L’islam c’est l’islamisme au repos, l’islamisme c’est l’islam en mouvement
Asia Bibi : le monde musulman se tait - A part quelques voix isolées et la masse de ceux qui réclament sa mort
Asia Bibi : le monde musulman se tait - A part quelques voix isolées et la masse de ceux qui réclament sa mort
Corbeil
(91) : Racket des commerces : un commerçant brise la loi du silence, le maire
LR s’en étonne
Fichage
ethnique au PSG : le Cran porte plainte et demande la démission du directeur
général du club
Russie : poussée de fièvre dans des républiques musulmanes
du Caucase
Enquête
dans le Caucase russe. Cette région au Sud du pays compte plusieurs républiques
musulmanes, dont l’Ingouchie et la Tchétchénie. Cette dernière est dirigée
d’une main de fer par Ramzan Kadyrov, le protégé de Vladimir Poutine. Si en
Tchétchénie, Ramzan Kadyrov fait taire toute contestation, début octobre, la
colère a éclaté dans la république voisine, […]
Fraudes fiscales : les comptes des réseaux
sociaux pourront désormais être scrutés
Le
ministre de l’Action et des Comptes publics annonce la mise en place en début
d’année, d’une expérimentation visant à scruter les comptes personnels des Français
sur les réseaux sociaux pour lutter contre l’évasion fiscale.
[Ouest-France] On fait moins de bébés dans le
monde : une bonne nouvelle pour l’environnement et pour les migrants
Un
pays sur deux n’atteint plus le seuil de 2,05 enfants par femme nécessaire au
renouvellement de la population. Une bonne nouvelle… pour l’environnement. Et
pour les migrants. Fini le baby-boom mondial de 1950, quand les femmes
donnaient naissance à 4,7 enfants, en moyenne. En 2017, le taux de
fécondité a plongé à 2,4 selon une étude publiée dans The […]
Autriche : un espion russe au cœur de l’armée
Un
colonel autrichien à la retraite est soupçonné par Vienne d’avoir mené durant
des décennies, et jusqu’à très récemment, des activités d’espionnage au profit
de la Russie.
États-Unis : en votant Trump, les femmes blanches sont
accusées de trahir les intérêts des minorités
(…)
Les femmes blanches représentent l’un des plus grands blocs électoraux du pays
et l’un des groupes démographiques les plus divisés et les moins cohérents sur
le plan idéologique. Aucune autre race ni aucune autre minorité sexuelle n’est
autant divisée. Il y a une bataille pour l’âme de l’Amérique, entre la cruauté
raciste de Trump […]
Emmanuel Macron paye sa tournée aux clients
d’un bar PMU
En
marge de son « itinérance mémorielle », le chef de l’État s’est
arrêté dans un établissement de Bully-les-Mines où il a répondu à des questions
des habitants.
Pays-Bas : les ambulanciers désormais équipés
de gilets pare-balles et de gilets de protection contre les attaques au couteau
Pays-Bas
– Les services ambulanciers sont désormais équipés de gilets pare-balles et de
gilets de protection contre les coups de couteau. « C’est nécessaire,
malheureusement. Les patients deviennent de plus en plus agressifs. Nous voyons
de plus en plus de gens porter des armes ou des couteaux avec eux »,
explique un ambulancier. Les gilets doivent assurer […]
La grande débâcle de l’industrie française
En
amont des commémorations du centenaire de l’armistice, Emmanuel Macron a
arpenté l’est et le nord du pays, visitant à la fois les hauts lieux des
combats de la Grande Guerre, mais aussi les usines et sites industriels de ces
régions minées par le déclin économique. Que peut faire le gouvernement pour
sortir l’industrie française […]
Pourquoi les jouets français s’imposent de plus
en plus dans les listes de Noël ?
Les
jeux français se vendent de mieux en mieux dans l’Hexagone, mais aussi à
l’étranger. Si le marché du jeu français progresse c’est aussi parce qu’il
répond à une tendance d’achat engagé. «Les consommateurs sont de plus en plus
sensibles aux achats éco-responsables. C’est une manière de défendre le
patrimoine, sans être réac», commente Frédérique […]
Paris : la diversité de l’art contemporain
africain, loin des clichés
Ils
sont photographe sud-africain, peintre algérienne ou plasticien congolais :
tous sont mis à l’honneur de vendredi à dimanche à Paris, lors de la 3e édition
de la foire d’art contemporain africain « Also Known As Africa »,
avec l’espoir de casser les clichés autour des œuvres du continent. Rendez-vous
du 9 au 11 novembre au Carreau […]
États-Unis : l’acteur Viggo Mortensen obligé de
s’excuser pour avoir prononcé le mot « nègre » en voulant dénoncer
l’usage de ce terme
L’acteur
Viggo Mortensen, connu pour son rôle d’Aragorn dans le Seigneur des anneaux, a
dit ce mot lors d’une interview en faisant la promotion de son nouveau film sur
une amitié interraciale, il a promis : « Je ne le répéterai pas ».
Viggo Mortensen, acteur nommé aux Oscars, s’excuse d’avoir utilisé le
« N-word » (« Nègre ») lors d’une […]
Soins gratuits pour les immigrés clandestins :
Le budget de l’AME en hausse en 2019 frôlera le milliard d’€ (MàJ)
.
@MLP_officiel propose de réduire l’aide médicale de l'État (AME) de 95% et de
préserver seulement un budget dédié aux soins urgents. Un amendement
"extrêmement dangereux" selon @agnesbuzyn.#DirectAN #PLF2019
pic.twitter.com/itLypDAxjo — LCP (@LCP) November 8, 2018 Le budget de l’AME,
qui permet aux étrangers en situation irrégulière résidant en France depuis
plus de 3 mois […]
Les Gaulois embaumaient la tête de leurs
ennemis vaincus
EXPLICATION
Conformément à ce qu’affirmaient les historiens de l’Antiquité, archéologues et
chimistes ont, pour la première fois, apporté la preuve, dans un article publié
mercredi 7 novembre, que les guerriers gaulois embaumaient la tête de leurs
ennemis avant de les exposer sur leurs monuments. Comme souvent en archéologie,
les textes et inscriptions des auteurs de […]
« Trop d’Antillais et d’Africains sur
Paris », « Il fallait prendre un peu de Blancs par rapport aux
Blacks » : le PSG a-t-il mis en place un système de recrutement ethnique
dès 2013 ?
L’affaire
a été enterrée par la direction parisienne du PSG. Des jeunes joueurs français
recrutés en fonction de leur couleur de peau, c’est ce que révèle un document
confidentiel auquel « Envoyé spécial » a eu accès dans le cadre de
l’enquête sur les « Football Leaks », en partenariat avec Mediapart
et le Consortium européen d’investigation EIC. Extrait […]
Européennes 2019 : Macron tente d’imposer sa
vision des progressistes contre les populistes
C’est
son leitmotiv. A près de six mois des élections européennes, Emmanuel Macron
tente plus que jamais de résumer l’enjeu du scrutin du 26 mai 2019 à un duel
entre les « progressistes » et les « nationalistes ». Emmanuel Macron veut
fédérer les pro-européens contre les forces d’extrême droite du Vieux Continent
(la Française […]
Chartres (28) : le maire refuse 2 000 emplois pour
préserver la mixité sociale
Le
maire de Chartres (39 000 hab, Eure-et-Loir), Jean-Pierre Gorges, qui est aussi
président de Chartres Métropole, a révélé, mercredi 7 novembre, à un parterre
de chefs d’entreprise qu’il avait rejeté l’offre d’implantation d’une
plate-forme logistique au printemps 2018. Le nom du porteur du projet n’a pas
été communiqué. L’offre en question portait pourtant sur […]
Esteban Morillo est sorti de prison
Pour le sociologue Michel Fize, le RN est une forme de
radicalisation comparable au djihadisme
250 € pour un Paris-Roissy : Un taxi clandestin
escroque des touristes
Une enquête pour « exercice illégal de la profession de taxi
» a été ouverte après la diffusion d’une vidéo, montrant un couple de touristes
thaïlandais en train de se faire escroquer par un taxi clandestin. La scène se
déroule dans une rue de Paris, à l’intérieur du véhicule d’un homme qui prétend
exercer pour […]
Asia Bibi
: le monde musulman se tait
A part quelques voix isolées et la masse de ceux qui
réclament sa mort
Par Aurélien
Marq
- 9 novembre 2018
Asia Bibi.
AFP. HANDOUT / BRITISH PAKISTANI CHRISTIAN ASSOCIATION / AFP
Le soulagement n’aura duré que quelques jours. Après
avoir acquitté
Asia Bibi, le Pakistan cède devant les pressions des islamistes et remet en
cause ce verdict. Son avocat a été obligé de s’exiler, sa famille cherche asile
à l’étranger, et elle-même est plus menacée que jamais si elle reste dans son
pays. Pendant ce temps, à l’exception de quelques voix isolées et de la masse
de ceux qui réclament sa mort au nom de l’islam, les musulmans du monde entier…
se taisent.
Le 31 octobre était apparu comme un jour d’espoir, un jour
de victoire pour le bon sens, l’Etat de droit et la justice face aux
vociférations haineuses des islamistes. La Cour suprême du Pakistan avait enfin
acquitté la chrétienne Asia Bibi, accusée de blasphème et risquant la peine de
mort pour avoir bu de l’eau d’un puits réservé aux musulmans. Accusation
absurde et inhumaine. Voilà la vision que de nombreux musulmans du Pakistan ont
de ceux qui ne se soumettent pas à leurs dogmes : des êtres indignes de boire
la même eau qu’eux, des impurs, moins que des bêtes – car je ne doute pas
qu’avec leurs bêtes de somme, ils partageraient plus volontiers leur eau.
