Beaucoup de gens ne lisent pas les sources de l'Islam et présument que Mohammed avait la peau sombre. Cependant, selon les sources islamiques les plus fiables et les plus authentiques, Mohammed était blanc.
Dès lors, comment expliquer, au regard de ces faits, la diffusion de l'Islam parmi la population afro-américaine ces dernières décennies ?
Ces mêmes sources montrent que Mohammed possédait aussi des esclaves noirs.
De plus, la traite négrière arabo-musulmane est la plus meurtrière (eh oui, on ne nous parle que du commerce triangulaire), elle a fait au moins 17 millions de morts, mais c'est aussi la plus longue dans le temps (650 à aujourd'hui, oui aujourd'hui car les pays de l'OCI n'ont toujours pas aboli l'esclavage).
Ces mêmes sources montrent que Mohammed possédait aussi des esclaves noirs.
De plus, la traite négrière arabo-musulmane est la plus meurtrière (eh oui, on ne nous parle que du commerce triangulaire), elle a fait au moins 17 millions de morts, mais c'est aussi la plus longue dans le temps (650 à aujourd'hui, oui aujourd'hui car les pays de l'OCI n'ont toujours pas aboli l'esclavage).
Cela n'a rien à voir avec l'islam, bien sûr.
Depuis des siècles, les chiens ont été décrits comme "le meilleur ami de l'homme." Sans surprise, le prophète qui a ordonné à ses disciples de massacrer les hommes, leur a aussi ordonné de massacrer "le meilleur ami de l'homme." Et tout commença quand Mohammed fut retardé à un rendez-vous... à cause d'un chiot.
Sahih Muslim 2104 a - Livre des vêtements et ornements (37) - Chapitre 26: Il fut raconté qu'Aicha a dit: "Jibril a promis de venir voir le Messager d'Allah à une certaine heure, et l'heure arriva, mais Jibril n'arriva pas. Il (le Prophète) avait un bâton à la main qu'il jeta par terre et dit: "Allah ne brise pas sa promesse, et ses messagers non plus." Puis il se retourna et vit un chiot sous un lit. Il dit: "O Aicha, quand est-ce que ce chien est entré ici ?"
Elle répondit:
"Par Allah, je ne sais pas." Il a ordonna qu'il soit expulsé, alors Jibril arriva. Le Messager d'Allah dit: "Tu avais pris rendez-vous avec moi, mais tu n'es pas venu." Il répondit: "J'en étais empêché par le chien qui était dans ta maison. Nous n'entrons pas dans une maison où il y a un chien ou une image."
Donc l'archange Gabriel est terrifié par les chiots et les images. Après avoir pris connaissance des phobies de Gabriel, Mohammed aurait pu simplement vérifier si des chiots étaient dans sa maison
quand Gabriel venait. Mais c'est de Mohammed dont on parle...
Mais certains fidèles de Mohammed se sont plaints, parce qu'ils avaient des chiens pour la chasse et l'élevage des moutons. Donc Mohammed changea d'avis:
Et ça n'aurait pas été Mohammed sans un épique bain de sang.
Donc le carnage canin commença.
Raconté par Ibn Umar que le Messager d'Allah ordonna que les chiens soient tués.
Il fut dit que Abdullah bin Umar a déclaré: "Le Messager d'Allah avait l'habitude d'ordonner que les chiens soient tués, et j'ai parcouru tout Médine, et nous n'avons épargné aucun chien, on les tuait, à un tel point qu'on aurait même tué le chien d'une femme appartenant au peuple du désert."
Sahih Muslim 1570 c - kitab al-musaqa (22) - Chapitre 10:
Il fut dit par Abdullah bin As-Samit, par Abu Dharr, qui a déclaré: Le Messager d'Allah a dit: "Quand l'un de vous se tient pour offrir la prière, il sera protégé s'il a quelque chose devant lui qui est comme l'arrière d'une selle. S'il n'a pas une chose devant lui similaire à l'arrière d'une selle, alors sa prière sera interrompue si un âne, une femme ou un chien noir passent devant lui." J'ai dit: "O Abu Dharr! Quelle est la différence entre un chien noir et un chien rouge ou jaune ?" Il dit: "O fils de mon frère, j'ai posé au Messager d'Allah la même question et il a répondu: "'Le chien noir est un diable.'"
