), La Chassagne (Jura), Chassagne-Montrachet (Côte-d’Or), Chassagne-Saint-Denis (Doubs), Chassaignes (Dordogne), Chassenard (Allier), Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), Chasseneuil-en-Berry (Indre), Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), Chassenon (Charentes), Chassignelles (Yonne), Chassignolles (Indre), Chassignolles (Haute-Loire), Cassagnas (Lozère), Cassagne (Haute-Garonne), La Cassagne (Dordogne), Lacassagne (Hautes-Pyrénées), Cassagnabère-Tournas (Haute-Garonne), Cassagnoles (Hérault), Cassagnoles (Gard), Cassaigne (Gers), Cassaignes (Aude), La Cassaigne (Aude), Casseneuil (Lot-et-Garonne).
– « turno » (« hauteur ») : à l’origine d’innombrables noms de lieux, dont Tournon (Savoie), Tournon (Var, commune de Montauroux), Tournon-d’Agenais (Lot-et-Garonne), Tournon-Saint-Martin (Indre), Tournon-Saint-Pierre (Indre-et-Loire), Tournon-sur-Rhône (Ardèche), Le Petit Tournon (Ardèche, commune de Villeneuve-de-Berg), Tournai-sur-Dives (Orne), Tournay (Eure, commune de Harcourt), Tournay (Marne, commune Favresse), Tournay (Charente-Maritime, commune de Puyrolland), Tournay-sur-Odon (Calvados), Le Petit Tournay (Aisne, commune de Beaurevoir), Tournac (Ariège, commune d’Arrien-en-Bethmale), Tournhac (Aveyron, commune de Sonnac), Tourniac (Cantal, commune de Pleaux), Tourniac (Lot, commune de Pontcirq), Tourny (Eure), Tourny (Nièvre, commune de Fléty), Tourny (Saône-et-Loire, commune de Changy), Le Tourne (Gironde), Tornac (Gard), Tornay (Haute-Marne).
– « nanto » (« rivière », puis « vallée ») : à l’origine de milliers de noms de lieux, dont Nancy, Nancy-sur-Cluses (Haute-Savoie), Nanc-lès-Saint-Amour (Jura), Nançay (Cher), Nance (Jura), Nances (Savoie), Nancuise (Jura), Nans (Doubs), Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs), Nans-les-Pins (Var), Les Nans (Jura), Nant (Aveyron), Nantua (Ain), Nandy (Seine-et-Marne), Nangis (Seine-et-Marne), Nangy (Haute-Savoie), Nanteuil (Deux-Sèvres), Nanteuil-en-Vallée (Charentes), Nanteuil-la-Forêt (Marne), Nanteuil-la-Fosse (Aisne), Nanteuil-le-Haudouin (Oise), Nanteuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne), Nanteuil-Notre-Dame (Aisne), Nanteuil-sur-Aisne (Ardennes), Nanteuil-sur-Marne (Seine-et-Marne), Nantheuil (Dordogne), Nantey (Jura), Nantiat (Haute-Vienne), Nanthiat (Dordogne), Nantois (Meuse).
Tout le territoire de la France est donc parcouru, irrigué, recouvert de noms gaulois, mais M. Pruvost n’en parle pas, car cela va à l’encontre de ses assertions trompeuses ! (10)
De même, les racines celtiques (le gaulois est une langue celtique) se retrouvent dans de nombreux mots français, alors que les racines arabes y sont inexistantes… ce qui n’est pas étonnant, puisque la langue française n’a aucune origine arabe ! (11)
De façon plus générale, quand on consulte l’énorme et remarquable dictionnaire étymologique de la langue française qu’est le FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch), on se rend compte que la langue française est ancrée dans notre histoire et dans notre territoire : la majorité écrasante des mots français existaient déjà il y a de nombreux siècles, ils proviennent du latin et du grec, avec de nombreux apports de langues autochtones (gaulois, francique, ancien occitan, haut-allemand, etc.), et on a assisté, pendant 1000 ans, à un fourmillement incroyable de mots dans les divers dialectes et patois français (d’oïl et d’oc) dans chaque région de notre pays, quasiment sans influence étrangère – ce qui n’est pas étonnant, puisque, jusqu’au 19e siècle, la majorité des Français parlaient uniquement le dialecte de leur province natale et ne comprenaient même pas les dialectes des provinces voisines. (12)
Mensonge et trucage des étymologies (1)
Un autre procédé frauduleux, utilisé par Jean Pruvost pour promouvoir sa réécriture de l’Histoire, est le trucage des étymologies des mots français qu’il prétend issus de la langue arabe.
