mercredi 18 octobre 2017

Discours de Geert Wilders à Berlin, sur l’islam et l’Union Européenne (2013)

Voici reproduit intégralement, pour les lecteurs de dreuz.info, le discours magistral de M. Geert Wilders, prononcé à Berlin le 3 Septembre 2011. Il parle aux Allemands, mais chaque mot s’adresse aux Français et à l’ensemble des Européens de 2013. (traduction jdlmk)

   « Merci de m’avoir invité à Berlin. C’est un honneur d’être ici dans cette belle ville de Berlin. Lorsque je suis venu ici l’année dernière, j’ai souligné l’importance de l’Allemagne pour nous tous. Une Allemagne en bonne santé démocratique et sûre d’elle, nous bénéficie à tous.

   Bien des choses se sont passées depuis ma dernière visite.

   Aux Pays-Bas, nous avons pu réaliser beaucoup de choses étonnantes. Nous avons commencé et réussi à faire reculer le processus d’islamisation des Pays-Bas.

   Nous l’avons fait de manière pacifique et par le biais du processus démocratique.


   Récemment, un psychopathe dérangé, narcissique, a commis en Norvège un crime horrible, abattant froidement près de quatre-vingt concitoyens innocents. L’assassin a prétendu être un citoyen inquiet. Il a déclaré qu’il avait commis cette atrocité, du fait « qu’il est inutile de participer au processus démocratique. »

   Mais il a tort !

   Le meurtrier de masse d’Oslo a assassiné et mutilé, et il a justifié son crime odieux en niant, je cite : « que modifier le système démocratique est loin d’être possible » – Fin de citation.

   Mais il a tort !

   Le meurtrier d’Oslo prétend faussement être des nôtres. Mais il n’est pas l’un d’entre nous. Nous avons horreur de la violence. Nous sommes démocrates. Nous croyons aux solutions pacifiques.

   La raison pour laquelle nous rejetons l’islam, c’est justement à cause de sa nature violente.

   Nous croyons à la démocratie. Nous nous battons avec la force de notre conviction, mais nous n’avons jamais utilisé la violence. Notre engagement pour la vérité, la dignité humaine et une défense juste et honorable de l’Occident ne nous permet pas d’utiliser la violence, ni de tomber dans le cynisme et le désespoir.

   Nous chérissons la tradition d’Alexander Soljenitsyne, Jelena Bonner, Lech Walesa et Ronald Reagan. Ces héros ont vaincu une idéologie totalitaire par la puissance de leur conviction et sans tirer un seul coup de fusil. Tout comme l’ex-musulman et critique de l’Islam, Ali Sina, l’a dit dans sa réaction à l’atrocité d’Oslo : « Nous ne levons pas l’épée contre les ténèbres ; nous allumons une lumière. »

   Il en est de même. Nous avons allumé la lumière de la vérité. Et la vérité nous rendra libre.

   La vérité c’est que l’islam peut être combattu avec succès par des moyens démocratiques.

   Nous le faisons dans les Pays-Bas. Vous pouvez le faire aussi en Allemagne.

   Permettez-moi de vous dire ce que nous avons réalisés aux Pays-Bas, depuis ma dernière visite à Berlin, il y a moins d’un an. Cela va vous encourager. Ce qui peut être fait aux Pays-Bas peut également être fait en Allemagne.

   Mon parti, le Parti pour la Liberté, a 24 sièges sur les 150 sièges du parlement, et soutient un gouvernement minoritaire formé de libéraux et démocrates-chrétiens. Nous faisons cela en échange de mesures de restrictions de l’immigration, faire baisser la criminalité, contrecarrer le relativisme culturel, et restaurer nos libertés traditionnelles occidentales, telles que la liberté d’expression.

   Le Parti pour la Liberté occupe cette position depuis moins d’un an, mais nous obtenons de grandes choses. Nous avons obtenu que les Pays-Bas fassent bientôt interdire la burka islamique couvrant le visage, et le niqab.

