dimanche 4 mars 2018

Islam et terrorisme

Le terrorisme est au Coran ce que la haine du non-musulman est à l’islam 
les-kamikazes-de-bruxelles
C’est un pléonasme que d’affirmer que le Coran encourage le terrorisme, puisqu’il lui est consubstantiel, tellement imbriqués l’un dans l’autre qu’ils n’en font qu’un comme si on disait que Mein Kampf n'appelait pas à la haine du juif alors qu’elle est sa sève et son liquide rachidien. Ils sont les deux faces de la médaille islamique. Sans le terrorisme l’islam n’aurait pas perduré. 

Il n’y a pas de lecture contextuelle à faire, il y a la vérité des mots et des commandements coraniques. De la même façon que les musulmans ne sont pas en droit d’interpréter la parole prétendument sacrée d’Allah, (S.3, V.7) qui est censée être une vérité implacable et sans équivoque, il convient de la prendre au pied de la lettre et de la retourner comme contre-argument aux promoteurs de l’innocence du Coran.
Les versets sont ce qu’ils sont mais ils se suffisent d’eux-mêmes pour prendre de contre-pieds le déni des musulmans quant à l’interconnexion entre le Coran et le terrorisme, du latin terreur qui consiste mettre les populations civiles sous pressions psychologiques intenables en l’installant dans un climat de peur et de frayeur au moyen du recours à la violence illégitime et aveugle à des fins religieuses, politiques et idéologiques qui visent en premier lieu les populations civiles, qui est « crime la vie humaine » selon l’expression de Jacques Derrida.
L’effroi qu’Allah veut jeter dans le coeur des mécréants est-ce une manifestation de son amour pour le genre humain non-musulman ? A moins que ce soit Mahomet qui l’ait décrété dans la sourate du butin, verset 12 :  » Je vais jeter l’effroi dans le coeur des mécréants » et qu’il appelle à les frapper gentiment au-dessus des cous et surtout sur les bouts des doigts, toujours dans le même verset.
Comment traduire autrement ce sentiment de haine viscérale d’Allah pour ceux qui ne lui pas signé un chèque en blanc pour lui et son prophète si ce n’est par les verbes terrifier, terroriser, épouvanter, faire régner un vent de panique, figer dans la peur celui qui ne croit pas ce en quoi je crois, un ennemi dangereux pour ma religion. Comment un être impur et mangeur de cochon ose-t-il mettre en doute la vérité après qu’elle fut clairement apparue et qu’il ne veut pas voir, aveugle, inconscient et insouciant qu’il est, il ne rend pas compte qu’il signe son propre arrêt de mort. (S.8.V.6).
Le Coran n’a pas un dépliant publicitaire qui vante les mérites du terrorisme, c’est un code de règles fondamentales qui conditionnent et façonnent le comportement des musulmans, structurent leurs pensées et influent et motivent leurs actes.
Plutôt que de chercher à savoir si le Coran est un catalyseur du terrorisme, on devrait se demander si le Coran avait édicté des lois qui exhortent les musulmans au respect absolu de la vie humaine et de leur tendre la main, de les accepter tels qu’ils sont, de ne pas les diaboliser et les abhorrer, en toute évidence, le terrorisme ne serait pas accolé à l’image de l’islam.
Le Coran n’enseigne pas aux musulmans l’amour de son prochain différent de soi, il comprend tous les ferments de la question de la solution finale pour l’humanité qui n’a pas emprunté sa voie, « Allah voulait par ses paroles faire triompher la vérité et anéantir les mécréants jusqu’au dernier » (S.8.V.7)
Ses laudateurs-complices de crimes contre la vie humaine devraient avoir la décence morale et intellectuelle d’expliquer à leurs contradicteurs pourquoi autant d’acharnement haineux dans le Coran à l’égard des non-musulmans ?
Pourquoi ceux qui désobéissent à Allah, en quoi de surcroît lui ont-ils désobéi, sont-ils jugés comme des vulgaires criminels alors qu’ils n’ont pas le sang humain ? Le terrorisme est l’intimidation et la menace brandie à leur adresse pour « désobéi à Allah et à son messager, et quiconque leur désobéit, ne peut échapper à la dureté de sa punition (S.8.V.13) et au châtiment du feu qui leur est réservé (S.8V.13).
« O vous qui croyez quand vous rencontrez l’armée des mécréants en marche, ne leur tournez point le dos » (S.8.V.15). En d’autres termes, Il est permis de les combattre, de frapper les et de les plonger dans l’horreur partout où vous les rencontrez, dans leurs stades, salles de concerts, terrasses de cafés, gares, stations de métros, aéroports. Ils ne doivent pas avoir la vie sauve tant qu’ils n’ont pas adopté le Coran comme leur loi fondamentale et s’ils meurent, « Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués. » (S.8.V.17)
Tuer le mécréant en toute impunité coranique, ce n’est plus qu’une incitation à la violence c’est un permis de tuer sans crainte et avec la bénédiction d’Allah.
Avec un prophète du carnage et un Allah de la terreur érigée en loi sacrée, les musulmans ont l’embarras du choix. Et leurs sentiments pour les non-musulmans sont immanquablement la résultante de leur enseignement coranique.
En réalité, ces vies que les terroristes ont fauchées sont après tout celles des infidèles les « pires bêtes auprès d’Allah »(S.8.V.55)
Salem Ben Ammar
Publié le 28 mars 2016 - par  - 7 commentaires 


