vendredi 23 mars 2018

Alexis Arette, Lettre ouverte au Président de la République (4 janvier 2018)


Résultat de recherche d'images pour "Alexis Arette"Alexis ARETTE adresse au Président de la république une lettre ouverte qui ne manque ni d'humour ni de bon sens paysan.

          Monsieur le Président,

Lorsque vous avez présenté vos vœux aux français, ma femme venait de recevoir le nouvel avis d’imposition sur sa retraite Agricole. Celle-ci passait de 6, 50 % à 8,50 %. Cette nouvelle l’a empêchée de goûter vos propos à leur juste valeur.

Je sais bien que ma femme ayant eu quelques enfants de plus que la moyenne, et ayant été quelques années chef d’exploitation, est une privilégiée avec une retraite de 850 Euros mensuels, alors que certaines de nos agricultrices n’en touchent que la moitié ; mais son caractère la porte à se référer à la devise républicaine qui contient toujours le terme Égalité.


Or, dans une nation où quantité de citoyens touchent 10 fois plus qu’elle, et où Sénateurs et députés viennent d’augmenter leur traitement d’un montant équivalant à ce qu’elle perçoit par mois, cela lui paraît faire un peu désordre, et je crains qu’elle ne finisse par porter des jugements répréhensibles sur le chef de l’Etat. Et comme, en tant qu’agriculteur, je touche un peu moins qu’elle, vous comprendrez que mes arguments contraires en votre faveur ne lui paraissent pas recevables…

C’est qu’en fait je suis un mauvais agriculteur m’étant un instant distrait de mes labours pour être combattant volontaire dans une guerre que je croyais nationale. En fait, la France depuis De Gaulle était devenue l’Hexagone, mais les cérémonies du 11 Novembre faisaient encore illusion. Je pense qu’aujourd’hui les Hexagonaux sont devenus plus réalistes que je ne l’étais, et que s’il y avait ordre de mobilisation pour sauver l’Hexagone en danger, la jeunesse prendrait le maquis, puisque de toute façon l’Hexagone a pris l’habitude de perdre les guerres.

Mais j’en reviens à l’essentiel, car bien que n’ayant pas voté pour vous, je suis votre expérience avec intérêt. Vous êtes, Monsieur le Président, très bien construit sur le plan intellectuel, mais l’intelligence n’est qu’une qualité et pas une vertu. Pour l’instant vous nous parlez avec intelligence, mais nous n’en saurons la qualité qu’à ses résultats puisque l’arbre se juge à ses fruits. Et l’Évangile m’a appris qu’il était des figuiers stériles. Pardonnez-moi cette référence si peu laïque. Elle contrevient à la morale républicaine qui faisait dire à Monsieur Pelletant : « Et si les événements viennent trop brutalement infirmer nos prévisions, nous nous consolerons en songeant qu’ils ont tort ! »

Une opinion populiste mal éclairée vous fait grief d’avoir recruté en dehors des braves gens qui, écœurés par les partis de gouvernement, vous ont fait confiance, quelques déjections des anciens régimes. Il est certain que les Collomb, Lemaire, le Driant, et Castaner entre autres, ne sont pas des perdreaux de l’année. Mais en ce qui me concerne, je comprends très bien votre choix. Dans la situation actuelle, un pouvoir directif doit s’imposer. Le mérite de Monsieur Fillon, d’ailleurs, aura été, outre ses déclarations d’amour à son épouse, de dire clairement aux Français que nous étions en faillite. Il est donc certain que des esprits libres et capables d’initiative dans le gouvernement pourraient contrarier vos décisions. Il vous fallait donc choisir des êtres absolument serviles et c’est ce que vous avez su faire. En accordant à vos ministres du genre une situation inespérée, et étant donné que vous n’auriez aucune peine à les remplacer, vous vous êtes assuré d’une fidélité à toute épreuve. L’important c’est que vous, vous restiez maître du terrain pour assurer la rapidité des réformes nécessaires.

