Lyon, 2074 après Jésus-Christ.
Ces échanges d'arguments, d'exemples, de réfutations sont extraits du petit oiseau bleu. Le fil directeur est la position et l'argumentation de Peter Columns.
Ce dernier a lancé un projet métapolitique collaboratif de reconquête française et européenne intitulé Science et remigration. Ce projet est basé sur la renaissance culturelle, intellectuelle et artistique du monde européen, le relèvement de la recherche scientifique, le renouveau industriel et la remigration de la grande majorité des allogènes extra-européens.
Il développe ses idées principalement sur Twitter, sur le canal Telegram Science et Remigration (qui permet de partager des idées ou des arguments) ainsi que sur le site science-et-remigration.com/.
Peter Columns : Le RN n'a pas le bon discours sur les retraites. Relancer l'emploi pour financer les retraites? Faire encore plus de dette? Auprès d'acteurs économiques assez fous ou bien malveillants pour nous prêter? On ne peut plus se pointer avec le programme économique de l'Argentine.
Les retraites sont impayables. Ce qu'il faudrait :
- remigration / arrêt de l'immigration pour gagner un appel d'air budgétaire
- fin des régimes spéciaux / recul de l'âge de la retraite à 65 ans
- politique nataliste privilégiant les retraités qui s'occupent de leurs petits-enfants
Tout est question de choix. Soit on veut contester, soit on veut gouverner. Et je constate également une obstination du RN à ne jamais vouloir connecter les différents sujets de la société française au Grand Remplacement, qui nous coûte un bras. Ça aussi, c'est un choix.
Le Français s'étonne de voir son entreprise partir alors qu'il demande : son salaire + un salaire en plus pour la famille venue d'Afrique qu'il demande à l’État d'entretenir + une retraite à 60 ans avec moins de deux enfants par femme. C'est la faute à la mondialisation, certes.
Peter Columns : J'ai une idée. On indexe les retraites sur le déficit public. S'il y a du déficit en 2020, on le soustrait aux retraites à verser en 2021. Ils vont remigrer l'Afrique avec le couteau entre les dents, nos boomers, avec une pareille mesure.
Peter Columns : J'ai perdu pas mal d'abonnés pour m'être positionné en faveur d'une diminution des retraites. Soit. Ma conviction est inchangée: tant qu'il y aura du déficit public, il y aura de l'immigration de masse. Je m'expliquais sur ce sujet dans cet article.
http://science-et-remigration.com/comprendre-le-danger-de-notre-situation-interconnexion-entre-les-questions-dimmigration-de-dette-et-de-retraites/
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Peter Columns : Je vais me faire incendier mais je la trouve bien cette réforme des retraites. Âge de départ repoussé à 64 ans. Plus de régimes spéciaux. Des bonus pour ceux qui ont des enfants. Ça peut nous permettre d'en finir avec le déficit et ouvrir sérieusement la voie de la remigration.
comm : En 1960, il y avait 7 actifs pour 1 retraité. Aujourd'hui, nous sommes à 1,7 actifs pour 1 retraité. Cela ne va pas s'arranger et on finance le système par la dette. Il faudra donc réformer. Mais d'abord les Français de souche doivent récupérer leur pays. Pour le détail des retraites, nous verrons après
Peter Columns : Sauf qu'on ne peut pas remigrer tant qu'on n'a pas l'équilibre budgétaire, vu que ça implique une récession. L'immigration fait partie du mécanisme financier d'endettement.
comm : Pas d'accord : 1) Nous finançons actuellement notre système par la dette, rien ne nous empêche de financer la remigration par la dette. 2) Je ne suis pas sûr qu'elle s'accompagnerait d'une récession. Nous perdrions des chômeurs en plus grand ratio, par exemple.
Peter Columns : Si vous faites la remigration, vous tuez déjà le marché de l'immobilier. Vous diminuez la population et donc la consommation. On ne pourra plus s'endetter dans ces circonstances. Il faut zéro déficit, c'est tout. Je le répéterai inlassablement.
Aelidon : « Il faut zéro déficit, c'est tout. » Pourquoi ? Combien de milliers de milliards de déficit actuellement ? Si la France était maître de sa monnaie, ton avis serait-il le même ? Quelle est la légitimité de nos créanciers ? L'Islande a envoyé bouler ses créanciers, on peut le faire aussi.
