samedi 19 janvier 2019

RN, DLF, UPR partis traîtres ?

Le seul parti d'opposition encore un minimum crédible avec DLF et UPR. Est-il fiable ? solide ?
Saura-t-il faire mieux que les partis européistes et immigrationnistes qui ont détruit la France PS-LR et leurs satellites (PC, Verts, Centre-gauche, centre-droit) ? Ce sera difficile de faire pire, mais bon, il vaut mieux partir des faits connus que de ses présupposés.

Au Parlement européen, les dîners de luxe du FN fâchent son allié néerlandais
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/05/31/au-parlement-europeen-le-champagne-et-les-diners-de-luxe-du-fn-fachent-son-allie-neerlandais_5307299_3214.html

Le Rassemblement national abandonne définitivement la sortie de l'euro
http://www.lefigaro.fr/politique/2019/01/16/01002-20190116ARTFIG00326-le-rn-abandonne-la-sortie-de-l-euro.php

Nathalie Loiseau : «Madame Le Pen, vous n’arrivez pas, vous sortez!»

Laurent Wauquiez
Une bonne leçon à méditer pour ceux, Rassemblement national, Debout la France et France Insoumise, qui militent, plus ou moins masqués, pour la sortie de l’Europe et de l’euro. #Brexit

Anne-Sophie Frigout@asfrigout
Plus Anne-Sophie Frigout a retweeté Laurent Wauquiez
En parlant de leçon : 0/20 pour Monsieur Wauquiez, qui a mal lu le programme de @DLF_Officiel. Nous voulons renégocier les traités pour avoir une autre Europe, pas sortir de l’UE.
Tentative minable de décrédibiliser ses camarades avec qui il partage pourtant beaucoup d’idées !






















































































Au Parlement européen, les dîners de luxe du FN fâchent son allié néerlandais
Le coprésident du groupe Europe, nation et liberté s’est dit « offusqué » des pratiques d’« enrichissement de la part de la délégation française ».

Par Jean-Baptiste Chastand et Jean-Pierre Stroobants Publié le 31 mai 2018 à 06h34 - Mis à jour le 31 mai 2018 à 09h53

Temps de Lecture 2 min.

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 La présidente du FN, Marine Le Pen, et le secrétaire général du parti, Nicolas Bay, au Parlement européen de Strasbourg, le 5 avril 2017.
La présidente du FN, Marine Le Pen, et le secrétaire général du parti, Nicolas Bay, au Parlement européen de Strasbourg, le 5 avril 2017. SEBASTIEN BOZON / AFP
Le Front national a décidément un problème avec les fonds européens. Après le scandale des assistants fictifs, ce sont désormais des repas de luxe et des bouteilles de champagne financés par le Parlement de Strasbourg qui créent une ambiance délétère dans le groupe formé autour du parti de Marine Le Pen.

Mardi 29 mai, le coprésident néerlandais d’Europe des nations et des libertés (ENL), Marcel de Graaff, a vivement critiqué les largesses de ses alliés français, révélées quelques heures plus tôt par le site Politico. Au nom du Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, l’eurodéputé s’est dit « offusqué » des pratiques d’« enrichissement de la part de la délégation française », et a assuré s’« en distancier totalement ».

13 558 euros pour un diner de noël
Au regard des mœurs néerlandaises, les détails de l’audit des comptes du groupe sont accablants. Repas à 449 euros par tête au restaurant triplement étoilé L’Ambroisie, place des Vosges à Paris ; à 401 euros chez Ledoyen. Dîner de Noël à 13 558 euros pour 140 personnes. Factures astronomiques de champagne – jusqu’à 81,67 euros par bouteille.

Toutes ces dépenses ont été détaillées par l’administration du Parlement, qui se penche depuis le printemps 2017 sur les comptes 2016 du groupe ENL. Formé en 2015, ce groupe d’extrême droite rassemble, outre le FN et le PVV, des eurodéputés italiens de la Ligue ou autrichiens du Parti de la liberté. Il a bénéficié de 3,2 millions d’euros de subventions publiques en 2016.

Lundi soir, le bureau du Parlement a décidé de donner une ultime occasion aux représentants du groupe de s’expliquer, avant de demander « le remboursement des montants correspondant aux dépenses non conformes », soit 477 780 euros. Si la plupart des anomalies concernent des manquements dans les procédures d’appels d’offres, 50 612 euros proviennent d’« infraction à la bonne gestion financière ». En clair : des dépenses excessives ou beaucoup trop luxueuses au goût de l’administration du Parlement.

« Mettez fin à cette bande ! »
Une petite partie des dépenses mises en cause est imputable à l’eurodéputé néerlandais Auke Zijlstra, mais l’immense majorité est le fait des eurodéputés FN. A commencer par Nicolas Bay, vice-président du FN et coprésident du groupe, qui a réglé les fameuses notes de restaurant pour le compte de Marine Le Pen et du chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, selon Le Canard enchaîné du 30 mai. « Il n’y avait ni Salvini ni Le Pen à ces dîners », conteste fermement au Monde M. Bay, qui évoque « des repas à caractère confidentiel dans le domaine de l’industrie et de la diplomatie » pour justifier de garder secrets les noms des convives. Quant aux bouteilles de champagne, elles auraient été « distribuées au grand public dans le cadre de réunions », ce qui l’empêche de fournir la liste des destinataires comme le lui réclame le Parlement européen.

