57% des parisien-ne-s refuseraient de se mettre en couple
avec quelqu'un originaire d'un pays d'Afrique sub-saharienne
51% refuseraient avec quelqu'un originaire d'un pays du Maghreb ou du Moyen-Orient
44% refuseraient avec quelqu'un originaire d'un pays d'Asie du Sud Est
51% refuseraient avec quelqu'un originaire d'un pays du Maghreb ou du Moyen-Orient
44% refuseraient avec quelqu'un originaire d'un pays d'Asie du Sud Est
Une révolte a éclaté lorsque la police a voulu sortir six
citoyens nigérians du centre permanent du Palazzo San Gervasio en vue de leur
transfert vers le CPR de Ponte Galeria à Rome. Certains des résidents du centre
pour migrants, une quinzaine au total, sont montés sur le toit et ont tenté
d’attaquer les policiers. […]
Incendie de la sculpture de la « main jaune » à
Châtellerault : « Quand on en vient à attaquer des œuvres d’art on oublie
la liberté de création. On l’a vu dans notre propre histoire comment les
talibans ont attaqué les bouddhas géants de Bâmiyân », assure
@CCastaner.#DirectAN pic.twitter.com/tlDdkkIrLu — LCP (@LCP) 18 décembre 2018
Christophe Castaner vient […]
Le Premier ministre a présenté sa démission mardi soir
devant la Chambre des députés, après plusieurs semaines de crise politique liée
au pacte mondial de l’ONU sur les migrations. Le Premier ministre belge Charles
Michel a annoncé mardi soir la démission de son gouvernement de centre droit,
neuf jours après le départ des ministres […]
Montargis : il avait menacé de mourir en martyr devant les
crèches et les écoles de la ville Un habitant de Montargis âgé de 21 ans a été
condamné pour apologie du terrorisme. Le tribunal correctionnel lui a infligé
une peine de 2 ans de prison, dont 8 mois ferme. […] Une deuxième comparution
en […]
Nicolas @DupontAignan
: "La naïveté française ça suffit, un fascisme islamique envahit l'Europe
! Après chaque attentat on nous interdit de parler des 120 mosquées salafistes
et des fichés S dangereux. Notre pays est un foyer du terrorisme !" #i24News
[…] Outre l’apologie
au terrorisme, ils ont aussi écrit des tags outrageants pour les forces de
l’ordre, inscrivant le nom de deux gendarmes du haut Jura sur les murs. Âgés
d’une vingtaine d’années, les deux Sanclaudiens ont été condamnés à 24 et 18
mois de prison dont six mois avec sursis. Le Progrès
Dans le cadre de l’enquête sur l’attentat terroriste de
Strasbourg, Audrey Mondjehi , un homme de 37 ans arrêté jeudi 13
décembre, a été mis en examen ce lundi soir pour « association de
malfaiteurs terroriste criminelle », » acquisition, détention et
cession d’armes de catégorie B par au moins deux personnes en relation avec une
entreprise terroriste ». […]
Un demi-frère de Chérif Chekatt, l’auteur de l’attaque
perpétrée sur le marché de Noël de Strasbourg, a été interpellé ce lundi pour
vol à main armée. Les faits se sont déroulés le même jour dans le quartier
sensible des Poteries à Strasbourg: trois jeunes hommes ont braqué un passant
avec une arme de poing pour […]
"Cette France des gilets jaunes affronte de plein fouet
une immigration de masse, une #immigration de
peuplement, qu'elle ne peut éviter parce qu'elle n'a pas les moyens de
l'éviter" Georges Bensoussan, historien et auteur, dans #Conversations
avec @BPetrover
Si rien n’avait été fait, quelques centaines de médecins
titulaires de diplômes obtenus hors de l’Union européenne auraient dû cesser
d’exercer en France au 1er janvier : le Parlement a « sécurisé » leur
exercice en urgence, par un ultime vote du Sénat mardi. La proposition de loi
LREM votée en première lecture la semaine dernière par […]
La France est « l’homme malade de l’Europe » et
ses problèmes causent du tort à l’Union européenne, a affirmé lundi le ministre
polonais des Affaires étrangères en évoquant le mouvement des gilets
jaunes et l’attentat jihadiste de Strasbourg qui a fait cinq morts, dont
un Polonais. « La France est l’homme malade de l’Europe, elle tire
l’Europe vers […]
Horreur dans la région de Marrakech. Les corps de deux
touristes scandinaves ont été retrouvés décapités le 17 décembre à l’intérieur
d’une tente de camping entre Imlil et Chamharouch, à un peu plus d’une
soixantaine de kilomètres de Marrakech.
