mercredi 1 mai 2019

Imre Kertész : un Nobel éclairé, qui avait tout compris sur l’islam

Ce grand écrivain d’origine juive est né à Budapest en 1929, a été déporté à l’âge de 15 ans à Auschwitz puis transféré à Buchenwald et enfin au camp de travail de Zeitz. Son œuvre témoigne de l’expérience des camps avec notamment deux chefs-d’œuvre : « Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas (Actes Sud 1995) et « Être sans destin » (1998). Il obtient le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre en 2002.









































Dans son livre « L’Ultime Auberge » (Actes Sud 2012), sorte de journal intime des dernières années de sa vie, l’auteur raconte les affres de la création littéraire, la vieillesse et la maladie, mais il s’interroge aussi sur la situation politique de l’Europe et la nouvelle guerre qui se profile à l’horizon. Lucidité, assez rare dans le monde intellectuel de notre époque, s’ajoute la vision pessimiste du renouveau antisémite sous la forme de l’antisionisme, – en cela il est proche d’un Jean-Claude Milner – et le danger que représente l’islam pour l’Europe. Contrairement à trop de Juifs qui se drapent dans une tolérance aveugle, lui qui a connu et souffert par les deux totalitarismes : le nazi et le bolchévique, ne se fait aucune illusion sur ce qui attend l’Europe et la France en particulier. Bien qu’il ait dénoncé un antisémitisme latent en Hongrie, celui-là même qui l’avait livré aux nazis, il nous met en garde contre le nouveau totalitarisme qui menace l’Europe.
À lire ses propos, on se dit qu’il rejoindrait aujourd’hui la cohorte de ceux qui ont de plus en plus de difficultés à s’exprimer sur un sujet qui devient tabou et risque de vous envoyer devant la police de la pensée. Donnons un exemple : « sur plainte d’activistes musulmans, une enquête criminelle a été ouverte à l’encontre d’un des dirigeants du parti Vox. Les procureurs de Valence, troisième ville d’Espagne, ont donné suite à la plainte de l’association « Musulmans contre l’islamophobie » et ont ouvert une enquête sur Javier Ortega Smith, le second dirigeant de Vox, pour un présumé crime de haine. » (Gatestone Institut) 27/04/2019.
Comment ne pas évoquer aussi les plaintes des associations « antiracistes » à l’encontre de Christine Tasin et Pierre Cassen qui vont les mener une fois de plus devant les tribunaux ! Sans compter les frais énormes qu’ils devront supporter, ils risquent eux aussi la prison. Alain Soral lui, antisémite notoire (il y a contesté l’existence de la Shoah, rien que ça !) et a été condamné à la prison ferme mais il n’effectuera pas sa peine ! Le parquet de Paris s’y oppose ! En effet ce dernier a interjeté l’appel du mandat d’arrêt et refuse de l’exécuter alors même que celui-ci n’est pas suspensif…
Sommes-nous encore dans un pays de droit ? La liberté d’expression existe-t-elle encore ? Voilà la question qui devrait préoccuper l’ensemble des Français car une chape de plomb est en train de recouvrir notre pays et de se répandre dans d’autres pays européens dès lors qu’on s’interroge sur le bien-fondé de l’accueil incessant de populations qui ne veulent pas s’intégrer. Ce sont des populistes, des extrêmes – droite, donc des fascistes ! Voilà comment la presse aux ordres délégitime et criminalise les voix non consensuelles.
Ainsi peut-on dire sans crainte de se tromper que Imre Kertész, qui a connu l’horreur absolue des camps nazis, serait sans doute condamné (pas dans son pays) mais en France et en Allemagne pour ses propos sans concession :
Après Hitler, l’islam !
« … L’Europe périra bientôt à cause de son libéralisme puéril et suicidaire. L’Europe a créé Hitler, et après Hitler, elle s’est trouvée à court d’arguments ; les portes se sont ouvertes devant l’islam, plus personne n’ose parler de race ou de religion, alors que l’islam ne semble plus connaître que le langage de la haine envers les autres races et religions. »
Un exemple pour appuyer ce constat : après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, le président Macron et la presse ont été incapables de prononcer le mot catholique. Dans un article du Patriote on peut lire : « Surtout ne dites jamais que Notre-Dame de Paris est un lieu de culte catholique construit pour y dire la messe et adorer Dieu » (Le Patriote du 28/04/2019.)