 Islam et terreur

Jeudi 2 avril 2015, par Aqveyli N-Jerjer


La terreur : un des principes premiers de l’islam. 
Le musulman n’est pas habilité à utiliser son libre-arbitre, conditionné dès son enfance à réagir comme on le lui a imposé. Un assujettissement et un endoctrinement qui commencent très tôt, par l’apprentissage par cœur des sourates. Même pour ceux dont l’arabe n’est pas la langue et qui ne comprennent donc pas ce qu’ils lisent. 
L’endoctrinement est partout identique et porte toujours sur les mêmes sujets : le culte de la mort et de la violence, la terreur et le terrorisme. Des thèmes qui tiennent une place prépondérante dans l’islam. Dès lors, il n’est pas étonnant de constater que les autres communautés humaines perçoivent l’islam comme un dogme violent et intolérant


1) Les grands principes de l’endoctrinement

Plutôt que de relater le bourrage de crâne que j’ai subi dans ma toute première jeunesse, je préfère reproduire ci-après des extraits de l’intervention d’Ayaan Hirsi Ali à l’Université de Yale (Connecticut), en précisant que les processus qu’elle décrit sont en usage dans l’ensemble du monde musulman :
« Je vais vous dire pourquoi l’expérience que j’ai vécu est pertinente. J’ai appris de mes premiers enseignants que pour être un musulman on doit prononcer la profession de foi et respecter les cinq piliers de l’islam.
Il a prêché, comme tous les autres imams, sans cesse sur l’enfer. [...] Il nous a encouragé à être implacable dans l’application des lois islamiques, [...], à couper tous liens avec ceux qui refusent d’obéir, même les liens familiaux les plus forts [...]. Il nous a encouragé à convertir les non-musulmans [...]. Il nous a demandé de mener le djihad et devenir martyrs, car la meilleure chose qui puisse nous arriver est de mourir en combattant pour Allah. Il nous enjoignait d’œuvrer pour l’instauration de la charia dans notre société et au-delà [...] de nous méfier des chrétiens [...] et nous engage à tout faire pour détruire les juifs, tous les juifs, pas seulement ceux d’Israël. De pendre les homosexuels, de cantonner la femme à celle que lui a réservé Allah dans le coran [...]. »
 

On est bien loin de l’"expertise" faite par Dounia Bouzar qui tente de faire croire que cette pratique n’est pas généralisée mais simplement le fait de quelques groupes radicaux ultra-minoritaires. La vision idyllique que certains — dont Dounia Bouzar — veulent nous imposer oublie juste un léger détail : le contenu violent, guerrier, raciste, misogyne, homophobe, etc., qu’on trouve dans le coran et la sunna. Et qui est confirmé par toutes les exégèses officielles qui en ont été faites par les plus grands ulémas.

2) Terroriser pour dominer

Mahomet a compris très tôt que la terreur est une arme prépondérante qui peut à elle seule donner la victoire. Pour cette raison, il l’a utilisée tout d’abord en dépeignant Allah dans le coran comme un Juge ultime dont un des rôles principaux consiste à punir de manière à "jeter l’effroi dans les cœurs".
La plus efficace de toutes les armes capables de faire progresser l’islam est la terreur. Dès 622, il l’a érigée en principe qu’il a associé à la violence et il en a fait sa stratégie. C’est par la terreur et la violence qu’il a conquis la Mecque, c’est aussi par la terreur et la violence qu’il a chassé les juifs de Yathrib (Médine) et de Khaybar, c’est par la terreur et la violence qu’il s’est enrichi et qu’il a enrichi ses compagnons lors de ses nombreuses razzias. C’est de cette manière que s’est développé l’islam des premières années de l’hégire : par la terreur et la violence et aussi par le brigandage, le banditisme et le pillage.
Cette stratégie a parfaitement bien fonctionné et elle a été reprise par ses successeurs, elle fonctionne encore parfaitement aujourd’hui.

