mercredi 22 mai 2019

“L’intégration des musulmans dans nos sociétés occidentales est impossible" (Nicolai Sennels)


Les problèmes d’intégration des musulmans au Danemark sont devenus chose connue dans le monde entier en 2006, quand le journal Jyllands-Posten publia 12 caricatures du prophète Mahomet. Deux années plus tard, des émeutes éclatent à nouveau en raison de la réédition des caricatures de Mahomet dans tous les grands journaux danois. 
Actuellement, 70% de la population carcérale dans les prisons de Copenhague est constituée de jeunes gens de culture musulmane. 

La question se pose de savoir si les récents accès de violence et la tendance générale à la violence au sein de la culture musulmane ont simplement coïncidés avec les publications ou s’il y a une connexion directe entre les deux faits.


En Février 2009, Nicolai Sennels, psychologue danois, publia un livre intitulé Parmi les Criminels Musulmans. L’expérience d’un Psychologue à Copenhague

Dans son livre, Nicolai Sennels adopte une approche psychologique à propos de la relation de la culture musulmane à la colère, à la gestion des émotions et à la religion musulmane elle-même. 

Sa recherche est fondée sur des centaines d’heures d’observations au cours des traitements thérapeutiques de 150 jeunes musulmans internés dans la prison des jeunes de Copenhague. 

EuropeNews a interviewé l’auteur et lui a posé des questions sur son livre et ses analyses sur l’intégration des musulmans en Europe.
EuropeNews : Nicolai Sennels, comment avez-vous eu l’idée d’écrire un livre sur les  criminels musulmans au Danemark ?
Nicolai Sennels : Cette idée m’est venue en Février 2008 lors d’une conférence sur l’intégration, à Copenhague, où j’ai été invité en tant que premier et seul psychologue travaillant dans une prison de jeunes à Copenhague… 

Mon discours à cette conférence portait sur le rôle important joué par la culture des étrangers concernant l’intégration, la criminalité et l’extrémisme religieux. J’avais souligné que les personnes de culture musulmane sont confrontées à une difficulté si ce n’est une impossibilité de s’intégrer harmonieusement et de s’épanouir au Danemark.
Cette déclaration fut accueillie avec de fortes résistances par les hommes politiques danois, et par mon supérieur hiérarchique de la prison des jeunes. Je fus fort surpris car je pensais que dire que certaines cultures s’intègrent mieux que d’autres dans les sociétés occidentales était une évidence. 

Toute l’Europe a actuellement du mal à intégrer les musulmans et cette entreprise semble relever du domaine de l’impossible. 



Selon la police danoise et le Bureau danois de la statistique, plus de 70% de tous les crimes commis dans la capitale danoise le sont par des musulmans. 

La Banque Nationale a récemment publié un rapport indiquant que les coûts d’un musulman étranger s’élèvent à plus de 2 millions de couronnes danoises (300.000 euros) en aides sociales fédérales, dû au faible niveau d’emploi au sein de cette population. 

À cela, il faut ajouter de nombreux autres types d’aides sociales que les chômeurs perçoivent dans notre pays, les dépenses pour les interprètes, les classes spéciales dans les écoles (64% des enfants scolarisés dont les parents sont  musulmans ne peuvent ni lire ni écrire correctement le Danois après 10 ans de scolarisation dans une école danoise), le travail social, les policiers supplémentaires, etc.…
Mon intervention a abouti à une injonction légale, une sorte de sanction professionnelle, indiquant que si je réitérais mes propos, je serais licencié. Selon les autorités de Copenhague, il est apparemment autorisé de déclarer que les problèmes rencontrés par les musulmans sont causés par la pauvreté, les médias, la police, les Danois eux-mêmes, les politiciens, etc. 