C’est sans doute une des questions qui obsèdent nos
gouvernants. Quel est le poids réel des « Gilets jaunes » dans la
France d’aujourd’hui ? Sont-ils aussi puissants que semblent le percevoir les
médias ? Analyse de Serge Raffy, journaliste au Nouvel Obs, qui évoque un
«effet de loupe». L’audimat en subirait les conséquences ? Comment choisir […]
Selon les informations du « Figaro », un groupe de travail
se pencherait sur une modification du droit de manifester inscrit dans la
Déclaration des droits de l’homme. Comme le précise Le Figaro, cet axe de
travail a pour origine une proposition de loi portée par les sénateurs LR,
notamment Bruno Retailleau et Catherine Troendlé. […]
Une enquête a été ouverte par le Parquet de Pontoise après
l’agression d’une jeune femme à Sarcelles. Elle aurait été traitée de
« sale juive »par ses agresseurs. Le caractère antisémite a été pour
l’instant retenu dans cette affaire. Les faits se sont déroulés lundi à
Sarcelles, dans le quartier de la « Petite Jérusalem » car il abrite
[…]
Au départ de cette affaire un client mécontent qui signale
un problème sur les produits vendus dans une boucherie-épicerie située quartier
des Sept-Fonts à Agde. Ce mardi matin, les policiers du commissariat d’Agde et
des agents de la Direction départementale de la protection des populations
(DDPP) se sont rendus dans l’entreprise pour la contrôler. Une […]
Un supporter de Tottenham qui avait jeté une peau de banane
sur la pelouse après le but du joueur d’Arsenal Pierre-Emerick Aubameyang, a
été condamné à une amende et une interdiction de stade pour quatre ans après
que les magistrats aient déclaré qu’il s’agissait d’un acte raciste manifeste.
Le coupable du geste, a admis avoir […]
Un policier a envoyé à Michel #Onfray cette photo du
"plateau repas" qui lui a été servi lors de l'acte V des
#GiletsJaunes. "Qu'en pense la ministre de la santé?", précise-t-il.
Envoyez-nous vos témoignages sur le malaise dans les forces de l'ordre à contact@michelonfray.com
pic.twitter.com/WEK2uJWNQE — Michel Onfray TV (@MichelOnfrayTv) December 18,
2018 #GiletsJaunes, malaise […]
MàJ 18/12/2018 Le journal Le Monde a effacé de son article
des commentaires peu judicieux de France Télévisions que nous avions tantôt
rapportés sur cette page. Un de nos contributeurs avait cependant fait un tweet
avec capture d’écran. ahahahahah ahahahahah ahhahahah ahahahah
//t.co/XQD7RM7v5n pic.twitter.com/CTAr9EVaCF — Pierre Sautarel (@FrDesouche)
December 16, 2018 17/12/2018 Jean-Baptiste Reddé, figure […]
Zohra Bitan 🇫🇷 💙 🇫🇷
Plus Zohra Bitan 🇫🇷 💙 🇫🇷 a retweeté RING
Imaginez 1 minute que ces tweets de menaces de morts soient proférés par des « petits blancs » à l’encontre d’une personne « pas blanche » ... bah dites donc ce serait le feu ! Bah non c’est juste @ZinebElRhazoui qui prend les menaces par certains... en toute impunité !
Plus Zohra Bitan 🇫🇷 💙 🇫🇷 a retweeté RING
Imaginez 1 minute que ces tweets de menaces de morts soient proférés par des « petits blancs » à l’encontre d’une personne « pas blanche » ... bah dites donc ce serait le feu ! Bah non c’est juste @ZinebElRhazoui qui prend les menaces par certains... en toute impunité !