Sahih Muslim 1573 a - kitab al-musaqa (22) - Chapitre 10:
Il fut dit qu'Abn al-Mughaffal a dit: "Le Messager d'Allah a ordonné le meurtre des chiens, puis a dit: "C'est quoi le problème avec eux et les chiens ?" Alors il accorda une exception pour les chiens de chasse et d'élevage de moutons.
Donc, certains chiens étaient tolérés, du moment qu'ils récupéraient vos oiseaux ou dirigeaient vos moutons. Mais certains chiens étaient bien pires. Certains chiens sont le diable.Sahih Muslim 510 a - Livre de la prière (4) - Chapitre 50:
Une sagesse éternelle de plus concernant Satan de la part du prophète qui a dit que Satan fait pipi dans tes oreilles, se cache dans ton nez, et pète quand il entend l'appel à la prière. Coran 21:107 déclare qu'Allah a envoyé Mohammed comme une miséricorde pour toutes les créatures. Mais apparemment, cela n'inclut pas les chiens, et certainement pas les chiens noirs, parce que la couleur du pelage d'un chien détermine si c'est le diable.
Si vous vous demandez pourquoi Mohammed a dit que les chiens noirs sont le diable, gardez à l'esprit qu'il a dit aussi que Satan ressemble à un noir.
Pour connaître les opinions de Mohammedconcernant la "noirceur" allez voir "Mohammed, le prophète blanc et ses esclaves noirs"
Venez en découvrir d'avantage sur le Coran et Mohammed en regardant ces vidéos de David Wood :
"Les femmes du Prophète : Complot pour saboter le Coran":
"Parfaite préservation et conservation du Coran":
"Mohammed: le Prophète suicidaire":
Commentaire humoristique :
Mohammed a dit que Satan ressemble à un noir.
"Oh eh ! Bilal, tête de raisin, face de diable ! Va gueuler un bon coup là-haut pour rameuter tout le monde. S'il y en a un seul qui vient pas, il a intérêt à être sacrément malade, sinon je lui coupe la tête à cet apostat.
- Oui, mon bon maître. "
Il avait de l'humour, ce bon vieux Momo.
Raciste ? Noooooon, il n'était pas raciste, pas du tout , c'est le prophète de l'islam, l'islam est bien entendu la meilleure religion et tout le monde sait que Mohammed est le meilleur des hommes que la terre ait porté. Aucun doute là-dessus.
Raciste ! Non, mais qu'est-ce que vous allez imaginer, mon pauvre ami,, vous ne seriez pas un petit peu islamophobe, vous, il faudrait qu'on vous organise une petite visite à la 17e chambre, la chambre des dhimmis.
Demandez à la petite Aïcha (9 ans) si ce n'était pas le meilleur des hommes, elle a kiffé grave son premier rapport sexuel car Momo, à 51 ans, c'était un expert du sexe.
Des vieilles, des jeunes, des mortes, sa belle-fille, sa tante, des esclaves sexuelles dont il avait tué les maris, des femmes dont il avait tué toute la famille sous ses yeux. Il suçait aussi le pénis des petits garçons. Il n'avait ses révélations que dans les robes d'Aïcha. Il se laissait aussi aller à caresser des hommes.
C'est pour dire. Il était en avance sur tout le monde, pas de tabou pour Momo le visionnaire.
Si vous voulez les références qui décrivent les exploits sexuels de Mohammed, je peux vous trouver ça.
J'ai aussi ses exploits scientifiques ou ses exploits politiques ou ses exploits militaires ou ses exploits de moralistes.
En Mauritanie, les esclaves des temps modernes
L’esclavage reste un phénomène ordinaire dans le pays.
[Mise à jour du 4 décembre 2012: le gouvernement mauritanien a adopté le 29 novembre 2012 un projet de loi qui fait de l'esclavage un crime contre l'humanité.]