Ce qu’en dit Hélios d’Alexandrie :
« L’arbre de la terreur et de la tyrannie a été planté il y a quatorze siècles, depuis, l’humanité n’a cessé de récolter ses fruits empoisonnés. Les musulmans sont prisonniers du coran et de la violence dont il est rempli ; ils ne peuvent embrasser sincèrement la paix, la tolérance et le bon voisinage sans renier, en tout ou en partie, leur croyance ; s’ils lui restent fidèles, deux choix s’offrent à eux : se soumettre en silence aux extrémistes ou se joindre résolument à eux. »

3) Terroriser les kuffar [mécréants]

Inspirer la terreur chez les kuffar, les faire douter et les plonger dans la crainte et dans l’effroi. La phraséologie islamique n’est pas avare d’expressions telles que « Nous allons jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants ».
  • « Nous allons jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants [...]. » (coran 3:151)
  • « Et ton Seigneur révéla aux Anges : "Je suis avec vous : affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts » (coran 8:12).
  • « Donc, si tu les maîtrises à la guerre, inflige-leur un châtiment exemplaire de telle sorte que ceux qui sont derrière eux soient effarouchés. Afin qu’ils se souviennent » (coran 8:57).
  • « Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d’effrayer l’ennemi d’Allah et le vôtre, [...] » (coran 8:60).
  • « Ceux qui ne croyaient pas et obstruaient le sentier d’Allah, Nous leur ajouterons châtiment sur châtiment, pour la corruption qu’ils semaient » (coran 16:88).
  • « Rapporté Abu Huraira: l'apôtre d'Allah a dit: "Je ai été envoyé avec les expressions les plus courts portant les significations les plus larges, et j'ai été fait victorieux par la terreur mise dans le cœur de mes ennemis [...] » (al-Bukhari, sahih 4-52-220)
 A propos de ce verset, Hakim al-Nishaburi en a donné l’explication dans al-Mustadrak ala al-Sahihayn : "ce double supplice est constitué de scorpions dont les incisives sont aussi longues que les palmiers". »
  • « Et Il a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens du Livre qui les avaient soutenus [les coalisés], et Il a jeté l’effroi dans leurs cœurs ; un groupe d’entre eux vous tuiez, et un groupe vous faisiez prisonniers » (coran 33:26).
  • « C’est Lui qui a expulsé de leurs maisons, ceux parmi les gens du Livre qui ne croyaient pas, lors du premier exode. Vous ne pensiez pas qu’ils partiraient, et ils pensaient qu’en vérité leurs forteresses les défendraient contre Allah. Mais Allah est venu à eux par où ils ne s’attendaient point, et a lancé la terreur dans leurs cœurs [...] » (coran 59:2).
  • « S’ils sont chassés, ils ne partiront pas avec eux ; et s’ils sont attaqués, ils ne les secourront pas ; [...]. Vous jetez dans leurs cœurs plus de terreur qu’Allah. C’est qu’ils sont des gens qui ne comprennent pas » (coran 59:12-13).
  • « Quand l’apôtre en eut fini avec Khaybar, Allah frappa de terreur les cœurs des hommes de Fadak, dès qu’ils surent ce que l’apôtre avait fait aux hommes de Khaybar. [...] » (ibn Hisham, Conduite de l’envoyé d’Allah, 776).
  • « Les infidèles, rentrés dans leur camp, voulurent y passer la nuit pour recommencer le combat le lendemain. Au moment de la prière de l’après-midi, Allah envoya du ciel des anges pour remplir de terreur les cœurs des infidèles » (at-Tabari, Histoire des Prophètes et des Rois, III-204).
  • « Ensuite, ils lui [le poète Ka’b ibn al-Ashraf] tranchèrent la tête et l’emportèrent. Quand ils ont atteint Baqi al-Gharqad, ils ont prononcé leur tekbir. L’apôtre d’Allah passait la nuit à faire ses prières. Quand il entendit leur tekbir, il dit aussi le sien. Il sut alors qu’ils l’avaient tué. Dès qu’ils arrivèrent auprès de l’apôtre d’Allah, il leur dit : - Que vos figures soient favorisées ! - La tienne aussi ! Ô apôtre d’Allah ! Ils posèrent sa tête devant lui. Il loua Allah pour ce meurtre. Au matin, il dit : Tuez chaque juif que vous rencontrerez. Les juifs eurent peur, et plus aucun n’osa sortir ou parler. Ils avaient peur parce qu’ils pouvaient être attaqués brusquement tout comme ibn al Ashraf l’avait été » (ibn Sad, Tabaqat II-37-39).