   Nous allons restreindre l’immigration en provenance des pays non Occidentaux de 50 %, dans les quatre prochaines années ! Nous allons révoquer la nationalité néerlandaise des criminels récidivistes qui ont la double nationalité et qui commettent des crimes graves !

   Le Parti pour la liberté est porteur d’un message d’espoir, aux Pays-Bas.

   Les nouvelles politiques feront plus de demandes aux immigrants. Dorénavant, l’intégration ne sera plus adaptée aux différents groupes. Il y aura une approche plus sévère envers les immigrants qui désobéissent aux lois. Ceux qui diminuent leurs possibilités d’obtenir un emploi à cause de la façon dont ils s’habillent, verront leur accès aux prestations sociales diminuées.

   Nous avons également obtenu que les activités anti-israéliennes ne soient plus financées par des impôts Néerlandais. Les soi-disant Organisations d’Aide Humanitaire qui soutiennent directement ou indirectement les boycotts anti-Israéliens, les désinvestissements et sanctions, et qui nient le droit d’Israël à exister ne recevront plus de financement gouvernemental.

   Le gouvernement néerlandais va boycotter l’Assemblée des Nations Unies Durban III contre la discrimination raciale, car elle a été transformée en un tribunal d’accusations contre Israël. Le gouvernement va renforcer nos relations politiques et économiques avec Israël. Investissement plutôt que désinvestissement sera notre politique envers Israël.

   Nous sommes avec Israël. Nous aimons Israël.

   Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient. Israël fait partie de notre civilisation.

   Mes amis, ce que le Parti pour la Liberté a obtenu, démontre que cela peut être fait. Pour emprunter une expression du président Obama : Oui, nous pouvons !

   Nous pouvons arrêter l’islamisation de nos sociétés.

   L’exemple Néerlandais démontre que nous pouvons gagner. David peut vaincre Goliath.

   En Juillet dernier, le gouvernement Néerlandais a même fait quelque chose qu’aucune autre nation n’a osé faire auparavant. Il s’est prononcé fermement contre l’Organisation de Coopération islamique.

   L’OCI est une organisation internationale de 57 pays islamiques, la plupart d’entre eux sont des tyrannies barbares. Cette OCI constitue le plus grand bloc de vote des Nations Unies. Il a critiqué le fait que les juges néerlandais m’aient acquitté de toutes les accusations d’insulte et incitation à la haine et à la discrimination. Mais le gouvernement Hollandais a fait comprendre à l’OCI que la Liberté d’Expression ne sera pas muselés dans les Pays-Bas.

   Il a dit à l’OCI, très directement : « Le gouvernement Néerlandais se dissocie totalement de la demande de réduire au silence un politicien. » – Fin de citation.

   Nous ne nous soumettrons JAMAIS à l’OCI des tyrans islamiques !

   Comme vous le savez probablement, pendant presque deux ans, j’ai subi la dure épreuve d’être considéré suspect dans une affaire pénale. J’ai été confronté devant le Tribunal d’Amsterdam sous l’accusation de crimes haineux. En Juin dernier, cette farce judiciaire s’est terminée par un acquittement complet.

   Grâce à mon acquittement, le peuple néerlandais a appris que le débat politique n’a pas été étouffé dans leur pays.

   Mon acquittement a été une victoire pour la Liberté d’Expression.

   Le peuple Néerlandais a également appris qu’il est autorisé à parler de façon critique sur l’islam.

   Il a appris que la résistance contre l’islamisation n’est pas un crime.

   Il a appris qu’il y a un espoir, et que la libération est proche.

   Mon acquittement marque le tournant du raz-de-marée. Non seulement aux Pays-Bas, mais dans l’ensemble de l’Europe. C’est la première brèche de la digue. Nous avons commencé l’opération de retour en arrière. Nous avons envoyé un message aux idéologues de l’islam : Ne marchez pas sur nous !