Les esclaves du XXIe siècle existent bel et bien! En Mauritanie plus précisément, malgré son abolition en 1981. Un reportage spécial de la CNN intitulé "Le dernier bastion de l’esclavage" révèle qu’entre 10% et 20% de la population vit en esclavage et qu’il n’y a eu qu’une condamnation depuis 2007, date à laquelle cette pratique est devenue un crime.
Le gouvernement de la Mauritanie, pays d'Afrique de l’Ouest rattaché au Maghreb, refuse constamment d’admettre l’existence de l’esclavage dans le pays.
Attention aux raccourcis!
En réponse au reportage de CNN, Erin Pettigrew, experte de la Mauritanie, expose la complexité du problème:
"J’ai travaillé sporadiquement en Mauritanie pendant huit ans et je m’évertue à comprendre intégralement ce problème d’esclavage. Je me sens bien sûr mal à l’aise à chaque fois que je vois un jeune enfant travaillant chez quelqu'un, qu’il soit noir ou arabe, et les relations de travail et d’argent sont très peu claires pour moi.
De même, les affiliations claniques et de lignage sont parfois difficiles à établir et c’est avec cela qu'on joue la plupart du temps pour justifier l’histoire et la réalité des pratiques d’exploitation de la main d’œuvre.
Les inégalités économiques extrêmes en Mauritanie contribuent fortement à la préservation de telles pratiques. Et le rôle du gouvernement et de la communauté internationale dans tout cela? J’hésite énormément à le commenter ici."
Après avoir vu le reportage, Abby Seibel a demandé à un ami, volontaire pour Peace Corps en Mauritanie, des précisions sur l’esclavage dans ce pays. Voilà sa réponse:
"Le reportage fait certainement beaucoup de raccourcis. Rien de ce qui a été écrit n’est foncièrement incorrect, mais il met l'accent sur quelques cas isolés, oublie de nombreux éléments de contexte et donne l'impression que la situation est bien plus grave qu'elle ne l'est réellement.
De nombreuses familles maures blanches ont une famille maure noire qui "leur appartient". Elle prépare les repas et fait les corvées, et je suis sûr qu’il doit exister beaucoup de cas de maltraitance, mais le système fonctionne à cause du manque d’alternatives économiques, pas à cause de la cruauté. Aucune industrie n’a reçu de bénéfices économiques de l’esclavage.
Cela apparaît dans le reportage mais pas suffisamment, sans doute parce que les journalistes ont passé au total huit jours en Mauritanie. (...) Le pays fait face à de graves problèmes: un gouvernement corrompu, la désertification, le manque d’eau et de puits, un système d’éducation faible, etc. L’esclavage disparaîtra lorsque ces problèmes seront résolus, et pas avec la diffusion par CNN d'un documentaire de mauvaise qualité."
Comment et pourquoi l’esclavage existe-t-il toujours en Mauritanie?
Steve Davis l’explique sur son blog Writings & Ramblings:
"Le pays a officiellement aboli l’esclavage en 1981. Oui, c’est ça, 1981! Cependant, l’esclavage est toujours monnaie courante même si le gouvernement refuse de le reconnaître. En fait, la nation a attendu 2007 pour faire de l’esclavage un crime.
Comment et pourquoi l’esclavage subsiste en 2012? Le gouvernement fait trop peu pour l'éradiquer. Il est difficile de faire appliquer les lois, car le pays est vaste et très peu habité dans le désert du Sahara. Des imams locaux prônent ouvertement la pratique de l’esclavage. Le racisme est endémique, les individus à la peau plus claire ont historiquement droit de propriété sur ceux à la peau plus sombre dans ce pays.
Les "maures blancs" sont des berbères à la peau claire qui parlent arabe. Ils forment la classe dominante et ont traditionnellement possédé des esclaves. Les "maures noirs" ont la peau plus sombre et parlent également arabe. Ils ont été historiquement asservis aux maures blancs.