Mais deux choses ne sont pas admises : 1) discuter de l’importance de la culture et 2) de la responsabilité propre des étrangers quant à leurs difficultés d’intégration dans nos sociétés. Malheureusement, beaucoup d’hommes politiques très puissants n’appréhendent pas clairement  la dimension psychologique de la culture et son influence sur l’intégration.
EuropeNews : Quelles ont été les réactions au Danemark?
Sennels : Le livre a suscité une grande attention, même avant le 24 Février 2009, date de sa publication officielle. Il était en page de couverture de l’un des plus grands journaux nationaux, au Danemark, et j’ai été invité à la radio et à la télévision pour participer à des débats avec des hommes politiques et autres experts sur ce sujet. La première édition fut  épuisée en trois semaines.
Depuis lors, de grands changements sont intervenus dans la politique d’intégration danoise, changements qui semblent avoir été influencés par le livre et l’attention qu’il a obtenu. De mon point de vue personnel, l’attention généralisée portée à mes propos démontre le bien-fondé de ma démarche : il y a tout simplement un besoin important d’une compréhension plus approfondie quant à l’influence de la culture des musulmans sur leurs chances d’intégration.
Le très célèbre politicien, Naser Khader, musulman et auteur du best-seller Honneur et Honte déclara que mon livre devrait être une «lecture obligatoire pour les étudiants, les travailleurs sociaux et les enseignants». Le Jyllands-Posten, premier journal à publier les caricatures de Mahomet, qualifia le livre comme « un véritable travail de pionnier ».
EuropeNews : Examinons votre livre de plus près. Vous parlez de quatre mythes sur l’intégration… Le premier porte sur la différence entre les cultures des immigrants.
Sennels : Ce que j’ai découvert au cours de mon travail à la prison des jeunes, c’est que les jeunes gens de confession ou d’origine musulmane avaient d’autres besoins en matière de travail social que les Danois ou les personnes de culture non musulmane. Ces besoins différents nécessitent plus d’attention, et les psychologues doivent faire plus de recherches sur ces sujets pour être en mesure de créer des politiques sociales efficaces.
Je suis entièrement d’accord avec mes critiques, pour dire que les problèmes  personnels et sociaux peuvent entraîner des comportements anti-sociaux chez les occidentaux et les musulmans. Il y a toutefois, tout le temps, chez les musulmans, une disproportion extrême dans le comportement anti-social et anti-démocratique. Le Bureau danois de la statistique a publié un rapport indiquant que les huit premières places dans le classement de la criminalité par pays d’origine des criminels reviennent à des pays musulmans. Le Danemark étant classé neuvième sur cette liste.
EuropeNews : Ceci voudrait donc dire que nous devons traiter musulmans et non- musulmans de manière différente ?
Sennels : D’un point de vue psychologique et humaniste, il est très clair que des personnes de cultures différentes ont des besoins différents, quand ils ont ou quand ils créent des problèmes. Ma propre expérience est que les musulmans ne comprennent pas notre façon toute occidentale de gérer les conflits par le dialogue. Ils sont élevés dans une culture comportant des figures d’autorités et des conséquences externes à l’individu et très bien définies. La tradition occidentale, qui utilise compromis et introspections comme principaux outils pour gérer les conflits tant intérieurs qu’extérieurs, est considérée comme une faiblesse dans la culture musulmane. Dans une large mesure, ils ne comprennent tout simplement pas cette façon plus douce et plus humaniste de traiter les affaires sociales. Dans le contexte du travail social et de la politique, cela signifie que l’individu a besoin de plus de limitations et de conséquences plus sévères pour être en mesure d’adapter son comportement.
EuropeNews : Cela nous mène directement au deuxième mythe : car il est souvent dit que la criminalité des immigrés est causée par les problèmes sociaux, et non par leur origine culturelle. Dans votre livre, vous êtes en désaccord avec cette thèse et désignez la religion comme source de criminalité chez les musulmans.
Sennels : Je reformulerai votre assertion en parlant de la culture musulmane et non pas de la religion, car il y a beaucoup de musulmans qui ignorent ce qui est écrit dans le Coran et ne fréquentent pas les mosquées. Mais ils sont fortement influencés sur le plan culturel. 