RING
Bonjour @TwitterFrance, quand fermerez-vous ces comptes qui menacent de mort notre auteur, la journaliste @ZinebElRhazoui, rescapée des attentats de Charlie Hebdo, toujours sous protection policière 24h/24 ? Combien de morts pour comprendre ?
Bonjour @TwitterFrance, quand fermerez-vous ces comptes qui menacent de mort notre auteur, la journaliste @ZinebElRhazoui, rescapée des attentats de Charlie Hebdo, toujours sous protection policière 24h/24 ? Combien de morts pour comprendre ?
Attentat de Strasbourg : comment on fabrique le déni
L'attentat de Strasbourg n'a pas mis fin au "pas
d'amalgame"
Par Yves
Mamou
- 18 décembre 2018
Les parents de Cherif Chekatt, BFM TV.
L’attentat de Strasbourg a mis en acte plusieurs facettes
du déni tel qu’il se pratique en France, chaque fois qu’il est question
d’islamisme ou de terrorisme islamiste.
Règle n°1: le déni est d’abord celui de l’Etat et de la
classe politique
Le 12 décembre, alors qu’il est déjà acquis qu’un terroriste
islamiste nommé Chérif Chekatt, d’origine algérienne, délinquant
multirécidiviste, tire à vue sur les badauds du marché de Noël de Strasbourg,
les pouvoirs publics s’emploient à nier l’attentat. Laurent Nunez, secrétaire
d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, sur France Inter, refuse de qualifier
les actes du tueur islamiste d’ « attentat ». Quelle raison donne-t-il ? «
Le tireur n’a jamais essayé de se rendre en Syrie ».
Bruno Studer, député LREM, a sangloté deux jours plus tard
sur les bancs de l’Assemblée nationale en déclarant : « Hier soir,
un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en
France, et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace et en
France, a décidé pour des raisons que l’enquête déterminera de semer la terreur
sur le marché de Noël de Strasbourg ».
MM. Studer et Nunez ont cherché tous deux à déréaliser le
réel. Telle est la définition du déni. Les attentats islamistes ne sont pas des
attentats islamistes car l’islam est une religion de paix et d’amour.
Questionner l’islam reviendrait à « stigmatiser » l’ensemble des
musulmans. L’attentat de Strasbourg doit rester l’acte isolé d’un
« Français » lambda, incompréhensible, et donc dément. Telle est
d’ailleurs la thèse de la justice depuis 2015 : les terroristes sont des
déséquilibrés qui agissent seuls.
Il serait bien sûr inacceptable, tant sur les plans moral
que politique, de pointer un doigt accusateur sur l’islam et les musulmans.
Mais le dédouanement en bloc, la négation de la sécession politique et
culturelle d’une frange importante de la communauté des Français musulmans,
sont-ils pour autant acceptables ?
Règle n°2: le déni s’appuie sur les « experts »
Cette politique publique du déni est servie par de puissants
alliés. Médias et experts s’associent souvent pour conforter la thèse que
l’islam ne saurait être meurtrier. Pour ce faire, il n’existe qu’une seule
technique connue : transformer le tueur en victime. C’est ce qu’ont fait le 14
décembre, Le Monde et Farhad Khosrokhavar,
« expert » de l’islam et auteur de plusieurs livres sur le sujet.
Affirmer que Chekatt « est un individu animé par un islamisme
radical, fait peur à la société et crée une atmosphère de panique
généralisée »,explique M. Khosrokhavar. Refusant de « faire
peur », M. Khosrokhavar a donc développé la thèse devenue un classique que
Chekatt était un pauvre garçon « désespéré » « qui
veut en découdre avec la société, en a assez de vivre une vie éclatée entre la
prison et le monde extérieur ». Strasbourg n’a pas été victime d’un
attentat islamiste mais d’un « moment de fragilité psychologique
ou un désir de revanche » sociale d’un malheureux.
Le chercheur Olivier Roy est le chef de file de cette école
de la désinformation. Olivier Roy analyse la réislamisation des sociétés
musulmanes comme la conjonction de quêtes existentielles individuelles.
« Allah akbar » serait selon lui l’équivalent du peace and love des
hippies des années 1960. Plus la chape islamiste massifie les populations, plus
il perçoit les rues du Caire comme peuplées de hippies musulmans en quête de solutions
personnelles.