   Mon acquittement a une signification qui dépasse de loin les Pays-Bas. Il a un sens pour l’ensemble de l’Europe et le monde libre.

   Mon acquittement marque la fin d’une évolution où nos libertés civiles, en Europe, sont constamment restreintes afin de ne pas offenser l’islam et la colère des fanatiques islamiques.

   Mon acquittement rend légitime la critique de l’islam. Elle le fait aussi en Allemagne et partout ailleurs.

   En effet, pourquoi vous, Allemands, ne devriez-vous pas jouir des mêmes droits que les Hollandais ?

   Si la résistance pacifique et démocratique à l’islamisation n’est pas un crime dans les Pays-Bas, elle ne devrait pas l’être en Allemagne non plus.

   Donc, voici mon message pour vous : Continuez votre combat pour la liberté, et pour la liberté d’expression ! Ne laissez pas vos politiciens et les juges vous accorder moins de droits que les Hollandais !

   Ne vous laissez pas intimider par les opposants islamiques ou de gauche qui crient et hurlent.

   Ne vous laissez pas intimider par les médias qui prétendent qu’un meurtrier qui a perdu sa foi dans le processus démocratique a été influencé d’une quelconque façon par nous.

   Mes amis, quand je suis venu vous rendre visite l’année dernière, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pas pu imaginer que nous aurions été en mesure d’influencer les politiques gouvernementales de la façon dont nous l’avons fait.

   C’est pourquoi je vous dis :

   Ne cédez jamais aux tyrans ! N’abandonnez jamais l’espoir. Jamais de désespoir ! Vous pouvez toujours renverser la tendance ! On peut toujours renverser la marée !

   C’est vrai : l’Allemagne a eu moins de chance que les Pays-Bas. Lorsque je suis venu ici l’année dernière, Tilo Sarrazin venait de publier son livre « Deutschland schafft sich ab ». Le livre de Sarrazin a été un best-seller. Il a touché le nerf. Il s’est vendu à plus d’un million et demi d’exemplaires. Cela démontre que la société allemande est mûre pour le changement. Mais politiquement, le livre de Sarrazin n’a encore rien changé.

   Au contraire, l’élite politique Allemande a augmenté la vitesse de l’islamisation en Allemagne.
   Mr. Wulff, Bundespresident a dit: « l’islam fait partie de l’Allemagne ».

   La Chancelière Angela Merkel a déclaré que le multiculturalisme est un échec absolu, mais elle continue à défendre l’entrée de la Turquie dans l’UE. La propagation de l’Islam se poursuit sans relâche dans les salles de classe allemandes, dans les rues d’Allemagne, à travers la construction de nouvelles mosquées, etc, etc.

   Votre situation a empiré parce que vous n’avez – pas encore – un parti avec un soutien électoral suffisant pour influencer la politique allemande pour le mieux. L’Allemagne a besoin d’un parti de droite qui ne soit pas contaminé par des liens avec les néo-nazis et par l’anti-sémitisme, qui soit décent, respectable, mais ferme.

   René Stadtkewitz travaille très dur pour faire de « Die Freiheit » un parti aussi valable que le Parti pour la liberté des Pays-Bas. René, nous sommes là pour vous aider ! Parce que l’Allemagne mérite mieux que ce qu’elle reçoit aujourd’hui.

   Mes amis, votre pays est la colonne vertébrale politique de l’Europe.

   L’Allemagne est le pays le plus peuplé d’Europe. L’Allemagne est le moteur économique de l’Europe. Si l’Allemagne est malade, nous sommes tous malades.

   L’année dernière, j’ai insisté : Arrêtez d’avoir honte de l’Allemagne. Il est injuste de réduire le patriotisme allemand au national-socialisme, tout comme il est injuste de réduire la Russie au stalinisme. Soyez fiers de votre pays.