C’est à qui trouvera les circonvolutions les plus absurdes pour éviter ce mot ; ainsi, toujours dans le même article, Nolwenn Leroy, la star académicienne, a enregistré son message comme suit : « Notre- Dame de Paris, c’est l’œuvre de milliers d’hommes, érigée pour célébrer la grandeur de l’humanité, elle nous faisait face pour nous rappeler chaque jour cette ambition. »
Donc, les bâtisseurs ne bâtissaient pas pour leur foi, leur l’église et le Christ mais pour l’humanité ! Cet universalisme dévoyé et stupide gomme toute considération pour les chrétiens qui dédiaient cette église à leur foi. Demandons aux musulmans s’ils se reconnaissent dans ce lieu de culte catholique ? Si tel était le cas, ils ne feraient pas sauter les églises et les chrétiens qui s’y trouvent à l’intérieur. À force d’éviter certains mots, ne tente-t-on pas de les extirper des esprits ? Catholique ou chrétien sont-ils devenus des gros mots ? Il est vrai que les journalistes de gauche, toujours à cheval sur la laïcité (sauf lorsqu’il s’agit d’islam) préfèrent s’emberlificoter dans des périphrases qui leur épargnent une quelconque allusion aux racines chrétiennes de la France. Ainsi on confond lieu de culte avec lieu touristique. Les touristes se pressent à Notre-Dame comme ils se pressent à Disney Land…
Un libéralisme suicidaire
« Je voudrais ajouter quelques mots au sujet de la politique : je dirai comment les musulmans envahissent l’Europe, se l’accaparent, bref, la détruisent ; je parlerai aussi du libéralisme suicidaire et de la stupide démocratie… Cela finit toujours de la même façon : la civilisation atteint un stade de maturité dépassée où elle n’est plus capable de se défendre, et ne le veut même plus ; où d’une manière apparemment incompréhensible, elle adore ses propres ennemis.
Oui, l’Europe repue, satisfaite d’elle-même, imbue de son progressisme mortifère, s’est détournée depuis longtemps de ses racines, de son estime d’elle-même et voue un culte à la force brutale de ceux qui veulent sa perte. En cela elle s’est engagée dans la voie de la dhimmitude. Elle a renoncé à aider et soutenir les chrétiens d’Orient. (Ceux qui se font massacrer au Nigeria et qui sont soumis à l’esclavage ou la mort. Elle a préféré accueillir leurs bourreaux. Le Pape en tête !
Le gouvernement français qui prétend lutter contre l’antisémitisme par sa justice laxiste n’ose nommer les musulmans qui commettent des crimes antisémites. Pour rappel, l’assassin de Sarah Halimi est toujours en hôpital psychiatrique, même s’il est établi par des experts qu’il est sain d’esprit ! Sera-t-il jugé un jour pour son horrible forfait antisémite ? Par contre, la justice est très diligente lorsqu’il s’agit de punir des actes « islamophobes ».
Le multiculturalisme est-il viable ?
«… L’Europe commence à comprendre où l’a menée sa politique libérale d’immigration. Elle s’est rendu compte que la chose nommée société multiculturelle n’existe pas. Curieux paradoxe sans issue : au moment où l’Union européenne s’élargit, certains pays de l’Union se referment… il faudrait des lois particulières pour les citoyens libres, et d’autres lois devraient s’appliquer aux musulmans. Mais ce serait une politique d’exclusion ».
Kertész décrit bien le problème tel qu’il se pose à l’Europe. Le multiculturalisme n’est pas viable dès lors que des populations immigrées viennent s’installer dans nos pays en ayant la ferme intention de ne pas se plier à nos lois laïques. L’OCI est très claire là-dessus. L’islam est la seule religion qui refuse la laïcité que toutes les autres ont acceptée. Les gouvernements français successifs, depuis plusieurs décennies, ont laissé s’instaurer un régime d’accommodements déraisonnables à l’égard de l’islam, si bien que le port du voile, du niqab pour les femmes et du qami pour les hommes, pour ne donner que ces exemples, s’est généralisé dans certaines banlieues mais aussi dans des petites villes ou villages ; des mosquées de plus en plus grandes et nombreuses poussent un peu partout, financées par les pays du Golfe. Le séparatisme devient chaque jour plus visible. Je ne parle même pas des zones de non-droit dont ils ont fait leur propriété exclusive. Ce que tout le monde sait, même nos gouvernants !