On voit bien l’intérêt de cette « théorie » pour
les pouvoirs publics. Elle permet de ne pas répondre à cette question vitale
que chaque Français se pose : le musulman du coin de la rue est-il ou non cet
inquiétant voisin qui menace de découper le juif ou le mécréant à la machette ?
Olivier Roy et Farhad Khosrokhavar contribuent au déni de l’Etat quand ils
bottent la question en touche et affirment que les jeunes radicalisés ne sont
pas des terroristes islamistes, mais des hippies qui ont mal tourné.
Gilles Kepel, l’un des rares vrais experts français de
l’islam, s’est indigné sur FranceTv info de ces calembredaines
meurtrières : « Certains spécialistes, comme le sociologue Farhad
Khosrokhavar, expliquent que Cherif Chekatt n’était pas un djihadiste mais un
déprimé, qu’il a fait cela par désespoir. On a là l’explication de l’échec
total de ce qu’a été notre politique par rapport à ce phénomène : l’incapacité
à comprendre la dimension idéologique de la radicalisation, à comprendre ce
qu’il se passait dans les prisons, etc. Il faudrait que le président de la
République se saisisse de cette question et arrête de faire en sorte que notre
administration soit à côté de la plaque sur ce type d’enjeu. »
Mais à quoi bon s’égosiller dans le désert. Les forces du
déni sont puissantes.
Règle n°3: les médias sont le principal relais du déni
Aux tenants de la classe politique et des experts, il faut
ajouter les médias. Quelle meilleure façon d’accréditer la thèse du
déséquilibré dans le public que d’aller interviewer le père et la mère du
terroriste assassin. Lesquels, comme n’importe quelle famille française, ont
éduqué leur rejeton dans le respect de la loi et de l’ordre républicain. Le
déni fonctionne sur ces présupposés communs. Comme l’islam, la famille est un
relais de paix et d’amour.
France 2 est donc allé interviewer la famille Chekatt. Et
les Français ont découvert le père Chekatt, le chef orné d’un bonnet à
l’effigie de Che Guevara et portant la barbe teinte en roux des salafistes les
plus radicaux. La question de France 2 était : comment votre fils a-t-il pu
aussi mal tourner ? La réponse du père (des voisins, des amis, de la
grand-mère) est toujours la même : il était très-très gentil.
Bref, la télé filme le cœur d’une cellule islamiste
radicalisée, mais refuse de voir ce qui crève les yeux : le père est
lui-même islamiste, fiché S et se teint la barbe en roux, au henné pour mieux
imiter le prophète. Ils sont en France depuis trente ans, parlent à peine le
français, et les murs délabrés de leur appartement, son mobilier plus que
sommaire témoignent moins de la pauvreté que du refus de s’installer
confortablement dans la société française.
Aucune question dérangeante ne sera posée : pourquoi
portez-vous la barbe des salafistes? Que signifie ce bonnet à l’effigie de Che
Guevara ? Quelle éducation avez-vous donné à votre fils pour qu’il soit
considéré comme un délinquant même par les enseignants de son école primaire ?…
Le déni est si puissant que les islamistes radicaux n’ont
même plus besoin de se cacher. Ils sont là au grand jour et personne ne veut
les voir. La police elle-même a relâché le couple parental après moins de 24
heures d’interrogatoire. Rappelons que les services sociaux ont mis
gracieusement un logement social à Tremblay-en-France, à la disposition de
Zoulikah Merah, la mère de Mohamed Merah pour qu’elle puisse se rapprocher de
son fils Aldelkader Merah, incarcéré à Villepinte en 2017.
Règle n°4: « Vous n’aurez pas ma haine »
L’autre forme du déni médiatique est de trouver celui qui
clamera « vous n’aurez pas ma haine ». Un rôle que le professeur
Philippe Meirieu a tenu à merveille lui, dont le tweet sera abondamment relayé
par les réseaux sociaux. « Attentats de Strasbourg : la barbarie est
là, tapie dans notre quotidien. Surtout ne pas oublier que le passage à l’acte,
même préparé de longue date, peut toujours être suspendu par un mot, un geste,
une rencontre. Adoucir le monde, voilà l’urgence. »
Attentats de Strasbourg : la barbarie est là, tapie dans
notre quotidien. Surtout ne pas oublier que le passage à l’acte, même préparé
de longue date, peut toujours être suspendu par un mot, un geste, une
rencontre. Adoucir le monde, voilà l’urgence.
