François de France : Cette année, entre les derniers d'Alexandre del Valle, de Douglas Murray, de Zemmour et de Laurent Obertone, on est gâté. Ne mégotons pas enfin notre plaisir avec l'aveu contrit du camp du Bien, via le Inch'Allah de Davet et Lhomme. J'ai presque fini de tout lire. Cette somme forme un tableau épouvantable de la France contemporaine, qui danse avec l'allégresse macronienne sur une situation plus qu'explosive.
https://www.causeur.fr/eric-zemmour-weil-france-televisions-155832
« Le Monde » et l’islam : avoir raison avec
Causeur…
Quand la "référence" (= Le Monde) découvre l'islamisation de
la Seine-Saint-Denis
Par Elisabeth
Lévy
- 6 novembre 2018
Quartier de la Grande Borne à Grigny, où avait grandi Amedy
Coulibaly, terroriste de l'Hyper Cacher, janvier 2015. ©Jérôme Mars/JDD/SIPA
Les grands reporters du Monde, Gérard Davet
et Fabrice Lhomme, ont dirigé cinq étudiants en journalisme pour enquêter sur
un sujet inflammable: l’islamisation de la Seine-Saint-Denis. Longtemps
cantonnée à la presse de droite, la description d’une contre-société musulmane
séparatiste ébranle désormais les certitudes de la gauche. Après des années
d’aveuglement politique et médiatique, l’heure de la prise de conscience a
peut-être sonné.
Avouons-le, quand Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les
duettistes du Monde, ont entamé leur tournée des popotes
médiatiques pour évoquer leur livre Inch’Allah, notre première
réaction a été plutôt goguenarde. L’islamisation progresse en
Seine-Saint-Denis, quel scoop. « Ils découvrent la lune » – ou l’eau
tiède : l’apostrophe gentiment moqueuse qui figure en une de ce numéro est
spontanément venue à l’esprit de beaucoup de Français qui, depuis des années,
observent une forme de sécession culturelle chez une partie des musulmans
français et voient la loi des barbus s’imposer à certains quartiers.
Trop tard, c’est mieux que jamais
Notre ironie, reconnaissons-le, n’était pas dénuée d’une
certaine jalousie. Voilà deux journalistes (et leurs cinq apprentis) qui disent
ce que beaucoup d’entre nous hurlent depuis longtemps, et, non seulement, ils
sont reçus avec les honneurs, mais il est bien possible qu’ils réussissent là
où nous avons échoué – à ébranler les certitudes d’une certaine gauche,
beaucoup plus puissante culturellement que numériquement, qui, depuis vingt
ans, voudrait interdire que l’on observe, dénonce et combatte l’islam radical
et séparatiste qui étend son emprise sur les territoires perdus. Avant nous, le
sujet était traité par des idéologues, avance le duo, comme pour s’excuser de
l’accueil qui leur est fait. Taratata. Eux-mêmes ne parviennent d’ailleurs pas
à conserver, face à leur objet, la stricte neutralité à laquelle ils
prétendent, puisqu’ils admettent explicitement que le phénomène qu’ils
décrivent est problématique, et même inquiétant. En réalité, c’est l’idéologie
qui a empêché tant d’observateurs de voir ce qu’on leur montrait. Les
témoignages publiés jusque-là n’avaient rien d’idéologique, sinon leurs auteurs
ou les journaux qui les accueillaient. Pour les consciences délicates, le
messager suffisait à discréditer le message. Autrement dit, tant que les lanceurs
d’alerte étaient d’affreux réacs, cette gauche moralisante avait beau jeu de
dénoncer le doigt. Maintenant que le doigt porte le sceau du Monde,
beaucoup se sentent autorisés à voir la lune, qu’il s’agisse de l’
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Islamisation:
« Le Monde » découvre la lune!
Notre numéro de novembre est en vente
Par Daoud
Boughezala
- 6 novembre 2018
L’islamisation de la Seine-Saint-Denis vous sautait aux
yeux ? Le Monde vient de la découvrir ! De l’Italie de Salvini
à Grigny en passant par la France de Robespierre, voyagez dans le temps et
l’espace grâce à Causeur.
Il était temps. Depuis que les deux reporters du Monde, Gérard
Davet et Fabrice Lhomme, ont coordonné une longue enquête sur l’islamisation de
la Seine-Saint-Denis (Inch’allah, 2018) aux côtés de cinq étudiants en
journalisme, les langues se délient. Les médias grand public découvrent la
réalité, Causeur en fait tout un numéro !