Nous constatons particulièrement que la colère est bien plus acceptée dans la culture musulmane. Dans la culture occidentale et dans d’autres cultures non musulmanes, comme en Asie, l’agressivité ou une brusque explosion de colère sont vues comme comportements que l’on regrette par la suite et dont on aura honte. C’est complètement l’inverse dans la culture musulmane. Si quelqu’un bafoue votre honneur – ce que j’appelle  en tant que psychologue la confiance en soi – il est attendu de vous que vous démontriez votre agressivité, et souvent également, que vous vous vengiez tant verbalement que physiquement. Ainsi, l’agressivité vous donne un statut inférieur dans nos cultures, mais un statut plus élevé dans la culture musulmane.
Il y a toutefois une autre raison plus profonde pour expliquer le comportement anti-social largement répandu dans les communautés musulmanes et la forte résistance à l’intégration, et c’est la très forte identification que les musulmans ont d’appartenir à la culture musulmane.
Ma rencontre avec la culture musulmane a été une rencontre avec une culture excessivement forte et une culture très fière. C’est certainement un attribut qui peut garantir  la survie d’une ancienne culture à travers le temps (l’islam et la culture musulmane en sont une excellente illustration). Malheureusement, une culture forte et fière rend également ses membres presque incapables de s’adapter à d’autres valeurs. En Allemagne, seuls 12% des 3,5 millions de musulmans se considèrent plus allemands que musulmans, en France et au Danemark, 14% seulement des musulmans se voient plus français ou danois que musulmans. Les  recherches effectuées au sein des communautés  musulmanes vivant au Danemark montrent également que 50% de la 1e et 2e génération d’immigrés sont contre la liberté de parole et que 11% d’entre eux aimeraient voir la charia en lieu et place de la constitution danoise (de plus larges extraits de ces recherches se trouvent dans la version imprimée du journal). 




