dimanche 16 décembre 2018

Soros noyaute les médias du monde entier



First Draft, Décodex, France Télévisions, réseaux Soros et Cie.


L’article de Jerome Corsi pour Infowars peut sembler incomplet pour le lecteur français, généralement moins averti que celui d’Infowars au sujet de George Soros, ses actions et ses réseaux. Précisons quelques points au regard des noms évoqués. Ici, First Draft.

L’article d’Infowars fait état d’un partenariat entre Google News Lab et First Draft (i. e. First Draft News) :
« Dans un communiqué de presse daté du 6 février 2017, Google annonca depuis Paris un partenariat entre Google News Lab et First Draft pour aider « l’électorat français à comprendre quoi et qui croire dans les flux de leurs réseaux sociaux, recherches web et consommation d’actualités générales dans les mois à venir. »
First Draft est une entreprise de technologie, en partie financée par Google News Lab en juin 2015, avec l’objectif de surveiller les informations en ligne « afin de sensibiliser et de faire face aux défis liés à la confiance et à la vérité dans les informations digitales. » »
C’est intéressant, en particulier si l’on se reporte (conditionnement à intégrer systématiquement) au réseau de partenaires de First Draft.[1] Le lecteur curieux sera interpellé par la présence des Décodeurs, initiative pravdesque (avec leur « Décodex » loin de respecter la Charte d’éthique du journalisme de 2011) – déjà prise la main dans le sac à diffuser des « fake news » – officiant au sein du journal Le Monde, dont la section Afrique est, rappelons-le, partenaire de l’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).[2] On y trouve aussi l’AFP et France Télévisions.
Formulé autrement : à quelle échelle le « journalisme » français est-il en cheville avec les réseaux Soros, et dans quelle mesure cela risque-t-il d’influer sur notre campagne présidentielle ? Si nous n’avons pas la prétention d’y répondre, nous soulignerons la présence d’organisations partenaires de First Draft liées à l’Open Society. Cette dernière ne fait pas partie du réseau de First Draft. En revanche, on y trouve plusieurs sorosites et organismes financés par George Soros (certains nous ont peut-être d’ailleurs échappé).
1) L’IFCN (International Fact-Checking Network) est une émanation du Poynter Institute for Media Studies, que financent quelques acteurs influents tels la Fondation Bill & Melinda Gates, Google, la barbouzoïde NED (National Endowment for Democracy), l’Omidyar Network – partenaire occasionnel de Soros (en 2008, Google, Omidyar et le Soros Economic Development Fund ont ainsi investi ensemble 17 millions de dollars en Inde pour lancer le projet « Small to Medium Enterprise Investment Company for India »[3]), et bien entendu l’Open Society elle-même.[4]
2) Global Voices a plusieurs bailleurs de fonds, dont l’Open Society et Google.[5] On y trouve aussi la Ford Foundation, l’Omidyar Network, ou encore le Media Development Investment Fund. Ce dernier reçoit à son tour des subsides de l’Open Society.[6] Le directeur de Global Voices est Ivan Sigal.[7] Sa courte présentation sur le site ne le précise pas, mais il préside le Comité consultatif du projet Documentaire Photographie de l’Open Society.[8] Sur Global Voices toujours, sa présentation expose qu’il a passé « 10 ans à travailler dans le développement des médias dans l’ancienne Union soviétique [de quoi mettre la puce à l’oreille, cf. Underwriting Democracy de Soros] et l’Asie » sans donner davantage d’informations. La biographie sur le site de l’Open Society rapporte que c’est chez Internews qu’il passa ces années. Les donateurs et partenaires actuels d’Internews (et donc de NewsThatMoves) sont presque exclusivement anglo-américains : Open Society et Google bien sûr, John and Catherine MacArthur Foundation, Rockefeller (Brothers Fund, Family & Associates, Foundation), IOM, NED, National Democratic Institute (NDI), l’influent think tank Freedom House, quatre branches de l’USAID (USAID classique, Conflict Management and Mitigation, Office of Foreign Disaster Assistance, et Office of Transition Initiatives), trois branches du département d’Etat américain, la Banque mondiale, l’OMS, et neuf branches des Nations Unies.[9] Dit autrement : une organisation probablement stratégique pour certains intérêts. On retiendra aussi qu’Internews est derrière le live blog NewsThatMoves[10], dédié à l’aide active aux migrants et qui ressemble, par son contenu, au live blog de W2EU.
3) Politifact. Sa section Global News se fait en partenariat avec Africa Check. Cette ONG, dont le slogan est – sans rire – « Séparer la réalité de la fiction », a l’Open Society Foundations parmi ses partenaires.[11] On trouve également l’ONG de Soros au rang des bailleurs de fonds d’Africa Check au travers de plusieurs chapitres : FOSI (Foundation Open Society Institute), OSF-SA (Open Society Foundation South Africa), OSISA (Open Society Initiative for Southern Africa) et OSIWA (Open Society Initiative for West Africa.[12] Google et l’Omidyar Network sont également présents.
africa-check
4) Rappler, « journalisme citoyen ». Soros ne finance apparemment par cet organisme. Toutefois, en avril 2015, Rappler Holdings Corporation (la société parente) bénéficia d’un investissement de North Base Media, un « fonds pour le journalisme indépendant » fondé par trois journalistes, dont Sasa Vucinic, « fondatrice et ancienne patronne du Media Development Investment Fund financé par Soros ».[13]
