Ce livre est le récit d'une longue enquête. Depuis la fin des années soixante, des vagues migratoires successives touchent de façon continue les pays d'Europe occidentale. Pour en mesurer l'impact, tant démographique que culturel, Douglas Murray a voyagé pendant deux ans dans la quasi-totalité des pays de l'Union. De Malmö à Lampedusa et de Londres aux îles grecques, il a rencontré et interrogé migrants, policiers, juges, médecins, responsables politiques et humanitaires. Non seulement le continent change à grande vitesse mais Murray constate partout le même phénomène : en matière migratoire, les responsables européens préfèrent toujours les positions généreuses, compatissantes et ouvertes car elles leur rapportent des bénéfices médiatiques immédiats. Ils savent bien pourtant qu'elles conduisent, partout, à des problèmes nationaux à long terme. Et comme Murray a pu le constater, ces problèmes commencent à se voir dangereusement. D'ici la moitié de ce siècle, il est plus que probable que la Chine ressemblera encore à la Chine, l'Inde à l'Inde... Mais, au rythme auquel elle change, l'Europe ne pourra plus ressembler à ce qu'elle était il y a juste quelques décennies. Douglas Murray pose donc la question : faut-il faire de l'Europe le seul endroit au monde qui appartienne à tout le monde ? Est-ce la volonté des Peuples et est-ce raisonnable du point de vue du "bien commun" ? Le compte à rebours a commencé.
A
Histoire de la chute de l’Europe – Premier volume : le déclin
Rarement un livre m’a autant ému. J’ai eu, en le lisant, l’impression terrifiante de lire un livre d’Histoire, un livre qui serait consacré à la chute de l’Europe ! Tout est dit et clairement dit : L’Europe est bel et bien en train de se suicider ! Aucune haine ni passion ni xéno-islamophobie dans ce livre mais simplement des faits, un constat indéniable, clair et lucide, presque froidement clinique : nous, Européens, sommes purement et simplement en train d’être dépossédés de notre continent !
Avec le calme détachement d’un historien, Murray décortique 50 ans de mensonges et d’erreurs : propagande et désinformation permanentes et à tous les niveaux, mensonges par omission ou délibérés des médias, fraudes et malhonnêteté intellectuelle des immigrationnistes, lanceurs d’alerte diabolisés, discrédités et réduits au silence, réécriture de l’Histoire dans un sens plus « multiculturel », effets néfastes de l’immigration soigneusement niés ou passés sous silence, bien que les problèmes soient de plus en apparents et de plus en plus aigus…
Le tableau est réellement immonde mais le plus abject dans tout cela reste la trahison et les mensonges éhontés et écoeurants de nos gouvernants européens, qui savent mais qui maintiennent l’omerta car avouer le problème (qu’ils ont eux-mêmes contribués à créer !) serait avouer qu’ils sont totalement dépassés par une situation devenue incontrôlable. Ils ne font plus qu’attendre leur réélection. Les problèmes (bel euphémisme !) seront pour les générations futures : après nous, les mouches… Murray a étudié toutes les facettes du problème mais le chapitre XIII, « Fatigue », plus philosophique, est particulièrement important pour comprendre les racines profondes du mal qui ronge l’Europe.
Murray vient d’écrire le premier volume de l’Histoire de la chute de l’Europe. Magistralement écrit, ce sera sans doute un ouvrage de référence pour les historiens. Les événements du second volume se situent encore dans le futur. Est-ce un historien chinois qui l’écrira ? Quant au titre, sera-ce « L’effondrement », « La grande guerre civile européenne », « La naissance de l’Eurabie » ou… ?
Tout est encore possible. Mais René Marchand avait déjà clairement posé les données du problème il y a cinq ans : « Reconquista ou mort de l’Europe ». Il n’y a pas d’autre choix !
C
Cet excellent ouvrage (en dépit de quelques erreurs de traduction) est à mettre dans les mains de toutes nos « pseudo-élites » qui pratiquent le déni volontaire du réel (eyes wide shut) et diffusent une morale permanente aux fins de rééduquer les peuples qui pensent mal ! Ce livre devrait être accessible dans toutes les bibliothèques municipales ou encore celles des Lycées et des Universités (surtout celles qui enseignent les "sciences sociales") de France et de Navarre. Douglas Murray dénonce brillamment, avec nuance, la politique immigrationniste sans limite des gouvernements européens (occidentaux) successifs, qui perdure depuis de nombreuses décennies en dépit de la volonté des peuples qui s’affirment de plus en plus. Or, il s’avère que cette politique obtuse suscite un mécontentement croissant des populations qui pourrait conduire à une catastrophique montée des extrêmes. Le mépris et l’arrogance que manifestent ces fameuses élites progressistes à l’égard des peuples qualifiés de "populistes" voire de "fascistes" ou encore tout simplement de crétins réactionnaires, ne font qu’accentuer la rancœur à leur encontre. Une fracture de plus en plus grande se creuse entre les peuples et ceux qui les gouvernent, prônant, en outre, de façon délibérée la haine de soi (oïkophobie), la haine de la culture européenne (occidentale), la haine de l’Homme blanc (voir le "Sanglot de l’homme blanc" de Pascal Bruckner), responsable de tous les maux de la terre...
En prêchant une vision angéliste d’un monde sans frontières et un universalisme relativiste, ces "élites" s’enferment dans un discours et une rhétorique mortifères, qui dénient les identités.
A lire donc de toute urgence et sans modération, avec, en parallèle, le très bon livre d’Alexandre Del Valle « la stratégie de l’intimidation ».
Y
ce qu'on ressent confusément est décrit clairement
Constat impitoyable. aux noms de valeurs universelles de tolérance, on tolère ce qui va tuer la civilisation créatrice de ces valeurs. le problème porte un nom, et ce n'est pas l'immigration, c'est l'islam.
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