ADVERTISING
Ouverture dans 0
Ouverture dans 2
Un musulman et un catholique assassinés par des
islamistes
Il faut saluer le grand courage des juges qui ont préféré la
justice au fanatisme : un gouverneur de province et un ministre ont déjà
payé ce choix de leur vie. Le musulman Salman Taseer et le catholique Shahbaz
Bhatti, assassinés par les islamistes. Aurions-nous ce courage ? Nos juges
et nos gouvernants l’auraient-ils ? L’ont-ils ? Ici, face aux
islamistes ils risquent heureusement bien moins et pourtant trop souvent ils
cèdent. Par aveuglement ou par laxisme, par complaisance idéologique ou devant
la pression, celle des « quartiers difficiles » ou celle de médias
que leur détestation de l’Occident rend complices des islamistes. Ils cèdent,
au nom de la « paix civile », paix bien munichoise, ou dans l’espoir
de s’attirer des votes communautaires. Souvenons-nous-en avant de critiquer le
Pakistan. Les juges de sa Cour suprême ont choisi la justice au péril de leur
vie. C’est une leçon.
Hélas, la lueur fut de courte durée. La rage des
islamistes a déferlé dans les rues, leurs hurlements et leurs menaces
ont envahi l’espace médiatique. Et le gouvernement pakistanais a cédé. Il a
autorisé un recours contre l’acquittement d’Asia, et tout est remis en cause.
L’espoir demeure mais il est bien fragile, et se situe surtout du côté de
l’exil. Cela aussi, c’est une leçon : nous devons tout faire pour que
jamais la même chose ne puisse se produire chez nous. Ne nous y trompons
pas : certains le voudraient et œuvrent à criminaliser toute critique de
l’islam, toute attitude qui refuserait de se soumettre à leur sentiment de
supériorité. Ne leur cédons rien, jamais. Dans tout compromis ils ne verront
que faiblesse.
De rares voix musulmanes s’élèvent
Et pendant ce temps, le monde musulman se tait. Au nom de
l’islam, de son prophète et de son dieu, des milliers de musulmans pakistanais
défilent en faisant porter par des enfants des pancartes réclamant la mort
d’une innocente. Et les autres musulmans, les millions d’autres, tous ceux dont
on nous somme de croire que leur religion n’aurait rien à voir avec le
fanatisme conquérant et obscurantiste, laissent faire.
Il y a bien sûr des exceptions, notables et admirables. Il y
a ces juges, avant tout. Il y a les soutiens d’Asia dans son pays, et certains
comme Bilawal Bhutto sont musulmans – ils sont même plus que ça : ils sont
ce qui reste d’honneur à l’islam pakistanais. Il y a celles et ceux qui
intérieurement se révoltent, mais ne savent pas comment agir ou choisissent
d’agir discrètement. Il y a quelques personnalités qui prennent la parole, je
pense par exemple à Rachid
Benzine ou à Maajid Nawaz, anglais musulman d’origine pakistanaise,
qui lui aussi s’interroge sur le silence de la communauté dont il est issu.
Car malgré l’authenticité de convictions discrètes et le
courage de quelques voix qui s’élèvent, le constat demeure. Dans cette affaire,
des musulmans ont choisi la vérité et la justice, et cela compte. Mais ils ont
fait ce choix à titre individuel. Les communautés musulmanes, en
revanche, en tant que communautés, qui ont pourtant l’habitude de
descendre dans la rue pour se faire entendre, se taisent ou sont ouvertement du
côté des bourreaux et des fanatiques. Que faut-il en conclure ?
La lâcheté du silence
Parmi les musulmans, ou du moins ceux qui se disent tels,
certains font de leur religion une monstruosité. On nous dit qu’ils n’ont
« rien à voir avec l’islam ». Ils sont pourtant nombreux, trop
nombreux, ceux qui se veulent musulmans, se réfèrent à l’islam, appliquent à la
lettre les principes énoncés dans ses textes sacrés, et dont on voudrait nous
faire croire qu’ils n’ont « rien à voir avec l’islam ». Et ils
agissent, crient, revendiquent, menacent et emploient toutes les armes de la
violence et de l’influence pour soumettre le monde à l’insatiable soif de
puissance de ce en quoi ils croient. Au nom de l’islam, du prophète de l’islam
et du dieu de l’islam.
Et les autres musulmans, qui pourtant n’hésitent pas à
s’exprimer, se taisent. Tous ceux qui sont descendus dans la rue pour
s’indigner de dessins qui selon eux blasphémaient contre leur religion, leur
prophète et leur dieu, où sont-ils ? Tous ceux qui s’empressent de
dénoncer la moindre critique en l’accusant d’islamophobie, tous ceux qui ne
cessent de s’exprimer pour revendiquer des « accommodements
raisonnables », où sont-ils ? Pourquoi ne les entend-on pas ? Honte ?
Indifférence ? Complicité ?
Peut-être, à l’exception de quelques trop rares esprits
éclairés, la « communauté musulmane », l’Oumma, ne voit-elle pas la
condamnation d’Asia Bibi comme un crime ? Peut-être ces musulmans
étonnamment silencieux ont-ils le sentiment qu’après tout, la tuer ne serait
pas tout à fait contraire aux principes de leur religion ? Que les
croyances des islamistes ne seraient pas assez différentes des leurs pour être
clairement et fermement condamnées ? A eux de nous le dire et de prouver
ce qu’ils disent ou de continuer à se taire. A nous d’en tirer toutes les
conséquences.
L’islam
c’est l’islamisme au repos, l’islamisme c’est l’islam en mouvement
Publié le 21 janvier 2013 - par Jean Ducluzeau -
5 030 vues
Le procès de l’islam en quelques lignes incontestables…
« L’islam c’est l’islamisme au repos et l’islamisme,
c’est l’islam en mouvement. C’est une seule et même affaire » affirme
le président du gouvernement provisoire kabyle, en exil à Paris, Ferhat
Mehenni.
Je dirai même plus que l’islam c’est l’islamisme en
attente et l’islamisme, l’islam en action, l’un et l’autre
se réclamant d’un seul et même Coran.
La meilleure preuve en est que le Coran divise le monde en
deux camps : Dar-el-Islam, la zone musulmane, qui désigne le
territoire sous contrôle de la charia islamique, et Dar-el-Harb, la
zone de guerre, le reste du monde à soumettre.
Le Coran fait devoir à tout musulman de conquérir tous les
pays du monde par tous les moyens, la ruse, la tromperie (taqqiya), le
prosélytisme, la force et le meurtre si nécessaire. Islam et islamisme sont les
deux faces d’une même pièce — d’une même tragédie : le combat d’Allah contre
les infidèles. Aucune paix durable au monde n’est à espérer tant que
l’un des deux camps n’aura vaincu définitivement l’autre.
L’attaque du 11 septembre 2001 contre le cœur des USA a été
le coup d’envoi d’une offensive générale de l’islam sur la planète. Une
Troisième Guerre Mondiale, une guerre sainte, est annoncée. Les jihadistes en
sont le fer de lance ; les autres musulmans, dits « modérés »,
gardent le silence, peut-être non consentants, peut-être par peur, mais soumis
(islam signifie « soumission ») ; ils sont en attente. Un
signe, et ils seront majoritairement dans le camp des islamistes — comme en
Égypte, Libye, Tunisie, Palestine… et demain en Syrie.
Ah ! J’entends les clameurs des bien-pensants occidentaux…
Non, détrompez-vous, les bien-pensants. Ne croyez pas, comme
vous l’affirmez, que l’immense majorité des musulmans sont pacifiques, qu’ils
ne demandent qu’à vivre en paix. Vous les voyez selon vos critères moraux, vous
prenez vos désirs pour la réalité, vous êtes convaincus qu’ils se rallieront
à votre raison… Mais vous négligez deux facteurs essentiels.
Le premier facteur, c’est le fatalisme musulman. Immergé
dès la naissance dans un mode de vie tribal où toute individualité est
proscrite au profit d’une soumission à la communauté (Oumma), formaté
dès son plus jeune âge à un dogmatisme qui traque et punit toute velléité de
remise en question, voire simplement de question, confronté aux interdits et à
la violence (circoncision, égorgement du mouton…) ainsi qu’à la mort, une mort
synonyme d’accès au voluptueux paradis d’Allah, le musulman ressent sa vie
terrestre comme une transition, qu’il subit à contre-cœur en raison notamment
des frustrations diverses imposées par le Coran. À cela s’ajoute l’interdiction
de prévoir, privilège divin, qui l’incite à l’attente, ou plus précisément à
une forme de prostration ruminante.
Le second facteur, c’est le complexe d’infériorité, inavoué,
face au reste du monde, le Dar-el-Harb triomphant, triomphant
non seulement militairement mais aussi dans son développement et ses progrès
dans tous les domaines, particulièrement en technologie — progrès dont le
musulman bénéficie mais auquel son Dar-el-Islam, paralysé par son
Coran omniscient, est incapable de participer en tant qu’acteur. On touche là à
un conflit intime pavlovien, opposant la foi à la raison, qui entraîne des
troubles obsessionnels compulsifs. La foi étant sourde à la raison, cette
situation entretient un sentiment de haine et un obscur désir de revanche sur
l’infidèle triomphant ; et cette revanche ne peut être que violente, puisque
les autres domaines lui sont inaccessibles. C’est ainsi qu’il suffit d’un
incident pour que le musulman pacifique, mais fier, bascule dans la violence.