Dans une fatwa sur le djihad, cheikh Salman bin Fahd bin Abdullah Al-Ouda, membre éminent de l’Union Internationale des Savants musulmans, a émis cet avis qui donne une légitimité aux auteurs d’attentats-suicide...
« [...] la bonne réponse à cette question (qu’un seul homme peut s’avancer devant un nombre considérable de mécréants) est qu’il y 4 bonnes raisons :
1) la demande du martyr,
2) présence de dégâts chez l’ennemi,
3) ça encourage les musulmans,
4) ça affaiblit les âmes ennemies[...] »
... en précisant que le candidat à l’attaque-suicide doit être placé :
« sous le contrôle de gens qui ont de l’expérience comme nous l’avons cité, pour s’assurer qu’il y aura des morts et des blessés, ou qu’il y aura de gros dégâts, ou que la terreur soit répandue chez les ennemis. »

4) Terroriser aussi les musulmans

Les punitions les plus épouvantables sont promises aux musulmans qui oseraient dévier de la « voie droite ». Pour l’islam, mieux vaut sévir que guérir. Il est donc primordial d’instiller la terreur chez les musulmans par les actions ou suggestions les plus violentes qui soient, afin de marquer les subconscients et de dissuader de tout acte ou de toute pensée mécréante ou qui engendrerait la fitna (sédition). Pour l’islamologue-islamophile Gilles Keppel, la fitna est « la hantise de tous les musulmans ». Le mot renvoie également au fait d’être brûlé dans l’enfer :
« Goûtez à votre épreuve [fitnatakum] ; voici ce que vous cherchiez à hâter » (coran 51:14).
Cette méthode s’accompagne toujours de la volonté de maintenir les foules dans l’ignorance et sous un régime de terreur : les meilleurs moyens qu’aient trouvés les élites musulmanes pour éviter l’éveil des consciences qui signerait la fin de l’islam.
  • « Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage ! » (coran 4:56).
  • « Seuls croient en Nos versets ceux qui, lorsqu’on les leur rappelle, tombent prosternés et, par des louanges à leur Seigneur, célèbrent Sa gloire et ne s’enflent pas d’orgueil. Ils s’arrachent de leurs lits pour invoquer leur Seigneur, par crainte et espoir ; et ils font largesse de ce que Nous Leur attribuons » (coran 32:15 et 32:16).

5) Les atrocités de l’enfer

La hantise des soumis, une hantise liée non seulement aux textes eux-mêmes, mais aussi aux croyances populaires, plus ou moins "orthodoxes". Pour exemple, on peut évoquer la frayeur qui s’empare des Kabyles à l’évocation de A’azrayen - Azraël.

Là encore, pour ce qui concerne la stricte orthodoxie, il s’agit de terroriser les soumis et de les conditionner à l’obéissance aveugle. Pour mieux marquer les esprits, l’enfer est mentionné dans le coran sous neuf noms différents (jahannamah, hawiyah, al-jahim, sidjjine, an-nar, al-houtamah, saqar, a s-sa’ir, a s-samoum) et les imams lui ont trouvé d’autres noms, parmi lesquels "ladthaa" ou "hatamah".
  • « [...] L’Enfer sera leur demeure : chaque fois que son feu s’affaiblit, Nous leur accroîtrons la flamme ardente » (coran 17:97).
  • « Le feu brûlera leurs visages et ils auront les lèvres crispées » (coran 23:104).
  • « Et quiconque viendra avec le mal... alors ils seront culbutés le visage dans le Feu. N’êtes-vous pas uniquement rétribués selon ce que vous œuvriez ? » (coran 27:90).
  • « Le messager d’Allah a dit : En enfer, il y a des vipères immenses de la taille des nuques des chamelles du Khurasan. Lorsque l’une d’elle pique quelqu’un, il en ressent la douleur pendant 40 ans […] » (ibn Hanbal, dans at-Takhwif min an-Nar).