Ces pourcentages élevés sont évidemment effrayants, mais ce qui est particulièrement inquiétant, c’est qu’il n’y a pas sur ces thèmes de divergences d’opinion entre les musulmans nés et élevés dans les pays musulmans et leurs enfants qui sont nés et ont grandi dans la société danoise. Quand il s’agit d’identité chez les musulmans, la nationalité ne compte pas du tout en comparaison de la culture et de la religion. D’où une opposition puissante et croissante à la culture et aux valeurs occidentales dans les ghettos musulmans à Copenhague et dans d’autres grandes villes européennes.
EuropeNews : Comme vous l’avez déjà souligné, de nombreux musulmans ont un lien très fort avec leur identité religieuse. Le troisième mythe que vous réfutez dans votre livre concerne le pourcentage d’extrémistes et de fondamentalistes musulmans. Il est souvent présumé que ce pourcentage est relativement faible. Quelle est votre expérience?
Sennels : Les gens espèrent que la plupart des musulmans sont modernes et acceptent les valeurs occidentales. Mon expérience est différente et elle a été corroborée par les statistiques européennes que je viens de citer. En février 2008, nous avons été confronté à de très graves émeutes de la part de jeunes musulmans au Danemark.
Ces émeutes étaient partiellement en réaction à l‘attention accordée par la police danoise à la forte augmentation des taux de criminalité dans les zones musulmanes. L’autre raison étant la réimpression des caricatures de Mahomet dans tous les journaux danois. Cette réédition est un acte de solidarité avec le caricaturiste Kurt Westergaard, dont la vie a été et est toujours sérieusement menacée.
Dans ces émeutes, nous avons vu des musulmans non pratiquants dans leur vie quotidienne, prendre la défense de leur culture et de leur religion d’une manière très agressive. Copenhague était en fumée pendant toute une semaine en raison de plusieurs centaines d’incendies, et la police et les pompiers tentant de calmer la situation ont aussi été attaqués. Une grande partie des émeutiers s’est retrouvée dans la prison où je travaillais, et j’ai donc eu l’occasion de dialoguer avec eux. La quasi-totalité d’entre eux étaient des musulmans, et ils ont tous affirmé que leurs actes  – démarrer des  incendies, attaquer la police etc. – étaient justifiés dans la mesure où la société danoise, augmentant la pression sur l’intégration et réimprimant les caricatures de Mahomet, faisait preuve de racisme envers l’islam et la culture musulmane. Les quelques Danois qui ont pris part aux  émeutes l’avaient fait pour des raisons complètement différentes. Leurs actions étaient principalement motivées par la recherche d’aventure ou d’excitation.
EuropeNews : Le quatrième mythe est que la pauvreté chez les immigrants conduit à la mauvaise situation sociale. Dans votre livre, vous dites que c’est le contraire qui est vrai.
Sennels : Vous pouvez formuler cette importante question de la manière suivante : les gens ont-ils des problèmes sociaux parce qu’ils sont pauvres, ou bien deviennent-ils pauvres parce qu’ils créent des problèmes sociaux ? Mon expérience est que la très faible priorité accordée à la scolarité de leurs  propres enfants, à  leur propre  éducation et le  manque de motivation pour planifier une carrière professionnelle sont autant de facteurs  déterminant de la pauvreté. Ces facteurs sont expérimentés par de nombreux musulmans aussi bien dans nos sociétés que dans les pays musulmans. De plus, un quart de tous les jeunes hommes musulmans au Danemark ont un casier judiciaire non vierge. De très faibles capacités en lecture, une forte aversion contre l’autorité et un dossier criminel déjà rempli, rendent très difficile l’obtention d’un emploi bien rémunéré. C’est le comportement asocial  qui rend  pauvre et non pas l’inverse.
Malheureusement, de nombreux politiciens voient la pauvreté comme la principale cause de problèmes d’intégration. Je pense que c’est un point de vue horrible et unidimensionnel sur les  personnes pauvres et sur les  individus en général. L’idée que le comportement des gens est déterminé par la quantité d’argent qu’ils ont sur leur compte en banque tous les mois est un point de vue extrêmement limité. En tant que psychologue diplômé de l’Université de Copenhague, je dirai que des facteurs bien plus importants dans la vie que l’argent, influencent le comportement et la  façon de penser des individus
EuropeNews : Quelle est la conclusion de votre recherche ? Est-ce que l’intégration des personnes de culture musulmane dans les sociétés occidentales est possible ?
Sennels : Je dirais que les optimistes, les gens qui disent que l’intégration est possible portent une très grande responsabilité. Il y a de grands risques qu’ils soient en train d’entretenir un espoir, un rêve sans fondement dans la réalité. Ceci signifie qu’ils seront  responsables du fait que l’Europe détourne son regard de ces problèmes et ne s'y confronte pas avant qu’il ne soit trop tard.
Il n’y a tout simplement pas de recherche en Europe qui vient à l’appui de la vison optimiste. Bien au contraire, toutes les recherches dont nous disposons sur l’intégration des musulmans dans les sociétés occidentales montrent que nous continuons à nous diriger dans la mauvaise direction. Je ne sais donc pas comment les optimistes parviennent à leur conclusion. C’est peut-être un espoir vain et puéril que tout se terminera bien, comme dans les contes de fées. Ou bien est-ce peut-être une idée pseudo-darwiniste que tout développement s’effectue dans un sens positif. Une chose est sûre : ils ne fondent pas leurs opinions sur des faits. 