Laurent Narbonoton : C'est vraiment plus compliqué que ça, l’Islande n'a pas non plus envoyé bouler tous ses créanciers, elle a renégocié les taux.
Pareil, un retour à la souveraineté monétaire, ce n'est pas la panacée, l'hyper-inflation, c'est un problème réel (Vénézuéla), l'étalon-or aussi.
En économie, il y a peu d'explications simples et unilatérales.
Par contre, Peter dit vrai, l'immigration sert à alimenter la croissance, la France ne produit quasiment plus rien, il faut donc une croissance démographique pour doper la consommation interne et le marché immobilier.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89talon-or
D'ailleurs si j'étais complotiste, je ferais un rapprochement entre la tendance des africains à très peu (voir jamais) épargner, et la volonté du pouvoir de les importer en masse et eux spécifiquement.
Aelidon : C'est une évidence, tu veux un bon consommateur, tu prends de l'Africain. Les Européens ont une méchante tendance à épargner et à capitaliser.
Ce sont des choix politiques réversibles. La France doit donc de nouveau produire. Que nos chercheurs et nos ingénieurs innovent et conçoivent (au lieu d'émigrer). Qu'on rouvre nos usines et nos hauts-fourneaux. Que la fiscalité et la réglementation soient adaptées. Etc.
L'étalon-or est mort et ne représente plus aucune réalité depuis longtemps. La création monétaire actuelle ne repose que sur de la dette, du vent. C'est une gigantesque pyramide à laquelle nous sommes tous tenus de croire. Il est temps de faire le ménage.
Agasias : Les boomers demeurent intouchables, cette réforme est une exécution des classes les plus jeunes (nées après 1975) au détriment des classes favorisées par les Trente Glorieuses (qui détient l'immobilier ?). Cette réforme est donc un appel à une fuite massive des jeunes diplômés.
Peter Columns : Vous avez raison. C'est très dommage. Et les moins de 45 ans ont compris qu'ils n'auront pas de retraite. Ils n'auront plus de pays. Sans la limite d'âge, ce serait une base financière très solide pour remigrer en masse, mais vous voyez les réactions que cette réforme engendre ?
Pascale : Je filerais volontiers toute ma retraite à mes fils sans problème. Mais pour faire quoi ? Pour rester dans un pays "multiculturel" ?
Boutakov :
- Les retraités aisés fuient déjà.
- Les entrepreneurs se tirent.
- Les jeunes diplômés s'expatrient
- Ceux qui détiennent l'immobilier investissent à l'étranger.
Par "chance", les migrants africains feront pour la France ce qu'ils n'ont jamais fait pour leurs pays !
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Lebon : On peut avoir de la croissance même avec une population qui stagne ou baisse, grâce à l'automatisation de l'industrie et au développement de nouvelles technologies.
Peter Columns : Tout à fait. D'où le projet "science et remigration".
"Ils ne vous parleront pas de science ni de conquête de marché mais d'islam de paix et d'amour et de chances pour la France..."
Toutes les croissances ne se valent pas. Il faut en finir avec celle-là.
Le problème, c'est que c'est pas 3% de croissance qu'il nous faut si on remigre 15% de la population... Avec en plus une population autochtone qui va décroître dans le temps que le plan de natalité prenne effet. Récession inévitable. D'où mon point sur le déficit public.
Lebon : Votre plan de remigration par la déchéance de nationalité des criminels nécessitait au moins une génération pour aboutir, non ? Si on remigre 15% de la population en 30 ans, ça ne fait jamais que 0,5% par an en moyenne.
Peter Columns : Rien que l'arrêt de l'immigration provoquerait une récession. Et on n'a pas que ça. La population autochtone décroit et vieillit. Notre coût du travail explose, ralentissant l'investissement. Il faudrait 30 ans pour relancer une bonne croissance. On sera en récession tôt ou tard.
Peter Columns : Si vous voulez en finir avec l'immigration, vous devez en finir avec la croissance. En finir avec ce marché immobilier délirant qui construit 300 000 logements/an pour une population autochtone qui décroit. Vous devez en finir avec cette consommation à base d'import d'africains.
IDFix : En finir avec cette mauvaise croissance, ce n'est pas un problème si nous ne faisons pas de déficit public. Le PIB diminuera mais le PIB par habitant augmentera, et ça se passera très bien pour les Français. Mais il faut en finir avec le déficit public. Définitivement.
