mardi 18 décembre 2018

Islamisme et politique 19.12.2018

Après celui de Marrakech, les Nations unies adoptent un autre pacte mondial sur les réfugiés en toute discrétion

57% des parisien-ne-s refuseraient de se mettre en couple avec quelqu'un originaire d'un pays d'Afrique sub-saharienne
51% refuseraient avec quelqu'un originaire d'un pays du Maghreb ou du Moyen-Orient
44% refuseraient avec quelqu'un originaire d'un pays d'Asie du Sud Est
Une révolte a éclaté lorsque la police a voulu sortir six citoyens nigérians du centre permanent du Palazzo San Gervasio en vue de leur transfert vers le CPR de Ponte Galeria à Rome. Certains des résidents du centre pour migrants, une quinzaine au total, sont montés sur le toit et ont tenté d’attaquer les policiers. […]
Incendie de la sculpture de la « main jaune » à Châtellerault : « Quand on en vient à attaquer des œuvres d’art on oublie la liberté de création. On l’a vu dans notre propre histoire comment les talibans ont attaqué les bouddhas géants de Bâmiyân », assure @CCastaner.#DirectAN pic.twitter.com/tlDdkkIrLu — LCP (@LCP) 18 décembre 2018 Christophe Castaner vient […]
Le Premier ministre a présenté sa démission mardi soir devant la Chambre des députés, après plusieurs semaines de crise politique liée au pacte mondial de l’ONU sur les migrations. Le Premier ministre belge Charles Michel a annoncé mardi soir la démission de son gouvernement de centre droit, neuf jours après le départ des ministres […]
Montargis : il avait menacé de mourir en martyr devant les crèches et les écoles de la ville Un habitant de Montargis âgé de 21 ans a été condamné pour apologie du terrorisme. Le tribunal correctionnel lui a infligé une peine de 2 ans de prison, dont 8 mois ferme. […] Une deuxième comparution en […]
Nicolas @DupontAignan : "La naïveté française ça suffit, un fascisme islamique envahit l'Europe ! Après chaque attentat on nous interdit de parler des 120 mosquées salafistes et des fichés S dangereux. Notre pays est un foyer du terrorisme !" #i24News
 […] Outre l’apologie au terrorisme, ils ont aussi écrit des tags outrageants pour les forces de l’ordre, inscrivant le nom de deux gendarmes du haut Jura sur les murs. Âgés d’une vingtaine d’années, les deux Sanclaudiens ont été condamnés à 24 et 18 mois de prison dont six mois avec sursis. Le Progrès 
Dans le cadre de l’enquête sur l’attentat terroriste de Strasbourg, Audrey Mondjehi ​​​​​​, un homme de 37 ans arrêté jeudi 13 décembre, a été mis en examen ce lundi soir pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », » acquisition, détention et cession d’armes de catégorie B par au moins deux personnes en relation avec une entreprise terroriste ». […]
Un demi-frère de Chérif Chekatt, l’auteur de l’attaque perpétrée sur le marché de Noël de Strasbourg, a été interpellé ce lundi pour vol à main armée. Les faits se sont déroulés le même jour dans le quartier sensible des Poteries à Strasbourg: trois jeunes hommes ont braqué un passant avec une arme de poing pour […]
"Cette France des gilets jaunes affronte de plein fouet une immigration de masse, une #immigration de peuplement, qu'elle ne peut éviter parce qu'elle n'a pas les moyens de l'éviter" Georges Bensoussan, historien et auteur, dans #Conversations avec @BPetrover
Si rien n’avait été fait, quelques centaines de médecins titulaires de diplômes obtenus hors de l’Union européenne auraient dû cesser d’exercer en France au 1er janvier : le Parlement a « sécurisé » leur exercice en urgence, par un ultime vote du Sénat mardi. La proposition de loi LREM votée en première lecture la semaine dernière par […]
La France est « l’homme malade de l’Europe » et ses problèmes causent du tort à l’Union européenne, a affirmé lundi le ministre polonais des Affaires étrangères en évoquant le mouvement des gilets jaunes et l’attentat jihadiste de Strasbourg qui a fait cinq morts, dont un Polonais. « La France est l’homme malade de l’Europe, elle tire l’Europe vers […]
Horreur dans la région de Marrakech. Les corps de deux touristes scandinaves ont été retrouvés décapités le 17 décembre à l’intérieur d’une tente de camping entre Imlil et Chamharouch, à un peu plus d’une soixantaine de kilomètres de Marrakech.
C’est sans doute une des questions qui obsèdent nos gouvernants. Quel est le poids réel des « Gilets jaunes » dans la France d’aujourd’hui ? Sont-ils aussi puissants que semblent le percevoir les médias ? Analyse de Serge Raffy, journaliste au Nouvel Obs, qui évoque un «effet de loupe». L’audimat en subirait les conséquences ? Comment choisir […]
Selon les informations du « Figaro », un groupe de travail se pencherait sur une modification du droit de manifester inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme. Comme le précise Le Figaro, cet axe de travail a pour origine une proposition de loi portée par les sénateurs LR, notamment Bruno Retailleau et Catherine Troendlé. […]
Une enquête a été ouverte par le Parquet de Pontoise après l’agression d’une jeune femme à Sarcelles. Elle aurait été traitée de « sale juive »par ses agresseurs. Le caractère antisémite a été pour l’instant retenu dans cette affaire. Les faits se sont déroulés lundi à Sarcelles, dans le quartier de la « Petite Jérusalem » car il abrite […]
Au départ de cette affaire un client mécontent qui signale un problème sur les produits vendus dans une boucherie-épicerie située quartier des Sept-Fonts à Agde. Ce mardi matin, les policiers du commissariat d’Agde et des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) se sont rendus dans l’entreprise pour la contrôler. Une […]
Un supporter de Tottenham qui avait jeté une peau de banane sur la pelouse après le but du joueur d’Arsenal Pierre-Emerick Aubameyang, a été condamné à une amende et une interdiction de stade pour quatre ans après que les magistrats aient déclaré qu’il s’agissait d’un acte raciste manifeste. Le coupable du geste, a admis avoir […]
Un policier a envoyé à Michel #Onfray cette photo du "plateau repas" qui lui a été servi lors de l'acte V des #GiletsJaunes. "Qu'en pense la ministre de la santé?", précise-t-il. Envoyez-nous vos témoignages sur le malaise dans les forces de l'ordre à contact@michelonfray.com pic.twitter.com/WEK2uJWNQE — Michel Onfray TV (@MichelOnfrayTv) December 18, 2018 #GiletsJaunes, malaise […]
MàJ 18/12/2018 Le journal Le Monde a effacé de son article des commentaires peu judicieux de France Télévisions que nous avions tantôt rapportés sur cette page. Un de nos contributeurs avait cependant fait un tweet avec capture d’écran. ahahahahah ahahahahah ahhahahah ahahahah //t.co/XQD7RM7v5n pic.twitter.com/CTAr9EVaCF — Pierre Sautarel (@FrDesouche) December 16, 2018 17/12/2018 Jean-Baptiste Reddé, figure […]