   C’est seulement si les Allemands sont fiers de l’Allemagne qu’ils seront prêts à se lever et défendre l’Allemagne, tout comme le Parti pour la liberté aux Pays-Bas le fait pour les Pays Bas.

   Nous devons tous nous lever pour la survie de nos Etats-nations, car notre nation, nos états-nations, incarnent les libertés démocratiques dont nous jouissons.

   Sans l’État-Nation, on ne peut avoir une réelle liberté politique nationale. C’est pourquoi nous devons être de bons patriotes. Le patriotisme est souvent stigmatisé et amalgamé avec le fascisme. Mais le patriotisme n’est pas le fascisme. Au contraire. Tout démocrate, défenseur de la liberté doit, par définition, être un patriote. Une âme a besoin d’un corps. L’esprit de liberté politique ne peut s’épanouir en dehors du corps de l’État-Nation. L’État-Nation est le corps politique dans lequel nous vivons. C’est pourquoi nous devons préserver et chérir l’État-nation. Afin que nous puissions préserver la liberté et la démocratie dont nous jouissons pour nos enfants.

   Sans l’Etat-Nation, sans l’auto-gouvernance, sans auto-détermination, il ne peut y avoir de sécurité pour un peuple, ni la préservation de son identité. Ce fut la vision qui a conduit les Sionistes pour rétablir l’Etat d’Israël. Théodore Herzl a dit qu’il devait y avoir un Etat juif parce que, je cite : « Ce que nous voulons, c’est une nouvelle floraison de l’esprit juif »

   Chers amis, nous avons urgemment besoin d’une nouvelle floraison de l’esprit allemand.

   Pendant des décennies, les Allemands ont eu honte d’eux-mêmes. Ils ont préféré être des Européens plutôt que des Allemands. Et ils ont payé un lourd tribut pour cela. Nous avons tous payé un lourd tribut pour cela.

   L’Europe n’est pas une nation, c’est un groupe de nations.

   La force de l’Europe est sa diversité. Nous sommes une seule famille, mais nous vivons dans différents organes. Nos cultures sont les branches d’une culture commune judéo-chrétienne et humaniste, mais nous avons différentes identités culturelles nationales. C’est ainsi.

   L’uniformité est une caractéristique de l’Islam, mais pas de l’Europe.

   L’islam a éradiqué les identités nationales des peuples conquis.

   L’identité copte d’Egypte, l’identité indienne du Pakistan, l’identité assyrienne d’Irak, l’identité perse de l’Iran, ils ont tous été effacés, écrasés ou discriminés jusqu’à ce jour.

   L’Islam veut que toutes les nations soient remplacées par la Oumma, l’identité commune de la Nation de l’Islam à laquelle tous doivent être soumis et dans laquelle toutes les identités nationales doivent disparaître.

   L’Islam a essayé de conquérir l’Europe, mais n’a jamais réussi jusqu’ici.

   C’est pourquoi nous, les Européens avons été capables de développer nos différentes identités comme des États-nations. Si nous voulons conserver ces identités, nous devons nous tenir ensemble contre les forces qui menacent nos identités. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à deux forces dangereuses : l’islamisation et l’européanisation.

   Lorsque je suis venu ici l’année dernière, j’ai parlé longuement de la menace de l’Islam. Aujourd’hui, je tiens à attirer votre attention sur la menace de l’européanisation. Par européanisation, je veux dire l’idéologie qui postule que nos États-nations souverains doivent se submerger dans un Super État pan-européen.

   Les premiers fondateurs de l’Union Européenne ont estimé que, afin d’éviter une guerre future en Europe, les nations d’Europe, et en particulier l’Allemagne, ont dû être encapsulés dans ce que le Traité de Rome a appelé « une union sans cesse plus étroite entre les peuples d’Europe. »

   Robert Schuman a dit que les objectif de l’UE étaient, je cite : « que faire la guerre soit non seulement impensable, mais matériellement impossible » – fin de citation.