Ainsi, M. Pruvost déclare : « On retrouve aussi beaucoup de mots dans l’habillement. Si vous allez dans un magasin (mot arabe), acheter une jupe (mot arabe) de coton (mot arabe), un gilet et un caban (mots arabes), vous utilisez des mots arabes. »
En réalité, ces mots français proviennent directement de mots italiens, et non directement de mots arabes :
1) « magasin » vient de l’italien « magazzino », qui vient de l’arabe « mahazin » (« entrepôt »).
2) « jupe » vient de l’italien « jupa » (« veste d’homme ou de femme »), qui vient de l’arabe « gubba » (« veste de dessous »).
3) « coton » vient de l’italien « cotone », qui vient de l’arabe « qutun ».
4) « caban » vient de l’italien (sicilien) « cabbanu », qui vient de l’arabe « qaba » (« tunique »).
La dernière étape de l’évolution de ces mots, avant leur entrée dans la langue française, a donc été italienne, et non arabe. La présence de ces mots en français dénote donc l’influence italienne, et non l’influence arabe, sur notre langue !
Mais reconnaître ce fait irait à l’encontre de la propagande idéologique anti-française et anti-occidentale dans laquelle se complaît Jean Pruvost dans cet entretien et dans son livre.
Mensonge et trucage des étymologies (2)
Autre procédé frauduleux de Jean Pruvost, la sélection préférentielle d’une étape de l’évolution d’un mot, au détriment de toutes les autres étapes, procédé auquel il a recours dans l’entretien accordé à France Inter et, de façon intensive, dans son livre.
Ainsi, M. Pruvost prétend que les mots « orange », « sucre », « épinards », « estragon » proviennent de la langue arabe. Il s’agit là d’une tromperie :
1) « orange » vient de l’italien « arancio », qui vient de l’arabe « naranga », qui vient du persan « narang ».
2) « sucre » vient de l’italien « zucchero », qui vient de l’arabe « sukkar », qui vient du persan « shekar », qui vient du sanskrit « sarkara ».
3) « épinards » vient du latin médiéval « spinarchia », qui vient de l’arabe « isbinah », qui vient du persan « aspanah ».
4) « estragon » vient du latin médiéval « tarcon », qui vient de l’arabe « tarhun », qui vient du grec classique « drakontion » (plante appelée « serpentaire »).
Il n’y a donc aucune raison objective de prétendre que ces mots sont plus arabes qu’italiens, ou plus arabes que latins, ou plus arabes que persans, ou plus arabes que sanskrits !
Insister sur la seule étape arabe de l’évolution d’un mot, en masquant ses étapes antérieures (persan, sanskrit, grec classique…) et postérieures (latin médiéval, italien, espagnol…), n’est-ce pas une tromperie, faite dans un but pro-arabe, au détriment des non-Arabes ?
N’est-ce pas une preuve de racisme envers les non-Arabes ?