Règle n°5: le musulman est la seule victime de la société
française
Enfin, ce concert déréalisant, se termine toujours par les
mêmes points d’orgue : les déclarations des leaders de la communauté musulmane.
Ils viennent toujours opportunément rappeler qu’il n’existe qu’une seule
victime en France, c’est le musulman. « Les musulmans vivent dans
un climat anxiogène », a déclaré Dalil Boubakeur, recteur de la
mosquée de Paris dans un entretien accordé début décembre à un journal
algérien. Le même trouverait profondément inconvenant que l’on se demande si
les Français non-musulmans ne vivent pas eux-aussi dans un climat anxiogène. Du
fait des musulmans radicalisés par exemple.
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Strasbourg
: et si on luttait (vraiment) contre l’islamisme?
Un ennemi intérieur nous tue, et nous refusons toujours
de le combattre
Par Aurélien
Marq
- 14 décembre 2018
Des CRS en action à Strasbourg, décembre 2018. SIPA.
00887801_000006
Après Strasbourg, le même constat s’impose qu’après
Toulouse, Nice, Paris ou Saint-Etienne-du-Rouvray: un ennemi intérieur se livre
à une lutte à mort contre la France et la France refuse de se donner les moyens
de l’éliminer.
Une nouvelle fois, un marché de Noël a été frappé par le
bras armé de l’islamisme théocratique. Des familles et des amis sont endeuillés
par l’assassinat abject d’êtres aimés à l’approche de cette fête où les
chrétiens célèbrent le Prince de la Paix, l’Enfant de Lumière.
Ce n’est pourtant pas l’heure des deuils et des larmes, ni hélas
de la réconciliation et de la paix, mais du combat. Chérif Chekatt a été abattu mais il n’est pas seul, et d’autres
viendront après lui. Ne baissons pas la garde.
Et ça continue encore et encore…
Il est tragique de devoir écrire toujours la même chose,
attentat après attentat. Mais hélas ! La désinformation et le déni nous y
contraignent, alors même que certains se permettent de proférer sans cesse les
mêmes mensonges, sans pudeur, sans souci de la vérité ni respect des morts.
Bien sûr, Chérif Chekatt a pu rentrer armé dans le
Christkindelsmärik, le marché de Noël, malgré la sécurité. Inutile d’y voir un
hypothétique complot. Ceux qui connaissent Strasbourg savent d’expérience que
les vigiles, malgré leur professionnalisme, ne peuvent pas fouiller
soigneusement tout le monde, en tout cas pas au point de remarquer une arme de
poing et un couteau sous des vêtements épais ou dans un sac bien rempli. Pour
le faire, il faudrait des dispositifs comparables à ceux des aéroports, avec
les conséquences que l’on imagine en termes de files d’attente et des coûts
prohibitifs. Ou encore employer la vidéosurveillance couplée à des logiciels de
reconnaissance faciale et des bases de données dignes de ce nom. Ils ne
filtreront pas les inconnus, mais la plupart des terroristes qui ont agi sur
notre sol étaient connus et théoriquement surveillés. Seulement nous avons la CNIL,
qui fait concrètement très peu pour nous protéger des GAFAM, et beaucoup pour
limiter les moyens des forces de sécurité…
Tirer les enseignements de nos échecs
Bien sûr, l’enfermement préventif est contraire aux
principes de l’Etat de droit. Les services spécialisés n’ont pas les moyens de
surveiller en permanence tous les fichés S, ni même tous les inscrits au
Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère
terroriste (FSPRT). La situation est complexe, juridiquement et
techniquement. Mais face aux drames qui se répètent, se réfugier derrière
l’exigence des principes et la complexité du réel pour ne rien faire n’est que
de la lâcheté, si ce n’est de la trahison.
Que l’on commence déjà par considérer sérieusement que nous
sommes en guerre et par désigner clairement l’ennemi, c’est-à-dire l’islam
littéraliste théocratique. La notion d’intelligence avec l’ennemi et l’emploi
déterminé des moyens juridiques de lutte contre les dérives sectaires ne
suffiraient évidemment pas à tout éviter, mais seraient un excellent début.