   Les Eurocrates pensent que les Etats-Nations en général – et en particulier l’Allemagne, plus grand Etat-nation d’Europe – furent le problème. Ils ont tort. La vraie cause de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été l’État-Nation allemand – ce fut le Totalitarisme nazi.

   Il n’y avait rien de mal avec l’Allemagne. La cause de la guerre fût l’idéologie nazie. Le remède contre le totalitarisme n’est pas la construction d’un super-État. Le remède est l’introduction de formes de démocratie plus directe au niveau le plus bas possible. Au lieu de priver l’Allemagne et les autres Etats-nations de leur souveraineté, les dirigeants d’après-guerre auraient dû introduire le système suisse dans nos pays. Les petites unités devraient avoir un grand degré de souveraineté locale. Le citoyen doit avoir son mot à dire de manière démocratique directe sur son propre destin et celui de sa communauté.

   Au lieu de cela, les peuples d’Europe ont été dépossédés de leur souveraineté, celle-ci a été transférée à la lointaine Bruxelles. Les décisions sont maintenant prises à huis clos par des bureaucrates non élus. Ce n’est pas le genre de gouvernement que nous voulons !

   Nous voulons moins de bureaucratie ! Nous voulons plus de démocratie !

   Nous voulons moins d’Europe ! Nous voulons conserver notre souveraineté. Nous voulons faire les règles dans notre maison ! Nous voulons rester indépendants et libres ! Nous voulons être les maîtres chez nous !

   (note de Dreuz.info : ce discours est très long. Internet ne favorise pas les textes très longs. Ce texte est, cependant, d’une très grande importance. Il parle des valeurs que nous défendons, raison pour laquelle nous avons décidé de le publier intégralement, et non sous la forme d’extraits.)

   En décembre 1991, le traité de Maastricht a demandé la création d’une monnaie européenne unique. Le florin Néerlandais et le Deutsche mark ont été sacrifiés sur l’autel de l’unification Européenne. Helmut Kohl, a vendu ce projet au peuple allemand comme, je cite : « une question de guerre ou de paix » – Fin de citation.

   L’Euro a été présenté comme « un ange de paix » que les Allemands devaient parrainer en abandonnant le mark. Au cours des six dernières décennies, les politiciens Allemands ont dit aux Allemands que l’Etat-Nation – et en particulier l’Allemagne – était si dangereux qu’il devait être émasculé. Les Allemands devaient devenir Européens plutôt qu’Allemands. Pour réaliser ce projet politique, la souveraineté nationale et monétaire a été abandonnée. Les intérêts économiques et nationaux ont été sacrifiés sur l’autel politique de la soi-disant européanisation.

   Tous les pays qui ont rejoint l’Euro ont perdu le pouvoir d’ajuster leur monnaie à leurs propres besoins économiques. Par conséquent, ils en ont tous souffert. La monnaie de certains pays étant sous-évaluée, la monnaie d’autres étant surévaluée, ils ont tous dû partager l’exercice de la charge d’autres pays, même si ces derniers souffrent de politiques auto-infligées de corruption ou de fraude. Le système monétaire européen a permis à certains pays d’obtenir un tour gratuit au détriment des autres, tandis que ceux qui trichent sont dans une position de chantage envers ceux qui ont à payer la facture. Cette farce doit cesser !

   Le système monétaire européen est profondément vicié. Il est aussi immoral. Comme Théodore Herzl a dit : « Le caractère d’un peuple peut être ruiné par la charité ». Ceci s’applique pour les personnes qui reçoivent la charité, mais aussi pour ceux qui la font. La soi-disant solidarité paneuropéenne est littéralement en train de nous ruiner ! L’Allemagne a assez payé pour l’Europe !

   La même chose s’applique pour les Pays-Bas. Nos citoyens n’ont pas à payer les dettes des autres !