Mensonge sur l’algèbre et la chimie
Enfin, nous dénonçons l’affirmation finale de Jean Pruvost, dans cet entretien : « Un enfant qui part faire de l’algèbre et de la chimie dans son collège est dans le monde arabe. »
Une fois de plus, M. Pruvost falsifie les faits historiques, au bénéfice de son obsession arabophile :
1) les Arabes n’ont pas inventé l’algèbre :
Al-Khwarizmi (780-850) est présenté par les propagandistes arabophiles comme le « père de l’algèbre ». En réalité, il était persan (donc pas arabe), et il reconnaît, dans ses écrits, s’être basé sur les travaux d’algébristes indiens du VIIe siècle. Bref, ce sont des Indiens qui ont inventé l’algèbre (ainsi que les prétendus « chiffres arabes », le zéro et le système décimal). Le fait que le mot « algèbre » provienne de la langue arabe n’y change rien.
De plus, les propagandistes arabophiles utilisent le fait que le nom d’Al-Khwarizmi est à l’origine du mot « algorithme », pour faire croire qu’il aurait inventé les algorithmes, alors qu’il s’est contenté de classifier les algorithmes existants (ceux des géomètres babyloniens, des mathématiciens grecs comme Euclide, des Indiens, des Persans, etc.), et n’a jamais revendiqué leur invention. (13)
2) les Arabes n’ont pas inventé la chimie :
Jaber Ibn Hayyan (721-815) est présenté par les propagandistes arabophiles comme le « père de l’alchimie », donc comme le « père de la chimie ». En réalité, ce n’est pas lui qui a inventé l’alchimie, mais les anciens Égyptiens, chez qui les alchimistes officiaient à la cour du pharaon. Ajoutons que beaucoup de ses « recherches » étaient fondées sur une numérologie basée sur les systèmes pythagoricien et néoplatonicien, donc grecs. (14)
De plus, le mot « alchimie » vient du latin médiéval « alchimia », qui vient de l’arabe « al-kimija », qui vient soit du grec « kumeia » (« mélange de liquides »), soit du copte « chame » (« noir »), terme servant aussi à désigner l’Égypte, et appliqué aux arts qu’on attribue à ses habitants. Bref, contrairement à l’idée reçue, le mot « alchimie » n’est pas d’origine arabe, mais d’origine grecque ou copte. (15)
3) Jean Pruvost ment :
Une fois de plus, preuve est faite que, poussé par son idéologie pro-arabe, M. Pruvost n’hésite pas à mentir et à falsifier les faits, en violation de toutes les exigences universitaires !
Jean Pruvost sur les traces de la nazie arabophile Sigrid Hunke
Le dernier livre de Jean Pruvost, et son entretien accordé à France Inter, prouvent qu’il suit les traces de Sigrid Hunke, autrice en 1960 d’un répugnant livre de basse propagande pro-arabe et pro-islamique intitulé « Le Soleil d’Allah brille sur l’Occident », dans lequel elle prétendait démontrer que « le monde arabe a définitivement fait entrer l’Occident dans la démocratie, la science et les valeurs spirituelles » (sic).
Sigrid Hunke (1913-1999) entra au parti nazi en 1937 ; passa un doctorat sous la supervision de l’islamologue Ludwig Ferdinand Clauss, dont elle adopta les théories raciales antisémites ; fut membre pendant la Deuxième Guerre Mondiale de l’Ahnenerbe, institut de recherches nazi créé par Himmler (qu’elle admirait et connaissait personnellement), qui avait pour mission de « prouver » la validité des théories nazies sur la supériorité raciale des Aryens ; rencontra le grand mufti de Jérusalem, Al-Husseini, antisémite fanatique et admirateur des chambres à gaz ; et passa les 50 dernières années de sa vie à faire de la propagande pro-arabe et pro-islamique, dans des livres et de nombreuses conférences. (16)
Dans son remarquable ouvrage, « Aristote au Mont Saint-Michel », l’historien Sylvain Gouguenheim dénonce le livre de Sigrid Hunke, en ces termes : « [il] mériterait d’être étudié page par page tant il déforme les faits, ment par omission, extrapole sans justifications ». (17)
C’est hélas le même constat que nous sommes obligés de dresser, concernant M. Pruvost, « tant il déforme les faits, ment par omission, extrapole sans justifications », dans le même but pro-arabe que la nazie Sigrid Hunke.
