dimanche 12 janvier 2020

LES ÉTRANGES MOMIES Celtiques DE CHINE

LES ETRANGES MOMIES DE CHINE

Des momies humaines de grande taille, de type caucasien, parfaitement préservées, datant de centaines d'années avant la route de la Soie, ainsi que des pyramides ont été découvertes en Chine dans l'ancienne région du Tarim. Leurs vêtements, et les artefacts des tombes avoisinantes suggèrent que ce peuple avait un très haut niveau de civilisation.

Le cimetière, baptisé Small River Cemetery, a été découvert une première fois en 1934 par les archéologues suédois Sven Hedin et Folke Bergman. L’endroit est ensuite retombé dans l’oubli pendant soixante-six ans, avant qu’une équipe archéologique chinoise ne retrouve le site grâce à la navigation GPS. Les travaux d’excavation ont commencé en 2003 pour se poursuivre jusqu’en 2005. Les tests de datation au carbone 14 effectués à l’université de Pékin révèlent que certains restes datent de 3980 ans. Une équipe de généticiens chinois est également chargée d’analyser l’ADN de ces momies à l’apparence très “européenne”. Pour la première fois, ces trésors voyagent hors d’Asie pour une exposition qui a lieu, depuis le 27 mars dernier, en Californie. Ces momies visiteront ensuite Houston et Philadelphie.
LES ETRANGES MOMIES DE CHINE
 Au beau milieu d’un désert hostile, le Taklamakan, au nord du Tibet, un groupe d’archéologues chinois a mis au jour un incroyable cimetière dont les occupants sont morts il y a près de quatre mille ans, leurs dépouilles ayant été parfaitement conservées par la sécheresse de l’air.
 Alors que le site se trouve dans l’actuelle région autonome du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, les momies ont des traits “europoïdes”, avec des cheveux bruns et de longs nez. Bien qu’enfouis au beau milieu d’un des plus grands déserts du monde, leurs corps reposent dans des barques renversées. Comme un appel à la clémence d’un dieu dans l’au-delà se dresse, en lieu et place de pierres tombales, une forêt de symboles phalliques, révélant un grand intérêt pour les plaisirs ou l’utilité de la procréation.
 En creusant à travers les tombes réparties sur cinq étages, les archéologues chinois ont mis au jour près de 200 mâts de près de 4 mètres de haut. Bon nombre d’entre eux étaient agrémentés de rames plates peintes en rouge et noir, semblables aux rames d’une vaste galère échouée entre les dunes. Au pied de chaque mât se trouvaient effectivement des barques, renversées et recouvertes de peaux de buffle. Les corps reposant à l’intérieur portaient encore les habits dont ils avaient été vêtus pour leur inhumation. Ils étaient coiffés de chapeaux en feutre décorés de plumes faisant étrangement penser aux chapeaux tyroliens et portaient de grands manteaux de laine à glands, ainsi que des bottes en cuir. Les espèces de pagnes portés par les hommes, à peine décents, et les jupes de corde des femmes semblaient avoir été recommandés par un vendeur de lingerie de l’âge de bronze.
 A l’intérieur des cercueils se trouvaient des objets funéraires, parmi lesquels de magnifiques paniers tressés, de superbes masques sculptés et des bouquets d’éphédra, une plante utilisée pour les rituels ou dans la médecine.
 Les archéologues chinois ont également découvert que les femmes étaient enterrées avec un ou plusieurs phallus en bois grandeur nature, reposant sur ou à côté de leur dépouille. Ils sont aussi parvenus à la conclusion que les mâts érigés à la tête de chaque cercueil de femme représentaient en fait de gigantesques symboles phalliques.
 Les mâts des cercueils des hommes, quant à eux, étaient tous surmontés de sortes de pales.
  Pour les archéologues chinois, il ne s’agirait pas de rames, comme on pourrait le croire à première vue, mais de vulves, renvoyant au symbole sexuel opposé à celui des cercueils des femmes. “Tout le cimetière était rempli de symboles sexuels explicites”, explique Victor Mair, professeur de chinois à l’université de Pennsylvanie et spécialiste de la préhistoire dans le bassin du Tarim. Selon lui, cette “obsession de la procréation” reflète l’importance attachée à la fertilité dans cette communauté, mais aussi son grand intérêt pour le plaisir, les deux caractéristiques étant difficiles à dissocier. Pour ces hommes vivant dans un environnement difficile, “la mortalité infantile devait être élevée et le besoin de procréer d’autant plus pressant du fait de leur situation isolée”, explique Mair. Autre explication possible, la fertilité des femmes était peut-être menacée par la consanguinité. “Les femmes capables de donner naissance à des enfants et de les élever jusqu’à l’âge adulte devaient être particulièrement respectées”, conclut Mair.
 Il n’existe aucun peuplement connu à proximité du cimetière ; ses occupants devaient donc vivre ailleurs avant leur arrivée par bateau. Aucun outil de taille du bois n’a été découvert sur le site, ce qui suggère que les mâts n’ont pas été fabriqués sur place.
 Le bassin du Tarim était déjà relativement sec lorsque cette communauté est arrivée, il y a près de quatre mille ans. Ces hommes ont probablement vécu à la limite de la survie jusqu’à ce que les lacs et les rivières dont ils dépendaient s’assèchent totalement, vers 400 ans après J.-C.
Source : courrierinternational  
   