La population a peu d’éducation. La plupart des esclaves ne comprennent même pas pourquoi ils sont asservis. Pour eux, l’idée d’être la propriété d’un autre et d’être traité comme telle est normal et l’a été durant des siècles."
Une situation méconnue du grand public
Progress4Women se demande s’ils ne sont pas dans une situation du type "loin des yeux, loin du cœur":
"C’est peut-être parce que la plupart des gens n’ont jamais entendu parler de ce pays que cette injustice flagrante n’est pas traitée dans les médias – ils se trouvent en effet loin des yeux, loin du cœur, n’est-ce pas? Ces esclaves sont des individus qui méritent de jouir de tous les droits humains de base et surtout de la liberté. Kevin Bales disait: "l’esclavage est un vol –vol de la vie, vol du travail, vol de la propriété ou des produits, vol aussi des enfants qui naîtront probablement esclaves"– et cela est vrai.
Ces hommes, femmes et enfants sont prisonniers physiquement et psychologiquement. Leurs pensées ne sont pas emplies d’espoirs et de rêves, mais plutôt d’oppression et d’inquiétudes.
Je savais que l’esclavage continuait à exister sous de nouveaux noms, comme la prostitution ou le travail des enfants (car les catégoriser de façon plus soignée nous permet de nous sentir mieux), mais je pensais que l’ère durant laquelle les gouvernements se voilaient la face (ce qui est le cas pour la Mauritanie) était révolue.Peu importe la façon dont nous essayons d'amortir le choc avec nos doux euphémismes, tant que des personnes seront considérées comme des propriétés, l'esclavagisme existera!"
La fuite de deux soeurs à travers le Sahara
Récemment, deux sœurs se sont échappées de l’emprise de leur “maître” en traversant à pied le désert du Sahara. Le blog Lissnup raconte leur voyage périlleux:
"Avec l’aide d’un nomade touareg, elles se sont d’abord dirigées vers Bassikounou et après deux jours, à voyager de nuit pour ne pas se faire repérer et être reconduites de force chez leur maître, elles ont finalement atteint Néma. A l’âge où la plupart des jeunes filles se préoccupent de l'obtention de leur diplôme, Selama Mint Mbarek, 14 ans, est déjà la mère d'un enfant, né après un viol alors qu'elle travaillait comme ouvrière agricole chez son ancien maître. Sa sœur cadette, à peine 10 ans, n’a jamais connu l’innocence de l’enfance et a souvent été battue par son maître. C’est après l’une de ces punitions corporelles que les deux jeunes filles ont fui.
Mais Selama a tout de même dû convaincre sa sœur que prendre le risque de fuir en valait la peine. Malgré les dangers inhérents au trajet emprunté, Selama a pris son enfant avec elle. D’après les témoignages déchirants qu’elles ont livrés à la presse, leur maître détient toujours leur tante, leurs frères et cousins sous son joug."
Que font les autorités?
Sur son blog, Ahmed Jedou remarque que le gouvernement mauritanien continue de fermer les yeux:
"Ces histoires ne forment qu’une goutte dans l’océan; même si les organisations anti-esclavagistes mauritaniennes continuent de révéler des cas d’esclavage, le gouvernement persiste à fermer les yeux. Aucun programme clair n’a été mis en place pour soutenir les esclaves dans leur misère, ni pour améliorer les conditions de vie des affranchis qui souffrent de fardeaux tels que la pauvreté, l’illettrisme, le dénuement.
Les militants des droits de l’Homme qui dévoilent les affaires d’esclavage sont en proie au harcèlement perpétuel et emprisonnés. Le dernier exemple en date est l’arrestation d’un militant dans l’est mauritanien; ils sont traités dans des conditions déplorables. On a pu voir des photos montrant l’un d’entre eux nu et attaché sur son lieu d’incarcération."