« Nous avons mis en place un règlement financier en 2017 au sein du groupe qui ne permettrait plus [ce type de dépense] », promet l’élu. Des tensions avec les alliés néerlandais étaient déjà apparues en marge du dossier des assistants parlementaires FN travaillant en réalité pour le parti. Mais au groupe FN, on minore les critiques néerlandaises en les mettant sur le compte de différences culturelles. « Ce n’est pas perçu de la même manière selon les pays », assure un cadre du parti.

De fait, la presse néerlandaise se délecte de l’affaire et rappelle qu’en mars Geert Wilders lançait « Mettez fin à cette bande ! » en réagissant à une information sur l’augmentation des coûts du Parlement européen. Lui qui s’est fait une spécialité de dénoncer le salaire des eurodéputés voit désormais le groupe auquel appartient son parti mis en cause pour des frais excessifs, ironise le quotidien De Volkskrant.

Jean-Baptiste Chastand et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)



Nathalie Loiseau : «Madame Le Pen, vous n’arrivez pas, vous sortez!»
>Politique| 19 janvier 2019, 20h23 | MAJ : 19 janvier 2019, 20h24 |16

Pour Nathalie Loiseau, les élus sur la liste du FN en 2014 ont raté toutes les occasions de soutenir les avancées proposées par le Parlement européen. Elene Usdin
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Dans une tribune au Parisien – Aujourd’hui en France, Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes, dénonce le bilan du parti de Marine Le Pen sur la scène européenne.

Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes.

« On arrive, a scandé Marine Le Pen lors du lancement de sa campagne pour les européennes dimanche dernier. Comme pour mieux faire oublier qu’en 2014, son parti a remporté les élections européennes et envoyé un tiers des députés européens français à Bruxelles ? Et ainsi masquer le vide de son bilan ?

Cinq ans après sa victoire de 2014, le constat est sans appel. Les 24 élus sur la liste du FN en 2014 ont raté toutes les occasions de soutenir les avancées proposées par le Parlement européen. Et leurs votes à Strasbourg — lorsqu’ils votent — sont souvent en contradiction avec les discours tenus à Paris. Florilège.

Marine Le Pen, déjà élue au Parlement européen entre 2004 et 2017, dénonce sur les plateaux de télévision une Europe ultralibérale qui écraserait les travailleurs français ? Pourtant, lorsque l’Europe prend des mesures sociales, les députés du Rassemblement national ne la soutiennent pas. Comme lors de la réforme du détachement des travailleurs : après des années de blocage, nous sommes parvenus à trouver en quelques mois une majorité pour lutter contre le dumping social. Sans le soutien du Rassemblement national.

Le constat est encore plus accablant lorsqu’il s’agit des délocalisations industrielles. Peu de temps après la menace de fermeture de l’usine Alstom de Belfort en 2016, le Parlement européen adopte une résolution sur la lutte contre la désindustrialisation en Europe. Les élus RN votent contre ! Marine Le Pen met la lutte contre l’évasion fiscale au cœur de son projet ? Elle vote contre la proposition du Parlement européen en décembre 2015 de renforcer la transparence en matière d’impôts sur les sociétés au sein de l’Union. Marine Le Pen souhaite renforcer la lutte contre le terrorisme ? Elle n’a pas soutenu l’adoption du Passenger Name Record (PNR), outil indispensable pour lutter efficacement contre les réseaux terroristes en permettant de disposer des données des personnes qui prennent l’avion pour entrer en Europe. Marine Le Pen dénonce une Europe passoire ? Lors du vote pour renforcer les contrôles aux frontières extérieures de Schengen, elle est absente des débats et ses collègues frontistes s’abstiennent, comme le relève Pervenche Berès dans son ouvrage sur le vrai visage du FN.

Entre le statu quo d’une Europe insatisfaisante et une avancée européenne, les députés européens du RN, enkystés dans la posture politicienne, ont choisi la première option. Ils veulent aujourd’hui nous faire croire qu’ils se comporteront différemment en mai 2019 au motif qu’ils ne seraient plus seuls. C’est sans compter sur le fait que tous les nationalismes européens ne s’additionnent pas, loin de là ! Matteo Salvini souhaite par exemple davantage de solidarité européenne pour répartir les flux de migrants, ce que Marine Le Pen ou Viktor Orban refusent d’un bloc.

Le meeting de Marine Le Pen la semaine dernière à Paris l’a démontré : elle reste isolée sur la scène européenne, aucun de ces leaders européens, dont elle vante pourtant les mérites, n’est venu la soutenir. Peut-être est-ce dû à ses fluctuations opportunistes sur la sortie de la France de l’euro, qui démontrent un réel manque de conviction et de sérieux. Bien maigre bilan pour un projet politique européen, qui se réduit en réalité à vouloir installer, comme Jean-Luc Mélenchon, un référendum anti-Macron pour rejouer le match de 2017.

Le RN n’utilise pas le Parlement européen pour rendre l’Europe plus ambitieuse et plus exigeante, mais comme une base arrière logistique et une tribune médiatique. Voilà peut-être le seul actif au bilan du RN au Parlement européen : des soupçons de détournement de fonds européens et d’emplois fictifs d’assistants parlementaires qui lui valent, en ce moment, d’être poursuivi par la justice. On arrive ? Mais Madame Le Pen, vous en sortez. Force est de constater qu’il vaudrait mieux ne pas y retourner. »

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