Bien sûr, des exceptions existent, mais en majeure partie l’intégration des musulmans au niveau nécessaire n’est pas possible. Des personnes qualifiées et pleines de compassion  travaillent à travers toute l’Europe sur ces problèmes pour tenter de trouver des solutions, des milliards d’euros ont été dépensés sur ces projets mais les problèmes continuent de s’aggraver.
L’explication psychologique est en fait simple… Les cultures musulmanes et occidentales sont fondamentalement très différentes. Cela signifie que les musulmans doivent subir de grands changements dans leur identité et dans leurs valeurs pour être en mesure d’accepter les valeurs des sociétés occidentales… Changer les structures de base de sa  propre personnalité est un processus psychologique et émotionnel extrêmement exigeant. Apparemment, très peu de musulmans se sentent motivés par cette entreprise. Je n'en connais que quelques-uns qui ont réussi. Mais je sais aussi que c’est au prix d’une longue et épuisante lutte à l’intérieur d’eux-mêmes et souvent, ils paient un prix personnel élevé à l’extérieur car leurs amis et leurs familles les dédaignent ou les renient pour avoir quitté leur culture d’origine.
EuropeNews : Mais qu’allons-nous faire avec les musulmans qui sont déjà chez nous?
Sennels : Je vois deux possibilités. Premièrement, nous devons cesser immédiatement toute immigration de personnes en provenance de pays musulmans vers l’Europe jusqu’à ce que nous ayons prouvé que l’intégration des musulmans est possible.
Deuxièmement, nous devons aider les musulmans qui ne veulent pas ou ne sont pas en mesure de s’intégrer dans nos sociétés occidentales à construire un nouveau sens à leur vie dans une société qu’ils comprennent mieux et qui les comprend. Cela signifie les aider à démarrer une nouvelle vie dans un pays musulman. Nous avons actuellement les moyens économiques de le faire. Comme je l’ai mentionné précédemment, la Banque nationale danoise a calculé que tous les immigrants en provenance des pays musulmans coûtent  300.000 euros en moyenne. Avec cet argent, nous pourrions aider ces gens à vivre une vie heureuse dans un pays musulman, sans avoir à s’intégrer dans une société qu’ils ne comprennent pas et ne peuvent donc pas accepter. Avoir assez d’argent pour soutenir sa famille et vivre dans un pays où ils se sentent complètement assimilés à la culture environnante serait un grand pas en avant dans la qualité de leur vie. Et nous devons les aider à atteindre cet objectif. Non seulement les musulmans, mais les sociétés européennes en bénéficieront. L’immigration des musulmans de l’Europe vers les pays musulmans fonctionnera comme des ambassades pour des sociétés plus libres et plus démocratiques, en raison de leur expérience de vie dans des démocraties avec de vrais droits de l’homme et en raison de leurs connaissances des systèmes sociaux en Europe. Ils amèneront avec eux des idées et des valeurs très importantes. De cette façon, ils pourront être en mesure de faire ce à quoi la plupart d’entre eux rêvent, à savoir aider leurs frères et sœurs musulmans dans leur pays d’origine en changeant les mauvaises conditions de vie auxquelles eux-mêmes avaient tenté d’échapper initialement.
Nicolai Sennels 33 ans est psychologue et a travaillé pour les autorités de Copenhague pendant plusieurs années. De 2005 à 2008 il a travaillé à la prison Sønderbro pour les jeunes  à Copenhague. (Source)

Une interview de Nicolai Sennels par Felix Struening (Europe News). 

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Articles de Nicolai Sennels parus sur Jihad Watch (en anglais)
Articles de Nicolai Sennels parus sur Gates of Vienna (en anglais)
Articles de Nicolai Sennels parus sur le Geller Report (en anglais)

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Quelques sites recommandés (en français)
Riposte Laïque
Fdesouche
Dreuz
EuropeIsraël
Postedeveille.ca (site fermé par les mondialistes islamistes, archives)
LesObservateurs.ch
Vidéos sur l'islam par AmbiguitY

Quelques sites recommandés (en anglais)
EuropeNews.dk - site fermé par les immigrationnistes, archives très intéressantes
Voice of Europe
Jihad Watch
Gates of Vienna
Tundra Tabloids
Tommy Robinson
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Danish Psychologist: “Integration of Muslims in Western Societies is not possible”

An Interview by Felix Struening
Danish integration problems with Muslims became public worldwide in 2006 when the newspaper Jyllands-Posten published 12 cartoons of the prophet Mohammed. Exactly two years later riots broke out again because of the reprint of the Mohammed cartoons by all major Danish newspapers.
Currently 70% of the prison population in the Copenhagen youth prison consists of young man of Muslim heritage. Is this recent violence and general violent tendency among Muslims solely coincidental, or is there a direct connection?
In February 2009, Nicolai Sennels, a Danish psychologist published a book entitled Among criminal Muslims. A psychologist’s experience from Copenhagen. In his book, Nicolai Sennels shares a psychological perspective of this Muslim Culture, its relationship to anger, handling emotions and its religion. He based his research on hundreds of hours of therapy with 150 young Muslims in the Copenhagen youth jail. EuropeNews interviewed the author about his book and its consequences on integration of Muslims in Europe.


