lundi 19 mars 2018

Philippe de Villiers, Le Moment est venu de dire ce que j'ai vu (2015) : grandes images

« J'ai été un homme politique. Je ne le suis plus. Ma parole est libre. Je suis entré en politique par effraction. Et j'en suis sorti avec le dégoût. 

Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l'imposture n'a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n'y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent. En conscience, j'ai jugé que le moment était venu de dire ce que j'ai vu. »




Commentaire de CSO : L'auteur nous offre un Livre d'Histoire rare, écrit d'une plume de toute beauté. Nous comprenons la politique comme nous ne l'avons jamais comprise, à la faveur de petits et grands secrets dévoilés. La sincérité, l'amour de la France sont décidément bien rares chez nos édiles, plus soucieux de leurs ambition personnelle et de leur image que de la noblesse de leur tâche. 

Si nous avons longtemps été dupes - par ignorance - nous ne le sommes plus, ce qui renforce la propension des politiques à persévérer dans leurs travers et de fait, notre désespérance... 

L'âme de P. de Villiers est à nue, vierge de tout calcul : ce qu'il a traversé, ses idéaux de jeune politicien, ses aspirations, l'ont amené à maintes déconvenues (euphémisme) sans que jamais son honneur ne soit perdu. Il nous conte avec art et par le menu l'arène politicienne de quelques décennies. 

Le récit est riche, vivant, croustillant, captivant, ses propos tour à tour drôles, émouvants, bouleversants, au sujet de Soljenitsyne par exemple. L’écrivain a été un candide Don Quichotte ; chevalier gaulois, il l’est demeuré. L'érudition qui est la sienne, qu'il partage avec authenticité, rend ses propos précieux. 

Dépossédés d’une clairvoyance, d’une pertinence, privés des tenants et aboutissants, force est de constater que par le passé, nous avons choisi à l’aveugle à tout le moins. Les enjeux qui nous avaient échappés à l'époque de leurs déroulements se révèlent à nous, nous laissant à des sentiments de profonde duperie, d’amertume, de tristesse, légitimés par des gouvernances cyniques, d’amoralité couplée à une immoralité éhontée.

De la belle ouvrage, une belle leçon de vie, comme Jean de la Fontaine en proposait dans ses fables et leurs allégories. A affiner notre sens critique par la connaissance, l'auteur nous restitue une liberté, un discernement, un libre- arbitre confisqués par des mensonges. S’ils étaient endormis, la lecture de ce livre - d’utilité civique - les éveillera … Merci Monsieur de Villiers.


# A relier aux excellents livres :


Le suicide français de Eric ZEMMOUR

L'Edit de Mantes de M. LAKRITE.




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