jeudi 9 mai 2019

Jean-Benoît Casterman rappelle aux Africains les bienfaits de la colonisation des Blancs !

Le Père Jean-Benoît Casterman est un prêtre belge de la communauté Saint-Jean, qui est missionnaire en Afrique depuis 29 ans.
En direct de Yaoundé, dans une émission intitulée Arène, il mène une sorte de duel avec ce qu’on peut nommer des « opposants », des gens qui essaient ouvertement de le mettre en difficulté, dans un franc parler qui n’existe pas en France, parfois très savoureux.













L’animateur se présente comme catholique lui aussi et souhaite à tous une joyeuse fête de Pâques. Il pose à Jean-Benoit Casterman la question suivante : « la religion n’a-t-elle pas inhibé les Africains « ?… Étant bien entendu qu’il s’agit de la religion des colonisateurs. Donc de la colonisation.
Là, Jean-Benoît Casterman foudroie ses interlocuteurs avec une vraie colère.
« Regardez les travaux énormes qu’on fait les colons d’un côté et les missionnaires de l’autre pour sauver les trésors de l’Égypte. Bien sûr on a tout volé. Le barrage d’Assouan, toutes ces merveilles de l’Égypte, toutes ces découvertes archéologiques, ce sont les affreux Blancs qui ont tout volé. Mais s’il n’y avait pas eu les affreux Blancs, tout cela aurait disparu dans les sables de l’Égypte. »
Il continue : « et Champollion qui a décrypté les hiéroglyphes, c’était un Africain peut-être ?… »
Il rappelle que ce sont des linguistes blancs qui ont étudié les langues d’Afrique et ont établi des dictionnaires de langues africaines. Est-ce que ce sont les Africains qui ont étudié leurs propres langues ? Non !
Et les missionnaires qui ont fait des recherches ethnologiques, ont effectué un travail colossal, c’étaient aussi des « affreux Blancs » ?… pas un Africain parmi eux.
Et, dit-il, « Il faut reconnaître que depuis toujours les « Blancs » comme vous dites, ont toujours eu une ouverture, une passion pour les beautés de l’Égypte et pour l’égyptologie. »
Certes, reconnaît-il, la colonisation a commis des erreurs comme toute histoire humaine mais il ne faut pas regarder seulement le mauvais côté.
Il termine en nommant le cardinal Sarah qui est guinéen et  a déclaré que sans la colonisation, jamais il ne serait sorti de son petit village de Guinée-Conakry ; c’est grâce à la colonisation qu’il s’est ouvert au monde et a fait des études.
Les interlocuteurs de J.-B. Casterman, médusés, effarés devant cette logique élémentaire, ne trouvent rien à répondre. Il est vrai que pour eux cela doit être une grande souffrance de vivre sur un continent aussi improductif, aussi empêtré dans des contradictions immenses et une culture tribale arriérée, que l’islam maintient dans son sous-développement.
Mais ce n’est pas une raison pour eux de ne pas être honnêtes. Ni une raison de falsifier l’histoire.
Partout, et jusque dans les commentaires sur Riposte Laïque, on assiste en ce moment à une sorte de recherche de prise de pouvoir par des anti-Blancs primaires fondamentalement opposés à la colonisation et qui en disent pis que pendre.
Leurs seuls arguments sont la désinformation, le mensonge, le manque de culture et parfois la négation de l’histoire la plus reconnue, par exemple celle des razzias barbaresques, et ils utilisent même des insultes et des menaces d’autant plus ridicules quand elles vont à l’encontre des vérités historiques les plus élémentaires, volontairement ou involontairement méconnues d’eux.
Et bien sûr les « affreux Blancs » devraient faire une éternelle repentance pour le crime abominable de la colonisation.
Ils passent sous silence les nombreux bienfaits de la colonisation concernant la santé, qui permet aujourd’hui aux Africains d’être bien en vie, l’éducation, les équipements urbains, les ports et aéroports, les échanges économiques, la conservation des plantes et de la faune, l’archéologie et l’art (et pas seulement en Égypte), et tous ces progrès qui sont en passe d’être réduits à néant depuis le départ des « affreux Blancs », par pure incurie et incapacité des successeurs.
Mais les interventions hasardeuses de ces anti-Blancs « décoloniaux » (pour utiliser le jargon à la mode) ont un mérite, c’est que jour après jour, la vérité éclot, et elle n’est pas à leur avantage.
Alors un grand merci à Jean-Benoît Casterman d’avoir magistralement remis les choses au point : oui, la colonisation, dont on veut bien croire qu’elle n’a été de tout repos pour personne, a purement et simplement sauvé l’Afrique, qui sans elle se serait noyée dans les sables du désert.
Comme cela fait du bien de l’entendre !

Sophie Durand

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