Ces partis, associations ou hommes politiques travaillent à la destruction de la France et à son islamisation : immigration massive, mondialisation, dissolution dans l'UE, pactisation avec l'islamisme et avec le trafic de drogue... Leur politique se résume - si l'on prend de la hauteur - à paupériser culturellement, économiquement et socialement les Français pour le profit des immigrés de papier, de l'UE et des multinationales. A court ou moyen terme se profilent le génocide des Français et la transformation de la France en territoire soumis à la charia. La révolte des Gilets Jaunes est une première réaction défensive face à cette entreprise criminelle commencée dans les années 60.
Emmanuel Macron
François Hollande
Nicolas Sarkozy
Jean-Luc Mélenchon
La LICRA
Benoit Hamon
Le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France)
Le CFCM
Clémentine Autain
France Terre d'Asile
Le PCF
SOS Racisme
Mediapart
Le CRAN
Danièle Obono
Le NPA
La DILCRAH
Le Parti Socialiste
Indigènes de la République
Marche des femmes pour la dignité
Marches de la dignité
Camp décolonial
Conseil représentatif des associations noires
Conseil représentatif des Français d’outre-mer
Brigade antinégrophobie
Décoloniser les arts
Les Indivisibles (Rokhaya Diallo)
Front de mères
Collectif MWASI
Collectif Non MiXte.s racisé.e.s,
BDS (Boycott désinvestissement sanctions)
Coordination contre le racisme et l’islamophobie
Mamans toutes égales
Cercle des enseignant.e.s laïques
Les Irrécupérables
Réseau classe/genre/race
....
Jallamion
J'accuse @CCastaner d'avoir délibérément mis les forces de police en danger pour servir les intérêts d'Emmanuel Macron, en ne faisant pas en amont tout ce qui était nécessaire pour neutraliser les casseurs, afin de discréditer le mouvement des #GiletsJaunes 😡
0⃣1⃣⛽🚕 #01decembre2018 #GiletsJaunes
S'il reste muré dans son arrogante surdité en réponse aux plaintes des Français ce ne sera pas la peine pour #EmmanuelMacron de revenir en 🇫🇷France sinon son accueil pourrait ressembler à ce qu'à imaginé ce dessinateur
Mercedes Obadia@MandarineOb
Guerre en #Syrie: 465.000 morts et disparus en 7 ans, dont 20.000 enfants!
Guerre oubliée au #Yemen: 10.000 morts en 1 an. La famine y a tué 85.000 enfants, 5 millions sont menacés!
Mais la seule chose qui mobilise les consciences c’est la Palestine, #Gaza, le boycott d'Israel
patrickjerome ♦️ 🇫🇷 ✝️ ❤️ ✡️
@jmspeak
pour Jamel #Debbouze : "L' #Islam est en Europe depuis 3000 ans"
Pour lui, critiquer le #burqa c'est #xénophobe et même #raciste ....
Pétard, c'est vraiment la crème des " #artistes " lui !
https://twitter.com/jmspeak/status/1068531125063102464
Chaperchez mat 14574@chaperchez
Replying to @Sonia29739
Pas vrai Debouzze ?
#Zemmour sur #GiletJaunes « C'est trop tard qu'il l'enlève ou pas (la hausse des taxes) pour les GJ c'est une victoire intellectuelle ils ont montré leur existence de France périphérique qui était niée … Le pouvoir ne comprend rien car il ne comprend pas la France qui est là »
Maître de la Sagesse@MaitreMDLS
Je vais éteindre le feu, là où il a commencé, c’est à dire, c’est une petite bandes d’anarchistes qui veulent créer le désordre en France, au lieu de se mettre vraiment au travail. La France est endettée à plus de 30000€/foyers , comment comptez vous rembourser ? Travail...
Abbé Rézina 🇫🇷 ن 0⃣ 1⃣ ⛽️ 🚕@Abbe_Rezina
Un état ne rembourse pas les dettes qu'ont creusé et aggravé les politiques des déments qui l'ont géré avec impéritie, il dévalue. Mais pour pouvoir le faire il faut sortir de l'euro sinon c'est la quadrature du cercle !