   Mes amis, votre parti, Die Freiheit, incarne le meilleur espoir pour l’Allemagne. Parce que votre parti est le seul parti en Allemagne qui a le courage d’affirmer haut et fort que les pays qui ne peuvent pas payer leurs dettes devraient quitter l’Euro. Je suis entièrement d’accord.

   Mes amis, le temps est compté. Nous devons agir pour le bien de la démocratie et la prospérité future de nos enfants.

   L’ancien dissident soviétique Vladimir Bukovsky a averti que, plutôt que de prévenir la guerre, le projet européen rend les conflits plus probables. Il établit un parallèle entre l’UE et l’ancienne Union soviétique, qui avait également supprimé les sentiments d’unité nationale. Quand la réalité économique a vaincu le projet politique Soviétique, les sentiments refoulés de l’identité nationale ont rebondi avec vengeance et détruit l’Union. Bukovsky craint que si nous n’arrêtons pas le monstre-Europe de s’étendre, la même chose pourrait se produire en Europe.

   Les leaders européens déclarent que la seule façon de résoudre la crise actuelle est par une gouvernance plus européenne. Ils préconisent davantage de pouvoirs pour Bruxelles. Ils ont tort. Davantage d’Europe ne fera qu’aggraver les choses. Nous devons nous opposer à leur tentative de centralisation.

   Nous ne voulons pas plus d’Europe ! L’UE manque de démocratie, de responsabilisation et de transparence. C’est pourquoi nous la rejetons. Nous voulons moins d’Europe ! Espérons que mercredi prochain, la Cour constitutionnelle allemande protègera la souveraineté nationale.

   En tant que législateur national aux Pays-Bas, je fais l’expérience jour après jour à quel point nous avons si peu à dire sur notre propre destin.

   Nous sommes censés approuver des lois qui ont été faites par le Conseil des ministres européens. Les 27 commissaires de l’UE convoquent leurs collègues à huis clos. Ils négocient en secret et ensuite émergent pour annoncer leur accord et le présenter. Voilà comment fonctionne le système.

   Récemment, votre chancelière, Madame Merkel, s’est rendue à Paris avec le président Sarkozy, et elle a annoncé des plans pour un gouvernement économique de la zone euro.

   Nous nous opposons à cela. Nous voulons que nos parlements nationaux décident de nos politiques économiques. Nous ne voulons pas dépenser l’argent des contribuables pour des pays de la zone, comme la Grèce.

   Que ceux qui nous ont trompés, qui ont mal géré leur économie ou qui ont bêtement vécu au-delà de leurs moyens, se prennent en charge eux-mêmes.

   Par ailleurs, les traités de l’UE interdisent les renflouements.

   Le Parti pour la liberté s’oppose à tout renflouement. Le gouvernement minoritaire hollandais ne pourra jamais compter sur notre soutien à cet égard. Aujourd’hui, ces politiques euro-obtuses sont soutenues par les partis de gauche europhiles. Je le répète : Nous ne pourrons jamais appuyer l’approbation du gouvernement Néerlandais sur les sauvetages, même pas si le gouvernement perd le soutien de la gauche.

   Nous avons voté, et nous allons voter, contre tout plan pour renflouer d’autres pays.

   Les pays souverains doivent se charger de leurs propres besoins. C’est cela la souveraineté : la liberté et la capacité de se prendre en charge soi-même.

   Nos peuples acceptent mal le fait d’avoir à payer pour les autres.

   Nos peuples acceptent mal l’aliénation permanente du pouvoir de leurs Etats-nations. Ils se soucient de leur nation, parce qu’ils se soucient de la démocratie, de la liberté et du bien-être de leurs enfants. Ils voient leurs droits démocratiques et leurs anciennes libertés symbolisées dans leur drapeau national.

   Mais il y a pire.