A lire aussi: Fichés S: on arrête bien les gilets jaunes…
Bien sûr, les militaires de Sentinelle, les policiers, les
gendarmes et les agents des services de renseignements font un travail
difficile et exigeant, et pour la plupart le font avec un dévouement et un
courage admirables. Ils méritent la gratitude de tous. Mais cela ne doit pas
interdire de réfléchir très sérieusement aux « trous dans la
raquette » du dispositif, non pour accuser les personnes mais pour
améliorer les systèmes. Le retour d’expérience et l’exigence de vérité sont à
la fois une nécessité et un devoir.
On ne fait pas la guerre au terrorisme
Bien sûr, Chérif Chekatt n’avait rien à faire en liberté.
Même si le « mur des cons » n’était pas nécessairement illégal, il
fut révélateur de l’emprise d’une certaine idéologie au sein de la
magistrature, qui a montré, une fois de plus, à Strasbourg ses conséquences
concrètes et sanglantes. Alors comment s’étonner ? Il y a longtemps que
certains, qui restent eux-mêmes bien à l’abri des conséquences de leurs décisions
et de leurs belles théories, s’achètent une conscience faussement humaniste au
prix de la sécurité des autres, et notamment des plus vulnérables. Ce n’est pas
l’indépendance de la justice qui est en cause, c’est la manière dont des
magistrats instrumentalisent cette indépendance pour s’affranchir de leur
devoir d’impartialité et s’opposer à la volonté générale.
Bien sûr, les djihadistes sont des terroristes. Mais on ne
fait pas la guerre au terrorisme. Le terrorisme est un mode d’action, certes
particulièrement problématique sur le plan éthique, mais uniquement un mode
d’action. Tout comme les embuscades, les manœuvres d’encerclement et les
diversions. On ne fait pas la guerre aux embuscades, on ne fait pas la guerre
aux manœuvres d’encerclement, on ne fait pas la guerre aux diversions. On ne
fait pas la guerre au terrorisme. On fait la guerre à des groupes qui utilisent
les embuscades, les manœuvres d’encerclement, les diversions, ou le terrorisme.
Au royaume des aveugles, les djihadistes sont
rois
De plus, l’idéologie de ces groupes n’est pas neutre. Les
djihadistes sont le bras armé de ce que l’on appelle couramment l’islam
politique, mais que l’on pourrait plus précisément appeler l’islam
théocratique, puisqu’il ne conçoit pas la religion comme la justification d’un
projet politique mais la politique comme un moyen d’imposer les normes voulues
par la religion. A Strasbourg, Chérif Chekatt a crié « Allah
akbar ! » Ce n’est pas un slogan politique, c’est une
invocation religieuse.
Lors d’une matinale de C8, l’ancien député LR, Georges
Fenech, a prétendu qu’il ne serait pas possible d’interdire le salafisme en
France, puisqu’il existerait des salafistes quiétistes qui ne prendraient pas
part au terrorisme. Un tel degré d’aveuglement laisse pantois, qui oublie ou
feint d’oublier l’importance de l’idéologie et du soutien moral pour inspirer,
encourager ou justifier les passages à l’acte violent. Pardon pour le point
Godwin, mais imaginerait-on tolérer des néo-nazis « quiétistes », qui
exalteraient le Troisième Reich dans leurs doctrines et enseigneraient le
mépris des non-aryens et la haine des Juifs, sous prétexte qu’ils se
contenteraient d’idéologie sans essayer de passer eux-mêmes à l’acte ?
J’ajoute qu’à moins de renoncer à l’idée même de droits de
l’Homme, à la pleine citoyenneté des femmes et à leur liberté, ainsi qu’aux
libertés d’expression, de pensée et de conscience, et à toute éthique digne de
ce nom, on ne peut que condamner le projet des salafistes en tant que tel, peu
importent les moyens par lesquels ses thuriféraires comptent l’imposer :
violence, influence culturelle, médiatique ou financière, artifices juridiques,
emprise sur l’éducation, etc.
Contre-société et contre-vérité
Bien sûr, Chérif Chekatt avait un profil de type dit
« hybride », bien identifié depuis Khaled Kelkal puis Mohammed Merah.