Les émeutes des banlieues « sensibles » en sont l’évidente
manifestation.
Tout compromis, toute reculade, toutes tergiversations
contribuent à céder du terrain aux croisades islamiques. On recense officiellement
751 zones de non-droit en France, c’est-à-dire des zones d’extra-territorialité
sous contrôle maffieu, où médecins, pompiers et forces de l’ordre ne peuvent
plus pénétrer, zones que l’on présente comme des bastions d’un grand banditisme
lié à la drogue mais où, coïncidence ?, les acteurs sont musulmans. Pourrait-on
y trouver un juif, un chrétien ou un athée « sous-chien » ?
Avec les dernières « repentances », le monde
civilisé a atteint les limites du « politiquement correct » ; il aura
tout donné, il aura tout fait pour éviter l’affrontement. Et malgré le honteux
black-out des médias (de mèche avec le pouvoir au sein d’associations secrètes
type « Le Siècle », la « FAF », etc.) mais grâce aux
réseaux internet d’information libre, la police de la pensée ne parvient plus à
maîtriser la prise de conscience de sa population, pourtant pacifique, elle,
mais excédée par les agressions dont elle est victime.
Une population que révulsent certains jugements iniques émis
par une Justice souvent aux mains d’une idéologie d’extrême-gauche, qui
justifie ses décisions de clémence vis-à-vis des agresseurs sous couvert de
nécessité économique, mais qui poursuit les victimes…
Une population qui voit ses valeurs bafouées et son pays
spolié par des envahisseurs barbares qui maltraitent leurs femmes et torturent
les animaux, sans parler des atrocités dont ils sont friands…
Une population qui sait aujourd’hui qu’aucun pouvoir
politique, pas même le Front National, ne peut se lancer dans une guerrilla de
reconquête, tant leurs leaders sont terrorisés à l’idée d’être accusés de
crimes de guerre voire de génocide…
Une population enfin, désarmée face à des barbares
puissamment armés et décidés, mais qui gronde et appelle au secours, ultime
recours, son armée. Car c’est à elle et elle seule, et non aux laquais et
roquets bonimenteurs de notre système démocratique émasculé qui ne trompe plus
personne, qu’il revient aujourd’hui de sauver la France et, au-delà, notre
civilisation.
Jean Ducluzeau
SINEAD
O'CONNOR : CONVERTIE À L'ISLAM, ELLE NE VEUT PLUS FRÉQUENTER DE
"BLANCS"
Mardi 06 Novembre - 15:38
Quelques semaines après s'être reconvertie à l'Islam,
Sinead O'Connor a suscité la polémique sur Twitter, ce mardi 6 novembre, avec
un Tweet dans lequel elle disait ne plus vouloir passer de temps avec les
"Blancs". Non Stop People vous en dit plus.
Le 19 octobre dernier, Sinead O'Connor surprenait ses fans
en annonçant sa reconversion à l'Islam, sur son compte Twitter. "Je suis
fière d'être devenue musulmane. C'est la conclusion naturelle du parcours de
tout théologien intelligent", écrivait-elle ainsi avant de déclarer
qu'elle avait officiellement changé d'identité. Sinead O'Connor n'est donc
plus, il faut l'appeler Shuhada Davitt. "On va me donner un autre nouveau
nom. Ce sera Shuhada", un patronyme qui signifie "martyr" en
arabe. Un changement radical d'identité qui n'était pas son premier puisque la
chanteuse de 51 ans avait déjà opté pour le prénom de Magda, en 2017.
"JE NE VEUX PLUS JAMAIS PASSER DE TEMPS AVEC LES
BLANCS"
Mais ce mardi 6 novembre, Sinead O'Connor, ou Shuhada
Davitt, a suscité la polémique sur Twitter. "Je suis terriblement désolée.
Ce que je vais dire est quelque chose de tellement raciste que je ne pensais
pas que mon âme puisse le ressentir", commence-t-elle dans une
publication. "Mais vraiment, je ne veux plus jamais passer de temps avec
des gens Blancs (si c'est comme ça qu'on appelle les non-musulmans). Pas un
instant, peu importe la raison", ajoute-t-elle. Avant de s'attirer les
foudres de la Twittosphère une bonne fois pour toutes. "Ils sont
dégoûtants". Dans la foulée, l'interprète de "Nothing Compares 2
U" a été la cible d'un violent backlash de la part de ses abonnés et
d'autres internautes. "Personne n'est dégoûtant à case de son ethnicité,
peu importe les individus dont vous avez croisé le chemin", "il y a
de bons non-musulmans mais aussi des mauvais non-musulmans", ont écrit
certains twittos. De son côté, celle qui répond au prénom de Shuhada, s'en est
ensuite prise à Donald Trump, accusant les citoyens américains de complicité. Ambiance…
I'm terribly
sorry. What I'm about to say is something so racist I never thought my soul
could ever feel it. But truly I never wanna spend time with white people again
(if that's what non-muslims are called). Not for one moment, for any reason.
They are disgusting.
— Shuhada’ Davitt (@MagdaDavitt77) 6
novembre 2018
Par Laura C-M
Les
vérités sont dites sur les réseaux sociaux
Le succès du hashtag #PasdeVague, qui brise
ces jours-ci l’omerta sur la perte de l’autorité enseignante au cœur de
l’Education nationale, illustre la libération de la parole et son approche sans
tabous des réalités occultées. Les règles du jeu politique, corseté depuis des
décennies par le conformisme, sont dès à présent bouleversées. Car la
révolution numérique est une aubaine pour nos démocraties d’apparence, qui
radotent des idées toutes faites. Aujourd’hui, les vérités cachées sont dites
sur les réseaux sociaux, en dépit des sottises qui sont aussi le lot des
interventions anonymes. L’internet permet de contourner le monopole des médias
et de s’affranchir des censures officielles.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la macrocrature suspicieuse
essaie d’installer des mises sous surveillance et des codes de bonne conduite.
Reste que Donald Trump s’est fait élire
grâce à ces paroles dissidentes, qui ont eu raison de l’opposition
quasi-unanime des médias américains.
Jean-Luc Mélenchon a compris, lui aussi, les
bénéfices qu’il pouvait retirer d’une utilisation maligne de Facebook ou de
Twitter. Sa récente décision de diffuser la perquisition, par la Police
judiciaire, de son domicile puis celle de La France insoumise a été motivée par
cette quête de transparence, même si les outrances du tribun risquent de se
retourner contre lui : les mises à nu obligent à des comportements impeccables.
Ce blog, lancé il
y a plus de dix ans au nom de la liberté d’expression, remplit parfaitement le
rôle que je lui avais imaginé dès le départ : celui d’un forum libre d’accès,
imperméable au politiquement correct. J’y puise des remarques originales, que la
machine médiatique, ankylosée par la copie conforme, n’est plus capable de
transmettre.
Reste la question : ce mouvement de fond, qui mobilise déjà
la société civile, peut-il déboucher sur de nouvelles pratiques
politiques ? Oui, répond Emile Servan-Schreiber (un
des fils de Jean-Jacques Servan-Schreiber) dans un livre scientifique mais
accessible qui sort ce mercredi (1).
Ce spécialiste de l’intelligence collective croit en
la "sagesse des foules", quand celles-ci sont sollicitées
intelligemment. Les marchés prédictifs fonctionnent sur cette intelligence
collective, qui n’est jamais que le bon sens du peuple raisonnable. Google et
Wikipédia sont les premiers monuments de cette nouvelle civilisation née de
l’avènement du Web dans les années 1990. Servan-Schreiber explique : "Des
milliards d’individus interagissent quotidiennement avec ces intelligences
supercollectives qui, dans leurs domaines, surpassent de très loin les plus
intelligents et les plus instruits d’entre nous". Dans cette perspective participative,
l’homme providentiel n’a plus sa place.
L’intelligence artificielle est laissée aux autocrates qui
rêvent de contrôler, comme en Chine, le cerveau des peuples. L’urgence est de
rendre plus intelligentes nos démocraties fatiguées, guettées par la bêtise.
L’auteur constate : "Quand des prévisions sont mentionnées dans le débat
démocratique, elles sont souvent faussées par l’idéologie ou la pensée
magique". Aussi suggère-t-il : "Les responsables politiques
pourraient interroger systématiquement la sagesse collective des Français, via
un marché prédictif moyen". Il propose notamment, dans cette perspective,
la mise en place d’un ministère des pronostics. "Nos
responsables politiques doivent accepter de jouer plus collectif avec les
citoyens". C’est en tout cas vers cette France de moins en moins
silencieuse, mais toujours méprisée des élites, que les idées bouillonnent
depuis longtemps.