 Pour avoir succédé à un cloporte multidimensionnel qui faillit nous faire entrer en guerre avec la Syrie, et qui contribua à ce que Monsieur Poutine s’allie avec la dangereuse Chine, je mesure l’effrayant héritage qu’il vous faut assumer. Déjà la Chine s’était intéressée à nos aérodromes, car elle forme des milliers de pilotes destinés à couvrir les besoins du monde entier, et voici qu’elle achète, à des prix qui ne peuvent être concurrencés, des terres qui étaient nécessaires à notre autonomie alimentaire. Cela certes démontre d’abord, depuis le projet morticole du Gaullisme, la totale incapacité des ministres de l’agriculture, et surtout la faillite d’un syndicalisme Agricole soviétisé par le dénommé Chirac qui n’avait pas attendu le grand âge pour être un imbécile patenté. Mais c’est vrai qu’au moins aujourd’hui ce syndicalisme de la FNSEA, devenu une chambre d’enregistrement du régime, ne vous causera aucune nuisance pour peu que vous ne le priviez pas de ses picaillons.

 La prévoyance doit être la qualité majeure du Politique. Or la menace de troubles internationaux qui suspendraient les échanges est réelle. La prévoyance doit donc, en temps de crise, assurer à un peuple le minimum nécessaire à sa survie, d’où le rôle vital de l’Agriculture qui doit être encadrée dans ce but, ce qui requiert la moindre dépendance des marchés internationaux. Or l’imbécilité moderniste ne pose jamais le problème en ces termes, et j’insiste sur cette faille de notre régime.

Mais bien sûr cela ne saurait avoir priorité sur le fait d’un nouveau peuplement du territoire qui veut faire de l’Hexagone, une Hexocoranie. Dans cette perspective, le Pape et les Francs-Maçons voient la cité future, celle radieuse de paix et d’amour, plus idéale que ne l’avait rêvée Le Corbusier. Cela avec l’assentiment d’une administration formatée par L’ENA. Vos prédécesseurs sont entrés pleinement dans le projet, de sorte qu’il est aujourd’hui interdit de penser qu’il pourrait y avoir une relation quelconque, dans l’Hexagone, entre l’augmentation de la délinquance et l’augmentation de la population coranique. Mais je pense qu’à votre place, vous avez le droit de penser par vous-même. Il vous faudra donc voir s’il n’y a pas un rapport à faire entre les zones dites de « Non-droit » où la « Charia » fait la loi et les incidents comme les incendies de poubelles et de voitures, le saccage des lieux public, le caillassage des pompiers, et le dernier incident qui a vu deux policiers échapper à la mort de justesse….

Se sentant quelque peu concernée, la police a demandé le rétablissement des peines–plancher, ce que les membres du gouvernement - qui risquent un peu moins que les policiers -, auraient refusé. Par contre, ils ont décidé la prison pour les joyeusetés de ce genre, comme si auparavant cette sanction n’existait pas ! Cependant, comme les prisons sont surpeuplées, on ne pourra y loger les délinquants du genre, qu’en libérant les condamnés bénins qui n’ont à leur actif que 20, 30 ou 40 petites condamnations. Je ne suis pas sûr que la sécurité citoyenne y gagnera !

Un jour, et malgré les lourdes menaces qui pèsent sur les policiers auteurs de « bavures », des policiers malmenés tireront, bien qu’ils sachent qu’en principe ils n’ont le droit de tuer qu’après s’être fait tuer eux-mêmes, la riposte devant être proportionnée à l’attaque. Alors, s’il y a fusillade, on ne sait pas ce qui peut s’ensuivre, à partir de cités qui ressemblent à des poudrières, et avec un peuple qui s’est résigné à poser des fleurs là où les islamistes posent des bombes. La République - qui eut des instants de virilité -, est devenue aujourd’hui une école de lâcheté, sous l’étiquette de l’Humanisme.

Or l’humanisme dont on veut faire la nouvelle religion ne peut que se référer à la diversité des hommes, et l’humanisme qui découle de l’homme Staline n’est pas le même que celui qui découle de l’homme St François d’Assise. C’est donc une extraordinaire duperie que faire de l’humanisme, une sorte de super-charité dont devraient bénéficier aussi les chenapans ! La défense nationale, plus que toute autre, exige la rigueur, et parfois l’extrême rigueur.

Toutes proportions gardées, Monsieur le Président, je crains que sous le couvert de cet humanisme imprécis, vous ne deveniez comme un Kerenski hexagonal, et cela avec des intentions dont je ne mets en doute ni la sincérité ni la noblesse. Mais la République est aujourd’hui dans l’état des écuries d’Augias, tellement vos prédécesseurs ont laissé s’accumuler les immondices, et je préfèrerais que vous fussiez Hercule plutôt que Jupiter pour faire le ménage. Hercule possédait une massue, et il ne s’en servait pas comme d’un chasse-mouches.