   L’identité nationale rattache aussi un individu à un héritage, une tradition, une loyauté et une culture. L’identité nationale est aussi une identité inclusive : elle considère que chacun est égal, quelle que soit sa religion ou sa race, et est prêt à s’assimiler à une nation en partageant le sort et l’avenir d’un peuple.

   Mes amis, nous devons redonner le pouvoir politique à l’État-nation, au nom de la démocratie, au nom de la liberté, au nom de la dignité humaine. En défendant les États-nations, nous défendons notre propre identité. En défendant notre identité, nous défendons nos libertés. En défendant notre liberté, nous défendons notre dignité.

   Je vous exhorte : Levez-vous pour l’État-nation. Soyez fiers de votre pays !

   Dans son discours d’adieu, le président Américain Ronald Reagan a dit que la chose dont il était le plus fier dans sa présidence avait été, je cite, « la résurgence de la fierté nationale que j’ai appelé « le nouveau patriotisme » – fin de citation.

   L’Europe a besoin de nouveaux patriotismes. L’Europe a besoin de dizaines de nouveaux patriotismes. Nous avons besoin de vrais Finlandais, de vrais Danois, de vrais Français, de vrais Irlandais, de vrais Hollandais, et, mes amis, nous avons besoin de vrais Allemands.

   Reagan a dit que nous devions apprendre à nos enfants ce qu’est notre pays, et ce qu’il représente dans la longue histoire du monde. Il a dit que les Américains ont besoin, je cite : « d’amour de la patrie et une appréciation de ses institutions ».

   Les mots de Reagan s’appliquent aussi à nous, Européens. Nous avons besoin d’un regain de fierté nationale, un amour de la patrie et de nos institutions. Nos parlements nationaux sont nos institutions démocratiques. Nous devons les défendre.

   Mesdames et Messieurs, chers amis, j’en ai dit assez. Il est temps d’agir. Nous devons faire vite. Le temps est compté pour l’Allemagne, les Pays-Bas et pour toutes les autres grandes nations de l’Europe. Comme Ronald Reagan a déclaré : « Nous devons agir aujourd’hui pour préserver demain ».

   Voici un bref résumé de cinq choses que nous devons faire afin de préserver nos libertés :

   - Premièrement, nous devons défendre la liberté d’expression. C’est la plus importante de nos libertés.

   - Deuxièmement, nous devons mettre fin au relativisme culturel. Notre culture occidentale est de loin meilleure que les autres cultures.

   - Troisièmement, nous devons arrêter l’islamisation. Plus d’Islam signifie moins de liberté. Il y a déjà assez d’islam en Europe. Les immigrants doivent s’assimiler et s’adapter à nos valeurs.

   - Quatrièmement, nous devons restaurer le droit de décider de notre propre argent. Nous ne devrions pas payer les dettes des autres. La survie de l’euro ne doit pas être utilisée comme une excuse pour récompenser les pays qui ont montré qu’ils ne valaient pas d’appartenir à la zone euro.

   - Cinquièmement, nous devons restaurer la suprématie et la souveraineté de l’État-Nation. Nos Nations sont l’héritage que nos pères nous ont accordé et que nous voulons accorder à nos enfants.
   Nous sommes les hommes et les femmes libres de l’Occident.

   Nous sommes les vrais hommes et femmes de l’Occident.

   Nous ne représentons pas un Super-État.

   Nous sommes pour notre propre pays.

   Vous vous êtes pour l’Allemagne. Je suis pour les Pays-Bas.

   D’autres défendent la Suisse, le Danemark, la Finlande, la France, l’Espagne et toutes ces autres belles nations éprises de liberté de l’Europe.

   Ensemble, nous représentons les nations d’Europe. Ensemble, nous nous situons.

   Nous allons rester fermes.

   Nous survivrons.

   Nous allons défendre nos libertés.

   Nous allons rester libres.

   Merci beaucoup. »
  
   Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien ci-dessous :

   Traduction française jdlmk pour Dreuz.info © www.Dreuz.info

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