5) FakeNews.org est aujourd’hui devenu PR Watch[14], du Center for Media and Democracy, dont l’Open Society fut l’un des donateurs[15] – 200 000 dollars sur deux ans en 2010.[16] Parmi les quatre bailleurs de fonds actuels de PR Watch, on notera la Rockefeller Family Foundation.
6) Reveal, un projet du Center for Investigative Reporting. Ce dernier est financé par un grand nombre de personnes et organisations, dont l’Open Society et le Google News Lab.[17]
7) Amnesty International. L’Open Society a financé cette ONGI à plusieurs reprises. En 2008, elle lui accordait une subvention de 750 000 dollars pour trois ans[18] ; en 2009, 125 000 dollars pour un an[19] ; en 2013, ce furent 500 000 dollars[20] ; 250 000 dollars en 2014.[21] Mais on retiendra surtout le grand nombre d’anciens membres d’Amnesty International désormais reconvertis chez l’Open Society – et réciproquement : James Logan[22], Michael Heflin[23], Erica Razook[24], Jamie Wood[25], Catherine Pellegrino[26], Anna Neistat (non membre de l’Open Society, mais directrice de programme de la sorosite Human Rights Watch pendant près de treize ans, et désormais directrice de recherche senior chez Amnesty International)[27], Duncan Wilson[28], Eleanor Nolan[29], Rachel Bugler[30], Rosalind McKenna[31], Eric Ferrero[32], Debora Guidetti (également passée par l’EPIM)[33], Christina Zampas[34], Deprose Muchena (par ailleurs ancien de l’USAID)[35], Widney Brown[36]… La liste semble interminable.
8) WITNESS. A noter : l’ancienne directrice exécutive (mars 1998 à novembre 2007[37]) n’est autre que Gillian Caldwell, l’actuelle PDG de la sorosite Global Witness[38], dont nous avons déjà rappeléque l’Open Society est la plus généreuse bailleuse de fonds. Caldwell travaille depuis longtemps avec les réseaux Soros : en tant que partenaire de l’Open Society Institute au sein de Global Survival Network, dont elle fut codirectrice entre août 1995 et mai 1998 (du 20 au 24 juin 1998, l’Open Society Institute / Soros Foundation et Global Survival Network organisaient une conférence ensemble[39]) ; en tant que directrice exécutive de l’ONG WITNESS (financée notamment par l’Open Society et le Google News Lab[40]). La présentation de Gillian Caldwell décrit WITNESS comme « co-fondée par le musicien Peter Gabriel et [se servant du] pouvoir de la vidéo pour ouvrir les deux du monde sur les atteintes aux droits de l’homme ». Cette ONG remercie ses généreux donateurs, parmi lesquels se trouve l’Open Society Foundations (ainsi que la Ford Foundation, ou encore la Mac Arthur et la Oak Foundation).[41] En parallèle, plusieurs membres présents ou passés de WITNESS travaillent ou ont travaillé pour l’Open Society : Cwinston[42], Kasia Malinowska-Sempruch[43], Sameer Padania[44], Bryan Nunez[45]… et l’ONG a déjà organisé des événements avec des membres de l’organisation de Soros ou directement avec celle-ci : Alison Cole[46], le Eyewitness Media Hub[47], l’atelier « NGO Guidelines for Fact-Finding »[48], etc. En 2009 par ailleurs, WITNESS et l’Open Society Justice Initiative produisirent ensemble un court film, A Duty to Protect, sur le procès de Lubanga Dyilo.[49]Cependant, les rapports d’activité (le dernier en date remonte à 2013[50]) ne mentionnent pas de dons de l’Open Society, qui doivent donc être postérieurs.
9) ProPublica, une société de journalisme que finance là encore l’Open Society.[51] L’ONG de Soros étant particulièrement opaque et n’ayant publié aucune subvention accordée à ProPublica, c’est aux formulaires IRS 990 (formulaires fiscaux) que nous devons nous reporter pour avoir le détail des dons qu’elle reçut de Soros : 250 000 dollars en 2010[52] ; 125 000 dollars en 2011[53] ; 300 000 dollars en 2012.[54] Les rapports annuels de l’organisations confirment aussi le soutien de l’Open Society en 2014[55] et en 2015.[56] En plus de cela, ProPublica est membre du Global Investigative Journalism Network (GIJN), que financent l’Open Society et Google.[57] Le président fondateur de ProPublica est Herbert Sandler[58], généreux mécène des sorosites Human Rights Watch[59] et MoveOn.org.[60]
10) L’Associated Press, qui subit l’influence sorosienne au travers d’un partenariat avec ProPublica : « Associated Press a annoncé aujourd’hui un programme pour promouvoir le journalisme d’investigation à but non-lucratif, incluant des articles de ProPublica, pour ses membres, pour une republication. Le contenu sera distribué aux membres d’Associated Press – dont essentiellement tous les plus grands journaux nationaux – par le système de distribution AP Exchange. Les membres d’AP pourront utiliser gratuitement les histoires qui, en plus de ProPublica, viendront du Center for Investigative Reporting, du Center for Public Integrity, et de l’Investigative Reporting Workshop. »[61]Ces trois organisations sont également financées par l’Open Society.
11) Facebook, dont Soros est déjà l’un des actionnaires au travers de son Soros Fund Management. Il vient d’ailleurs d’y acquérir 353 686 actions (en plus d’accroître de 59,1% ses parts chez Alphabet, la société qui gère Youtube – également partenaire de First Draft – et Gmail de Google).[62]
Quant aux partenaires bailleurs de fonds de First Draft : 12) Eyewitness Media Hub a été partenaire de l’Open Society à plusieurs reprises.[63]
A toutes fins utiles, une fois de plus.
Thibault Kerlirzin
NOTES
[14] Le lecteur pourra le constater en se rendant sur l’URL http://www.fakenews.org

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