Un président Herculéen, Monsieur le président rétablirait la peine de mort.

Il donnerait l’ordre de tirer, sur les incendiaires de voitures, sur les saccageurs, et sur toute manifestation de désordre qui arborerait un drapeau étranger. Il y aurait certainement un petit bain de sang, mais pas deux ! Et nous assisterions à un reflux rapide de toute la conjuration, qu’elle soit religieuse ou politique, car les émeutiers de tout genre ne sont forts que de notre faiblesse…

Et si vous assortissiez ces mesures, d’une réduction immédiate de 50% de tous les salaires des élus politiques et de haute administration, non seulement cela ne refrénerait pas les véritables vocations, ni n’empêcherait de vivre (un peu moins fastueusement) les sanctionnés, mais immédiatement vous auriez l’assentiment populaire nécessaire à l’application des réformes. Car j’avoue n’avoir pas trouvé dans vos propositions la véritable stratégie qui pourrait éponger les 20 milliards des dépenses excessives de l’Etat. Il faut donc commencer par le commencement. D’abord supprimer totalement les retraites de préfets « honoraires » nommés par le favoritisme de Monsieur Hollande, puisqu’ils n’eurent jamais d’activité préfectorale, et toutes les prébendes et faveurs républicaines du même genre, c'est-à-dire s’en prendre aux profiteurs tout azimut, et puis faire répondre les anciens chefs d’Etat de ces complaisances devant la justice. Et je n’oublie pas dans ma vision justicière les évadés fiscaux, car leur sanction, et celle de leurs complices administratifs, pourrait également boucher quelques trous de notre dette.
Il n’y aura pas de salut autrement.

Je connais assez bien l’Histoire Monsieur le Président, et en sus j’ai une riche expérience de la vie. J’ai toujours la trace d’une balle communiste à deux doigts du cœur reçue en montant à l’assaut, j’ai encore à mes poignets la brûlure des menottes gaullistes pour n’avoir pas accepté le dépeçage des harkis, j’ai le goût de la pitance des prisons républicaines pour avoir refusé la soviétisation du syndicalisme agricole, j’ai dénoncé le fricotages des FRAC à la tête de la culture du Conseil régional d’Aquitaine et, responsable national d’un syndicalisme libre, j’ai exigé de n’être rétribué qu’au Smig, désirant, le cas échéant, souffrir comme souffraient tellement de mes compatriotes. Avec ce bilan, comme le chantaient mes camarades Légionnaires sur la route de Zéralda, je ne regrette rien, sinon de n’avoir eu qu’une seule vie à donner à mon Dieu et à mon pays.

C’est donc en homme tout à fait libre, monsieur le Président, que je vous écris, pour vous souhaiter une année héroïque, face à la crapule rouge, verte, orange, noire, ou même tricolore dont vous devriez nous libérer, afin de rallier le restant des hommes d’honneur de la Nation.

Ce n’est pas que je pense avoir le talent d’enrichir votre réflexion monsieur le Président, mais comme toujours je fais ce que je crois devoir faire, avec de pauvres moyens, mais cela de tout cœur.
                                                                                         Alexis Arette





Biographie

Alexis ARETTE part en Indochine en 1949 dans une unité de béret rouge[1]. Blessé, il reçoit la légion d’honneur et la médaille militaire.

En 1953, il reprend la ferme de ses parents et est élu « premier paysan de France » au concours du CNJA-SIMA, interviewé à ce titre par Jacques Chancel et reçu « maître en gai savoir » du Félibrige en 1957.

En 1967, il est le premier présentateur du festival de Siros, dédié à la chanson béarnaise. Il est vice-président de l’Académie de Béarn en 1970, président de la Fédération française de l’agriculture[2] en 1982, élu conseiller régional d’Aquitaine en 1988.

Alexis Arette, chevalier de la Légion d'Honneur, est un agriculteur béarnais, écrivain, homme politique et poète français né en 1927, combattant volontaire en Indochine. Emprisonné pour cause d' "Algérie Française", il le sera à nouveau en tant que Président National De La Fédération Française de l'Agriculture.