Zohra Bitan  🇫🇷 💙 🇫🇷
Plus Zohra Bitan  🇫🇷 💙 🇫🇷 a retweeté RING

Imaginez 1 minute que ces tweets de menaces de morts soient proférés par des « petits blancs » à l’encontre d’une personne « pas blanche » ... bah dites donc ce serait le feu ! Bah non c’est juste @ZinebElRhazoui qui prend les menaces par certains... en toute impunité !

RING

Bonjour @TwitterFrance, quand fermerez-vous ces comptes qui menacent de mort notre auteur, la journaliste @ZinebElRhazoui, rescapée des attentats de Charlie Hebdo, toujours sous protection policière 24h/24 ? Combien de morts pour comprendre ?








@lemondefr @libe @Le_Figaro @LePoint @LEXPRESS @lesinrocks @canardenchaine @franceculture @Causeur @afpfr @OuestFrance @sudouest @SudRadio @LeParisien_78 @RTLFrance @Europe1 @France2tv @France24_fr @M6 @TF1 @TVLibertes @LesEchos @LaTribune @Charlie_Hebdo_ 





























































































Attentat de Strasbourg : comment on fabrique le déni
L'attentat de Strasbourg n'a pas mis fin au "pas d'amalgame"
 - 18 décembre 2018
Les parents de Cherif Chekatt, BFM TV.

L’attentat de Strasbourg a mis en acte plusieurs facettes du déni tel qu’il se pratique en France, chaque fois qu’il est question d’islamisme ou de terrorisme islamiste.