Maître de la Sagesse@MaitreMDLS
Après enquête, la France a contracté plusieurs crédits auprès de la banque européenne. Il faut régulariser notre déficits qui s’élève à plus de 30000€ par ménages. La faute ( François Hollande) qui n’aurai jamais dû emprunter lors de son quinquennat. L’argent s’est envolé....
Abbé Rézina 🇫🇷 ن 0⃣ 1⃣ ⛽️ 🚕@Abbe_Rezina
Pas la peine de couper les cheveux en quatre ! Quand un état est en faillite il ne rembourse pas sa dette ! Mais après il ne se finance plus que par ses propres moyens et non en faisant appel à des financeurs privés ainsi que l'impose la « loi Rothschild » depuis 1973.
Haut de la Vallée@nissalabela
Brillantissime analyse. Tout est dit. Tous les gouvernements se sont centrés dans les banlieues oubliant les vrais classes populaires celles de la France périphérique. #GiletsJaunes à prouvé son existence. C'est déjà si énorme. !
montecristo1843@montecristo1843
normal vu que les banlieues et les logements sociaux doivent absorber 500,000 nouveaux arrivants TOUS LES ANS entre immigration légale ou pas et regroupement familial ! croissance démographique 10 fois supérieure à la natalité autochtone: trahison jamais connue dans l’histoire
L’appel de 80 intellectuels contre « le décolonialisme »
Dans "Le Point", Alain Finkielkraut ou Jean-Claude Michéa tirent la sonnette d'alarme
parHenri Temple - 1 décembre 2018
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Alain Finkielkraut (SIPA. 00886106_000005), Elisabeth Badinter (SIPA. 00639032_000011) et Jean-Claude Michéa (©Hannah Assouline/Opale/Leemage)
Dans une tribune publiée par Le Point, 80 intellectuels, parmi lesquels Alain Finkielkraut ou Elisabeth Badinter, dénoncent le « décolonialisme », pratiqué notamment par les Indigènes de la République, qui « sous couvert de lutte pour l’émancipation, réactive l’idée de ‘race’ ».
Quatre-vingts intellectuels viennent de co-signer dans Le Point une tribune intitulée « Le ‘décolonialisme’, une stratégie hégémonique » dont le but est de dénoncer l’activisme de « mouvances » qui « sous couvert de lutte pour l’émancipation, réactivent l’idée de ‘race’ ».
Sur le plan véritablement intellectuel, il n’y aurait pas lieu de considérer les délires et dérives de gens comme Rokhaya Diallo ou Lilian Thuram. Toutefois la « communicosphère » moderne donne à leurs aigreurs et rancœurs un effet d’écho dangereux en ce qu’ils offrent, en kit, des justifications low-cost possibles à un travail de sape de la civilisation.