Lettre ouverte d’Alexis Arette à Bayrou : figure-toi que je ne suis pas en disposition de faire des cadeaux



Lettre ouverte d’Alexis Arette à Bayrou : figure-toi que je ne suis pas en disposition de faire des cadeaux
Nous avions déjà relayé sur notre site une lettre d’Alexis Arette à François Bayrou lors de l’inauguration par celui-ci d’une allée Abd-El-Kader à Pau. Rappel de la présentation qu’en avait fait à ‘époque Jean-Paul Saint-Marc : Alexis Arrette-Lendresse est un sémillant grand-père Béarnais de 87 ans, ancien combattant d’Indochine, 4 fois blessé. C’est une plume aussi alerte que sa forme physique qui lui vaut l’honorable qualification d’ « écrivain-paysan » et la distinction de Vice-Président de l’Académie de Béarn que notre octogénaire interpelle le maire de Pau par la grâce de Juppé. 
31 Décembre 2015
Lettre ouverte sur 2016 , d’Alexis Arette Paysan à Momas (64230),
A      Monsieur François Bayrou, Maire de Pau
François,
Il est possible que dans nos souhaits de « Bonne année », nous ne mettions pas exactement, toi et moi, les mêmes priorités. Les Français non plus : Tant de rats multicolores se sont foré des trous dans le fromage politique que l’on ne sait plus très bien où est la table d’hôte et où sont leurs goguenots : Bref, les endroits qui devraient sentir la rose commencent à fleurer le fiant de métèque, et je te souhaite donc, en te produisant, de ne pas glisser sur la chose qui commence à encombrer les trottoirs. Il nous faudrait des bottes de 7 lieues…
Figure-toi que je ne suis pas en disposition de faire des cadeaux. Je viens de visionner un de ces documents que la gauche juge indécents lorsque le front National, ou Poutine les produisent, mais qui sont compatibles avec ses valeurs, lorsque les victimes de Daech, peuvent être mises sur le compte de la férocité Syrienne. La presse financièrement gauchisée suit admirablement le projet. Le Président Allende en aurait défini la fonction. Je te la rappelle, sous toute réserve cependant, (les propagandes étant ce qu’elles sont) parce qu’elle s’accorde bien avec ce que je constate : « Pour un journaliste de gauche, le devoir suprême est de servir, non pas la vérité, mais la Révolution ». Avec l’affaire Corse nous en sommes là. Les citoyens qui n’ont pas supporté que l’on exécute des pompiers seraient des racistes. C’est Cazeneuve qui l’a dit. Et ce disant, il fait son travail d’homme de gauche. Mais ce faisant, il incite les patriotes énervés à souhaiter qu’il finisse comme Allende…
Le document qui m’a mis de mauvaise humeur était un petit film destiné à terroriser les Occidentaux. L’on y voyait un enturbanné s’avancer vers un bébé d’environ 6 mois, probablement infidèle, jeté préalablement au sol, pour lui écraser la gorge de tout son poids. Un évêque Français a dit, il y a peu, qu’il fallait distinguer entre Djihad et Djihad. Les yeux du nourrisson à la gorge écrasée par le Coranique exprimaient que ce n’était pas le bon djihad. Peut-être aurait-il fallu l’écraser avec le pied gauche plutôt qu’avec le pied droit. On pourrait demander à l’évêque…
Vois-tu François, je vais te faire un aveu qui me desservira. Je n’ai pas été dans la guerre, le chevalier « sans peur et sans reproche » comme on qualifiait Bayard, car j’ai eu très peur. Mais du moins, toujours volontaire pour les missions dont ne voulaient pas les autres, suis-je absolument sans reproche. J’ai protégé les femmes et les enfants. Je n’ai pas maltraité un prisonnier. J’ai soigné tous leurs blessés. Mais si j’avait 20 ans aujourd’hui, comme je serais probablement parmi les combattants kurdes, je ne ferais pas un prisonnier, car il est des miséricordes qui ne relèvent que de Dieu. Et je ne demanderais surtout pas l’absolution à l’évêque qui veut que l’on distingue entre le bon Djihad et le mauvais Djihad…
Comme d’autres que toi ont la patience de lire ces lettres, certains avec l’irritation qu’il me plaît de leur causer, mais quelques autres avec le plaisir du partage, je voudrais te dire très clairement le bilan que je fais de notre situation, cela afin d’éclairer mes sentiments et mes ressentiments. Je réagis en cela contre le laïcisme officiel qui tente de donner aux citoyens de la République une mentalité de pantoufles vis-à-vis de l’ennemi. Or un auteur que j’apprécie a dit que « Le silence des pantoufles est parfois plus redoutable pour le pays que le bruit des bottes ». Moi je n’ai pas trouvé de pantoufles à ma pointure.