(1) Supercollectif, la nouvelle puissance de nos
intelligences, Fayard
Je participerai, ce mercredi, au Club Pujadas, sur LCi (18h-19h30)
Je participerai, jeudi, à Punchline sur Cnews (17h50-19h40)
Je participerai, jeudi, à Punchline sur Cnews (17h50-19h40)
Pourquoi
le conformisme est une lâcheté
Surtout, ne pas stigmatiser les minorités ethniques ! Le
politiquement correct, cette novlangue européenne, oblige à fermer les yeux
sur certains de leurs comportements pour éviter une accusation en racisme ou en
discrimination. Résultats : parce que la justice britannique craignait des
réactions islamophobes, elle a interdit aux médias d’évoquer les enquêtes et
les procès sur des réseaux pédophiles pakistanais soupçonnés
d’avoir violé des dizaines de jeunes filles blanches. L’omerta judiciaire n’a
été levée que vendredi, à l’issue du verdict du tribunal de Leeds : il a
condamné pour viols et agressions sexuelles vingt membres d’un gang ayant sévi
de 2004 à 2011. De la même manière, le monde politique français feint de
découvrir, depuis ce week-end, la violence et l’impunité qui se sont installées
dans certains établissements scolaires des cités. "Nous
allons rétablir l’ordre", explique ce lundi Jean-Michel Blanquer, ministre
de l’Education nationale, au Parisien. C’est ce quotidien qui
a révélé, samedi, une vidéo tournée dans une salle de classe d’un lycée de
Créteil (Val-de-Marne) : elle montre un élève de 15 ans, grand gaillard noir,
pointant un révolver (qui se révèlera factice) sur la tempe d’une enseignante
en lui ordonnant de le noter "présent" alors qu’il vient d’arriver en
retard. Dans la vidéo, les élèves rient ; l’un d’eux se place devant l’objectif
pour faire un doigt d’honneur. L’enseignante a attendu la diffusion de la scène
pour porter plainte. Dimanche, place de la République à Paris, plusieurs
milliers de personnes ont manifesté contre des violences homophobes, en
se gardant d’être plus précises sur les agresseurs.
Sous couvert d’humanisme et de morale, cet aveuglement
collectif est une lâcheté. Celle-ci explique la perte d’autorité des
professeurs, lâchés par leur hiérarchie, dans certains établissements
scolaires, et les débordements haineux et sexistes de ceux qui se sentent
protégés par leur statut de victime sociale. En Grande-Bretagne, le silence
imposé n'a pas permis à la presse d’enquêter sur les réseaux criminels au
prétexte qu’ils mettaient en cause des musulmans. "Ces hommes ont
délibérément pris pour cibles des victimes vulnérables, les manipulant et les
exploitant pour leur propre satisfaction sexuelle", a dévoilé le ministère
de la Justice après le jugement. Plutôt que de dénoncer ces tortionnaires, la
pensée dominante s’en est prise au journaliste anglais Tommy Robinson, coupable
d’avoir refusé de se plier aux injonctions de se taire et d’étouffer le
scandale. Pour avoir enfreint l’interdiction de la Justice d’évoquer les
arrestations et les procédures en cours, Robinson a été jeté en prison en mai
dernier (mon blog du 4 juin), dans l’indifférence générale, y
compris des journalistes français. Présenté par le discours dominant comme
étant avant tout "un activiste d’extrême droite" et un
"islamophobe", ce lanceur d’alerte, libéré depuis sous caution, reste
un infréquentable pour le monde politique et médiatique. Mais comment prendre
au sérieux ces journalistes qui assurent défendre la liberté de la presse,
quand ils se montrent incapables de s’indigner quand celle-ci est ouvertement
méprisée ? Le conformisme médiatique est devenu l’ennemi de la
démocratie.
Je participerai, ce lundi, à un débat sur I24 News
(19h30-20h)
Je participerai, mardi, à On refait le monde, sur RTL (19h15-20h) ; puis aux Voix de l’info, sur CNews (22h-23h)
Je participerai, mardi, à On refait le monde, sur RTL (19h15-20h) ; puis aux Voix de l’info, sur CNews (22h-23h)
Pourquoi
la "vague" anti-Trump a fait flop
La gauche américaine n’est guère plus
vaillante que la gauche française. Certes, les démocrates ont
remporté une victoire partielle aux élections législatives de mi-mandat. Ce
mercredi matin, les décomptes du scrutin d’hier leur donnent une légère
majorité à la Chambre des représentants, qui étaient dominée jusqu’alors par
les républicains. Mais ces derniers améliorent leur position majoritaire au
Sénat.
La "vague" anti-Trump a fait
flop, en dépit de la mobilisation générale des médias, du show-biz, des
intellectuels, des universités, mais aussi des faiseurs de scandales, des
fouilleurs de poubelles, des dénonciateurs anonymes et de tous les habituels
prêcheurs du camp du Bien. Le président des Etats-Unis trébuche à la chambre
basse, dans un scénario devenu coutumier pour des Midterms. Mais
il n’a rien perdu de sa dynamique, qui lui ouvre un possible nouveau mandat
pour 2020. Ce matin, Donald Trump a salué "un immense succès" pour
son camp : c’est malgré tout beaucoup dire, puisqu’il devra subir une
cohabitation avec une gauche hystérisée, qui ne lui fera aucun cadeau. Reste
que ce résultat démontre à ceux qui en doutaient encore que l’Amérique
silencieuse demeure une réalité politique importante. Elle n’a rien de commun
avec l’Amérique bavarde et donneuse de leçons. Il est aisé de faire le
parallèle avec ce que connait la France. Les Oubliés de chez
nous ressemblent aux Forgotten men de là-bas. Ce même
électorat, qualifié de populiste par les élites, est en train de s’imposer
comme le nouvel acteur incontournable.
N’en déplaise à la pensée commune : Trump n’est pas l’abruti
ni le vendu qui ressort des caricatures de ses adversaires. Le procureur Robert
Mueller, qui traque le président, n’a jusqu’à présent rien prouvé de
ses multiples soupçons. Les électeurs, eux, ont pu juger Trump sur ses
résultats économiques : une croissance en hausse, un chômage en baisse, un
pouvoir d’achat en progression. Les blue collars, les ouvriers,
savent ce qu’ils doivent à la révolution trumpienne en cours. Ce sont ces
classes moyennes qui ont délaissé la gauche pour rejoindre les républicains.
Les démocrates ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils furent. Comme le
remarque Guy Millière, bon observateur de la politique
américaine (1) : "Le parti démocrate, de fait, n’est plus le parti de John
Kennedy. Il n’est plus le parti de Bill Clinton (…). Il est le parti de Barack
Obama et de Bernie Sanders, d’Elizabeth Warren et Kamala Harris, de Keith
Ellison et de Tom Perez (…) Il est un parti extrémiste". Les élections de
mi-mandat confirment la nouvelle sociologie démocrate, qui attire les minorités
ethniques et sexuelles, les femmes célibataires, les étudiants, les diplômés de
l’internet, etc. Le parti démocrate s’enlise dans le gauchisme et ses utopies.
Pour sa part, le parti républicain se convertit à la pensée positive et au
réalisme patriotique de Trump : une stratégie apparemment gagnante.
(1) Ce que veut Trump, Presses de la délivrance
Je participerai, ce mercredi, au Club Pujadas, sur LCI (18h-19h30)
Je participerai, jeudi, à Punchline, sur CNews (17h50-19h15)
Je participerai, jeudi, à Punchline, sur CNews (17h50-19h15)
Le monde médiatique vient de se trouver une nouvelle cible.
Il s’appelle Jair Bolsonaro. Il a été élu dimanche soir par
les Brésiliens avec 55,1% des suffrages, contre 44,9 % à son concurrent, Fernando
Haddad. Xénophobe, homophobe, misogyne, apprenti-dictateur sont quelques-uns
des qualificatifs que lui réserve l’universelle pensée progressiste, qui
transforme les salles de rédaction en un même écho indigné. La France ne fait
pas exception à cet unanimisme : il était impossible, ce lundi matin à l’écoute
des médias audiovisuels, d’échapper aux semblables clichés sur le fascisme en
ordre de marche.
Mais où sont les démocrates chez ceux qui contestent une
élection démocratique ? Plutôt que d’ouvrir dès à présent le procès de
Bolsonaro, les commentateurs feraient mieux de comprendre les ressorts de sa
victoire. Bolsonaro, qu’il faudra juger aux actes, est d’abord le produit de
l’échec d’une gauche brésilienne corrompue, laxiste,
incompétente. C’est ce progressisme en faillite, symbolisé par Lula da
Silva désormais en prison, qui a été rejeté au Brésil comme il l’avait
été préalablement aux Etats-Unis avec l’élection de Donald Trump à
la succession de Barack Obama. La même exaspération des
électeurs se retrouve en Europe, à travers la vague populiste qui ne cesse de
prendre de l’ampleur, et qui a incité ce lundi Angela Merkel à
ne plus briguer un autre mandat à la tête de la CDU. Un phénomène que la
plupart des médias trouve plus simple, là encore, de caricaturer que
d’analyser. Il est vrai qu’ils auraient alors à s’interroger sur leurs
connivences avec les "élites" à la ramasse.
Ce qui se passe au Brésil et dans les démocraties fatiguées
n’est autre que la révolte des peuples trahis. Ces
insurrections sont de saines réactions. Elles cherchent à mettre à bas des systèmes
politiques à bout de souffle, qui ne produisent plus que des désastres.