EuropeNews: Nicolai Sennels, how did you get the idea to write a book about criminal Muslims in Denmark?



Nicolai Sennels: I got the idea in February 2008 during a conference on integration in Copenhagen, where I was invited as the first and only psychologist working in a Copenhagen youth prison. My speech at the conference was about the fact, that foreigners’ culture plays a significant role concerning integration, crime and religious extremism. I emphasized, that people from a Muslim culture find it difficult, if not impossible, to create a successful life in Denmark.

This statement was met with great resistance from Danish politicians and also my own boss from the youth prison. I was quite surprised since I thought that my point is obvious: some cultures fit better into Western societies than others. All of Europe is currently struggling to integrate Muslims but this endeavor seems to be impossible. According to the Danish police and the Danish Bureau of Statistics more than 70% of all crimes in the Danish capital are committed by Muslims. Our national bank recently published a report stating that a Muslim foreigner costs more than 2 million Danish kroner (300,000 euros) in federal social assistance on average, caused by the low participation in the work force. On top of this, we have to add many additional types of social welfare that unemployed people can receive in our country: expenses in connection with interpreters, special classes in school – 64% of school children with Muslim parents cannot read and write Danish properly after 10 years in a Danish school – social work, extra police etc.
My statement resulted in a legal injunction, a kind of professional punishment, which stated, that if I ever repeat this, I could be fired. According to the Copenhagen authorities it is apparently permitted to state that the serious problems among Muslims are caused by poverty, the media, the police, the Danes, politicians, etc. But two things are definitely not allowed: 1) discussing the significance of culture and 2) our foreigners own responsibility for their integration in our societies. Unfortunately many very powerful politicians lack a clear understanding of the psychological aspect of culture and the influence it has on integration.
EuropeNews: What were the reactions in Denmark?
Sennels: The book was received with a great amount of attention, already before the book was officially published on February 24 2009. It was on the front page of one of the biggest national newspapers in Denmark, and I was on the radio and TV participating in debates with politicians and other experts on the subject. The first publication of the book was sold out after three weeks.
Since then, there have been some big changes in Danish integration policy, which seems to have been influenced by the book and the attention it got. From my personal point of view, the widespread attention shows that my statement is true: there is simply a great need for a deeper understanding of how Muslims’ culture influences their chances for integration.
The very famous politician, Naser Khader, who is Muslim and the author of the bestseller “Honor and Shame”, wrote a review of my book and stated that it should be “obligatory reading for students, social workers and teachers.” Jyllands-Posten, the brave newspaper that first published the Mohammed cartoons, calls the book “an original piece of pioneer work”.
EuropeNews: Let’s have a closer look at the book. You talk about four myths of integration. The first one concerns the difference between the cultures of immigrants.
Sennels: What I discovered during my work at the youth prison was that people of Muslim heritage have other needs for social work than Danes or people of non-Muslim cultures. These different needs require more attention, and psychologists need to do more research on these topics in order to be able to create effective social politics.
I completely agree with my critics that personal and social problems can lead to anti-social behavior among both Westerners and Muslims. However, there is still extremely disproportional anti-social and anti-democratic behavior among Muslims. The Danish Bureau of Statistics published a report (1and 2) stating that Muslim countries take the first eight places on the top 10-list of criminals’ country of origin. Denmark is number nine on this list.
EuropeNews: So that means, we have to treat Muslim and non-Muslim immigrants in a different way?