Comme le résume Elisabeth Lévy, « voilà deux journalistes (et
leurs cinq apprentis) qui disent ce que beaucoup d’entre nous disent depuis
longtemps et, non seulement ils sont reçus avec les honneurs, mais il est bien
possible qu’ils réussissent là où nous avons échoué – à ébranler les certitudes
d’une certaine gauche ».
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Gentiment bousculés par notre entretien au long cours, les
deux compères reconnaissent que le chantage au racisme et à l’islamophobie a
(trop) longtemps paralysé les médias de gauche pour enquêter sur cet islam
séparatiste et conquérant qu’ils ne savaient voir… Certes, Davet et Lhomme
relativisent encore les liens étroits qu’entretiennent islamisme et djihadisme.
Certains leur reprochent de dire des banalités, mais quand on travaille au
quartier général de la bienpensance médiatique, il faut du courage pour dire
ces banalités-là.
Finkielkraut, le retour
La parole se libérerait-elle ? Depuis la diffusion
de la
vidéo du braquage d’une enseignante par un de ses élèves équipé d’un
faux pistolet, le hashtag #pasdevague a déferlé sur Twitter. Des profs brisent
l’omerta pour raconter leur quotidien dans les territoires perdus. Là encore,
quinze ans après que Georges Bensoussan a sonné le tocsin dans l’indifférence
générale. Pour Alain Finkielkraut, qu’Elisabeth Lévy interroge dans nos
colonnes, il est encore trop tôt pour crier victoire bien que le mur du déni
soit sérieusement ébranlé. Pour notre spécialiste de l’école Anne-Sophie
Nogaret, s’ils veulent changer la donne, les professeurs devront parler au
grand jour au lieu de se répandre anonymement sur la Toile. Cet ensauvagement
rappelle le film de notre ami chroniqueur Jean-Paul Lilienfeld, La
journée de la jupe. Presque dix ans après sa sortie, ce brûlot
cinématographique avec Isabelle Adjani campant une prof en pleine crise de
nerfs reste plus que jamais d’actualité. Rien n’a changé, sinon en pire, d’après
les témoignages qu’a recueillis Lilienfeld.
Voyage au pays de Salvini
Section actualités, notre reporter Erwan Seznec a visité une
banlieue pas rose et particulièrement morose : Grigny. Au cœur de
l’Essonne, cette ville minée par la pauvreté, l’insécurité, le trafic de drogue
et le communautarisme, la ville de Grigny a été placée sous tutelle pour
surendettement depuis de nombreuses années. L’Etat y déverse des milliards en
pure perte… Autre reportage, votre serviteur s’est rendu au centre de l’Italie,
dans la cité meurtrie de L’Aquila, victime d’un séisme dévastateur en 2009.
Quelques mois après la formation du gouvernement de coalition Lega-Mouvement 5
étoiles, les Italiens sont profondément divisés. Élites technocratiques et
classes moyennes déclassées rivalisent dans la défiance réciproque. Un
éclairage complémentaire de l’analyse macro-économique de Jean-Luc Gréau qui
arbitre le conflit budgétaire entre Rome et Bruxelles.
De retour dans l’hexagone, les joies de l’écriture inclusive
vous attendent dans un nombre croissant d’universités fâchées avec la grammaire
et la variété des sexes, nous apprend Sami Biasoni. Quant à Normale Sup, ce
symbole de l’élitisme républicain à la papa n’en a sans doute plus pour très
longtemps si l’on en croit Anthime Rigoulay, jeune normalien dénonçant le
bradage de sa grande école.
Du Caravage au Beaujolais
Guidés par Paulina Dalmayer, déambulez dans l’exposition
Caravage du Musée Jacquemart-André. Bagarreur, coléreux et brutal, ce génie du
clair-obscur a eu une vie aussi tumultueuse que ses héros mythologiques.
Chapitre histoire, pour saluer la parution de Robespierre,
l’homme qui nous divise le plus, le nouvel essai de Marcel Gauchet, nous
avons voulu le confronter à un spécialiste de la Terreur, disciple de Furet,
l’historien Patrice Gueniffey. Concentré de la mémoire révolutionnaire,
Robespierre incarne à la fois les grands principes démocratiques et la
Terreur. Pourquoi habite-t-il toujours le subconscient français ?
Quelle est sa postérité ? Un débat toujours ouvert.
Enfin, Emmanuel Tresmontant sépare le bon grain de l’ivraie
en distinguant les grands crus du Beaujolais, que la piquette rituelle de
novembre aux arômes de banane ou de framboise occulte injustement. Un
dernier Causeur pour
la route !
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