En juin 2011, Aconerly écrivait un article intitulé "Plus que l’abolition: mettre un terme à l’esclavage en Mauritanie":
"Les esclaves en Mauritanie n’ont pas le droit légal d’accéder à la propriété, ni d’avoir un nom de famille, et encore moins d’avoir la garde de leurs enfants. En 2007, la loi criminalisant la propriété d’esclaves a été reçue avec résistance et raillerie. Le président de la Commission nationale mauritanienne des droits de l’Homme, Bamariam Koita, a même défendu le fait que, jusqu’à présent, personne n’avait été poursuivi pour violation de la loi. Il avance qu’il n’y a plus de chaînes ni de marchés aux esclaves, et que la loi de 1981 abolissant l’esclavage invalidait tout argument selon lequel l’esclavage existerait en Mauritanie.
Cependant, Bamariam Koita a dépeint de façon simpliste l’esclavage. Dans un article datant de 2007 intitulé 'L’esclavage, passé et présent', un homme, Mohamed, qui n’a pas donné de nom de famille car il était esclave, a répondu aux déclarations du président en listant les membres de sa famille qui étaient asservis. Les chaînes d’un esclave sont socio-économiques et générationnelles par nature.
Les réseaux et l'ONU en mission
Voici quelques messages postés sur Twitter à propos de l’esclavage en Mauritanie. Selon @Munns, "pour un pays comme la Mauritanie, ne pas reconnaître l’esclavage et toutes les maltraitances endurées par le peuple, c’est aller complètement à l’encontre de la religion".
@RedTopShwty a écrit: "L’esclavage existe toujours en Mauritanie... C’est répugnant. J’espère qu’il y a quelque chose que je puisse faire."
Un rapporteur spécial des Nations unies a effectué une mission en Mauritanie en 2009 pour évaluer les pratiques esclavagistes dans le pays. D’autres problèmes en matière de droits humains existent, comme les mutilations génitales féminines, le travail infantile et le trafic d’êtres humains.
Texte traduit de l'anglais par Gael Brassac.
Cet article a été initialement publié en 2012 sur Global Voices.
Crédit: missy & the universe/Flickr
Mauritanie : l'esclavage absent de la campagne politique
Ils seraient près de 700 000 encore sous la dépendance des maîtres, malgré les lois abolitionnistes.
Ils viennent de recevoir depuis Londres un prix prestigieux. C'était la semaine dernière que l' Anti-Slavery International Award était décerné à SOS Esclaves, mais les militants anti-esclavagistes mauritaniens restent insatisfaits quant à leur présence dans le débat national. «Comme si l'esclavage n'était plus une question politique de premier plan!».
Mohamed Y. ne se définit plus comme fils d'esclave, «parce ce que j'ai eu les moyens de m'affranchir, d'abord psychologiquement, puis par la force de mon engagement associatif, de mon éducation» -il est diplômé d'une université américaine. Quand il en parle, néanmoins, on perçoit dans sa voix révoltée la colère face à des pratiques d'un âge révolu.
Les chiffres varient mais ils seraient pourtant encore près de 700 000 personnes à ne pas pouvoir jouir de la liberté. En connaissent-ils vraiment le sens, eux, les centaines de milliers de maîtres? Chez la majorité maure avec ses haratines, comme au sein des communautés noires (des Horos et des Komos chez les Soninkés, des Torobés et des Mathioubés chez les Halpular, des Guers et des Diams chez les Wolofs…) -ils sont propriétés du maître, sans terre et soumis à des corvées hériditaires...
Tabou. Mohamed Y. soutient activement SOS Esclaves. La reconnaissance internationale réitérée à cette organisation ne suffit pas, apparemment, à faire éclore un débat «plus sincère et moins démagogique au sein de la classe politique locale», estime-t-il. Comme souvent, cette dernière est tellement empêtrée dans des querelles politiciennes que toutes les autres questions essentielles sont ramenées au second plan*.
Ce manque d'engagement politique effectif n'étonne pas les observateurs. Mohamed Y.: «C'est comme si personne ne voulait en parler, par peur de remettre en question, ne serait-ce que verbalement, les pratiques et les avantages des esclavagistes. Même lorsqu'il y a des décisions politiques fortes comme lors de l'abolition en 1981, ou lors de la criminalisation législative de l'esclavage en 2007, la question reste taboue dans le langage quotidien. Cela montre que c'est un problème qui demeure très ancré dans les mentalités des gens, malgré l'existence des lois».