L’insécurité au Brésil a atteint des seuils inacceptables (blog du 8 octobre). Ceux qui dénoncent les
"discours de haine" que tiendraient Bolsonaro ou Trump ne s’entendent
pas éructer : ils sont les premiers à désigner comme ennemis ceux qui ne
veulent plus les suivre, ou qui ne sont plus intimidés par leurs leçons de
morale. C’est ainsi que le président des Etats-Unis, qui ne cache pas sa
bienveillance pour Israël et dont trois de ses petits-enfants sont juifs, est
désigné par la gauche comme responsable indirect de l’attentat antisémite commis
samedi par un extrémiste de droite contre une synagogue de Pittsburg (11
morts). Vendredi, c’est Emmanuel Macron, présumé président de
tous les Français, qui a tweeté : "Qui a gagné les élections européennes
en France ? Le Front national. Qui était au second tour de l’élection présidentielle
? Le Front national. Ils sont là, les nationalistes. Il faut aller les
combattre sur le terrain". Qui sème la haine sinon ceux, à commencer par
Macron, qui appellent à combattre les peuples en rupture avec le système
oligarchique ? Qui méprise la démocratie sinon ceux qui ne supportent pas
qu’elle s’exprime librement ? Pour l’instant, ce n’est pas Bolsonaro qui
inquiète, mais ceux qui n’acceptent pas les raisons de sa victoire.
Je participerai, ce lundi, à Punchline sur
Cnews (17h50-19h40)
Je participerai, mardi, à On refait le monde, sur RTL (19h15-20h) puis aux Voix de l’Info sur CNews (22h-23h)
Je participerai, mercredi, au Club Pujadas sur LCI (18h-19h30)
(Il n’y aura pas de blog mercredi ni lundi prochain, mais le bloc-notes sera au rendez-vous dès jeudi soir)
Je participerai, mardi, à On refait le monde, sur RTL (19h15-20h) puis aux Voix de l’Info sur CNews (22h-23h)
Je participerai, mercredi, au Club Pujadas sur LCI (18h-19h30)
(Il n’y aura pas de blog mercredi ni lundi prochain, mais le bloc-notes sera au rendez-vous dès jeudi soir)
Ivan
Rioufol : «Le poilu, ou comment s'en débarrasser…»
CHRONIQUE - Pas de défilé militaire pour le centenaire de
l'Armistice. Le président ne se rendra pas non plus aux Invalides samedi. La
pompeuse «itinérance mémorielle» d'Emmanuel Macron semble tenir plus de
l'errance en marche que du souvenir enraciné.
Le
poilu faisait la guerre à un envahisseur. Il se battait pour protéger
sa patrie, ses frontières. Il voulait chasser l'indésirable. Le soldat était
prêt à se faire tuer au nom de l'honneur, de la grandeur, du courage. Il
croyait en la force des armes. Bref, cent ans après la fin de la Grande Guerre,
le poilu a tout pour effarer la délicate Macronie, cotonneuse et complaisante.
Quand le chef de l'État s'obstine à faire un lien entre les «nationalistes» d'aujourd'hui
et les années 30, il insulte ceux qui ont péri pour défendre la
France de ses ennemis.
Emmanuel Macron ressemble aux pacifistes de
l'entre-deux-guerres. Or ceux-ci furent nombreux à choisir Vichy et la
collaboration, au nom de l'apaisement avec Hitler. En fait, le président de la
République se montre désemparé devant la bravoure de ceux de 14-18. Il évite de
prononcer le mot «guerre», sinon pour dire qu'elle fut et reste inutile. Son
«itinérance mémorielle», effectuée cette semaine sur des zones de combats du
Nord et de l'Est, a pris soin d'éloigner l'exemplarité militaire, au profit
d'une autopromotion souvent déplacée.
Tout à sa dénonciation d'un «nationalisme belliqueux», le
chef de l'État en est venu à se contredire sur les héros de la Première Guerre
mondiale, qu'il voulait dépeindre en victimes. Aux Éparges (Meuse), mardi, il a
évoqué sur Europe 1 «l'absurdité de ces conflits». Peu après, néanmoins, il a
annoncé l'entrée prochaine au Panthéon
de l'écrivain Maurice Genevoix et, «à titre collectif», de «ceux
et celles de 14» (en référence à Ceux de 14). But de cet
heureux choix: rendre hommage à «l'armée victorieuse».
Mais si l'armée sut vaincre les Allemands, c'est donc que
son sacrifice ne fut pas inutile. La pompeuse «itinérance mémorielle» tient
plus de l'errance en marche que du souvenir enraciné. D'ailleurs, le centenaire
de l'Armistice fera l'économie, dimanche, d'un défilé militaire. Le chef de
l'État, qui n'entend pas froisser Angela Merkel, n'a pas souhaité rappeler la
défaite de l'Allemagne. Il ne se rendra pas davantage aux Invalides samedi, où
l'armée rendra hommage aux maréchaux de la Grande Guerre, en évitant toutefois
le fantôme de Philippe Pétain. Le poilu, ou comment s'en débarrasser.
Il est gênant de constater que l'angélisme du président
ménage le totalitarisme coranique
Le chef de l'État ne veut admettre que ce sont les
«nationalistes» qui nomment le mieux les ennemis de l'Occident culpabilisé, de
l'Europe passoire, de la France endormie. Contrairement à ce que Macron
prétend, ni la Russie ni les États-Unis ne sont des menaces pour l'Europe et sa
sécurité. Est-ce parce que ces deux nations ont désigné l'islamisme comme
l'adversaire qu'elles sont devenues suspectes à ses yeux? Il est gênant de
constater que l'angélisme du président ménage le totalitarisme coranique, comme
d'autres jadis avaient pris soin de ne pas brusquer les idéologies communiste
ou nationale-socialiste.
Ainsi Macron ne veut-il plus commémorer lui-même les
attentats islamistes du 13 novembre 2015 qui ont meurtri Paris. Il est
prêt à
réviser la loi de 1905 afin d'adapter en partie la laïcité à
l'islam politique. Il accuse ses opposants de «fracturer» l'Europe sans vouloir
analyser les ravages causés par le multiculturalisme, cheval de Troie de la
conquête musulmane. C'est pourtant son ex-ministre de l'Intérieur, Gérard
Collomb, qui a dit craindre des affrontements communautaires de plus en plus
violents et peut-être «irréversibles».
Mardi, la police antiterroriste a arrêté six suspects liés à
l'ultradroite. Ils auraient eu le projet, «imprécis et mal défini» selon les
enquêteurs, d'une action violente contre le chef de l'État. La tentation est
grande, dans la Macronie qui se rêve en résistante au fascisme, d'attirer les
regards sur des extrémistes de droite répondant au profil idéal que Macron
cherche à brosser. Mais cette diabolisation opportune cache mal son côté
bricolé. Tout à sa lutte contre les populistes, le chef de l'État s'interdit
d'entrer dans l'histoire qui s'écrit sans lui.
Mardi, il a certes reconnu que la taxation sur les
carburants pénalisait ceux qui se déplacent en voiture pour travailler. Mais
plutôt que de revoir son projet, il a ouvert la voie à d'alambiquées indemnités
compensatrices. Il est aussi convenu qu'il fallait entendre «la peur et la
colère» suscitée par «une Europe ultralibérale». «On a besoin d'une Europe qui
protège davantage les salariés, qui soit moins ouverte à tous les vents.» Mais
ce ne sont pas les salariés qui veulent des protections. Elles sont réclamées
par les citoyens. Il ne les entend pas.
● Trump: les bons choix
Le choix de Macron de faire de l'élection européenne un
plébiscite national sur sa politique «progressiste» est une erreur stratégique:
il la paiera de sa crédibilité en cas de possible désaveu. Ses actuelles
tentatives visant à redéfinir en urgence son projet européen ou à réduire
l'impact dela fiscalité verte sur les conducteurs les moins aisés laissent voir
son inquiétude devant la révolte populaire.
Mais où est le courage quand l'État matraque les plus
faibles, qu'ils soient retraités ou habitants de la France périphérique ?
Elle enfle sur les indomptables réseaux sociaux. Une
insurrection s'ébauche pour le 17 novembre, première étape pour d'autres
frondes. En réalité, le président voit une bonne partie de la société civile
lui tourner le dos et le laisser seul avec ses certitudes. La Macronie se
réduit à un club d'admiration mutuelle. Ses membres croient déceler du courage
dans les «j'assume!» que répète crânement son leader. Mais où est le courage
quand l'État matraque les plus faibles, qu'ils soient retraités ou habitants de
la France périphérique?
La comparaison avec Donald Trump n'est pas de bon augure
pour le président, qui a souvent laissé voir une condescendance pour son allié
balourd. En dépit de l'opposition quasi unanime des médias et des «élites»
américaines, le président des États-Unis s'est plutôt bien sorti, mardi, des
élections législatives de mi-mandat, toujours sévères pour le président en
place. Si les républicains ont cédé la majorité à la Chambre des représentants,
ils ont consolidé leur position au Sénat. La «vague» anti-Trump, qu'annonçait
la gauche, a fait flop. En appliquant une politique de baisse d'impôts, de
relocalisation industrielle, de lutte contre l'immigration, et d'affirmation de
la souveraineté nationale, Trump a dynamisé la révolution populiste qui affole
l'establishment en sursis. Cette révolution, qui pousse le pari démocrate à
glisser dans le gauchisme et ses excès, lui ouvre la perspective d'un second
mandat en 2020.
● Hommage déplacé
En visite à Hanoï (Vietnam) vendredi dernier, le premier
ministre Édouard Philippe a rendu hommage à Hô Chi Minh, oubliant les
47 000 soldats français morts en Indochine et les centaines de milliers de
Vietnamiens victimes du régime stalinien installé par le dirigeant communiste.
Seul Pétain serait donc infréquentable?