Règle n°1: le déni est d’abord celui de l’Etat et de la classe politique
Le 12 décembre, alors qu’il est déjà acquis qu’un terroriste islamiste nommé Chérif Chekatt, d’origine algérienne, délinquant multirécidiviste, tire à vue sur les badauds du marché de Noël de Strasbourg, les pouvoirs publics s’emploient à nier l’attentat. Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, sur France Inter, refuse de qualifier les actes du tueur islamiste d’ « attentat ». Quelle raison donne-t-il ? « Le tireur n’a jamais essayé de se rendre en Syrie ».
Bruno Studer, député LREM, a sangloté deux jours plus tard sur les bancs de l’Assemblée nationale en déclarant : « Hier soir, un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France, et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace et en France, a décidé pour des raisons que l’enquête déterminera de semer la terreur sur le marché de Noël de Strasbourg ».
MM. Studer et Nunez ont cherché tous deux à déréaliser le réel. Telle est la définition du déni. Les attentats islamistes ne sont pas des attentats islamistes car l’islam est une religion de paix et d’amour. Questionner l’islam reviendrait à « stigmatiser » l’ensemble des musulmans. L’attentat de Strasbourg doit rester l’acte isolé d’un « Français » lambda, incompréhensible, et donc dément. Telle est d’ailleurs la thèse de la justice depuis 2015 : les terroristes sont des déséquilibrés qui agissent seuls.
Il serait bien sûr inacceptable, tant sur les plans moral que politique, de pointer un doigt accusateur sur l’islam et les musulmans. Mais le dédouanement en bloc, la négation de la sécession politique et culturelle d’une frange importante de la communauté des Français musulmans, sont-ils pour autant acceptables ?
Règle n°2: le déni s’appuie sur les « experts »
Cette politique publique du déni est servie par de puissants alliés. Médias et experts s’associent souvent pour conforter la thèse que l’islam ne saurait être meurtrier. Pour ce faire, il n’existe qu’une seule technique connue : transformer le tueur en victime. C’est ce qu’ont fait le 14 décembre, Le Monde et Farhad Khosrokhavar, « expert » de l’islam et auteur de plusieurs livres sur le sujet. Affirmer que Chekatt « est un individu animé par un islamisme radical, fait peur à la société et crée une atmosphère de panique généralisée »,explique M. Khosrokhavar. Refusant de « faire peur », M. Khosrokhavar a donc développé la thèse devenue un classique que Chekatt était un pauvre garçon « désespéré » « qui veut en découdre avec la société, en a assez de vivre une vie éclatée entre la prison et le monde extérieur ». Strasbourg n’a pas été victime d’un attentat islamiste mais d’un « moment de fragilité psychologique ou un désir de revanche » sociale d’un malheureux.
Le chercheur Olivier Roy est le chef de file de cette école de la désinformation. Olivier Roy analyse la réislamisation des sociétés musulmanes comme la conjonction de quêtes existentielles individuelles. « Allah akbar » serait selon lui l’équivalent du peace and love des hippies des années 1960. Plus la chape islamiste massifie les populations, plus il perçoit les rues du Caire comme peuplées de hippies musulmans en quête de solutions personnelles.
On voit bien l’intérêt de cette « théorie » pour les pouvoirs publics. Elle permet de ne pas répondre à cette question vitale que chaque Français se pose : le musulman du coin de la rue est-il ou non cet inquiétant voisin qui menace de découper le juif ou le mécréant à la machette ? Olivier Roy et Farhad Khosrokhavar contribuent au déni de l’Etat quand ils bottent la question en touche et affirment que les jeunes radicalisés ne sont pas des terroristes islamistes, mais des hippies qui ont mal tourné.