Pour les associations, l'Etat ferme beaucoup les yeux, tandis que la société multiplie des astuces pour banaliser, voire légitimer l'asservissement.
Relations d'allégeance. C'est, qui plus est, une pratique séculaire qui s'accommode fort bien avec les préoccupations économiques actuelles. Nous sommes dans une société où les rapports sociaux restent fortement fondés sur le clientélisme clanique et sur diverses relations d'allégeance. Par peur de perdre toute sécurité sociale, nombre de haratines, ou d'afro-mauritaniens non-affranchis, préfèrent rester sous la «protection» du notable terrien.
Traditionnellement exclus de l'accès à la terre, non instruits -malgré les lois qui le leur autorisent depuis quelques années, ils passent facilement d'anciens esclaves à esclaves modernes au sein des nouvelles exploitations agricoles, ou dans les villes où ils s'entassent dans la kebba, le bidonville.
Voici une situation qui illustre l'impératif de ne jamais disjoindre les droits humains de leur dimension sociale. D'abord parce que l'asservissement a toujours été une question de système de production socio-économique. Puis, parce que la peur de la faim est l'ennemi premier de la liberté, c'est à dire qu'elle empêche nombre de Mauritaniens de casser les chaînes...
En 2007, l'un des plus célèbres fils d'esclaves, Boubacar Ould Messaoud, militant pionnier et homme politique, rappelait avec raison que l'abolition ne pouvait rien sans un accompagnement politique volontariste en faveur des esclaves. Sauf que depuis très peu de choses ont changé... A bientôt.
A lire, pour en savoir davantage :CHEBEL, Malek, L’esclavage en Terre d’islam. Un tabou bien gardé, Fayard, 2007 (l'anthropologue montre comment l'esclavage s'accomode aussi avec une certaine pratique quotidienne de la religion)
*NDLR: L'élection présidentielle mauritanienne, qui devait avoir lieu le 6 juin prochain, a été reportée au 18 juillet et au 1er août en cas de second tour
http://www.youphil.com/fr/article/0568-mauritanie-l-esclavage-absent-de-la-campagne-politique?ypcli=ano
Mauritanie : esclavage et apartheid, encore et toujours !
(Ouestaf 24/08/16)
Ouestafnews - La lutte anti-esclavagiste en Mauritanie a pris un nouveau tournant en ce mois d’aout 2016 avec la condamnation à des peines de prison ferme d’une dizaine de militants de l’ONG anti-esclavagiste mauritanienne « Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (Ira-Mauritanie).
L’esclavage en Mauritanie, c’est un lancinant problème dans un pays où la pratique est, en principe officiellement, « abolie » depuis plus de 30 ans. La réalité est que ni le pouvoir en place, ni les castes de privilégiés, qui en profitent, n'agissent pour éradiquer ce fléau.
Dans le pays, le sujet reste sensible et quiconque y touche, qui ‘il soir ressortissant ou étranger, devient de facto l’ennemi du régime en place.
Le 18 août 2016, la Cour criminelle de Mauritanie, 13 militants d’Ira en ont fait les frais, en étant condamnés à des peines allant de 3 à 15 ans de prison ferme suite à des accusations de « rébellion, usage de la violence, attaque contre les pouvoirs publics, attroupement armé », entres autres. Une peine jugée « lourde » et « injuste » par les observateurs et les défenseurs des droits humains.
Les condamnés sont accusés par la justice de leur pays d’avoir pris part le 29 juin 2016 à la violente manifestation des habitants de Ksar, un bidonville de Nouakchott où les occupants s’opposaient à leur « déguerpissement » forcé, décidé par les autorités.
La justice mauritanienne, contrôlée depuis l’indépendance par le pouvoir des Maures « blancs », a profité de ces accusations pour jouer la carte de la fermeté contre les trouble-fêtes de l’Ira. Pourtant, la « participation » même des condamnés à la dite manifestation est réfutée par les défenseurs de droits humains sur le continent.