La rédaction vous conseille :
- Hommage
à Pétain: deux mois d'atermoiements de l'exécutif et une polémique
- Macron
crée la polémique en justifiant l'hommage à Pétain
- Polémique
sur l'hommage à Pétain: «Le futur n'efface pas le passé»
PUBLIÉ PAR PIERRE LURÇAT LE 14 OCTOBRE
2018
Trois livres récents abordent l’état actuel des élites
politiques en Occident.
Les deux premiers sont des essais, le troisième plutôt un
pamphlet. Trois livres utiles pour comprendre le débat politique en France et
aux Etats-Unis, la dérive identitaire de la gauche, en proie au
multiculturalisme et à la “stratégie de l’identité” analysée par Mark Lilla, et
pour comprendre comment la France et l’Europe en sont arrivées au point où
elles se trouvent aujourd’hui. Le fil conducteur entre ces trois livres est sans
doute celui de la “trahison des élites” décrite par Yves Mamou, ou de la
trahison par la gauche des idéaux républicains décrite par Mark Lilla aux
Etats-Unis et par Benoît Rayski en France. La mise en parallèle des trois
ouvrages permet aussi de comprendre que ce sont des phénomènes similaires qui
transforment la vie politique et la société sur les deux rives de l’Atlantique
et aussi, avec des différences importantes, en Israël. P.L
Le grand abandon* d’Yves Mamou : la trahison des élites face à l’islam
Présentation de l’éditeur (Editions du Toucan)
Une fracture politique s’est creusée entre le haut (« les
élites ») et le reste de la population en France ; et cette fracture commence à
être sérieusement documentée. « Révolte des élites », « sécession des élites »,
« déconsolidation démocratique », « crépuscule de la France d’en haut »… sont
les termes les plus couramment employés. Sociologues, historiens, géographes,
aucun de ceux qui tentent de cerner l’évènement ne le considère comme un
phénomène conjoncturel qu’un patch électoral permettrait de replâtrer. C’est
d’un divorce des continents politiques et sociaux dont il est question.
Qu’une caste au pouvoir fasse passer ses intérêts avant ceux
du reste de la population est la marque d’une dictature. Que cette dictature
ait lieu et se poursuive sous les auspices de la démocratie change la nature de
la démocratie.
Ce livre a pour but de montrer, sources à l’appui, comment
la caste au pouvoir a aussi fait alliance avec des groupes ennemis de l’intérêt
national, pour consolider son pouvoir. En France, la bourgeoisie française
mondialisée « qui prône l’égalité des territoires mais promotionne la
métropolisation, (…), qui demande plus de mixité sociale mais pratique le
grégarisme social et un séparatisme discret (…), qui fait la promotion du vivre
ensemble mais participe à l’ethnicisation des territoires », cette
bourgeoisie-là, favorise, voire pactise objectivement avec des groupes et une
idéologie islamistes qui noyautent progressivement la société démocratique.
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur
: Paypal.Dreuz,
et indiquez le montant de votre contribution.
La gauche identitaire* de Mark Lilla
Présentation de l’auteur (Stock)
« Les États-Unis sont en proie à une hystérie morale – notre
sport national – sur les questions de race et de genre qui rend impossible tout
débat public rationnel. La gauche américaine a délaissé la persuasion
démocratique pour s’engager à cor et à cri dans la dénonciation hautaine. La
gauche européenne elle aussi est à la recherche d’un nouvel élan, et certains
suivent avec intérêt ce qui se passe outre-Atlantique. Mon livre s’adresse tout
particulièrement à eux. Je veux les mettre en garde et les convaincre que la
politique identitaire est un piège qui, à la fin, ne servira que la droite qui
a bien plus l’habitude d’exploiter les différences. Après la lutte des classes,
après un flirt avec l’insurrection armée, après le rêve romantique du
tiers-mondisme et face aux défis de la mondialisation, il est grand temps que
la gauche redécouvre les vertus de la solidarité républicaine. »
M. L.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Emmanuelle et Philippe
Aronson
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Les bâtards de Sartre*, de Benoît Rayski
Présentation de l’éditeur (Pierre-Guillaume de Roux)
En Pologne, pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis
collaient du sparadrap sur la bouche des fusillés pour les empêcher de crier :
« Vive la liberté ! »
Ainsi procèdent les plumitifs, les écrivassiers qui
prétendent régenter nos âmes. De Jean-Paul Sartre ils ont appris qu’il était
permis de tuer l’homme blanc. Et de Frantz Fanon, que le colonisé aurait sa
revanche en violant la femme blanche.
Dès leur réveil, ils hantent les matinales radiophoniques. À
midi, ils investissent les grandes rédactions et, le soir, occupent les
plateaux de télévision. Ils sont munis de sparadrap. Pour nous faire taire. Ce
livre, en forme d’insurrection, ne leur donnera pas le dernier mot.
Benoît Rayski est essayiste et journaliste. Il a, entre
autres, collaboré au Matin de Paris, à Globe et à L’Événement du jeudi.
Il a écrit de nombreux livres, dont L’Affiche rouge* (Denoël), L’homme que vous aimez haïr* (Grasset) et Fils d’Adam* (Exils). Ses chroniques sont
publiées sur Atlantico.fr et Causeur.fr.
* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui
reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une
parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la
recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.
5 thoughts on “La trahison des élites et la déconfiture
de la gauche occidentale”
- Simon dit :
Il manque probablement « 2 points », et à coup sûr 1 « s » :
de la gauche occidentale : 3 livres…
- Eschyle
49 dit :
Ces trois ouvrages sont pertinents, mais vous oubliez ces
deux livres de référence :
– en 2000 , condamnation à 100.000 francs par la 17ème Chambre du TGI de Paris : https://archive.org/stream/LaColonisationDeLeurope/guillaume-faye-la-colonisation-de-leurope_djvu.txt
– en septembre 2018 , le troisième opus de Laurent Obertone ( 544 pages & 19,95 € ) :
https://www.amazon.fr/France-Interdite-Laurent-Obertone/dp/B07C5K541N
& https://www.ring.fr/livres/la-france-interdite
– en 2000 , condamnation à 100.000 francs par la 17ème Chambre du TGI de Paris : https://archive.org/stream/LaColonisationDeLeurope/guillaume-faye-la-colonisation-de-leurope_djvu.txt
– en septembre 2018 , le troisième opus de Laurent Obertone ( 544 pages & 19,95 € ) :
https://www.amazon.fr/France-Interdite-Laurent-Obertone/dp/B07C5K541N
& https://www.ring.fr/livres/la-france-interdite
- patphil dit :
trahison des zélites, ça n’est pas nouveau:
l’évêque cauchon, et ensuite le roi qui avait été couronné grace à jeanne d’arc
l’évêque cauchon, et ensuite le roi qui avait été couronné grace à jeanne d’arc
- aster dit :
La déconfiture de la gauche en Occident ? Dans certains pays
mais pas en Belgistan francophone où la tendance est radicalement opposée ! On
vient de le voir aux élections municipales où, malgré les scandales financiers
à répétition du PS, ce sale parti se maintient et est talonné immédiatement par
les Ecolo et le parti marxiste PTB ! Cela est du au fait que, pour la première
fois, une forte proportion de jeunes ayant atteint la majorité, a pu voter
cette année et ces idéalistes ont été bien drealés notamment dans les facs et
sur facebook ! D’autre part, à Molenbeek, tristement célèbre, c’est la fille de
l’ex-maire musulman ps, l’infâme Philippe Moureau, qui a remporté la mise ! C’est
à gerber ! D’une manière générale, c’est la vague verte gauchiste au service de
la peste verte qui l’emporte et qui augure déjà des résultats des élections
régionales dans deux ans ! La France et la Belgique francophone marchent à
contre-courant de la tendance générale en Europe, hélas !
- Serge dit :
La France et la Belgique francophone marchent à
contre-courant de la tendance générale en Europe, hélas !
ET ELLES EN PAIERONT UN PRIX QUI NE DIS PAS SON NOM DÛ A LEUR AVEUGLEMENT.
ET ELLES EN PAIERONT UN PRIX QUI NE DIS PAS SON NOM DÛ A LEUR AVEUGLEMENT.
Ivan
Rioufol : «En finir avec l'omerta qui abrutit la France !»
CHRONIQUE - Par paresse ou militantisme, les médias se sont
majoritairement faits complices des mensonges des dénégationnistes. Encore
aujourd'hui, le langage médiatique oblige le public à décrypter les
euphémismes.
La presse est chatouilleuse: elle aime faire la leçon mais
déteste en recevoir. Certes, les insanités déversées ces jours-ci par Jean-Luc
Mélenchon sur les dos de Radio
France et Mediapart ont dévoilé sa fièvre stalinienne. Ces
outrances contre des journalistes, coupables d'avoir mis le nez dans le
financement de La France insoumise, ont justifié la réplique solidaire, lundi,
des sociétés de journalistes, dont celle du Figaro. Reste que les
procès en superficialité, voyeurisme ou conformisme, instruits contre les
médias, ne sont pas tous infondés. Nombreux sont ceux qui concourent au
décervelage de l'opinion. Deux confrères du Monde, Fabrice Lhomme
et Gérard Davet, débarquent comme les carabiniers, ces jours-ci, pour décrire,
dans un livre salué par la caste, l'islamisation
de la Seine-Saint-Denis. Or cela fait plus de vingt ans que ce
basculement a été identifié par quelques-uns. Mais ceux-là, à en croire Lhomme
et Davet, n'étaient pas crédibles: ils faisaient de l'idéologie, tandis que les
deux compères feraient du journalisme. Quand la presse se laisse ainsi aller à
l'arrogance, elle montre son ridicule.