6) Les atrocités du jugement dernier

Inspirer la terreur à tous les hommes, soumis ou kouffar, et faire comprendre aux musulmans que cette terreur sera amplifiée après leur mort de manière démesurée. Dans quel but ? Il semble que ce soit, comme toujours, pour maintenir l’unité de la oumma et éviter son éclatement et son éparpillement, qui signifierait la fin de ce dogme. Le message est clair : il n’y a qu’un « chemin droit » qui soit agréé par Allah et toute déviance sera très sévèrement punie.

Pour les musulmans, le jour de la résurrection est un jour d’une importance capitale : « la terreur qui y régnera sera sans aucune mesure et les hommes en ce jour verront ce qu’ils n’avaient jamais vu auparavant », ont-ils l'habitude de dire.
  • « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur. Le séisme [qui précédera] l’Heure est une chose terrible. Le jour où vous le verrez, toute nourrice oubliera ce qu’elle allaitait, et toute femelle enceinte avortera de ce qu’elle portait. Et tu verras les gens ivres, alors qu’ils ne le sont pas. Mais le châtiment d’Allah est dur » (coran 22:1 et 2).
  • « Et avertis-les du jour qui approche, quand les cœurs remonteront aux gorges, terrifiés. Les injustes n’auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté » (coran 40:18).
  • « Quand on sonnera du Clairon, alors, ce jour-là sera un jour difficile » (coran 74 : 8 et 9).
  • « Ceux-là ne pensent-ils pas qu’ils seront ressuscités, en un jour terrible, le jour où les gens se tiendront debout devant le Seigneur de l’Univers ? » (coran 83:4 à 6).

7) Autres méthodes

Utiliser des thèmes qui marquent les esprits : les anges exterminateurs, les djinns, les diables, et toutes les puissances démoniaques. L’islam exploite ces personnages comme arme de dissuasion auprès des "soumis". On comprend toute l’épouvante qu’ils leur inspirent en voyant comment ils sont dépeints par les ulémas. Exemples :

Munkar et Nakir, qui interrogent les morts sitôt ensevelis : en cas de mauvaise réponse, le châtiment n’attend pas le jugement dernier.

Azraël, ange de la mort, aux 4 visages et au 4000 ailes, le corps recouvert d’autant d’yeux et de bouches qu’il y a de vivants. Lorsqu’Allah créa la mort, tout les anges s’évanouirent à sa vue et restèrent ainsi pendant 1000 ans. Seul Azraël résista, c’est ainsi qu’il devint Maître de la mort. Si grand que si toute l’eau des mers, des océans et des fleuves lui est versée sur la tête, il n’en tomberait pas une goutte au sol. Un pied au 7e ciel, l’autre sur le pont reliant le paradis et l’enfer.

Israfil, le sonneur de trompe : lorsqu’il jouera de son instrument, en ce jour où « tremblera le tremblement », tous les morts depuis Adem ressusciteront, on les tirera par les os du coccyx : hommes, femmes, animaux, djinns, anges et démons. Il ne manquera personne et tous resteront là, dans l’attente (la "station") destinée à les terrifier, avant le verdict final. Israfil a 4 ailes, il est couvert de poils, on ne peut compter ses innombrables bouches. Il a les pieds sous le 7e sol et la tête au 7e ciel, à hauteur des colonnes supportant le trône d’Allah.


On constate que les terroristes d’aujourd’hui ont totalement raison de se réclamer de Mahomet, le "beau modèle", "l’être le plus parfait de la création" et, surtout, celui qui restera le tout premier terroriste musulman.

Nota : les citations coraniques (loin d’être exhaustives) ne sont pas mentionnées dans l’ordre chronologique de leur "révélation". 
http://apostat-kabyle.blogspot.com/


Du terrorisme djihadiste et de la terreur psychologique au terrorisme intellectuel

Alors que les attentats terroristes font désormais partie du quotidien en France et en Europe depuis plusieurs mois, petite plongée dans les racines du terrorisme islamiste.