Un discours faible mais dangereux
Il est donc très sain que des penseurs réputés d’horizons divers, voire à l’écart de l’agitation médiatique, aient affiché leur résolution et se soient prononcés frontalement contre un discours certes très faible mais potentiellement dangereux en ce qu’il peut être utilisé pour légitimer la haine sociale et raciale. C’est qu’on n’a, en effet, sans doute pas suffisamment pris garde à la parole d’organisations visées expressément dans cette tribune, comme les : « Parti des Indigènes de la République, Collectif contre l’islamophobie en France, Marche des femmes pour la dignité, Marches de la dignité, Camp décolonial, Conseil représentatif des associations noires, Conseil représentatif des Français d’outre-mer, Brigade antinégrophobie, Décoloniser les arts, Les Indivisibles (Rokhaya Diallo), Front de mères, collectif MWASI, collectif Non MiXte.s racisé.e.s, Boycott désinvestissement sanctions, Coordination contre le racisme et l’islamophobie, Mamans toutes égales, Cercle des enseignant.e.s laïques, Les Irrécupérables, Réseau classe/genre/race. »
A lire aussi: Pour Rokhaya Diallo, le racisme anti-Blancs n’est pas du racisme
Sous des intentions affichées de défense des opprimés, ces groupes légitiment ou excitent la haine raciale anti-blancs, anti-juifs, anti-République, anti-France qui s’exprime de plus en plus ouvertement auprès de publics peu éduqués, mal intégrés et frustrés, par le canal de médias peu vigilants, de réseaux sociaux et de musiques de rap. C’est ainsi que sont apparus aux Etats-Unis, Nation of islam, et en France, les suprémacistes noirs de Tribu Ka. En septembre 2018, le rappeur Nick Conrad met en ligne le clip d’une chanson intitulée « Pendez les Blancs ». SOS racisme a expliqué ne pas vouloir porter plainte pour ne pas faire de la publicité à des inconnus. En 2005, Libération avait réagi à l’appel de Marianne contre les « violences anti-blanches » (après des violences raciales durant des manifs et en banlieue) en publiant le texte du collectif CLARIS : pour ce dernier, « la notion de racisme antiblanc [est alors] symptomatique d’une lepénisation des esprits ». Difficile de faire plus indigent dans la réflexion sur ces problèmes sociaux traités par le déni.
« En se présentant comme progressistes, ces mouvances se livrent depuis plusieurs années à un détournement des combats pour l’émancipation individuelle et la liberté »
Depuis, les prétendus sociologues se sont tus, tels ceux qui avaient attaqué le rapport du chercheur Tarik Yildiz qui avait publié : Le racisme anti-blanc : ne pas en parler : un déni de réalité. La mode à l’époque était à la « contextualisation », c’est à dire la justification, sous un mot ronflant, pseudo-scientifique, de l’abolition de toute rationalité et objectivité gênantes.
Parmi les signataires de l’appel du Point, il y a beaucoup de penseurs, écrivains et journalistes habituellement catalogués comme progressistes ou issus de la gauche, comme Waleed Al-Husseini, Elisabeth Badinter, Zineb El Rhazaoui, Alain Finkielkraut, Jean-Pierre Le Goff, Laurence Marchand-Taillade ou Jean-Claude Michéa. Mais aussi de Boualem Sansal, Robert Redeker ou Michèle Tribalat.
Le texte dénonce une tentative d’intrusion militante au sein des institutions de recherche via des séminaires comme : « Genre, nation t laïcité » accueilli « par la Maison des sciences de l’homme début octobre » et « dont la présentation regorge de références racialistes : ‘colonialité du genre’, ‘féminisme blanc’, ‘racisation’, ‘ pouvoir racial genré’ (comprendre : le pouvoir exercé par les ‘Blancs’, de manière systématiquement et volontairement préjudiciable aux individus qu’ils appellent ‘racisés’ ».
Les signataires dénoncent le fait que « tout en se présentant comme progressistes (antiracistes, décolonisateurs, féministes…), ces mouvances se livrent depuis plusieurs années à un détournement des combats pour l’émancipation individuelle et la liberté, au profit d’objectifs qui leur sont opposés et qui attaquent frontalement l’universalisme républicain : racialisme, différentialisme, ségrégationnisme (selon la couleur de la peau, le sexe, la pratique religieuse). Ils vont ainsi jusqu’à invoquer le féminisme pour légitimer le port du voile, la laïcité pour légitimer leurs revendications religieuses et l’universalisme pour légitimer le communautarisme. Enfin, ils dénoncent, contre toute évidence, le ‘racisme d’Etat’ qui sévirait en France : un Etat auquel ils demandent en même temps – et dont d’ailleurs ils obtiennent – bienveillance et soutien financier par le biais de subventions publiques ».