L'idéologie est bien l'écueil du journalisme. Mais, en
l'espèce, c'est elle qui a incité les sentencieux limiers du Monde à
ignorer la portée des révélations des premiers lanceurs d'alerte. Dès les
années 90, le journaliste du Point Christian Jelen, disparu
depuis, avait tout dit de la France éclatée, des casseurs de la République, de
la guerre des rues. En 2002, les auteurs desTerritoires perdus de la
Républiquesonnaient à leur tour le tocsin. Votre serviteur a apporté son
lot, avec d'autres encore. Cependant, parce qu'il ne fallait pas montrer les
banlieues du doigt, ni stigmatiser des minorités, ni discriminer l'immigration,
ni contrarier l'islam, ni faire le jeu du FN, une omerta a été avalisée par les
autruches à carte de presse. Ceux qui ont refusé cette chape de plomb ont,
tous, été marginalisés et caricaturés en fascistes et en racistes. Encore
aujourd'hui, le langage médiatique oblige le public à décrypter ses
euphémismes, comme le faisait le lecteur de l'Est sous la censure soviétique:
un «jeune», une «cité sensible», une «voiture folle», un «déséquilibré», un
«migrant» sont des mots flous jetés comme des voiles pudiques.
La violence
à l'école et la perte d'autorité des enseignants font partie de
ces sujets qui s'observent à l'œil nu depuis des décennies, sans avoir pu
percer le mur du déni. «Menacer un professeur est inacceptable», a tweeté
samedi soir le président de la République. Sa réaction a répondu à la diffusion
d'une vidéo montrant un grand gaillard noir, élève d'un lycée de Créteil
(Val-de-Marne), en
train de pointer un revolver à billes sur la tempe d'une
enseignante passive. «Nous allons rétablir l'ordre», a également tonné
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale. Reste que si cette
scène n'avait pas été diffusée sur les réseaux sociaux, rien n'aurait été
montré de ce qu'endurent des enseignants de certains établissements. Leur
parole se libérerait-elle enfin des silences imposés par le politiquement
correct? C'est ce que semble indiquer le succès que rencontre auprès des professeurs le
hashtag #Pasdevague. Les enseignants y déplorent, sous prétexte de
bienveillance, la lâcheté des hiérarchies.
Les réalités le prouvent: par paresse ou militantisme, les
médias se sont majoritairement faits complices des mensonges des
dénégationnistes. Le discours dominant persiste à occulter tout ce qui peut
abîmer l'image des minorités protégées, surtout quand elles se laissent aller à
la violence, au racisme, à l'antisémitisme, à l'homophobie, au sexisme.
Actuellement, les mouvements LGBT s'indignent d'agressions physiques contre
certains couples homosexuels. Mais les dénonciateurs restent évasifs sur le
profil des brutes. Mardi, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement
supérieur, s'est inquiétée de la
«recrudescence» des actes antisémites dans des établissements de
l'enseignement supérieur, sans en dire davantage. Or, sachant que le moindre
indice suffirait pour dénoncer l'extrême droite, il est loisible d'en conclure
que les réflexes pavloviens ne suffisent plus pour désigner les coupables
rêvés. Le courage de la vérité est l'impératif qui s'impose à ceux qui
s'estiment avoir été bernés par un discours aseptisé. Le conformisme et ses
œillères se révèlent être les ennemis de l'intelligence.
Écouter la sagesse collective
Les partis politiques sont les victimes de l'infantilisation
des discours. Ce petit monde roupille sur des idées dépassées. Elles sont de
moins en moins comprises par la société civile: elle n'a jamais rencontré
l'univers cotonneux du vivre-ensemble. Les plus lucides des militants
commencent, comme à La République en marche, à prendre conscience du vide qu'il
leur faut remplir. Tous ont à s'extraire des idées fausses colportées depuis
trente ans. L'audience que rencontre #Pasdevague n'est autre que le besoin des
gens de témoigner sans interdits de ce qu'ils vivent dans le monde réel.
L'Internet offre cette liberté. La macrocrature a raison de craindre cette
glasnost: elle annonce le bouleversement du jeu politique, confisqué aux mains
des professionnels, des technocrates, des experts. Les Français en colère ne se
laisseront plus museler. Actuellement, des automobilistes, assommés de taxes,
se mobilisent sur le Net pour manifester le 17 novembre.
Ce réveil de la société civile est une aubaine.
L'utilisation du Web a réussi à déstabiliser les citadelles médiatiques,
souvent contraintes de suivre les révélations des réseaux sociaux. Donald
Trump, honni des médias, a construit sa stratégie en s'appuyant sur cette
démocratie directe. La mise en valeur de cette intelligence collective, qui
alimente Google et Wikipédia, reste une perspective politique à exploiter.
Émile Servan-Schreiber a parié depuis longtemps sur ce bon sens collectif qu'il
utilise dans les marchés prédictifs. Il invite à aller plus loin (1) afin de
rendre plus intelligentes nos démocraties fatiguées. L'auteur écrit: «Les
responsables politiques pourraient interroger systématiquement la sagesse
collective des Français, via un marché prédictif moyen.» Il propose la mise en
place d'un ministère des pronostics. L'heure est venue, pour le peuple
raisonnable, de reprendre son destin en main.
La Commission européenne, qui
a rejeté mercredi le projet de budget de l'Italie pour 2019, n'entend
visiblement rien de l'aspiration des peuples à leur souveraineté. Le dogmatisme
dont Bruxelles fait preuve accélère sa séparation d'avec la démocratie.
(1) Supercollectif, Fayard.
La rédaction vous conseille :
- Ivan
Rioufol: «Comment en finir avec la pensée-massue»
- Ivan
Rioufol: «En Europe, le mur des Bernés reste à abattre»
- Ivan
Rioufol: «Le réveil des nations, un défi pour Macron»
Lettre
ouverte aux Président et Premier-Ministre du Pakistan: liberté pour Asia Bibi
- 5
NOV. 2018
- PAR DANIEL
SALVATORE SCHIFFER
Mes amis intellectuels et moi adressons cette «lettre ouverte
aux Président et Premier-Ministre de la République Islamique du Pakistan» afin
qu'ils respectent le verdict - l'acquittement - que la Cour suprême de leur
pays vient d'émettre en faveur de la chrétienne Asia Bibi, et qu'ils la
libèrent donc instamment. Au nom de la dignité humaine, des droits de l'homme
et de la femme !
LETTRE OUVERTE AUX PRESIDENT ET PREMIER-MINISTRE DE LA
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DU PAKISTAN
LIBERTE POUR ASIA BIBI !
Monsieur le Président de la République Islamique du
Pakistan, Arif Alvi,
Monsieur le Premier-Ministre de la République Islamique du
Pakistan, Imran Khan,
Ce 30 octobre 2018, la Cour suprême, à Islamabad, du pays
que vous dirigez, la République islamique du Pakistan, émettait un verdict,
aussi juste que courageux, acquittant de tous ses chefs d’accusation Madame
Asia Bibi, une femme, d’obédience chrétienne, condamnée à mort (par pendaison),
il y a huit ans, pour un présumé blasphème.
Son hypothétique tort aux yeux des religieux les plus
extrémistes du lieu où elle habitait alors, la région du Panjab, à grande
majorité musulmane ? Avoir osé boire, en cette fatidique date du 14 juin 2009,
à une fontaine publique, où elle était théoriquement interdite, par ce que les
mêmes intégristes de votre pays appellent abusivement la « loi
islamiste » (la charia), au motif de sa prétendue « impureté »
en tant que chrétienne précisément ! Ainsi, en attendant que cette
abominable et rétrograde sentence, digne d’un autre âge que celui de nos
démocraties modernes, et de la civilisation en général, ne soit appliquée,
a-t-elle déjà passé huit ans de sa vie – huit longues et douloureuses années –
en une obscure prison de Rawalpindi, où, de surcroît, elle était cruellement
mise au supplice psychologique de l’isolement.
C’est de cette prison, précisément, que Madame Asia Bibi
devait être libérée ces jours-ci, après que la Cour suprême de la République
Islamique du Pakistan ait donc prononcé, le 30 octobre dernier, son
acquittement. Or, aujourd’hui, Madame Asia Bibi n’a toujours pas retrouvé cette
liberté qui lui était pourtant juridiquement due, en plus de lui avoir été
humainement promise. Pis : il semble que, face à la violence des
protestations, dans les principales villes de votre pays, qui ont suivi ce
noble verdict, votre Gouvernement ait finalement décidé, après avoir trouvé un
supposé « accord » avec ces mêmes fondamentalistes islamistes qui
l’avaient outrancièrement condamnée dès le départ, de postposer, sinon
d’annuler, sa libération !
Vous comprendrez donc aisément, Monsieur le Président Arif
Alvi et Monsieur le Premier-Ministre Imran Khan, notre profonde indignation
morale, en plus de notre légitime incompréhension intellectuelle, face à ce qui
apparaît ainsi là, de votre part, comme une malheureuse capitulation.
Davantage : une négation, sinon un outrage, au Droit lui-même ! D’autant
que, comble de notre étonnement (c’est un euphémisme) devant pareille
contradiction, vous êtes vous-mêmes, tous deux, les illustres fondateurs, dans
votre pays, du « Mouvement du Pakistan pour la Justice », ce même
parti qui vous a portés au pouvoir.