Géopolitico-scanner

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Du terrorisme djihadiste et de la terreur psychologique au terrorisme intellectuel
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Le terrorisme n'est pas réductible à une violence barbare pure et simple. Il est un mode d'action, une arme de guerre au service d'une entité ennemie qui poursuit un objectif et un "but de guerre" et qui doit être défini. Le terrorisme islamiste, comme le terrorisme d'extrême­-gauche ou palestinien des années 1970­-1980 qui l'a en partie préparé, n'a jamais eu pour but de tuer pour tuer ou même de tuer des personnes parce qu'elles sont "responsables", d'où le fait que la plupart des victimes des terroristes sont "innocentes" au sens où elles ne sont ni responsables des décisions des chefs politiques incriminés ni même en situation de contentieux direct.

Le terrorisme est d'abord une guerre psychologique et médiatique

En fait, le but du terroriste est d'agir sur l'opinion publique par la médiatisation de la peur ou même de la sidération collective que l'acte (le plus injuste possible) produit inévitablement justement parce que des victimes meurent sans aucun mobile logique. Le but explicite premier de Daesh consiste donc, ­ comme le déclarent ses chefs et porte-paroles à chaque revendication, ­ à "répandre l'effroi" et la peur "dans le cœur des mécréants", aux fins de susciter chez l'ennemi un processus qui découle de cette peur collective et qui n'est autre qu'une "soumission volontaire", un "syndrome de Stockolm généralisé". Ceci est d'autant plus aisément atteignable dans nos sociétés qu'elles ont renoncé au conflit, à la guerre sur leur sol (elles ne font la guerre que très loin et de façon aérienne) et que le sentiment patriotique ou de défense de la civilisation chrétienne sont plus dénigrés qu'inculqués, le "complexe occidental" n'ayant d'égal que la pulsion néo­-impériale décomplexée des islamistes et des Etats "amis" qui les soutiennent et forment.

Pourquoi susciter l'effroi et la peur dans "le cœur des mécréants" ?

Premièrement, parce que le terroriste a pour tâche ­ par la peur qu'il crée ­ de faire plier l'opinion publique dans le cadre d'un objectif politique ou géopolitique précis : ici, le discours de dénonciation de l'islamophobie des Français est un prétexte mobilisateur mais l'objectif est de venger les djihadistes tués par les interventions occidentales qui les délogent du Mali, d'Irak, d'Afghanistan, ou de Syrie, tout en les incitant à s'embourber dans des guerres qu'ils ne sont pas prêts de livrer au sol et qu'ils vont perdre sur le plan de la guerre psychologique puisque les masses musulmanes vont être révoltées par les interventions militaires des "croisés" bien plus que par les actes terroristes ponctuels perpétrés en terre "croisée-­coupable".
Deuxièmement, le terroriste ou plutôt celui qui l'embrigade pour le compte d'une entité, a pour tâche de recruter, car il sait que si son acte horrifie la majorité, il va aussi sidérer/fasciner et séduire des minorités radicales ou psychopatiques en sommeil. C'est là qu'intervient le fameux "effet Werther" ou suicide mimétique qui a été théorisé par le sociologue David Philipps en 1982 après avoir constaté statistiquement une hausse du nombre de suicides en réaction à la médiatisation de cas de suicides. Cette pulsion d'imitation s'explique par le fait que l'homme est un homo mimesis qui se sent autorisé à faire quelque chose lorsque d'autres font pareil. Il y a donc ici un phénomène de légitimation par la geste d'autrui.
Par ailleurs, si les terroristes se mettent en scène comme ils le font, c'est parce qu'ils voient dans l'omniprésence du phénomène narcissique/voyeuriste dans nos "sociétés du spectacle", puis dans les médias et réseaux sociaux, des leviers de propagande. Cette société de la télé­réalité, caractérisée par le vide existentiel et la quête incessante de "live", nourrit ce terrorisme de type publicitaire et apocalyptique. Et il ne peut que susciter des nouvelles vocations car le désir mimétique de devenir célèbre par un acte définitif aimante une multitude de psychopathes ou ressentimentaux suicidaires en gestation. Aussi, depuis que Daesh a appelé à tuer les "infidèles" en les "jetant des immeubles", en "lançant des voitures sur eux", en "attaquant aux couteaux" ou même "au tournevis ou de ses propres mains", les idéologues de l'Etat islamique, qui s'inspirent à la fois de l'ouvrage de Abou Bakr Naji (La gestion de la barbarie) et de Abou Mousab al­-Suri, concepteur du "Djihad global" et auteur de L'Appel à la résistance islamique mondiale, puis des appels de Daesh lancés par son "agence de presse" Al­-Hayat, ont lancé un phénomène viral auto-­alimenté, réticulaire, qui n'est pas prêt de s'arrêter. Cet appel au djihad global aura bien plus de succès et d'adeptes que les appels de Ben Laden après le 11 septembre, car les professionnels de la publicité savent que lorsqu'un acte médiatisé implique un individu auquel on peut aisément s'identifier (comme dans le pub ou les stars des films), le pourcentage de public-cible sensibilisé est bien plus nombreux en raison du besoin d'identification.
A côté de l'effet Werther, il y a aussi l'effet ou expérience de Milgram : cette étude, qui date des années 1950, montre qu'un être humain se sent autorisé à commettre un acte violent ou sadique dès lors qu'une autorité morale (qu'elle soit scientifique ou religieuse) le lui permet, le dédouane, ce qui est le cas de Daesh, Al-­Qaïda ou même Boko Haram, AQMI ou les Tribunaux islamiques et les Shabbab somaliens qui citent la jurisprudence islamique officielle légitimant leurs actes violents. Daesh accorde en effet une extrême attention à la médiatisation de la caution morale-religieuse en s'appuyant sur des textes très précis contenus dans le Coran et surtout dans les Hadith de la Sunna (Tradition/corpus islamique sunnite jamais réformé depuis le XIème siècle) et abondemment cités par les djihadistes comme on le voit bien dans leurs revues diffusées sur le Web à l'usage des Occidentaux : Dar al­-Islam (en français) et Dabiq (en anglais).
De ce fait, Daesh est mille fois plus dangereux qu'Al­-Qaïda dans nos sociétés car les cerveaux de l'EI mettent l'accent sur les deux phénomènes, le mimétisme via les vidéos de massacres, et le recours à l'autorité morale via les textes religieux et la figure d'imams, à commencer par le Calife Al­-Baghdadi, qui est docteur en religion musulmane sunnite et bien plus "savant" au sens théologique­-juridique que Ben Laden ou son successeur Zawahiri. D'où aussi le nom-même d'Etat islamique et sa proclamation du Califat qui visent à puiser dans l'orthodoxie sunnite et dans l'histoire de la fondation de la civilisation islamique elle-même, ce qui est très "chargé" en termes de légitimation et d'inconscient collectifs et archétypes jungiens.