Gilles Kepel, l’un des rares vrais experts français de l’islam, s’est indigné sur FranceTv info de ces calembredaines meurtrières : « Certains spécialistes, comme le sociologue Farhad Khosrokhavar, expliquent que Cherif Chekatt n’était pas un djihadiste mais un déprimé, qu’il a fait cela par désespoir. On a là l’explication de l’échec total de ce qu’a été notre politique par rapport à ce phénomène : l’incapacité à comprendre la dimension idéologique de la radicalisation, à comprendre ce qu’il se passait dans les prisons, etc. Il faudrait que le président de la République se saisisse de cette question et arrête de faire en sorte que notre administration soit à côté de la plaque sur ce type d’enjeu. »
Mais à quoi bon s’égosiller dans le désert. Les forces du déni sont puissantes.
Règle n°3: les médias sont le principal relais du déni
Aux tenants de la classe politique et des experts, il faut ajouter les médias. Quelle meilleure façon d’accréditer la thèse du déséquilibré dans le public que d’aller interviewer le père et la mère du terroriste assassin. Lesquels, comme n’importe quelle famille française, ont éduqué leur rejeton dans le respect de la loi et de l’ordre républicain. Le déni fonctionne sur ces présupposés communs. Comme l’islam, la famille est un relais de paix et d’amour.
France 2 est donc allé interviewer la famille Chekatt. Et les Français ont découvert le père Chekatt, le chef orné d’un bonnet à l’effigie de Che Guevara et portant la barbe teinte en roux des salafistes les plus radicaux. La question de France 2 était : comment votre fils a-t-il pu aussi mal tourner ? La réponse du père (des voisins, des amis, de la grand-mère) est toujours la même : il était très-très gentil.
Bref, la télé filme le cœur d’une cellule islamiste radicalisée, mais refuse de voir ce qui crève les yeux :  le père est lui-même islamiste, fiché S et se teint la barbe en roux, au henné pour mieux imiter le prophète. Ils sont en France depuis trente ans, parlent à peine le français, et les murs délabrés de leur appartement, son mobilier plus que sommaire témoignent moins de la pauvreté que du refus de s’installer confortablement dans la société française.
Aucune question dérangeante ne sera posée : pourquoi portez-vous la barbe des salafistes? Que signifie ce bonnet à l’effigie de Che Guevara ? Quelle éducation avez-vous donné à votre fils pour qu’il soit considéré comme un délinquant même par les enseignants de son école primaire ?…
Le déni est si puissant que les islamistes radicaux n’ont même plus besoin de se cacher. Ils sont là au grand jour et personne ne veut les voir. La police elle-même a relâché le couple parental après moins de 24 heures d’interrogatoire. Rappelons que les services sociaux ont mis gracieusement un logement social à Tremblay-en-France, à la disposition de Zoulikah Merah, la mère de Mohamed Merah pour qu’elle puisse se rapprocher de son fils Aldelkader Merah, incarcéré à Villepinte en 2017.
Règle n°4: « Vous n’aurez pas ma haine »
L’autre forme du déni médiatique est de trouver celui qui clamera « vous n’aurez pas ma haine ». Un rôle que le professeur Philippe Meirieu a tenu à merveille lui, dont le tweet sera abondamment relayé par les réseaux sociaux. « Attentats de Strasbourg : la barbarie est là, tapie dans notre quotidien. Surtout ne pas oublier que le passage à l’acte, même préparé de longue date, peut toujours être suspendu par un mot, un geste, une rencontre. Adoucir le monde, voilà l’urgence. »


Attentats de Strasbourg : la barbarie est là, tapie dans notre quotidien. Surtout ne pas oublier que le passage à l’acte, même préparé de longue date, peut toujours être suspendu par un mot, un geste, une rencontre. Adoucir le monde, voilà l’urgence.

