dimanche 13 janvier 2019

"Il faut soumettre l'islam à la critique" (Zineb el Razoui) --> Menaces de mort

AlbertCamus@AlbertCamus75
"Je désavoue une partie de la gauche qui trouve toujours des excuses pour ceux qui véhiculent une pensée divisionniste et communautariste." - @ZinebElRhazoui

#CàVous
https://twitter.com/AlbertCamus75/status/1076061332259127296

G-William Goldnadel@GWGoldnadel
Plus G-William Goldnadel a retweeté Les Terriens !
Cette femme admirable a tout compris. Dans le creux de cette idéologie : la haine pathologique de l'Occident ou pour le dire plus crûment: la détestation du blanc.

Jérémy Benhaïm@JeremBenhaim
La journaliste @ZinebElRhazoui rappelle à juste titre que l’islamophobie est une imposture intellectuelle, destinée à faire taire tous ceux qui critiquent l’islam en les accusant de racisme.
En France, toutes les religions sont critiquables, pourquoi l’islam ferait-il exception ?
https://twitter.com/JeremBenhaim/status/1084783311338250240



Les Terriens !@lesterriens
#LTD
« La nouvelle idéologie antiraciste en France consiste non pas à gommer les différences, mais à dire que les hommes doivent bénéficier des droits communautaires. Et ça c’est dangereux ! » @ZinebElRhazoui était notre invitée ce soir !
https://twitter.com/lesterriens/status/1084527722028765185

Le grand oral éruptif de Zineb El Rhazoui aux Grandes gueules RMC
https://www.youtube.com/watch?v=m1eBIGAPynQ

Alex@AlexLeroy90
Ne ratez pas #SLT Salut Les Terriens ce Dimanche avec Zineb (@ZinebElRhazoui) : elle raconte avoir ressenti du mépris de la part d’Emmanuel Macron


Zohra Bitan  🇫🇷 💙 🇫🇷
Plus Zohra Bitan  🇫🇷 💙 🇫🇷 a retweeté RING
Imaginez 1 minute que ces tweets de menaces de morts soient proférés par des « petits blancs » à l’encontre d’une personne « pas blanche » ... bah dites donc ce serait le feu ! Bah non c’est juste @ZinebElRhazoui qui prend les menaces par certains... en toute impunité !

Eric Ciotti
Témoignage d’une immense lucidité de @ZinebElRhazoui qui incarne le courage républicain. Cette journaliste menacée pour avoir demandé à ce que l'Islam se soumette aux lois de la République est un exemple dans la lutte contre la barbarie islamiste.

Zineb El Rhazoui: "Je suis mortifiée de voir que la France, avec son histoire, n’a pas identifié la bête immonde qui est face à nous"
 FRANCE  TÉMOIGNAGE
 PAR PEGGY POLETTO Mis à jour le 21/12/2018 à 07:00 Publié le 21/12/2018 à 07:01
 L'ex-journaliste de Charlie Hebdo est sous protection policière quotidienne.
L'ex-journaliste de Charlie Hebdo est sous protection policière quotidienne. Photo AFP

Elle vit sous haute protection policière depuis l’attentat de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 pour lequel elle collaborait comme journaliste. Elle est, depuis une semaine, à nouveau victime d’un déferlement de menaces haineuses sur les réseaux sociaux suite à des propos tenus sur l’islam sur un plateau télé.
Femme de conviction dont le cœur penche à gauche, Zineb El Rhazoui, spécialiste des religions, apporte son regard aiguisé et sans langue de bois sur l’islam, mais aussi sur la révision de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat.

>>LIRE. Pourquoi Zineb El Rhazoui, ex-journaliste de Charlie Hebdo, est harcelée et menacée de mort sur les réseaux sociaux

-Var-matin: "Il faut que l’islam se soumette à la critique, à l’humour, aux lois de la République". Zineb, ces propos tenus sur un plateau de télévision (CNews) vous valent des menaces de mort, des appels au viol... Cette fatwa numérique est-il le prix à payer, en 2019, pour exprimer une opinion?

-Zineb El Rhazoui: Quatre ans après Charlie Hebdo quel est le bilan? Le bilan est que l’on est menacé de mort pour une phrase de bon sens, une phrase que n'importe qui pourrait penser. Ce n'est pas la première fois puisque j'ai déjà fait l'objet d'une campagne similaire en septembre dernier pour avoir tenu des propos anti-burkini sur le plateau de l'émission Punchline de Laurence Ferrari.
Je suis extrêmement inquiète de voir que nous avons une partie de nos compatriotes qui sont en dehors de la communauté nationale, du droit et des valeurs qui font ce pays. À titre...



RING
Bonjour @TwitterFrance, quand fermerez-vous ces comptes qui menacent de mort notre auteur, la journaliste @ZinebElRhazoui, rescapée des attentats de Charlie Hebdo, toujours sous protection policière 24h/24 ? Combien de morts pour comprendre ?









CNEWS
Zineb El Rhazoui réitère ses propos, malgré les menaces de mort : "L’Islam doit se soumettre aux lois de la République" dans #HDPros
https://twitter.com/CNEWS/status/1075314712408178688



(Annexe : le texte de Zineb el Rhazoui, suite à un article du Monde).
« Un portrait m’est dédié dans le Monde, où la parole est donnée à M. Kbibech (petit mouton en arabe), vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui déplore mes « prises de position alarmistes, agressives et sans nuances ». Il est vrai, M. Kbibech, qu’il n’y a vraiment pas de quoi s’alarmer lorsque l’on a vu ses amis passés par les armes du terrorisme islamique en plein cœur de Paris, il est vrai qu’il n’y a pas de quoi être « agressif » lorsqu’on est menacé de mort par les islamistes au point de vivre sous protection policière, et il est vrai que la nuance «islam religion de paix et d’amour » m’échappe complètement depuis ma petite vie brisée par cette idéologie mortifère.
« Le tronc commun de l’islam n’a rien à voir avec l’interprétation qu’elle en fait. Nous respectons sa douleur liée à Charlie Hebdo, mais ça ne l’autorise pas à insulter la religion musulmane et à entretenir un amalgame honteux entre islam, islamisme et terrorisme », poursuit-il.
Continuez, M. Kbibech, continuez à mettre des cibles dans le dos de ceux qui dénoncent la violence de l’idéologie dont vous êtes l’un des représentants autoproclamés. Vous devriez avoir honte, M. Kbibech, honte, car vous avez inlassablement mis une cible dans le dos de mes collègues morts, vous n’avez cessé de les dénoncer avec les mêmes mots dont vous usez aujourd’hui contre moi, jusqu’à leur sentence finale.
En 2006, le CFCM avait induit un recours en référé pour empêcher la parution de Charlie Hebdo, vaine tentative de censure, avant de poursuivre le journal en justice, et de perdre. En 2012, vous menacez de nouveau le journal de poursuites. Pendant des années, vous avez crié sans relâche à l’« islamophobie » de Charlie Hebdo, vous nous avez accusés de «mettre de l’huile sur le feu », sans jamais dénoncer ce feu qui a fini par nous consumer. Le 14 janvier 2015, une semaine après les attentats sanglants qui ont tué mes amis et fait voler nos vies en éclats, le CFCM a publié un communiqué qui «condamne» vite fait les attentats avant de s’épancher plus longuement sur vos «réserves» sur la nouvelle publication de Charlie Hebdo et sur les «attaques inacceptables contre les Musulmans ». Une semaine après les attentats, le sang versé n’avait même pas racheté notre liberté d’expression à vos yeux. Une année plus tard, en janvier 2016, vous-même M. Kbibech, vous-vous êtes dit «blessé» par la Une de Charlie Hebdo où l’on voyait un dieu en armes avec le titre «l’assassin court toujours». Quelle indécence ! Si vous, vous étiez «blessé» que l’on dessine un dieu qui n’existe pas, nous, nous étions morts depuis un an.
«Elle est dans une démarche à la Zemmour, plus on est provocateur, plus on profite de la lumière médiatique». Ainsi, selon vous M. Kbibech, mes collègues de Charlie Hebdo ont joué leur vie contre un peu de « lumière médiatique ». Je suis ainsi ce Zemmour repoussoir, une femme qui risque volontiers sa vie et celle de ses proches pour passer à la télé. Honte à vous, M. Kbibech, honte à vous. Si en sortant la carte Zemmour, vous tentez encore une fois de jouer l’antienne de l’extrême droite qui aurait le monopole de la critique de vos croyances d’un autre âge, laissez-moi vous rappeler deux ou trois fondamentaux :
