Décidément, cette commission Ressiguier se sera comportée, jusqu’au bout, comme un véritable tribunal d’exception, comme le signalait un confrère, dans cet excellent article.
On nous a annoncé que le dernier auditionné, ce jeudi, avait été Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, qui a, lui-même, multiplié les mensonges, lors de la mobilisation des Gilets jaunes, pour accuser des imaginaires groupuscules d’extrême droite des violences qu’il a laissé se commettre, par ses complices d’extrême gauche, pour discréditer le mouvement.
La mascarade a donc été la suivante. On a auditionné, devant les caméras, avec donc médiatisation possible, tous les procureurs à charge de France et de Navarre, dont un important contingent venait de l’Hérault, département de Muriel Ressiguier… et de Richard Roudier, dans le viseur de Miss Goulag, qui avait demandé la dissolution de la Ligue du Midi. Bien sûr, l’islamo-collabo Muriel Ressiguier, dans la lignée de son gourou Mélenchon, n’a pas eu l’idée d’auditionner des représentants des Frères musulmans, ou quelques imams sulfureux qui, dans les mosquées, encouragent les paisibles disciples d’Allah à exterminer tout ce qui n’est pas musulman, au nom des textes sacrés.
Tous les auditionnés qui avaient droit à une caméra se sont surpassés pour réclamer encore plus de mesures liberticides, qui seront sans doute présentées à l’Assemblée nationale le 11 juin prochain, date de la remise du rapport Ressiguier.
À peine 10 % des supposés « extrême droite » ont été entendus, et ils l’ont été à huis clos. Parmi ceux-ci, Génération Identitaire, dont le gouvernement affirme étudier la possibilité de dissolution, bien qu’ils n’aient jamais commis la moindre violence. Les Brigandes, le Bastion Social, déjà dissous, Fabrice Robert, ancien chef du Bloc Identitaire, qui paraît éloigné, à présent, de l’action politique, l’Action française, un groupe identitaire, et surtout Yvan Benedetti, président d’une association dissoute par Manuel Valls, en 2013, suite à la mort de Clément Méric, alors qu’elle n’avait rien à y voir.
Et le pire est qu’Yvan Benedetti, auditionné à huis clos, se retrouve, comme lors des années les plus sombres de notre Histoire, signalé au procureur de la République, pour les propos qu’il a tenus devant les députés, à huis clos.
Il aurait fait du négationnisme, rien de moins, pour avoir contesté les 6 millions de morts de la Shoah, et valorisé les travaux du professeur Faurisson, récemment décédé. Là, on est en pleine schizophrénie, et en pleine folie totalitaire. La commission connaît parfaitement les thèses d’Yvan Benedetti, et d’une partie de cette extrême droite qui pense que le mal de l’humanité provient des juifs, de leur puissance et du sionisme. Ils auditionnent l’ancien président de l’Œuvre française, et lui demandent ce qu’il pense des sujets pour lesquels ils l’ont convoqué. Quel choix à Benedetti ? Se taire ? Se renier ? Ou bien persister dans ce qui est la ligne directrice de son combat, depuis toujours ? Il fait face, et explique – ce qu’on peut et doit contester – ce qu’il pense. Et il se retrouve dénoncé à la Kommandatur par Ressiguier et un En Marche de service, Nogueras, qui disent que le négationnisme n’est pas une opinion, mais un délit !
C’est tout simplement ahurissant, car si on suit la logique de Ressiguier et de la clique composant cette commission qui a ridiculisé la République, Benedetti va se retrouver au tribunal… où il va dire la même chose. Le procureur va-t-il déposer plainte de nouveau, à cause des propos tenus ?
C’est aussi stupide que si Pierre Cassen ou Christine Tasin (un temps présélectionnés parmi les possibles auditionnés, mais qui n’ont pas été retenus) avaient été interrogés sur ce qu’ils pensent de l’islam par la lèche-babouches Ressiguier. Naturellement, celle-ci aurait été horrifiée d’entendre qu’ils réclamaient l’interdiction de la visibilité de ce culte sur le territoire français, et l’expulsion massive de tous les musulmans qui préfèrent les lois de l’islam à celles de la France. Dans le même esprit, Ressiguier aurait donc dû balancer ces propos au procureur, pour « incitation à la haine »…
On voit tout le ridicule de la loi Gayssot, à travers cet exemple grotesque. Nous préférons, et de loin, avoir le droit de critiquer les travaux de Faurisson, sévèrement, tout en laissant les historiens trancher.
Mais l’article du Point, et les propos de Ressiguier et du communiqué des députés, contester le nombre de 6 millions de morts serait du négationnisme, rien de moins. On voit où peut mener cette logique liberticide, mortifère pour le moindre travail d’historien sérieux. Par exemple, jusque dans les années 1980, le massacre de 10 000 officiers polonais, tous exécutés d’une balle dans la tête, dans la forêt de Katyn, a été attribué aux nazis. Avec la loi Gayssot, contester cette réalité aurait été considéré comme un crime contre l’humanité. Et pourtant, les historiens ont fini par prouver que c’étaient les hommes de Staline qui s’étaient rendus coupables de cette exécution massive.
Le 8 mai 1945, à Sétif, les propagandistes du FLN accusent l’armée française d’avoir tué 45 000 Algériens, rien de moins. Les vrais chiffres parlent de seulement 2 000 morts, prix de la répression pour réprimer une émeute musulmane où de nombreux Français avaient été sauvagement assassinés.
De même, le 17 novembre 1961, la propagande officielle du FLN, relayée par les collabos et les porteurs de valises, font état d’environ 300 Algériens jetés dans la Seine, et sauvagement assassinés par la police de Papon. On fera juste remarquer, sur le fond, que nous étions en guerre, et que, dans n’importe quel pays, en général, on n’accepte pas que l’ennemi défile dans les rues de la capitale, en plein conflit. Mais là encore, les chiffres sont fort discutables, car on ne retrouve pas, dans les hôpitaux et les disparitions supposées, le chiffre de 300 victimes, brandis par les porteurs de valises et le FLN.
On rappelle, dans un autre registre, que l’islamiste Erdogan nie toujours le génocide des chrétiens arméniens par les musulmans turcs, en 1915. Et nul n’a oublié, concernant le génocide au Rwanda, que le nombre de morts et de mutilés, et les responsabilités des violences, constitue encore un sujet qui voit des historiens polémiquer durement entre eux.
Donc, aussi discutables soient les idées d’Yvan Benedetti, le fait que Ressiguier et ses complices membres de la commission appellent ouvertement à le traduire en justice pour des propos tenus devant des députés est d’abord grotesque, ridicule, mais surtout inquiétant.
Mais cette dernière mascarade ne résume-t-elle pas, à elle seule, le ridicule d’une commission qui n’avait qu’un but : permettre à ce régime de durcir la répression contre ceux qui osent s’opposer au mondialisme, à l’invasion migratoire et à l’islamisation de leur pays, parce qu’ils aiment leur pays ?
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Source : Riposte Laïque
Publié le 11 mai 2019 - par Lucette Jeanpierre
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