Règle n°5: le musulman est la seule victime de la société française
Enfin, ce concert déréalisant, se termine toujours par les mêmes points d’orgue : les déclarations des leaders de la communauté musulmane. Ils viennent toujours opportunément rappeler qu’il n’existe qu’une seule victime en France, c’est le musulman. « Les musulmans vivent dans un climat anxiogène », a déclaré Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris dans un entretien accordé début décembre à un journal algérien. Le même trouverait profondément inconvenant que l’on se demande si les Français non-musulmans ne vivent pas eux-aussi dans un climat anxiogène. Du fait des musulmans radicalisés par exemple.

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Strasbourg : et si on luttait (vraiment) contre l’islamisme?
Un ennemi intérieur nous tue, et nous refusons toujours de le combattre
 - 14 décembre 2018
Des CRS en action à Strasbourg, décembre 2018. SIPA. 00887801_000006

Après Strasbourg, le même constat s’impose qu’après Toulouse, Nice, Paris ou Saint-Etienne-du-Rouvray: un ennemi intérieur se livre à une lutte à mort contre la France et la France refuse de se donner les moyens de l’éliminer. 

Une nouvelle fois, un marché de Noël a été frappé par le bras armé de l’islamisme théocratique. Des familles et des amis sont endeuillés par l’assassinat abject d’êtres aimés à l’approche de cette fête où les chrétiens célèbrent le Prince de la Paix, l’Enfant de Lumière.
Ce n’est pourtant pas l’heure des deuils et des larmes, ni hélas de la réconciliation et de la paix, mais du combat. Chérif Chekatt a été abattu mais il n’est pas seul, et d’autres viendront après lui. Ne baissons pas la garde.
Et ça continue encore et encore…
Il est tragique de devoir écrire toujours la même chose, attentat après attentat. Mais hélas ! La désinformation et le déni nous y contraignent, alors même que certains se permettent de proférer sans cesse les mêmes mensonges, sans pudeur, sans souci de la vérité ni respect des morts.
Bien sûr, Chérif Chekatt a pu rentrer armé dans le Christkindelsmärik, le marché de Noël, malgré la sécurité. Inutile d’y voir un hypothétique complot. Ceux qui connaissent Strasbourg savent d’expérience que les vigiles, malgré leur professionnalisme, ne peuvent pas fouiller soigneusement tout le monde, en tout cas pas au point de remarquer une arme de poing et un couteau sous des vêtements épais ou dans un sac bien rempli. Pour le faire, il faudrait des dispositifs comparables à ceux des aéroports, avec les conséquences que l’on imagine en termes de files d’attente et des coûts prohibitifs. Ou encore employer la vidéosurveillance couplée à des logiciels de reconnaissance faciale et des bases de données dignes de ce nom. Ils ne filtreront pas les inconnus, mais la plupart des terroristes qui ont agi sur notre sol étaient connus et théoriquement surveillés. Seulement nous avons la CNIL, qui fait concrètement très peu pour nous protéger des GAFAM, et beaucoup pour limiter les moyens des forces de sécurité…
Tirer les enseignements de nos échecs
Bien sûr, l’enfermement préventif est contraire aux principes de l’Etat de droit. Les services spécialisés n’ont pas les moyens de surveiller en permanence tous les fichés S, ni même tous les inscrits au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). La situation est complexe, juridiquement et techniquement. Mais face aux drames qui se répètent, se réfugier derrière l’exigence des principes et la complexité du réel pour ne rien faire n’est que de la lâcheté, si ce n’est de la trahison.
Que l’on commence déjà par considérer sérieusement que nous sommes en guerre et par désigner clairement l’ennemi, c’est-à-dire l’islam littéraliste théocratique. La notion d’intelligence avec l’ennemi et l’emploi déterminé des moyens juridiques de lutte contre les dérives sectaires ne suffiraient évidemment pas à tout éviter, mais seraient un excellent début.