Une consommation bas de gamme et anti-écologique. Oui, il faut en finir avec cette croissance artificielle et au bout du compte réduite, financée par le déficit public et la taxation exorbitante du travail.
Pascale : C'est plutôt un "marché du baraquement" au vu du type de construction....
Claire : Importe-t-on réellement beaucoup de produit africain?
Peter Columns : Le produit que l'on importe, c'est l'africain. Il ne sert pas à grand chose hormis qu'il consomme et qu'il permet de truquer notre bilan financier.
Claire : Ok, je pensais que vous parliez de produit manufacturé 😅
L'Hylien : Détruire les HLM et construire des maisons individuelles pour ceux qui resteront, c'est ça que devraient faire les BTP.
@EKrief : Le lobby du béton... Les grands gagnants ne vous laisseront pas faire, et ils en ont les moyens
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Nicolas Bay : « Notre système est aujourd’hui déséquilibré car la génération du "baby boom" arrive à la retraite et nous subissons en même temps un chômage de masse. La solution pour équilibrer ? De l'emploi et de la natalité ! » #Les4V
vidéo : https://twitter.com/NicolasBay_/status/1204697515263696897
Peter Columns : Dans l'absolu, tout est juste, bien sûr. Cependant. Qu'est ce que veut dire un chômage de masse quand le pays est remplacé à 15-20 % par l'Afrique. Qu'est-ce que veut dire équilibrer les retraites avec la relance de la natalité puisqu'elle met 20 ans à porter ses fruits ?
Ce programme, il aurait fallu l'appliquer dans les années 80 pour qu'il soit efficace aujourd'hui. L'industrie est partie et la pyramide des âges mettra 50 ans à se renouveler. Sans parler du Grand Remplacement qui bénéficierait d'une politique nataliste hasardeuse et "patriote".
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Peter Columns :
- Je veux la remigration
- L'immigration ne produit pas mais elle consomme
- Par conséquent, remigration = baisse du PIB
- Récession + déficit public = faillite
- Tout le monde veut la remigration mais quasi-personne ne veut la faillite
- J'en conclus que remigration = équilibre budgétaire impératif
- Sauf que faute de natalité blanche, le coût des retraites est exponentiel
- Même un programme de natalité solide mettra 20 ans à porter ses fruits
- Donc il faut contenir le coût des retraites sur cette durée.
Deux avantages:
- les retraites et le service public existeront encore demain
- il y a une place possible pour les retraités dans un plan de natalité, afin de compléter leur retraite. Ils sont en mesure d'aider leurs enfants à s'occuper de leurs enfants.
Voilà mon plan.
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Ph : Pas besoin d’être prix Nobel d’économie pour voir que depuis qu’on importe des millions d’Africains pour occuper les emplois dont les Français ne veulent pas et pour financer les retraites, les Français n’ont jamais vu leurs impôts autant exploser, les services publics fermer, le chômage augmenter et leurs retraites diminuer.
Payer plus pour avoir moins, c’est tout ce que ça entraîne.
Peter Columns :
C'est pas ça le problème. Les gens sont fanatisés sur des conneries.
Le secteur immobilier, c'est 16% du PIB.
Si on arrête l'immigration, il n'y a plus d'immobilier, c'est simple, on sera en décroissance démographique. Donc on aura 16% de récession à gérer, sauf qu'on pourra pas le gérer parce que les retraites feront du déficit public... et que le temps qu'on remigre, les retraites dévoreront toute la marge que l'on pourra faire.
Je m'exprime mal ? C'est la croissance qui crée l'activité. S'il n'y a plus de croissance, il n'y a plus que du chômage, puisqu'il n'y a plus rien à construire. En fait, la remigration, c'est une récession de 25-35% à gérer. Putain, c'est pas du détail, on doit vendre aux gens 25% de récession...
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Boris Le Lay : Le nombre de retraités va doubler d'ici à 2035 pour atteindre 25% du total de la population, puis 35% en 2050. Les pensions pèsent actuellement 15% du PIB. Pour maintenir les pensions au niveau actuel il faudrait consacrer plus de 30% du PIB français aux vieux. Impossible.
@AutochtoneLa : C'est possible en mettant un terme au détournement de fonds publics commis par l'oligarchie, au frais & au détriment des autochtones, pour financer leur colonisation non-européenne! Le suicide s'est de croire que nos aïeux nous coûtent de l'argent alors qu'il s'agit de l'immigration !
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