Que certains l’utilisent pour essayer de nous faire croire que l’islamisme ne
serait qu’un habillage de la délinquance est néanmoins d’une malhonnêteté sans
borne. D’abord, un aspirant djihadiste sans liens préalables avec la
délinquance aura plus de difficultés pour se procurer des armes et obtenir les
complicités nécessaires, et donc une probabilité moindre de passer à l’acte.
Mais l’essentiel n’est pas là.
Beaucoup de djihadistes comme beaucoup de délinquants sont
issus de la même contre-société, que nous avons laissé prospérer sur notre sol.
Une contre-société unie par des références culturelles et religieuses
partagées, des liens familiaux, des solidarités ethniques, et un mépris affiché
pour les lois de la République accompagné de la fierté de les transgresser le
plus ouvertement possible. Une contre-société au sein de laquelle l’islam est
la norme, et de plus en plus cette branche particulière de l’islam qu’est
l’islam littéraliste théocratique.
Ce à quoi nous sommes confrontés, avec ces terroristes
« hybrides », repose sur des mécanismes très bien décrits par Ibn
Khaldoun1 dès le 14ème siècle, mécanismes qui ne se limitent
d’ailleurs pas à l’Europe et au monde arabo-musulman. L’histoire de la Chine
des Song face aux Jurchen, Khitans et Tangoutes en fournit une excellente
illustration.
« L’empire » et les « barbares »
Pour employer les termes du père de la sociologie, notre
société est « l’empire », policé et plutôt prospère, dont les
citoyens sont déshabitués de la violence et la condamnent intellectuellement.
Il existe, aux marges de « l’empire » (marges intérieures dans notre
cas) une contre-société d’un type semi-tribal qu’Ibn Khaldoun appelle les
« bédouins ». Habitués à la violence, ces « bédouins »
habitent dans des territoires où la loi de « l’empire » ne s’applique
pas, et vivent de prédation au détriment de « l’empire » :
trafics, vols, pillages (aujourd’hui la délinquance, notamment la plus brutale,
dont Chérif Chekatt était un adepte), mais aussi le « tribu versé aux
barbares », autrement dit de nos jours tout ce qui consiste à
« acheter la paix sociale dans les banlieues ». J’ajoute que le
clientélisme électoral de certains élus est très proche de ce que faisaient
jadis des notables de provinces frontalières, en s’associant à des mercenaires
« bédouins », « barbares », pour imposer leur autorité face
à leurs rivaux politiques.
Dans le cas qui nous occupe, les membres de cette
contre-société de « bédouins » sont heureusement divisés en de
multiples « tribus », parfois alliées mais souvent rivales. Du moins
jusqu’au moment où « quelqu’un », chef charismatique ou groupe
influent (pensons aux agents de l’Arabie saoudite ou du Qatar, aux Frères
Musulmans…), tente d’unir ces « bédouins » autour d’un projet commun,
généralement la conquête de « l’empire » à laquelle s’ajoute ici l’instauration
d’une théocratie. Dès lors, sans cesser les pillages dont ils vivent, les
pillards se font aussi conquérants et militants, ici soldats d’un dieu. Chérif
Chekatt est typiquement dans cette situation. Aux activités habituelles de
prédation s’ajoutent donc des opérations visant à imposer par l’influence et
par la brutalité l’autorité de cet « empire bédouin » naissant aux
habitants de « l’empire », lequel ne pourra survivre que s’il accepte
la nécessité du recours à la force pour s’opposer à la violence, et valorise à
nouveau les vertus héroïques dont il s’était détourné à force de
« s’embourgeoiser ».
Nos dirigeants feraient bien de méditer les conséquences du
choix de l’empereur Gaozong, qui décida de trahir le meilleur de ses généraux,
Yue Fei, parce qu’il voyait dans ce héros un rival potentiel et craignait
d’avantage de perdre son trône que de livrer son empire aux barbares….