 Des momies d'origine Celte  
La découverte de cadavres de type européen à des milliers de kilomètres de distance permet d’entrevoir l’existence d’un lien jusque-là inconnu entre l’Orient et l’Occident à l’âge du bronze. L’homme a des cheveux d’un brun roux parsemés de gris, des pommettes saillantes, un long nez, des lèvres pleines et une barbe rousse. Quand il vivait, il y a 3 000 ans, il mesurait près de 2 mètres. Il a été enterré dans une tunique rouge croisée et des chausses à carreaux. On dirait un Européen de l’âge du bronze. En fait, il a tout d’un Celte, même son ADN le dit. Mais il ne s’agit pas là d’un habitant primitif du centre de l’Ecosse. C’est le cadavre momifié de l’homme de Cherchen, découvert dans les étendues désolées du désert du Taklamakan, dans le Xinjiang, région inaccessible de l’ouest de la Chine. Il repose désormais dans un nouveau musée de la capitale provinciale d’Urumqi. Dans la langue que parlent les Ouïgours du Xinjiang, Taklamakan signifie : “on entre pour ne pas ressortir”. Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que l’homme de Cherchen a été retrouvé, ainsi que les momies de trois femmes et d’un bébé, sur un site funéraire situé à des milliers de kilomètres à l’est des principales implantations celtiques, en France et dans les îles Britanniques.
Les tests d’ADN confirment que, tout comme des centaines d’autres momies du bassin du Tarim, dans le Xinjiang, il est originaire d’Europe. Personne ne sait comment il est arrivé là, ni pourquoi, ni combien de temps les siens et lui y ont vécu. Mais, comme le laisse entendre le nom du désert, il n’en est jamais ressorti.
L’une des femmes partageant sa tombe a des cheveux châtain clair qui donnent l’impression d’avoir été brossés et tressés hier à peine, pour ses funérailles. Son visage est orné de symboles peints, et sa magnifique robe funéraire rouge n’a rien perdu de son éclat au fil des trois millénaires durant lesquels cette grande femme aux traits fins a reposé sous le sable de la route de la soie. Les corps sont nettement mieux conservés que les momies égyptiennes, et le spectacle des nourrissons a quelque chose de poignant. Le bébé a été enveloppé dans une somptueuse étoffe brune attachée par des cordelettes rouges et bleues, et on a placé une pierre bleue sur chaque œil. A ses côtés se trouvait un biberon doté d’une tétine fabriquée avec le pis d’une brebis. A partir de la momie, le musée a reconstitué l’aspect de l’homme de Cherchen et son mode de vie. Les ressemblances avec les Celtes de l’âge de bronze traditionnel sont frappantes. Les analyses ont par ailleurs montré que le tissage des étoffes était comparable à celui des vêtements portés par les mineurs de sel vivant en Autriche en 1300 av. J.-C.  
 Un peuple pacifique et égalitaire
À leur apogée, vers 300 av. J.-C., l’influence des Celtes s’étendait de l’Irlande au sud de l’Espagne, à l’ouest, ainsi qu’à la vallée du Pô, à la Pologne, à l’Ukraine et à la plaine centrale de Turquie, à l’est. Mais ces momies semblent suggérer que les Celtes avaient pénétré profondément en Asie centrale, atteignant les marches du Tibet. Les Celtes se sont installés peu à peu en Bretagne [la Grande-Bretagne actuelle] entre 500 et 100 av. J.-C.
Source : histoiresecrete 
  LES ETRANGES MOMIES DE CHINE
Les momies du Tarim sont une série de momies de type européen ou caucasien datant des IIe et Ier millénaires av. J.-C., découvertes en Chine occidentale, dans le bassin du Tarim.
Ces momies ont une culture matérielle et des caractéristiques génétiques qui indiquent que leur origine se situe dans l'ouest de l'Eurasie. On considère donc généralement qu'il s'agit d'une des cultures indo-européennes anciennes les plus orientales, avec les cultures sibériennes et centre-asiatiques d'Andronovo ou d'Afanasievo. 
  Il est plausible mais pas certain que le peuple des momies soit l'ancêtre de la civilisation tokharienne, une culture indo-européenne ayant existé dans le bassin du Tarim jusqu'au VIIIe siècle de notre ère. 
 Une dignité émane de ces momies magnifiques
LES ETRANGES MOMIES DE CHINE