Une conférence de presse qui peut toujours servir…
On est donc surpris quand le président Macron, au cours de sa conférence de presse et à l’approche des élections européennes, a prôné « l’intransigeance à l’égard d’un islam politique ». Il a ajouté qu’il souhaitait « renforcer les contrôles des financements qui viennent de l’étranger ». Il a susurré : « On parle de gens qui au nom d’une religion poursuivent un projet politique, celui d’un islam politique qui veut faire sécession avec notre République. »
Quel scoop et que ne l’a-t-il dit plus tôt ! C’est bien imprudent de sa part car au vu de la situation, l’islam politique (y en a-t-il un autre ?) a déjà pris ses aises, encouragé par les présidents successifs qui ont préféré regarder ailleurs. Sans parler de ceux qui ont eu la sotte idée de vouloir édifier un islam de France, tout en répétant leur mantra : « l’islam est une religion de paix, d’amour et de tolérance ». Comment donner crédit aux propos présidentiels, alors qu’Emmanuel Macron était prêt à assouplir la loi de 1905 sur la laïcité pour l’adapter à l’islam ? On nous prend pour des demeurés. Cette mouche qui a piqué le Président venait à point pour endormir ceux qui croient que le chef de l’État va se réveiller enfin ! Cette « intransigeance » d’opérette manque de muscle quand on sait que ce sont des zones de non-droit entières qu’il faudrait reconquérir. Car il s’agit bien de reconquête puisqu’une population campe sur notre territoire en y établissant sa propre loi : la charia. Seule l’armée (si elle était en état et en nombre) pourrait s’y employer ! Avant d’en arriver à de tels extrêmes on pourrait déjà pratiquer une politique de retour aux frontières de façon à assécher les flots migratoires. Mais il n’en est pas question !
Et comment relier ces propos « autoritaires » avec la signature du pacte de Marrakech qui accorde l’asile systématique à tous les immigrants ? Ce sujet qui n’a jamais été abordé depuis le début du quinquennat sort, comme par magie, du chapeau présidentiel. Il ne mettra pas longtemps à tomber dans les oubliettes.
L’Europe suicidaire
« Les jours misérables du déclin de l’Europe. L’Europe s’aplatit devant l’islam, le supplie de lui faire grâce… Cette comédie me dégoûte ; l’Europe meurt de sa lâcheté et de sa faiblesse morale, de son incapacité à se défendre et de l’ornière morale évidente dont elle ne peut s’extraire depuis Auschwitz… »
L’Europe en est à renoncer à sa propre culture, aux œuvres majeures qui ont fait sa gloire et son rayonnement.
« L’Europe traverse de nouveau une de ses périodes les plus honteuses. La Deutsche Oper déprogramme « L’Idoménée de Mozart parce que l’action peut constituer une offense à l’islam, dit-on. »
Il est vrai que se renier à ce point, c’est se comporter en dhimmi ! Le dhimmi renonce à être lui-même, renonce à sa culture, à sa foi pour ne pas froisser son oppresseur. Quand il s’agit d’un pays encore souverain, c’est une capitulation honteuse.
Se croyant en pays conquis, Tariq Ramadan proclame : « La France est une culture maintenant musulmane ». Cette outrecuidance ne serait rien si nos élites ne se prosternaient pas devant l’islam.
Dans un article du Monde diplomatique du 8 août 2013, on peut lire une critique de l’exposition « Arts de l’islam au Louvre : de la confusion à la manipulation », écrit par Raphaël Farhad Fayaz Pour, d’origine iranienne. Ce qu’il dénonce, c’est le parti pris du musée de mettre sous la bannière de l’islam des œuvres qui tout en se trouvant dans des pays islamisés, ont souvent été créées avant même l’islamisation qui date du VIIe siècle. Ces pays avaient une culture bien antérieure à la culture islamique : qu’on songe à l’Empire byzantin, à l’Inde, à la Perse etc. Et l’auteur de s’interroger : « Le Louvre, symbole de la France, cherche-t-il à faire plaisir aux musulmans en présentant de la sorte un mélange de choses précieuses dont la genèse ne saurait pourtant être reliée à une religion ? »
Nous avons là une belle illustration de l’empressement des élites françaises à valoriser l’islam, même s’il faut effacer les civilisations qui l’ont précédé. En cela notre pays répond aux exigences de l’OCI et de l’ISESCO : donner une image positive de l’islam même au risque d’un détournement de l’Histoire, c’est faire allégeance à celui-ci.
Visionnaire, Imre Kertész l’était. On comprend son désespoir et son pessimisme. Pourtant, nous ne devons pas y céder. Le pessimisme a ceci de bon, c’est qu’il est le fruit de la lucidité. Il doit nous ouvrir grand les yeux et ne pas nous faire céder au découragement. Celui qui a côtoyé la mort dans le monde abject et inhumain des camps de concentration et d’extermination doit être écouté car il sait reconnaître d’instinct ceux qui veulent nous réduire à ne plus être nous-mêmes.
Évelyne Tschirhart

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