Au régal des « mécréants »…
Dans le cas précis du djihadisme et de l’islam théocratique,
n’oublions pas non plus la référence permanente aux salafs, c’est-à-dire les
compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Ceux-ci étaient à la
fois des islamistes au sens moderne, imposant leur religion par la force, et
issus de tribus habituées à la pratique des razzias et des pillages. La sourate
n°8 s’appelle « le Butin », et outre un appel clair au djihad armé (« Et
combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association [c’est-à-dire
de polythéisme, y compris le christianisme trinitaire], et que la religion
soit entièrement à Allah » – verset 39), elle réglemente le
partage du butin, dont une part doit être versée au prophète et à sa famille et
une autre aux pauvres et aux orphelins de la tribu. Ainsi, les liens de
solidarité au sein de la tribu, et donc sa cohésion et sa force, sont renforcés
en même temps qu’est valorisée la prédation au détriment des
« incroyants », prédation mise au service de la conquête. On s’en
doute, l’histoire des salafs contribua grandement à inspirer les travaux d’Ibn
Khaldoun…
En résumé l’islam théocratique conquérant, lecture littérale
des textes sacrés de l’islam et imitation de la vie du prophète et de ses
compagnons telle que la relate la tradition, ne cesse hélas de gagner du
terrain au sein même du monde musulman.
A lire aussi: L’islam est malade, c’est aux musulmans de le soigner
Or, en France, ce monde musulman a en partie formé une
contre-société valorisant les activités de prédation, évidemment pour les
raisons sociologiques habituelles conduisant à la délinquance, mais aussi et
peut-être surtout parce que cette prédation est glorifiée dans ses références
culturelles lorsqu’elle se fait au détriment des « mécréants », la
stricte séparation entre « croyants » survalorisés et
« mécréants » dévalorisés étant l’un des principes fondamentaux de sa
vision du monde.
Bien que tous les musulmans ne fassent pas partie de cette
contre-société, loin de là, la religion musulmane est l’un de ses marqueurs
identitaires forts, tout comme le sont l’habitude de la brutalité et la
ségrégation entre hommes et femmes, les trois s’associant d’autant mieux que
les textes sacrés de l’islam enseignent l’infériorité légale des femmes et
exaltent la violence à l’encontre des « incroyants ». Rien d’étonnant
à ce que cette contre-société soit un vivier de recrutement parfait pour les
bras armés de l’islam théocratique, d’autant plus que son idéologie a largement
contribué à la constituer.
Ils détestent Noël comme ils détestent la France
Nos ennemis abhorrent ce que Noël représente. Cette fête est
celle de la naissance d’un enfant divin, célébré par une grande joie sur la
Terre et dans le Ciel, signe que contrairement au dieu des islamistes son Père
n’est pas jalousement avide d’être seul digne de vénération. Fête d’un dieu qui
se donne et non pas qui s’impose, antithèse absolue de la soif de conquête et
de pouvoir théocratique. Fête de l’humanité de ce dieu, d’un dieu qui ne se
prétend pas au-dessus de l’exigence éthique mais s’attache lui-même au Bien, et
dont la grandeur se manifeste aussi dans l’infini respect qu’il a de la dignité
intrinsèque des mortels, et donc de leur liberté et de leur responsabilité.
Au voisinage du solstice d’hiver, Noël est la fête de la
lumière qui naît alors même que les ténèbres semblent les plus épaisses, de
l’espérance qui demeure, se régénère et jaillit. Ce n’est pas seulement la
naissance du Prince de la Paix, mais aussi l’encouragement à poursuivre le
combat même lorsque l’obscurité semble devoir l’emporter. Ainsi, les romains
célébraient la joie fraternelle des Saturnales, mais aussi la lumière invaincue
du soleil, Sol Invictus, et la naissance de Mithra, dieu particulièrement
populaire parmi les soldats.
Si nous voulons que la paix de Noël soit celle de la liberté
et non celle de la soumission honteuse à l’arbitraire, il nous faudra nous
battre. L’enfant de la crèche nous rappelle toutes ces générations à venir que
les islamistes voudraient faire ployer sous le joug de leur idéologie
totalitaire. Nous avons le devoir de les protéger, et de leur transmettre la
lumière que nous avons reçue en leur enseignant à espérer et désirer sans cesse
la paix, mais aussi à toujours être prêts à combattre lorsque c’est nécessaire.
Ainsi, et ainsi seulement, la lumière triomphera.
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