Pour Alioune Tine, président d’Amnesty International pour l’Afrique de l’ouest et du Centre, le verdict en question est basé sur de fausses accusations. « Aucun des militants n’a participé à cette manifestation. Ce sont des prisonniers d’opinion » dénonçait-il dans la presse, après l’annonce du verdict.
Dans un communiqué conjoint le Réseau Ouest des Défenseurs des Droits Humains (ROADDH) et la Coalition Ivoirienne des Défenseurs des Droits Humains (CIDDH) ont dénoncé un « simulacre de procès ».
« Depuis la fin du mois de juin 2016, 13 membres dirigeants d’Ira-Mauritanie, d’abord interpellés par des policiers déguisés en habits civils ont été gardés sans motif, et font l’objet d’acte de torture, de traitement cruel inhumain ou dégradant de façon récurrente, suivi de procès ‘chicanes’ », dénoncent ces organisations, dans un texte dont copie est parvenue à Ouestafnews.
L’IRA, nouvelle bête noire des autorités
Fondée en 2008, IRA-Mauritanie s’est fixé comme objectifs, la « lutte contre l’esclavage et ses séquelles, la dénonciation des esclavagistes et la complicité de l’Etat mauritanien ». Désormais aux avant-postes du combat anti-esclavagiste, l’ONG est donc logiquement dans la ligne de mire des autorités.
« L’opposition politique a été réduite au silence en Mauritanie. Aujourd’hui, le gouvernement veut décapiter l’Ira, l’organisation la plus structurée de la société civile», estime Alioune Tine.
L’ONG n’en est pas à sa première avec la justice mauritanienne. Depuis 2010, les militants notamment le président et le fondateur de l’organisation, Biram Dah Abeid multiplient les condamnations et les séjours carcéraux. Le 17 mai 2016, il avait été libéré après 18 mois de prison.
Arrêté fin 2014 en compagnie de deux autres militants, lors d’une marche à Rosso dans le sud du pays, M. Abeid, avait été condamné à deux ans de prison, officiellement pour « appartenance à une organisation non reconnue ». Un motif d’inculpation constamment utilisé contre les membres de Ira-Mauritanie qui ne ratent pas une seule occasion pour mettre sur la place publique la question de l’esclavage, pratique qui selon eux, et contrairement aux discours officiels, reste soutenue par le pouvoir aux mains des Beydane, l’autre appellation des Maures à peau blanche).
Officiellement « abolie », toujours en cours
L’esclavage en Mauritanie concerne principalement la population « Haratine » (maures à peau noire) qui représente environ 4% de la population. Dans ce pays l’histoire de l’esclavage (accoudée à un fort substrat culturel, à telle enseigne que des sociologues parlent de pratique héréditaire) et de son abolition ressemblent plutôt à une saga.
Le 9 novembre 1981, l’esclavage est officiellement aboli par le Comité militaire de salut national présidé entre 1980 et 1984 par Mohamed Khouna Ould Haidalla.
Trente cinq ans après, l’esclavage reste un sujet sensible et plus les textes sont votés, plus la polémique enfle. En aout 2015, une loi votée par l’Assemblée nationale, fait de l’esclavage « un crime contre l’humanité » en durcissant les peines encourues, une volonté des autorités d’améliorer la loi de 2007 qui faisait de l’esclavage un « crime ».
Cet effort au plan législatif, salué par la Rapporteuse spéciale de l'ONU sur les formes contemporaines de l'esclavage Urmila Bhoola, ne convainc pas les militants anti-esclavagistes sur le terrain, notamment ceux de Ira-Mauritanie. Dans un précédent entretien avec Ouestafnews, Biram Dah Abeid, alors candidat à la présidentielle de 2014 qualifiait de « leurre » la loi de 2007, une loi dont l’application a d’ailleurs était entravée par le coup d’Etat militaire de 2008.
De l’esclavage à l’apartheid
Si au niveau du pouvoir on parle de « séquelles », les organisations comme SOS esclaves et Ira-Mauritanie, dénoncent sans cesse, une pratique encore présente à « grande échelle », qui persiste du fait que les dirigeants proviennent de classes sociales qui tirent profit de cette pratique.