Bien sûr, les militaires de Sentinelle, les policiers, les gendarmes et les agents des services de renseignements font un travail difficile et exigeant, et pour la plupart le font avec un dévouement et un courage admirables. Ils méritent la gratitude de tous. Mais cela ne doit pas interdire de réfléchir très sérieusement aux « trous dans la raquette » du dispositif, non pour accuser les personnes mais pour améliorer les systèmes. Le retour d’expérience et l’exigence de vérité sont à la fois une nécessité et un devoir.
On ne fait pas la guerre au terrorisme
Bien sûr, Chérif Chekatt n’avait rien à faire en liberté. Même si le « mur des cons » n’était pas nécessairement illégal, il fut révélateur de l’emprise d’une certaine idéologie au sein de la magistrature, qui a montré, une fois de plus, à Strasbourg ses conséquences concrètes et sanglantes. Alors comment s’étonner ? Il y a longtemps que certains, qui restent eux-mêmes bien à l’abri des conséquences de leurs décisions et de leurs belles théories, s’achètent une conscience faussement humaniste au prix de la sécurité des autres, et notamment des plus vulnérables. Ce n’est pas l’indépendance de la justice qui est en cause, c’est la manière dont des magistrats instrumentalisent cette indépendance pour s’affranchir de leur devoir d’impartialité et s’opposer à la volonté générale.
Bien sûr, les djihadistes sont des terroristes. Mais on ne fait pas la guerre au terrorisme. Le terrorisme est un mode d’action, certes particulièrement problématique sur le plan éthique, mais uniquement un mode d’action. Tout comme les embuscades, les manœuvres d’encerclement et les diversions. On ne fait pas la guerre aux embuscades, on ne fait pas la guerre aux manœuvres d’encerclement, on ne fait pas la guerre aux diversions. On ne fait pas la guerre au terrorisme. On fait la guerre à des groupes qui utilisent les embuscades, les manœuvres d’encerclement, les diversions, ou le terrorisme.
Au royaume des aveugles, les djihadistes sont rois
De plus, l’idéologie de ces groupes n’est pas neutre. Les djihadistes sont le bras armé de ce que l’on appelle couramment l’islam politique, mais que l’on pourrait plus précisément appeler l’islam théocratique, puisqu’il ne conçoit pas la religion comme la justification d’un projet politique mais la politique comme un moyen d’imposer les normes voulues par la religion. A Strasbourg, Chérif Chekatt a crié « Allah akbar ! » Ce n’est pas un slogan politique, c’est une invocation religieuse.
Lors d’une matinale de C8, l’ancien député LR, Georges Fenech, a prétendu qu’il ne serait pas possible d’interdire le salafisme en France, puisqu’il existerait des salafistes quiétistes qui ne prendraient pas part au terrorisme. Un tel degré d’aveuglement laisse pantois, qui oublie ou feint d’oublier l’importance de l’idéologie et du soutien moral pour inspirer, encourager ou justifier les passages à l’acte violent. Pardon pour le point Godwin, mais imaginerait-on tolérer des néo-nazis « quiétistes », qui exalteraient le Troisième Reich dans leurs doctrines et enseigneraient le mépris des non-aryens et la haine des Juifs, sous prétexte qu’ils se contenteraient d’idéologie sans essayer de passer eux-mêmes à l’acte ?
J’ajoute qu’à moins de renoncer à l’idée même de droits de l’Homme, à la pleine citoyenneté des femmes et à leur liberté, ainsi qu’aux libertés d’expression, de pensée et de conscience, et à toute éthique digne de ce nom, on ne peut que condamner le projet des salafistes en tant que tel, peu importent les moyens par lesquels ses thuriféraires comptent l’imposer : violence, influence culturelle, médiatique ou financière, artifices juridiques, emprise sur l’éducation, etc.
Contre-société et contre-vérité
Bien sûr, Chérif Chekatt avait un profil de type dit « hybride », bien identifié depuis Khaled Kelkal puis Mohammed Merah. Que certains l’utilisent pour essayer de nous faire croire que l’islamisme ne serait qu’un habillage de la délinquance est néanmoins d’une malhonnêteté sans borne. D’abord, un aspirant djihadiste sans liens préalables avec la délinquance aura plus de difficultés pour se procurer des armes et obtenir les complicités nécessaires, et donc une probabilité moindre de passer à l’acte. Mais l’essentiel n’est pas là.