Du terrorisme jihadiste au terrorisme intellectuel

Là où le génie des terroristes est manifeste, c'est dans l'art de culpabiliser l'ennemi et d'utiliser à son profit sa mauvaise conscience et son affaiblissement psychologique dû à l'idéologie ethno-masochiste et repentante pathologique. Depuis les attentats du Bataclan, les autorités morales, politiques et médiatiques ne cessent de condamner le "risque de guerre civile", de tirer la "sonnette d'alarme anti­-islamophobe". Certains accusent déjà la "droite" de vouloir persécuter les minorités et réduire les libertés privées puis accusent même "l'extrême-droite" de préparer des émeutes raciales­ anti­-arabes et anti­-musulmanes, or depuis le 11 septembre 2001, et même depuis les attentats islamistes en France commis dans les années 1980 et 1990 à Paris par l'Iran ou le GIA algérien, plus les islamistes frappent et tuent, plus les gouvernements démocratiques occidentaux redoublent de profession de foi anti-­islamophobie. Et plus on observe, en Europe comme aux Etats­-Unis, une progression des conversions à l'islam et une fascination pour cette religion bien plus accompagnée d'une crainte­ sidérante que d'une haine violente réactive.
En effet, à chaque fois qu’un attentat meurtrier est commis aux cris d’Allahou Akbar, nos élites politiques, nos intellectuels et les responsables religieux disent que cela n’a "rien à voir avec l’islam" puis redoublent de zèle "anti­-islamophobe", ce qui correspond d'ailleurs exactement au but psychologique de soumission­-culpabilisation recherché par les terroristes. Alors que les enseignements mêmes de l'islam orthodoxe issus de la charia justifiant l'intolérance et la violence devraient être criminalisés, ce sont les arsenaux juridiques "anti­-islamophobie" qui sont renforcés. Ceci revient en effet à exonérer le monde musulman de toute remise en question alors que la violence islamiste vient de textes religieux qui n'ont jamais été remis en question et qui sont toujours enseignés y compris sur notre sol. Ainsi, plus on frappe au nom de l'Islam, plus on nous "prouve que le vrai Islam n'est pas ça" (là encore à tort ou à raison), alors que l'islamisme radical djihadiste est une "maladie née dans le corps même de l'islam", comme l’ont pourtant si bien dit les plus grands intellectuels musulmans éclairés comme Mohamed Arkoun, Abdel Wahhab Medeb, cheikh Bentounes, Mohamed Charfi, etc. La démarche actuelle qui consiste à mettre sur un même plan l'horreur réelle et barbare des terroristes et une hypothétique "réaction" violente, raciste-islamophobe" des chrétiens ou des occidentaux en général revient en fait à tomber dans le piège psychologique tendu par les islamistes qui se régalent de voir nos élites battre notre coulpe post-coloniale. Pareille attitude est irrationnelle quand on sait que toute la stratégie de communication des islamo­-djihadistes consiste justement à nous faire croire que leur violence ne serait qu'une réponse à notre culpabilité première "d'ennemis de l'islam". Comme si nos sociétés respiraient tellement la haine envers les musulmans que nous serions "quelque part" un peu responsables des victimes de Daesh.
J’ajoute que lorsque l’on dénonce une "vague de violences envers les musulmans" et de haine anti­islamique, on s'inquiète de quelque chose qui ne s'est pas produit et qui est heureusement irréel. Seuls les islamistes radicaux les plus paranoïaques croient d’ailleurs en cela ou plutôt le font croire à des musulmans-­cibles qui risquent d’être fanatisés en s’en persuadant. De ce point de vue, la vidéo produite par le gouvernement après les attentats de novembre 2015 montrant une femme se faisant agresser parce qu'elle porte le voile, ne reflète pas une réalité mais les idées reçues culpabilisantes d'élites déconnectées du réel, car dans les faits, les musulmans ne se font pas agresser dans la rue en France, en Belgique ou en Italie parce qu'ils sont musulmans, et même après des attentats commis "au nom de l'islam", et on ne peut que se féliciter de cette sagesse. En douter et faire croire que les Européens abreuvés d'antiracisme et de pacifisme "risqueraient" de déclencher des vagues de représailles anti­-musulmanes confinant à la guerre civile revient à nous mettre collectivement au même niveau que des psychopathes barbares de Daesh ou Al­-Qaïda.