Un appel en faveur du « pluralisme intellectuel que les chantres du ‘décolonialisme’ cherchent à neutraliser »
Sont également dénoncées les « tentatives d’ostracisation d’historiens (Olivier Pétré-Grenouilleau, Virginie Chaillou-Atrous, Sylvain Gouguenheim, Georges Bensoussan), de philosophes (Marcel Gauchet, Pierre-André Taguieff), de politistes (Laurent Bouvet, Josepha Laroche), de sociologues (Nathalie Heinich, Stéphane Dorin), d’économistes (Jérôme Maucourant), de géographes et démographes (Michèle Tribalat, Christophe Guilluy), d’écrivains et essayistes (Kamel Daoud, Pascal Bruckner, Mohamed Louizi) ».
Et les signataires de lancer un appel en faveur du « pluralisme intellectuel que les chantres du ‘décolonialisme’ cherchent à neutraliser » alors qu’il est une « condition essentielle au bon fonctionnement de notre démocratie ».
Ils invitent avec gravité « les autorités publiques, les responsables d’institutions culturelles, universitaires, scientifiques et de recherche, mais aussi la magistrature, au ressaisissement ». Les critères élémentaires de scientificité « doivent être respectés », les débats « doivent être contradictoires », les institutions « ne doivent plus être utilisées contre la République ». Enfin, « il appartient, à tous et à chacun, de faire en sorte que cesse définitivement le détournement indigne des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui fondent notre démocratie ».
La question du lynchage intellectuel au nom d’un antiracisme inverti et d’un islamisme rampant est si grave qu’il fallait relayer cet appel.
Éric Zemmour : "Le pouvoir macronien ressemble à sa caricature"
https://www.rtl.fr/actu/politique/eric-zemmour-le-pouvoir-macronien-ressemble-a-sa-caricature-7795759477
Le polémiste estime que le mouvement des "gilets jaunes" a révélé la déconnexion du Président et du gouvernement avec la France périphérique.
Eric Zemmour et Nicolas Domenach
On n'est pas forcément d'accord
Éric Zemmour & Nicolas Domenach
Éric Zemmour : "Le pouvoir macronien ressemble à sa caricature"
Éric Zemmour avec Alain Duhamel et Benjamin Hue
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PUBLIÉ LE 30/11/2018 À 10:37
Malgré la mobilisation des "gilets jaunes", le couple exécutif est déterminé à ne pas changer de cap sur la taxe carbone. Le Premier ministre Édouard Philippe a confirmé mercredi la hausse de la taxe sur le carburant au 1er janvier, conformément à la volonté du président de la République. Le gouvernement a-t-il raison de ne pas lâcher de lest sur cette mesure ?
Pour Alain Duhamel, "la mesure est devenue le symbole de l'injustice et de l'attaque du pouvoir d'achat des plus modestes", mais "puisque les 'gilets jaunes' tentent de mettre en place un dialogue, qu'il est censé durer trois mois, suspendons la taxe pendant les trois mois, puis on verra bien après les résultats du dialogue. Ça aurait un sens", propose l'éditorialiste".
"C'est trop tard. L'essentiel est fait", rétorque Éric Zemmour. Le polémiste estime néanmoins que les "gilets jaunes" ont remporté "une victoire intellectuelle" par leur mobilisation. "Ils ont montré qu'ils existaient. On a compris qu'il y avait deux mondes, la France des métropoles et la France de Johnny, la France périphérique."
"Ce qui est ressorti derrière les 'gilets jaunes', c'est un énorme malaise et un refus de l'évolution de la société", abonde Alain Duhamel. Et de mettre en garde : "Si on ne trouve pas la réponse, ça débouchera sur une crise politique profonde. On a essayé la gauche, on a essayé la droite, on essaye ni la droite ni la gauche, si rien ne marche, ce sera Rassemblement national".
Éric Zemmour va plus loin et voit dans la réponse du pouvoir le révélateur d'une déconnexion avec les Français. "Le pouvoir macronien ressemble dans cette crise à sa caricature. (...) Ils ne comprennent rien à ce mouvement parce qu'ils ne comprennent rien à la France qui est devant eux. Cette France qu'ils ignorent, qu'ils ont méprisé, dédaigné, sorti de leur tête parce que pour eux, elle est sortie de l'histoire. Parce que pour eux les classes populaires, c'est les banlieues et les immigrés. Eh bien non, c'est aussi les 'gilets jaunes'", assure le polémiste.