Ainsi donc, chers Messieurs, au nom de ces mêmes valeurs de
justice et d’éthique que vous prétendez vous-mêmes défendre, vous
demandons-nous instamment de respecter cet ultime verdict émis par la Cour
suprême de votre propre pays, la République islamique du Pakistan, en remettant
effectivement en liberté, toutes affaires cessantes, Madame Asia Bibi.
C’est aussi là, en plus de son humanisme, un enjeu de
civilisation, au sein duquel, conformément à ce que nous enseignèrent les
esprits les plus cultivés et charitables du Siècle des Lumières, nous nous
honorons de prôner, quant à nous, la tolérance religieuse, la pluralité des
idées et, osons-nous dire également en cette circonstance, l’égalité entre les
sexes.
Cet appel à la libération de Madame Asia Bibi, du reste,
nous l’avions déjà adressé, quelques-uns de mes amis intellectuels et moi, il y
a quatre ans, pratiquement jour pour jour, le 25 novembre 2014 pour
l’exactitude, en une « lettre ouverte », également, au précédent
Président du Pakistan, Monsieur Mammoun Hussain, ainsi qu’en témoigne cet
article, parmi d’autres, paru dans la presse internationale (https://blogs.mediapart.fr/daniel-salvatore-schiffer/blog/251114/douze-intellectuels-pour-asia-bibi-appel-au-president-du-pakistan)
Mais, alors, en vain ! Aussi espérons-nous, très sincèrement, être mieux
entendus, aujourd’hui, par vous-mêmes.
De grâce, la liberté pour Asia Bibi !
DANIEL SALVATORE SCHIFFER
CO-SIGNATAIRES :
Daniel Salvatore Schiffer : philosophe, écrivain,
professeur à l’Ecole Supérieure de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège,
professeur invité au « Collège Belgique » sous le parrainage du
Collège de France.
Elisabeth Badinter : philosophe.
Robert Badinter : avocat, ancien Ministre français
de la Justice (Garde des Sceaux, artisan de l’abolition de la peine de mort en
France) sous la présidence de François Mitterrand.
Stéphane Barsacq : écrivain, éditeur.
Rachid Benzine : islamologue.
Véronique Bergen : philosophe, écrivain.
Bouzouk: artiste plasticien.
Hélène Bravin : essayiste, spécialiste du monde
arabo-musulman.
Jean-Marie Brohm : professeur émérite de sociologie
à l’Université de Montpellier III.
André Comte-Sponville : philosophe.
Jacques De Decker : écrivain, dramaturge, Secrétaire
perpétuel de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises de
Belgique.
François Dessy: avocat, juriste.
Nadine Dewit : artiste-peintre.
Lou Ferreira : philosophe, dramaturge, présidente du
Cercle Esthétique et Philosophique Wildien.
Luc Ferry : philosophe, ancien Ministre français de
l’Éducation Nationale.
Bernard Fixot: éditeur.
Caroline Fourest : essayiste, réalisatrice.
Elsa Godart : philosophe, psychanalyste.
Michèle Goslar : écrivain, responsable du Centre
International de Documentation Marguerite Yourcenar (CIDMY).
Marek Halter : écrivain.
Jean Jauniaux : écrivain, président de PEN club
Belgique.
Claude Javeau : professeur émérite de sociologie à
l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
Jack Lang: Président de l'Institut du Monde Arabe
(Paris), ancien Ministre français de la Culture sous la présidence de François
Mitterrand.
Victor Loupan : écrivain, éditeur.
Gabriel Matzneff : écrivain.
Daniel Mesguich : comédien, metteur en scène,
écrivain.
Edgar Morin: sociologue, philosophe.
Maryam Namazie : porte-parole de « One Law For
ALL » (Comité International contre la Peine de Mort et la Lapidation, dont
le siège est à Londres) ainsi que du Conseil des ex-Musulmans de
Grande-Bretagne et de Fitnah, Mouvement de Libération des Femmes en Iran.
Fabien Ollier : directeur de la revue et des
éditions « Quel Sport ? ».
Corine Pelluchon : philosophe, professeur à
l’Université de Paris-Est-Marne-La-Vallée.
Gilles Perrault : écrivain, membre du comité
d'honneur de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité.
Michelle Perrot : historienne, professeure émérite
des Universités.
Robert Redeker : philosophe.
Elisabeth Roudinesco : psychanalyste, historienne,
professeur à l’Université-Denis Diderot-Paris VII.
Lluis Sala-Molins : professeur émérite de
philosophie politique aux Universités de Paris I et Toulouse II.
Isa Sator : artiste-peintre.
Jean Soler : historien des religions.
Guy Sorman : essayiste, professeur d'économie.
Annie Sugier : présidente de la Ligue du Droit
International des Femmes, association fondée par Simone de Beauvoir.
Pierre-André Taguieff : philosophe, historien des
idées, directeur de recherches au CNRS.
Valérie Trierweiler : écrivain, journaliste.
Michèle Vianès : présidente de « Regards de
Femmes ».
Michel Wieviorka : sociologue, président de la
Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme.
Jean-Claude Zylberstein : avocat, éditeur.
Prisons de Ludovic-Hermann Wanda: les
mots contre les poings
Un dealer se retrouve en prison avec d'autres jeunes de la
banlieue. Il fait du savoir sa seule arme et de Chateaubriand son professeur.
Un premier roman audacieux.
Premier roman écrit par un inconnu et publié par une jeune
maison d'édition, Prisons est un livre comme vous n'en avez
sans doute jamais lu: le récit frais et drolatique d'un combat entre les poings
et les mots, le déterminisme social et la foi dans une bonne étoile.
«Black» des banlieues incarcéré pour trafic de drogue, Frédéric
Nkamwa naîtra une seconde fois en devenant maître de la langue, époux de la
culture. Étonnant, ambitieux, intelligent, optimiste, plein d'énergie, Prisons fait
le portrait de la France d'aujourd'hui, ses écoles, ses quartiers, ses deux
jeunesses - celle qui a un destin utile et l'autre qu'on dit nuisible -, ses
communautés - les clichés qui les enferment et les haines qui les séparent -,
sa justice, ses inégalités, non pas pour déplorer, juger ou se plaindre, mais
pour comprendre.
» LIRE AUSSI - La
sûreté des prisons françaises en question
Si le titre est au pluriel, c'est que les prisons sont nombreuses.
Il y a celles de la République et Fleury-Mérogis, la plus grande d'Europe, où
se déroule l'action. Mais il y a toutes les autres, et qui parfois mènent à
Fleury: la pauvreté, l'ignorance, la drogue, l'argent facile, l'orgueil
masculin…
Cette liste nous concerne tous, mais surtout le héros plein
de sagesse qui sait la dresser. Le livre s'ouvre sur son arrestation au bout
d'un quai de la gare du Nord alors qu'il descend du Thalys avec une valise hors
la loi et se referme six mois plus tard dans le bureau du juge. Entre ces deux
moments, Frédéric traverse la détention, les cris dans la nuit carcérale, les
vagues de suicides, la drogue, la violence des clans.
«Mathieu, Mamadou et Mohammed»
Avec le lecteur, sous les yeux de la Marianne républicaine
qui se mêle de raconter, avec l'aide du Dieu qu'il prie et contre Satan dont il
connaît les discours (des pages formidables de monologue intérieur), celui
qu'on surnomme bientôt «l'encyclopédiste du D3» se métamorphose. La vraie
richesse est la connaissance, qui se partage sans s'épuiser, elle est l'or de
la vie: cet enseignement du Talmud est la source du miracle. L'apologie de la
lecture se fait ici cri du cœur: bien loin devant la consommation, le sport, le
sexe et l'argent, la lecture est le remède.
Frédéric quitte la «wesh-attitude», s'interdit les insultes,
fait du savoir sa seule arme et de Chateaubriand son professeur. Au-delà du
«mur de Molière», infranchissable obstacle qui sépare la racaille de ceux qui
savent parler, Frédéric le diplomate remplacera le Black Attila et montrera que
le français sculpté et magnifique «appartient à Mathieu, Mamadou et Mohammed».
Grâce à ce héros volubile, dandy et malin, qui manie sa
nouvelle culture avec l'émerveillement de celui pour qui savoir n'est pas
encore naturel, Ludovic-Hermann Wanda écrit dans l'élan de la délivrance,
maniant les métaphores audacieuses et jubilatoires, alignant ses vérités
d'expérience, faisant feu de toute référence sans oublier le temps où il les
ignorait.
Comme dans une édition bilingue, la narration alterne les
chapitres en français littéraire et en français des
- Crédits photo : l'Antilope
banlieues. Plus qu'une trouvaille, cette double écriture
dédouble et redouble le propos, le raconte et le met en scène, varie les points
de vue, multiplie les narrateurs. Les chapitres wesh-wesh ont la force d'une
réalité effarante que l'écriture a réussi à ne pas édulcorer.
Se distinguer par son sujet et son style est donné à peu
d'auteurs contemporains. Ludovic-Hermann Wanda n'a pas volé cette originalité,
il l'a conquise contre l'adversité. C'est ce qui donne à ce roman
autobiographique sa puissance de passion.
«Prisons» de Ludovic-Hermann Wanda, L'Antilope, 286
pages, 19 euros.
La rédaction vous conseille :
- Mahomet
l'Européen: Quand le Prophète était le héros de l'Occident
- Des
prix littéraires à la sauce Figaro
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire