Donald Trump peut sembler être l’homme le plus puissant du monde dès lors qu’il est Président de la première puissance de la planète.
C’est une apparence trompeuse.
La Constitution des Etats-Unis est porteuse d’une séparation des pouvoirs destinée à assurer la possibilité que ceux-ci s’équilibrent les uns les autres. Les pères fondateurs du pays n’avaient pu prévoir la montée de dogmes totalitaires sur la planète, et la possibilité que ces dogmes pénètrent les Etats-Unis et nuisent gravement à cet équilibre. Ils n’avaient pu prévoir ce qu’est le parti Démocrate et ce que sont les grands médias américains aujourd’hui. Ils n’avaient pu prévoir non plus le changement de la population américaine sous le double effet d’une immigration de masse dont nombre de membres, une fois naturalisés, votent pour qui leur donnera un chèque en fin de mois, et d’un lavage de cerveau opéré par l’essentiel des institutions d’enseignement supérieur.
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Donald Trump doit évoluer dans le contexte qui résulte et s’efforcer de résister. Il doit faire face aussi à l’establishment républicain qui n’a jusqu’à présent jamais totalement admis sa victoire, et aux conservateurs anti-Trump qui, au nom d’une pseudo “pureté” du dogme, auraient apparemment préféré une présidence Hillary Clinton, et ont donc déserté le camp conservateur tout en prétendant y être quand même.
Cela ne lui rend pas la tâche facile, c’est le moins qu’on puisse dire.
Et qu’il ait pu accomplir ce qu’il a accompli jusqu’à présent montre chez lui une force et une opiniâtreté hors du commun.
Deux événements viennent de se produire qui appellent des explications, loin, très loin de la désinformation ambiante :
- Le shutdown (qui a été le plus long de l’histoire des Etats-Unis) vient de prendre fin. Les Démocrates crient victoire. Les grands médias enthousiastes disent que Trump a cédé. Il est exact que Trump était dans une partie de bras de fer avec les Démocrates et a fait une concession. A-t-il pour autant réellement cédé ? Pas vraiment. Trump a voulu désamorcer le risque de crise sociale que les Démocrates entendaient exacerber en laissant les huit cent mille fonctionnaires fédéraux qui ne recevaient aucun salaire depuis le début du shutdownglisser vers des difficultés croissantes : au cours des jours qui viennent de s’écouler, les Républicains ont tenté de faire voter au Congrès les moyens requis pour que les salaires des fonctionnaires fédéraux soient débloqués. Les Démocrates ont voté contre en pensant que plus les fonctionnaires fédéraux seraient en difficulté, mieux ce serait pour les Démocrates, ce qui s’est révélé n’être pas faux. Sur les chaines autres que Foxnews, les fonctionnaires fédéraux criant misère se sont succédés à jet continu. Parmi les fonctionnaires fédéraux concernés il y avait en outre les aiguilleurs du ciel. Nombre d’entre eux ne venant plus au travail, les risques pour la sécurité aérienne s’accentuaient. Des sénateurs républicains ont commencé à glisser vers les Démocrates et à voter avec ces derniers. Le travail de sape des médias commençant à porter ses fruits, les sondages devenaient mauvais pour Trump. Trump a choisi la moins pire des solutions en pareil contexte. Les Démocrates ont fini par jouer à la roulette russe plutôt qu’au bras de fer et ont donc délibérément poussé les fonctionnaires fédéraux vers les difficultés en les prenant cyniquement en otage et en comptant sur les grands médias pour faire le reste. Ils ont exercé un chantage à la sécurité aérienne. Ils ont obtenu une victoire provisoire en adaptant un comportement extrémiste, totalement déraisonnable et dangereux. Ils ont remporté une bataille tout en montrant, pour qui sait voir, qu’ils sont extrémistes, déraisonnables et dangereux. Trump n’a pour autant pas perdu la guerre et n’a pas cédé, non : le shutdown n’est arrêté que pour trois semaines. Si dans trois semaines, aucun accord n’est trouvé avec les Démocrates, leshutdown peut reprendre. Dès lors qu’il y a peu de chances qu’un accord soit trouvé, Trump dira sans doute que le mur relève de l’urgence nationale et décidera de le faire construire par l’armée. Les Démocrates ne pourront dès lors pas s’opposer à la construction. Trump les mettra en tort dans le discours sur l’état de l’Union, qui ne se tiendra pas le 29 janvier mais ne pourra pas être longtemps différé. Si des sondages commençaient à reprocher le shutdown à Trump, d’autres sondages montrent qu’une légère majorité d’Américains sont désormais favorables à la construction du mur, ce qui est un point positif. Il reste néanmoins deux signes inquiétants : des Républicains peuvent faire défection, et le travail de sape des médias peut porter ses fruits. Que les Démocrates soient prêts à jouer à la roulette russe avec la vie de leurs concitoyens sans en subir de grandes conséquences dans l’opinion est un autre signe inquiétant.
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- Les actions du grand inquisiteur Robert Mueller se poursuivent. Toujours sur le même mode et dans la même direction. Robert Mueller vient d’utiliser vis-à-vis d’un ami de longue date de Trump, Roger Stone, des méthodes staliniennes (méthodes qu’il a déjà utilisées vis-à-vis de personnes dont il a brisé la vie : le Général Michael Flynn, Paul Manafort, Jerome Corsi). Le fait que Jerome Corsi ait déposé plainte et dévoilé ce qu’il a subi dans un livre n’a pas arrêté Robert Mueller, qui est déchainé et prêt à tout. Roger Stone a été arrêté à son domicile par 29 agents fédéraux armés de fusils d’assaut, venus à bord de 17 voitures, sirènes hurlantes. CNN avait été prévenue avant l’avocat de Roger Stone et avait posté ses cameras pour tout filmer en direct. Roger Stone n’est pas un parrain de la mafia, mais un commentateur politique sexagénaire qui n’a aucune arme chez lui. Ce que Mueller lui reproche relève sinistrement du déjà vu : mensonge, ce à quoi s’ajoute pression sur témoin. Il se serait contredit entre une déposition faite devant le Congrès et une autre faite devant les agents de Mueller. Un témoin l’accuserait de pressions : c’est la parole de ce témoin contre celle de Roger Stone. Des personnes qu’il ne connait pas l’accuseraient en outre, sans preuve, d’avoir voulu contacter Wikileaks et de ne pas l’avoir dit aux chiens enragés de Mueller. Wikileaks serait censé avoir eu accès aux données du serveur internet du parti Démocrate par le biais de pirates informatiques russes, ce qui n’est pas prouvé et se trouve affirmé par une entreprise privée censée avoir analysé le piratage du serveur en question. Le parti Démocrate a refusé l’accès à son serveur internet à des enquêteurs fédéraux, qui n’ont pas insisté (c’était le temps de James Comey au FBI), et a dit que l’analyse serait effectuée par une entreprise choisie par les dirigeants du parti Démocrate. L’entreprise en question, Crowdstrike est dirigée par un certain Dmitri Alperovitch, membre d’une structure, l’Atlantic Council, financée largement par George Soros, qui est également le principal financier de Crowdstrike. Ceux qui penseraient qu’il n’y a rien de trouble là sont bien davantage que naïfs. Les “délits” reproches à Roger Stone sont mineurs et relèvent du coup monté totalitaire (comme disait Beria, trouvez-moi un innocent à incriminer, j’inventerai le crime requis). Ils viennent directement de la façon dont Mueller mène son enquête, et sans cette enquête, fondée sur un dossier totalement frelaté (le dossier Steele fabriqué pour Hillary Clinton), Roger Stone ne serait pas inquiété pour quoi que ce soit car tout ce qu’on lui reproche découle de l’enquête elle-même frelatée de Mueller. Strictement tout. Et j’insiste : strictement rien ne prouve le moindre contact entre Roger Stone et Wikileaks. Strictement rien ne prouve que Wikileaks ait reçu quoi que ce soit de pirates russes. Les accusations contre des pirates russes viennent de Crowdstrike, et uniquement de Crowdstrike. Si le parti Démocrate était sûr de son fait, des enquêteurs autres que Crowdstrike auraient pu enquêter. Ni Trump ni la campagne de Trump en 2016 ne sont, en tout cas, concernés en quoi que ce soit. Roger Stone s’est apparemment vu proposer d’accuser Trump de quelque chose, en échange de quoi aucune charge n’aurait été retenue contre lui. C’est ce qui est arrivé déjà à Jerome Corsi. Il est absolument scandaleux que ce genre de pratique puisse exister aux Etats-Unis. C’est d’autant plus scandaleux que des charges bien plus graves devraient peser sur Hillary Clinton et une dizaine de crapules Démocrates (James Comey, Peter Strzok, Bruce Ohr, Huma Abedin, James Clapper, John Brennan, Susan Rice, Samantha Power, Sally Yates, Andrez McCabe) qui ne sont pas du tout inquiétées jusqu’à présent. Trump a légalement le pouvoir de révoquer Mueller, mais tant que Rod Rosenstein est en place, cela signifierait qu’un autre grand inquisiteur serait nommé par Rosenstein dans un contexte de scandale médiatique. C’était déjà le cas avant que les Démocrates aient la majorité à la Chambre, c’est le cas plus encore aujourd’hui. Trump pourrait révoquer Rosenstein, mais il sait que les grands médias diraient aussitôt que c’est un signe de sa culpabilité, qu’ils ont décrétée d’avance. Il compte sur le Ministre de la justice qu’il a