Sennels: Seen from a psychological and also humanistic perspective, it is very clear that people from different cultures have different needs when they have or create problems. My own experience is that Muslims don’t understand our Western way of trying to handle conflicts through dialogue. They are raised in a culture with very clear outer authorities and consequences. Western tradition using compromise and inner reflection as primary means of handling outer and inner conflicts is seen as weak in the Muslim culture. To a great extent they simply don’t understand this softer and more humanistic way of handling social affairs. In the context of social work and politics this means that they need more borders and stronger consequences to be able to adjust their behavior.

EuropeNews: That leads us directly to the second myth: it is often said, that the criminality of immigrants is caused by social problems, not by their cultural background. In your book you disagree and point to the religion of the Muslims as a source of criminality.
Sennels: Well, I would rephrase it as “Muslim culture” instead of “religion” because there are a lot of Muslims who don’t know what is written in the Quran and who don’t visit the mosques. But they are strongly influenced on a cultural level. And there we see that especially anger is much more accepted in the Muslim culture.
One example: in Western culture and also in other non-Muslim cultures, like in Asia, you see aggression and a sudden explosion of anger as something you’ll regret afterwards, something you are ashamed of. It is completely opposite in the Muslim culture. If somebody steps on your honor – what I as a psychologist would call self confidence – you are simply expected to show aggression and often also verbal or physical revenge. So, aggression gives you a low status in our cultures, but a high status in the Muslim culture.