Marine Le Pen@MLP_officiel
🇮🇹 Pacte mondial pour les migrations : bravo à l’Italie de @matteosalvinimi qui refuse à son tour le terrorisme intellectuel pro-immigration, et annonce qu’elle ne signera pas.
À quand un véritable débat en France ? Pourquoi cette omerta médiatique ? MLP
https://www.lesechos.fr/monde/europe/0600237169319-ca-se-passe-en-europe-litalie-ne-ratifiera-pas-le-pacte-de-lonu-sur-les-migrations-2225714.php
Anubis@Anubisrepetita
Replying to @jattali @global_positive
On connait par cœur le paradoxe : réclamer tjrs plus de libéralisme mondialiste et puis se plaindre des inégalités. Autrement dit, nourrir le diable et se plaindre qu'il soit tjrs plus puissant.....
Jean MESSIHA@JeanMessiha
Alors que nos hôpitaux sont saturés, que leur personnels sont à bout de souffle, la France d'@EmmanuelMacron continue à accepter que l'Algérie envoie ses malades se faire soigner ici. Cela suffit ! Que l'Algérie traite ses malades, elle en a les moyens !
https://observalgerie.com/actualite-algerie/soins-des-algeriens-en-france-abdelaziz-bouteflika-ratifie-le-protocole/
N. Dupont-Aignan@dupontaignan
Scènes de désordre insoutenables.
#Castaner prouve encore qu’il sait être fort avec les #GiletsJaunes pacifiques mais faible avec les casseurs d’ext-gauche.
Sommes-nous condamnés à vivre dans un tel climat de violence chaque samedi ou Macron va t-il enfin écouter les Français ?
Isabelle Balkany ♦️
Violences inacceptables et prévisibles Après avoir interdit la Concorde, facile à contrôler, interdire les Champs pour laisser la moitié de Paris aux mains des casseurs, bravo @CCastaner pour ce coup de maître ! Même en 68 ils maîtrisaient mieux !#1erDecembre #GiletsJaunesParis
INCOGNITO 🇫🇷 🇮🇱
@Db340Incognito
More INCOGNITO 🇫🇷 🇮🇱 Retweeted Clémentine Autain
Pendant que les Français souffrent des taxes et des impôts, la France Insoumise représentée par l'islamiste CLEMENTINE trouve URGENT de défendre les terroristes du HAMAS. Elle est payée par nos impôts !!!!!
gerard jean yves Retweeted
hu.mφn
@yoaton
Apr 20
Qd un Policier décrit l'État fasciste dans lequel on vit. #MiseEnScène
Opposants, Contestataires et les Mécontents sont réprimé au quatre coins du pays. Des décisions de justice absurde en comparution immédiate. Ploutocratie montre son vrai visage
POLICE DU CAPITAL ⚠️ #Tolbiac
gerard jean yves
@gerardjeanyves
a force de fragiliser tous les corps intermédiaires de ce Pays, associations, syndicats, services publics, collectivités locales, il ne restera dans ce pays que le dialogue sans freins du fort avec le faible, et la domination du premier sur le second; beau projet de société
G20: la solitude planétaire de Macron (L'express)
Par Christian Makarian,
publié le 30/11/2018 à 17:00
Le président Emmanuel Macron s'adresse à la communauté française, le 29 novembre 2018, à Buenos Aires, en Argentine.Le président Emmanuel Macron s'adresse à la communauté française, le 29 novembre 2018, à Buenos Aires, en Argentine. afp.com/Ludovic MARIN
Malgré ses espoirs, presque rien dans l'ordre du monde ne va dans le sens voulu par Macron. Explication
Ses débuts furent si prometteurs qu'on était en droit de s'attendre à une nouvelle donne pour la France. Après tout, au milieu des ruines du multilatéralisme subsistaient de beaux restes ; il existait un chemin étroit, dont Emmanuel Macron pouvait devenir l'éclaireur sur la scène mondiale. La carte méritait d'être jouée et le dynamique président a su, un temps, laisser penser qu'il pouvait écarter les murs. Or en plusieurs circonstances, et le G20 de Buenos Aires en est une nouvelle démonstration, il est apparu évident que l'espace de respiration s'était refermé.