Dans une étude sur l’esclavage en Mauritanie, publiée en 2013, Amnesty international déplorait une « inertie politique » notant qu’en dépit des lois adoptées qu’ « aucune campagne de sensibilisation contre l’esclavage n’a été menée auprès du public et les gouvernements successifs ont persisté à nier l’existence de cette pratique ».
Selon l’organisation de défense des droits de l’Homme, une abolition effective passe par « une enquête indépendante et impartiale sur l’esclavage et les pratiques apparentées » ainsi que la « reconnaissance officielle des organisations anti-esclavagistes ».
Outre la question de l’esclavage, le régime de Nouakchott est aussi confronté à une autre forme de discrimination : une marginalisation et une ségrégation des communautés négro-africaine du pays.
La pratique, assimilée à l’apartheid sud-africain des années passées, s’est accentuée après les évènements dits « sénégalo-mauritaniens » de 1989, lorsque environ 160.000 Mauritaniens ont dû quitter leur pays, suite à des exactions meurtrières contre les communautés négro-africaines. Sans compter près de 70.000 Sénégalais rapatriés chez eux.
Le régime des Maures avait profité du conflit avec le Sénégal, pour lancer une chasse aux sorcières contre tous les Mauritaniens « noirs », les assimilant à des Sénégalais et les spoliant de tous leurs biens. A ce jour certains de ces « réfugiés » ne sont pas encore rentrés dans leur pays d’origine, en dépit de plusieurs « opérations » de retour.
A l’intérieur du pays, un système éducatif discriminatoire et une politique de recrutement ségrégationniste dans les grandes écoles, l’armée et la fonction publique principalement est en cours depuis des années pour maintenir la domination des élites maures dans le pays.
MAURITANIE – L’ISLAM REDUIT LES NOIRS EN ESCLAVAGE
La théorie de la religion islamique du prophète noé est utilisée par les mauritaniens de couleurs du beurre dans le but de procéder à un enchaînement physiologique. Le résultat escompté c’est la réduction de l’homme noir en esclave sans qu’il n’y ai besoin de le forcer. On utilise donc sa capacité spirituelle à croire dans ce que l on ne peut pas voir tout en le conduisant en s’induire en erreur contre lui même.
Cet enchaînement psychologique est un processus qui se fait d’abord par la conversion de l’homme noir à l’islam.
Ensuite il est enseigné à l’homme noir la philosophie de la religion islamique concernant le prophète noé.
Cette théorie religieuse islamique raconte que l’homme noir a été maudit par un prophète dénommé noé. Et du fait de cette malédiction l’homme noir doit se conformer à une vie d’esclave en faveur de l’homme blanc sinon en contrepartie il ira en enfer. La seule chose en mesure de le délivrer de cette situation maudite se fait lors de la rencontre de l’homme noir avec Dieu. Cette rencontre n’est possible qu’au moment de la mort (sachant que le suicide est interdit dans le coran). L’homme noir islamisé et qui souhaite être sauvé croit dans cette théorie et n’a pas d’autre choix du fait de sa croyance que d’être l’esclave des gens de couleur beurre qui lui font croire être les plus blancs du monde.
ATTENTION:
Si durant sa vie l’homme noir n’est pas un esclave alors selon la théorie islamique du prophète noé il ira en enfer. Tout homme noir se doit de servir les blancs selon l’islam.
Si durant sa vie l’homme noir n’est pas un esclave alors selon la théorie islamique du prophète noé il ira en enfer. Tout homme noir se doit de servir les blancs selon l’islam.
Cette théorie pose problème car les gens de couleur beurre ne sont pas blancs, les vrais blancs sont en Europe. ors le prophète noé selon l’islam était un vrai blanc et non un homme de couleur (beurre, jaune, rouge ect ..). Précision la couleur humaine beurre scientifiquement c’est un mélange du blanc et du noir appelé métisse. Donc la pratique même de cette théorie pose de sérieuse remise en question.
Cynthia SURVILLE-PERAFIDE