 Les premières momies furent découvertes dans ce qui est aujourd'hui la région autonome des Ouïghours du Xinjiang, en Chine, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ce fut en particulier l'œuvre des explorateurs Sven Hedin (« qui identifia les momies desséchées de la culture de Qäwrighul »), et surtout sir Aurel Stein, « qui fut l'archéologue le plus actif à explorer le bassin du Tarim dans les premières années de découvertes ».
La recherche et les découvertes archéologiques ne se sont cependant accélérées qu'à compter des années 1970. Ainsi, au cours des quatre décennies précédant 2010, ce sont environ 500 tombes qui ont été ouvertes dans tout le bassin du Tarim, contenant plusieurs centaines de momies. Ces tombes se situaient principalement dans les régions de Hami, Loulan, Lop Nor ou Cherchen.
Il s'agit de cadavres naturellement desséchés et momifiés. On insiste en général sur le fait que les corps « ont été enterrés […] dans les sables desséchants du Taklamakan […]. L'environnement aride, préservant les corps et les vêtements, a permis un aperçu incomparable des vies et de l'apparence de peuples préhistoriques ».
Le docteur Wang Bing Hua (ou Wang Binhua, selon la transcription), directeur de l'institut de recherche archéologique d'Ürümqi, attribue cependant la momification spontanée non pas seulement à la sècheresse, mais à trois facteurs : le climat aride du désert du Taklamakan, le sol salé et des funérailles hivernales. L'hiver, la température peut être nettement inférieure à 0 °C, et la salinité du sol est assez importante, de l'ordre de 10 g/litre de sol, pouvant atteindre cinq fois plus en surface. Ces deux facteurs additionnels auraient renforcé la bonne, et parfois l'excellente, conservation des corps.
Les momies sont en effet étonnamment bien conservées malgré le passage des millénaires. Elles ont même été décrites par des spécialistes comme étant les « mieux préservées [...] du monde », dans un meilleur état que celles « trouvées en Égypte ou au Pérou ».
Les momies du Tarim, qui sont au nombre de plusieurs centaines, ont surtout été retrouvées au pied de la bordure montagneuse du bassin du Tarim, à savoir les zones plus arrosées. Le désert du Taklamakan lui-même, qui occupe le plus gros de la dépression du Tarim, est en effet trop sec pour avoir réellement été habité, comme l'indique bien son surnom de « Mer de la mort ».
Ce sont plus particulièrement le sud et l'est de la dépression qui ont livré les momies les plus nombreuses. Au sud, les sites les plus importants sont Khotan, Niya et Cherchen ; à l'est, ce sont les environs de Lop Nor, Subeshi près de Turfan, Kroran, Qumul. « Seules quelques-unes des [momies les] mieux conservées sont présentées dans le nouveau et impressionnant musée du Xinjiang ». On trouve aussi quelques momies étudiées dans des musées plus éloignés, comme celui de Shanghai.
Les plus anciennes momies du Tarim ont été trouvées dans le cimetière de Qäwrighul (près de Lop Nor) et sont datées à 1800 av. J.-C.5, voire 2000 av. J.-C.1.
Généralement, les tombes montrent une inhumation peu profonde et « la plupart des enterrements sont seulement à un mètre sous la surface » du sol.
La taille et la localisation des oasis n'ont pas toujours été stables, et les populations anciennes ont vécu dans des lieux, aujourd'hui objets de fouilles, qui sont actuellement pour beaucoup inhabitables. Le bassin du Tarim est en effet depuis longtemps un lieu sec, mais il semble l'être plus encore aujourd'hui. Ainsi, « des oasis comme Loulan […] ont disparu à la suite d'un changement du lit du Kongi et du [fleuve] Tarim. D'autres aussi on disparu [...]. Sir Aurel Stein en a marqué un bon nombre sur ses cartes ». Outre les changements climatiques, une partie du phénomène de désertification de la région proviendrait aussi d'« une mauvaise utilisation de l'irrigation, qui a conduit à une remontée de la nappe [phréatique] et à la fixation de sels en surface, contraignant les paysans à l'abandon ». Source : wikipedia

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