J’ai consulté et re-consulté le Coran. Il est contradictoire dans son déroulement temporel. Et si l’on choisit certains textes, en en excluant d’autres, on peut en tirer une attitude ou méditative ou meurtrière. Cela explique qu’un de nos évêques « de progrès », puisse s’asseoir sur le cadavre d’un égorgé de façon Hallal pour méditer. Par exemple on peut méditer sur le fait qu’à la fin des temps, le Coran annonce que ce ne sera point Mahomet qui viendra juger les hommes, mais bien « Issa », c’est-à-dire Jésus, fils de Marie. Avec cela, certains Chrétiens se rassurent. Ils oublient qu’auparavant, la tradition musulmane fait intervenir le « Madhi », c’est-à-dire le grand guerrier qui doit amener l’univers tout entier à l’islam. Avec bien sûr l’argument du cimeterre.
Se sentant inspirés comme Mahomet, de nombreux chefs Coraniques ont cru être le « Madhi », et se sont livrés à des guerres fratricides envers d’autres musulmans qui ne croyaient pas à leur mission divine. Aujourd’hui, c’est « Daech » qui revendique cette mission, après avoir réussi à suborner les démocraties Occidentales grâce à l’étiquette du « Printemps Arabe ». En débarrassant les islamistes de ceux qui s’opposaient au Califat, soit en premier lieu Saddam Hussein et Muhammad Kadhafi, l’imbécillité Anglo-Franco-Yankee, a ouvert la voie à la « guerre sainte » en Syrie, laquelle est d’abord, pourrait-on dire une guerre civile religieuse.
Il en fut toujours ainsi : La guerre constitue le climat islamique, avec la certitude que : « LeParadis est à l’ombre des épées ! ». C’est 12 ans après la mort de Mahomet, que son successeur Omar est assassiné, et son remplaçant, Othman, sera lui-même supprimé 12 ans après (656). Son successeur Ali, qui fut accusé d’avoir trempé dans le meurtre, sera exécuté de la même façon après 5 ans de règne. Finalement malgré les expéditions communes pour maintenir les bases vitales de l’islamisme, soit le pillage et la mise en esclavage des infidèles, assortis de la castration des garçons et du Harem pour les jolies filles, l’islam se divise en deux clans irréductibles, les Sunnites et les Chiites, qui ne seront guère séparés que par l’ambition clanique du Pouvoir. La situation se compliquera avec l’apparition du clan Alaouite, très minoritaire, et persécuté comme hérétique par les autres sectes, jusqu’à ce que la France, après la guerre de 14-18 reçoive mandat sur la Syrie, et se fasse craindre des barbares. Curieusement, pratiquement relégués dans les montagnes du nord de la Syrie dans un état de grande pauvreté, les Alaouites se distingueront très vite intellectuellement, et, s’appuyant sur d’autres minorités, le général Haffez al Assad, s’emparera du pouvoir. Son fils Bachar lui succèdera en 2000.
On ne sait s’il faut considérer les Alaouites comme musulmans, tellement leur religion est d’aspect syncrétique. Leur drapeau blanc ne porte pas le croissant, mais un soleil à 16 Rayons. Bien qu’ils gardent le Coran comme livre religieux, ils l’interprètent autrement que les Sunnites, ne construisent pas de mosquées, semblent n’observer le Ramadan qu’avec de Grandes licences, ne font pas le pèlerinage à la Mecque, ne parlent pas de Djihad et ont un rite de communion au pain et au vin. En sus, ils observent les fêtes Chrétiennes, Noël, l’Epiphanie, Pâques, la Pentecôte et les Rameaux. Bachar el Assad protège les Églises : On comprend donc que nos Hollandiens, plus Juppé, et quelques autres pétomanes Républicains veuillent en découdre contre lui . Ne sont-ils pas du clan spirituel de la mairesse de Paris, qui fête la fin du Ramadan, par un buffet gigantesque à nos frais, pour bien marquer que l’Islam est compatible avec la république , et que le Christianisme ne l’est pas ?
L’engagement des épiscopes roses pour l’extermination de Bachar est-elle plus surprenante ? Mais non. L’Eglise de France, a toujours connu des tendances « idéalistes », comme celle, mal interprétée, d’Ozanam, de « passer aux barbares ! », histoire de les convertir bien sûr. Ce n’est pas pour rien si, dans mon village, on profita du Concile pour enlever du chœur les statues de Jeanne d’Arc et de St Michel, et le drapeau tricolore frappé du Sacré-Cœur dont le Christ avait demandé l’adoption à Claire Ferchaud pour donner en 1918 la victoire à nos armées… Ce qui a fait passer la pratique de 90% à 5%. Et encore, par beau temps !
Si la haine des Islamistes contre les hérétiques Alaouites suffirait à expliquer leur volonté de détruire l’Etat Syrien, il est une autre raison qui est d’une extrême importance : Il existe en effet un « Hadith », c’est-à-dire une parole directrice de Mahomet, qui ferait d’une petite localité du Nord de la Syrie nommée Dabiq, le lieu où les armées musulmanes livreront la bataille finale. Cette localité a été conquise par Daech, avec l’habileté que l’on sait de présenter ce combat « eschatologique » comme un soulèvement contre la dictature du président Alaouite. Je ne sais toujours pas si c’est Monsieur le Driant qui a fait livrer au groupe « Al Nosra » les fusils d’assaut français qu’il utilise et qui tuent Alaouites, Kurdes et Chrétiens. Encore un dossier à constituer pour le jour où il faudra juger les collabos de l’immonde. Pour l’instant, on peut s’attendre à quelques hécatombes autour de Dabiq. Mais rassurez-vous pour les fils de nos hollandiens. Comme le disait en 39 je crois Emmanuel Berl à propos des Rothschild, « Il est des noms qui mettent à l’abri des balles ! »
Tout cela devrait se simplifier si tout immigré, et bien sûr tout candidat à la naturalisation, était tenu de jurer, sur notre territoire, qu’il rejette formellement le Djihad, et que tout Coran soit expurgé, et des ordres meurtriers, et des alinéas qui minorisent la femme. J’entends bien que la plupart des musulmans en France n’obéissent pas aux ordres meurtriers du livre. Ce en quoi, ils sont de mauvais musulmans, et un imam rigoureux peut le leur rappeler, et les inciter à se repentir de leur tiédeur en faisant le sacrifice de leur vie pour rentrer dans la fidélité.
J’attends que les Socialistes, les « Républicains », les Centristes, disent haut et fort, que le Coran actuel est incompatible avec notre constitution. Sans prendre ce parti, tout citoyen est objectivement complice des égorgeurs de Daech. Nous en aurons les conséquences et ce sera bien fait.
Aujourd’hui, le régime continue à tonitruer sur le changement climatique, la mobilisation de l’armée pour protéger les églises, l’ouverture des archives de l’occupation, et les gigantesques saisies de drogue. On ne parle plus de nos exploits militaires, car il paraît que nos avions ont replié leurs ailes depuis qu’ils ont épuisé le stock des 680 missiles dont nous disposions, et nous n’avons pas les moyens d’en fabriquer d’autres. On ne parle pas non plus des exploits mariniers du Charles de Gaulle, qui paraît-il, est devenu une sorte de Snack-bar flottant où se vient goberger l’État-major Allié, reconnaissant que notre cuisine est plus performante que notre arsenal.
Avec sa prétention de jouer dans la cour des grands avec des roupies de sansonnet, et traité en conséquence par Poutine, notre Président Normal tente un renversement des alliances, qui lui permettrait de se glisser, entre les frères ennemis des Républicains, pour instaurer un « Centrisme » composite avec les saute-au-rabbe de tout bord, illustrés par M. Estrosi et Bertrand. Et je vois très bien Monsieur Raffarin dont la rondeur de l’échine est prometteuse, céder à la promesse de ce pacs pour sauver la république de ses extrêmes.
Bien sûr, monsieur Valls n’a pas épuisé ses pompeuses formules à la Milord l’Arsouille, et même si l’on est Hollande on peut je crois commencer à redouter ce mélange de Matamore, et de St Just, signé Furax. Si, le 22 juin 2015, il avait dit comme on le rapporte sur Internet : « Il faut aider l’islam à grandir et à se solidifier ! » n’était-ce pas un peu osé, dans le même temps où les Islamistes raccourcissaient leurs victimes de leur tête ? Bien sûr, je laisse à Audiard la responsabilité du commentaire : « Les cons, ça ose tout. Et c’est même à ça qu’on les reconnait ! »
Je me demande tout de même si, à ce degré, la déchéance de la nationalité Française ne s’imposerait pas…
Alexis Arette.
   Ancien Président Fédéral de l’A.C.J.F. Combattant volontaire.