nommé en remplacement de Jeff Sessions, William Barr qui aura lui-même le pouvoir de révoquer Mueller mais ne le fera pas, pour les mêmes raisons que celles qui font que Trump n’a pas révoqué Rosenstein. Barr pourra révoquer Rosenstein, qui va sans doute partir bientôt. Nul ne sait quand Mueller rendra son rapport. Ce qu’on sait est que le rapport ne pourra inclure aucune accusation contre Trump (car, il faut le souligner une fois de plus, Trump est innocent de ce dont on l’accuse), mais sera sans aucun doute empli d’allusions perfides et staliniennes qui s’étaleront dans les grands médias. Ce qu’on sait est que les Démocrates du Congrès utiliseront le rapport dans le cadre de la procédure d’empêchement qu’ils lanceront vraisemblablement contre Trump, qui échouera car ils n’obtiendront pas une majorité des deux-tiers au Sénat, requise pour que l’empêchement soit adopté. Ils savent que la procédure échouera, mais ils connaissent le vieil adage qui dit “calomniez, il en restera quelque chose”, et ce qu’ils veulent est harceler Trump, le trainer rageusement dans la boue aux fins que ses électeurs se détachent de lui et qu’il perde en 2020. Les grands médias américains et mondiaux préparent déjà leurs articles. Les grands médias américains peuvent ainsi passer sous silence de manière quasiment totale tout ce que Trump a accompli, et continuer à ne rien dire des crimes de Hillary Clinton et d’une dizaine de crapules Démocrates (et, faut-il l’ajouter, de ceux d’Obama).
Ce que quasiment nul ne dit et que je dois redire est que non seulement Trump a accompli ce qu’il a accompli jusqu’à présent, avec une force et une opiniâtreté hors du commun et qu’il doit résister à une nauséabonde galaxie d’ennemis délétères, mais que ce qui est en jeu est bien davantage que sa présidence. Les grands médias américains ont totalement renoncé à donner de l’information et sont un danger absolu pour la démocratie. Le changement de la population américaine est très préoccupant et les tendances lourdes à l’œuvre devraient être stoppées, si c’est encore possible, avant que cela devienne tragique, car cela peut devenir tragique : vivant aux Etats-Unis à proximité de la Californie, je vois ce qu’est devenue la Californie, qui est dans un état de destruction avancé. L’establishment républicain joue toujours la politique du pire, par myopie et pusillanimité. Les “conservateurs” anti-Trump sont gravement irresponsables, pour ne pas dire davantage. Le parti Démocrate est devenu un parti léniniste à pratiques staliniennes, sans scrupules ni éthique, ouvert à l’antisémitisme, à l’islamisme et à l’islamo-gauchisme, essentiellement totalitaire. Trump n’a pas réussi pour l’heure à vraiment nettoyer le marécage et celui-ci est une horreur digne d’un film d’épouvante. Si les Démocrates devaient gagner la présidence en 2020, c’en serait vraisemblablement fini des Etats-Unis tels qu’ils ont été depuis le temps des pères fondateurs.
Je continue à penser que Trump l’emportera, mais l’éventuelle victoire d’un ou d’une Démocrate issu de la monstrueuse parade des candidats déclarés aux élections primaires serait un cataclysme que je n’ose imaginer.
C’est parce que Trump est là et incarne ce qu’il incarne qu’Israël peut pleinement résister, que l’Iran des mollahs recule, que la Chine et la Russie sont endiguées, qu’en Europe, Orban, Salvini et leurs semblables sont soutenus, qu’en Amérique latine une alliance peut se former autour de Jair Bolsonaro face à Maduro et aux infiltrations islamo-terroristes que ce dernier facilite. Une Amérique régie par les Démocrates serait aisée à imaginer : elle reprendrait le fil sale des années Obama et ressemblerait vite à la Californie d’aujourd’hui. Une horreur. Un monde où l’Amérique serait régie par les Démocrates serait le prolongement du monde laissé par Obama, et serait peu à peu sous la coupe des dirigeants néo-communistes chinois, des mollahs iraniens et d’autres personnages ignobles de ce genre. Qui pourrait avoir envie de vivre dans un tel monde. Qui ? Je le demande. Une ombre totalitaire plane sur les Etats-Unis. Si elle se mettait à peser plus lourd, une ombre totalitaire viendrait peser sur le monde. Qui veut que l’ombre totalitaire qui pèse sur les Etats Unis se fasse plus lourde ? Qui ?
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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