Nous souhaitons à Jean Pruvost qu’il se reprenne, avant qu’il ne soit trop tard, et n’ait perdu toute crédibilité auprès de ses confrères universitaires et tout respect de la part du public français.
La haine anti-française des « élites »
Les tentatives de Jean Pruvost de falsifier l’histoire de notre langue sont répugnantes et révoltantes, mais elles sont bien en accord avec les propos négationnistes anti-français du locataire provisoire de l’Élysée, Emmanuel Macron, qui avait déclaré, durant la campagne présidentielle : « il n’y a pas une culture française ». (18)
Par sa grossière propagande et ses mensonges pro-arabes, le professeur Pruvost rejoint le bataillon de cette intelligentsia haineusement anti-française, qui ne perd pas une occasion d’insulter la France et les Français, de nier leur histoire, et de cracher sur leur identité !
Professeur Franklin
Notes :
1) Jean Pruvost
2) Voir l’article de Jacques Guillemain :
La langue française ne doit rien aux Arabes, M. le lexicologue Pruvost !
3) Estimate of the death of non-Muslims by the political act of jihad
4) Traite des esclaves de Barbarie
Voir aussi les livres suivants :
Esclaves chrétiens, maîtres musulmans : L’esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800), de Robert C. Davis (Actes Sud, collection Babel)
Captifs en Barbarie : L’histoire extraordinaire des esclaves européens en terre d’Islam, de Gilles Milton (Noir sur Blanc)
Le commerce des captifs : Les intermédiaires dans l’échange et le rachat des prisonniers en Méditerranée, XVe-XVIIIe siècle (Collection de l’École française de Rome, numéro 406)
Les Barbaresques : La Course et la guerre en Méditerranée XIVe-XVIe siècle, de Jacques Heers (Perrin, collection Tempus)
5) Voir la terrible chronologie du djihad en France établie par Maxime Lépante :
Djihad en France : 189 affaires, 244 morts, 997 blessés depuis 2015 !
6) Il y a plus de mots arabes que gaulois dans la langue française
7) Mots français d’origine francique
8) Mots français d’origine mixte latino-francique
9) Voir, par exemple, les articles suivants :
La toponymie gauloise de l’Auvergne et du Velay
Les toponymes gaulois du passage de l’eau en Normandie
Quand on parlait gaulois à Lugdunum
Le gaulois turno- dans les noms de lieux
Quelques réflexions sur la toponymie prélatine de la France
Quelques noms prélatins de l’eau dans la toponymie de nos rivières
La toponymie limousine d’origine antique
10) Sur la langue gauloise, on peut consulter le remarquable site Lexilogos, qui concentre un maximum de liens concernant toutes les langues mortes et vivantes de l’humanité :
Voici une liste de mots gaulois :
Voici deux listes de mots français d’origine gauloise :
11) Voir, par exemple :
Dictionnaire des racines celtiques, de Pierre Malvezin
12) Le FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch), en cours de publication depuis 1922 – par une équipe d’universitaires suisses allemands, jusqu’en 1993, et depuis cette date par l’équipe d’universitaires français de l’INaLF-ATILF de Nancy, qui a aussi réalisé le Trésor de la Langue Française (CNRS) – compte pour le moment 25 volumes, qui totalisent plus de 16.000 pages :
Ce dictionnaire, d’une richesse inouïe, contient près de 5 millions de mots français différents (pour comparaison, le Petit Larousse en contient environ 55.000, le Petit Robert 60.000, le Grand Robert 75.000, le Littré 80.000, le Trésor de la Langue Française 110.000).
On peut consulter une version « simplifiée » du FEW (275.000 mots) en ligne :
13) Al-Khwarizmi
14) Histoire de la chimie
15) Alchimie
16) Sigrid Hunke
17) Aristote au mont Saint-Michel
18) Emmanuel Macron et le reniement de la culture française

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