Alexis Arette à Emmanuel Macron : “La gauche Française n’a jamais aimé nos soldats”

Lettre ouverte d’Alexis Arette, paysan, combattant volontaire, Chevalier de la Légion d’honneur, au président de l’actuelle République, chef des armées : Monsieur Emmanuel Macron :
"Monsieur le Président,
Je viens d’assister sur le petit écran, aux cérémonies commémoratives de notre fête nationale, et je vous ai quelque reconnaissance de la façon parfaite dont elles se sont déroulées, jusqu’au moment ou vous avez pris la parole pour clôturer les cérémonies.
En effet, vous avez cité comme date représentative de ce qu’a voulu le peuple Français, le 14 Juillet 1789. Or ce 14 Juillet 1789 fut un sanglant malentendu attisé par les fausses accusations portées par des révolutionnaires comme Camille Desmoulins, avec l’appui des bas-fonds, et, selon Marat, une bande d’émeutiers Allemands. Les défenseurs de la Bastille qui s’étaient rendus sur la promesse de la vie sauve furent égorgés ; 7 prisonniers furent libérés : Quatre faussaires qui attendaient leur jugement, deux qu’il fallut ré-interner, et un incestueux qui avait violé sa sœur. Je ne pense absolument pas Monsieur le Président que vous ayez voulu célébrer cette libération.
Après ces tristes évènements, la sagesse sembla prévaloir, et le 14 Juillet 1790, la fête de la Fédération, parut ouvrir une ère nouvelle, celle d’une monarchie Constitutionnelle. C’est cette date qui fut retenue en 1880, comme notre fête Nationale. Le Symbole fut cependant trahi, et la République ne fut jamais fédérale.
Il est vrai que le fête de la Fédération ne put contrer le travail des sectes, et ce fut, avec les guerres de religion, l’épisode le plus honteux de notre histoire que l’instauration de la terreur sous l’égide de la déesse Raison : Ce fut donc le génocide de la Vendée, avec les premiers fours crématoires, la persécution anti-Catholique, la guillotine pour les suspects, et le pillage de l’Europe par les soldats de l’an II, avant que la révolution bottée de Napoléon n’inaugure de plus vastes charniers.
Je pense Monsieur le Président que vous devriez reconnaître votre erreur de datation, et ne point laisser penser que les atrocités de 1789, furent dans l’esprit de ce qui fut tenté lors de la fête de la Fédération. Peut-être même est-ce de cette dernière que vous devriez vous inspirer.
Permettez-moi d’ajouter une remarque à la liberté dont j’ai usé pour vous reprendre. J’ai appartenu, et aux postes les plus exposés, à cette armée Coloniale, suspecte d’avoir soutenu cette colonisation dont vous avez dit tout le mal que vous pensiez à Monsieur Boutéflika, qui en pense autant, au point qu’il a trouvé juste de faire crever les filles pied-noires dans ses bordels, après avoir dépecés et les avoir émasculés un certain nombre de nos soldats prisonniers. J’ai totalement désapprouvé vos propos. Il est vrai que vous êtes le chef des armées, donc maître de la stratégie républicaine, mais en tant qu’amateur assez éclairé de la chose, je pense avoir un mot à dire : L’un de mes petits-Fils à qui j’ai pu, en tant qu’ancien, remettre la fourragère à St Maixent, 60 ans après y avoir reçu la mienne, n’a pas renouvelé son engagement, après avoir vécu le désarroi d’une armée, dont la crapule socialiste avait entrepris le démantèlement. Ce n’est pas nouveau. La gauche Française n’a jamais aimé nos soldats. C’est Clémenceau qui, lors des révoltes des « Poilus » en 1917, proposait d’en fusiller un sur 10 ! Pour l’exemple !
De même, lors de la guerre d’Indochine, mes camarades parachutistes du 5e Bataillon, durent se faire effectuer à leurs frais les cartouchières correspondantes aux chargeurs de leurs armes, celles livrées étant des vieilleries conçues pour d’autre dimensions. Il fallut attendre le général de Lattre pour mettre de l’ordre. Mais le général avait les pleins pouvoirs. C’est vous aujourd’hui qui les détenez. Et vous en usez vis-à vis de notre armée de la façon qui convient le plus à nos ennemis !
C'est-à-dire Monsieur le Président que je partage entièrement la position du Général de Villiers, en fonction de cette solidarité qui unit les hommes décidés à mettre leur peau au service de la patrie.
C’est immédiatement que vous devriez rogner sur les dépenses festives de la République, rabattre les émoluments de vos députés, de vos hauts fonctionnaires, supprimer les honteuses faveurs et les prébendes sectaires du gouvernement précédent, et ramener le tout au niveau nécessaire pour donner au budget de notre armée les moyens de sa mission.
Sinon ?
Et bien Monsieur le Président cela me rappelle une opération dans les monts du Tonkin, ou un chef de bataillon imbécile nous avait engagés, dans une gorge qui me rappelait le val de Roncevaux. Légitimement inquiet de ce qui pouvait survenir du haut des pitons, je demandai son avis à l’adjoint au chef de section, mon camarade Rafaldi qui avait déjà une longue expérience : « Franchement, qu’en pensez-vous Rafaldi ? ». Il tourna vers moi un visage tragique, et fut précis : « Je pense que nous allons nous faire couper les couilles ! »
Nous sûmes le lendemain, que les bataillons Viets qui tenaient les hauteurs avaient reçu l’ordre de se réserver pour l’attaque générale du Jour suivant. Ce qui ne fut pas triste.
Je crains, Monsieur le président, que nos soldats n’ayant pas les moyens de leur mission, soient exposés au pire quand les ennemis le décideront. Et je crains qu’après nos soldats, comme nous en a averti le massacre de Nice, ce ne soit la population civile qui paie les frais de notre gabegie. Je crains encore que dans le désastre économique qui se prépare pour l’Algérie, nous ne puissions résister au déferlement de millions de jeunes Algériens sur notre sol. Car la guerre, et la guerre de défense immédiate, monsieur le Président, ne se fait pas avec de l’humanisme en bouche, mais avec en main de bonnes armes !
Au cas où votre majorité faiblirait devant les sacrifices nécessaires, il vous sera facile de la remplacer ! Tant d’aspirants attendent au portillon : Mais vous ne remplacerez pas une armée découragée. Les gens qui acceptent de risquer leur vie ne courent pas les rues.
Vous ayant dit ce que j’ai cru devoir vous dire en qualité de vétéran désireux d’épargner le pire à ses jeunes camarades et a la nation, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à mes meilleurs souhaits pour l’exercice de vos hautes fonctions."
https://www.lesalonbeige.fr/alexis-arette-a-emmanuel-macron-la-gauche-francaise-na-jamais-aime-nos-soldats/