Beaucoup de djihadistes comme beaucoup de délinquants sont issus de la même contre-société, que nous avons laissé prospérer sur notre sol. Une contre-société unie par des références culturelles et religieuses partagées, des liens familiaux, des solidarités ethniques, et un mépris affiché pour les lois de la République accompagné de la fierté de les transgresser le plus ouvertement possible. Une contre-société au sein de laquelle l’islam est la norme, et de plus en plus cette branche particulière de l’islam qu’est l’islam littéraliste théocratique.
Ce à quoi nous sommes confrontés, avec ces terroristes « hybrides », repose sur des mécanismes très bien décrits par Ibn Khaldoun1 dès le 14ème siècle, mécanismes qui ne se limitent d’ailleurs pas à l’Europe et au monde arabo-musulman. L’histoire de la Chine des Song face aux Jurchen, Khitans et Tangoutes en fournit une excellente illustration.
« L’empire » et les « barbares »
Pour employer les termes du père de la sociologie, notre société est « l’empire », policé et plutôt prospère, dont les citoyens sont déshabitués de la violence et la condamnent intellectuellement. Il existe, aux marges de « l’empire » (marges intérieures dans notre cas) une contre-société d’un type semi-tribal qu’Ibn Khaldoun appelle les « bédouins ». Habitués à la violence, ces « bédouins » habitent dans des territoires où la loi de « l’empire » ne s’applique pas, et vivent de prédation au détriment de « l’empire » : trafics, vols, pillages (aujourd’hui la délinquance, notamment la plus brutale, dont Chérif Chekatt était un adepte), mais aussi le « tribu versé aux barbares », autrement dit de nos jours tout ce qui consiste à « acheter la paix sociale dans les banlieues ». J’ajoute que le clientélisme électoral de certains élus est très proche de ce que faisaient jadis des notables de provinces frontalières, en s’associant à des mercenaires « bédouins », « barbares », pour imposer leur autorité face à leurs rivaux politiques.
Dans le cas qui nous occupe, les membres de cette contre-société de « bédouins » sont heureusement divisés en de multiples « tribus », parfois alliées mais souvent rivales. Du moins jusqu’au moment où « quelqu’un », chef charismatique ou groupe influent (pensons aux agents de l’Arabie saoudite ou du Qatar, aux Frères Musulmans…), tente d’unir ces « bédouins » autour d’un projet commun, généralement la conquête de « l’empire » à laquelle s’ajoute ici l’instauration d’une théocratie. Dès lors, sans cesser les pillages dont ils vivent, les pillards se font aussi conquérants et militants, ici soldats d’un dieu. Chérif Chekatt est typiquement dans cette situation. Aux activités habituelles de prédation s’ajoutent donc des opérations visant à imposer par l’influence et par la brutalité l’autorité de cet « empire bédouin » naissant aux habitants de « l’empire », lequel ne pourra survivre que s’il accepte la nécessité du recours à la force pour s’opposer à la violence, et valorise à nouveau les vertus héroïques dont il s’était détourné à force de « s’embourgeoiser ».
Nos dirigeants feraient bien de méditer les conséquences du choix de l’empereur Gaozong, qui décida de trahir le meilleur de ses généraux, Yue Fei, parce qu’il voyait dans ce héros un rival potentiel et craignait d’avantage de perdre son trône que de livrer son empire aux barbares….
Au régal des « mécréants »…