Deux poids, deux mesures

Par contre, au moment où nos dirigeants bien-pensants condamnent par avance une "réaction violente" de l'extrême-­droite raciste et "islamophobe" source de guerre civile, le gouvernement français demeure passif face à une violence d'extrême-gauche bien réelle et massive, plutôt pro-islamiste, quant à elle, et permanente : des zadistes à Nuit Debout en passant par les sabotages et appels à la haine anti­-flics de la CGT. En réalité, il y aurait bien plus matière à s'inquiéter de la convergence anti­-occidentale rouge­-verte qu'incarnent tant le terroriste pro­palestinien d'extrême-gauche converti au salafisme, Carlos, qui vante Daesh, que l'ancien terroriste d'Action Directe Jean Marc Rouillan qui a trouvé, comme nombre de militants radicaux marxistes, les tueurs du Bataclan plutôt "courageux"...
Pour sauver le vivre-ensemble français et européen, il faut donc selon moi rompre avec la mauvaise conscience, relancer un "patriotisme intégrateur", traiter sans exceptions tous les citoyens et toutes les religions de la même manière sans compromission, sans peur des lobbies et des Ligues de vertus souvent d'origine marxiste. Et sur le plan extérieur, il serait bien temps de revoir en profondeur nos alliances géostratégiques, car nous avons actuellement pour "amis-alliés" musulmans les pays qui financent l'Islamisme et les terroristes du monde entier : la Turquie, le Qatar, l'Arabie Saoudite, le Pakistan et le Koweït. Ces pôles du totalitarisme islamique sont de faux amis et de vrais ennemis ! Car ils appuient, financent ou forment (wahhabisme, Frères musulmans) nos pires ennemis extérieurs et intérieurs. Nous avons le devoir de protéger nos compatriotes musulmans et non­-musulmans de leur influence et de sortir les Français de confession musulmane de leurs griffes totalitaires. Il est tant que l'Occident atlantiste aveuglé par ses obsessions de Guerre froide se rende compte que l'ennemi existentiel de nos sociétés et de notre civilisation n'est pas la Russie néo­-orthodoxe de Vladimir Poutine ni même ses alliés certes peu fréquentables iranien, syrien ou chinois, mais les monarchies wahhabites­ totalitaires du Golfe, qui forment, financent et arment nos ennemis qui veulent nous conquérir, et ceci depuis des décennies.



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