There is however another and much deeper reason for the wide spread anti-social behavior in Muslim communities and their strong aversion against integration – namely, the very strong identification that Muslims have with belonging to the Muslim culture.
My encounter with the Muslim culture has been a meeting with an exceedingly strong and very proud culture. This is certainly something that can ensure an ancient culture’s survival through changing times – Islam and the Muslim culture are excellent examples of this. A strong and proud culture unfortunately also makes the culture’s members almost unable to adapt to other values. In Germany, only 12% of their 3.5 million Muslims see themselves as more German than Muslim; in France and Denmark, only 14% of the Muslim populations respectively see themselves more as French or Danish than Muslim. Research among Muslims living in Denmark also shows that 50% of the 1st- and 2nd-generation immigrants are against free speech and 11% would like to see the Danish constitution exchanged with the sharia law (more numbers from this research can be found in the printed issue of the newspaper). These high percentages are of course frightening, but especially disturbing is the fact that there are no differences of opinion on this topic among Muslims who are born and raised in Muslim countries and the opinion of their children who are born and raised in Danish society. When it comes to identity among Muslims, nationality does not count at all in comparison with culture and religion. The consequence is a powerful and growing opposition to Western culture and values in Muslim ghettoes throughout Copenhagen and other major European cities.
EuropeNews: As you already pointed out, a lot of Muslims have a strong connection to their religious identity. The third myth you dismantle in your book is about the percentage of extremist’s and fundamentalists among Muslims. It’s often presumed that this percentage is relatively small. What is your experience?
Sennels: People hope that most Muslims are modern and accept Western values. My experience is different, and this has been proven by the statistics in Europe that I just quoted. In February 2008, we had some deadly serious riots by young Muslims in Denmark.
Those riots were partly a reaction to the great focus by the Danish police on the steeply rising crime rates in Muslim areas. The other reason was the reprinting of the Mohammed cartoons in all Danish newspapers. This reprinting was an act of solidarity with the cartoonist Kurt Westergaard, whose life was, and still is, seriously threatened.
In these riots, we saw Muslims who don’t practice the Islamic religion in their daily lives standing up for their culture and religion in a very aggressive way. Copenhagen was smoking for an entire week due to several hundred of fires, and the police and firemen trying to calm the situation down were also attacked. A big part of the rioters ended up in the prison where I worked, and I therefore I had the chance to talk with them. Almost all of them were Muslims, and they all claimed that what they have done – starting fires, attacking the police etc. – was justified since Danish society, through its pressure on integration and through reprinting the Mohammed cartoons, has proven itself to be racist and against Islam and Muslim culture. The few Danish people among the rioters were completely different. Their explanation of their actions was predominately a search for adventure or excitement.
EuropeNews: The fourth myth is that poverty among immigrants leads to their bad social situation. In your book, you tell us that the opposite is true.
Sennels: You can formulate this important question like this: do people get social problems because they are poor, or do they become poor because they create social problems? My experience is that the very low focus on supporting one’s children in school and on one’s own education and the lack of motivation for creating a professional career is a crucial factor for the poverty, which many Muslims experience in both our societies and in Muslim countries. On top of it, one fourth of all young male Muslims in Denmark have a criminal record. Poor reading skills, a strong aversion against authorities and a criminal record simply make it very difficult for you to get a well paying job. It is anti-social behavior that makes you poor. Not the other way around.
Unfortunately many politicians see poverty as the main cause of integration problems. I think this is a horrible and one-dimensional view of poor people and of people in general. The idea that people’s behavior is decided by the amount of money they have on their bank accounts every month is an exceedingly limited view. I myself, as a psychologist who graduated from the humanities department of the University of Copenhagen, would say that people have many more and stronger factors in their lives than money, which influence their behavior and way of thinking.
EuropeNews: What is the conclusion on your research? Is the integration of people of Muslim heritage into Western societies possible?
Nicolai Sennels: I would say that the optimists, the people who say that integration is possible, carry a very great responsibility. There is a very great risk that they are selling us hope, a dream, that has no foundation in reality. This means that they will be the ones who are responsible for Europe looking away from and not addressing its problems until it is too late.
There is simply no research in Europe that supports the optimists’ view. On the contrary, all the research that we have on integration of Muslims in Western societies shows that we are continuing to head in the wrong direction. So I don’t know how these optimists come to their conclusion. Maybe it is a vain and childish hope that everything will turn out well, just like in the fairy tales. Or maybe it is a pseudo-Darwinistic idea that everything will develop in a positive direction. One thing is for sure: they don’t base their judgments on facts.
Of course there are exceptions but for the largest part integration to the necessary degree of Muslims is not possible. Clever and compassionate people are working all over Europe on the problem, and they have spent billions of Euros on the project, yet, the problems still continue to grow.
The psychological explanation is actually simple. The Muslim and the Western cultures are fundamentally very different. This means Muslims need to undergo very big changes in their identity and values to be able to accept the values of Western societies. Changing basic structures in one’s personality is a very demanding psychological and emotional process. Apparently very few Muslims feel motivated to do so. I only know a few who managed, but I also know that it was a long and exhausting struggle on an inner level for them and that they often pay a high personal price on the outer level because their Muslim friends and families despise and/or disown them for leaving their culture.
EuropeNews: But what we are going to do with the Muslims, who are already here?
Sennels: I see two possibilities. Firstly, we should immediately stop all immigration of people from Muslim countries to Europe until we have proven that integration of Muslims is possible.
Secondly, we should help Muslims who don’t want to or are not able to integrate in our Western societies to build a new and meaningful life in a society they understand and that understands them. This means to assist them in starting a new life in a Muslim country. We actually have the economic means to do this. As I mentioned previously, the Danish National Bank calculated, that every immigrant from Muslim countries costs 300,000 euros on average. With this money, we could help these people to live a happy life in a Muslim country without having to integrate in a society they don’t understand and therefore cannot accept. Having money enough to support one’s family and live in a country where one feels at home with the surrounding culture would be a great step forward in the quality of their lives. And we should help them achieve this. Not only the individual Muslim, but also European societies will benefit. Muslims immigrating from Europe to Muslim countries will function as ambassadors for more free and democratic societies: due to their experience from living in a democracy with real human rights and their knowledge of the social systems in Europe, they will take very important ideas and values with them. In this way they can do what hopefully most of them dream of, i.e. help their Muslim brothers and sisters in their home countries by changing the poor conditions and from which they moved away from initially.
Nicolai Sennels, 33 years old, is a psychologist and has worked for the Copenhagen authorities for several years. From 2005 to 2008 he worked at the Sønderbro youth prison in Copenhagen.

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