L'Amérique a repris la main sur le rythme du monde
A deux reprises, à la tribune des Nations unies, Macron a pris la parole après le "maverick" américain pour chasser les miasmes de l'unilatéralisme tonitruant et défendre sa propre voie, la seule qui laisse encore une petite place à son pays, et à l'Europe. Las, après avoir joué la carte de la complicité compétitive avec Donald Trump et tenu la dragée haute à Vladimir Poutine, Emmanuel Macron doit déchanter.
Dans cette nouvelle phase qu'il affronte bien seul, il se heurte à la dure réalité d'un monde qui a perdu toutes ses illusions en matière de multilatéralisme, tandis que les sirènes des régimes autoritaires rencontrent un écho grandissant. Pire encore, les humeurs changeantes de Donald Trump, ses foucades, ses déclarations contradictoires (face à la Chine, à la Russie, à l'Union européenne, à l'Arabie saoudite...) reviennent à faire dépendre l'ordre du monde d'un seul homme, au profil fantasque, ce qui relativise fortement l'importance des cercles d'experts ou de sherpas, ces grands manitous chargés des communiqués lénifiants à l'issue des rencontres internationales.
On se souvient de la façon dont Trump avait finalement renié le communiqué final du G7 de La Malbaie (Canada), en juin dernier... Par ses affirmations intempestives et ses prises de position imprévisibles, Trump est devenu le sujet central, paradoxalement déterminant, des relations internationales dont il n'a cure, le facteur de stress des cénacles diplomatiques. De ce très triste point de vue, l'Amérique a repris la main sur le rythme du monde, mais dans une version de déconstruction.
Deux éléments échappent à Macron
Macron s'est-il donc tant trompé ? A la vérité, son intuition initiale reste juste. Mais deux éléments absolument essentiels lui font défaut. Tout d'abord, l'Europe, cruellement absente, ou disparate, alors qu'il compte sur elle pour étayer sa stratégie planétaire. Isolée, la France ne peut rien. Seul un "Vieux Continent" uni, à supposer qu'il puisse être rassemblé derrière le président français, serait susceptible de peser suffisamment pour dessiner un contrepoids aux outrances de Trump, aux provocations de Poutine (totalement déterminé, comme il vient encore de le démontrer en mer d'Azov) et aux rodomontades des grands leaders "illibéraux" (Xi Jinping, Narendra Modi...). Sa rencontre avec le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, en marge du G20 de Buenos Aires, répond a en grande partie au besoin de réunir les Européens autour d'une position commune face aux dérives du régime saoudien.
Ensuite, Macron ne peut compter sur aucun leader planétaire majeur qui, issu des anciens pays émergents, se montrerait franchement convaincu de l'avenir du multilatéralisme. Il manque objectivement d'appuis dans le reste du monde à l'heure où le Brésil s'en remet à son nouveau président populiste Jair Bolsonaro, où le président turc se révèle définitivement incontrôlable, où le nouveau président du Mexique, Andres Manuel Lopez Obrador n'offre pas de certitudes.
LIRE NOTRE DOSSIER COMPLET
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En Argentine, la crise permanente
À l'opposé, Macron ne trouve sur sa route que des tenants d'un chacun pour soi qui achève de faire le jeu de l'unilatéralisme. Cela d'autant plus qu'il n'a cessé dans ses discours de cristalliser les deux blocs, progressistes (avec lui-même comme héraut) contre nationalistes (la "lèpre"), laissant ainsi un fossé se creuser. L'erreur est peut-être là ; car presque rien dans l'ordre du monde ne va fondamentalement dans le sens voulu par Macron.
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