Dans le cas précis du djihadisme et de l’islam théocratique, n’oublions pas non plus la référence permanente aux salafs, c’est-à-dire les compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Ceux-ci étaient à la fois des islamistes au sens moderne, imposant leur religion par la force, et issus de tribus habituées à la pratique des razzias et des pillages. La sourate n°8 s’appelle « le Butin », et outre un appel clair au djihad armé (« Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association [c’est-à-dire de polythéisme, y compris le christianisme trinitaire], et que la religion soit entièrement à Allah » – verset 39), elle réglemente le partage du butin, dont une part doit être versée au prophète et à sa famille et une autre aux pauvres et aux orphelins de la tribu. Ainsi, les liens de solidarité au sein de la tribu, et donc sa cohésion et sa force, sont renforcés en même temps qu’est valorisée la prédation au détriment des « incroyants », prédation mise au service de la conquête. On s’en doute, l’histoire des salafs contribua grandement à inspirer les travaux d’Ibn Khaldoun…
En résumé l’islam théocratique conquérant, lecture littérale des textes sacrés de l’islam et imitation de la vie du prophète et de ses compagnons telle que la relate la tradition, ne cesse hélas de gagner du terrain au sein même du monde musulman.
Or, en France, ce monde musulman a en partie formé une contre-société valorisant les activités de prédation, évidemment pour les raisons sociologiques habituelles conduisant à la délinquance, mais aussi et peut-être surtout parce que cette prédation est glorifiée dans ses références culturelles lorsqu’elle se fait au détriment des « mécréants », la stricte séparation entre « croyants » survalorisés et « mécréants » dévalorisés étant l’un des principes fondamentaux de sa vision du monde.
Bien que tous les musulmans ne fassent pas partie de cette contre-société, loin de là, la religion musulmane est l’un de ses marqueurs identitaires forts, tout comme le sont l’habitude de la brutalité et la ségrégation entre hommes et femmes, les trois s’associant d’autant mieux que les textes sacrés de l’islam enseignent l’infériorité légale des femmes et exaltent la violence à l’encontre des « incroyants ». Rien d’étonnant à ce que cette contre-société soit un vivier de recrutement parfait pour les bras armés de l’islam théocratique, d’autant plus que son idéologie a largement contribué à la constituer.
Ils détestent Noël comme ils détestent la France
Nos ennemis abhorrent ce que Noël représente. Cette fête est celle de la naissance d’un enfant divin, célébré par une grande joie sur la Terre et dans le Ciel, signe que contrairement au dieu des islamistes son Père n’est pas jalousement avide d’être seul digne de vénération. Fête d’un dieu qui se donne et non pas qui s’impose, antithèse absolue de la soif de conquête et de pouvoir théocratique. Fête de l’humanité de ce dieu, d’un dieu qui ne se prétend pas au-dessus de l’exigence éthique mais s’attache lui-même au Bien, et dont la grandeur se manifeste aussi dans l’infini respect qu’il a de la dignité intrinsèque des mortels, et donc de leur liberté et de leur responsabilité.
Au voisinage du solstice d’hiver, Noël est la fête de la lumière qui naît alors même que les ténèbres semblent les plus épaisses, de l’espérance qui demeure, se régénère et jaillit. Ce n’est pas seulement la naissance du Prince de la Paix, mais aussi l’encouragement à poursuivre le combat même lorsque l’obscurité semble devoir l’emporter. Ainsi, les romains célébraient la joie fraternelle des Saturnales, mais aussi la lumière invaincue du soleil, Sol Invictus, et la naissance de Mithra, dieu particulièrement populaire parmi les soldats.
Si nous voulons que la paix de Noël soit celle de la liberté et non celle de la soumission honteuse à l’arbitraire, il nous faudra nous battre. L’enfant de la crèche nous rappelle toutes ces générations à venir que les islamistes voudraient faire ployer sous le joug de leur idéologie totalitaire. Nous avons le devoir de les protéger, et de leur transmettre la lumière que nous avons reçue en leur enseignant à espérer et désirer sans cesse la paix, mais aussi à toujours être prêts à combattre lorsque c’est nécessaire. Ainsi, et ainsi seulement, la lumière triomphera.

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