Les islamistes sont l’extrême-droite sur l’échiquier politique de l’ensemble des pays où ils sont constitués en partis politiques. En France aussi, l’extrême droite est celle qui essentialise, elle est celle qui prône la tradition et le fondamentalisme religieux, quel qu’il soit, y compris islamique. Moi, je suis apostat, je prône les Lumières, la liberté, et la libération des peuples musulmans du joug de la superstition dont vous êtes le thuriféraire. Si extrême droite il y a, elle est du côté des islamistes, pas du mien. Ce sont eux qui sont contre les droits sexuels et reproductifs, contre la liberté de conscience, contre l’humour, contre la liberté sexuelle. Alors cessez cette inversion des valeurs qui ne trompe plus personne.
Vous êtes depuis 2014 chevalier de l’ordre national du Mérite. Vous faites honte à cette République qui vous décore de ses honneurs. La légèreté déconcertante avec laquelle vous me jetez en pâture dans la fosse aux lions ne passera pas inaperçue. Vous ne pouvez dessiner des cibles sur les individus et vous désintéresser ensuite du sort qui leur est fait par les plus enragés de vos coreligionnaires. Je ne doute pas une seconde, M. Kbibech, que si je suis passée par les armes de l’islam demain, vous seriez le premier à chercher cette fameuse lumière médiatique pour « condamner » mon triste sort. Quoique, je ne vous ai pas trop entendu lors des deux récentes campagnes de menaces de mort don j’ai fait l’objet, au nom de la religion que vous représentez. Merci au passage de « comprendre ma douleur », mais mon engagement, M. Kbibech, ne date pas des attentats de Charlie Hebdo. Demandez à vos amis islamistes du Maroc s’ils me connaissent, ils vous diront pour les moins renseignés qu’ils ont entendu mon nom la première fois en 2009, année où j’ai écopé de ma première Fatwa de la part de la Ligue Mohammedia des Ouléma du Maroc, cette même ligue qui nous envoie des imams aujourd’hui en France sans que vous n’y déceliez le moindre danger.
Pour les apostats de l’islam comme moi, les cléricaux comme vous ne nous feront jamais prendre les vessies pour des lanternes, ils ne réussiront pas à se faire passer pour des victimes, car nous ne savons que trop que ce sont eux, nos oppresseurs.
Mettez encore une cible dans mon dos, Monsieur Kbibech, comme vous l’avez auparavant fait avec mes collègues de Charlie
En France, Monsieur Kbibech, nous sommes en démocratie, vous avez le droit de croire que la terre est plate, vous avez le droit d’avoir un ami imaginaire, mais vous n’avez pas le droit d’exiger que l’on « respecte » vos croyances. Comment osez-vous me dénier le droit de dénoncer, de combattre, et de me moquer d’une religion qui ordonne de tuer les gens comme moi? « Ah non, non, l’islam ne dit pas ça, c’est une question d’interprétation », vous entends-je déjà mentir.
Nous sommes doublement compatriotes, M. Kbibech, vous êtes franco marocain comme moi. Si je ne peux plus vivre au Maroc aujourd’hui, c’est à cause de gens comme vous, qui usent là-bas de coercition et d’intimidation pour museler la parole libre des apostats. Si je vis en France, M. Kbibech, c’est bien parce que les islamistes nous ont rendu l’air irrespirable partout où ils sévissent. Mais ici en France, nous, apostats, libre-penseurs, anticléricaux, sommes libres, libres de vous dire que le Dieu au nom du quel vos coreligionnaires tuent n’existe pas. Ici, nous vous disons la tête haute que ceux qui croient que la terre est plate ne vaudront jamais ceux qui ne le croient pas. Ici, grâce à la démocratie des Hommes, la parole de votre ami imaginaire nommé « Allah » a le droit de s’exprimer, mais elle ne pourra jamais prétendre à la même respectabilité que la voix de la Raison, et elle ne primera jamais sur nos droits fondamentaux : liberté de conscience, liberté d’expression.

Mettez une cible supplémentaire dans mon dos, M. Kbibech, je ne vous en dénoncerais que plus vigoureusement. »

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