Allée Abd-El-Kader à Pau : une gifle pour le garnement Bayrou – par Jean-Paul Saint-Marc

bayrouabdelkader
On se souvient de la gifle du candidat Bayrou au gamin lui faisant les poches*. Cela lui valut la sympathie de nombre d’électeurs en ces temps où le MODEM n’existait pas encore. A quelques années de distance, cela lui vaudrait peut-être maintenant de se retrouver devant un tribunal et cloué au pilori médiatique…
Mais aujourd’hui, on ne parle aucunement dans la presse officielle -ni même dans Sud-Ouest- de la lettre ouverte d’Alexis Arrette-Lendresse au maire de Pau.

Alexis Arrette-Lendresse est un sémillant grand-père Béarnais de 87 ans, ancien combattant d’Indochine, 4 fois blessé. C’est une plume aussi alerte que sa forme physique qui lui vaut l’honorable qualification d’ « écrivain-paysan » et la distinction de Vice-Président de l’Académie de Béarn que notre octogénaire interpelle le maire de Pau par la grâce de Juppé.

En effet, ne voulant certainement ne pas être en reste avec son mentor islamophile, le maire de Pau vient-il d’inaugurer une allée Abd el-Kader (1) à Pau et Alexis Arrette de lui rappeler qui était Abd el-Kader…

Cette lettre n’est lisible dans son intégralité sur cette page :

Indéniablement, Bayrou maire pense à durer comme il le fit à l’Education nationale, par la plus totale des compromissions** après avoir remisé sur quelque étagère poussiéreuse l’auteur de « La décennie des mal-appris ».
Merci à Joachim Vélocias de nous avoir fait connaître cette gifle épistolaire bien méritée.

* : le gamin en question n’a pas su profiter de la leçon :

** : ministre d’apparence au service du SNES.

Jean-Paul Saint-Marc
(1)Note de Christine Tasin : cela n’étonnera pas ceux qui se souviennent du site de campagne de Bayrou en 2007… Une femme voilée y figurait ! 



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